US aircraft carrier makes Philippines port call

The nuclear-powered US carrier George Washington arrived off the Philippine capital Thursday for a port visit, as the two allies increase defence cooperation aimed at contesting China’s sweeping claims in the South China Sea.The Nimitz-class vessel’s port call came the same day that China’s first domestically produced aircraft carrier, the Shandong, sailed into Hong Kong.Beijing claims almost the entirety of the South China Sea, through which more than 60 percent of global maritime trade passes, despite an international ruling its assertion has no merit.”The US Navy along with our allies and partners are committed to a free and open Indo-Pacific,” the ship’s spokesman, Lieutenant-Commander Mark Langford, told AFP by email, without offering further details about the visit.”These operations demonstrate the commitment to stability in the region, a commitment we uphold throughout the year and regardless of current events,” Langford said, calling the Philippines a “long-standing and critical ally”.Manila and Washington have deepened their cooperation since President Ferdinand Marcos took office in 2022 and began pushing back on Beijing’s South China Sea claims.Bound by a 1951 mutual defence treaty, the two allies conduct frequent maritime exercises in the South China Sea. The Philippine and US coast guards in May conducted their first-ever joint military drills in the archipelago nation’s coastal waters.The Shandong, which sailed off the northern Philippines in April, arrived in Hong Kong on Thursday after concluding combat drills in the western Pacific alongside fellow Chinese aircraft carrier the Liaoning.The US Department of Defense said in a December report that China numerically has the largest navy in the world, with a battle force of more than 370 ships and submarines.

Mali: au lendemain d’attaques jihadistes d’ampleur contre l’armée, calme précaire dans l’ouest

La situation est revenue au calme mercredi dans plusieurs villes de l’ouest du Mali où des positions de l’armée ont été visées la veille par des attaques jihadistes coordonnées qui ont causé la mort d’au moins un civil, mais une majorité d’habitants restaient très inquiets.Tôt mardi, des jihadistes ont attaqué des positions de l’armée dans sept localités de l’ouest du pays (la grande ville de Kayes, Nioro du Sahel, Niono, Molodo, Sandaré, Gogui et Diboli), marquant une nouvelle série d’offensives d’ampleur, dans un contexte de recrudescence des violences au Sahel.Mercredi, un calme précaire a régné dans ces villes, selon une source au gouvernorat de Kayes interrogée par l’AFP. “La résidence du gouverneur a été attaquée par les jihadistes. Il y a eu des dégâts mais aujourd’hui la ville est calme.”Elle a précisé que “la situation est calme dans les autres villes (visées mardi, NDLR) mais d’après les informations qui remontent, les populations ont peur”.  Une source hospitalière à Kayes, principale ville de l’ouest, a indiqué qu’un civil admis à l’hôpital à la suite des attaques mardi était décédé. “Plus de dix personnes grièvement blessées sont admises ici et reçoivent des soins”, a indiqué cette source, précisant qu’il s’agissait de civils en majorité et d’un militaire.Un élu de la région a confirmé que la situation était revenue au “calme partout”. “Mais les jihadistes ont causé des dégâts” dans plusieurs localités, a-t-il affirmé. Ces attaques ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM en arabe) via son canal habituel. L’AFP n’est pas en mesure de confirmer cette revendication de source indépendante.Dans un communiqué mercredi soir, le gouvernement malien a félicité les “vaillants militaires” qui ont selon lui “contenu avec succès des attaques terroristes simultanées contre sept localités de notre pays, avant de neutraliser plus de 80 terroristes”. Le gouvernement dit prier “pour le repos de l’âme des militaires et des civils décédés lors des attaques terroristes”, sans que le communiqué ne précise si le gouvernement évoque des victimes des attaques de mardi ou de précédentes attaques jihadistes contre l’armée malienne. “L’offensive des forces armées et de sécurité s’intensifiera jusqu’à l’éradication totale du terrorisme”, ajoute le communiqué.    Mardi soir, un couvre-feu de 30 jours reconductible allant de 21H00 à 06H00 (locales et GMT) a été instauré sur toute l’étendue de la région de Kayes. “A Kayes, la ville est calme et tendue à la fois”, avait témoigné mercredi matin auprès de l’AFP un habitant. – Patrouilles sénégalaises -A Nioro du Sahel, “le calme est revenu ce mercredi matin”, a rapporté à l’AFP un habitant, propriétaire d’une boutique.  “Hier, nous avions vraiment peur (…) Ce matin, les gens vaquent à leurs occupations, mais tout le monde ne parle que de cette attaque.” Dans la localité de Niono, la situation était également calme mais de nombreux habitants hésitaient à retourner travailler dans les rizières aux alentours.L’une des localités visées par les jihadistes, Diboli, est située tout près de la frontière avec le Sénégal et à moins de 500 mètres de la localité sénégalaise de Kidira. “Les gens vaquent à leurs occupations. L’armée et les éléments du Garsi (Groupes d’actions rapides de surveillance et d’intervention – gendarmerie) ont été déployés pour renforcer la sécurité”, a déclaré à l’AFP un responsable administratif local sous couvert d’anonymat.”Il y a des patrouilles régulièrement, mais elles ont été renforcées pour rassurer les populations. Toutes les dispositions sont prises pour protéger le territoire national”, a-t-il ajouté.Le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise sécuritaire nourrie notamment par les violences de groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI), ainsi que de groupes criminels communautaires.Les violences des groupes jihadistes ensanglantent ce pays sahélien depuis plusieurs années. Raids sanglants au Mali, incursions dans de grandes villes au Burkina, lourdes pertes militaires au Niger: les jihadistes ont récemment intensifié leurs offensives contre les armées au Sahel.L’armée malienne et ses alliés, les mercenaires russes d’Africa Corps, chargés notamment de traquer les jihadistes, sont régulièrement accusés de commettre des exactions contre des civils.Les juntes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina peinent à endiguer la progression des jihadistes.lar-str-sd-lp-mrb/jnd

