Gel de l’aide américaine: au Soudan du Sud, mort sur la route pour des enfants du choléra

Des enfants malades du choléra au Soudan du Sud sont morts alors qu’ils tentaient de rejoindre une clinique trop lointaine, après la réduction de l’aide américaine qui a entraîné la fermeture de nombreux centres de soins, a dénoncé mercredi l’ONG Save the Children.Le plus jeune pays du monde connaît sa pire épidémie de choléra en 20 ans avec plus de 40.000 cas – dont la moitié sont des enfants de moins de 15 ans – et près de 700 décès recensés entre septembre et mars selon l’Unicef, alors que des affrontements, notamment dans le nord-est, entravent l’accès aux soins. Cinq enfants et trois adultes sont morts récemment dans le comté d’Akobo (est) pour avoir tenté de se rendre à la clinique la plus proche, désormais située à trois heures de marche, narre l’ONG. Ils n’ont pas survécu à leur trajet, sous un soleil de plomb, sans eau potable ni médicaments.”Plus tôt cette année, ces enfants et ces adultes auraient pu bénéficier d’un traitement vital dans l’un des 27 centres de santé mis en place et soutenus par Save the Children” dans le comté d’Akobo, remarque l’ONG.Mais l’administration Trump a acté le démantèlement de l’agence américaine de développement USAID, qui soutenait à elle seule 42% de l’aide déboursée dans le monde avec ses 42,8 milliards de dollars de budget.Quelque 83% des programmes financés par les Etats-Unis sont désormais supprimés, un choc que les activités de Save the Children au Soudan du Sud subissent de plein fouet.L’ONG britannique, faute de fonds, a dû renvoyer un tiers de ses employés dans le pays, soit 200 sur près de 600. Dans le comté d’Akobo, sept des 27 cliniques qu’elle soutenait ont fermé leurs portes, et les 20 restantes ne sont plus que partiellement ouvertes. Les services de transport d’urgence de malades ont également été arrêtés.- “Monde dystopique” -Depuis les coupes américaines, faute de médicaments “nous voyons des patients souffrir, et nous ne pouvons rien faire”, à part proposer des sels de réhydratation, déplore Michael, un agent de santé bénévole. Selon l’Unicef, neuf des dix États du pays sont touchés par une épidémie de choléra.Interrogé par l’AFP, le directeur de Save the Children au Soudan du Sud a raconté les enfants malades étendus sous des arbres, faute de place dans les tentes de secours dans le comté d’Akobo. “Ce que j’ai vu est tout droit sorti d’un monde dystopique”, s’émeut Chris Nyamandi.”Il devrait y avoir une indignation mondiale face aux décisions prises par des personnes puissantes dans d’autres pays qui ont entraîné la mort d’enfants en quelques semaines seulement”, dans un pays où quatre personnes sur cinq ont besoin d’aide pour survivre, s’indigne-t-il encore dans un communiqué.Outre le choléra, le Soudan du Sud, riche en pétrole mais extrêmement pauvre par ailleurs, connaît des affrontements dans plusieurs régions, qui ont déplacé des dizaines de milliers de personnes.L’arrestation du vice-président sud-soudanais Riek Machal par des forces loyales au président Salva Kiir marque selon de nombreux analystes une escalade rapprochant le pays d’un nouveau conflit, près de sept ans après la fin d’une guerre civile dévastatrice.Les combats entre les partisans des deux hommes avaient fait quelque 400.000 morts et quatre millions de déplacés entre 2013 et 2018.

