Leaders turn up the heat on fossil fuels at Amazon climate summit

World leaders will meet for a second day of climate talks in the Brazilian Amazon on Friday after fiery speeches and renewed criticism of Big Oil marked the opening session.Dozens of ministers and several heads of state and government, including those of Spain, Germany and Namibia, will meet in Belem just before the United Nations’ (UN) annual two-week conference, COP30, which starts on Monday.Evidence of the climate crisis, driven largely by the burning of fossil fuels and deforestation, has never been clearer: the past 11 years have been the hottest on record and marked by intensifying hurricanes, heat waves and wildfires.UN chief Antonio Guterres and a series of national leaders said on Thursday that the world will fail to keep global warming below 1.5C, the Paris Agreement’s primary target set a decade ago, but said they have not yet given up on its fallback goal of 2C.The absence of leaders from the world’s biggest polluters, including the United States, where President Donald Trump has dismissed climate science as a “con job,” cast a shadow over talks, but also catalyzed calls for greater mobilization.Countries made an unprecedented pledge to “transition away” from oil, gas and coal at COP28 in Dubai two years ago.However, the issue has since slipped down the agenda as nations grapple with economic pressures, trade disputes and wars, and the Trump administration aggressively pushing for more fossil fuels.- ‘Roadmap’ calls praised -Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva’s call in his opening address for a “roadmap” to halt deforestation, reduce dependence on fossil fuels, and mobilize the financial resources needed to achieve those goals was met with applause.The coalition backing Lula’s call includes European nations and numerous small island states whose very survival is threatened by stronger cyclones and rising sea levels.Gaston Browne, the prime minister of Antigua and Barbuda, railed against the “large polluters (who) continue to deliberately destroy our marine and terrestrial environments with their poisonous fossil fuel gases.”The idea of phasing out hydrocarbons is also gaining traction in Europe. Despite their divisions, EU countries noted that they have reduced greenhouse gas emissions for more than three decades and are aiming for a 90 percent cut by 2040.”COP30 must send a clear message that the green transition is here to stay, and that fossil fuels have no future,” said Finnish President Alexander Stubb.Marta Salomon of the Brazilian think tank Politicas Climaticas do Instituto Talanoa told AFP: “When the president talks about a roadmap to reduce dependence on fossil fuels, we understand it as a favorable sign for this discussion to take place during COP.”Lula had already hinted at his plan in an interview this week with AFP and other outlets, though he cautioned “it’s not easy” to reduce fossil fuels.Indeed, Brazil has just authorized its state oil company to begin offshore exploration in the Amazon.A formal anti-fossil fuel decision in Belem is seen as highly unlikely, given the requirement for consensus among nearly 200 countries attending the conference.Still, COP30 will put a spotlight on countries’ voluntary pledges and their implementation, which could lead to fresh announcements on methane — a “super pollutant” and the main component of natural gas, prone to leaking from pipelines and installations.”The world must pull the methane brake,” said Mia Mottley, prime minister of Barbados and a highly respected voice in global climate diplomacy.

La Philharmonie de Paris “condamne” de “graves incidents” lors d’un concert d’un orchestre israélien