Ethiopia’s mega dam on the Nile ‘now complete’: PMThu, 03 Jul 2025 09:50:20 GMT

Ethiopia’s Prime Minister Abiy Ahmed on Thursday said a multi-billion-dollar mega-dam on the Blue Nile that has long worried neighbouring countries is complete and will be officially inaugurated in September.The Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD), launched in 2011 with a $4-billion budget, is considered Africa’s largest hydroelectric project, stretching 1.8 kilometres (just over one mile) …

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“38°C, ressenti 41°C” : les pressings s’adaptent, contraints de travailler sous une chaleur de plomb

Au plus fort de la vague de chaleur cette semaine à Paris, le thermomètre affiche 38°C. Et depuis 8h du matin, à l’intérieur du pressing Saint-Martin, dans le IIIe arrondissement, Hichem Regaieg lave et repasse les vêtements.Pour le soulager, quelques ventilateurs soufflent. Mais ils ne font que brasser de l’air chaud, auquel s’ajoute la chaleur émise par les trois machines de nettoyage fonctionnant en continu.”Quand vous faites du 8H-20H, c’est fatigant…”, déplore M. Regaieg, qui regrette de ne pas avoir l’autorisation d’installer une climatisation dans sa boutique, faute d’accord de la mairie. Pressings et blanchisseries, qui utilisent des machines particulièrement génératrices de chaleur, doivent adapter leur mode de travail et leurs horaires pour mieux supporter les fortes chaleurs de l’été et leurs pics caniculaires: pour les personnels et pour le matériel.Car, au-delà d’un impact physique sur les humains, la forte chaleur peut aussi engendrer des problèmes techniques: les machines sont censées être “adaptées” à ces températures, mais il arrive qu’elles dysfonctionnent.Le quadragénaire, qui travaille dans cet établissement depuis 13 ans, se rassure : “ce n’est pas tout le temps comme ça, heureusement”.”Et on fait des pauses !”, sourit-il en s’essuyant le front avec une serviette.- Éviter d’émettre de la chaleur -Mercredi matin dans un autre pressing de la capitale, dans le XVIIe arrondissement, Katia Mahni apprécie la relative fraîcheur matinale, après avoir travaillé l’après-midi mardi. La porte d’entrée grande ouverte laisse passer une légère brise, après une nuit où le mercure n’est pas descendu sous la barre des 21°C.La principale machine de cette petite boutique de la chaîne Sequoia Pressing “monte à 70°C”, explique Mme Mahni, désignant un boîtier métallique imposant derrière le comptoir. Pour réduire l’exposition à la chaleur, “on lance toutes les machines avant midi et on éteint tout l’après-midi”.”Mardi après-midi, on a tout éteint, même l’éclairage! Il faisait quand même 38°C, mais en ressenti 41°C”, soupire l’employée.Le repassage nécessite aussi un peu d’adaptation: “on repasse en aspiration et pas en soufflerie”, pour éviter d’émettre de la chaleur. Si cette boutique est restée ouverte aux horaires habituels, plus d’un tiers des 60 établissements gérés par Sequoia Pressing, deuxième acteur du secteur en France, ont dû fermer l’après-midi lors du pic de chaleur, selon le président et fondateur du groupe Nicolas de Bronac.”Pour les boutiques pour lesquelles on a une température qui n’est plus acceptable, on est obligé de les fermer et on prévient les clients”, indique-t-il à l’AFP.- “Extrêmement pénible” -L’arrivée des vacances d’été s’accompagnant d’une affluence particulière pour les pressings, avant le départ des clients, ces établissements ne peuvent en revanche pas se permettre de fermer complètement. Inès Rossignol, représentante de la Fédération française des pressings et blanchisseries (FFPB) dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, a créé sa boutique en périphérie de Lyon il y a 15 ans, après avoir été styliste dans la haute couture.”C’est un métier extrêmement pénible parce qu’on est toujours debout”, souligne-t-elle. “On a du mal à trouver des gens qui veulent travailler dans ces conditions, donc dans les pressings on fait très attention” aux employés, dit-elle.Alors que les canicules doivent se multiplier et s’intensifier dans les prochaines années, sous l’effet du réchauffement du climat, un décret impose aux employeurs depuis le 1er juillet de nouvelles obligations en matière de prévention contre les risques liés à la chaleur, dont l’aménagement des postes de travail (stores occultants, ventilation, brumisation…) et l’adaptation de l’organisation du travail, notamment des horaires.Une pratique que met déjà en œuvre Mme Rossignol: les jours de forte chaleur, elle arrive au pressing à 4H du matin pour faire tourner les machines, afin de “soulager le personnel”. L’après-midi, “on boit beaucoup d’eau” et “on fait des courants d’air avec des ventilateurs”. Impossible en revanche d’installer une climatisation, assure-t-elle, à cause de dépenses d’électricité déjà conséquentes.

