Un raid israélien endommage sévèrement l’un des rares hôpitaux en fonction à Gaza

Une frappe israélienne a sévèrement endommagé dimanche l’un des rares hôpitaux encore en fonction dans la bande de Gaza, Israël affirmant avoir ciblé un “centre de commandement” du mouvement islamiste palestinien Hamas.Aucune victime n’a été signalée dans le raid contre l’hôpital al-Ahli à Gaza-ville (nord), également appelé hôpital Baptiste, survenue après l’annonce par Israël de l’extension de son offensive “dans la plus grande partie” du territoire palestinien dévasté et assiégé.Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, des dizaines de milliers de Gazaouis ont trouvé refuge dans les hôpitaux, dont bon nombre ont été endommagés ou mis hors service.La frappe sur l’hôpital al-Ahli s’est produite “quelques minutes après un avertissement de l’armée (israélienne) appelant à évacuer les patients, les blessés et leurs accompagnants”, selon la Défense civile palestinienne.”Nous sommes sortis de l’hôpital en courant. Quand nous avons atteint la porte (d’entrée), ils l’ont bombardé, il y a eu une énorme explosion” a témoigné Naïla Imad, une déplacée de 42 ans, évacuée de l’établissement.”Mes enfants et moi sommes à la rue. Nous avons été déplacés plus de vingt fois, nous ne savons plus où aller”, a-t-elle dit à l’AFP.”Le bombardement a entraîné la destruction du bâtiment de chirurgie et de la station de production d’oxygène destinée aux unités de soins intensifs”, a indiqué la Défense civile locale.- “C’était l’enfer” -L’hôpital a cessé de fonctionner, a affirmé Mounir Al-Barsh, un responsable du ministère de la Santé du Hamas, mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Selon des images de l’AFP, de gros morceaux de béton et des amas de métal tordu sont éparpillés sur le site, où des hommes fouillent les décombres.L’explosion a laissé un trou béant dans le bâtiment, dont les portes en fer ont été arrachées de leurs gonds.”C’était l’enfer”, a témoigné Khaled Dalloul, évacué avec son oncle de l’hôpital al-Ahli. “Il n’y a aucun endroit pour se faire soigner ni dormir. C’est une condamnation à mort collective”.Le complexe al-Ahli “était utilisé par des terroristes du Hamas pour planifier et mener des attaques contre des civils et troupes israéliens”, a affirmé l’armée israélienne.Protégés par le droit international humanitaire, les hôpitaux ont été frappés à plusieurs reprises par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice dans le petit territoire où s’entassent quelque 2,4 millions d’habitants vivant dans des conditions qualifiées de catastrophiques par l’ONU.Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements contre Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu estimant qu’une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages.- Six frères tués à Gaza -L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée.Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche qu’au moins 1.574 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars. Cela porte selon lui à 50.944 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne le 7 octobre 2023.L’armée israélienne accuse le Hamas d’utiliser les hôpitaux comme centres de commandement et de contrôle dans des tunnels creusés sous les bâtiments, ce que le mouvement dément.Après la frappe sur l’hôpital, le Hamas a dénoncé un “crime sauvage” perpétré avec “la complicité flagrante et le blanc-seing des Etats-Unis”. Le Qatar a condamné “un crime odieux”.A Deir al-Balah (centre), sept Palestiniens, dont six frères, ont été tués dans une frappe israélienne contre un véhicule, selon la Défense civile.D’après un témoin, Mahmoud Abou Amsha, les six frères étaient sortis en voiture pour aider les habitants et une petite fille a aussi été touchée. “Ils n’en ont rien à faire des enfants et des gens qui sont tués”, a-t-il dit, en évoquant l’armée israélienne.Les six frères “étaient sortis accomplir leur mission humanitaire sans fusils, ni armes, ni missiles”, s’est lamenté Abou Issa, un imam de la prière. “Ils ne portaient rien d’autre que leurs âmes.” burs-phy/tp

Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel alors en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness des records, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Exposition peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux leur emplacement. Responsable du pavillon israélien présentant une pierre du Mur des Lamentations (situé à Jérusalem-Est, zone occupée et annexée par Israël), Yahel Vilan assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite lui des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions dédiées aux géants du luxe, aux vins d’Alsace…Il a été inauguré dimanche par l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, en présence du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Axé sur les “valeurs de multilatéralisme, de droit international, de paix”, le partenariat franco-japonais “d’exception” prend “ici tout son sens au moment où les relations internationales n’ont pas été aussi troublées depuis extrêmement longtemps”, a insisté M. Saint-Martin.C’était l’un des pavillons les plus prisés par les premiers visiteurs. “On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance…bien moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime cependant Emiko Sakamoto, résidente d’Osaka déterminée à venir plusieurs fois pour voir tous les pavillons.Echo des critiques récurrentes sur le caractère éphémère des Expos universelles, l’île artificielle sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi

Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel alors en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness des records, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Exposition peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux leur emplacement. Responsable du pavillon israélien présentant une pierre du Mur des Lamentations (situé à Jérusalem-Est, zone occupée et annexée par Israël), Yahel Vilan assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite lui des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions dédiées aux géants du luxe, aux vins d’Alsace…Il a été inauguré dimanche par l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, en présence du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Axé sur les “valeurs de multilatéralisme, de droit international, de paix”, le partenariat franco-japonais “d’exception” prend “ici tout son sens au moment où les relations internationales n’ont pas été aussi troublées depuis extrêmement longtemps”, a insisté M. Saint-Martin.C’était l’un des pavillons les plus prisés par les premiers visiteurs. “On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance…bien moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime cependant Emiko Sakamoto, résidente d’Osaka déterminée à venir plusieurs fois pour voir tous les pavillons.Echo des critiques récurrentes sur le caractère éphémère des Expos universelles, l’île artificielle sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi

Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé

L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel alors en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness des records, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Exposition peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux leur emplacement. Responsable du pavillon israélien présentant une pierre du Mur des Lamentations (situé à Jérusalem-Est, zone occupée et annexée par Israël), Yahel Vilan assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite lui des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions dédiées aux géants du luxe, aux vins d’Alsace…Il a été inauguré dimanche par l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, en présence du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Axé sur les “valeurs de multilatéralisme, de droit international, de paix”, le partenariat franco-japonais “d’exception” prend “ici tout son sens au moment où les relations internationales n’ont pas été aussi troublées depuis extrêmement longtemps”, a insisté M. Saint-Martin.C’était l’un des pavillons les plus prisés par les premiers visiteurs. “On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance…bien moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime cependant Emiko Sakamoto, résidente d’Osaka déterminée à venir plusieurs fois pour voir tous les pavillons.Echo des critiques récurrentes sur le caractère éphémère des Expos universelles, l’île artificielle sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi

L’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 exige “40 mds d’euros d’efforts supplémentaires”, selon le ministre de l’Economie

Maintenir l’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 “va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros”, ce qui est “très considérable”, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Eric Lombard.”Ca va être essentiellement des économies” ou “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a précisé le ministre sur BFM.Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : “Nous sommes en avril (…) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail”.Mais “avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique “d’austérité”.Entre “40 à 50 milliards” d’euros d’économies sont “à trouver” pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’avant-veille d’une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par François Bayrou.C’est “une équation difficile, mais le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a déclaré Mme Primas au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l’année 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle rappelé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est “possible” que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d’euros, a déclaré Eric Lombard.”Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts”, a promis le locataire de Bercy.Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, “c’est (encore) beaucoup trop”, s’est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a averti M. Lombard.

L’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 exige “40 mds d’euros d’efforts supplémentaires”, selon le ministre de l’Economie

Maintenir l’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 “va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros”, ce qui est “très considérable”, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Eric Lombard.”Ca va être essentiellement des économies” ou “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a précisé le ministre sur BFM.Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : “Nous sommes en avril (…) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail”.Mais “avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique “d’austérité”.Entre “40 à 50 milliards” d’euros d’économies sont “à trouver” pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’avant-veille d’une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par François Bayrou.C’est “une équation difficile, mais le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a déclaré Mme Primas au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l’année 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle rappelé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est “possible” que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d’euros, a déclaré Eric Lombard.”Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts”, a promis le locataire de Bercy.Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, “c’est (encore) beaucoup trop”, s’est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a averti M. Lombard.

L’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 exige “40 mds d’euros d’efforts supplémentaires”, selon le ministre de l’Economie

Maintenir l’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 “va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros”, ce qui est “très considérable”, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Eric Lombard.”Ca va être essentiellement des économies” ou “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a précisé le ministre sur BFM.Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : “Nous sommes en avril (…) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail”.Mais “avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique “d’austérité”.Entre “40 à 50 milliards” d’euros d’économies sont “à trouver” pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’avant-veille d’une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par François Bayrou.C’est “une équation difficile, mais le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a déclaré Mme Primas au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l’année 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle rappelé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est “possible” que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d’euros, a déclaré Eric Lombard.”Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts”, a promis le locataire de Bercy.Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, “c’est (encore) beaucoup trop”, s’est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a averti M. Lombard.

L’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 exige “40 mds d’euros d’efforts supplémentaires”, selon le ministre de l’Economie

Maintenir l’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 “va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros”, ce qui est “très considérable”, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Eric Lombard.”Ca va être essentiellement des économies” ou “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a précisé le ministre sur BFM.Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : “Nous sommes en avril (…) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail”.Mais “avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique “d’austérité”.Entre “40 à 50 milliards” d’euros d’économies sont “à trouver” pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’avant-veille d’une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par François Bayrou.C’est “une équation difficile, mais le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a déclaré Mme Primas au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l’année 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle rappelé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est “possible” que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d’euros, a déclaré Eric Lombard.”Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts”, a promis le locataire de Bercy.Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, “c’est (encore) beaucoup trop”, s’est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a averti M. Lombard.

Ukraine: au moins 24 tués dans une frappe russe en plein centre de Soumy

Une frappe russe de missiles a tué au moins 24 personnes et en a blessé près d’une centaine, le dimanche des Rameaux, en pleine période d’affluence dans le centre de la ville ukrainienne de Soumy (nord-est).Cette attaque contre des civils intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie. Il s’agit de la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée mi-février par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 13H00 (10H00 GMT), fait état d’au moins 24 morts, dont un enfant, et de 84 blessés, dont sept enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence, alors que les opérations de secours se poursuivent. Les autorités locales de Soumy ont publié des images de corps étendus dans la rue et de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de civils blessés à terre.L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en appelant à une “réponse forte” de l’Europe et des Etats-Unis.- Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par le président américain Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.”Parler n’a jamais arrêté les missiles balistiques et les bombes”, a commenté M. Zelensky.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk.Cette ville a jusqu’à présent été épargnée par l’intensité des combats observée plus au sud dans la région de Donetsk, mais Kiev avertit depuis des semaines que Moscou pourrait y lancer une offensive. La Russie avait revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région frontalière de Soumy, ce qui constituerait une rare avancée dans cette zone du nord-est de l’Ukraine dont ses troupes avaient dû se retirer au printemps 2022.Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait affirmé mercredi que les Russes avaient entamé “il y a quelque jours” des offensives dans les régions de Soumy et de Kharkiv, également dans le nord-est, pour créer des “zones tampons” et ainsi éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/bpi