C1: le FC Barcelone corrige Dortmund et se rapproche des demi-finales

Porté par son irrésistible trident offensif, Lamine Yamal, Raphinha et Robert Lewandowski, tous décisifs, le FC Barcelone a fait mercredi un grand pas vers les demi-finales de la Ligue des champions en corrigeant le Borussia Dortmund (4-0) en quart de finale aller.Le Barça, qui se devait de prendre l’avantage sur sa pelouse du stade olympique de Montjuic pour arriver en bonne position au retour au Westfalenstadion, a même fait mieux que cela. Il a signé un nouveau festival offensif avec la manière, grâce à des buts du brésilien Raphinha (25e), de l’inévitable Robert Lewandowski, auteur d’un doublé (48e, 67e), et du prodige Lamine Yamal (77e).Le géant catalan, plus que jamais en course pour un potentiel quadruplé (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne) en fin de saison, a confirmé son statut de favori à la victoire finale, et se présentera mardi face au mythique “Mur jaune” du Borussia avec un écart quasiment insurmontable. Le quintuple vainqueur de la C1, qui tente depuis plusieurs années de retrouver sa place parmi les grands d’Europe, est tout proche de rejoindre le dernier carré de la C1 pour la première fois depuis… 2019.Porté à l’époque par le génie argentin Lionel Messi, le Barça, alors dans une position similaire (victoire 3-0 à l’aller) avait coulé au retour à Anfield face à Liverpool (4-0), dans ce qui fut l’une des pires humiliations de l’histoire du club.- Lewandowski confirme son statut de bête noire -Difficile cependant d’imaginer un effondrement similaire cette année, tant les hommes d’Hansi Flick, toujours invaincus en 2025 (19 victoires, 4 nuls), semblent maîtriser leur sujet, et capables de terrasser n’importe quel adversaire.La soirée n’a cependant pas été si tranquille que le score le laisse présager pour les Blaugranas, mis en difficulté en fin de première période par le vice-champion d’Europe 2024, avant de gérer leur avance et de sceller logiquement leur succès.Emmenés par leur prodige Lamine Yamal, 17 ans, toujours aussi inarrêtable sur son aile droite, les Catalans ont imposé d’entrée une pression étouffante sur le but adverse, mais ne sont pas parvenus à tromper la vigilance du gardien suisse Gregor Kobel (5e, 7e).Ils ont ensuite trouvé la faille lors d’une combinaison sur coup franc, conclue en taclant sur la ligne par Raphinha (25e, 1-0), qui a conforté sa place de meilleur buteur de la compétition avec une douzième réalisation en onze matches, avant de voir les Allemands tenter leur chance, sans réussite, à l’image de l’ancien Rennais Serhou Guirassy, trop maladroit dans le dernier geste.Revenus des vestiaires avec de bonnes intentions, les hommes de Niko Kovac ont vu leurs espoirs douchés en seconde période par leur ex-buteur Robert Lewandowski, auteur d’un doublé (48e, 67e) pour confirmer un peu plus son statut de bête noire du Borussia, avec un total de 29 buts en 28 matches inscrits face à son ancienne équipe.Lancé dans la profondeur par son compère Raphinha, Yamal, pas rassasié malgré son implication sur les 10e et 11e réalisations de “Lewy”, est allé tromper Kobel d’un pointu astucieux (77e) pour rapprocher un peu plus les siens des demi-finales.Et confirmer, aussi, le retour au sommet du club catalan, qui semble tout proche de redevenir grand.