“38°C, ressenti 41°C” : les pressings s’adaptent, contraints de travailler sous une chaleur de plomb

Au plus fort de la vague de chaleur cette semaine à Paris, le thermomètre affiche 38°C. Et depuis 8h du matin, à l’intérieur du pressing Saint-Martin, dans le IIIe arrondissement, Hichem Regaieg lave et repasse les vêtements.Pour le soulager, quelques ventilateurs soufflent. Mais ils ne font que brasser de l’air chaud, auquel s’ajoute la chaleur émise par les trois machines de nettoyage fonctionnant en continu.”Quand vous faites du 8H-20H, c’est fatigant…”, déplore M. Regaieg, qui regrette de ne pas avoir l’autorisation d’installer une climatisation dans sa boutique, faute d’accord de la mairie. Pressings et blanchisseries, qui utilisent des machines particulièrement génératrices de chaleur, doivent adapter leur mode de travail et leurs horaires pour mieux supporter les fortes chaleurs de l’été et leurs pics caniculaires: pour les personnels et pour le matériel.Car, au-delà d’un impact physique sur les humains, la forte chaleur peut aussi engendrer des problèmes techniques: les machines sont censées être “adaptées” à ces températures, mais il arrive qu’elles dysfonctionnent.Le quadragénaire, qui travaille dans cet établissement depuis 13 ans, se rassure : “ce n’est pas tout le temps comme ça, heureusement”.”Et on fait des pauses !”, sourit-il en s’essuyant le front avec une serviette.- Éviter d’émettre de la chaleur -Mercredi matin dans un autre pressing de la capitale, dans le XVIIe arrondissement, Katia Mahni apprécie la relative fraîcheur matinale, après avoir travaillé l’après-midi mardi. La porte d’entrée grande ouverte laisse passer une légère brise, après une nuit où le mercure n’est pas descendu sous la barre des 21°C.La principale machine de cette petite boutique de la chaîne Sequoia Pressing “monte à 70°C”, explique Mme Mahni, désignant un boîtier métallique imposant derrière le comptoir. Pour réduire l’exposition à la chaleur, “on lance toutes les machines avant midi et on éteint tout l’après-midi”.”Mardi après-midi, on a tout éteint, même l’éclairage! Il faisait quand même 38°C, mais en ressenti 41°C”, soupire l’employée.Le repassage nécessite aussi un peu d’adaptation: “on repasse en aspiration et pas en soufflerie”, pour éviter d’émettre de la chaleur. Si cette boutique est restée ouverte aux horaires habituels, plus d’un tiers des 60 établissements gérés par Sequoia Pressing, deuxième acteur du secteur en France, ont dû fermer l’après-midi lors du pic de chaleur, selon le président et fondateur du groupe Nicolas de Bronac.”Pour les boutiques pour lesquelles on a une température qui n’est plus acceptable, on est obligé de les fermer et on prévient les clients”, indique-t-il à l’AFP.- “Extrêmement pénible” -L’arrivée des vacances d’été s’accompagnant d’une affluence particulière pour les pressings, avant le départ des clients, ces établissements ne peuvent en revanche pas se permettre de fermer complètement. Inès Rossignol, représentante de la Fédération française des pressings et blanchisseries (FFPB) dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, a créé sa boutique en périphérie de Lyon il y a 15 ans, après avoir été styliste dans la haute couture.”C’est un métier extrêmement pénible parce qu’on est toujours debout”, souligne-t-elle. “On a du mal à trouver des gens qui veulent travailler dans ces conditions, donc dans les pressings on fait très attention” aux employés, dit-elle.Alors que les canicules doivent se multiplier et s’intensifier dans les prochaines années, sous l’effet du réchauffement du climat, un décret impose aux employeurs depuis le 1er juillet de nouvelles obligations en matière de prévention contre les risques liés à la chaleur, dont l’aménagement des postes de travail (stores occultants, ventilation, brumisation…) et l’adaptation de l’organisation du travail, notamment des horaires.Une pratique que met déjà en œuvre Mme Rossignol: les jours de forte chaleur, elle arrive au pressing à 4H du matin pour faire tourner les machines, afin de “soulager le personnel”. L’après-midi, “on boit beaucoup d’eau” et “on fait des courants d’air avec des ventilateurs”. Impossible en revanche d’installer une climatisation, assure-t-elle, à cause de dépenses d’électricité déjà conséquentes.

