Guatemala: le bilan des séismes s’alourdit à sept morts

Le bilan de la série de séismes qui ont secoué le Guatemala mardi s’est alourdi à sept morts et neuf blessés tandis que plus de 370 habitations ont été endommagées, ont indiqué jeudi les autorités.Un précédent bilan faisait état de cinq décès.”Malheureusement, ces événements sismiques ont causé la mort de sept personnes” dont cinq ont été identifiées, a déclaré le président Bernardo Arévalo lors d’une conférence de presse.Les séismes les plus forts ont atteint, mardi après-midi, une magnitude de 4,8 et 5,7, avec des épicentres situés dans les localités d’Amatitlan et d’Alotenango, près de la capitale, selon le service géologique américain USGS.Selon l’agence de coordination des catastrophes Conred, le nombre de morts est passé à cinq avec la découverte du corps d’un homme de 30 ans décédé d’une crise cardiaque à son domicile dans le village de Santa Ines (sud).La Conred avait précédemment rapporté la découverte du corps d’un adolescent à Santa Maria de Jesus (sud-ouest), la zone la plus touchée par les séismes.Dans son dernier bilan, la Conred indique également que les séismes ont fait des centaines de sinistrés et endommagé des dizaines de maisons ainsi que plusieurs routes et un pont.Le président Arévalo a suspendu mercredi les cours dans les écoles ainsi que la journée de travail dans les trois départements les plus touchés: Guatemala, Escuintla et Sacatepéquez.Après le premier tremblement de terre, survenu vers 15H00 locales (21H00 GMT), quelque 200 répliques ont été enregistrées, dont une vingtaine ressenties par la population, a précisé l’Institut local de sismologie.Des centaines de personnes ont passé la nuit de mardi à mercredi dans la rue ou les parcs par crainte de répliques.Carmen Carrillo, 49 ans, a ainsi dormi dehors avec sa famille à Palin, situé à 35 km au sud de la capitale. Les séismes de la veille “ont été très forts”, a-t-elle dit à l’AFP. A Santa Maria de Jesus, 50% des maisons présentent des dommages, y compris des bâtiments historiques, selon le maire Mario Pérez. La ville est privée d’électricité et est presque isolée en raison des éboulements qui encombrent les routes.Mercredi, le président Arévalo est arrivé en hélicoptère dans cette ville à majorité indigène maya pour évaluer les dégâts.”Sachez que nous travaillons sans relâche pour la sécurité de toute la population”, a indiqué le dirigeant sur X, exprimant ses “plus profondes condoléances aux familles des défunts”.L’Amérique centrale subit fréquemment des séismes en raison de la convergence des plaques tectoniques des Caraïbes et de Cocos, ainsi que de failles géologiques locales.