La Philharmonie de Paris a condamné “fermement” vendredi les “graves incidents” survenus jeudi soir dans sa salle lors d’un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël et a annoncé qu’elle avait porté plainte.”La Cité de la musique – Philharmonie de Paris déplore et condamne fermement les graves incidents survenus dans la Grande salle Pierre Boulez durant le concert donné par l’Israel Philharmonic Orchestra sous la direction de Lahav Shani avec le pianiste Sir András Schiff”, a annoncé l’établissement dans un communiqué. “L’établissement a porté plainte”, a-t-il ajouté.La Philharmonie a précisé que “à trois reprises, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté de diverses manières d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes. Des spectateurs se sont interposés et des affrontements ont eu lieu”.”Les fauteurs de troubles ont été évacués et le concert, qui avait dû s’interrompre, a repris et s’est achevé dans le calme”, a poursuivi la Philharmonie.Des “sanctions exemplaires doivent être prises” contre ces “agitateurs haineux”, a réagi sur X Yonathan Arfi, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). “Les appels au boycott et les perturbations qui se multiplient sont inacceptables. Ils n’empêcheront jamais les artistes ciblés par la haine de rencontrer l’ovation du public”, a-t-il ajouté.Ces derniers jours, la polémique avait enflé sur la tenue de ce concert, des militants pro-palestiniens demandant son annulation tandis que la CGT-Spectacle réclamait que la Philharmonie “rappelle à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants” d’Israël, notamment dans la guerre à Gaza. Le dispositif de sécurité autour du concert avait été renforcé.”Bienvenue à l’Orchestre national d’Israël (…) La liberté de création et de programmation est une valeur de notre République. Aucun prétexte à l’antisémitisme!”, avait déclaré dans un message sur X la ministre de la Culture Rachida Dati.Pour la Cité de la musique, “rien ne peut justifier” les actes survenus jeudi soir. “La Philharmonie a démontré qu’elle était à l’écoute en répondant aux diverses interpellations reçues ces derniers jours au sujet de ce concert. Mais la violence n’est pas un débat. Et la faire entrer dans une salle de concert est très grave”, a-t-elle estimé dans le communiqué. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pour les glaciologues, la joie de toucher le fond et ses mystères