Taiwan exporters count the cost of Trump’s ‘ridiculous’ tariffs

Taiwanese exporters are crunching numbers and talking to American clients as they scramble to figure out how to respond to US President Donald Trump’s tariff blitz that threatens to derail their businesses.While the final impact is not yet known, factory owners on the island are clear eyed on one thing: moving operations to the United States is easier said than done. “Taiwan’s structure is what makes this industry viable,” the owner of a machine tool exporter told AFP on the condition of anonymity, highlighting the island’s network of small and medium-sized factories supplying his company.”There are so many components, like gears, belts and others — the US doesn’t have these industries. Setting up a factory in the US would not be worth it,” he said, describing Trump’s policy as “ridiculous”.From Wednesday, Taiwanese products shipped to the United States, including electronics, machinery components, auto parts and bicycles, will be hit with a hefty 32 percent levy.It is part of Trump’s far-reaching global tariffs that have rocked world markets and sparked recession fears, as he seeks to reduce the US trade deficit and push companies to shift manufacturing to American soil.  Many in Taiwan were stunned by the size of the duty, after chipmaking titan Taiwan Semiconductor Manufacturing Co’s plan to invest an additional $100 billion in the United States raised hopes the island would be spared. While chips have so far avoided tariffs, analysts have warned the critical sector could be impacted anyway as levies drive up the cost of iPhones, laptops and other technology, and reduce consumer demand. – ‘Unsophisticated understanding’ -Taiwanese companies have spent days calculating the impact on their operations and speaking to US clients about how to absorb the cost of the new tariff.”They’ve been receiving a lot of calls or instructions,” said Kristy Hsu, director of the Taiwan ASEAN Studies Center at Chung-Hua Institution for Economic Research.She told AFP that US customers had requested deliveries be postponed or prices lowered.Companies were also trying to determine if their products contained at least 20 percent “US content”, which could partially shield them from Trump’s levy, she added.During Trump’s first term in office, US tariffs against China prompted many Taiwanese companies operating there to relocate to Southeast Asia to avoid the tax.This time, however, there are fewer places to hide. Trump has slugged imports from Vietnam and Thailand with 46 percent and 36 percent tariffs, respectively, and there was uncertainty about whether duties could be cut or raised even higher. “Right now, the only option for setting up factories overseas is the United States, but the cost of doing so is extremely high,” an official from an electronic industry group told AFP.”This truly isn’t something that can be done easily,” she said, adding “while we were prepared for some disruption, we didn’t expect the US would come down this hard.”Trump’s across-the-board tariffs revealed an “unsophisticated understanding” of how supply chains worked, said Ho Ming-yen, non-resident fellow of the Research Institute for Democracy, Society and Emerging Technology.- Levy ‘impossible to absorb’ -Even if companies shifted their factories to the United States, they would still be hit with tariffs on imported components needed for their products, Ho said.Ho expected most Taiwanese companies would likely take a “wait-and-see” approach and cut costs as they “wait for the calamities to end”. Taiwan President Lai Ching-te said he had no plans for “retaliatory tariffs” against the United States, the island’s most important security partner.The government has pledged US$2.7 billion to help affected industries, but that was a “drop in the ocean” for what was needed, said Jason Hsu, senior fellow at the Hudson Institute think-tank.Hsu estimated tariffs would cost Taiwanese exporters US$15 billion-US$20 billion a year. To secure any relief from Trump, Taiwan needed to come up with deals for the president, said Hsu, a former member of Taiwan’s legislature for the opposition Kuomintang party.”Trump doesn’t care about allies and partnerships, he cares about how much business you can bring to the US,” Hsu said.The machine tool exporter said the United States was a “very important market” for the company, accounting for 30-40 percent of its sales.While the business would survive in the short term, the owner hoped Taiwan could strike a deal with Washignton.”A four to five percent hike we can split (with our clients) and absorb,” he said.”But 32 percent is impossible to absorb. Our profit margin isn’t that high.”

MeToo: le rapport parlementaire est “impressionnant et “assez terrifiant”, pour Judith Godrèche

L’actrice Judith Godrèche a jugé que le rapport de la commission d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans la culture rendu public mercredi après six mois d’auditions était “impressionnant” et “assez terrifiant”, sur franceinfo.”Ce rapport, je l’attendais et (…) il est impressionnant et assez terrifiant. Mais je n’en suis pas étonnée parce que je ne m’attendais pas à mieux”, a déclaré l’actrice, qui avait appelé de ses voeux la création de cette commission.Après six mois d’auditions, le constat des membres de cette instance est sans appel: “Les violences morales, sexistes et sexuelles dans le monde de la culture sont systémiques, endémiques et persistantes”, écrit sa présidente, l’écologiste Sandrine Rousseau, dans ce document qui livre près de 90 recommandations pour freiner “la machine à broyer les talents”.”Le rapport de cette commission d’enquête montre que le problème n’est absolument pas lié qu’à l’univers du cinéma et, d’ailleurs, que le cinéma est une grande famille incestueuse et que le rapport de pouvoir et les abus de pouvoir sont les mêmes (…) que dans l’Église que dans les écoles, etc.”, a poursuivi Judith Godrèche.La comédienne a ajouté qu’elle n’était cependant “pas étonnée” de ce “constat terrible” et a appelé le monde politique à s’en emparer afin que “plus personne ne puisse dire +On ne savait pas+”.Interrogée sur l’une des recommandations des parlementaires, celle d’inscrire dans le code de procédure pénale une obligation pour les employeurs de signaler les faits de VHSS (violences et harcèlements sexistes et sexuels) portés à leur connaissance, Judith Godrèche a approuvé, soulignant la nécessité “que les gens qui ont le plus de pouvoir sur un plateau s’emparent de la détresse de celles et ceux qui en ont le moins”.La comédienne est devenue le fer de lance de MeToo en France après avoir accusé de viols le réalisateur Benoît Jacquot, de 25 ans son aîné, avec qui elle a entretenu une relation alors qu’elle avait 14 ans. Elle a porté des accusations similaires à l’encontre du cinéaste Jacques Doillon. Des enquêtes sont en cours et les deux hommes contestent ces allégations.

