C1: Marco Asensio, l’ex-placardisé du PSG redevenu pistolero

L’entraîneur Luis Enrique affronte mercredi Marco Asensio, l’attaquant qu’il a jugé indésirable au Paris Saint-Germain et qui renaît en prêt à Aston Villa sous les ordres d’Unai Emery, dans un poste de N.10 taillé pour lui.L’Espagnol de 29 ans revient au Parc des Princes dans la peau d’un adversaire du PSG, le club auquel il appartient toujours, pour un quart de finale aller de Ligue des champions forcément spécial pour lui.Il n’est pas certain d’être titulaire mercredi (21h00), puisque la concurrence avec John McGinn le place parfois sur le banc. Mais ses entrées en jeu en font une arme tout aussi efficace pour Aston Villa.Depuis ses débuts le 9 février, il a mis huit buts en onze apparitions (cinq titularisations). Trois d’entre eux l’ont été contre Club Bruges en huitièmes de finale de C1: un pénalty à l’aller, un doublé au retour.En deux mois, donc, il a dépassé son total de buts marqués avec le PSG (7 en 47 matches), qu’il a rejoint à l’été 2023 en provenance du Real Madrid.Pour résumer, il a retrouvé en Angleterre tout ce qui lui manquait à Paris: du temps de jeu, de l’influence sur le terrain, la confiance du staff, de l’efficacité et des sourires.- Toulouse, la bascule -Cette renaissance est à mettre au crédit d’Unai Emery, qui a obtenu à la troisième tentative la signature d’un joueur désiré depuis longtemps, selon les indiscrétions de la presse britannique.”L’adaptation a été très rapide avec Asensio parce que la position dans laquelle il joue avec nous est vraiment la sienne. Parfois, il ne jouait pas avec le N.10. Mais avec nous, c’est facile pour lui”, a résumé l’entraîneur la semaine dernière après une victoire 3-0 contre Brighton.Face aux Seagulls, l’attaquant a sublimé son entrée en jeu (65e) avec un but (78e) puis une passe décisive (90e+10). Trois jours plus tard, il a rendu une copie exemplaire contre Nottingham Forest (2-1), comme titulaire, avec une justesse technique encore appréciée.Au Real, avec qui il a été triple champion d’Europe, le gaucher a souvent été exilé sur un côté, ce qui a pu réduire son influence. Au PSG, Luis Enrique l’a utilisé en “faux” N.9, avant de ne plus faire appel à lui du tout.La cassure s’est opérée à l’issue d’un match contre Toulouse en novembre, où un débriefing entre les deux hommes a tourné au vinaigre, selon le quotidien L’Equipe. Après cela, Asensio n’a eu que des miettes: un peu plus de vingt minutes de jeu en huit matches de Ligue 1.- “Je le connais mieux que vous” -“Je connais Marco Asensio mieux que vous”, a commenté Luis Enrique mardi en conférence de presse, évoquant leur passé commun en sélection. “Il a toujours été très important pour moi. Il l’a été ici la saison dernière, en début de saison aussi. Ensuite il a eu moins de temps de jeu”.C’est “l’un des joueurs les plus titrés d’Europe” et “il a des qualités techniques et physiques de très haut niveau, ça ne fait aucun doute”, a ajouté l’ancien sélectionneur d’Espagne.Asensio a trouvé son salut dans la main tendue par Emery, un technicien doué pour relancer les joueurs mis de côté.”Unai a joué un rôle important dans ma venue ici”, notamment parce que son style de jeu “correspond parfaitement à mes caractéristiques”, a-t-il affirmé dans un entretien diffusé fin février par Sky Sports.”Il nous donne toujours les outils pour que nous puissions les utiliser sur le terrain, quel que soit l’adversaire. Je pense que c’est important. Ce n’est pas le cas de tous les entraîneurs”, a-t-il ajouté.Surtout, Emery a remis Asensio dans sa position préférentielle, celle de meneur offensif en soutien d’un attaquant, que ce soit derrière Marcus Rashford ou Ollie Watkins.”C’est mon poste naturel, celui où j’ai commencé à Majorque, quand j’ai signé à Madrid”, a-t-il assuré au diffuseur britannique, et c’était “l’un de mes objectifs personnels” de le retrouver car “c’est là que je peux atteindre mon plein potentiel”.