La main sur le câble qui file dans les profondeurs du glacier du Pamir, Stanislav Koutouzov sent immédiatement lorsque sa tête de carottage, 105 mètres plus bas, se fracasse sur la roche. Il s’apprête à remonter l’une des plus anciennes glaces au monde, aux mystères climatiques jusque-là insondés.”C’est le meilleur sentiment au monde”, s’exclame dans un souffle le glaciologue russe dans les montagnes reculées de l’extrême est du Tadjikistan à la frontière avec la Chine, où un photographe de l’AFP a suivi en exclusivité l’expédition de 15 scientifiques en septembre.La mission, à 5.810 mètres de haut, est historique: récupérer les carottes de glace les plus profondes jamais prélevées dans le massif du Pamir, l’un des plus hauts et des moins étudiés au monde, et mettre à disposition de la science l’une des archives les plus anciennes du climat.Ces couches de glaces compactées pendant des siècles, peut-être des millénaires, peuvent renseigner sur les chutes de neige, les températures, l’atmosphère et les poussières du passé.L’espoir inavoué est que ce soit la glace la plus âgée jamais prélevée dans toute la zone dite de l’anomalie de Pamir-Karakoram, qui intrigue les climatologues car elle est la seule région montagneuse où les glaciers semblent encore résister au réchauffement. – A dos de sherpas  -L’expédition, financée par l’Institut polaire suisse et la fondation Ice Memory, visait initialement le glacier légendaire Fedtchenko mais a dû renoncer face à un accès trop difficile, trop haut pour être survolé en hélicoptère.L’équipe, composée de scientifiques suisses, japonais, russes et tadjiks, s’est rabattue sur une calotte qui s’avère finalement plus fertile, Kon Tchoukourbachi. Une ascension par étapes à grimper à pied sur la terre brune rocailleuse puis sur la neige puis sur un parterre de glace en épines, jusqu’au dôme d’où la vue est époustouflante. Et sept jours à forer par températures négatives pour prélever deux profondes carottes.Concrètement, il s’agit de dizaines de cylindres de glace d’environ 50 cm de long, précautionneusement remontés à la surface, numérotés et emballés avant d’être immédiatement redescendus à dos de sherpas vers les camions frigorifiques plus bas.”On a fait les 50 premiers mètres en un jour”, raconte Stanislav Koutouzov, paléoclimatologue expert en carottage de l’Ohio State University aux Etats-Unis. “C’est à partir de 70 ou 80 mètres que la qualité de la glace a commencé à être un problème.”- 20, 25 ou 30.000 ans -Soudain, elle s’est révélée plus friable, plus difficile à manipuler mais prometteuse: peut-être le signe d’une période de transition, espère le chef d’expédition Evan Miles.L’équipe n’avait jamais vu autant de particules de poussières dans la glace, ce qui a ralenti le forage. Stanislav Koutouzov a usé 15 têtes de carottage. Et puis, “dans les trois ou cinq derniers mètres, c’est devenu très foncé, jaunâtre, ce qui témoigne de conditions très différentes”, dit-il.”Lorsqu’on a remonté la dernière carotte, c’était spectaculaire. Une glace très jaune, parce que bourrée de sédiments. Ce qui est un très, très bon signe pour nous”, poursuit Evan Miles, glaciologue des universités suisses de Fribourg et Zurich.Des glaces très anciennes ont déjà été prélevées dans la région: à Grigoriev, au Kirghizstan, une datation à 17.000 ans. Une autre carotte à Guliya, sur le plateau tibétain, a été estimée encore plus vieille mais la datation est contestée.”Notre glace est beaucoup plus froide et probablement plus vieille que Grigoriev, ce qui nous donne de l’espoir”, confie le chef d’expédition, de retour à Douchanbé en octobre.”Seule l’analyse en laboratoire le confirmera, mais nous espérons que la carotte sera exceptionnelle non seulement pour la zone, mais pour toute la région, probablement 20, 25 ou 30.000 ans.”- Cave de glace -La glace, parce qu’elle gobe des bulles d’air anciennes, est la seule archive climatique de la composition atmosphérique passée et donc de la concentration des gaz à effet de serre avant que l’humanité ne se mette à brûler charbon, pétrole et gaz industriellement.C’est grâce à des kilomètres de carottes au Groenland et en Antarctique que l’on sait que le climat n’a jamais été aussi chaud depuis 800.000 ans.Mais entre les deux pôles, il y en a eu très peu “proches d’endroits où les gens vivent et où nous voulons vraiment comprendre comment le système climatique varie naturellement”, fait valoir le président d’Ice Memory Thomas Stocker. Le Pamir, “un endroit très spécial sur la planète, le toit du monde” selon lui, fascine les chercheurs car il joue le rôle de carrefour climatique: il redirige l’humidité qui arrive d’Europe par les vents d’ouest vers le sous-continent indien.Ce que les chercheurs découvriront dans la vieille glace de Kon Tchoukourbachi – des informations sur les neiges, vents et poussières d’antan – aidera donc à comprendre… les moussons d’aujourd’hui. Et peut-être à anticiper leurs changements futurs, pour des centaines de millions de gens, sous l’effet du dérèglement climatique.Voilà pourquoi, en plus d’une première carotte qui sera examinée dans quelques semaines par des chercheurs japonais, Ice Memory en a financé une seconde pour la stocker avec d’autres provenant des Alpes, des Andes, du Groenland et d’ailleurs, dans une cave de glace en Antarctique, à la station Concordia par -50°C.Elle pourra être étudiée par les scientifiques du futur, avec des méthodes plus sophistiquées qu’aujourd’hui. Une “course contre la montre” avant que ces annales climatiques ne fondent.Les deux carottes, conservées dans une chaîne du froid à -20°C, sont arrivées à Tokyo par avion. L’une d’elle atteindra bientôt sa destination finale, l’université Hokkaido.Dans ce laboratoire, pour les besoins de l’analyse moléculaire, les flocons de neige tombés sur le Pamir il y a des siècles ou des millénaires pourront enfin fondre et révéler leurs secrets.