La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste toutefois rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a relevé le chef de l’Etat.- “Dans la bonne direction” -Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a insisté le président français.En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la reconnaissance d’Israël par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. L’Arabie saoudite qui avait aussi entamé des négociations pour un rapprochement avec Israël les a en revanche suspendues depuis le début de la guerre à Gaza, conditionnant toute reconnaissance à la création d’un Etat palestinien. L’Autorité palestinienne a aussitôt salué l’annonce d’Emmanuel Macron. Une reconnaissance par la France “serait un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats”, a déclaré à l’AFP Varsen Aghabekian Shahin, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.Le président français a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle ambitionne de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. – “Pas un centime” -Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Face au “blocage humanitaire” à Gaza, où Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve, “il nous semble prioritaire de redemander urgemment un cessez-le-feu de quarante à cinquante jours”, a ajouté Emmanuel Macron dans les colonnes des quotidiens français La Croix et Libération.Pour tenter de convaincre Benjamin Netanyahu d’accepter une nouvelle trêve et le déblocage de l’aide, il demande aussi la libération d’une dizaine d’otages, “selon les discussions que les Egyptiens mènent en lien avec les Qataris et avec le Hamas”.Le président français affirme aussi que “le Hamas ne sera pas éliminé par la voie militaire”, “c’est une hydre”, et plaide pour une sortie négociée de ses principaux cadres de Gaza: “l’Egypte, le Qatar, la Turquie savent le faire et on doit les aider.”Interrogé sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron martèle que la bande de Gaza n’est “pas un projet immobilier”.”Le simplisme, parfois, n’aide pas. Je dis au président Trump: (…) +C’est vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là, notre responsabilité, c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique+”, a-t-il souligné.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.

La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste toutefois rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a relevé le chef de l’Etat.- “Dans la bonne direction” -Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a insisté le président français.En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la reconnaissance d’Israël par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. L’Arabie saoudite qui avait aussi entamé des négociations pour un rapprochement avec Israël les a en revanche suspendues depuis le début de la guerre à Gaza, conditionnant toute reconnaissance à la création d’un Etat palestinien. L’Autorité palestinienne a aussitôt salué l’annonce d’Emmanuel Macron. Une reconnaissance par la France “serait un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats”, a déclaré à l’AFP Varsen Aghabekian Shahin, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.Le président français a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle ambitionne de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. – “Pas un centime” -Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Face au “blocage humanitaire” à Gaza, où Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve, “il nous semble prioritaire de redemander urgemment un cessez-le-feu de quarante à cinquante jours”, a ajouté Emmanuel Macron dans les colonnes des quotidiens français La Croix et Libération.Pour tenter de convaincre Benjamin Netanyahu d’accepter une nouvelle trêve et le déblocage de l’aide, il demande aussi la libération d’une dizaine d’otages, “selon les discussions que les Egyptiens mènent en lien avec les Qataris et avec le Hamas”.Le président français affirme aussi que “le Hamas ne sera pas éliminé par la voie militaire”, “c’est une hydre”, et plaide pour une sortie négociée de ses principaux cadres de Gaza: “l’Egypte, le Qatar, la Turquie savent le faire et on doit les aider.”Interrogé sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron martèle que la bande de Gaza n’est “pas un projet immobilier”.”Le simplisme, parfois, n’aide pas. Je dis au président Trump: (…) +C’est vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là, notre responsabilité, c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique+”, a-t-il souligné.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.

La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste toutefois rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a relevé le chef de l’Etat.- “Dans la bonne direction” -Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a insisté le président français.En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la reconnaissance d’Israël par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. L’Arabie saoudite qui avait aussi entamé des négociations pour un rapprochement avec Israël les a en revanche suspendues depuis le début de la guerre à Gaza, conditionnant toute reconnaissance à la création d’un Etat palestinien. L’Autorité palestinienne a aussitôt salué l’annonce d’Emmanuel Macron. Une reconnaissance par la France “serait un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats”, a déclaré à l’AFP Varsen Aghabekian Shahin, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.Le président français a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle ambitionne de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. – “Pas un centime” -Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Face au “blocage humanitaire” à Gaza, où Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve, “il nous semble prioritaire de redemander urgemment un cessez-le-feu de quarante à cinquante jours”, a ajouté Emmanuel Macron dans les colonnes des quotidiens français La Croix et Libération.Pour tenter de convaincre Benjamin Netanyahu d’accepter une nouvelle trêve et le déblocage de l’aide, il demande aussi la libération d’une dizaine d’otages, “selon les discussions que les Egyptiens mènent en lien avec les Qataris et avec le Hamas”.Le président français affirme aussi que “le Hamas ne sera pas éliminé par la voie militaire”, “c’est une hydre”, et plaide pour une sortie négociée de ses principaux cadres de Gaza: “l’Egypte, le Qatar, la Turquie savent le faire et on doit les aider.”Interrogé sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron martèle que la bande de Gaza n’est “pas un projet immobilier”.”Le simplisme, parfois, n’aide pas. Je dis au président Trump: (…) +C’est vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là, notre responsabilité, c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique+”, a-t-il souligné.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.

