Argentine: grève générale diversement suivie contre l’austérité de Milei

Gares et aéroports vides, mais bus circulant normalement dans des rues aux nombreux commerces ouverts : la grève générale en Argentine, la troisième en 16 mois de présidence ultralibérale Javier Milei, a été diversement suivie jeudi, tandis que l’exécutif raillait un “dernier sursaut” de la “caste syndicale”.La grève de 24 heures, à l’appel surtout de la CGT, plus grande centrale syndicale pro-péroniste (centre-gauche), a démarré jeudi à minuit (03H00 GMT), quelques heures après une manifestation mercredi de plusieurs milliers de personnes, sans incidents, aux abords du Parlement, pour protester contre l’austérité budgétaire et la perte du pouvoir d’achat.Dans le grand Buenos Aires, malgré un trafic moindre que d’habitude, roulaient normalement, quoique moins remplis, les autobus de quelque 400 lignes qui transportent chaque jour dix millions de passagers. Le syndicat des bus ne s’était pas joint à la grève. Contrairement à ceux du métro, des trains, des banques.La grande gare de Constitucion était fermée, l’aéroport central Jorge Newberry désert, a constaté l’AFP. Selon Aerolineas Argentinas, plus de 258 vols ont été annulés, affectant près de 20.000 passagers. Mais la compagnie low cost Fly Bondi a pu opérer une partie de ses vols.Syndicats et autorités se sont renvoyé à la face leur diagnostic de la grève: “succès retentissant” a clamé la CGT, “massif chez les fonctionnaires”, a assuré leur syndicat ATE.- “Grève de m…”, mais -“Les rues appartiennent à ceux qui travaillent (…) aujourd’hui les Argentins ont choisi l’effort”, a rétorqué la ministre de Sécurité Patricia Bullrich. Tandis que l’exécutif publiait une photo de Javier Milei entouré de son cabinet : “Aujourd’hui on travaille”, a commenté en légende l’un des participants, le président de la Chambre des députés Martin Menem.Dès la veille au soir, une annonce agressive, sur les panneaux d’affichage des gares, avait dénoncé la grève comme une “attaque sur la République”. Elle appelait à contacter un numéro gratuit, 134, pour dénoncer des syndicats “qui te forcent à faire grève”. Selon le ministère de la Sécurité, plus de 800 appels ont été reçus, dont 80 faisant état de pressions ou menaces.Le gouvernement a toutefois admis un certain impact de la grève, le porte-parole présidentiel Manuel Adorni dénonçant “l’un des derniers sursauts” de la “caste syndicale kirchnériste” qui a “empêché des millions d’Argentins de travailler”.La grève, dans la foulée de la manifestation, vise à “faire réfléchir le gouvernement” a déclaré le co-secrétaire général de la CGT, Hector Daer, dénonçant un modèle économique “sans viabilité sociale” : “une Argentine avec des prix libérés et des salaires piétinés ne peut exister”.Pour les syndicats, le mieux des indices macro-économiques (inflation passée en 16 mois de 211% à 66% en interannuel) masque la perte de pouvoir d’achat et la détresse des fins de mois des secteurs vulnérables sous l’effet de l’austérité, les retraités en première ligne.”Cette grève est une m… , elle emm… tout le monde”, maugréait jeudi Gustavo Cortez, un employé de 48 ans qui faute de train a dû faire deux heures de bus pour venir travailler au centre de Buenos Aires. Mais sans démordre pour autant que “ce président (Milei) devrait partir, immédiatement, il est vraiment une honte”.- Prêt FMI en ligne de mire -Largement indifférent à la grève, le gouvernement a les yeux fixés sur un nouveau prêt de vingt milliards de dollars, pour refinancer sa dette et fortifier ses réserves de change, que le FMI pourrait valider dans les prochains jours. Entre manifestations et grève, les 36 heures “d’action sociale” ont semblé suggérer une dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d’une manifestation pour les retraites.Suggérer, peut-être aussi, que “le Lion (Milei) titube”, croit sentir le dirigeant du syndicat ATE Rodolfo Aguiar. En référence à quelques faux pas récents du président, tel le “cryptoscandale” qui l’a vu en février brièvement associé à un projet vicié de cryptomonnaie. Ou au camouflet du Sénat, qui a rejeté ses deux candidats pour la Cour suprême.Selon plusieurs sondages pourtant, le soutien à Milei reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d’opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d’élections législatives de mi-mandat en octobre.