Les premiers combattants kurdes du PKK s’apprêtent à rendre les armes

La guérilla kurde du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan en guerre contre Ankara depuis quatre décennies, s’apprête à franchir une étape symbolique en procédant vendredi en Irak à un premier dépôt d’armes.Une cérémonie est prévue vendredi matin dans la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l’Irak frontalier de la Turquie, non loin des montagnes où sont repliés les combattants kurdes.Les autorités locales ont annoncé avoir abattu deux drones à proximité de positions des forces kurdes, quelques heures avant le début des opérations.Peu de détails ont été partagés sur le déroulement de cette cérémonie durant laquelle une trentaine de combattants devraient détruire leurs armes puis regagner les montagnes, a indiqué un responsable du PKK à l’AFP.Les forces de sécurité kurdes se sont lourdement déployées autour du lieu supposé de la cérémonie, a constaté vendredi une journaliste de l’AFP.Un processus de paix initié depuis l’automne doit permettre de tourner la page de plus de quatre décennies de violences qui ont fait au moins 40.000 morts.- “Responsabilité historique” -Le 27 février, le chef du PKK Abdullah Öcalan, 76 ans dont vingt-six en prison, a appelé le mouvement à “déposer les armes et (…) à se dissoudre”, affirmant “assumer la responsabilité historique de cet appel”.Parmi un nombre restreint d’invités conviés vendredi, officiellement pour des raisons de sécurité, figurent des élus du parti turc prokurde DEM, médiateur entre le PKK et le gouvernement turc. Mais aucune précision n’a été donnée sur une présence officielle d’Ankara.Pour la Turquie, comme pour ses alliés occidentaux, le PKK est considéré comme un mouvement terroriste.C’est paradoxalement l’allié du président turc Recep Tayyip Erdogan, le chef du parti nationaliste MHP, Devlet Bahceli, qui a tendu la main à l’ennemi public, lui proposant d’appeler les combattants à renoncer à la lutte armée et à “venir s’exprimer devant le Parlement”.Mercredi, dans un message vidéo en turc, “Apo” (oncle) comme l’appellent ses fidèles, a confirmé l’imminence du désarmement.”Je crois au pouvoir de la politique et de la paix sociale et non des armes. Et je vous appelle à mettre ce principe en pratique”, insistait-il dans cette longue adresse.Le chef de l’Etat turc a récemment exprimé sa confiance de voir “une Turquie sans terroriste”, espérant que “ce processus prometteur se conclurait avec succès le plus rapidement possible, sans obstacle, ni risque de sabotage”.- “Geste de bonne volonté” -“En geste de bonne volonté, un certain nombre de combattants du PKK, qui ont pris part au combat contre les forces turques ces dernières années, détruiront ou brûleront leurs armes au cours d’une cérémonie dans les prochains jours”, avait indiqué à l’AFP début juillet un commandant kurde sous couvert de l’anonymat.Abdullah Öcalan, lui, est toujours détenu sur l’île prison d’Imrali, au large d’Istanbul, et ne réclame pas d’en sortir, alors que ses commandants faisaient de sa libération un des termes de l’équation.”La situation de notre chef, Apo, affecte le processus et le ralentit”, jugeait la semaine dernière un haut responsable du PKK, Mustafa Karasu.En refusant de lier son sort personnel à l’avenir du processus de paix, M. Öcalan “contredit les conditions posées par le Parti qui demandait son élargissement afin qu’il puisse mener à bien le processus de paix”, note l’historien des mouvements kurdes Boris James.Le chercheur relève par ailleurs l’absence “d’acteur tiers pour garantir la probité du processus” et insiste: “Une très forte défiance subsiste entre le PKK et l’Etat turc, or l’Etat a donné peu de gages” aux combattants kurdes.Ces derniers ont régulièrement dénoncé la poursuite des bombardements turcs sur leurs positions en Irak malgré le processus en cours.Depuis les derniers violents combats qui avaient ensanglanté la ville turque à majorité kurde de Diyarbakir (sud-est) en 2015, les combattants du PKK sont principalement restés cantonnés dans les montagnes de Kandil, en Irak, soumis également aux opérations de ratissage de l’armée turque.