Droits de douane: les Bourses européennes attendues en forte baisse à l’ouverture

Les Bourses européennes se dirigent vers une ouverture en forte baisse mercredi, avec l’entrée en vigueur de surtaxes américaines à 60 pays, dont un taux total de 104% appliqué contre la Chine.”Les indices européens devraient ouvrir en baisse (…) après que le président Trump a confirmé que les droits de douane sur la Chine augmenteraient à 104% à partir d’aujourd’hui, ce qui soulève des inquiétudes quant à une récession mondiale”, commente John Plassard, spécialiste de l’investissement pour Mirabaud.Le contrat à terme de l’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, qui reflète les échanges se déroulant avant l’ouverture, chutait de 3,59% une quarantaine de minutes avant l’ouverture des marchés européens (à 07H00 GMT).Celui du Dax de Francfort dégringolait de 3,57%, le FTSE 100 à Londres de 2,51% et la Bourse de Milan de 3,52%.Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l’importation, dont un taux monumental de plus de 100% pour la Chine, provoquant une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales.”Les espoirs de voir Donald Trump revenir sur les droits de douane avant leur mise en vigueur ont été anéantis -tout comme le sentiment sur les marchés financiers mondiaux”, note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.Pour la Chine, la Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel “amendé” faisant grimper de “34%” à “84%” la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Si on y ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.Les Bourses asiatiques ont accéléré leur chute. A Tokyo, l’indice vedette Nikkei plongeait de 3,38% vers 06H15 GMT. La Bourse de Taïwan a clôturé en baisse de 5,8%.En Chine, l’indice Hang Seng perdait 0,63% vers 06H15 GMT, mais l’indice composite de Shanghai prenait 0,79% et celui de Shenzhen 1,16%, soutenus par les banques et firmes d’investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.”Rappelons cependant que le président américain est – serait ? – ouvert à des négociations avec des dizaines de pays, dont la Corée du Sud et le Japon, en vue de réduire ou d’éliminer les droits de douane les plus élevés”, note John Plassard.

