Netanyahu prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit prêt jeudi à négocier un cessez-le-feu permanent dès le début d’une éventuelle trêve avec le Hamas à Gaza, où 66 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne selon la Défense civile.Un raid aérien a touché en matinée un groupe de personnes qui patientaient devant un établissement médical de Deir al-Balah, faisant 17 morts dont huit enfants, a indiqué à l’AFP Mohammad al-Moughayyir, un responsable de l’organisation de premiers secours.Plus au sud, à Khan Younès, trois enfants, dont le plus âgé avait cinq ans, ont été tués avec leur mère dans un autre bombardement, selon la famille.”Pourquoi ces enfants sont-ils tués? Est-ce qu’ils ont participé à l’attaque du 7-Octobre ou attaqué les Juifs? Assez de massacres d’enfants!”, a lancé Anwar Jadallah, leur oncle, près des dépouilles.Alors que des discussions indirectes sur une trêve ont lieu à Doha entre Israël et le Hamas, M. Netanyahu a aussi averti qu’Israël reprendrait la guerre en l’absence d’un accord de cessez-le-feu permanent, qu’il a conditionné au désarmement du mouvement islamiste palestinien.Plus tôt, le Hamas a évoqué des pourparlers difficiles à Doha et affirmé son opposition à un accord de trêve qui maintiendrait une présence militaire d’Israël dans la bande de Gaza, dévastée par 21 mois de guerre.Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas. En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas et ses troupes ont lancé une offensive particulièrement meurtrière, s’emparant de vastes secteurs du territoire palestinien.”Au début d’un (éventuel) cessez-le-feu (de 60 jours), nous entamerons des négociations sur la fin définitive de la guerre”, a dit M. Netanyahu dans une vidéo depuis les Etats-Unis, où il a rencontré à deux reprises le président Donald Trump.Le dirigeant israélien a énuméré plusieurs conditions: “le Hamas doit déposer les armes, Gaza doit être démilitarisée, le Hamas ne doit plus avoir de capacités militaires ni de gouvernance”.”Si cela peut être obtenu par la négociation, tant mieux. Sinon, nous l’obtiendrons par d’autres moyens, par la force de notre armée héroïque”, a-t-il prévenu.L’accord de trêve en discussion à Doha porte sur une trêve de 60 jours, associée à la libération de dix otages vivants et au retour en Israël des dépouilles de neuf autres selon Washington.Le Hamas a maintes fois dit exiger le retrait israélien de Gaza, des “garanties” sur le caractère permanent d’un cessez-le-feu et une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.- “Pas entre nos mains” -Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Alors que les proches des otages demandent qu’ils soient tous libérés d’un seul coup, M. Netanyahu a affirmé que cela ne dépendait pas d’Israël. “Nous traitons avec une organisation terroriste brutale et nous voulons libérer tout le monde en une seule fois. Mais ce n’est pas toujours entre nos mains”, a-t-il dit dans la vidéo.Dans un entretien au journal autrichien Die Presse, le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a évoqué la libération de huit otages dans un premier temps, puis de deux autres au 50e jour de la trêve. Il a par ailleurs estimé qu’un exil des dirigeants du Hamas pourrait “faire partie de la solution pour mettre fin à la guerre”.Le mouvement palestinien avait accusé mercredi Israël “d’intransigeance” aux négociations, menées depuis dimanche par le biais des médiateurs – Qatar, Etats-Unis, Egypte.”Nous ne pouvons accepter que se perpétue l’occupation (israélienne) de notre terre”, a insisté un haut responsable du Hamas, Bassem Naïm.Donald Trump pousse pour une trêve au plus vite et son chef de la diplomatie Marco Rubio a dit avoir “bon espoir” qu’un accord puisse être conclu, tout en critiquant “le refus du Hamas de désarmer”.- “Assez!” -L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Dans la bande de Gaza assiégée par Israël et affamée, au moins 57.762 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l’offensive de israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.De son côté, l’ONU a pu faire entrer environ 75.000 litres de carburant dans Gaza, “la première cargaison de ce type en 130 jours”, même si, selon l’Organisation, cette quantité est largement insuffisante pour faire face aux pénuries.

Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, “des efforts” mais pas d’augmentation d’impôts généralisée

François Bayrou a assuré jeudi que son objectif était de ramener le déficit à 4,6% en 2026, évoquant “ici ou là des efforts particuliers”, mais sans augmentation d’impôts généralisée, dans un entretien sur LCI.Le déficit est “à 5,8%” du produit intérieur brut, “nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6%”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu’on se tire de ce piège mortel”, sans vouloir dévoiler ses pistes.”Je veux que tout le monde participe” à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget de la France, a expliqué le chef du gouvernement, en disant ne pas vouloir “qu’il y ait des catégories ciblées et d’autres qui ne le sont pas”, mais “avec un effort de justice qu’il va falloir évidemment mettre en place”.A quelques jours de la présentation d’un plan de redressement des finances publiques, “il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt qu’on résout des problèmes”, a en outre fait valoir M. Bayrou, mais par la baisse de “la dépense publique”.”Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde”, a-t-il ajouté, en appelant au “bon sens”.

Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, “des efforts” mais pas d’augmentation d’impôts généralisée

François Bayrou a assuré jeudi que son objectif était de ramener le déficit à 4,6% en 2026, évoquant “ici ou là des efforts particuliers”, mais sans augmentation d’impôts généralisée, dans un entretien sur LCI.Le déficit est “à 5,8%” du produit intérieur brut, “nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6%”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu’on se tire de ce piège mortel”, sans vouloir dévoiler ses pistes.”Je veux que tout le monde participe” à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget de la France, a expliqué le chef du gouvernement, en disant ne pas vouloir “qu’il y ait des catégories ciblées et d’autres qui ne le sont pas”, mais “avec un effort de justice qu’il va falloir évidemment mettre en place”.A quelques jours de la présentation d’un plan de redressement des finances publiques, “il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt qu’on résout des problèmes”, a en outre fait valoir M. Bayrou, mais par la baisse de “la dépense publique”.”Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde”, a-t-il ajouté, en appelant au “bon sens”.

Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, “des efforts” mais pas d’augmentation d’impôts généralisée

François Bayrou a assuré jeudi que son objectif était de ramener le déficit à 4,6% en 2026, évoquant “ici ou là des efforts particuliers”, mais sans augmentation d’impôts généralisée, dans un entretien sur LCI.Le déficit est “à 5,8%” du produit intérieur brut, “nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6%”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu’on se tire de ce piège mortel”, sans vouloir dévoiler ses pistes.”Je veux que tout le monde participe” à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget de la France, a expliqué le chef du gouvernement, en disant ne pas vouloir “qu’il y ait des catégories ciblées et d’autres qui ne le sont pas”, mais “avec un effort de justice qu’il va falloir évidemment mettre en place”.A quelques jours de la présentation d’un plan de redressement des finances publiques, “il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt qu’on résout des problèmes”, a en outre fait valoir M. Bayrou, mais par la baisse de “la dépense publique”.”Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde”, a-t-il ajouté, en appelant au “bon sens”.

Budget: objectif 4,6% de déficit pour 2026, “des efforts” mais pas d’augmentation d’impôts généralisée

François Bayrou a assuré jeudi que son objectif était de ramener le déficit à 4,6% en 2026, évoquant “ici ou là des efforts particuliers”, mais sans augmentation d’impôts généralisée, dans un entretien sur LCI.Le déficit est “à 5,8%” du produit intérieur brut, “nous allons cette année passer à 5,4% et l’année prochaine, (…) nous allons aller vers 4,6%”, a-t-il affirmé, en soulignant que “le gouvernement va dire ce que sont les contraintes, les efforts nécessaires, les décisions à prendre pour qu’on se tire de ce piège mortel”, sans vouloir dévoiler ses pistes.”Je veux que tout le monde participe” à l’effort d’économie d’environ 40 milliards d’euros pour le prochain budget de la France, a expliqué le chef du gouvernement, en disant ne pas vouloir “qu’il y ait des catégories ciblées et d’autres qui ne le sont pas”, mais “avec un effort de justice qu’il va falloir évidemment mettre en place”.A quelques jours de la présentation d’un plan de redressement des finances publiques, “il peut y avoir ici ou là des efforts particuliers, mais je ne crois pas que ce soit par l’impôt qu’on résout des problèmes”, a en outre fait valoir M. Bayrou, mais par la baisse de “la dépense publique”.”Si la prospérité venait des impôts, puisque nous avons les impôts les plus importants du monde, nous serions les plus riches du monde”, a-t-il ajouté, en appelant au “bon sens”.

