Russian strike on city centre of Ukraine’s Sumy kills 32

A Russian missile strike on Sunday in the city centre of Ukraine’s city of Sumy killed at least 32 people, Kyiv said, with European and US officials condemning the attack — one of the deadliest in months. Kyiv said Moscow hit the northeastern city, close to the Russian border, with two ballistic missiles on Sunday morning and that the attack also wounded nearly 100 people. Ukrainian President Volodymyr Zelensky, responding to what he described as a ballistic missile attack on Palm Sunday, said: “Only bastards do this.”US President Donald Trump’s special envoy to Ukraine, retired lieutenant general Keith Kellogg, said the attack by Russian forces on civilian targets  “crosses any line of decency”.”As a former military leader, I understand targeting and this is wrong,” Kellogg posted on X, formerly Twitter.The strike came two days after US envoy Steve Witkoff travelled to Russia to meet with President Vladimir Putin and push Trump’s efforts to end the war. The local emergency service said 32 people died, “including two children”. It updated the wounded toll to 99 people, including 11 children.  An AFP reporter saw bodies covered in silver sheets strewn in the centre of the city, with a destroyed trolleybus. Rescuers were seen working on the rubble of a building. One woman told AFP she heard two explosions. – ‘A lot of corpses’ -“This second blow… A lot of people were very badly injured. A lot of corpses,” she said, struggling to speak.  It was the second Russian attack with a large civilian death toll this month. Trump has previously voiced anger at Moscow for “bombing like crazy” in Ukraine. Zelensky called on the United States and Europe to give a “strong response” to Russia, adding: “Talking has never stopped ballistic missiles and bombs.”French leader Emmanuel Macron said the strike showed Russia’s “blatant disregard for human lives, international law and the diplomatic efforts of President Trump”.British Prime Minister Keir Starmer said he was “appalled” by the attack. He urged Putin to “now agree to a full and immediate ceasefire without conditions”.Polish Prime Minister Donald Tusk, also on X, called the strike “The Russian version of a ceasefire. Bloody Palm Sunday.” His Swedish counterpart Ulf Kristersson called it a “horrific attack” that was “not the act of a country that seeks peace”.Italian Prime Minister Giorgia Meloni slammed the  “horrible and cowardly Russian attack”.The EU responded strongly, too, with Hadja Lahbib, the European commissioner for crisis management, calling the strike “vile”, while European Council President Antonio Costa condemned it as a “criminal attack”.- Relentless Russian offensive -Russia did not immediately comment on the strike. Moscow has refused a US-proposed unconditional ceasefire in Ukraine. Local authorities in Sumy published footage of bodies strewn on the street and people running for safety, with cars on fire and wounded civilians on the ground. Russia has relentlessly attacked Ukraine in recent weeks, extending the violence wrought by its all-out invasion that has gone on for more than three years.In early April, a Russian attack on the central city of Kryvyi Rig killed 18 people, including nine children. Sumy has been under increasing pressure since Moscow pushed back many of Ukraine’s troops from its Kursk region inside Russia, across the border.  The eastern Ukrainian city so far has been spared the kind of fighting seen farther south, in the Donetsk region. But Kyiv for weeks has warned that Moscow could mount an offensive on Sumy.   Russia launched its invasion partially through the Sumy region and briefly occupied parts of it before being pushed back by Ukrainian forces. On Sunday, Russia said it captured another village in eastern Ukraine’s Donetsk region. 

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Vencorex repris par un groupe chinois: “aucun problème de souveraineté”, estime Ferracci

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu’il n’y avait “aucun problème de souveraineté” avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua. “Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex”, a-t-il déclaré sur France 3. Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l’espace. L’actionnaire chinois “reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques” concernant des “composants qui servent aux peintures industrielles”, a assuré le ministre. Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours “pour discuter avec les élus de l’avenir du site, de la revitalisation et de l’accompagnement des salariés”.”Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver” un tel repreneur, a regretté le ministre. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu’une nationalisation provisoire demandée par des salariés n’était “pas envisageable”, au cours d’une interview sur BMFTV. “C’est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n’a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles”, a-t-il affirmé.

Vencorex repris par un groupe chinois: “aucun problème de souveraineté”, estime Ferracci

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu’il n’y avait “aucun problème de souveraineté” avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua. “Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex”, a-t-il déclaré sur France 3. Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l’espace. L’actionnaire chinois “reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques” concernant des “composants qui servent aux peintures industrielles”, a assuré le ministre. Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours “pour discuter avec les élus de l’avenir du site, de la revitalisation et de l’accompagnement des salariés”.”Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver” un tel repreneur, a regretté le ministre. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu’une nationalisation provisoire demandée par des salariés n’était “pas envisageable”, au cours d’une interview sur BMFTV. “C’est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n’a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles”, a-t-il affirmé.