Wall Street termine une semaine mouvementée en hausse

La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, s’accordant un répit au terme d’une semaine marquée par une nervosité très forte des investisseurs face aux incessants développements et revirements de l’offensive commerciale lancée par Donald Trump.Le Dow Jones a avancé de 1,56%, l’indice Nasdaq de 2,06% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 1,81%.”Le marché se reprend et récupère une partie de ses pertes” de début avril, explique à l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones. Sur la semaine, les indices de référence de la place américaine s’affichent en nette progression: le Nasdaq a ainsi avancé de plus de 7%, même s’il reste bien en deçà du niveau auquel il évoluait avant le 2 avril et l’annonce par Donald Trump d’une volée de droits de douane prohibitifs sur la majorité des produits issus des partenaires commerciaux des Etats-Unis.”L’expression +montagnes russes+ n’est pas un terme technique, mais c’est probablement le meilleur adjectif pour décrire l’évolution des prix sur les marchés boursiers cette semaine”, écrit Adam Turnquist, de LPL Financial.Pour M. Kourkafas, les différents droits de douane désormais en application, ainsi que le sursis accordé par Washington sur une partie de ses surtaxes, sont autant d’éléments qui sont désormais digérés par les investisseurs, et après avoir “atteint le creux de la vague”, Wall Street cherche désormais un second souffle.L’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, était en recul vendredi, loin des niveaux auquel il évoluait quelques jours plus tôt.Le dernier développement de la guerre ouverte entre Washington et Pékin, c’est-à-dire l’annonce d’un relèvement des droits de douane supplémentaires chinois sur les produits américains à 125%, n’a pas plombé la Bourse de New York.”Le facteur de surprise est de plus en plus faible (…) à ce stade, quelle que soit l’augmentation des droits de douane, cela ne changera rien, il sera vraiment impossible pour ces importations d’être viables compte tenu des prix”, souligne Angelo Kourkafas.Les acteurs du marché “espèrent que nous allons passer de la phase d’escalade à la négociation et, espérons-le, à la désescalade”, ajoute-t-il. Cependant, “une partie de l’incertitude va probablement perdurer”, prévient M. Kourkafas, alors que “les négociations donneront probablement lieu à un mélange de gros titres positifs et négatifs”.Côté indicateurs, les entreprises américaines ont globalement vu leurs coûts de production diminuer en avril, en raison principalement de la baisse des prix du pétrole, selon l’indice PPI publié vendredi.Sur un mois, l’indice des prix à la production est en recul de 0,4% (contre +0,1% le mois précédent, valeur révisée à la hausse), d’après le rapport du ministère américain du Travail.C’est une surprise pour les analystes qui l’attendaient en hausse de 0,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait très nettement à 4,49% contre 4,42% la veille en clôture.Donald Trump a reconnu mercredi qu’il surveillait la chute du marché américain de la dette avant de décider de sa pause de trois mois sur une partie de ses surtaxes douanières, tout en maintenant les 10% déjà en vigueur.Au tableau des valeurs, la saison des résultats a été lancée par les publications de plusieurs banques. JPMorgan (+4,00%) et Morgan Stanley (+1,44%) ont été recherchées après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre. De son côté, Wells Fargo (-0,95%), a pâti de résultats mitigés. Elle s’attend pour sa part à un “environnement économique plus instable” en 2025, ce qui pourrait peser sur sa croissance, prévient son patron.Même son de cloche du côté de JPMorgan Chase, son patron, Jamie Dimon, mettant en garde contre les “turbulences considérables” que l’économie doit affronter.La compagnie aérienne à bas prix Frontier a reculé de 5,60% après avoir réduit ses prévisions trimestrielles et annuelles, invoquant une demande inférieure aux attentes et les incertitudes économiques.L’entreprise Strategy, plus grand détenteur privé de bitcoins, a bondi de plus de 10% face à la reprise de la plus capitalisée des cryptomonnaies.