Incendie à Paris: le feu pas totalement éteint mais sans émanations toxiques

L’incendie spectaculaire qui a ravagé lundi soir un centre de tri des déchets dans le nord-ouest de Paris n’était pas totalement éteint mardi, mais son intensité est réduite et n’a entraîné, selon les pouvoirs publics, aucune toxicité de l’air.Le Syctom, qui  assure le service public de traitement des déchets et dont des locaux ont été ravagés par les flammes, a ainsi assuré mardi à la mi-journée que les premières mesures de particules fines étaient “systématiquement inférieures aux seuils réglementaires”.Il n’y a donc “aucune toxicité de l’air” d’après ces mesures, réalisées par le laboratoire de la préfecture de police et dévoilées dans un communiqué par le Syctom, qui gère les déchets ménagers de 82 communes de la région parisienne.Le préfet de police Laurent Nuñez et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avaient déjà assuré lundi soir et mardi qu’il n’y avait a priori pas d’émanations toxiques.- Papiers et cartons -Le sinistre, qui s’est déclenché lundi vers 20H00, a “entièrement détruit le bâtiment de process ainsi que la halle supérieure de stockage des balles” de déchets, mais “le bâtiment administratif est resté quasiment intact, tout comme les structures voisines”, précise le Syctom dans son communiqué.Le site -un bâtiment de 13.000 m² de surface au sol sur quatre niveaux- était en fonctionnement au moment des faits et le feu a pris “dans une zone de stockage intermédiaire de papiers et cartons”, est-il indiqué.Selon la police, environ 25 employés ont été évacués lundi soir.Un employé qui a tenté d’éteindre l’incendie a été intoxiqué par les fumées et transporté en urgence relative à l’hôpital Bichat.L’origine du sinistre, qui a provoqué un impressionnant panache de fumée lundi soir dans le ciel dégagé de la capitale, reste à déterminer. Une enquête pour destruction involontaire par incendie exposant autrui à un dommage corporel a été confiée au commissariat du 17e arrondissement, a indiqué le parquet de Paris.”Quand j’ai appris pour l’incendie, j’ai pleuré. Il y a beaucoup de monde qui travaille ici, on y gagne notre pain”, a expliqué mardi matin sous couvert d’anonymat un employé du centre de tri de 63 ans. Ses collègues qui travaillaient lundi soir “sont très choqués”, a-t-il témoigné.Soixante engins de sapeurs-pompiers et environ 200 soldats du feu ont été engagés et aucun blessé n’est à déclarer parmi les effectifs de secours, déployés vers 19h55 lundi soir au 39 boulevard de Douaumont.- “Robots sur chenilles” -Le boulevard périphérique a été fermé lundi soir dans les deux sens entre les portes de Champerret et de Clichy avant d’être rouvert à la circulation dans le sens intérieur à 22H40.Par mesure de sécurité, aucun déferrement n’a eu lieu au palais de justice des Batignolles tout proche hier soir, au cas où il aurait fallu évacuer le bâtiment, a-t-on appris de source judiciaire.Un important dispositif hydraulique a été établi afin de pouvoir combattre l’incendie, selon la police.Le feu a été maîtrisé vers 04H30 au moyen de six lances grande puissance, mais des sapeurs-pompiers sont restés sur place alors que le périmètre de sécurité était maintenu, toujours selon une source policière.Les pompiers ont aussi utilisé des “robots sur chenilles” pilotés à distance “qui peuvent s’approcher au plus près” des flammes, sur lesquels sont montées des lances à eau qui peuvent envoyer “une très grande quantité d’eau”, nécessaire “pour ce genre de feu”, ont précisé les pompiers.Mardi matin, deux robots étaient encore utilisés sur le sinistre.Au lendemain du sinistre, mardi matin, de la fumée noire s’échappait encore du bâtiment incendié et une odeur âcre prenait à la gorge et piquait les yeux, a constaté une journaliste de l’AFP. Seule la structure du bâtiment est encore visible. Le centre, construit en 2019 et exploité par Suez, accueillait le contenu des bacs jaunes de “quatre arrondissements parisiens et de neufs communes limitrophes”, préparant au recyclage les déchets “de plus de 900.000 habitants”, détaille Syctom.Un “plan alternatif de traitement des flux” pour pallier l’arrêt du centre est en cours d’élaboration, assure le Syctom.abe-mby-sc-mdh/mat/cal/abl

