Inondations meurtrières au Texas: les secours à la recherche d’une trentaine d’enfants portés disparus

Les secours travaillent sans relâche dimanche dans le sud des Etats-Unis pour tenter de retrouver près d’une trentaine de fillettes et adolescentes disparues dans des inondations éclair qui ont fait au moins 50 morts au Texas, selon le dernier bilan compilé par l’AFP auprès des autorités locales.Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine. L’alerte inondation est maintenue dimanche au Texas, où le fleuve Guadalupe était monté de huit mètres en seulement 45 minutes vendredi. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Des équipes aériennes, terrestres et aquatiques fouillent les eaux du Guadalupe à la recherche de survivants et de corps. Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott a déclaré l’état de catastrophe naturelle et s’est rendu sur place. Il a visité notamment le camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve ravagé, où 27 fillettes et adolescentes manquent toujours à l’appel parmi les quelque 750 qui y participaient. “Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas retrouvé toutes les filles qui se trouvaient dans ces bungalows”, a déclaré le gouverneur.Sur le site du Camp Mystic, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des bungalows qui accueillaient les fillettes. Le sol recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, sans nouvelles de sa fille de huit ans, qui se trouvait dans ce camp, a débarqué pour la retrouver. “Nous sommes au Camp Mystic à la recherche de nos enfants (…) Nous sommes allés aussi loin que possible en aval, mais nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour cela, alors nous les laissons faire et nous cherchons des endroits où ils pourraient être en vie”, a-t-il déclaré à l’AFPTV.Selon des médias locaux citant les familles, les corps de quatre filles ont été retrouvés pour l’instant.Au total, les autorités locales ont retrouvé les corps de 43 victimes dans le comté de Kerr, dont 28 adultes et 15 enfants. Sept autres victimes ont été recensées dans d’autres comtés texans.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” figure également parmi les morts, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.- Prévisions “erronées” -A Kerrville, le Guadalupe, habituellement calme, charrie des débris. “L’eau a atteint le sommet des arbres. Environ 10 mètres ou plus”, a raconté Gerardo Martinez, un habitant de 61 ans. “Des voitures, des maisons entières descendaient la rivière”.La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale” dans certaines zones. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Quelque 850 personnes ont été évacuées.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inondations meurtrières au Texas: les secours à la recherche d’une trentaine d’enfants portés disparus

Les secours travaillent sans relâche dimanche dans le sud des Etats-Unis pour tenter de retrouver près d’une trentaine de fillettes et adolescentes disparues dans des inondations éclair qui ont fait au moins 50 morts au Texas, selon le dernier bilan compilé par l’AFP auprès des autorités locales.Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine. L’alerte inondation est maintenue dimanche au Texas, où le fleuve Guadalupe était monté de huit mètres en seulement 45 minutes vendredi. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Des équipes aériennes, terrestres et aquatiques fouillent les eaux du Guadalupe à la recherche de survivants et de corps. Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott a déclaré l’état de catastrophe naturelle et s’est rendu sur place. Il a visité notamment le camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve ravagé, où 27 fillettes et adolescentes manquent toujours à l’appel parmi les quelque 750 qui y participaient. “Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas retrouvé toutes les filles qui se trouvaient dans ces bungalows”, a déclaré le gouverneur.Sur le site du Camp Mystic, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des bungalows qui accueillaient les fillettes. Le sol recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, sans nouvelles de sa fille de huit ans, qui se trouvait dans ce camp, a débarqué pour la retrouver. “Nous sommes au Camp Mystic à la recherche de nos enfants (…) Nous sommes allés aussi loin que possible en aval, mais nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour cela, alors nous les laissons faire et nous cherchons des endroits où ils pourraient être en vie”, a-t-il déclaré à l’AFPTV.Selon des médias locaux citant les familles, les corps de quatre filles ont été retrouvés pour l’instant.Au total, les autorités locales ont retrouvé les corps de 43 victimes dans le comté de Kerr, dont 28 adultes et 15 enfants. Sept autres victimes ont été recensées dans d’autres comtés texans.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” figure également parmi les morts, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.- Prévisions “erronées” -A Kerrville, le Guadalupe, habituellement calme, charrie des débris. “L’eau a atteint le sommet des arbres. Environ 10 mètres ou plus”, a raconté Gerardo Martinez, un habitant de 61 ans. “Des voitures, des maisons entières descendaient la rivière”.La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale” dans certaines zones. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Quelque 850 personnes ont été évacuées.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Inondations meurtrières au Texas: les secours à la recherche d’une trentaine d’enfants portés disparus

