L’UE ouvre une “nouvelle ère” dans ses relations avec l’Asie centrale

L’Union européenne a loué vendredi l’entrée dans une “nouvelle ère” de ses relations avec l’Asie centrale lors d’un sommet en Ouzbékistan regroupant les cinq ex-républiques soviétiques de cette région riche en ressources naturelles, où la Russie et la Chine sont fortement implantées.Pour ce troisième sommet “Union européenne – Asie centrale” depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est présente, aux côtés du président du Conseil européen Antonio Costa et des dirigeants centrasiatiques (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan).A Samarcande, ville ouzbèke située sur l’ancienne Route de la Soie, Mme Von der Leyen a salué “l’entrée dans une nouvelle ère” des relations entre l’UE et l’Asie centrale, en lançant un “partenariat stratégique” censé être un “engagement à être là l’un pour l’autre”.Elle a annoncé une aide de 12 milliards d’euros pour l’Asie centrale dans le cadre de son projet de “Global Gateway” pour les infrastructures, réponse européenne aux “Nouvelles routes de la soie” promues par Pékin.La dirigeante européenne a insisté sur quatre domaines : les transports, les matières premières, l’énergie propre et la connexion numérique.Ce format “5+1″ est aussi plébiscité par la Russie, la Chine, les États-Unis, voire même le Japon ou la Corée du Sud, tandis que la Turquie place ses pions.Tous convoitent les immenses réserves de matières premières de l’Asie centrale, région aussi grande que l’UE mais peuplée seulement de quelque 80 millions d’habitants.”Vos pays sont dotés d’immenses ressources. Ces matières premières sont l’élément vital de la future économie mondiale”, a déclaré Mme Van der Leyen, rappelant que “l’autonomie de l’Europe en matière de matières premières est notre intérêt stratégique”.- Premier investisseur -L’hôte ouzbek du sommet, Chavkat Mirzioïev, a loué la “transformation profonde et durable de l’Asie centrale”, rappelant qu’il était “impensable” il y a peu de voir les présidents centrasiatiques “représenter ensemble la région devant les dirigeants européens”.Pour l’Asie centrale, qui tente d’apparaître comme un pôle uni après trois décennies de tensions, ce rapprochement avec l’UE permet d’obtenir ce que les puissances russe et chinoise ne peuvent lui fournir, notamment certaines technologies de pointe.Premier investisseur régional (40% du total), l’UE est également, avec environ 550 millions d’euros pour la période 2021-2027, le premier fournisseur d’aide au développement dans cette région particulièrement vulnérable au changement climatique, recouverte de déserts et de montagnes.Mme Van der Leyen a insisté sur l'”offre différente de l’Europe”, maintenant le crédo européen de “partenariat sans conditions” pour se démarquer de la Chine, qui détient la dette de nombreux pays centrasiatiques, ou de la Russie, fournisseur d’énergie et d’armement.Mais ces deux dernières puissances restent difficiles à déloger et affermissent leur présence, Pékin octroyant des milliards de dollars de prêts pour construire des infrastructures tandis que Moscou fait valoir ses liens historiques, hérités de l’URSS.Au printemps dernier, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s’était offensé des actions des Américains et des Européens “qui tentent de perturber nos liens commerciaux, de coopération et culturels traditionnellement étroits”.- Corridor transcaspien -Ursula von der Leyen a également rappelé la nécessité de faire avancer son projet de corridor de transport transcaspien, route commerciale contournant la Russie et reliant l’Europe à l’Asie via la mer Caspienne, menacée d’ensablement et très polluée.Car sous réserve d’investir dans les infrastructures, son positionnement stratégique permettrait d’accélérer les flux commerciaux entre l’Asie et l’Europe. M. Mirzioïev a rappelé les difficultés logistiques à surmonter pour relier les deux régions.Si l’UE est le deuxième partenaire commercial de l’Asie centrale (22,6% du total), ce chiffre cache cependant de grandes disparités entre les pays.De plus, la récente hausse des échanges commerciaux entre l’UE et l’Asie centrale masque un phénomène contre lequel les Européens ont grand mal à lutter: la réexportation de produits sous sanctions occidentales vers la Russie.Lors de ce sommet, la question des droits humains dans ces États encore largement autoritaires, dont l’Ouzbékistan, pays hôte, semble passer au second plan, alors que la situation se dégrade selon plusieurs ONG, qui déplorent l’emprisonnement d’opposants et de journalistes.burs-bk/bur/pop/mba

