‘Weapons’ battles to top of North American box office
“Weapons,” a new horror film about the mysterious disappearance of a group of children from the same school class, opened atop the North American box office with $42.5 million in ticket sales, industry estimates showed Sunday.”This is an outstanding opening for an original horror film,” analyst David A. Gross of Franchise Entertainment Research said of the Warner Bros. movie starring Julia Garner (“Ozark”) and Josh Brolin (“Avengers: Infinity War”).Debuting in second place was Disney’s “Freakier Friday” starring Lindsay Lohan and Jamie Lee Curtis, the much-anticipated sequel to the 2003 family film in which body-switching leads to amusing hijinks, at $29 million, Exhibitor Relations said.”This is an excellent opening. The estimated weekend figure is well above average for a comedy follow-up sequel, and it’s also well above the first film’s opening 22 years ago,” Gross said.”The Fantastic Four: First Steps,” Disney’s debut of the rebooted Marvel Comics franchise, dropped to third place at $15.5 million. Its overall take in the United States and Canada stands at $230.4 million.Actor-of-the-moment Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Emmy-winner Ebon Moss-Bachrach and Joseph Quinn star as the titular team of superheroes, who must save a retro-futuristic world from the evil Galactus.Universal’s family-friendly animation sequel “The Bad Guys 2,” about a squad of goofy animal criminals actually doing good in their rebranded lives, dropped to fourth, earning $10.4 million.Finishing out the top five was Paramount’s reboot of “Naked Gun,” a slapstick comedy starring Liam Neeson as Frank Drebin Jr, son of the bumbling police lieutenant from the original 1980s movie and related television series “Police Squad!”The film, which co-stars Pamela Anderson, pulled in $8.4 million in its second weekend in theaters.Rounding out the top 10 were:”Superman” ($7.8 million)”Jurassic World: Rebirth” ($4.7 million)”F1: The Movie” ($2.8 million)”Together” ($2.6 million)”Sketch” ($2.5 million)
Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre
Un sexagénaire a été en examen dimanche pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, après avoir admis avoir frappé à l’arme blanche le maire de son village isérois dans le cadre d’un litige “enkysté”, tout en niant avoir voulu le tuer.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, “a été placé en détention provisoire”, a précisé le procureur de la République de Grenoble Etienne Manteaux dans un communiqué.Interpellé vendredi, il a déclaré lors de sa garde à vue avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit lié à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a expliqué le magistrat lors d’une conférence de presse. Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, avait été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une connaissance, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard dans un village voisin.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a rapporté Etienne Manteaux. Lors de ses auditions, il a déclaré que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire, sans intention de toucher un organe vital. S’il était revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il poursuivi, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a souligné le procureur.Sa mise en examen pour une double tentative de meurtre sur le maire, mais aussi de tentative de meurtre sur le fils de l’élu ouvre désormais une période d’instruction qui pourrait affiner son analyse psychologique. Pour Etienne Manteaux, “on n’est a priori pas dans un tableau d’abolition du discernement” puisqu’il est conscient” de la gravité de son acte, mais plutôt “d’altération du discernement”.L’agression du maire avait été suivie de nombreuses réactions. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République Emmanuel MacronLes agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).
Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre
Un sexagénaire a été en examen dimanche pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, après avoir admis avoir frappé à l’arme blanche le maire de son village isérois dans le cadre d’un litige “enkysté”, tout en niant avoir voulu le tuer.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, “a été placé en détention provisoire”, a précisé le procureur de la République de Grenoble Etienne Manteaux dans un communiqué.Interpellé vendredi, il a déclaré lors de sa garde à vue avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit lié à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a expliqué le magistrat lors d’une conférence de presse. Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, avait été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une connaissance, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard dans un village voisin.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a rapporté Etienne Manteaux. Lors de ses auditions, il a déclaré que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire, sans intention de toucher un organe vital. S’il était revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il poursuivi, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a souligné le procureur.Sa mise en examen pour une double tentative de meurtre sur le maire, mais aussi de tentative de meurtre sur le fils de l’élu ouvre désormais une période d’instruction qui pourrait affiner son analyse psychologique. Pour Etienne Manteaux, “on n’est a priori pas dans un tableau d’abolition du discernement” puisqu’il est conscient” de la gravité de son acte, mais plutôt “d’altération du discernement”.L’agression du maire avait été suivie de nombreuses réactions. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République Emmanuel MacronLes agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).
Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre
Un sexagénaire a été en examen dimanche pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, après avoir admis avoir frappé à l’arme blanche le maire de son village isérois dans le cadre d’un litige “enkysté”, tout en niant avoir voulu le tuer.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, “a été placé en détention provisoire”, a précisé le procureur de la République de Grenoble Etienne Manteaux dans un communiqué.Interpellé vendredi, il a déclaré lors de sa garde à vue avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit lié à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a expliqué le magistrat lors d’une conférence de presse. Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, avait été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une connaissance, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard dans un village voisin.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a rapporté Etienne Manteaux. Lors de ses auditions, il a déclaré que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire, sans intention de toucher un organe vital. S’il était revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il poursuivi, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a souligné le procureur.Sa mise en examen pour une double tentative de meurtre sur le maire, mais aussi de tentative de meurtre sur le fils de l’élu ouvre désormais une période d’instruction qui pourrait affiner son analyse psychologique. Pour Etienne Manteaux, “on n’est a priori pas dans un tableau d’abolition du discernement” puisqu’il est conscient” de la gravité de son acte, mais plutôt “d’altération du discernement”.L’agression du maire avait été suivie de nombreuses réactions. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République Emmanuel MacronLes agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).
Angleterre: Crystal Palace remporte le Community Shield face à Liverpool
Crystal Palace s’est offert le premier Community Shield de son histoire contre Liverpool (2-2, 3 t.a.b à 2), dimanche à Wembley, trois mois après son exploit en finale de Coupe d’Angleterre contre Manchester City (1-0) .Les Eagles ont égalisé deux fois, en première et en seconde période, contre le champion d’Angleterre, qui disputait son premier match officiel depuis la mort tragique de son attaquant Diogo Jota dans un accident de voiture début juillet.Liverpool a ouvert le score dès la 4e minute grâce au Français Hugo Ekitiké, qui a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs. Crystal Palace s’est repris sur un pénalty de Jean-Philippe Mateta après une faute de Virgil van Dijk (17e, 1-1), quatre minutes avant un nouveau but de Liverpool, assez chanceux, sur un centre au second poteau de Jérémie Frimpong qui a lobé Dean Henderson (21e, 2-1).Dominateurs en seconde période, les Eagles ont égalisé logiquement par l’ancien Marseillais Ismaïla Sarr, lancé dans le dos d’une défense de nouveau mal alignée (2-2, 77e).Trois tirs au but manqués de Salah, MacAllister et Elliott ont permis au club sud-londonien de gagner la séance décisive, conclue par le jeune Justin Devenny.
Pour sauver l’accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, Valls annonce s’y rendre
Alors que le Front de libération nationale Kanak socialiste (FLNKS), réuni samedi en congrès, doit officialiser mardi son rejet de l’accord signé en juillet avec l’État et les non-indépendantistes sur l’avenir de l’archipel, le ministre des Outre-mer a annoncé dimanche qu’il s’y rendrait la semaine suivante.”Je ne me résigne pas”, écrit Manuel Valls sur les réseaux sociaux au lendemain du congrès extraordinaire. Si la position du mouvement indépendantiste sur l’accord signé le 12 juillet à Bougival (Yvelines) ne sera communiquée que mardi, les déclarations de son président Christian Tein appelant à un rejet “clair et sans ambiguïté” du texte et les décisions déjà prises par les composantes du FLNKS ne laissent guère de doute. “Tout porte à croire qu’il aurait été décidé un rejet de l’accord” sur un nouveau statut du territoire, regrette le ministre qui se rendra en Nouvelle-Calédonie durant “la semaine du 18 août”.”L’accord de Bougival n’est pas tombé du ciel. Il est un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations y compris celle du FLNKS. Chacun y a apposé sa signature”, insiste-t-il. La délégation du FLNKS s’était félicité de la signature du texte, mais avait rappelé deux jours plus tard dans un communiqué que “l’ensemble des éléments transcrits dans le projet d’accord ser(aie)nt portés à l’approbation de (leurs) structures en vue d’en débattre collectivement sur les suites à lui donner”. Or, le texte avait aussitôt suscité une levée de bouclier du côté des militants indépendantistes, notamment sur la question du droit à l’autodétermination et de la reconnaissance du peuple Kanak.- “Rassembler” et “écouter” -Dès l’apparition des premières critiques officielles émanant du camp indépendantiste mi-juillet, Manuel Valls a proposé la création d’un “comité de rédaction”, afin de finaliser les textes constitutionnels découlant de l’accord. Ce dernier “doit être éclairé, approfondi, précisé, complété”. “C’est l’objet du comité de rédaction que j’ai proposé. C’est dans ce cadre que pourra être clarifié l’esprit de l’accord, en particulier sur l’identité, la place et le rôle fondateur du peuple kanak dans l’histoire et l’avenir du territoire”, plaide le ministre des Outre-mer, assurant qu’il rencontrera l’ensemble des parties prenantes à Nouméa. “Pour rassembler. Pour écouter. Pour réunir tous ceux qui refusent l’affrontement stérile. Et qui veulent avancer, ensemble, sur le seul chemin possible: celui du consensus.”L’accord de Bougival continue en effet d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), ainsi que par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes modérés qui ont quitté le FLNKS en août 2024.Mais amender l’accord de Bougival ne sera peut-être pas le choix retenu par le FLNKS. Lors de l’ouverture du congrès du mouvement samedi, son président, Christian Tein a prôné la “poursuite du dialogue”, mais “uniquement sur les modalités d’accession à la pleine souveraineté”, “en format bilatéral” avec l’État et ce “jusqu’au 24 septembre”, comme en avait décidé le précédent congrès du mouvement, tenu en janvier. “Nous devons capitaliser sur nos atouts et les valoriser au mieux afin d’accéder à la pleine souveraineté au plus tard avant les élections présidentielles de 2027″, avait conclu M. Tein.”Refuser l’accord, c’est faire le choix du pourrissement et de la confrontation. Et ce sera l’échec pour tous. Sans compromis, pas de reconstruction durable, pas de véritable reprise économique”, estime pour sa part Manuel Valls. La Nouvelle-Calédonie, où les violences de 2024 ont fait 14 morts et plusieurs milliards de dégâts, traverse une crise sans précédent, qui s’est traduite notamment par une chute de 10 à 15% de son PIB l’an passé et plus de 10.000 emplois détruits, selon les chiffres de l’Institut d’émission d’Outre-mer, la banque centrale des collectivités françaises du Pacifique.
