Mondial des clubs: le Real exact au rendez-vous des quarts, avec Mbappé

Le Real Madrid n’a pas raté son rendez-vous avec les quarts de finale du Mondial des clubs en écartant de sa route la Juventus Turin (1-0), mardi à Miami, récupérant par la même occasion Kylian Mbappé, qui a enfin effectué ses grands débuts dans le tournoi.     Après les deux coups de tonnerre de lundi et les sorties prématurées de Manchester City face aux Saoudiens d’Al-Hilal (4-3 a.p.) et du vice-champion d’Europe, l’Inter Milan, contre les Brésiliens de Fluminense (2-0), les Madrilènes ne sont pas tombés dans le piège en s’imposant face à une Juve très accrocheuse. La délivrance est venue de la tête de Gonzalo Garcia (54e), celui qui avait la lourde charge de remplacer Mbappé depuis le début de la compétition. Une mission dont le jeune attaquant de 21 ans se sera parfaitement acquitté puisqu’il compte déjà trois buts au compteur.Le Real peut ainsi poursuivre sa route et rêver de décrocher un trophée majeur au terme d’une saison seulement marquée par des succès en Supercoupe D’Europe et en Coupe Intercontinentale. Pour le club de Florentino Perez, si fier de son histoire prestigieuse et de son palmarès inégalé (15 Ligue des champions, 36 titres de champion d’Espagne), les déceptions en Liga (2e derrière le FC Barcelone) et en Ligue des champions (élimination en quarts de finale par Arsenal) seraient atténuées s’il parvenait à être le premier lauréat de cette nouvelle épreuve.    Pour embellir encore un peu plus le tableau, le Real peut désormais compter sur sa star Mbappé, sur le flanc durant deux semaines pour cause de gastro-entérite. L’attente a été longue et frustrante pour le capitaine de l’équipe de France, qui avait manqué les trois premiers matches de son club dans ce Mondial, mais le N.9 est bel et bien apte et a pu effectuer son retour sur les terrains, une première pour lui depuis le 8 juin et la “petite finale” de la Ligue des nations disputée avec les Bleus face à l’Allemagne (2-0).- Le mur Di Gregorio -Le Français, sur la banc au coup d’envoi et entré en jeu à la 68e minute à la place de Gonzalo Garcia, n’a pas vraiment eu le temps de se distinguer mais il a pris date pour la suite et va maintenant tenter de rattraper le temps perdu, lui qui espère tant venir brouiller les cartes dans la course au Ballon d’Or et essayer de contester l’avance supposée des deux favoris, le champion d’Europe parisien Ousmane Dembélé et le prodige espagnol du Barça Lamine Yamal (17 ans).Avant le but salvateur de Garcia, la partie n’a toutefois pas été aisée pour le Real. Avec son meneur de jeu Kenan Yildiz à la baguette, la Juve a posé de considérables soucis aux Madrilènes, encore loin d’avoir intégré les préceptes de leur nouvel entraîneur Xabi Alonso. Avec un Randal Kolo Muani plus efficace, le sort de la rencontre aurait même pu basculer dès la 7e minute. Mais l’international français, pourtant idéalement lancé en profondeur par le prodige turc de 20 ans, a perdu son duel avec Thibaut Courtois (7e). Yildiz, qui avait terrassé à lui tout seul le Wydad Casablanca au premier tour avec un doublé (4-1), a également fait apprécier sa qualité de frappe (12e).Le Real a longtemps paru trop appliqué, sans génie et sans inspiration pour se montrer réellement dangereux mais il est aussi tombé sur un gardien turinois en état de grâce. Michele Di Gregorio, qui en avait pris cinq jeudi contre Manchester City (5-2), a été impérial pour déjouer les tentatives de Jude Bellingham (30e, 52e), Federico Valverde (45e+1, 60e), Dean Huijsen (52e), Arda Guler (73e) et Aurélien Tchouaméni (83e).Vinicius, brillant lors de la victoire de jeudi face à Salzbourg (3-0) avec un but et une passe décisive, a été beaucoup moins en réussite.Mais qu’importe pour le Real, qui va désormais pouvoir tranquillement préparer son quart de finale contre le Borussia Dortmund, samedi à East Rutherford (New Jersey). Et avec un Mbappé de nouveau opérationnel, tous les espoirs lui sont permis.   