Cigales ou fourmis, des Américains face aux droits de douane

Certains s’achètent le dernier iPhone avant que son prix ne s’envole, d’autres font le dos rond et surveillent encore plus qu’avant leurs dépenses: les consommateurs américains se préparent à affronter les surtaxes massives de Donald Trump sur les produits étrangers.Sur le parking d’un magasin près de la capitale Washington, une sexagénaire range ses courses dans sa voiture. “J’ai dépensé 50 dollars, d’habitude c’est le double”, dit-elle à l’AFP.”Les prix vont continuer à augmenter avec les droits de douane, et j’aurai besoin de cet argent pour acheter de la nourriture la semaine prochaine et la suivante”, explique cette retraitée qui a préféré rester anonyme.Son chariot est modérément rempli, en sortant de Costco, une chaîne connue pour vendre de gros volumes à prix cassés. “Je vis dans un appartement. Je ne peux pas faire de réserves. Je n’ai ni la place ni l’argent”, raconte-t-elle.Les Etats-Unis entrent mercredi dans une phase majeure de l’offensive lancée par le président Donald Trump sur les droits de douane, avec des surtaxes massives ciblées sur certains pays producteurs.Cela touchera les appareils électroniques fabriqués en Chine (+104% en cumulé sur les produits chinois), les vêtements confectionnés au Vietnam (+46% de droits de douane), la vanille de Madagascar (+47%), le thé du Japon (+24%), le riz au jasmin de Thaïlande (+36%) ou encore le vin européen (+20%).- “Mauvais” -Dans la banlieue de Washington, Charles pousse son chariot avec empressement. “Les droits de douane sont mauvais, qu’ils soient mis en place par des démocrates ou des républicains”, lance l’homme de 59 ans qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Il anticipe la nouvelle vague à sa manière: “J’achète un iPhone demain.”Keith Taylor, lui, l’a fait il y a quelques jours. “Je n’achèterai pas d’autre appareil électronique tant que la situation ne sera pas stabilisée.”Avant de grimper dans son SUV rutilant, cet employé d’une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle explique faire plus attention à ses dépenses depuis quelques mois: éviter certaines enseignes, surveiller les promotions…Un peu plus loin, dans un magasin de l’enseigne japonaise Uniqlo, Elisabeth Bradley, 40 ans, se considère comme “privilégiée”.Directrice d’une agence numérique, elle pense pouvoir encaisser des hausses de prix: “Ce n’est pas le cas de beaucoup de gens”.Mais elle aussi a commencé à ajuster sa manière de consommer.Elle a fait l’acquisition d’une voiture électrique du constructeur suédois Volvo il y a deux semaines pour éviter la surtaxe. Et envisage d’acheter des vêtements à l’avance pour ses enfants parce que “ça va devenir plus cher”.- “Beaucoup de bruit” -Dans un quartier populaire de New York, à la sortie d’un autre Costco, Anastasia Nevin dit être déjà “en mode survie”.”J’ai deux enfants. j’essaie juste de m’en sortir. C’est dur”, confie-t-elle, s’imaginant réduire ses achats si les prix continuent à augmenter.Les ménages américains ont été essorés par la forte inflation post-Covid. Les prix ne sont pas descendus depuis et ont juste augmenté moins vite. “C’est déjà très difficile, donc imaginez ce que ça va donner”, souffle Sauad.D’autres consommateurs ne redoutent toutefois pas l’orage annoncé.”Je suis doué avec les courses, je sais trouver les bonnes affaires”, assure un homme dans la banlieue de Washington. “Il faut juste rester calme et voir ce qui arrive”, temporise un autre client de Costco.”Je fais confiance à Dieu pour pourvoir à mes besoins”, sourit une femme.Une jeune femme qui vient d’acheter un grand carton de couches pour son bébé de six mois ne pense pas que l’inflation sera pire que sous Joe Biden, le prédécesseur de Donald Trump. “Il y a beaucoup de bruit autour de cette histoire”, estime-t-elle, convaincue que le président se sert avant tout des droits de douane comme levier de négociation “pour obtenir de meilleures conditions” commerciales des autres pays, et donc que les droits de douane devraient par la suite descendre.A New York, Jean Brown considère aussi que “cela ne sera pas si catastrophique”. “Les prix changent tout le temps. Il faut juste s’adapter.”

La justice somme la Maison Blanche de rétablir l’accès de l’agence AP

Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l’agence Associated Press, suspendu depuis deux mois, jugeant inconstitutionnelle son exclusion en raison de divergences d’opinion avec le gouvernement Trump.Pilier du journalisme aux Etats-Unis, AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l’avion présidentiel “Air Force One” en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé “Golfe d’Amérique” par un décret signé par Donald Trump.Le juge Trevor McFadden conclut que l’exclusion d’AP pour ce motif est “contraire au Premier amendement” de la Constitution, qui garantit la liberté de la presse et d’expression.Le tribunal “considère simplement qu’en vertu du Premier amendement, si le gouvernement ouvre ses portes à certains journalistes (…) il ne peut pas fermer ces portes à d’autres journalistes à cause de leurs opinions”, explique-t-il.Il balaie également les arguments de l’administration Trump selon laquelle l’agence revendiquerait “un accès privilégié”.”Tout ce que veut AP et tout ce qu’elle obtient, c’est d’être traitée sur un pied d’égalité” par rapport à ses concurrents, affirme le magistrat, soulignant qu’il n’ordonne pas à l’administration Trump de “lui accorder un accès permanent au Bureau ovale” ou à d’autres lieux importants de la Maison Blanche, ni “un traitement particulier”.- “Hémorragie économique” -“AP a connu une hémorragie économique ces deux derniers mois et sans décision de justice en sa faveur, sa situation ne fera que s’aggraver à mesure que ses clients l’abandonnent pour d’autres médias”, souligne le juge McFadden.En conséquence, il enjoint l’administration Trump de “lever immédiatement l’exclusion d’AP du Bureau ovale, d’Air Force One et d’autres espaces limités (…) lorsque de tels espaces sont ouverts aux autres membres du pool de presse de la Maison Blanche”.Il reporte néanmoins l’entrée en vigueur de sa décision au 13 avril afin de donner le temps à l’exécutif de se tourner vers une juridiction d’appel.L’agence de presse a salué dans un communiqué cette décision qui “consacre le droit fondamental de la presse et de la population à parler librement sans représailles de la part du gouvernement”.L’administration Trump avait fait valoir dans ses arguments écrits que rien n’obligeait le président des Etats-Unis à “privilégier l’Associated Press par rapport à tous les autres médias et à lui conférer des avantages et un accès particulier permanents simplement parce que les précédentes administrations ont choisi de le faire”.Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret présidentiel américain changeant le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique ne faisait autorité qu’aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d’autres pays et institutions internationales n’étaient pas tenus de s’y conformer.”Associated Press y fera référence par son nom d’origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump”, a poursuivi l’agence, rappelant que le golfe du Mexique portait “ce nom depuis plus de 400 ans”.L’agence AP, fondée en 1846 et qui emploie plus de 3.000 personnes à travers le monde, a publié plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, la Maison Blanche a réduit la place accordée aux grands médias américains et restreint l’accès d’organes de presse, dont l’AFP, au profit de représentants de chaînes de télévision, blogs, sites internet ou podcasts populaires auprès de l’électorat trumpiste.Dans un communiqué, l’Association des correspondants de la Maison Blanche (WHCA) a applaudi la décision du juge.”Nous sommes ravis que les journalistes, photographes et vidéastes de l’Associated Press soient à nouveau autorisés à participer aux événements présidentiels dont ils avaient été exclus par l’administration, simplement parce qu’ils avaient utilisé des mots que la Maison-Blanche n’aimait pas”, a déclaré le conseil d’administration de la WHCA dans un communiqué.