Ligue 1: Reims surprend Lens et se donne de l’air

Porté par son gardien Yehvann Diouf et un doublé de Keito Nakamura, Reims est allé surprendre Lens (2-0) pour remporter trois points précieux dans la lutte pour son maintien en Ligue 1, en ouverture de la 29e journée vendredi.Barragistes avant la rencontre, les Rémois font un bond au classement (14e) et dépassent provisoirement Angers et Le Havre, deux rivaux directs qui jouent dimanche. Le premier relégable, Saint-Etienne, est désormais à six points.Cette défaite à domicile après deux victoires consécutives à Bollaert, porte en revanche un coup sévère aux ambitions de qualification européenne de Lensois coincés à la neuvième place. Pas aidée par les sorties sur blessure du latéral Deiver Machado (21e) et du défenseur central Juma Bah (40e), souvent dominatrice en seconde période, l’équipe de Will Still a payé son manque de précision dans le dernier geste et son apathie initiale. Celle-ci a été sanctionnée par Nakamura, étrangement seul dans la surface pour reprendre tranquillement et victorieusement du plat du pied droit un centre en retrait de Sergio Akieme (34e). Lens a ensuite dominé mais stérilement. Par la faute d’abord d’un Diouf inspiré, comme sur une tête piquée à bout portant de Goduine Koyalipou (46e), un face-à-face intelligemment remporté face à Wesley Saïd (73e) ou une double parade pour repousser des tirs d’Anass Zaroury et Adrien Thomasson (75e). Mais Reims a aussi bénéficié du manque de tranchant des attaquants locaux sur plusieurs situations dangereuses en fin de première période, ou sur ces frappes qui ont frôlé le cadre par Aurélio Buta (29e), Florian Sotoca (52e) ou Andy Diouf (58e), en positions pourtant idéales. Ce manque d’inspiration a été de nouveau puni en fin de match sur un contre conclu par Nakamura, encore décisif (88e).

Spain public broadcaster calls for ‘debate’ over Israel’s Eurovision participation

Spain’s public broadcaster said on Friday it had called for a “debate” over Israel’s participation in this year’s Eurovision Song Contest in Switzerland due to “concerns” over the situation in war-torn Gaza.RTVE has sent a letter to the European Broadcasting Union (EBU), which manages the event, “requesting a debate on the participation of Israeli public television (KAN)” in the contest, the Spanish public broadcaster said in a statement.The Swiss city of Basel will host the glitzy annual extravaganza — one of the world’s biggest live television events, which involves countries from Europe to Australia — at the St. Jakobshalle indoor arena, with the semi-finals on May 13 and 15, and the final on May 17.Public broadcasters of participating nations select the candidate to represent them, so the absence of KAN would mean there would be no Israeli performer at this year’s event.RTVE said it “reiterates its support” for Eurovision “but also acknowledges the concerns that the situation in Gaza and the participation of KAN public television are raising within Spanish civil society.”It would be appropriate for the EBU to recognise the existence of this debate and provide a forum for discussion between EBU member broadcasters on the participation of Israeli public television,” the statement added.The EBU said it appreciated “concerns and deeply held views around the current conflict in the Middle East”, but added that all its members were eligible to compete at Eurovision.”We remain in constant contact with those participating this year, including RTVE, on all aspects of the contest,” it added in a statement.- October 7 survivor -Thousands protested at last year’s contest in the Swedish city of Malmo against Israel’s participation against the backdrop of the war between Israel and Hamas in Gaza.Israeli competitor Eden Golan had to change her lyrics over their apparent references to the deadly Hamas attack against Israel on October 7, 2023, which sparked the war.A survivor of that attack will represent Israel in Basel.When Hamas militants killed more than 370 people at the Nova music festival, Yuval Raphael survived by hiding under a pile of bodies. She said she would be ready to face the kind of hostility Golan did.Finland’s public broadcaster Yle received two petitions last month demanding it push for Israel to be banned from the contest due to the war in Gaza.One was signed by more than 500 music and culture industry professionals, while a public petition was signed by over 10,000 people. Israel has won the contest four times, most recently in Lisbon in 2018.On October 7, 2023, Palestinian militants launched a cross-border attack in Israel that resulted in the deaths of more than 1,200 people, mostly civilians, and the capture of 251 hostages, according to Israeli figures.Israel’s ensuing bombardment and ground offensive in Gaza has killed nearly 51,000 people in the territory, mainly civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza. The UN has deemed its figures generally reliable.

Discothèque de Saint-Domingue: bilan final de 221 morts, “désespérante” attente des corps par les familles