“Tronçonneuse” ou “coupe-ongles”: les députés entament l’examen du projet de loi simplification

Les députés ont entamé mercredi soir l’examen du projet de loi dit de “simplification”, défendu par le gouvernement comme une “cure” nécessaire pour aider notamment les entreprises, mais fustigé à gauche comme “anti-écologique”.Le projet de loi, en gestation depuis environ un an, doit mobiliser les députés jusqu’à la fin de la semaine, avec plus de 1.000 amendements appelés à être étudiés.”Nous devons arrêter de tourner autour du pot et enfin entamer une véritable cure de simplification”, a déclaré à l’ouverture des débats le ministre de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, en soulignant qu’un dirigeant d’entreprise passait en moyenne huit heures chaque semaine “à remplir de la paperasse”. Lors de son passage en commission, le texte a été profondément remanié, les députés ayant supprimé des dizaines d’instances, dont les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), ou encore les “Zones à faibles émissions” (ZFE) interdites aux véhicules les plus polluants.Le gouvernement prévoit plusieurs amendements de rétablissement.”Le gouvernement sera défavorable, par principe, à toute suppression d’opérateurs ou d’agences indépendantes”, a indiqué M. Marcangeli. “Le risque principal qui nous guette dans cet hémicycle”, a-t-il averti, “c’est de céder d’un côté à la surenchère de ceux qui souhaitent manier avec violence tronçonneuse et hache et, de l’autre côté, ceux qui sont encore coincés entre le marteau et l’enclume d’une forme de soviétisme bureaucratique”.Le groupe Ecologiste et Social a défendu mercredi une motion de rejet préalable du texte, soutenue par les députés La France insoumise (LFI), socialistes et communistes. Avec 111 votes favorables mais 135 voix contre, elle a été repoussée.”L’ambition première de ce texte est totalement dénaturée”, et il est devenu “anti-démocratique, anti-écologique et anti-social”, a asséné le député écologiste Charles Fournier. “Ce n’est plus une simplification à laquelle on assiste, mais une grande liquidation.””Lors de son passage en commission, les climatosceptiques, d’Horizons au Rassemblement national, ont pris part à cette fête de la dérégulation en menant une véritable offensive trumpiste”, a aussi accusé la députée LFI Sandrine Nosbé. “Vous n’aimez pas la tronçonneuse, ça, on le savait. Mais vous n’aimez même pas le sécateur, ni même le coupe-ongles”, a rétorqué le député Guillaume Kasbarian (groupe macroniste).”La gauche, c’est le parti de la bureaucratie, c’est le parti de l’État mammouth”, a renchéri le député RN Matthias Renault. 