Accord franco-britannique sur un échange de migrants au dernier jour de la visite d’Etat de Macron

La France et le Royaume-Uni se sont mis d’accord jeudi sur un “projet pilote” d’échange de migrants à l’issue de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron, alors que les traversées de la Manche atteignent des chiffres record.Cet accord, qui doit encore être soumis à la Commission européenne avant d’être signé, repose sur le principe de “un pour un”. Il prévoit le renvoi en France d’un migrant arrivant au Royaume-Uni par petit bateau, en échange de quoi Londres s’engage à accepter un migrant se trouvant en France et exprimant sa volonté, via une plateforme en ligne, de s’installer au Royaume-Uni et justifiant de liens avec ce pays.”Pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, lors d’une conférence de presse sur la base militaire de Northwood (nord-ouest de Londres), se réjouissant d’un accord “révolutionnaire” sur un projet susceptible de démarrer “dans les prochaines semaines”.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un niveau record qui accroît la pression sur le dirigeant travailliste, au moment où le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage monte en puissance dans l’opinion.Emmanuel Macron a quant à lui mis en cause le Brexit, soulignant qu’il n’existait plus depuis lors “aucun accord migratoire avec l’Union européenne” et que cela créait une “incitation” à traverser la Manche. Il a estimé que ce projet pilote “exercera un effet très dissuasif sur le modèle des passeurs et sur les traversées”.Aucune précision chiffrée n’a été apportée sur cet accord, trouvé après d’intenses négociations lors d’un sommet bilatéral en conclusion d’une visite d’Etat de trois jours du président français, la première pour un chef d’Etat de l’UE depuis le Brexit en 2020.Le chiffre évoqué dans la presse de 50 migrants par semaine échangés – jugé insuffisant par l’opposition conservatrice – n’a pas été confirmé.- Dissuasion nucléaire -“Cet accord est une humiliation”, a fustigé Nigel Farage. “Nous avons agi comme un membre de l’Union européenne et nous sommes inclinés devant un président français arrogant”, a-t-il écrit sur X. L’ONG Médecins sans frontières a de son côté jugé que ce projet n’était “pas seulement absurde”, mais “aussi extrêmement dangereux”.Pour sa part, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a salué un projet qui, “s’il est mis en œuvre de manière appropriée”, pourrait “offrir un accès à la protection aux demandeurs d’asile et réfugiés des deux côtés de la Manche”.Reste que cinq pays de l’UE -Espagne, Grèce, Italie, Malte et Chypre- avaient exprimé en juin leur “préoccupation”, craignant que la France ne renvoie ensuite les migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.La France et le Royaume-Uni ont aussi acté un rapprochement d’ampleur en matière de dissuasion nucléaire, en signant une déclaration stipulant que leurs moyens respectifs pourront “être coordonnés”.La souveraineté des deux pays – seuls à disposer du feu nucléaire en Europe – restera entière, mais “tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations”.Les deux Etats stipulent aussi “qu’il n’existe aucune menace extrême sur l’Europe qui ne susciterait une réponse des deux pays”.Un message à destination de Moscou, quand plusieurs pays de l’est de l’Europe craignent de possibles velléités expansionnistes russes.- Satellites -Outre le volet nucléaire, le Royaume-Uni et la France doivent accélérer le programme conjoint de missiles de croisière Scalp/Storm Shadow, et lanceront une nouvelle phase du projet de futurs missiles de croisière et de missiles antinavires, dont le développement s’était quelque peu enlisé.Les accords de Lancaster House encadrant la coopération militaire bilatérale depuis 2010 avaient entériné la création d’une force expéditionnaire conjointe franco-britannique. Cette force, qui pourrait servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre “jusqu’à 50.000 hommes” mobilisables “dans un engagement majeur”, a indiqué Emmanuel Macron.Les deux dirigeants ont assuré que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou étaient “prêts”, à l’occasion d’une réunion en visioconférence de représentants de ces pays, à laquelle ont également pris part l’émissaire américain Keith Kellogg, ainsi que le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie.Cette coalition a un nouveau quartier général à Paris, coprésidé par le Royaume-Uni et la France, qui sera transféré à Londres au bout de douze mois.Sur le Proche-Orient, le chef de l’Etat français a appelé à une reconnaissance commune de l’Etat de Palestine par la France et le Royaume-Uni, pour “initier (une) dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix”.Mais Keir Starmer a semblé peu convaincu de l’urgence d’une telle décision, estimant que “l’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu”.vl-ctx-alm-adm/lpt