Les premiers combattants kurdes du PKK s’apprêtent à rendre les armes

La guérilla kurde du PKK, le Parti des Travailleurs du Kurdistan en guerre contre Ankara depuis quatre décennies, s’apprête à franchir une étape symbolique en procédant vendredi en Irak à un premier dépôt d’armes.Une cérémonie est prévue vendredi matin dans la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l’Irak frontalier de la Turquie, non loin des montagnes où sont repliés les combattants kurdes.Les autorités locales ont annoncé avoir abattu deux drones à proximité de positions des forces kurdes, quelques heures avant le début des opérations.Peu de détails ont été partagés sur le déroulement de cette cérémonie durant laquelle une trentaine de combattants devraient détruire leurs armes puis regagner les montagnes, a indiqué un responsable du PKK à l’AFP.Les forces de sécurité kurdes se sont lourdement déployées autour du lieu supposé de la cérémonie, a constaté vendredi une journaliste de l’AFP.Un processus de paix initié depuis l’automne doit permettre de tourner la page de plus de quatre décennies de violences qui ont fait au moins 40.000 morts.- “Responsabilité historique” -Le 27 février, le chef du PKK Abdullah Öcalan, 76 ans dont vingt-six en prison, a appelé le mouvement à “déposer les armes et (…) à se dissoudre”, affirmant “assumer la responsabilité historique de cet appel”.Parmi un nombre restreint d’invités conviés vendredi, officiellement pour des raisons de sécurité, figurent des élus du parti turc prokurde DEM, médiateur entre le PKK et le gouvernement turc. Mais aucune précision n’a été donnée sur une présence officielle d’Ankara.Pour la Turquie, comme pour ses alliés occidentaux, le PKK est considéré comme un mouvement terroriste.C’est paradoxalement l’allié du président turc Recep Tayyip Erdogan, le chef du parti nationaliste MHP, Devlet Bahceli, qui a tendu la main à l’ennemi public, lui proposant d’appeler les combattants à renoncer à la lutte armée et à “venir s’exprimer devant le Parlement”.Mercredi, dans un message vidéo en turc, “Apo” (oncle) comme l’appellent ses fidèles, a confirmé l’imminence du désarmement.”Je crois au pouvoir de la politique et de la paix sociale et non des armes. Et je vous appelle à mettre ce principe en pratique”, insistait-il dans cette longue adresse.Le chef de l’Etat turc a récemment exprimé sa confiance de voir “une Turquie sans terroriste”, espérant que “ce processus prometteur se conclurait avec succès le plus rapidement possible, sans obstacle, ni risque de sabotage”.- “Geste de bonne volonté” -“En geste de bonne volonté, un certain nombre de combattants du PKK, qui ont pris part au combat contre les forces turques ces dernières années, détruiront ou brûleront leurs armes au cours d’une cérémonie dans les prochains jours”, avait indiqué à l’AFP début juillet un commandant kurde sous couvert de l’anonymat.Abdullah Öcalan, lui, est toujours détenu sur l’île prison d’Imrali, au large d’Istanbul, et ne réclame pas d’en sortir, alors que ses commandants faisaient de sa libération un des termes de l’équation.”La situation de notre chef, Apo, affecte le processus et le ralentit”, jugeait la semaine dernière un haut responsable du PKK, Mustafa Karasu.En refusant de lier son sort personnel à l’avenir du processus de paix, M. Öcalan “contredit les conditions posées par le Parti qui demandait son élargissement afin qu’il puisse mener à bien le processus de paix”, note l’historien des mouvements kurdes Boris James.Le chercheur relève par ailleurs l’absence “d’acteur tiers pour garantir la probité du processus” et insiste: “Une très forte défiance subsiste entre le PKK et l’Etat turc, or l’Etat a donné peu de gages” aux combattants kurdes.Ces derniers ont régulièrement dénoncé la poursuite des bombardements turcs sur leurs positions en Irak malgré le processus en cours.Depuis les derniers violents combats qui avaient ensanglanté la ville turque à majorité kurde de Diyarbakir (sud-est) en 2015, les combattants du PKK sont principalement restés cantonnés dans les montagnes de Kandil, en Irak, soumis également aux opérations de ratissage de l’armée turque.

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Les requins bouledogues s’attardent de plus en plus longtemps sur les plages de Sydney

Les requins bouledogues s’attardent de plus en plus longtemps sur les plages de Sydney en raison du réchauffement de la température des océans, ont indiqué des chercheurs vendredi, qui estiment qu’ils pourraient un jour y rester à l’année.Ces prédateurs sont des espèces migratrices, qui se dirigent vers le nord en hiver quand la température de l’océan à Sydney descend en dessous de 19 degrés Celsius, pour se prélasser dans les eaux plus chaudes du Queensland, au nord du pays.Une équipe de scientifiques a analysé 15 années de suivi acoustique de 92 requins migrateurs marqués dans une zone comprenant la plage populaire de Bondi Beach et le port de Sydney.Il en ressort que les requins passent en moyenne 15 jours de plus qu’en 2009 au large de la côte de Sydney en été, explique Nicolas Lubitz, chercheur à l’université James Cook.”S’ils restent plus longtemps, cela signifie que les humains et les proies restent plus longtemps en leur présence”.”Il se pourrait que dans quelques décennies, les requins bouledogues soient présents toute l’année dans les eaux au large de Sydney”, a-t-il ajouté.Les attaques de requins sont rares en Australie, et la plupart des blessures graves proviennent de trois espèces: les requins bouledogues, les grands requins blancs et les requins-tigres, selon la base de données nationale.Le changement climatique pourrait également affecter les schémas de reproduction explique M. Lubitz, qui cite de premiers éléments indiquant que de jeunes requins apparaissent dans des rivières au sud du pays. Il semblerait également que les habitats d’été des grands requins blancs, qui préfèrent les eaux froides, diminuent dans les régions du nord de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland.