Les secours travaillent sans relâche dimanche dans le sud des Etats-Unis pour tenter de retrouver près d’une trentaine de fillettes et adolescentes disparues dans des inondations éclair qui ont fait au moins 50 morts au Texas, selon le dernier bilan compilé par l’AFP auprès des autorités locales.Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l’Etat vendredi, jour de la fête nationale américaine. L’alerte inondation est maintenue dimanche au Texas, où le fleuve Guadalupe était monté de huit mètres en seulement 45 minutes vendredi. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Des équipes aériennes, terrestres et aquatiques fouillent les eaux du Guadalupe à la recherche de survivants et de corps. Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott a déclaré l’état de catastrophe naturelle et s’est rendu sur place. Il a visité notamment le camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve ravagé, où 27 fillettes et adolescentes manquent toujours à l’appel parmi les quelque 750 qui y participaient. “Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas retrouvé toutes les filles qui se trouvaient dans ces bungalows”, a déclaré le gouverneur.Sur le site du Camp Mystic, l’eau s’est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des bungalows qui accueillaient les fillettes. Le sol recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, sans nouvelles de sa fille de huit ans, qui se trouvait dans ce camp, a débarqué pour la retrouver. “Nous sommes au Camp Mystic à la recherche de nos enfants (…) Nous sommes allés aussi loin que possible en aval, mais nous n’avons pas l’équipement nécessaire pour cela, alors nous les laissons faire et nous cherchons des endroits où ils pourraient être en vie”, a-t-il déclaré à l’AFPTV.Selon des médias locaux citant les familles, les corps de quatre filles ont été retrouvés pour l’instant.Au total, les autorités locales ont retrouvé les corps de 43 victimes dans le comté de Kerr, dont 28 adultes et 15 enfants. Sept autres victimes ont été recensées dans d’autres comtés texans.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” figure également parmi les morts, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.- Prévisions “erronées” -A Kerrville, le Guadalupe, habituellement calme, charrie des débris. “L’eau a atteint le sommet des arbres. Environ 10 mètres ou plus”, a raconté Gerardo Martinez, un habitant de 61 ans. “Des voitures, des maisons entières descendaient la rivière”.La ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale” dans certaines zones. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Quelque 850 personnes ont été évacuées.Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

L’année blanche, “une très mauvaise solution” pour Coquerel (LFI)

L’année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une “très mauvaise solution”, a affirmé dimanche le président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI.Citant une étude de l’Institut des politiques publiques, M. Coquerel a souligné qu’une telle mesure rapporterait “un peu moins de six milliards”, avec des “effets récessifs (…) surtout pour les plus défavorisés”.”Pour la consommation, ça va être très mauvais (…) Je pense que c’est une très mauvaise solution”, a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un “gros nettoyage” dans les niches fiscales, et d’augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe “Zucman” sur le patrimoine, “taxe Zucman” sur les multinationales, ISF climatique…).Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d’euros pour le budget 2026, réparti entre l’État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l’objectif de diminution du déficit public.Une “année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d’euros, a estimé fin juin l’Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d’économies régulièrement évoquée.Invité d’Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait “l’inverse de la bonne stratégie”, invitant à “s’attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (…) un problème majeur”, citant le RSA et les allocations chômage.Même son de cloche du côté du vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD “une logique de coups de rabot, d’ajustements à la marge”, quand il faudrait “changer de logique” et “ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d’État, immigration, contribution à l’UE”.

L’année blanche, “une très mauvaise solution” pour Coquerel (LFI)

L’année blanche, consistant en un gel des dépenses publiques à leur niveau de cette année pour réduire le déficit budgétaire en 2026, serait une “très mauvaise solution”, a affirmé dimanche le président de la commission des Finances, Éric Coquerel (LFI), sur LCI.Citant une étude de l’Institut des politiques publiques, M. Coquerel a souligné qu’une telle mesure rapporterait “un peu moins de six milliards”, avec des “effets récessifs (…) surtout pour les plus défavorisés”.”Pour la consommation, ça va être très mauvais (…) Je pense que c’est une très mauvaise solution”, a dit le député de Seine-Saint-Denis, qui prône pour sa part un “gros nettoyage” dans les niches fiscales, et d’augmenter les impôts des plus riches et des grandes entreprises (taxe “Zucman” sur le patrimoine, “taxe Zucman” sur les multinationales, ISF climatique…).Le gouvernement veut faire un effort total de 40 milliards d’euros pour le budget 2026, réparti entre l’État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, afin de respecter l’objectif de diminution du déficit public.Une “année blanche”, qui consisterait à geler retraites, prestations sociales et barème de l’impôt sur le revenu, engendrerait un gain budgétaire de 5,7 milliards d’euros, a estimé fin juin l’Institut des politiques publiques (IPP) à propos de cette piste d’économies régulièrement évoquée.Invité d’Europe 1, le vice-président délégué de LR, François-Xavier Bellamy a lui aussi estimé dimanche que ce serait “l’inverse de la bonne stratégie”, invitant à “s’attaquer de très près à la dépense sociale dans notre pays, qui est devenu (…) un problème majeur”, citant le RSA et les allocations chômage.Même son de cloche du côté du vice-président du RN, Sébastien Chenu, qui a fustigé dans le JDD “une logique de coups de rabot, d’ajustements à la marge”, quand il faudrait “changer de logique” et “ouvrir enfin les vrais dossiers: agences d’État, immigration, contribution à l’UE”.