Pour les glaciologues, la joie de toucher le fond et ses mystères

La main sur le câble qui file dans les profondeurs du glacier du Pamir, Stanislav Koutouzov sent immédiatement lorsque sa tête de carottage, 105 mètres plus bas, se fracasse sur la roche. Il s’apprête à remonter l’une des plus anciennes glaces au monde, aux mystères climatiques jusque-là insondés.”C’est le meilleur sentiment au monde”, s’exclame dans un souffle le glaciologue russe dans les montagnes reculées de l’extrême est du Tadjikistan à la frontière avec la Chine, où un photographe de l’AFP a suivi en exclusivité l’expédition de 15 scientifiques en septembre.La mission, à 5.810 mètres de haut, est historique: récupérer les carottes de glace les plus profondes jamais prélevées dans le massif du Pamir, l’un des plus hauts et des moins étudiés au monde, et mettre à disposition de la science l’une des archives les plus anciennes du climat.Ces couches de glaces compactées pendant des siècles, peut-être des millénaires, peuvent renseigner sur les chutes de neige, les températures, l’atmosphère et les poussières du passé.L’espoir inavoué est que ce soit la glace la plus âgée jamais prélevée dans toute la zone dite de l’anomalie de Pamir-Karakoram, qui intrigue les climatologues car elle est la seule région montagneuse où les glaciers semblent encore résister au réchauffement. – A dos de sherpas  -L’expédition, financée par l’Institut polaire suisse et la fondation Ice Memory, visait initialement le glacier légendaire Fedtchenko mais a dû renoncer face à un accès trop difficile, trop haut pour être survolé en hélicoptère.L’équipe, composée de scientifiques suisses, japonais, russes et tadjiks, s’est rabattue sur une calotte qui s’avère finalement plus fertile, Kon Tchoukourbachi. Une ascension par étapes à grimper à pied sur la terre brune rocailleuse puis sur la neige puis sur un parterre de glace en épines, jusqu’au dôme d’où la vue est époustouflante. Et sept jours à forer par températures négatives pour prélever deux profondes carottes.Concrètement, il s’agit de dizaines de cylindres de glace d’environ 50 cm de long, précautionneusement remontés à la surface, numérotés et emballés avant d’être immédiatement redescendus à dos de sherpas vers les camions frigorifiques plus bas.”On a fait les 50 premiers mètres en un jour”, raconte Stanislav Koutouzov, paléoclimatologue expert en carottage de l’Ohio State University aux Etats-Unis. “C’est à partir de 70 ou 80 mètres que la qualité de la glace a commencé à être un problème.”- 20, 25 ou 30.000 ans -Soudain, elle s’est révélée plus friable, plus difficile à manipuler mais prometteuse: peut-être le signe d’une période de transition, espère le chef d’expédition Evan Miles.L’équipe n’avait jamais vu autant de particules de poussières dans la glace, ce qui a ralenti le forage. Stanislav Koutouzov a usé 15 têtes de carottage. Et puis, “dans les trois ou cinq derniers mètres, c’est devenu très foncé, jaunâtre, ce qui témoigne de conditions très différentes”, dit-il.”Lorsqu’on a remonté la dernière carotte, c’était spectaculaire. Une glace très jaune, parce que bourrée de sédiments. Ce qui est un très, très bon signe pour nous”, poursuit Evan Miles, glaciologue des universités suisses de Fribourg et Zurich.Des glaces très anciennes ont déjà été prélevées dans la région: à Grigoriev, au Kirghizstan, une datation à 17.000 ans. Une autre carotte à Guliya, sur le plateau tibétain, a été estimée encore plus vieille mais la datation est contestée.”Notre glace est beaucoup plus froide et probablement plus vieille que Grigoriev, ce qui nous donne de l’espoir”, confie le chef d’expédition, de retour à Douchanbé en octobre.”Seule l’analyse en laboratoire le confirmera, mais nous espérons que la carotte sera exceptionnelle non seulement pour la zone, mais pour toute la région, probablement 20, 25 ou 30.000 ans.”- Cave de glace -La glace, parce qu’elle gobe des bulles d’air anciennes, est la seule archive climatique de la composition atmosphérique passée et donc de la concentration des gaz à effet de serre avant que l’humanité ne se mette à brûler charbon, pétrole et gaz industriellement.C’est grâce à des kilomètres de carottes au Groenland et en Antarctique que l’on sait que le climat n’a jamais été aussi chaud depuis 800.000 ans.Mais entre les deux pôles, il y en a eu très peu “proches d’endroits où les gens vivent et où nous voulons vraiment comprendre comment le système climatique varie naturellement”, fait valoir le président d’Ice Memory Thomas Stocker. Le Pamir, “un endroit très spécial sur la planète, le toit du monde” selon lui, fascine les chercheurs car il joue le rôle de carrefour climatique: il redirige l’humidité qui arrive d’Europe par les vents d’ouest vers le sous-continent indien.Ce que les chercheurs découvriront dans la vieille glace de Kon Tchoukourbachi – des informations sur les neiges, vents et poussières d’antan – aidera donc à comprendre… les moussons d’aujourd’hui. Et peut-être à anticiper leurs changements futurs, pour des centaines de millions de gens, sous l’effet du dérèglement climatique.Voilà pourquoi, en plus d’une première carotte qui sera examinée dans quelques semaines par des chercheurs japonais, Ice Memory en a financé une seconde pour la stocker avec d’autres provenant des Alpes, des Andes, du Groenland et d’ailleurs, dans une cave de glace en Antarctique, à la station Concordia par -50°C.Elle pourra être étudiée par les scientifiques du futur, avec des méthodes plus sophistiquées qu’aujourd’hui. Une “course contre la montre” avant que ces annales climatiques ne fondent.Les deux carottes, conservées dans une chaîne du froid à -20°C, sont arrivées à Tokyo par avion. L’une d’elle atteindra bientôt sa destination finale, l’université Hokkaido.Dans ce laboratoire, pour les besoins de l’analyse moléculaire, les flocons de neige tombés sur le Pamir il y a des siècles ou des millénaires pourront enfin fondre et révéler leurs secrets.