Ligue Europa: Lyon arrache le nul face à Manchester United dans un match fou

Scénario fou à Lyon: Rayan Cherki a offert l’égalisation à l’OL au bout du temps additionnel face à une pâle équipe de Manchester United (2-2), jeudi en quart de finale aller de Ligue Europa au Groupama Stadium de Décines, conservant ainsi ses chances de qualification dans une semaine en Angleterre.Une baisse de régime à chaque fin de période aura couté très cher à Lyon, dominateur d’une équipe mancunienne peu fringante durant toute la partie, mais revenue miraculeusement au vestiaire à égalité grâce au défenseur français Leny Yoro, déjà dans le temps additionnel du premier acte (45+5), et qui pensait l’emporter après un contre conclu par Joshua Zirkzee juste avant celui du deuxième (88).Pour Manchester, le plan était presque parfait. Après une faute évitable de Moussa Niakhaté sur Alejandro Garnacho, Lucas Perri, le portier lyonnais, a mal repoussé le coup franc direct de Bruno Fernandes, le capitaine mancunien. Le ballon a été repris de volée par Manuel Ugarte à l’entrée de la surface, et dévié de la tête par Yoro (1-1).A la 88e, alors que Lyon multipliait les maladresses devant le but d’André Onana, Zirkzee a devancé Clinton Mata sur un centre piqué au second poteau de Bruno Fernandes, pensant ainsi avoir réalisé le hold-up parfait (2-1). Un scénario injuste pour Lyon, qui a eu le ballon et animé les débats, sans toutefois se créer de véritable occasion franche. Mais la toute dernière aura été la bonne.- Cherki providentiel -Après une frappe de Georges Mikautadze repoussée par Onana, Cherki a jailli pour glisser du pied gauche le ballon dans le but (2-2, 90+5) et fait exulter un stade encore abasourdi par le but du Néerlandais de Manchester.L’OL est en vie et conserve ses chances de qualification, mais devra être beaucoup plus efficace devant le but adverse jeudi prochain à Old Trafford s’il veut rallier les demi-finales.Lyon doit d’ailleurs l’ouverture du score à…. André Onana, le gardien camerounais de Manchester United, grand animateur de l’avant-match après sa joute verbale avec Nemanja Matic.Onana regrettera amèrement d’avoir pensé après le derby face à Manchester City le week-end dernier que son équipe était “meilleure” que Lyon.Un jugement pas franchement partagé par le défenseur serbe de l’OL, ancien de Manchester United qui lui a rétorqué: “quand tu es statistiquement l’un des pires gardiens de Manchester United, tu dois faire attention à ce que tu dis”. Conspué par tout le stade au coup d’envoi et à chacune de ses prises de balle, le Camerounais a été surpris par un coup franc sur le côté gauche, aux 25 mètres, frappé directement par Thiago Almada (1-0, 25). C’est donc sur une bourde adverse que Lyon a trouvé l’alternative à son inefficacité offensive jeudi.Ni Rayan Cherki, ni Georges Mikautadze très efficaces lors des dernières sorties de l’OL, n’ont pu tromper Onana une seconde fois.La rentrée en début de seconde période de Alexandre Lacazette à la place du défenseur Paul Akouokou, fourbu, et les assauts de Corentin Tolisso n’y ont rien fait non plus.Jusqu’au jaillissement de Cherki, décidément l’homme providentiel de Lyon ces derniers temps.