Voiture chinoise et vacances au Venezuela: la nouvelle vie de la classe moyenne russe

Sergueï et Maria, habitants de la banlieue de Moscou, roulent dans une voiture chinoise, achètent du fromage produit en Russie et passent leur vacances au Venezuela. Pour eux, les sanctions adoptées contre Moscou en représailles à son assaut en Ukraine “ne sont pas une tragédie”.Leur modeste deux-pièces à Mytichtchi, une ville de 300.000 habitants au nord-est de la capitale, où ils vivent avec leurs trois enfants, deux chats et un chien, a récemment été remis à neuf. Leur frigo chinois est plein de produits russes.Les premières sanctions économiques occidentales contre la Russie ont été imposées en 2014, après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou. Elles ont été largement durcies après le lancement de l’offensive russe contre l’Ukraine le 24 février 2022, qui a fait au moins des dizaines de milliers de morts. Pour les Russes, elles ont entraîné la disparition de nombreux produits occidentaux et rendu plus chers et compliqués les voyages vers l’Union européenne et d’autres pays soutenant Kiev.Mais une partie de la population assure s’en accommoder. Maria Tiabout, 43 ans, employée d’une compagnie cosmétique, assure peu s’intéresser à la politique et ne pas se rappeler quand ces restrictions ont commencé: “Peut-être pendant le Covid ?””Ce n’est pas une tragédie que les marques européennes et occidentales soient parties”, abonde son époux, Sergueï Dioujikov, 31 ans, agent funéraire. Selon lui, les Russes se “débrouillent parfaitement” sans elles.Il y a deux ans, après un accident de voiture, il raconte avoir attendu “pendant trois mois” les pièces détachées pour réparer sa Kia, à cause des sanctions. “J’ai alors compris qu’il fallait remplacer ma voiture coréenne par une chinoise”, clame-t-il.Les revenus communs de Sergueï et Maria s’élèvent à quelque 300.000 roubles (près de 3.300 euros), au-dessus de la moyenne nationale. Pour acheter une nouvelle voiture, ils ont toutefois dû faire un emprunt.- Camembert russe -“Regardez +McDonald’s+ qui a claqué la porte. +Vkousno i totchka+ (“C’est bon, un point c’est tout”) fonctionne tout aussi bien. Les enfants adorent”, relève Sergueï.Cette chaîne a repris sous sa marque, dès 2022, des centaines de restaurants de l’américain McDonald’s qui, comme de nombreuses entreprises occidentales, avait quitté la Russie dans la foulée de l’attaque russe en Ukraine. “Du point de vue de mon quotidien, de ma famille, de mon travail ou de mes loisirs, je ne ressens pas les sanctions”, assure Maria.Certains produits ont disparu, notamment des médicaments, concède-t-elle, mais elle dit espérer que l’industrie russe les produira désormais. Pour les soins essentiels, il y a déjà “des analogues russes”.Exemple typique, Maria avoue avoir un faible pour le camembert… produit en Russie. “C’est très bon. Je n’ai pas goûté le vrai camembert français, je ne peux pas comparer. Mais celui-là est tout à fait à mon goût”, dit-elle.Elle met également dans son panier des yaourts d’une nouvelle marque qui a remplacé celle du français Danone, dont la filiale de production locale a été saisie par l’Etat russe en 2023 puis revendue à un neveu du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov. – Adieu l’Europe -Et malgré les sanctions, certaines marchandises occidentales populaires sont importées via des pays tiers. Un parcours qui se répercute directement dans les prix à la vente.En parallèle, la Russie conserve des relations commerciales avec des pays comme le Bélarus ou les Etats du Caucase, qui la fournissent en fruits, légumes et laitages.De même pour les voyages touristiques.L’Europe, jadis destination prisée des touristes russes, est devenue peu accessible en raison de la disparition des vols directs et des difficultés à obtenir des visas.Alors, Maria et Sergueï optent pour du tourisme en Russie et des voyages en Amérique latine. Ils sont allés au Venezuela, Etat sous sanctions américaines, qu’ils qualifient de pays “avec un peuple très cordial, où l’on aime les Russes”.A les écouter, l’inflation de près de 10% en Russie, alimentée par les immenses dépenses militaires et les conséquences des sanctions, ne les inquiète pas, car l’Etat a obligé les employeurs à indexer les salaires.”L’inflation existe partout dans le monde. Ma tante vit en Allemagne, il y a aussi de l’inflation là-bas”, veut tempérer Maria.