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En Argentine, sur le tracé d’une route, l’arbre de la discorde

Un arbre de près de 300 ans, situé sur le tracé d’une extension prévue de route dans le nord de l’Argentine, engendre depuis deux mois protestations, recours en justice et mobilisations, avec interpellations à la clef.Le quebracho blanc (Aspidosperma quebracho blanco), autochtone de cette partie d’Amérique du Sud, se trouve sur un élargissement de deux à quatre voies d’un axe dans un quartier résidentiel en expansion, à Villa Allende, près de Cordoba (à 700 km de Buenos Aires).L’arbre, jusqu’ici préservé, dessine une silhouette incongrue au milieu de la voie inachevée, et a rassemblé en sa défense des militants de l’environnement et des voisins, qui ont organisé des veillées, un campement, des rondes, pour empêcher son déplacement, autour du slogan “Pas touche au quebracho!”.La justice administrative, saisie, a donné raison à la municipalité de Villa Allende, qui invoquait un motif de “sécurité routière” pour déplacer l’arbre. Transplantation à laquelle “il n’a aucune chance de survivre” selon les agronomes, a assuré à l’AFP Guillermo Galliano, responsable de Mil Aves, ONG environnementale locale.Mais la cause du quebracho — ironiquement un arbre réputé pour sa dureté et résistance exceptionnelle — a pris un tour national: s’y sont joints divers artistes argentins et personnalités du sport, tels le rockeur Leon Gieco, ou Fernando Signorini, ancien préparateur physique de l’Albiceleste et de Maradona.Deux personnes ont été interpellées ces dernières semaines autour des mobilisations: une journaliste et un automobiliste qui avait bloqué avec son véhicule l’accès des pelleteuses.Plusieurs entreprises locales de travaux ont par ailleurs signifié leur refus de se prêter à l’extraction de l’arbre.Mais la municipalité a assuré cette semaine avancer, après avoir pris toutes les précautions pour préserver le spécimen.”La pelleteuse a réduit le +pain+ (masse de terre maintenant les racines, NDLR), il est intact, la racine centrale atteint 2 mètres de profondeur”, a déclaré mardi le secrétaire de la municipalité de Villa Allende, Felipe Crespo, cité par le quotidien local La Voz. “Le transfert est imminent.”Ce déplacement, délicat et fastidieux, impliquant une grue à l’enlèvement, un camion, puis de nouveau une grue pour replanter l’arbre quelque 25 mètres plus loin, a commencé mercredi sous forte présence policière, a constaté l’AFP.

Kurdish PKK fighters to begin disarming at key ceremony

PKK fighters were to begin laying down their weapons at a ceremony in Iraqi Kurdistan Friday, two months after the Kurdish rebels ended their decades-long armed struggle against the Turkish state.The disarmament ceremony marks a turning point in the transition of the Kurdistan Workers’ Party (PKK) from armed insurgency to democratic politics, as part of a broader effort to draw a line under one of the region’s longest-running conflicts.Founded in the late 1970s by Abdullah Ocalan, the PKK took up arms in 1984, beginning a string of bloody attacks on Turkish soil that sparked a conflict that cost more than 40,000 lives.But more than four decades on, the PKK in May announced its dissolution, saying it would pursue a democratic struggle to defend the rights of the Kurdish minority in line with a historic call by Ocalan, who has been serving a life sentence in Turkey since 1999.Friday’s ceremony was to take place during the morning at an undisclosed location in the mountains of Iraqi Kurdistan — where most of the PKK’s fighters have been holed up for the past decade — near the northeastern city of Sulaimaniyah.Although there were limited details about the ceremony, a PKK source told AFP around 30 fighters would destroy their weapons and then return to the mountains.”As a gesture of goodwill, a number of PKK fighters, who took part in fighting Turkish forces in recent years, will destroy or burn their weapons in a ceremony,” a PKK commander told AFP on July 1, speaking on condition of anonymity.But tensions rose ahead of the ceremony as two drones were shot down overnight near Iraqi Kurdish peshmerga bases, one in Sulaimaniyah, and the other in Kirkuk to the west, according to officials who did not say was behind the attacks. No casualties were reported.- ‘Power of politics’ -The start of the PKK’s disarmament is a key step in the months-long indirect negotiations between Ocalan and Ankara that began in October with the blessing of Turkish President Recep Tayyip Erdogan, and have been facilitated by Turkey’s pro-Kurdish DEM party.Among those expected to attend the ceremony were several DEM lawmakers, who arrived in Sulaimaniyah on Thursday, and a handful of journalists.It was not clear whether the ceremony would be broadcast live.”I believe in the power of politics and social peace, not weapons. And I urge you to put this principle into practice,” Ocalan said in a video message released on Wednesday, pledging that the disarmament process would be “implemented swiftly”.Erdogan said peace efforts with the Kurds would gain momentum after the PKK began laying down its weapons.”The process will gain a little more speed when the terrorist organisation starts to implement its decision to lay down arms,” he said at the weekend.”We hope this auspicious process will end successfully as soon as possible, without mishaps or sabotage attempts,” he added on Wednesday.In recent months, the PKK has taken several historic steps, starting with a ceasefire and culminating in its formal dissolution announced on May 12.The shift followed an appeal on February 27 by Ocalan, who has spent the past 26 years in solitary confinement on Imrali prison island near Istanbul. 