Climat: l’UE met enfin son objectif 2040 sur la table

Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des “flexibilités” face aux réticences de certains pays.L’exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l’Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Comme elle le recommandait il y a plus d’un an déjà, la Commission devrait maintenir l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l’exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l’acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l’Europe, selon un document de travail consulté par l’AFP.Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l’appui, elles remettent en cause l’impact “réel” de tels crédits sur les réductions d’émissions de CO2.”3%, ce n’est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l’étranger au lieu de financer la transition” en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.”Mais il y a un compromis politique à trouver”, concède ce spécialiste du climat. “L’enjeu, ce sera que l’Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce”.- Calendrier serré avant Belem – Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l’Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.Bruxelles espère toujours que l’objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l’ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.Mais le calendrier est très serré, et les négociations s’annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.L’Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s’en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.D’autres soutiennent la Commission, comme l’Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l’UE pour six mois. Les “flexibilités” de 3% envisagées par l’UE correspondent également aux exigences de l’Allemagne, dans l’accord de coalition du nouveau gouvernement.La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s’oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L’Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l’industrie et un soutien à l’énergie nucléaire, l’une des clés de cette négociation.Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l’UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.”Ne nous surcontraignons pas”, “si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le”, a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.2040 est une étape cruciale pour l’Europe qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Avec à la clé des transformations majeures pour l’industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments…

Climat: l’UE met enfin son objectif 2040 sur la table

Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des “flexibilités” face aux réticences de certains pays.L’exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l’Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Comme elle le recommandait il y a plus d’un an déjà, la Commission devrait maintenir l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l’exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l’acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l’Europe, selon un document de travail consulté par l’AFP.Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l’appui, elles remettent en cause l’impact “réel” de tels crédits sur les réductions d’émissions de CO2.”3%, ce n’est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l’étranger au lieu de financer la transition” en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.”Mais il y a un compromis politique à trouver”, concède ce spécialiste du climat. “L’enjeu, ce sera que l’Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce”.- Calendrier serré avant Belem – Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l’Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.Bruxelles espère toujours que l’objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l’ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.Mais le calendrier est très serré, et les négociations s’annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.L’Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s’en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.D’autres soutiennent la Commission, comme l’Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l’UE pour six mois. Les “flexibilités” de 3% envisagées par l’UE correspondent également aux exigences de l’Allemagne, dans l’accord de coalition du nouveau gouvernement.La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s’oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L’Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l’industrie et un soutien à l’énergie nucléaire, l’une des clés de cette négociation.Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l’UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.”Ne nous surcontraignons pas”, “si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le”, a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.2040 est une étape cruciale pour l’Europe qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Avec à la clé des transformations majeures pour l’industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments…

Climat: l’UE met enfin son objectif 2040 sur la table

Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des “flexibilités” face aux réticences de certains pays.L’exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l’Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Comme elle le recommandait il y a plus d’un an déjà, la Commission devrait maintenir l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l’exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l’acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l’Europe, selon un document de travail consulté par l’AFP.Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l’appui, elles remettent en cause l’impact “réel” de tels crédits sur les réductions d’émissions de CO2.”3%, ce n’est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l’étranger au lieu de financer la transition” en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.”Mais il y a un compromis politique à trouver”, concède ce spécialiste du climat. “L’enjeu, ce sera que l’Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce”.- Calendrier serré avant Belem – Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l’Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.Bruxelles espère toujours que l’objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l’ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.Mais le calendrier est très serré, et les négociations s’annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.L’Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s’en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.D’autres soutiennent la Commission, comme l’Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l’UE pour six mois. Les “flexibilités” de 3% envisagées par l’UE correspondent également aux exigences de l’Allemagne, dans l’accord de coalition du nouveau gouvernement.La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s’oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L’Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l’industrie et un soutien à l’énergie nucléaire, l’une des clés de cette négociation.Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l’UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.”Ne nous surcontraignons pas”, “si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le”, a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.2040 est une étape cruciale pour l’Europe qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Avec à la clé des transformations majeures pour l’industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments…