La République dominicaine entame le deuil des morts de l’effondrement de la discothèque

La République dominicaine a commencé jeudi à faire le deuil des victimes de l’effondrement du toit de la discothèque de Saint-Domingue, dont le bilan provisoire dépasse désormais les 200 morts, dont un couple de Français et un Italien, selon les secours qui devraient mettre un terme aux opérations de recherche.Il n’y a “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie survenue mardi à 00H44 (04H44 GMT), alors que le bilan s’élève à 221 morts, selon les secours.Les autorités ont promis l’ouverture d’une enquête dès la fin des fouilles, et jeudi la présidence a annoncé la création d’une commission d’enquête “composée d’experts nationaux et internationaux” pour “déterminer les causes de la tragédie”. “Cette étude technique sera réalisée avec une totale ouverture et dans le plein respect de l’indépendance du ministère public”, selon le texte.Jeudi, le pays a rendu un hommage national à Rubby Pérez, star du merengue, qui se produisait ce soir-là au Jet Set, et est décédé lors de la tragédie.  Sur son cercueil accompagné de nombreuses couronnes de fleurs blanches, ont été déposés des lunettes et un chapeau qui le caractérisaient. La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne, et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux. Proches, amis et fans ont lâché des ballons blancs à l’extérieur du théâtre, peu avant la sortie du corbillard avec la dépouille du chanteur de “Enamorado de ella” ou “Buscando tus besos”.”Je reviendrai… tu seras mon étoile, si tu m’attends, je reviendrai!” (paroles d’un de ses tubes “Volvere”), chantaient à tue-tête Alina Caminero, sa sÅ“ur Julia et des dizaines de personnes venues dire adieux à leur idole. “Rubby est de l’histoire, Rubby est un artiste du peuple, simple, qui est sorti de la pauvreté”, a témoigné pour l’AFP Caminero, 56 ans. “Rubby représente la dominicanité… Rubby pour toujours”. Le président Luis Abinader, qui a prolongé jeudi de trois nouveaux jours le deuil les trois jours décrétés mardi, a assisté à la cérémonie. Des centaines de personnes ont défilé devant le cercueil. A Haina, ville en périphérie de Saint-Domingue, des obsèques collectives d’une vingtaines de personnes ont eu lieu dans un stade de basket-ball.- “Déchirés”Jeudi lors d’un bilan toujours provisoire, le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez a annoncé: “Malheureusement, nous avons un bilan de 221 personnes jusqu’à présent”. Selon le ministre de la Santé, Victor Atallah, il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain.  Des dizaines de personnes s’agglutinaient toujours avec angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”. “Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.”Ma soeur est en soins intensifs”, déclare Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état grave, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps. Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie”.Cette catastrophe dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.

La République dominicaine entame le deuil des morts de l’effondrement de la discothèque

La République dominicaine a commencé jeudi à faire le deuil des victimes de l’effondrement du toit de la discothèque de Saint-Domingue, dont le bilan provisoire dépasse désormais les 200 morts, dont un couple de Français et un Italien, selon les secours qui devraient mettre un terme aux opérations de recherche.Il n’y a “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie survenue mardi à 00H44 (04H44 GMT), alors que le bilan s’élève à 221 morts, selon les secours.Les autorités ont promis l’ouverture d’une enquête dès la fin des fouilles, et jeudi la présidence a annoncé la création d’une commission d’enquête “composée d’experts nationaux et internationaux” pour “déterminer les causes de la tragédie”. “Cette étude technique sera réalisée avec une totale ouverture et dans le plein respect de l’indépendance du ministère public”, selon le texte.Jeudi, le pays a rendu un hommage national à Rubby Pérez, star du merengue, qui se produisait ce soir-là au Jet Set, et est décédé lors de la tragédie.  Sur son cercueil accompagné de nombreuses couronnes de fleurs blanches, ont été déposés des lunettes et un chapeau qui le caractérisaient. La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne, et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux. Proches, amis et fans ont lâché des ballons blancs à l’extérieur du théâtre, peu avant la sortie du corbillard avec la dépouille du chanteur de “Enamorado de ella” ou “Buscando tus besos”.”Je reviendrai… tu seras mon étoile, si tu m’attends, je reviendrai!” (paroles d’un de ses tubes “Volvere”), chantaient à tue-tête Alina Caminero, sa sÅ“ur Julia et des dizaines de personnes venues dire adieux à leur idole. “Rubby est de l’histoire, Rubby est un artiste du peuple, simple, qui est sorti de la pauvreté”, a témoigné pour l’AFP Caminero, 56 ans. “Rubby représente la dominicanité… Rubby pour toujours”. Le président Luis Abinader, qui a prolongé jeudi de trois nouveaux jours le deuil les trois jours décrétés mardi, a assisté à la cérémonie. Des centaines de personnes ont défilé devant le cercueil. A Haina, ville en périphérie de Saint-Domingue, des obsèques collectives d’une vingtaines de personnes ont eu lieu dans un stade de basket-ball.- “Déchirés”Jeudi lors d’un bilan toujours provisoire, le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez a annoncé: “Malheureusement, nous avons un bilan de 221 personnes jusqu’à présent”. Selon le ministre de la Santé, Victor Atallah, il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain.  Des dizaines de personnes s’agglutinaient toujours avec angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”. “Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.”Ma soeur est en soins intensifs”, déclare Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état grave, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps. Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie”.Cette catastrophe dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.