Son of Mexico’s ‘El Chapo’ set to plead guilty in US drugs case

A son of Mexican drug kingpin Joaquin “El Chapo” Guzman is expected to plead guilty to narcotics charges in a Chicago court Friday as part of a deal in return for a reduced sentence.Nicknamed “El Raton,” or “The Mouse,” Ovidio Guzman signed a deal dated June 30 indicating he would enter a guilty plea to avoid a jury trial and a potentially harsher sentence if convicted.During a hearing scheduled to be held in a Chicago court, the guilty plea is expected to be formalized after months of negotiation with the prosecution. Ovidio Guzman, 35, is accused of conspiring in a continuing criminal enterprise, importing and distributing fentanyl, laundering money, and using firearms. His guilty plea will likely result in a far shorter prison term than the life sentence given to his father El Chapo following a high-profile trial held in 2018.He could offer US authorities “valuable information” about the cartel and its protectors, Mike Vigil, former head of operations for the Drug Enforcement Administration, told AFP.Ovidio Guzman gained prominence in October 2019 when Mexican authorities detained him — only to release him later on orders from then president Andres Manuel Lopez Obrador amid a standoff between law enforcement and gang members.Ovidio Guzman was recaptured in January 2023, while Lopez Obrador was still in office, and later extradited to the United States.US authorities accuse Ovidio and his three brothers of leading Los Chapitos, a faction of the Sinaloa Cartel designated by the administration of US President Donald Trump as a global “terrorist” organization. His father, one of the world’s most infamous drug traffickers, is serving a life sentence in a US prison.The United States alleges Ovidio Guzman and his associates trafficked fentanyl into the country, where the opioid epidemic is linked to tens of thousands of deaths.The Sinaloa cartel is one of six Mexican drug trafficking groups that Trump has designated as terrorist organizations.Another son, Joaquin Guzman Lopez, was arrested after arriving in the United States last July on a private plane with cartel co-founder Ismael “El Mayo” Zambada, who claimed he had been kidnapped.The arrests sparked cartel infighting that has left more than 1,200 people dead and 1,400 missing in Sinaloa state, located in northwestern Mexico.In its aggressive policy against drug cartels, the Trump administration announced additional sanctions against Los Chapitos in June for fentanyl trafficking and increased the reward to $10 million for each of the fugitive brothers.

Honduran teen deported by US feels like foreigner in native country

Emerson Colindres had just finished high school when he was sent back to Honduras by the United States, a country that he had called home since he was eight years old.Now, like many other young deportees who emigrated to the United States as children, he is struggling to adapt to life in a homeland that feels foreign to him.The 19-year-old’s life changed dramatically on June 4, when he was arrested while attending an appointment with US Immigration and Customs Enforcement (ICE) in Cincinnati, Ohio.He had never been in trouble with the law before.After two weeks in prison, the teenager was put on a charter flight with other deportees and sent to Honduras.Colindres had left his home country in 2014 with his mother and sister to escape a life of poverty, entering the United States as undocumented immigrants.Since US President Donald Trump returned to the White House in January, thousands of young migrants have been deported to the countries where they were born, but which they barely know.Washington has deported 11,823 Hondurans this year, according to official figures from the Central American nation.Of those sent back, 2,846 were under the age of 20.- From Cincinnati to Guapinol -On the same day Colindres was detained, ICE notified his mother Ada Bell Baquedano and his 16-year-old sister Alison that they had a month to leave the United States.For years, the family had tried to obtain asylum or legal residency there, but without success.They now live in a small metal-roofed house belonging to Colindres’s grandmother in Guapinol, a hot and dusty village in the municipality of Marcovia, located in one of the poorest areas of Honduras.Colindres has no friends in the country where he was born.”I don’t know anyone, I don’t know what it’s like here,” he told AFP at an airport near the capital Tegucigalpa while waiting for his mother and sister, who returned to Honduras from the United States voluntarily.- ‘I miss everything’ -In the United States, Colindres’s family lived in a two-story apartment in Cheviot, a suburb of Cincinnati.His mother cleaned houses and sold food while Colindres attended a public high school, where he was a keen soccer player.”It’s hard to adapt (to Honduras) because I’m not used to it, but I have to,” Colindres said.”I miss everything about there,” he said, adding that he had planned to go to university to study psychology and play soccer, hoping to become a professional athlete.- Starting again -In the United States, Colindres had a promising future, his mother said.”He always had support from his coach and his soccer team,” the 38-year-old told AFP.”They were helping him to find a university. And they were also helping him coach children. Those people were a key part of Emerson’s life,” Baquedano said.”What harm can a kid who plays soccer, attends church and goes to school do to a country?”Before emigrating to the United States, Baquedano sold bread on the street, but she is not yet sure how she will earn a living in Honduras this time.”Right now, I’m trying to come to terms with what happened, then start making a new life here,” she said.