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Pour relancer le nucléaire, le secteur doit résoudre le casse-tête du financement

Le nucléaire revient sur le devant de la scène mais qui va payer pour ces projets gigantesques, longs et risqués? Domaine régalien par excellence, l’atome doit désormais envisager de nouveaux modes de financement, y compris privés, pour accélérer.Tombé en disgrâce après l’accident de la centrale japonaise de Fukushima en 2011, le nucléaire connaît un regain d’intérêt, porté par les besoins de décarboner l’énergie, renforcer l’indépendance énergétique et de répondre à l’explosion de la demande en électricité, dopée notamment par l’intelligence artificielle.Selon une étude EY-Parthenon publiée mercredi, s’appuyant notamment sur les scenarios de l’Agence internationale de l’énergie, le secteur nucléaire devrait doubler sa capacité de production à environ 820 GW d’ici 2050 afin de soutenir la sortie des énergies fossiles qui réchauffent le climat.Les investissements doivent suivre et rapidement doubler pour atteindre 159 milliards de dollars par an d’ici 2030 (pour un total de 3.600 milliards de dollars environ d’ici 2050).Si ces investissements sensibles et risqués ont historiquement été portés par les Etats et leurs électriciens publics, EY note “un essor remarquable de l’intérêt des investisseurs privés”.”Le financement public est devenu plus contraignant en raison de la régulation des aides d’État” comme en Union européenne, “mais aussi du fait de la situation financière des États”, explique Jéremie Haddad, associé chez EY.”Nous avons besoin de partenariats public-privé”, a d’ailleurs appelé le ministre français de l’Energie Roland Lescure à l’adresse du parterre de professionnels présents au salon international du nucléaire, qu’il inaugurait mardi à Paris et qui s’est terminé jeudi.Il a insisté: “nous avons besoin d’investisseurs à long terme, de régimes de retraite, de fonds souverains, pour nous aider à construire cet avenir ensemble”, rappelant qu’il est aussi ministre des Finances d’un pays très endetté “qui peine à faire passer un budget”.- Des politiques stables -Le ministre faisait référence aux projets de mini-réacteurs – au nombre de dix, suivis par l’autorité de sûreté – qui embarquent déjà des fonds publics et des capitaux privés – dont les plus avancés ont besoin de nouveaux soutiens pour passer au prototype.En revanche, en France, le programme de construction d’au moins 6 réacteurs EPR2 est parti pour rester dans le giron étatique. Au côté des financements d’EDF, entreprise publique à 100%, l’Etat lui accordera un prêt à taux zéro durant la phrase de construction, qui couvrira un peu plus de 55% du coût. Sur les modalités de financement, les acteurs scrutent avec intérêt le projet au Royaume-Uni de deux réacteurs à Sizewell C développés par EDF, qui repose sur un modèle innovant de partage du financement et des risques entre EDF, des investisseurs privés, l’Etat britannique.L’avantage: il offre aux investisseurs un revenu stable dès le début du projet grâce à une contribution à hauteur d’une livre par mois intégrée à la facture des consommateurs.Déployer davantage de capitaux privés nécessitera de surmonter plusieurs défis. Dans les grands réacteurs, la filière qui traîne la réputation de dérapages de coûts et de calendriers à rallonge doit prouver qu’elle est capable de livrer ses “chantiers à temps et dans les budgets”. Les marchés ont aussi besoin “de politiques gouvernementales stables” sur les 15 prochaines années, explique Jasbir Sidhu, associé gérant de Nuclear capital LPP. “On a aussi besoin des effets de série pour répliquer les modèles de réacteurs ailleurs et ainsi réduire leur coût”, explique à l’AFP Issam Taleb, associé chez EY-Parthenon.A côté des financeurs privés, les institutions financières internationales commencent aussi à changer “leur attitude envers le nucléaire”, note le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi. Cette année, l’agence a signé avec la Banque mondiale un accord “levant une interdiction de plusieurs décennies” sur le financement du nucléaire, mis à l’index en raison des oppositions à cette énergie controversée.Interrogé mardi par l’AFP pendant le salon, M. Grossi évoque “des négociations” avec les banques asiatique et africaine de développement, la banque islamique de développement, la banque interaméricaine et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. 