Climat: l’UE met enfin son objectif 2040 sur la table

Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des “flexibilités” face aux réticences de certains pays.L’exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l’Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Comme elle le recommandait il y a plus d’un an déjà, la Commission devrait maintenir l’objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l’exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l’acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l’Europe, selon un document de travail consulté par l’AFP.Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l’appui, elles remettent en cause l’impact “réel” de tels crédits sur les réductions d’émissions de CO2.”3%, ce n’est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l’étranger au lieu de financer la transition” en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.”Mais il y a un compromis politique à trouver”, concède ce spécialiste du climat. “L’enjeu, ce sera que l’Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce”.- Calendrier serré avant Belem – Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l’Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.Bruxelles espère toujours que l’objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l’ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.Mais le calendrier est très serré, et les négociations s’annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l’Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.L’Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s’en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.D’autres soutiennent la Commission, comme l’Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l’UE pour six mois. Les “flexibilités” de 3% envisagées par l’UE correspondent également aux exigences de l’Allemagne, dans l’accord de coalition du nouveau gouvernement.La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s’oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L’Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l’industrie et un soutien à l’énergie nucléaire, l’une des clés de cette négociation.Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l’UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.”Ne nous surcontraignons pas”, “si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le”, a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.2040 est une étape cruciale pour l’Europe qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone en 2050.Avec à la clé des transformations majeures pour l’industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments…

Le sort de P. Diddy entre les mains du jury

Le jury poursuit mercredi ses délibérations sur l’accusation d’association de malfaiteurs au procès du magnat du hip-hop P. Diddy après s’être entendu la veille sur un verdict, sans l’annoncer, pour des chefs de trafic sexuel et de transport de personnes à des fins de prostitution.Après des semaines de témoignages et de plaidoiries musclées, les 12 jurés ont commencé lundi leurs délibérations dans ce procès hypermédiatisé qui se déroule au tribunal pénal de Manhattan, et se sont accordés sur des verdicts pour quatre des cinq chefs d’accusation, passibles chacun d’une peine de 10 à 15 ans de prison.Mais comme ils ne parvenaient pas encore à s’entendre sur le chef d’accusation le plus important car passible de la prison à vie, celui d’association de malfaiteurs, le juge Arun Subramanian leur a demandé de continuer leurs échanges avant d’annoncer toute décision.Le destin de la gloire du hip-hop, fondateur multimillionnaire du label Bad Boy Records, de son vrai nom Sean Combs, pourrait donc se sceller devant ses proches dès mercredi dans ce tribunal rempli de journalistes mais aussi d’un chapelet d’influenceurs glosant en ligne sur chaque détail de l’affaire. P. Diddy est accusé d’avoir forcé des femmes – dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de “Jane” – à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu’il se masturbait ou filmait. Et aussi d’avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés “freak-offs”. Les jurés se sont accordés mardi sur les accusations de trafic sexuel et de transport de personnes à des fins de prostitution – qui implique le déplacement d’une personne d’un Etat à un autre selon le droit américain – dans les dossiers de Cassie et Jane. Cela fait donc quatre chefs d’accusation au total.- “Violent” -Agé aujourd’hui de 55 ans, P. Diddy a connu une triple carrière de producteur, rappeur et homme d’affaires. Il avait signé The Notorious B.I.G dans les années 90, avant de connaître lui-même le succès sous le nom de Puff Daddy avec son album “No Way Out”, puis de s’associer à des marques d’alcool.En 2023, son ex-compagne Cassie a porté plainte contre lui au civil pour un viol remontant à 2018, et l’a accusé d’avoir eu un “comportement violent” et “déviant” durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. Si l’affaire se règle en 24 heures, “à l’amiable”, selon un accord confidentiel, elle donne lieu à d’autres plaintes, ayant mené à ce procès pénal au tribunal de Manhattan.Durant le procès, les avocats de P. Diddy ont tout fait pour discréditer les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés et tenté de montrer que leur client avait un style de vie “polyamoureux” qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.Cassie et Jane ont admis que leur relation respective impliquait de l’amour, mais qu’elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique.Les jurés ont visionné des enregistrements de ces marathons sexuels, de même que l’enregistrement de caméras de surveillance d’un hôtel de Los Angeles montrant le magnat du hip-hop traînant au sol Cassie et la rouant de coups.”Il (P. Diddy) avait tellement dépassé les limites qu’il ne pouvait même plus les voir”, avait déclaré une procureure, Maurene Comey, disant que le rappeur se sentait “intouchable”. “Mais l’accusé n’est pas Dieu”, avait-elle dit au jury, espérant une condamnation par les 12 jurés, huit hommes et quatre femmes. 