$20 mn blue diamond goes on show in Abu Dhabi

A rare blue diamond valued at $20 million went on pre-auction display on Tuesday in Abu Dhabi, capital of the oil-rich United Arab Emirates.The 10-carat Mediterranean Blue, which will go on sale in Geneva next month, is the showpiece of a collection estimated at $100 million, organisers said.”Included in the group are the largest flawless diamond in the world… the second largest red diamond known to exist and several diamonds over 100 carats,” Sotheby’s auction house said in a statement.The chiseled stones were on display next to lavish jewellery, including a white-diamond encrusted necklace featuring a 100.26-carat pear-shaped brown diamond pendant.The blue diamond will be showcased in Taipei, Hong Kong and New York before its exhibition and sale in Geneva in mid-May.”At the top of the rarity pyramid are blue diamonds,” said Quig Bruning, head of jewels for Sotheby’s in North America, Europe and the Middle East.”The Gulf is, in my mind, the core of where the luxury market is headed,” he added.The resource-rich, largely tax-free Gulf, including the UAE’s trade and tourism hub Dubai, has long been a magnet for high-net-worth individuals and the ultra-wealthy.

Parole à la défense de Nicolas Sarkozy, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen

Ils vont soutenir la relaxe de Nicolas Sarkozy avant que le tribunal ne se retire pour délibérer: au bout de trois mois d’audiences, les avocats de l’ancien président ont commencé à plaider mardi après-midi, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen. La défense “vous démontrera qu’il n’y a aucun pacte de corruption”, a débuté à la barre Me Jean-Michel Darrois, à quelques mètres de l’ex-chef de l’Etat, 70 ans, ainsi que des trois anciens ministres poursuivis, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.La salle d’audience est pleine comme un oeuf pour cette journée qui marque l’épilogue d’un procès inédit où sont jugés depuis le 6 janvier le 6e président de la Ve République (2007-2012) ainsi que 11 autres prévenus, dont trois anciens ministres. Au premier rang se sont assis l’épouse de Nicolas Sarkozy, l’auteure-interprète Carla Bruni, ainsi que ses fils Jean et Pierre Sarkozy.Après les plaidoiries, les prévenus auront, s’ils le souhaitent, la parole en dernier, puis le tribunal annoncera la date à laquelle il rendra son jugement – pas avant plusieurs mois.Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Et ce, selon l’accusation, en échange de contreparties diplomatiques, économiques et juridiques, en particulier un soutien au retour de la Libye sur la scène internationale après des années d’embargo lié aux attentats commis par le régime.Au rythme de trois après-midis par semaine, le tribunal présidé par Nathalie Gavarino a patiemment examiné chacun des indices rassemblés par les juges d’instruction pendant une décennie d’investigations très complexes, questionnant témoins et prévenus souvent jusque tard dans la soirée.A l’issue de trois journées de réquisitoire, le parquet national financier (PNF) a requis sept ans d’emprisonnement, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Nicolas Sarkozy.Afin de “satisfaire ses ambitions politiques dévorantes”, l’ancien locataire de l’Elysée a noué “un pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années”, a affirmé l’un des procureurs.- “Outrance” -Pour les trois parquetiers, Nicolas Sarkozy est le “véritable commanditaire” de ce pacte mis en Å“uvre par ses plus proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, qui ont adopté l’attitude “d’hommes de mains” en protégeant leur chef jusque dans la salle d’audience.Immédiatement, Nicolas Sarkozy a dénoncé “la fausseté et la violence des accusations et l’outrance de la peine réclamée”, qui ne visent selon lui qu’à “masquer la faiblesse des charges alléguées”. Il a ajouté vouloir “croire dans la sagesse du tribunal”.Sa défense affirme qu’aucun des flux financiers détaillés par l’accusation n’a pu alimenter la campagne, dans laquelle selon eux aucun argent liquide d’origine libyenne n’a été identifié.Ses avocats estiment que ces accusations ont été construites rétrospectivement par les Libyens afin de se venger de l’intervention internationale menée notamment par Nicolas Sarkozy et qui a abouti à la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Ils assurent que les contreparties alléguées n’existent pas, soit parce que le ministre puis président n’aurait fait que poursuivre des politiques antérieures, soit parce qu’il n’aurait pas pu, de par ses fonctions, influer sur les processus bilatéraux en cause.Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes ou Bismuth, M. Sarkozy s’est vu poser le 7 février un bracelet électronique à la cheville.Ce procès a aussi vu à la barre trois anciens ministres.Le ministère public a requis six ans de prison et 100.000 euros d’amende contre Claude Guéant, trois ans de prison et 150.000 euros d’amende contre Brice Hortefeux, un an de prison aménagé sous bracelet contre le trésorier de la campagne Eric Woerth.Lundi, leurs conseils ont plaidé contre le “roman” imaginé par le parquet financier, estimant que “le plausible” ne “suffit pas” pour condamner et dépeignant un dossier fait d'”extrapolation” et “pataugeage”, un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.