La Bourse de Paris recule toujours sous le coup des droits de douane américains

La Bourse de Paris évoluait en net repli vendredi, creusant ses pertes au surlendemain du séisme provoqué par l’ampleur des droits de douane annoncés par Donald Trump sur les produits importés aux Etats-Unis.Vers 09H45, le principal indice de la Bourse de Paris, le CAC 40, reculait de 1,07%, soit de 81.05 à 7.517,93 points. Jeudi, il a fini en chute de 3,31%.Depuis lundi et à ce stade de la séance, l’indice affiche une perte de 5,01%. A ce rythme, le CAC 40 se dirige vers sa plus mauvaise semaine depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.”Nous nous attendions à des annonces choquantes de Donald Trump, et cela a été pire” qu’escompté, écrit Xavier Chapard, stratégiste chez LBP AM.Les nouvelles taxes prévues sur les produits importés aux Etats-Unis vont d’un plancher de 10% pour tous à 54% en cumulé pour ceux en provenance de Chine. Les marchandises de l’Union européenne feront, elles, l’objet d’une taxe à l’importation de 20%. Certains territoires français d’outre-mer sont même visés par des droits de douane additionnels plus élevés (37% pour la Réunion et 50% pour Saint-Pierre-et-Miquelon).”Si ces tarifs ne sont pas réduits rapidement, ce qui est possible mais qui nous semble difficile, cela devrait pousser les Etats-Unis au bord de la récession dans les prochains trimestres”, estime M. Chapard.Cette politique commerciale des Etats-Unis, agressive et protectionniste, risque aussi de “faire remonter l’inflation américaine au-delà de 4% d’ici la fin de l’année”, ajoute le stratégiste.”La grande question est de savoir comment les partenaires commerciaux des États-Unis pourraient riposter. Cela déterminera l’impact sur l’économie mondiale”, écrit Jim Reid, économiste de Deutsche Bank. “Les investisseurs seront ainsi attentifs à tout accord potentiel visant à réduire les droits de douane. Donald Trump a déclaré jeudi soir que +les droits de douane donnent (aux Etats-Unis, NDLR) un grand pouvoir de négociation+, mais que les autres pays devraient offrir quelque chose de +phénoménal+ dans le cadre des négociations pour qu’il cède. Il n’y a donc aucun signe de soulagement immédiat”, a poursuivi Jim Reid.”Par exemple, le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que les entreprises françaises devraient suspendre leurs investissements aux États-Unis”, a-t-il cité.La France investit davantage aux Etats-Unis que ce que les Américains injectent en France. En 2023, les investissements directs français outre-Atlantique s’élevaient à 370 milliards de dollars, faisant de la France le troisième investisseur européen et le cinquième investisseur étranger aux Etats-Unis, selon les chiffres du Bureau of Economic Analysis (BEA) américain.Dans le sens inverse, d’après la Banque de France, les Etats-Unis ont atteint un niveau total d’investissements de 142,1 milliards de dollars en France en 2023, ce qui fait du pays de Donald Trump le premier investisseur étranger en France. 

Families of Duterte drug war victims demand probe into online threats

Family members of people killed during former Philippine president Rodrigo Duterte’s bloody crackdown on drugs demanded an investigation Friday into what they say has been a flood of online threats since his arrest.Duterte was detained on March 11 and put on a plane to the International Criminal Court in the Netherlands the same day to face a charge of crimes against humanity tied to his drug war, in which thousands of mostly poor were killed.On Friday, the relatives of four of those slain and their lawyer, Kristina Conti, filed complaints asking the National Bureau of Investigation “to identify the names, addresses and IP addresses” of alleged Duterte supporters responsible for online threats and disinformation targeting them.Conti said her own social media pages had been bombarded with “hate speech, expletives and misogynistic remarks”.”People might think that if the victims are gone, the case against Duterte will be dissolved too. So we are taking these threats seriously,” she told reporters after filing the complaints, warning that online threats can escalate into physical harm.Sheerah Escudero, whose brother was found dead in 2017 with his head wrapped in packaging tape at the height of the bloody crackdown, was among the complainants.Escudero said people on social media had accused her of being a liar and a drug addict, with some even sending personal messages telling her she deserved to be killed and beheaded.”We are just calling for justice, but they are twisting our narratives and accusing us of spreading fake news,” an emotional Escudero said.Following Duterte’s arrest, AFP fact-checkers saw dozens of online posts by his supporters targeting the families of drug war victims, seeking to discredit their accounts of extrajudicial killings.In one Facebook post, a photo of a drug war widow holding a portrait of her late husband was altered to claim she was lying about her husband’s death.Conti said they have identified specific pro-Duterte vloggers and pages as responsible for the disinformation that fueled the online attacks.She added the online harassment seemed systematic based on the dates and time stamps, but noted they have yet to determine if these were funded by the Duterte camp.”But definitely, the sentiments are pro-Duterte,” Conti said. The complainants held a meeting with NBI officials who said they would assign an agent to look into their complaints.While no timeline for an investigation has been set, Conti said once the report is completed, they will study the possibility of filing libel or civil cases.