Le bilan définitif de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue est de 221 morts, selon le rapport final publié vendredi par la présidence dominicaine alors que dizaines de personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches et attendent la fin du processus d’identification des corps.Selon ce bilan final de la catastrophe survenue le 8 avril, il y a eu “221 victimes” et “189 personnes secourues” pendant les “59 heures” de “travail sans discontinuité” des équipes de secours. Devant la morgue, des dizaines de proches attendent, dans six tentes installées pour l’occasion, qu’on leur remette un corps. Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle, mégaphone à la main, les proches d’un personne identifiée à se faire connaître. Julio Alberto Acosta Medina fait partie de ceux qui attendent un corps, celui de sa belle-fille. Il raconte l’horreur de la situation : “Mercredi, nous avons passé toute la journée ici et tard dans la nuit. On nous a remis un sac et on nous a dit que nous devions l’ouvrir pour voir si c’était elle, mais ce n’était pas elle”. Ils attendent de recevoir le bon corps, “pour que sa mère puisse la voir et qu’elle soit enterrée”. Il poursuit sur la dernière nuit de sa belle-fille, âgée de 43 ans : “C’est la première fois de sa vie qu’elle allait en discothèque. Elle est sortie avec un groupe d’amies du travail au Jet Set. Elle a envoyé une photo”.Yuni Garcia a perdu son frère Johnny, 53 ans, qui travaillait dans la sécurité au Jet Set. “On a découvert son corps à 3h du matin jeudi. C’est le dernier endroit où ils ont cherché et enlevé les débris”. “Il était agent de sécurité de la discothèque depuis 10 ans environ. Je me souviens de lui comme d’un homme joyeux, un homme de prière au service du Christ, nous priions souvent”, dit-il. “Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons pas terminé cette étape pour enterrer notre frère. J’espère qu’on va nous rendre le corps de mon frère. C’est angoissant, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer, je compatis avec les autres qui ont des proches, c’est désespérant”, l’attente de remise des corps”, témoigne-t-il.- “Il faut des réponses” -Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées. Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la Santé. Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies “qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement”, selon le texte. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.De nombreuses funérailles devaient avoir lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Perez, 69 ans, la star du merengue, qui se produisait au Jet Set au moment du drame. “Le peuple dominicain est en deuil avec l’énorme quantité de décès (…) nous sommes très tristes”, a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu’il fallait “des réponses à ce qui s’est passé. Pourquoi cela s’est passé. Comment cela s’est passé. En attendant nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses”.Désormais considéré comme la plus grande tragédie du siècle en République Dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.

Discothèque de Saint-Domingue: bilan final de 221 morts, “désespérante” attente des corps par les familles

Le bilan définitif de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue est de 221 morts, selon le rapport final publié vendredi par la présidence dominicaine alors que dizaines de personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches et attendent la fin du processus d’identification des corps.Selon ce bilan final de la catastrophe survenue le 8 avril, il y a eu “221 victimes” et “189 personnes secourues” pendant les “59 heures” de “travail sans discontinuité” des équipes de secours. Devant la morgue, des dizaines de proches attendent, dans six tentes installées pour l’occasion, qu’on leur remette un corps. Un grand écran vert affiche le nom des défunts identifiés. Régulièrement, un employé appelle, mégaphone à la main, les proches d’un personne identifiée à se faire connaître. Julio Alberto Acosta Medina fait partie de ceux qui attendent un corps, celui de sa belle-fille. Il raconte l’horreur de la situation : “Mercredi, nous avons passé toute la journée ici et tard dans la nuit. On nous a remis un sac et on nous a dit que nous devions l’ouvrir pour voir si c’était elle, mais ce n’était pas elle”. Ils attendent de recevoir le bon corps, “pour que sa mère puisse la voir et qu’elle soit enterrée”. Il poursuit sur la dernière nuit de sa belle-fille, âgée de 43 ans : “C’est la première fois de sa vie qu’elle allait en discothèque. Elle est sortie avec un groupe d’amies du travail au Jet Set. Elle a envoyé une photo”.Yuni Garcia a perdu son frère Johnny, 53 ans, qui travaillait dans la sécurité au Jet Set. “On a découvert son corps à 3h du matin jeudi. C’est le dernier endroit où ils ont cherché et enlevé les débris”. “Il était agent de sécurité de la discothèque depuis 10 ans environ. Je me souviens de lui comme d’un homme joyeux, un homme de prière au service du Christ, nous priions souvent”, dit-il. “Nous ne pouvons rien faire tant que nous n’avons pas terminé cette étape pour enterrer notre frère. J’espère qu’on va nous rendre le corps de mon frère. C’est angoissant, c’est quelque chose que vous ne pouvez pas imaginer, je compatis avec les autres qui ont des proches, c’est désespérant”, l’attente de remise des corps”, témoigne-t-il.- “Il faut des réponses” -Les autorités ont mis en place une assistance psychologique gratuite. Jeudi après-midi, les autorités avaient annoncé que seules 123 autopsies et identifications avaient été réalisées. Pour accélérer les identifications, douze médecins légistes ont été embauchés, ont annoncé le parquet et le ministère de la Santé. Des tables supplémentaires ont également été mises en place pour les autopsies “qui sont pratiquées sans interruption depuis le début de l’événement”, selon le texte. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain. La presse a fait état d’un Kenyan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens.De nombreuses funérailles devaient avoir lieu à travers le pays vendredi alors qu’un hommage national a été rendu jeudi à Rubby Perez, 69 ans, la star du merengue, qui se produisait au Jet Set au moment du drame. “Le peuple dominicain est en deuil avec l’énorme quantité de décès (…) nous sommes très tristes”, a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu’il fallait “des réponses à ce qui s’est passé. Pourquoi cela s’est passé. Comment cela s’est passé. En attendant nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses”.Désormais considéré comme la plus grande tragédie du siècle en République Dominicaine, la catastrophe dépasse, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.