West Bank’s ancient olive tree a ‘symbol of Palestinian endurance’

As guardian of the occupied West Bank’s oldest olive tree, Salah Abu Ali prunes its branches and gathers its fruit even as violence plagues the Palestinian territory during this year’s harvest.”This is no ordinary tree. We’re talking about history, about civilisation, about a symbol,” the 52-year-old said proudly, smiling behind his thick beard in the village of Al-Walajah, south of Jerusalem.Abu Ali said experts had estimated the tree to be between 3,000 and 5,500 years old. It has endured millennia of drought and war in this parched land scarred by conflict.Around the tree’s vast trunk and its dozen offshoots — some named after his family members — Abu Ali has cultivated a small oasis of calm.A few steps away, the Israeli separation wall cutting off the West Bank stands five metres (16 feet) high, crowned with razor wire.More than half of Al-Walajah’s original land now lies on the far side of the Israeli security wall.Yet so far the village has been spared the settler assaults that have marred this year’s olive harvest, leaving many Palestinians injured.Israel has occupied the West Bank since 1967, and some of the 500,000 Israelis living in the Palestinian territory have attacked farmers trying to access their trees almost every day this year since the season began in mid-October.The Palestinian Authority’s Colonisation and Wall Resistance Commission, based in Ramallah, documented 2,350 such attacks in the West Bank in October.- ‘Rooted in this land’ -Almost none of the perpetrators have been held to account by the Israeli authorities.Israeli forces often disperse Palestinians with tear gas or block access to their own land, AFP journalists witnessed on several occasions.But in Al-Walajah for now, Abu Ali is free to care for the tree. In a good year, he said, it can yield from 500 to 600 kilograms (1,100 to 1,300 pounds) of olives.This year, low rainfall led to slim pickings in the West Bank, including for the tree whose many nicknames include the Elder, the Bedouin Tree and Mother of Olives.”It has become a symbol of Palestinian endurance. The olive tree represents the Palestinian people themselves, rooted in this land for thousands of years,” said Al-Walajah mayor Khader Al-Araj.The Palestinian Authority’s agriculture ministry even recognised the tree as a Palestinian natural landmark and appointed Abu Ali as its official caretaker. Most olive trees reach about three metres in height when mature. This one towers above the rest, its main trunk nearly two metres wide, flanked by a dozen offshoots as large as regular olive trees.- ‘Green gold’ -“The oil from this tree is exceptional. The older the tree, the richer the oil,” said Abu Ali.He noted that the precious resource, which he called “green gold”, costs four to five times more than regular oil.Tourists once came in droves to see the tree, but numbers have dwindled since the start of the war in Gaza in October 2023, Abu Ali said, with checkpoints tightening across the West Bank.The village of Al-Walajah is not fully immune from the issues facing other West Bank communities.In 1949, after the creation of Israel, a large portion of the village’s land was taken, and many Palestinian families had to leave their homes to settle on the other side of the so-called armistice line.After Israel’s 1967 occupation, most of what remained was designated Area C — under full Israeli control — under the 1993 Oslo Accords, which were meant to lead to peace between Palestinians and Israelis.But the designation left many homes facing demolition orders for lacking Israeli permits, a common problem in Area C, which covers 66 percent of the West Bank.”Today, Al-Walajah embodies almost every Israeli policy in the West Bank: settlements, the wall, home demolitions, land confiscations and closures,” mayor Al-Araj told AFP.For now, Abu Ali continues to nurture the tree. He plants herbs and fruit trees around it, and keeps a guest book with messages from visitors in dozens of languages.”I’ve become part of the tree. I can’t live without it,” he said.