Wall Street rally fizzles as tariff fears resurface

Wall Street stocks resumed their free fall Thursday while the dollar stumbled as persistent concerns about the economic fallout from President Donald Trump’s trade wars put a fast end to the prior session’s surge.Major US indices spent the entire day in the red, disappointing traders who had been hoping to extend Wednesday’s rally following Trump’s pivot on tariffs.”There’s still a lot of apprehension,” said Tom Cahill of Ventura Wealth Management, who described the level of uncertainty now permeating markets as “nearly unprecedented for my 30-year career.”The broad-based S&P 500 finished down 3.5 percent at 5,268.05. The index had soared 9.5 percent on Wednesday.The dreary US session also put a damper on the day’s buoyant rounds in Europe and Asia, with Tokyo surging 9.1 percent and Frankfurt winning 4.5 percent.”Asia markets are flipping the switch — from fear to euphoria — as Trump throws a 90-day lifeline, pausing the reciprocal tariff barrage,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.The gains in Asia and Europe followed Wednesday’s historic rally in New York following Trump’s decision to pause for 90 days many of his most onerous tariffs on trading partners, while doubling down on levies on China.US stocks wiped out trillions of dollars in value in the sessions after President Trump’s “Liberation Day” tariff announcement before the president’s reversal on Wednesday.But by Thursday, investors realized that Trump’s tariff pause “is not enough to get people back in this market,” said Peter Tuchman, senior floor trader at TradeMas Securities.  “It’s still no clarity,” Tuchman said. “We’re still in the midst of a major trade war with China, and so where do we go from here?”Data showed that US consumer inflation contracted 0.1 percent from a month earlier in a reading that was lower than analyst expectations.But traders have been unnerved by the massive reversals in Trump’s policies, resulting in uncertainty that economists warn can paralyze consumers and businesses.Oil prices tumbled on fears slowing growth would hit demand, while haven assets like gold and the Swiss franc benefitted from the search for safety.The dollar, meanwhile, slid more than two percent against the euro, evidence of the diminishing outlook for the US economy.”When you talk about rewriting the rules of economics, the result is going to be weaker growth in the United States,” said Adam Button on ForexLive. “The market is looking ahead to a period where ultimately the US is going to have a terrible policy of slow growth and high inflation.”- Key figures around 2050 GMT -New York – Dow: DOWN 2.5 percent at 39,593.66 (close)New York – S&P 500: DOWN 3.5 percent at 5,268.05 (close)New York – Nasdaq: DOWN 4.3 percent at 16,387.31 (close)London – FTSE 100: UP 3.0 percent at 7,913.25 (close)Paris – CAC 40: UP 3.8 percent at 7,126.02 (close)Frankfurt – DAX: UP 4.5 percent at 20,562.73 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 9.1 percent at 34,609.00 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.1 percent at 20,681.78 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,223.64 (close)Euro/dollar: UP at $1.1183 from $1.0949Dollar/yen: DOWN at 144.79 yen from 147.76 yen on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2954 from $1.2820Euro/pound: UP at 86.33 pence from 85.43 penceWest Texas Intermediate: DOWN 3.7 percent at $60.07 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 3.3 percent at $63.33 per barrel