Trump’s new tariffs take effect, with 104% on Chinese goods

US President Donald Trump’s punishing tariffs on dozens of economies came into force Wednesday, including over 100 percent in levies against Chinese goods, sending markets into a tailspin again as the devastating global trade war intensified.Following the sweeping 10 percent tariffs that took effect over the weekend, rates on imports to the United States from exporters like the European Union or Japan rose further at 12.01 am (0401 GMT) Wednesday.China — Washington’s top economic rival but also a major trading partner — is the hardest hit, with tariffs imposed on its products since Trump returned to the White House now reaching a staggering 104 percent.Trump said Tuesday his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritize allies like Japan and South Korea.His top trade official Jamieson Greer also told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs.Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.But Beijing has shown no signs of standing down, vowing to fight a trade war “to the end” and promising countermeasures to defend its interests.China’s retaliatory tariffs of 34 percent on US goods are due to enter in force at 12:01 am local time on Thursday (1601 GMT Wednesday).The US president believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.But many business experts and economists question how quickly — if ever — this can take place, warning of higher inflation as the tariffs raise prices.Trump said Tuesday the United States was “taking in almost $2 billion a day” from tariffs.- China ‘wants to make a deal’ -He originally unveiled a 34 percent additional tariff on Chinese goods. But after China countered with its own tariff of the same amount on American products, Trump piled on another 50 percent duty.Counting existing levies imposed in February and March, that takes the cumulative tariff increase for Chinese goods during Trump’s second presidency to 104 percent.Trump has insisted the ball was in China’s court, saying Beijing “wants to make a deal, badly, but they don’t know how to get it started.”Late Tuesday, Trump also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”.Separately, Canada said that its tariffs on certain US auto imports will come into force Wednesday.- Meltdown -After trillions in equity value were wiped off global bourses in the last days, markets in Asia came under pressure again on Wednesday, with Hong Kong plunging more than three percent and Japan’s Nikkei sinking 2.7 percent.The markets accelerated their losses as the new tariffs came into effect, with Taiwan stocks closing down 5.8 percent in the afternoon.Ahead of European markets’ open, stock futures were also indicating steep drops ahead.Foreign exchange markets likewise witnessed ructions, with the South Korean won falling to its lowest level against the dollar since 2009 this week.China’s offshore yuan also fell to an all-time low against the US dollar, as Beijing’s central bank moved to weaken the yuan on Wednesday for what Bloomberg said was the fifth day in a row.Analyst Stephen Innes said however, that “letting the yuan grind lower at this measured pace won’t offset the blow from a full-blown tariff barrage”. “The levies are simply too big. China is trying to thread the needle, but the runway is short,” he warned.Oil prices slumped, with the West Texas Intermediate closing below $60 for the first time since April 2021.- Avoid ‘further escalation’ -The European Union has sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed stability for the world’s economy, alongside “the need to avoid further escalation,” said an EU readout.The Chinese premier told von der Leyen that his country could weather the storm, saying it “is fully confident of maintaining sustained and healthy economic development.”The EU — which Trump has criticized bitterly over its tariff regime — may unveil its response next week to new 20 percent levies it faces.In retaliation against US steel and aluminum levies that took effect last month, the EU plans tariffs of up to 25 percent on American goods ranging from soybeans to motorcycles, according to a document seen by AFP.In one public sign of friction over tariffs, key Trump ally Elon Musk described senior White House trade advisor Peter Navarro as “dumber than a sack of bricks.”Musk, who has signaled his opposition to Trump’s trade policy, hit out after Navarro described his Tesla company as “a car assembler” that wants cheap foreign parts.burs-oho/hmn