Accord franco-britannique sur un échange de migrants au dernier jour de la visite d’Etat de Macron

La France et le Royaume-Uni se sont mis d’accord jeudi sur un “projet pilote” d’échange de migrants à l’issue de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron, alors que les traversées de la Manche atteignent des chiffres record.Cet accord, qui doit encore être soumis à la Commission européenne avant d’être signé, repose sur le principe de “un pour un”. Il prévoit le renvoi en France d’un migrant arrivant au Royaume-Uni par petit bateau, en échange de quoi Londres s’engage à accepter un migrant se trouvant en France et exprimant sa volonté, via une plateforme en ligne, de s’installer au Royaume-Uni et justifiant de liens avec ce pays.”Pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, lors d’une conférence de presse sur la base militaire de Northwood (nord-ouest de Londres), se réjouissant d’un accord “révolutionnaire” sur un projet susceptible de démarrer “dans les prochaines semaines”.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un niveau record qui accroît la pression sur le dirigeant travailliste, au moment où le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage monte en puissance dans l’opinion.Emmanuel Macron a quant à lui mis en cause le Brexit, soulignant qu’il n’existait plus depuis lors “aucun accord migratoire avec l’Union européenne” et que cela créait une “incitation” à traverser la Manche. Il a estimé que ce projet pilote “exercera un effet très dissuasif sur le modèle des passeurs et sur les traversées”.Aucune précision chiffrée n’a été apportée sur cet accord, trouvé après d’intenses négociations lors d’un sommet bilatéral en conclusion d’une visite d’Etat de trois jours du président français, la première pour un chef d’Etat de l’UE depuis le Brexit en 2020.Le chiffre évoqué dans la presse de 50 migrants par semaine échangés – jugé insuffisant par l’opposition conservatrice – n’a pas été confirmé.- Dissuasion nucléaire -“Cet accord est une humiliation”, a fustigé Nigel Farage. “Nous avons agi comme un membre de l’Union européenne et nous sommes inclinés devant un président français arrogant”, a-t-il écrit sur X. L’ONG Médecins sans frontières a de son côté jugé que ce projet n’était “pas seulement absurde”, mais “aussi extrêmement dangereux”.Pour sa part, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a salué un projet qui, “s’il est mis en œuvre de manière appropriée”, pourrait “offrir un accès à la protection aux demandeurs d’asile et réfugiés des deux côtés de la Manche”.Reste que cinq pays de l’UE -Espagne, Grèce, Italie, Malte et Chypre- avaient exprimé en juin leur “préoccupation”, craignant que la France ne renvoie ensuite les migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.La France et le Royaume-Uni ont aussi acté un rapprochement d’ampleur en matière de dissuasion nucléaire, en signant une déclaration stipulant que leurs moyens respectifs pourront “être coordonnés”.La souveraineté des deux pays – seuls à disposer du feu nucléaire en Europe – restera entière, mais “tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations”.Les deux Etats stipulent aussi “qu’il n’existe aucune menace extrême sur l’Europe qui ne susciterait une réponse des deux pays”.Un message à destination de Moscou, quand plusieurs pays de l’est de l’Europe craignent de possibles velléités expansionnistes russes.- Satellites -Outre le volet nucléaire, le Royaume-Uni et la France doivent accélérer le programme conjoint de missiles de croisière Scalp/Storm Shadow, et lanceront une nouvelle phase du projet de futurs missiles de croisière et de missiles antinavires, dont le développement s’était quelque peu enlisé.Les accords de Lancaster House encadrant la coopération militaire bilatérale depuis 2010 avaient entériné la création d’une force expéditionnaire conjointe franco-britannique. Cette force, qui pourrait servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre “jusqu’à 50.000 hommes” mobilisables “dans un engagement majeur”, a indiqué Emmanuel Macron.Les deux dirigeants ont assuré que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou étaient “prêts”, à l’occasion d’une réunion en visioconférence de représentants de ces pays, à laquelle ont également pris part l’émissaire américain Keith Kellogg, ainsi que le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie.Cette coalition a un nouveau quartier général à Paris, coprésidé par le Royaume-Uni et la France, qui sera transféré à Londres au bout de douze mois.Sur le Proche-Orient, le chef de l’Etat français a appelé à une reconnaissance commune de l’Etat de Palestine par la France et le Royaume-Uni, pour “initier (une) dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix”.Mais Keir Starmer a semblé peu convaincu de l’urgence d’une telle décision, estimant que “l’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu”.vl-ctx-alm-adm/lpt