US-China confrontation overshadows Trump’s ‘beautiful’ trade war

President Donald Trump claimed victory over Europe in the US tariffs war but acknowledged a “cost” to his surging trade offensive against superpower rival China as markets plunged again Thursday.Trump sought a victory lap at a White House cabinet meeting, saying the European Union had backed off from imposing retaliatory tariffs because of his tough stance on China.”They were very smart. They were ready to announce retaliation. And then they heard about what we did with respect to China… and they said, you know, ‘We’re going to hold back a little bit,'” he said.Trump acknowledged “a transition cost and transition problems,” but dismissed global market turmoil. “In the end it’s going to be a beautiful thing.”Treasury Secretary Scott Bessent was upbeat, telling reporters that “I don’t see anything unusual today,” as he touted better than expected US inflation numbers and other economic indicators.But major indices spent the entire day in the red, with the broad-based S&P 500 finishing down 3.5 percent after soaring 9.5 percent on Wednesday.The Dow Jones Industrial Average shed 2.5 percent, while the tech-rich Nasdaq slumped 4.3 percent.Oil and the dollar also slid on fears of a global slowdown in economic activity, while safe-haven asset gold hit a new record.Thursday’s market losses followed giddy gains on Wednesday in the aftermath of a stunning Trump climbdown, where he maintained a 10 percent blanket tariff on most countries but paused plans for tariffs of 20 percent on the EU and even higher levies on multiple other trade partners.The dialing back of the planned global trade war left most of the focus on China, the world’s number two economy after the United States.The White House on Thursday clarified that levies on Chinese imports are now at a staggering total of 145 percent — not the previously reported 125 percent.This was because the latest tariff hike comes on top of a 20 percent tariff already imposed earlier. China has retaliated with levies of 84 percent on US imports.- Relief -Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States and for other countries to decrease barriers to US goods.Howard Lutnick, his commerce secretary, was bullish, posting on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”Amid questions over how far Trump is ready to push, the European Union welcomed the US president’s partial row-back on his original threat to impose 20 percent tariffs against the bloc.The 27-nation grouping responded with its own olive branch, suspending for 90 days tariffs on 20 billion euros’ ($22.4 billion) worth of US goods that had been greenlit in retaliation to duties on steel and aluminum.”We want to give negotiations a chance,” EU chief Ursula von der Leyen said in a statement.She warned, however, that “if negotiations are not satisfactory, our countermeasures will kick in” and that all options remain on the table.Trump likewise warned that the partial thaw could return to deep freeze after a 90-day truce period.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.In its latest measure, Beijing announced it would reduce the number of Hollywood films imported, but said it remained ready for dialogue.”We hope the US will meet China halfway, and, based on the principles of mutual respect, peaceful coexistence and win-win cooperation, properly resolve differences through dialogue and consultation,” Commerce Ministry spokeswoman He Yongqian said.Trump brushed off Beijing’s clampdown on US films, saying, “I think I’ve heard of worse things.”burs-sms-tgb/md

US-China confrontation overshadows Trump’s ‘beautiful’ trade war

President Donald Trump claimed victory over Europe in the US tariffs war but acknowledged a “cost” to his surging trade offensive against superpower rival China as markets plunged again Thursday.Trump sought a victory lap at a White House cabinet meeting, saying the European Union had backed off from imposing retaliatory tariffs because of his tough stance on China.”They were very smart. They were ready to announce retaliation. And then they heard about what we did with respect to China… and they said, you know, ‘We’re going to hold back a little bit,'” he said.Trump acknowledged “a transition cost and transition problems,” but dismissed global market turmoil. “In the end it’s going to be a beautiful thing.”Treasury Secretary Scott Bessent was upbeat, telling reporters that “I don’t see anything unusual today,” as he touted better than expected US inflation numbers and other economic indicators.But major indices spent the entire day in the red, with the broad-based S&P 500 finishing down 3.5 percent after soaring 9.5 percent on Wednesday.The Dow Jones Industrial Average shed 2.5 percent, while the tech-rich Nasdaq slumped 4.3 percent.Oil and the dollar also slid on fears of a global slowdown in economic activity, while safe-haven asset gold hit a new record.Thursday’s market losses followed giddy gains on Wednesday in the aftermath of a stunning Trump climbdown, where he maintained a 10 percent blanket tariff on most countries but paused plans for tariffs of 20 percent on the EU and even higher levies on multiple other trade partners.The dialing back of the planned global trade war left most of the focus on China, the world’s number two economy after the United States.The White House on Thursday clarified that levies on Chinese imports are now at a staggering total of 145 percent — not the previously reported 125 percent.This was because the latest tariff hike comes on top of a 20 percent tariff already imposed earlier. China has retaliated with levies of 84 percent on US imports.- Relief -Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States and for other countries to decrease barriers to US goods.Howard Lutnick, his commerce secretary, was bullish, posting on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”Amid questions over how far Trump is ready to push, the European Union welcomed the US president’s partial row-back on his original threat to impose 20 percent tariffs against the bloc.The 27-nation grouping responded with its own olive branch, suspending for 90 days tariffs on 20 billion euros’ ($22.4 billion) worth of US goods that had been greenlit in retaliation to duties on steel and aluminum.”We want to give negotiations a chance,” EU chief Ursula von der Leyen said in a statement.She warned, however, that “if negotiations are not satisfactory, our countermeasures will kick in” and that all options remain on the table.Trump likewise warned that the partial thaw could return to deep freeze after a 90-day truce period.”If we can’t make the deal we want to make… then we’d go back to where we were,” he said.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.In its latest measure, Beijing announced it would reduce the number of Hollywood films imported, but said it remained ready for dialogue.”We hope the US will meet China halfway, and, based on the principles of mutual respect, peaceful coexistence and win-win cooperation, properly resolve differences through dialogue and consultation,” Commerce Ministry spokeswoman He Yongqian said.Trump brushed off Beijing’s clampdown on US films, saying, “I think I’ve heard of worse things.”burs-sms-tgb/md