Trump’s new tariffs take effect, with 104% on Chinese goods

US President Donald Trump’s punishing tariffs on dozens of economies came into force Wednesday, including over 100 percent in levies against Chinese goods, sending markets into a tailspin again as the devastating global trade war intensified.Following the sweeping 10 percent tariffs that took effect over the weekend, rates on imports to the United States from exporters like the European Union or Japan rose further at 12.01 am (0401 GMT) Wednesday.China — Washington’s top economic rival but also a major trading partner — is the hardest hit, with tariffs imposed on its products since Trump returned to the White House now reaching a staggering 104 percent.Trump said Tuesday his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritize allies like Japan and South Korea.His top trade official Jamieson Greer also told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs.Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.But Beijing has shown no signs of standing down, vowing to fight a trade war “to the end” and promising countermeasures to defend its interests.China’s retaliatory tariffs of 34 percent on US goods are due to enter in force at 12:01 am local time on Thursday (1601 GMT Wednesday).The US president believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.But many business experts and economists question how quickly — if ever — this can take place, warning of higher inflation as the tariffs raise prices.Trump said Tuesday the United States was “taking in almost $2 billion a day” from tariffs.- China ‘wants to make a deal’ -He originally unveiled a 34 percent additional tariff on Chinese goods. But after China countered with its own tariff of the same amount on American products, Trump piled on another 50 percent duty.Counting existing levies imposed in February and March, that takes the cumulative tariff increase for Chinese goods during Trump’s second presidency to 104 percent.Trump has insisted the ball was in China’s court, saying Beijing “wants to make a deal, badly, but they don’t know how to get it started.”Late Tuesday, Trump also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”.Separately, Canada said that its tariffs on certain US auto imports will come into force Wednesday.- Meltdown -After trillions in equity value were wiped off global bourses in the last days, markets in Asia came under pressure again on Wednesday, with Hong Kong plunging more than three percent and Japan’s Nikkei sinking 2.7 percent.The markets accelerated their losses as the new tariffs came into effect, with Taiwan stocks closing down 5.8 percent in the afternoon.Ahead of European markets’ open, stock futures were also indicating steep drops ahead.Foreign exchange markets likewise witnessed ructions, with the South Korean won falling to its lowest level against the dollar since 2009 this week.China’s offshore yuan also fell to an all-time low against the US dollar, as Beijing’s central bank moved to weaken the yuan on Wednesday for what Bloomberg said was the fifth day in a row.Analyst Stephen Innes said however, that “letting the yuan grind lower at this measured pace won’t offset the blow from a full-blown tariff barrage”. “The levies are simply too big. China is trying to thread the needle, but the runway is short,” he warned.Oil prices slumped, with the West Texas Intermediate closing below $60 for the first time since April 2021.- Avoid ‘further escalation’ -The European Union has sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed stability for the world’s economy, alongside “the need to avoid further escalation,” said an EU readout.The Chinese premier told von der Leyen that his country could weather the storm, saying it “is fully confident of maintaining sustained and healthy economic development.”The EU — which Trump has criticized bitterly over its tariff regime — may unveil its response next week to new 20 percent levies it faces.In retaliation against US steel and aluminum levies that took effect last month, the EU plans tariffs of up to 25 percent on American goods ranging from soybeans to motorcycles, according to a document seen by AFP.In one public sign of friction over tariffs, key Trump ally Elon Musk described senior White House trade advisor Peter Navarro as “dumber than a sack of bricks.”Musk, who has signaled his opposition to Trump’s trade policy, hit out after Navarro described his Tesla company as “a car assembler” that wants cheap foreign parts.burs-oho/hmn