Nouvelle-Calédonie: Macron ouvre un sommet à Paris, sur fond d’incertitudes persistantes

Emmanuel Macron ouvre mercredi à Paris un sommet censé tracer un avenir politique et économique pour la Nouvelle-Calédonie, un an après les émeutes meurtrières, mais les lignes de fracture entre indépendantistes et loyalistes restent profondes et le format soulève de nombreuses interrogations.Le chef de l’État doit s’exprimer à 15h00 à l’Élysée devant les délégations politiques du territoire, avant leur départ vers un hôtel à Bougival (Yvelines), où les discussions se poursuivront à huis clos jusqu’au weekend, sans date butoir fixée.La démarche présidentielle “vise à instaurer un dialogue garant d’un équilibre politique, social et culturel durable, adapté à la réalité calédonienne”, a affirmé l’Élysée, qui souhaite “dépasser les logiques d’opposition pour construire un avenir partagé, équilibré et pérenne”.L’objectif est de relancer les discussions institutionnelles, mais aussi économiques et sociales, dans un territoire encore exsangue après les violences de mai 2024, qui ont fait 14 morts et coûté plus de 15% de son PIB.Mais le contenu et le déroulé du “Sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie” restent flous. Des séquences “hybrides” avec les acteurs économiques, sociaux et la société civile sont prévues en journée. Les négociations politiques auront lieu en soirée et pendant le weekend.”Au pays, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de ce format-là”, a souligné le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, qui estime que “la méthode ayant permis jusqu’ici de garder les gens à la table est remise en cause”.Le chef de l’État a souhaité relancer le dialogue après l’échec des négociations de Deva, en mai, qui avaient vu les délégations indépendantistes et loyalistes se quitter sans parvenir à un accord après trois jours de “conclave” sous l’égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls. Depuis, “le fil du dialogue” n’a pas été rompu, a noté le ministre des Outre-mer, qui veut croire à un accord encore possible: “Il faut de la paix civile, il faut de la stabilité dans la durée. Tout le monde en est conscient des deux côtés”.- “Implosion sociale” -Mais les positions restent radicalement opposées. Le projet de “souveraineté avec la France” proposé en mai par M. Valls – incluant une double nationalité et une délégation des compétences régaliennes – a suscité la colère des non-indépendantistes.”On ne peut pas repartir pour un round de négociation qui reprend ce qu’a proposé Manuel Valls”, a averti une source loyaliste: “Le président de la République a annoncé qu’il proposerait un nouveau projet. On attend qu’il nous le présente”. Le député loyaliste Nicolas Metzdorf a affirmé toutefois venir “essayer de trouver un compromis avec l’État et les partenaires indépendantistes”. Il appelle également à plus de clarté sur la vision de l’État.”Ce qu’on attend, c’est une ambition pour la Nouvelle-Calédonie. Qu’est-ce que la France souhaite pour la Nouvelle-Calédonie, quelles perspectives la France veut lui donner ?”, a-t-il dit.Côté indépendantiste, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rappelé qu’aucun compromis ne pourra être envisagé “en deçà” du socle proposé à Deva.”Vous saurez tout de suite si ça fait long feu ou pas”, a glissé mardi Emmanuel Tjibaou, appelant à “inscrire de manière définitive un statut qui prenne en compte les aspirations de ce peuple kanak”.De son côté, le président de la République reste discret sur ses intentions réelles. Un an après les émeutes, les élus locaux s’inquiètent d’un climat toujours tendu mais surtout d’une crise économique persistante.Une large partie des discussions sera consacrée à l’économie et à l’avenir du nickel, ressource stratégique de l’archipel. Car “même un accord politique n’empêchera pas de devoir relever des défis immenses”, a estimé Manuel Valls, mettant l’accent sur le risque “d’implosion sociale” de l’archipel.”Il y a une prise de conscience de l’ensemble des acteurs politiques et économiques sur le fait qu’une absence d’accord serait désastreuse pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie”, a-t-il ajouté.