US-Vietnam trade deal sows new China standoff

Vietnam’s trade deal with the United States averts the most punishing of Donald Trump’s “reciprocal” levies but has provoked new friction between Washington and Beijing.Vietnam has the third-biggest trade surplus with the United States of any country after China and Mexico, and was targeted with one of the highest rates in the US president’s “Liberation Day” tariff blitz on April 2.The deal announced Wednesday is the first full pact Trump has sealed with an Asian nation, and analysts say it may give a glimpse of the template Washington will use with other countries still scrambling for accords.The 46 percent rate due to take effect next week has been averted, with Vietnam set to face a minimum 20 percent tariff in return for opening its market to US products including cars.But a 40 percent tariff will hit goods passing through the country to circumvent steeper trade barriers — a practice called “transshipping”.Washington has accused Hanoi of relabelling Chinese goods to skirt its tariffs, but raw materials from the world’s number two economy are the lifeblood of Vietnam’s manufacturing industries.”From a global perspective, perhaps the most interesting point is that this deal again seems in large part to be about China,” said Capital Economics.It said the terms on transshipment “will be seen as a provocation in Beijing, particularly if similar conditions are included in any other deals agreed over coming days”.Beijing’s foreign ministry spokeswoman Mao Ning said on Thursday “negotiations and agreements should not target or harm the interests of third parties”.- ‘Wouldn’t celebrate just yet’ -Shares in clothing companies and sport equipment manufacturers — which have a large footprint in Vietnam — rose on news of the deal in New York.But they later declined sharply as details were released.”This is a much better outcome than a flat 46 percent tariff, but I wouldn’t celebrate just yet,” said Hanoi-based Dan Martin, from Asian business advisory firm Dezan Shira & Associates.”Everything now depends on how the US decides to interpret and enforce the idea of transshipment,” he added.”If the US takes a broader view and starts questioning products that use foreign parts, even when value is genuinely added in Vietnam, it could end up affecting a lot of companies that are playing by the rules.”A Vietnam foreign ministry spokesman told reporters on Thursday that negotiators were still “in detailed discussion to concretise agreements”.But there are scant details about the transshipment arrangements in the deal, which Trump announced on his Truth Social platform. “The announced deal gives Vietnam a level of certainty that most other US trading partners do not have,” said American Chamber of Commerce in Hanoi chief Adam Sitkoff.But, he said, “assessing the pros and cons of the deal is difficult without seeing further details about what the tariffs actually mean”. “The answers to these questions can be the difference between celebrating or crying.”- ‘The looming question’ -Bloomberg Economics forecast Vietnam could lose a quarter of its exports to the United States in the medium term, endangering more than two percent of its gross domestic product as a result of the agreement.”The Vietnamese government will now find itself under pressure to ensure that country-of-origin rules are enforced,” explained Jack Sheehan, head of regional tax at Asian legal and tax firm DFDL.But uncertainty over how transshipping will be “defined or enforced” is likely to have diplomatic repercussions, said Bloomberg Economics expert Rana Sajedi.”The looming question now is how China will respond,” she said. “Beijing has made clear that it would respond to deals that came at the expense of Chinese interests.””The decision to agree to a higher tariff on goods deemed to be ‘transshipped’ through Vietnam may fall in that category,” added Sajedi. “Any retaliatory steps could have an outsized impact on Vietnam’s economy.”