Dans la vallée du verre, le flacon de parfum se verdit grâce à l’électricité

A intervalles rapides, les gouttes de verre incandescentes tombent pour donner naissance aux flacons de parfum mythiques de Lancôme, Chanel ou Guerlain, des écrins désormais un peu plus écologiques grâce à l’arrivée d’un four électrique dans la verrerie normande du Courval.Une chaleur infernale règne près du four qui fond en continu à 1.400 degrés un mélange de matières premières (sable, calcaire…) et de calcin (verre broyé). De là, la matière en fusion, plus brûlante que la lave, s’écoule vers les machines de formage qui donnent vie à des flacons expédiés dans le monde entier.Nichée depuis 400 ans dans la vallée de la Bresle, la verrerie de Pochet du Courval (groupe Pochet) à Hodeng-au-Bosc (Seine-Maritime) produit chaque jour 1 million de flacons et pots pour le parfum et la beauté. Ils étaient jusqu’à peu tous issus de trois fours à gaz, dont la combustion rejette des émissions réchauffantes pour l’atmosphère.Depuis-mi février, l’un d’entre eux a cédé la place à un four électrique, le premier en France dédié au flaconnage de luxe, spécialité du territoire surnommé la “Glass vallée”. En plus d’être alimenté en électricité bas carbone, “il consomme deux fois moins d’énergie (…) tout en offrant une capacité supérieure”, 66 tonnes par jour contre 50 pour un four à gaz, assure André Frézel, directeur technique du groupe.Alors que l’industrie en France et en Europe peine à électrifier rapidement ses fours et chaudières biberonnés aux énergies fossiles, le groupe familial spécialiste de l’emballage pour l’industrie du luxe (1.650 salariés dans le verre), maintient le cap de la décarbonation, “à rebours”, dit-il, de la conjoncture.Le groupe fabrique et décore des contenants pour Dior, Chanel, Lancôme ou encore Jean-Paul Gaultier… Certains sont devenus iconiques, comme le flacon aux Abeilles de la maison Guerlain, conçu en 1853 pour l’impératrice Eugénie.Près de 200 ans plus tard, Pochet entend répondre aux exigences nouvelles des maisons de luxe en faveur d’une meilleure performance climatique. Le secteur verrier, très dépendant du gaz, représente dans son ensemble 3% des émissions industrielles françaises de gaz à effet de serre, en rejetant en moyenne 500 kg de CO2 par tonne de verre produit, selon la fédération des industries du verre.Pour réduire l’énergie nécessaire à la fusion, Pochet intègre déjà 15% de verre recyclé. Il vise une réduction de 50% toutes ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2033 par rapport à 2014. – L’électricité, arme de compétitivité -Cette petite révolution a nécessité 7 mois de chantier et 12.000 heures de formation pour maîtriser le nouvel outil. “Le gaz chauffe vite et fort, mais refroidit vite”, tandis que l’électricité “chauffe fort, lentement et refroidit lentement”, explique Benoît Marszalek, directeur des opérations de Pochet du Courval.Avec un investissement de 40 millions d’euros, dont 6 millions de subventions publiques, ce choix était loin d’être évident au vu de la hausse des prix de l’énergie “depuis la guerre en Ukraine”, reconnaît-il.Un accord d’achat d’électricité avec une centrale solaire lui garantit des prix stables, pas suffisant néanmoins pour couvrir tous ses besoins en électricité décarbonée. D’où l’appel du directeur général du groupe, Xavier Gagey: “il nous faut un coût de l’électricité abordable”.En clair, si le groupe veut installer un deuxième four, EDF doit faire des efforts et l’Etat donner des “signaux clairs” aux industriels qui se décarbonent. “Nos concurrents asiatiques et américains payent l’énergie deux à quatre fois moins cher qu’en France, alors que nous avons une centrale nucléaire à 40 kilomètres” à Penly, relève M. Gagey.  Depuis plus d’une décennie, les clients d’EDF les plus voraces en électricité, de l’aluminium à la chimie, paient leur électricité à prix cassé en France, mais ce dispositif s’éteint en 2026.Et les négociations entre EDF et ces industriels pour le remplacer butent sur le tarif pour des contrats à long terme, jugé excessif par ces “électro-intensifs”, pour rester compétitifs. Xavier Gagey craint in fine que les entreprises plus petites comme Pochet soient moins bien loties que les géants de l’acier ou du ciment. “Nous devons être prises en compte, sinon la décarbonation est en péril”, avertit-il. 