Pour sauver l’accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, Valls annonce s’y rendre
Alors que le Front de libération nationale Kanak socialiste (FLNKS), réuni samedi en congrès, doit officialiser mardi son rejet de l’accord signé en juillet avec l’État et les non-indépendantistes sur l’avenir de l’archipel, le ministre des Outre-mer a annoncé dimanche qu’il s’y rendrait la semaine suivante.”Je ne me résigne pas”, écrit Manuel Valls sur les réseaux sociaux au lendemain du congrès extraordinaire. Si la position du mouvement indépendantiste sur l’accord signé le 12 juillet à Bougival (Yvelines) ne sera communiquée que mardi, les déclarations de son président Christian Tein appelant à un rejet “clair et sans ambiguïté” du texte et les décisions déjà prises par les composantes du FLNKS ne laissent guère de doute. “Tout porte à croire qu’il aurait été décidé un rejet de l’accord” sur un nouveau statut du territoire, regrette le ministre qui se rendra en Nouvelle-Calédonie durant “la semaine du 18 août”.”L’accord de Bougival n’est pas tombé du ciel. Il est un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations y compris celle du FLNKS. Chacun y a apposé sa signature”, insiste-t-il. La délégation du FLNKS s’était félicité de la signature du texte, mais avait rappelé deux jours plus tard dans un communiqué que “l’ensemble des éléments transcrits dans le projet d’accord ser(aie)nt portés à l’approbation de (leurs) structures en vue d’en débattre collectivement sur les suites à lui donner”. Or, le texte avait aussitôt suscité une levée de bouclier du côté des militants indépendantistes, notamment sur la question du droit à l’autodétermination et de la reconnaissance du peuple Kanak.- “Rassembler” et “écouter” -Dès l’apparition des premières critiques officielles émanant du camp indépendantiste mi-juillet, Manuel Valls a proposé la création d’un “comité de rédaction”, afin de finaliser les textes constitutionnels découlant de l’accord. Ce dernier “doit être éclairé, approfondi, précisé, complété”. “C’est l’objet du comité de rédaction que j’ai proposé. C’est dans ce cadre que pourra être clarifié l’esprit de l’accord, en particulier sur l’identité, la place et le rôle fondateur du peuple kanak dans l’histoire et l’avenir du territoire”, plaide le ministre des Outre-mer, assurant qu’il rencontrera l’ensemble des parties prenantes à Nouméa. “Pour rassembler. Pour écouter. Pour réunir tous ceux qui refusent l’affrontement stérile. Et qui veulent avancer, ensemble, sur le seul chemin possible: celui du consensus.”L’accord de Bougival continue en effet d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), ainsi que par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes modérés qui ont quitté le FLNKS en août 2024.Mais amender l’accord de Bougival ne sera peut-être pas le choix retenu par le FLNKS. Lors de l’ouverture du congrès du mouvement samedi, son président, Christian Tein a prôné la “poursuite du dialogue”, mais “uniquement sur les modalités d’accession à la pleine souveraineté”, “en format bilatéral” avec l’État et ce “jusqu’au 24 septembre”, comme en avait décidé le précédent congrès du mouvement, tenu en janvier. “Nous devons capitaliser sur nos atouts et les valoriser au mieux afin d’accéder à la pleine souveraineté au plus tard avant les élections présidentielles de 2027″, avait conclu M. Tein.”Refuser l’accord, c’est faire le choix du pourrissement et de la confrontation. Et ce sera l’échec pour tous. Sans compromis, pas de reconstruction durable, pas de véritable reprise économique”, estime pour sa part Manuel Valls. La Nouvelle-Calédonie, où les violences de 2024 ont fait 14 morts et plusieurs milliards de dégâts, traverse une crise sans précédent, qui s’est traduite notamment par une chute de 10 à 15% de son PIB l’an passé et plus de 10.000 emplois détruits, selon les chiffres de l’Institut d’émission d’Outre-mer, la banque centrale des collectivités françaises du Pacifique.