Elon Musk lance sa formation politique, le “parti de l’Amérique”

Un temps proche de Donald Trump avant de se brouiller avec lui, le multimilliardaire Elon Musk a annoncé samedi la création de sa propre formation politique, présentée comme une alternative aux deux partis américains dominants, démocrate et républicain.”Aujourd’hui, le parti de l’Amérique est créé pour vous rendre votre liberté”, a écrit le patron de Space X et Tesla sur son réseau social X.Vent debout contre le projet de loi budgétaire du président américain, dont il dénonce l’impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis ces derniers jours de lancer son propre parti politique si le texte était adopté.Vendredi, jour de la fête nationale américaine et de la promulgation en grande pompe de la “grande et belle loi” de Donald Trump, il avait lancé un sondage sur cette idée sur son réseau social.”Par un rapport de deux contre un, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l’aurez!”, a annoncé samedi le magnat de la tech, alors que 65 % des quelque 1,2 million de votants ont répondu “oui” à la question de savoir s’ils souhaitaient que le “parti de l’Amérique” voie le jour.”Quand il s’agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie”, a encore dénoncé Elon Musk, brocardant républicains et démocrates. Né en Afrique du Sud, il ne pourra pas se présenter à une future élection présidentielle, les candidats devant être nés sur le territoire américain.- “Cochons” -Ancien proche allié de Donald Trump, dont il a très généreusement financé la campagne lors de l’élection présidentielle en 2024, M. Musk avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l’Etat fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent en mai de manière spectaculaire à la face du monde.Au coeur de leur dispute: l’opposition d’Elon Musk au mégaprojet de loi budgétaire de son ancien allié, en raison de l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime en effet que le texte – qui comprend notamment des crédits d’impôt massifs – augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.”Nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent”, a cinglé Elon Musk cette semaine, alors que la loi était en passe d’être adoptée par le Congrès. Il s’est engagé à concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de la dépense publique, mais qui ont voté au bout du compte pour le texte de loi.Des déclarations qui ont irrité le président américain.A un journaliste qui lui demandait s’il envisageait d’expulser son ancien allié, lequel détient la nationalité américaine depuis 2002, Donald Trump a affirmé qu’il allait “examiner” cette option.”On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu’est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon”, a-t-il menacé.

Elon Musk lance sa formation politique, le “parti de l’Amérique”

Un temps proche de Donald Trump avant de se brouiller avec lui, le multimilliardaire Elon Musk a annoncé samedi la création de sa propre formation politique, présentée comme une alternative aux deux partis américains dominants, démocrate et républicain.”Aujourd’hui, le parti de l’Amérique est créé pour vous rendre votre liberté”, a écrit le patron de Space X et Tesla sur son réseau social X.Vent debout contre le projet de loi budgétaire du président américain, dont il dénonce l’impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis ces derniers jours de lancer son propre parti politique si le texte était adopté.Vendredi, jour de la fête nationale américaine et de la promulgation en grande pompe de la “grande et belle loi” de Donald Trump, il avait lancé un sondage sur cette idée sur son réseau social.”Par un rapport de deux contre un, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l’aurez!”, a annoncé samedi le magnat de la tech, alors que 65 % des quelque 1,2 million de votants ont répondu “oui” à la question de savoir s’ils souhaitaient que le “parti de l’Amérique” voie le jour.”Quand il s’agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie”, a encore dénoncé Elon Musk, brocardant républicains et démocrates. Né en Afrique du Sud, il ne pourra pas se présenter à une future élection présidentielle, les candidats devant être nés sur le territoire américain.- “Cochons” -Ancien proche allié de Donald Trump, dont il a très généreusement financé la campagne lors de l’élection présidentielle en 2024, M. Musk avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l’Etat fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent en mai de manière spectaculaire à la face du monde.Au coeur de leur dispute: l’opposition d’Elon Musk au mégaprojet de loi budgétaire de son ancien allié, en raison de l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime en effet que le texte – qui comprend notamment des crédits d’impôt massifs – augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.”Nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent”, a cinglé Elon Musk cette semaine, alors que la loi était en passe d’être adoptée par le Congrès. Il s’est engagé à concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de la dépense publique, mais qui ont voté au bout du compte pour le texte de loi.Des déclarations qui ont irrité le président américain.A un journaliste qui lui demandait s’il envisageait d’expulser son ancien allié, lequel détient la nationalité américaine depuis 2002, Donald Trump a affirmé qu’il allait “examiner” cette option.”On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu’est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon”, a-t-il menacé.