Les surtaxes de Trump à l’importation frappent 60 pays, plus de 100% pour la Chine

Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi à des dizaines de pays une nouvelle salve de droits de douane à l’importation, dont un taux monumental de plus de 100% à la Chine, provoquant une forte poussée de fièvre entre les deux premières puissances mondiales.Cette surtaxe supplémentaire — par exemple de 20% pour l’Union européenne — a fait replonger les Bourses en Asie.Pour l’adversaire et rival chinois, la Maison Blanche a rendu public un décret “amendé” par Donald Trump faisant grimper de “34%” à “84%” la taxation en principe dorénavant perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cet amendement avait été annoncé après la riposte chinoise à la hausse à 34%, Pékin comptant pour sa part relever de 34 points ses droits de douane sur les produits importés des Etats-Unis à compter de jeudi.Côté américain, si on ajoute les 20% déjà en vigueur, cela porte à 104% le taux imposé à la Chine depuis 04H00 GMT. Un niveau totalement prohibitif.”La Chine n’acceptera jamais cela”, avait menacé mardi un porte-parole du ministère du Commerce.  – Affolement -Malgré un léger rebond mardi soir, les marchés boursiers sur toute la planète sont affolés par la guerre commerciale mondiale que Donald Trump a déclenchée.Vers 06H00 GMT, l’indice vedette Nikkei à Tokyo a plongé de 4,43% et le yen a progressé de 1,1% face à un dollar affaibli, au plus bas depuis octobre. D’autres places en Asie, Séoul, Hong Kong, sont en nette baisse (-1,98% et -1,84%) et Taipei a plongé de 5,8% à la clôture. Les Bourses chinoises de Shanghai et Shenzen étaient en revanche légèrement dans le vert dans l’après-midi.Le pétrole est aussi au plus bas depuis quatre ans autour de 60 dollars le baril et le won sud-coréen a glissé jusqu’à un niveau jamais atteint depuis 2009.Il faut dire que la Corée du Sud est très dépendante de ses exportations, surtout pour ses automobiles qui se vendent énormément sur l’immense marché de son allié américain.En urgence, Séoul a donc annoncé deux milliards de dollars d’aide à ses constructeurs, à la suite de l’imposition d’une surtaxation américaine de 25%.Première banque centrale à réagir, celle de la Nouvelle-Zélande a réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base à 3,5%. La Banque centrale indienne a suivi en invoquant une conjoncture mondiale “difficile” et abaissé ses taux d’intérêt à 6%. A l’échelle mondiale, une première salve de droits de douane de +10% était entrée en vigueur samedi sur l’ensemble des importations des Etats-Unis.A l’exception des 104% contre la Chine, les nouvelles surtaxes frappent quelque 60 partenaires commerciaux à hauteur de 11% à 50%.L’UE, première partenaire commerciale des Etats-Unis, subit +20%, le Vietnam 46%.Hanoi fait partie de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qui compte les États-Unis comme principal marché d’exportation: les dix pays ont appelé mercredi à “agir avec audace” pour répondre au risque de guerre commerciale.Face à la panique, le président Trump se veut rassurant.Il a promis “des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture”, d’abord avec les alliés asiatiques de l’Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.Lors d’un dîner avec des caciques du Parti républicain, le milliardaire conservateur qui bouleverse l’ordre économique libéral mondial s’est félicité que des dizaines d’Etats – y compris Pékin d’après lui – “fassent tout” pour trouver un accord avec Washington.- “Lécher le cul” -“Ces pays nous appellent pour nous lécher le cul”, a-t-il plastronné.Pour l’UE, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a exhorté à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Tout en plaidant pour “une résolution négociée”.L’UE devrait présenter sa réponse “en début de semaine prochaine”, selon un porte-parole. Mais selon une liste qu’a consultée l’AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.Pour le président français Emmanuel Macron, “l’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”.Considérée comme plus proche de Donald Trump, la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni a annoncé mardi soir qu’elle se rendrait à Washington le 17 avril.Après un rebond des places mondiales mardi, l’indice Dow Jones avait terminé en baisse de 0,84%. Paris avait auparavant regagné 2,50%, Londres 2,71% et Tokyo 6,02%.Cette guerre commerciale déclenchée par M. Trump pourrait saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit “particulièrement inquiet pour les pays en développement les plus vulnérables sur lesquels les impacts seront plus dévastateurs”.burs-nr/fz