Passe d’armes diplomatiques entre Chine et Etats-Unis autour du canal de Panama

Passe d’armes diplomatiques entre la Chine et les Etats-unis autour du canal de Panama. Le secrétaire à la Défense américain affirme que les Etats-Unis doivent faire preuve “de fermeté” avec Pékin qui a dénoncé des “attaques malveillantes” de Pete Hegseth en visite dans le pays centraméricain.”Nous ne cherchons pas la guerre avec la Chine. Et la guerre avec la Chine n’est certainement pas inévitable. Nous ne la cherchons sous aucune forme. Mais ensemble, nous devons prévenir la guerre en faisant preuve de fermeté et de vigueur face aux menaces de la Chine dans cet hémisphère”, a déclaré M. Hegseth mercredi lors d’une conférence régionale sur la sécurité à Panama.Devant un parterre de responsables militaires et sécuritaires d’Amérique centrale, M. Hegseth a estimé que des entreprises chinoises “s’approprient des terres, des infrastructures critiques dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie et les télécommunications” et que “l’armée chinoise a une présence trop importante dans l’hémisphère occidental”, “exploite des installations militaires”, “exploite les ressources nationales et les terres pour alimenter ses ambitions militaires mondiales”.Lors de son arrivée mardi, dans un discours prononcé à l’une des entrées du canal interocéanique, le secrétaire à la Défense avait déjà averti que “les Etats-Unis ne permettront pas à la Chine communiste ou à tout autre pays de mettre en péril le fonctionnement ou l’intégrité du canal”. La Chine “ne se servira pas de ce canal comme d’une arme. Ensemble, avec le Panama, nous assurerons sa sécurité”, avait-il ajouté.Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian a réagi avec virulence aux “attaques malveillantes” du secrétaire américain à la Défense “dénigrant et portant atteinte à la coopération Chine-Panama, et révélant une fois de plus la nature brutale des Etats-Unis”.Les Etats-Unis, qui ont creusé le canal et l’ont ouvert en 1914, en ont cédé le contrôle au Panama en 1999. Mais le président Trump a menacé de le “reprendre”, sans exclure le recours à la force, au motif qu’il serait en sous-main contrôlé par Pékin.- “Chantage” et “spoliation” -Les Etats-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs du canal, par lequel transitent 5% du commerce maritime mondial.Le contentieux porte sur l’exploitation par le géant hongkongais CK Hutchison de deux ports du canal de Panama, Balboa (côté Pacifique) et Cristobal (côté Atlantique).CK Hutchison a récemment conclu un accord de principe sur la vente des deux ports qu’il contrôle à un consortium américain. Mais une enquête du régulateur du marché chinois en cours n’a pas permis de sceller la transaction.Avant l’arrivée de M. Hegseth, les autorités panaméennes ont dévoilé les conclusions d’un audit affirmant que CK Hutchison avait violé le contrat de concession signé en 1997 à sa filiale Panama Ports Company et renouvelé pour 25 ans en 2021, car elle n’avait pas payé les 1,2 milliard de dollars dus à ce titre.La société de Hong Kong a rejeté mercredi les conclusions de cet audit, les estimant “contraires à la réalité”.Selon des analystes, ce rapport pourrait servir de prétexte au Panama pour retirer plus facilement la concession à CK Hutchison afin de satisfaire Washington.Le voyage de M. Hegseth fait suite à celui, en février, du secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui avait alors appelé le Panama à réduire la présence de la Chine dans le pays.Le président panaméen Raul Mulino avait annoncé à cette occasion qu’il ne renouvellerait pas l’accord commercial et économique connu sous le nom de “Nouvelles routes de la soie”, le projet phare du président chinois Xi Jinping, signé en 2017 par le Panama.Pete Hegseth a applaudi mardi cette décision “reflet de la façon” dont le gouvernement panaméen “comprend bien la menace posée par la Chine”.Mercredi, lors d’un dernier point presse avant son départ, c’est avec le Panama qu’un désaccord diplomatique s’est ouvert.Aux côtés du ministre de la Défense panaméen, M. Hegseth a ouvertement évoqué l’idée d’un retour de troupes américaines au Panama que les Etats-unis avaient envahi en 1989 pour renverser le dictateur Manuel Antonio Noriega.Evoquant des exercices de sécurité conjoints, “c’est l’occasion de relancer, que ce soit une base militaire, une station aéronavale, des endroits où les troupes américaines peuvent travailler avec les troupes panaméennes” pour “sécuriser” le canal qui relie Atlantique et Pacifique.Mais le ministre Frank Abrego a fermement rejeté l’idée: “Le Panama a clairement fait savoir par l’intermédiaire du président (José Raul) Mulino que nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou de sites de défense”.