US travel woes mount as govt shutdown prompts flight cuts

Travelers faced mounting uncertainty over air travel in the United States after a directive to decrease flights at dozens of major airports went into effect on Friday.The reduction has been touted as a solution to overcome air traffic safety concerns related to staff shortages linked to the record-length government shutdown that has dragged on for six-weeks.The Trump administration ordered airlines to decrease flights at 40 airports, including several major hubs, beginning Friday morning with a four percent reduction that is set to gradually increase to 10 percent next week.Flight reductions are set to hit some of the country’s busiest airports, including in Atlanta, Newark, Denver, Chicago, Houston and Los Angeles.”This isn’t about politics, it’s about assessing the data and alleviating building risk in the system,” said US Transportation Secretary Sean Duffy, pushing back against criticism that the order aims to increase pressure on Democrats to end the shutdown.The government shutdown, which began on October 1 and is now the longest in history, has left tens of thousands of air traffic controllers, airport security staff and others without pay.More than 800 flights scheduled for Friday were canceled, according to tracking website FlightAware, while major carrier American Airlines said in a statement that its scheduled reduction amounts to 220 flight cancellations each day.Delta Airlines said it was axing about 170 flights scheduled for Friday, while broadcaster CNN reported Southwest Airlines nixed around 100 flights set for that day.More than 6,800 US flights were delayed on Thursday with some 200 cancellations, FlightAware data showed, with passengers facing long lines at security checkpoints.Travelers at Boston and Newark airports also faced average delays of more than two hours, and those at Chicago’s O’Hare and Washington’s Reagan National more than an hour.Authorities said they wanted to act before an accident occurred.”We’re not going to wait for a safety problem to truly manifest itself, when the early indicators are telling us we can take action today to prevent things from deteriorating,” said FAA Administrator Bryan Bedford.- Peak travel season -The reduction measures come as the country enters its busiest travel time of the year, with the Thanksgiving holiday just weeks away.Millions of Americans are likely to face travel chaos amid a shortage of air traffic control personnel, although President Donald Trump’s administration sought to reassure people that flying remains safe.”It’s safe to fly today, tomorrow, and the day after because of the proactive actions we are taking,” Duffy said on social media late Thursday.Implementing the order on short notice will be a challenge for airlines.United Airlines and Delta, two of the country’s largest carriers, said they are complying with the order adding that it would not affect their international routes.United added earlier in the week that “hub-to-hub” flying would also not be affected, indicating cancellations might hit more local routes.Federal agencies across the United States have been grinding to a halt since Congress failed to approve funding past September 30, with some 1.4 million federal workers, from air traffic controllers to national park rangers, still on enforced leave or working without pay.Many in high-stress aviation-related jobs are now calling in sick and potentially working second jobs in order to pay their bills, Duffy said Wednesday.FAA Administrator Bedford said the situation was unprecedented.”I am not aware in my 35-year history in the aviation market where we’ve had a situation where we’re taking these kinds of measures,” he said Wednesday.Bedford added: “Then again, we’re in new territory in terms of government shutdowns.”

Online scams promising wealth surge in conflict-hit east DR CongoFri, 07 Nov 2025 06:47:23 GMT

Despite the two major cities in eastern  Democratic Republic of Congo having fallen into the hands of the M23 militia, some residents are celebrating their newfound fortunes — amassed through cryptocurrency trading. Crypto trading is seemingly a silver bullet to the economic crisis plaguing the region, where banks have been ordered closed by the Kinshasa authorities …

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