Accord franco-britannique sur un échange de migrants au dernier jour de la visite d’Etat de Macron

La France et le Royaume-Uni se sont mis d’accord jeudi sur un “projet pilote” d’échange de migrants à l’issue de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron, alors que les traversées de la Manche atteignent des chiffres record.Cet accord, qui doit encore être soumis à la Commission européenne avant d’être signé, repose sur le principe de “un pour un”. Il prévoit le renvoi en France d’un migrant arrivant au Royaume-Uni par petit bateau, en échange de quoi Londres s’engage à accepter un migrant se trouvant en France et exprimant sa volonté, via une plateforme en ligne, de s’installer au Royaume-Uni et justifiant de liens avec ce pays.”Pour la première fois, les migrants arrivant par petits bateaux seront arrêtés puis renvoyés rapidement en France”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, lors d’une conférence de presse sur la base militaire de Northwood (nord-ouest de Londres), se réjouissant d’un accord “révolutionnaire” sur un projet susceptible de démarrer “dans les prochaines semaines”.Plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année, un niveau record qui accroît la pression sur le dirigeant travailliste, au moment où le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage monte en puissance dans l’opinion.Emmanuel Macron a quant à lui mis en cause le Brexit, soulignant qu’il n’existait plus depuis lors “aucun accord migratoire avec l’Union européenne” et que cela créait une “incitation” à traverser la Manche. Il a estimé que ce projet pilote “exercera un effet très dissuasif sur le modèle des passeurs et sur les traversées”.Aucune précision chiffrée n’a été apportée sur cet accord, trouvé après d’intenses négociations lors d’un sommet bilatéral en conclusion d’une visite d’Etat de trois jours du président français, la première pour un chef d’Etat de l’UE depuis le Brexit en 2020.Le chiffre évoqué dans la presse de 50 migrants par semaine échangés – jugé insuffisant par l’opposition conservatrice – n’a pas été confirmé.- Dissuasion nucléaire -“Cet accord est une humiliation”, a fustigé Nigel Farage. “Nous avons agi comme un membre de l’Union européenne et nous sommes inclinés devant un président français arrogant”, a-t-il écrit sur X. L’ONG Médecins sans frontières a de son côté jugé que ce projet n’était “pas seulement absurde”, mais “aussi extrêmement dangereux”.Pour sa part, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a salué un projet qui, “s’il est mis en œuvre de manière appropriée”, pourrait “offrir un accès à la protection aux demandeurs d’asile et réfugiés des deux côtés de la Manche”.Reste que cinq pays de l’UE -Espagne, Grèce, Italie, Malte et Chypre- avaient exprimé en juin leur “préoccupation”, craignant que la France ne renvoie ensuite les migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.La France et le Royaume-Uni ont aussi acté un rapprochement d’ampleur en matière de dissuasion nucléaire, en signant une déclaration stipulant que leurs moyens respectifs pourront “être coordonnés”.La souveraineté des deux pays – seuls à disposer du feu nucléaire en Europe – restera entière, mais “tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations”.Les deux Etats stipulent aussi “qu’il n’existe aucune menace extrême sur l’Europe qui ne susciterait une réponse des deux pays”.Un message à destination de Moscou, quand plusieurs pays de l’est de l’Europe craignent de possibles velléités expansionnistes russes.- Satellites -Outre le volet nucléaire, le Royaume-Uni et la France doivent accélérer le programme conjoint de missiles de croisière Scalp/Storm Shadow, et lanceront une nouvelle phase du projet de futurs missiles de croisière et de missiles antinavires, dont le développement s’était quelque peu enlisé.Les accords de Lancaster House encadrant la coopération militaire bilatérale depuis 2010 avaient entériné la création d’une force expéditionnaire conjointe franco-britannique. Cette force, qui pourrait servir de socle à une future force internationale de garantie d’un cessez-le-feu en Ukraine, va voir ses effectifs renforcés pour atteindre “jusqu’à 50.000 hommes” mobilisables “dans un engagement majeur”, a indiqué Emmanuel Macron.Les deux dirigeants ont assuré que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou étaient “prêts”, à l’occasion d’une réunion en visioconférence de représentants de ces pays, à laquelle ont également pris part l’émissaire américain Keith Kellogg, ainsi que le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie.Cette coalition a un nouveau quartier général à Paris, coprésidé par le Royaume-Uni et la France, qui sera transféré à Londres au bout de douze mois.Sur le Proche-Orient, le chef de l’Etat français a appelé à une reconnaissance commune de l’Etat de Palestine par la France et le Royaume-Uni, pour “initier (une) dynamique politique qui est la seule conforme à une perspective de paix”.Mais Keir Starmer a semblé peu convaincu de l’urgence d’une telle décision, estimant que “l’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu”.vl-ctx-alm-adm/lpt