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Défilé du 14-Juillet: neuf minutes pour un ballet aérien millimétré

Moins de neuf minutes pour 65 avions. Du haut de l’Arc de Triomphe, les organisateurs du défilé du 14-Juillet s’assurent du complexe ordonnancement du ballet aérien, répété par les équipages depuis plusieurs jours.Dès l’apparition du panache bleu, blanc, rouge de la Patrouille de France au-dessus de l’Arche de la Défense à l’Ouest de Paris, les aviateurs du “PC Etoile”, juchés en haut de l’Arc de Triomphe, scrutent l’alignement des appareils jusqu’à la tribune présidentielle située sur la place de la Concorde et chronomètrent les temps de passage.”C’est comme à l’habitude, sauf que ça n’est jamais l’habitude”, philosophe le général Xavier Buisson, commandant la partie aérienne du défilé militaire, qui rassemble au total plus de 7.000 participants.Si elle descend les Champs-Elysées chaque année pour la Fête nationale, la Patrouille de France (PAF) ne comprend cette année que huit Alphajet, et non neuf, à la suite de la collision en mars de deux de ses appareils en vol.A la suite de la PAF, 12 tableaux représentent les différentes missions de l’aviation militaire française: défense aérienne, projection, supériorité aérienne ou encore le groupe aéronautique naval. Le tout en moins de neuf minutes.Les “blocs”, qui ont tourné sur une douzaine d’hippodromes d’attente s’étendant jusqu’à une centaine de kilomètres à l’Ouest de la capitale, se succèdent toutes les 40 secondes, soit une distance de 6 kilomètres entre les avions de chasse, 3,6 kilomètres pour ceux de transport, plus lents.A partir du top départ, donné quand le chef de l’Etat s’assied à la tribune présidentielle, il faut neuf minutes aux avions pour arriver des hippodromes les plus éloignés.”Aujourd’hui, les conditions de vol sont claires et on a également un vent qui est favorable et pas trop de turbulences, ce qui est essentiel pour la tenue de nos avions”, observe le général Buisson.- Drone et ravitaillement en vol -Les turbulences peuvent être provoquées par le vent, la “convection thermique”, c’est-à-dire la chaleur venue du sol, ou encore le sillage des appareils précédents.Le passage du tableau “projection de forces” avec ses 4 énormes avions de transport A400M, dont un Espagnol, est à ce titre scruté avec attention.Deux d’entre eux traînent des perches de ravitaillement en vol, illustrant une nouvelle capacité de l’appareil mise en service depuis quelques semaines.Il n’y aura cependant pas de ravitaillement en vol lors du défilé, à 300 mètres du sol. “Sur Paris, ça peut être un peu compliqué, donc on ne va pas jouer à ça”, sourit-il.L’édition 2025 du défilé aérien marque également la dernière apparition en vol du KC-135, une des composantes de la dissuasion nucléaire aéroportée. Cet avion de ravitaillement en vol était entré en service en 1964 pour accompagner les Mirage IV, puis les Mirage 2000 et Rafale dans leur mission nucléaire.Les trois derniers ont été retirés du service le 30 juin et laissent maintenant la place à 12 et bientôt 15 ravitailleurs A330 MRTT.L’armée de l’air américaine continue elle d’exploiter 375 KC-135, sur les plus de 700 qu’elle avait reçu à la fin des années 1950.Le drone de reconnaissance et d’attaque MQ-9 Reaper participe également pour la deuxième fois au défilé, piloté par un aviateur depuis sa base de Cognac, à plusieurs centaines de kilomètres de là.Avant l’entrée en piste des 34 hélicoptères, un bombardier d’eau Dash-8 clôt le défilé des avions.Mais avec la multiplication des feux dans le sud de la France, “on traitera en conduite comme on dit dans le jargon militaire”, explique le général Buisson: “s’il y a des besoins (…), il interviendra sur les incendies et on ne le verra malheureusement pas”.