Trump à quelques voix d’une victoire sur sa “grande et belle loi”

Donald Trump espère remporter mercredi la première victoire législative majeure de son second mandat avec la possible adoption finale au Congrès américain de son imposant projet de loi budgétaire. Mais des dissensions au sein du camp républicain menacent de faire dérailler le processus.Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington.Cette “grande et belle loi”, comme l’a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat.”Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes”, a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social.Avant d’appeler ses troupes à la mobilisation générale.”On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S’UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c’est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau” pour promulgation.”Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+”, a-t-il conclu.- 4-Juillet -Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d’être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu’il voterait contre la version révisée par le Sénat.”Il est dur pour moi d’imaginer qu’il passera en l’état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans”, a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l’Arizona.Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu’une poignée de défections.Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa “One Big Beautiful Bill”.Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait “sur le bureau du président Trump à temps” pour le 4 juillet.- “Monstruosité” -En jeu: la prolongation de colossaux crédits d’impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l’élimination de l’imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Mais experts comme politiques pointent du doigt l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.L’extension de crédits d’impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux revenus modestes.Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi.Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l’a ainsi qualifié de “monstruosité répugnante” qui “fera souffrir les Américains ordinaires” au profit des plus riches.

Trump à quelques voix d’une victoire sur sa “grande et belle loi”

Donald Trump espère remporter mercredi la première victoire législative majeure de son second mandat avec la possible adoption finale au Congrès américain de son imposant projet de loi budgétaire. Mais des dissensions au sein du camp républicain menacent de faire dérailler le processus.Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington.Cette “grande et belle loi”, comme l’a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat.”Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes”, a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social.Avant d’appeler ses troupes à la mobilisation générale.”On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S’UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c’est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau” pour promulgation.”Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+”, a-t-il conclu.- 4-Juillet -Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d’être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu’il voterait contre la version révisée par le Sénat.”Il est dur pour moi d’imaginer qu’il passera en l’état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans”, a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l’Arizona.Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu’une poignée de défections.Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa “One Big Beautiful Bill”.Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait “sur le bureau du président Trump à temps” pour le 4 juillet.- “Monstruosité” -En jeu: la prolongation de colossaux crédits d’impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l’élimination de l’imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Mais experts comme politiques pointent du doigt l’explosion attendue du déficit public.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.L’extension de crédits d’impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux revenus modestes.Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi.Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l’a ainsi qualifié de “monstruosité répugnante” qui “fera souffrir les Américains ordinaires” au profit des plus riches.