US senators ask SEC for Trump insider trading probe

A group of US senators on Friday urged the government’s markets watchdog to investigate whether President Donald Trump or his allies broke securities laws ahead of his dramatic reversal on global tariffs.The six senior Democrats noted in a letter to the Securities and Exchange Commission (SEC) that Trump had posted on his website Truth Social early Wednesday that “THIS IS A GREAT TIME TO BUY!!!” as stocks were tanking.A few hours later, Trump announced a 90-day suspension of additional tariffs against dozens of countries, triggering a historic markets rebound and the best day for the S&P 500 index since the recovery from the 2008 financial crisis.Trump was seen later in the day, in a video circulated by the White House itself, boasting about his already rich associates making a killing on the surge.”We urge the SEC to investigate whether the tariff announcements… enriched administration insiders and friends at the expense of the American public,” the senators told the SEC.Their letter — spearheaded by Massachusetts progressive Elizabeth Warren — asked the SEC to probe whether “any insiders, including the president’s family, had prior knowledge of the tariff pause that they abused to make stock trades ahead of the president’s announcement.”Trump signed his Truth Social post with the letters “DJT” — both his initials and the stock market abbreviation for his media company, Trump Media & Technology Group.The company’s shares closed up 21.67 percent on Wednesday.The senators called on the SEC to investigate whether the president, his donors or other insiders had engaged in market manipulation, insider trading or other violations of securities laws. White House communications aide Margo Martin posted a video on X Wednesday showing Trump bragging about how much money his billionaire associates had made on the stock market after his reversal.- Trump ‘on sale’ -“This is Charles Schwab,” Trump said, introducing the 87-year-old investor and founder of Charles Schwab Corporation at an Oval Office event for champion motor racing drivers.”He’s not just a company, he’s actually an individual! And he made 2.5 billion today.”Trump then pointed to another attendee whose face was obscured, identified by The Independent newspaper as NASCAR team owner Roger Penske, and said: “And he made 900 million. That’s not bad.”SEC chairman Paul Atkins has a history with Warren, the top Democrat on the banking committee, who has accused him of having conflicts of interest over his ties to the financial services industry.He is not obliged to do what the senators ask, but four members of the group followed up with a second letter to the National Association of Attorneys General (NAAG) asking for state-level investigations.”Corruption and lawlessness have become a calling card of the Trump administration,” said Senate Minority Leader Chuck Schumer, who signed both letters.The demand for action came amid concern over the growing number of avenues through which Trump and his family can monetize the power of the presidency, although no evidence of corruption has emerged.Days before his inauguration, Trump released a “memecoin” — a digital cryptocurrency token with no inherent value — opening the door for secret donations from foreign buyers.”Now anyone in world can essentially deposit money into bank account of President of USA with a couple clicks,” his former aide Anthony Scaramucci posted on social media after the launch. “Every favor — geopolitical, corporate or personal — is now on sale, right out in the open.”The White House told The Washington Post that Trump’s Truth Social post sought only to “reassure” the public and that he had a responsibility to “reassure markets and Americans about their economic security.”