Droits de douane: Trump promet un happy end aux Américains

Le président Donald Trump a une nouvelle fois défendu jeudi son offensive douanière visant à rapatrier de la production aux Etats-Unis, même si elle s’accompagne d’un “coût”, de “problèmes”, et de marchés en berne.”La transition aura un coût et posera des problèmes, mais en fin de compte, ça sera une bonne chose”, a assuré le président américain en Conseil des ministres. Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé pendant cette même réunion qu’il ne voyait “rien d’inhabituel aujourd’hui” sur les marchés.A rebours des places asiatiques et européennes, Wall Street a terminé en net recul jeudi. Le Dow Jones a perdu 2,50%, l’indice Nasdaq a reculé de 4,31% et l’indice élargi S&P 500 de 3,46%.Le pétrole et le dollar ont aussi fondu face aux craintes de ralentissement mondial de l’activité. L’or a franchi un nouveau record.Les marchés ont réagi négativement après que la Maison Blanche a clarifié l’ampleur de la surtaxe frappant désormais les produits chinois: 145%. Ils avaient caressé l’espoir d’une désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Mercredi, le président américain a offert un peu de répit à près de 60 partenaires commerciaux des Etats-Unis, délestés pour 90 jours d’une surtaxe punitive sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.Ils restent toutefois visés depuis le 5 avril par 10% de droits de douane additionnels.Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, Donald Trump a dans le même temps concentré ses flèches sur la Chine et alors annoncé 125% de droits de douane additionnels. La Maison Blanche a précisé jeudi, via un décret présidentiel, que cela porterait en fait la surtaxe sur le “made in China” à 145%, en tenant compte d’autres droits de douane de 20% mis en place par le milliardaire républicain pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Autres subtilités: cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois mais pas tous (les semiconducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.- “Très intelligente” -Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de “se battre jusqu’au bout” tout en se montrant disposées à rechercher un compromis.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a prévenu le ministère chinois du Commerce.Les autres pays ont préféré faire profil bas. L’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam et le Cambodge, s’est engagé jeudi à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis.L’Union européenne a de son côté suspendu sa riposte pour “donner une chance aux négociations”, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures [sur les produits américains] entreront en vigueur”, a-t-elle cependant assuré.La décision de l’UE a été qualifiée de “très intelligente” jeudi par Donald Trump. – “Un autre monde” -Avec ses droits de douane, le locataire de la Maison Blanche pense avoir trouvé la martingale pour relocaliser des activités aux Etats-Unis, encaisser des recettes publiques sur le dos des importations, et pousser les pays à ouvrir leurs portes aux produits américains.D’après Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays ne savent pas “comment négocier” avec les Etats-Unis car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.”C’est un autre monde”, a-t-il déclaré dans une interview avec l’émission indépendante Democracy Now!Sa politique douanière pousse les autres pays à resserrer leurs liens. L’UE a ainsi annoncé jeudi que les Vingt-Sept allaient démarrer des négociations avec les Emirats arabes unis en vue d’un accord de libre-échange.burs-myl/els/ph