Trump birthright citizenship order halted in class-action suit

A federal judge on Thursday halted President Donald Trump’s order restricting birthright citizenship, as opponents of the policy pursue a new legal avenue following the US Supreme Court’s overturning of a previous block.The high court’s conservative majority delivered a landmark decision in late June that limits the ability of individual judges to issue nationwide injunctions against presidents’ policies.Several such judges had in fact blocked Trump’s attempt to end the longstanding rule, guaranteed in the US Constitution, that anyone born on US soil is automatically an American citizen.However, the Supreme Court left open the possibility that orders could be blocked via broad class-action suits against the government.Trump’s opponents quickly filed new class-action suits seeking to block again the executive order.On Thursday, Judge Joseph Laplante of the US District of New Hampshire granted class-action status to any child who would potentially be denied citizenship under Trump’s order. The judge ordered a preliminary halt to it as legal proceedings carry on.The judge delayed his ruling for seven days to permit the Trump administration to appeal.Cody Wofsy, a lawyer with the American Civil Liberties Union (ACLU) who argued the case, called the ruling a “huge victory” that “will help protect the citizenship of all children born in the United States, as the Constitution intended.”Trump’s executive order decrees that children born to parents in the United States illegally or on temporary visas would not automatically become citizens — a radical reinterpretation of the 14th Amendment to the US Constitution.His administration has argued that the 14th Amendment, passed in the wake of the Civil War, addresses the rights of former slaves and not the children of undocumented migrants or temporary US visitors.The Supreme Court rejected such a narrow definition in a landmark 1898 case.The current high court, with a 6-3 conservative majority, avoided ruling last month on the constitutionality of Trump’s executive order and only addressed the issue of nationwide injunctions.It nonetheless permitted the order to go ahead but delayed its ruling from taking effect until late July to allow for new court challenges.Several lower courts, in issuing their previous injunctions, had ruled that the executive order violated the Constitution.