Parole à la défense de Nicolas Sarkozy, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen

Ils vont soutenir la relaxe de Nicolas Sarkozy avant que le tribunal ne se retire pour délibérer: au bout de trois mois d’audiences, les avocats de l’ancien président ont commencé à plaider mardi après-midi, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen. La défense “vous démontrera qu’il n’y a aucun pacte de corruption”, a débuté à la barre Me Jean-Michel Darrois, à quelques mètres de l’ex-chef de l’Etat, 70 ans, ainsi que des trois anciens ministres poursuivis, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.La salle d’audience est pleine comme un oeuf pour cette journée qui marque l’épilogue d’un procès inédit où sont jugés depuis le 6 janvier le 6e président de la Ve République (2007-2012) ainsi que 11 autres prévenus, dont trois anciens ministres. Au premier rang se sont assis l’épouse de Nicolas Sarkozy, l’auteure-interprète Carla Bruni, ainsi que ses fils Jean et Pierre Sarkozy.Après les plaidoiries, les prévenus auront, s’ils le souhaitent, la parole en dernier, puis le tribunal annoncera la date à laquelle il rendra son jugement – pas avant plusieurs mois.Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Et ce, selon l’accusation, en échange de contreparties diplomatiques, économiques et juridiques, en particulier un soutien au retour de la Libye sur la scène internationale après des années d’embargo lié aux attentats commis par le régime.Au rythme de trois après-midis par semaine, le tribunal présidé par Nathalie Gavarino a patiemment examiné chacun des indices rassemblés par les juges d’instruction pendant une décennie d’investigations très complexes, questionnant témoins et prévenus souvent jusque tard dans la soirée.A l’issue de trois journées de réquisitoire, le parquet national financier (PNF) a requis sept ans d’emprisonnement, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Nicolas Sarkozy.Afin de “satisfaire ses ambitions politiques dévorantes”, l’ancien locataire de l’Elysée a noué “un pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années”, a affirmé l’un des procureurs.- “Outrance” -Pour les trois parquetiers, Nicolas Sarkozy est le “véritable commanditaire” de ce pacte mis en Å“uvre par ses plus proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, qui ont adopté l’attitude “d’hommes de mains” en protégeant leur chef jusque dans la salle d’audience.Immédiatement, Nicolas Sarkozy a dénoncé “la fausseté et la violence des accusations et l’outrance de la peine réclamée”, qui ne visent selon lui qu’à “masquer la faiblesse des charges alléguées”. Il a ajouté vouloir “croire dans la sagesse du tribunal”.Sa défense affirme qu’aucun des flux financiers détaillés par l’accusation n’a pu alimenter la campagne, dans laquelle selon eux aucun argent liquide d’origine libyenne n’a été identifié.Ses avocats estiment que ces accusations ont été construites rétrospectivement par les Libyens afin de se venger de l’intervention internationale menée notamment par Nicolas Sarkozy et qui a abouti à la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Ils assurent que les contreparties alléguées n’existent pas, soit parce que le ministre puis président n’aurait fait que poursuivre des politiques antérieures, soit parce qu’il n’aurait pas pu, de par ses fonctions, influer sur les processus bilatéraux en cause.Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes ou Bismuth, M. Sarkozy s’est vu poser le 7 février un bracelet électronique à la cheville.Ce procès a aussi vu à la barre trois anciens ministres.Le ministère public a requis six ans de prison et 100.000 euros d’amende contre Claude Guéant, trois ans de prison et 150.000 euros d’amende contre Brice Hortefeux, un an de prison aménagé sous bracelet contre le trésorier de la campagne Eric Woerth.Lundi, leurs conseils ont plaidé contre le “roman” imaginé par le parquet financier, estimant que “le plausible” ne “suffit pas” pour condamner et dépeignant un dossier fait d'”extrapolation” et “pataugeage”, un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.

Breakaway Somaliland’s opposition leader wins presidential pollTue, 08 Apr 2025 11:52:45 GMT

Somaliland’s opposition leader has won the presidency of the breakaway region of Somalia, according to election results released Tuesday, an outcome that signalled a rejection of the establishment and a call for change.The territory’s decades-long push for international recognition is likely to be a top priority when Abdirahman Mohamed Abdullahi, popularly known as “Irro”, takes …

Breakaway Somaliland’s opposition leader wins presidential pollTue, 08 Apr 2025 11:52:45 GMT Read More »