Droits de douane: Trump promet un happy end aux Américains

Le président Donald Trump a une nouvelle fois défendu jeudi son offensive douanière visant à rapatrier de la production aux Etats-Unis, même si elle s’accompagne d’un “coût”, de “problèmes”, et de marchés en berne.”La transition aura un coût et posera des problèmes, mais en fin de compte, ça sera une bonne chose”, a assuré le président américain en Conseil des ministres. Le ministre des Finances Scott Bessent a affirmé pendant cette même réunion qu’il ne voyait “rien d’inhabituel aujourd’hui” sur les marchés.A rebours des places asiatiques et européennes, Wall Street a terminé en net recul jeudi. Le Dow Jones a perdu 2,50%, l’indice Nasdaq a reculé de 4,31% et l’indice élargi S&P 500 de 3,46%.Le pétrole et le dollar ont aussi fondu face aux craintes de ralentissement mondial de l’activité. L’or a franchi un nouveau record.Les marchés ont réagi négativement après que la Maison Blanche a clarifié l’ampleur de la surtaxe frappant désormais les produits chinois: 145%. Ils avaient caressé l’espoir d’une désescalade dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Mercredi, le président américain a offert un peu de répit à près de 60 partenaires commerciaux des Etats-Unis, délestés pour 90 jours d’une surtaxe punitive sur leurs exportations vers la première puissance mondiale.Ils restent toutefois visés depuis le 5 avril par 10% de droits de douane additionnels.Face à la détermination de Pékin à rendre quasiment coup pour coup, Donald Trump a dans le même temps concentré ses flèches sur la Chine et alors annoncé 125% de droits de douane additionnels. La Maison Blanche a précisé jeudi, via un décret présidentiel, que cela porterait en fait la surtaxe sur le “made in China” à 145%, en tenant compte d’autres droits de douane de 20% mis en place par le milliardaire républicain pour punir la Chine d’héberger sur son sol des ateliers jouant un rôle dans la production de fentanyl, un opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Autres subtilités: cette surtaxe touchera la majorité des produits chinois mais pas tous (les semiconducteurs sont exemptés par exemple), et arrive en supplément des droits de douane qui existaient avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.- “Très intelligente” -Désormais isolées dans leur combat face à l’administration américaine, les autorités chinoises ont continué jeudi de tenir tête à Washington, promettant de “se battre jusqu’au bout” tout en se montrant disposées à rechercher un compromis.”La porte est ouverte pour des négociations, mais ce dialogue doit être mené sur un pied d’égalité et basé sur le respect mutuel”, a prévenu le ministère chinois du Commerce.Les autres pays ont préféré faire profil bas. L’Asean, bloc régional regroupant dix pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam et le Cambodge, s’est engagé jeudi à “ne pas imposer de mesures de rétorsion” contre les Etats-Unis.L’Union européenne a de son côté suspendu sa riposte pour “donner une chance aux négociations”, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Si les négociations ne sont pas satisfaisantes, nos contre-mesures [sur les produits américains] entreront en vigueur”, a-t-elle cependant assuré.La décision de l’UE a été qualifiée de “très intelligente” jeudi par Donald Trump. – “Un autre monde” -Avec ses droits de douane, le locataire de la Maison Blanche pense avoir trouvé la martingale pour relocaliser des activités aux Etats-Unis, encaisser des recettes publiques sur le dos des importations, et pousser les pays à ouvrir leurs portes aux produits américains.D’après Donald Trump, plus de 75 pays se sont d’ores et déjà manifestés pour négocier avec les Etats-Unis. Mais, selon le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, les pays ne savent pas “comment négocier” avec les Etats-Unis car “il n’y a pas de théorie économique derrière ce qu’il [Donald Trump] fait”.”C’est un autre monde”, a-t-il déclaré dans une interview avec l’émission indépendante Democracy Now!Sa politique douanière pousse les autres pays à resserrer leurs liens. L’UE a ainsi annoncé jeudi que les Vingt-Sept allaient démarrer des négociations avec les Emirats arabes unis en vue d’un accord de libre-échange.burs-myl/els/ph