Ukraine : Trump appelle Moscou à “se bouger”, son émissaire rencontre Poutine

Donald Trump a réclamé vendredi que Moscou “se bouge” pour trouver une issue au conflit en Ukraine au moment où Vladimir Poutine rencontrait l’émissaire du président américain, Steve Witkoff.”La Russie doit se bouger”, a écrit M. Trump sur son réseau Truth Social, déplorant que “trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée”, depuis plus de trois ans.Le président américain ambitionne de mettre fin aux hostilités déclenchées par le Kremlin et a rompu pour cela, en février, l’isolement diplomatique que les Occidentaux imposaient à son homologue russe.Son administration organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens, qui n’ont cependant pas abouti, pour l’heure, à une cessation globale des hostilités. Les tractations diplomatiques se prolongent, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et certaines capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.- “Centaines” de combattants chinois -Sans compter que “plusieurs centaines” de ressortissants chinois combattent “au sein des forces d’occupation russes”, a assuré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, reprochant à la Russie d’ainsi tenter de “prolonger la guerre” en “utilisant des vies chinoises”, quelques jours après avoir accusé Moscou d'”entraîner” Pékin dans ce conflit.Il s’exprimait de sa ville natale de Kryvyï Rig, dans le centre de l’Ukraine, par lien vidéo au cours d’une réunion à Bruxelles des chefs militaires des principaux pays alliés de l’Ukraine auxquels il a demandé de lui fournir dix systèmes de défense antiaérienne Patriot -de fabrication américaine- supplémentaires.Plus tôt dans la semaine, le chef de l’Etat ukrainien avait affirmé que la Chine savait que ses citoyens étaient recrutés par l’armée russe, des propos jugés “irresponsables” par Pékin.Vendredi, Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté les Occidentaux à “définir des détails clairs concernant la taille, la structure, le déploiement, la logistique, le soutien, l’équipement et l’armement” du contingent militaire dont il souhaite le déploiement sur le sol ukrainien en cas d’arrêt des combats pour dissuader la Russie d’attaquer de nouveau.Moscou avait refusé cette option début mars, jugeant qu'”aucun compromis” n’était possible quant à l’envoi de troupes européennes de maintien de la paix sur le territoire ukrainien. – Rencontre Poutine-Witkoff -De son côté, l’émissaire du président américain, Steve Witkoff, a rencontré vendredi en fin d’après-midi à Saint-Pétersbourg Vladimir Poutine. La rencontre a pris fin après plus de quatre heures de discussions qui ont porté notamment sur l’Ukraine, ont indiqué vendredi les agences de presse russes.Selon l’agence d’Etat Ria Novosti, les pourparlers ont duré quatre heures et trente minutes. Le correspondant du journal Izvestia a rapporté sur Telegram que les délégations respectives ont quitté la bibliothèque présidentielle où se tenait cette réunion.Sur son compte Telegram, la présidence russe a diffusé une vidéo montrant les deux hommes se serrant la main. Il s’agit de leur troisième entretien depuis février.”Poutine l’écoutera. La conversation se poursuivra sur divers aspects du règlement ukrainien. Il y a beaucoup d’aspects, la thématique est très complexe”, avait dit auparavant le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Selon M. Peskov, le Kremlin ne s’attendait toutefois pas à des “percées” diplomatiques au cours de cet échange : “Un processus de normalisation des relations et la recherche d’un terrain pour se diriger vers un règlement (du conflit en Ukraine) sont en cours”, a-t-il expliqué, parlant d’un “travail laborieux”.Plus tôt, vendredi, M. Witkoff avait rencontré à Saint-Pétersbourg le négociateur sur les questions économiques du Kremlin, Kirill Dmitriev, qui s’était rendu début avril à Washington, pour la première visite d’un haut responsable russe aux Etats-Unis depuis le déclenchement de l’offensive de la Russie en Ukraine en février 2022.Donald Trump veut rétablir les relations bilatérales avec la Russie, dont les Occidentaux se tiennent pour la plupart à l’écart depuis le déclenchement de l’attaque russe contre l’Ukraine, et cherche à mettre fin au plus vite à ce conflit.- Frustration américaine -Cette détermination fait craindre aux Ukrainiens d’être contraints par leur important allié à accepter d’âpres concessions, d’autant que le président américain envoie des signaux contradictoires.Il a multiplié les piques à l’encontre de Volodymyr Zelensky et critiqué l’aide que son pays a apportée à Kiev. Mais Donald Trump a aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions si elle ne consentait pas à la paix.Signe d’une certaine frustration, il avait dit fin mars être “furieux” contre Vladimir Poutine, après que ce dernier eut évoqué l’idée d’une “administration transitoire” en Ukraine, impliquant le départ du pouvoir de Volodymyr Zelensky.Steve Witkoff a, quant à lui, fait l’éloge du président russe. Il avait estimé dans une interview le mois dernier que celui-ci n’était pas “un mauvais type”.L’émissaire américain l’a déjà rencontré à deux reprises. En mars, il était allé en Russie pour discuter d’une proposition américaine de cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Donald Trump a seulement réussi à obtenir de son homologue russe un moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que Kiev comme Moscou s’accusent depuis de violer. Washington avait aussi annoncé fin mars une trêve limitée en mer Noire, aux contours flous.