RDC: “The Herds”, un troupeau de marionnettes en marche pour le climat

Un gnou, un gorille ou encore une girafe s’élancent dans Kinshasa: ce troupeau de marionnettes en matériaux recyclés a entamé mercredi dans la capitale congolaise son périple de 20.000 km, entre l’Afrique et l’Europe, pour sensibiliser contre les menaces du changement climatique.Les animaux articulés du projet “The Herds” (“Les troupeaux”), financé par plusieurs pays européens ainsi que des fondations privées notamment américaines, traverseront d’ici le mois d’août une dizaine de pays entre l’Afrique centrale et le cercle arctique, en passant par le Nigeria, le Sénégal, le Maroc, la France ou encore la Norvège.  “Ce projet vise à donner au public un sens de ce qui est en train de se produire pour la planète, à travers le voyage de 20, puis 40, et 70 animaux d’Afrique de l’Ouest, du Maroc ou d’Europe, qui transitent pour échapper aux dommages de leur écosystème”, a déclaré le producteur du projet David Lan à Kinshasa. “La peau est faite en carton, les articulations fabriquées en caoutchouc”, explique Siphokazi Mpofu, membre du collectif sud-africain Ukwanda Puppets qui a créé les premières marionnettes. “Certains animaux vont mourir en chemin”, à cause de l’humidité par exemple, “comme dans la réalité”, poursuit l’artiste.Sur sa route, le troupeau sera rejoint au fur et à mesure par de nouvelles marionnettes représentant, toujours grandeur nature, des espèces locales comme les singes vervets au Nigeria, les loups et les cerfs rouges en Europe ou encore les rennes en Norvège.Des spectacles et des ateliers avec des organisations de défense de l’environnement sont prévus tout au long du trajet. 

Settlement champion Huckabee confirmed as US Israel envoy

The US Senate on Wednesday confirmed Mike Huckabee, an evangelical Christian who has said Israel enjoys a divine right to the West Bank, as ambassador to Israel.Huckabee will head to the US embassy in Jerusalem as Israel seizes large areas of Gaza, part of a renewed military campaign that has had President Donald Trump’s blessing.The Senate voted largely on party lines to confirm Trump’s nominee, with one Democrat, John Fetterman, supporting him. Israeli Foreign Minister Gideon Saar quickly spoke with Huckabee by telephone to congratulate him, calling him a “true friend of the Jewish state.”Far-right Finance Minister Bezalel Smotrich, who is a West Bank settler, on X voiced hope for working with Huckabee on “advancing our shared values and common goals.”Trump told reporters after the vote that Huckabee is “going to be a great ambassador to Israel.””He’s going to bring home the bacon,” Trump said, using a popular idiom for achieving success, before clarifying that bacon, which is not kosher in Judaism, “isn’t too big” in Israel.Huckabee, a Baptist minister who served as governor of Arkansas and ran for president in 2008, has long been an outspoken supporter of Israel, backing calls to annex the West Bank before such talk became increasingly mainstream.On a 2017 visit to a settlement in the West Bank, which was seized by Israel in the 1967 war, Huckabee said there was “no such thing as an occupation.” He later said that Israel “has title deed to Judea and Samaria,” using a biblical term for the West Bank.Grilled about his remarks at his confirmation hearing by Democratic Senator Chris Van Hollen, Huckabee denied that he was backing the expulsion of Palestinians.”I’ve never, never indicated that that was a part of that. I simply referenced the biblical mandate that goes all the way back to the time of Abraham, 3,500 years ago,” Huckabee said.Huckabee in his hearing repeatedly said that he would defer to Trump and not set policy based on his personal beliefs.Trump, before taking office, backed a ceasefire in the Gaza war, which started with the unprecedented Hamas attack on Israel on October 7, 2023.But he also vowed full-fledged support to Israel including expediting arms shipments.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has expanded settlements in the West Bank, which are considered illegal under international law, but stopped short of a formal annexation backed by some of his far-right supporters.Huckabee has also been a television talk-show host and plays guitar in a classic-rock cover band.His daughter, Sarah Huckabee Sanders, served as Trump’s press secretary in his first term and now serves as governor of Arkansas.