Stocks extend global rout after Trump’s shock tariff blitz

Equities widened losses in Asia and Europe on Friday, extending a global rout inflicted by Donald Trump’s tariff blitz that has inflamed a trade war and ramped up recession and inflation fears.The US president’s harsher-than-expected “Liberation Day” levies sent shockwaves through markets on Thursday, with Wall Street suffering its worst day since the early days of the Covid-19 pandemic and the dollar tanking against major peers.As stocks were falling off a cliff on Thursday, the 78-year-old Republican insisted they will “boom” as the economy recalibrates. Trump says he wants to make the United States free from reliance on foreign manufacturers, in a massive economic reshaping that he likened to a medical procedure.”It’s what is expected,” he said. “The patient was very sick. The economy had a lot of problems. It went through an operation. It’s going to be a booming economy. It’s going to be amazing.”And White House Press Secretary Karoline Leavitt warned on CNN: “The president made it clear yesterday this is not a negotiation.”Trump later said he would negotiate “as long as they are giving something that is good”.- One in two chance -But fears are growing that governments will retaliate in kind, further harming global trade and battering the world economy.Some have already warned they will act, while others have said they will take time to take stock of the impact of the measures.China demanded the tariffs be immediately cancelled and vowed countermeasures, while France and Germany warned that the European Union could target US tech firms.French President Emmanuel Macron called for suspending investment in the United States until what he called the “brutal” new tariffs had been “clarified”.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said Friday the 24 percent levies his country faced were a “national crisis”.Jim Zelter, president of Apollo Global Management, warned that the chances of a US recession had risen to at least one in two. He added that the levies could put the Federal Reserve in a bind as it had to weigh hiking interest rates to fight a possible inflation spike or cut them to support the economy.Investors will be keeping a close eye on US jobs data due later Friday for a fresh insight into the state of the world’s top economy, while Fed boss Jerome Powell is also lined up to give a speech.”If I was here six months ago, I would have said a recession in 2025 or 2026 was one-in-five and now that’s certainly one-in-two if not higher,” Zelter told Bloomberg Television.Traders are now eyeing a 50 percent chance the Fed will cut rates four times this year.Asian investors continued to offload shares amid concerns about the possibility of more market-negative headlines over the weekend.Tokyo shed 2.8 percent with car giants taking the heat once more. Toyota lost more than four percent while Nissan and Honda each sank more than five percent. Tech titan Sony and tech investor SoftBank were also sharply lower again.Sydney tumbled more than two percent along with Singapore and Bangkok, while Seoul, Wellington, Mumbai and Manila were deep in the red as well. Hanoi, which plunged more than seven percent Thursday owing to the near 50 percent tariff imposed on Vietnam, fell another 4.6 percent.London, Paris and Frankfurt started on the back foot.Hong Kong, Shanghai, Taipei and Jakarta were closed for holidays.The selling came after Wall Street’s tech-heavy Nasdaq Composite plunged six percent, the S&P 500 shed 4.8 percent — its biggest dip in a day since 2020 — and the Dow fell four percent.The dollar remained under pressure across the board and was sitting at a six-month low against the yen, euro and sterling.Oil also extended losses, having tanked more than six percent the day before on fears about the impact of a possible recession on demand.News that OPEC+ had unexpectedly hiked supply three times more than planned added to selling pressure on the commodity.The “historic selling pressure in stock markets is not an overreaction, considering that recessions have generated significant drawdowns in equities in the past”, said Jose Torres, senior economist at Interactive Brokers.”An economic downturn is now an even chance, with odds rising the longer these trade measures are maintained.”- Key figures around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.8 percent at 33,780.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for a holidayShanghai – Composite: Closed for a holidayLondon – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,421.23 Euro/dollar: UP at $1.1067 from $1.1050 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3066 from $1.3099Dollar/yen: DOWN at 145.96 yen from 145.99 yenEuro/pound: UP at 84.70 pence from 84.34 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $66.16 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.1 percent at $69.37 per barrelNew York – Dow: DOWN 4.0 percent at 40,545.93 (close)

Droits de douane: “Nous faisons appel au patriotisme” des entreprises, lance le ministre français de l’Economie

Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a appelé vendredi les entreprises françaises à faire preuve de “patriotisme” face aux droits de douane massifs annoncés par le président américain Donald Trump. “Nous faisons appel au patriotisme”, a déclaré M. Lombard sur BFMTV/RMC. Alors que s’engage une négociation avec les Américains sur les droits de douanes, “il est clair que si une grande entreprise française acceptait d’ouvrir une usine aux États-Unis, ce serait donner un point aux Américains”, a-t-il ajouté. Le président Emmanuel Macron avait appelé jeudi les entreprises à suspendre leurs investissements outre-Atlantique. A propos de la riposte européenne qui se prépare, Eric Lombard a averti qu’elle pourrait aller “au-delà des droits de douane”. Il a évoqué normes, échange de données ou outils fiscaux.”On va riposter sur un ensemble de produits sur lequel on ne risque pas de désorganiser l’échelle de valeur en Europe”, a ajouté le ministre sur BFMTV/RMC. “La riposte peut être très vigoureuse et il ne faut pas qu’on riposte exactement avec les mêmes armes parce que si on fait comme les Etats-Unis (…), on va avoir aussi un effet négatif en Europe”, avec inflation et baisse de la croissance, a-t-il souligné. La riposte doit être “proportionnée” et “nous conduire à la table de négociation”, laquelle se fait “d’égal à égal”, l’économie européenne étant une “des plus puissantes du monde”, a-t-il insisté. “Nous avons tout à fait les moyens de négocier (…) pour obtenir un désarmement (des mesures annoncées, NDLR) le plus rapidement possible. Le dialogue se poursuit en permanence”, a-t-il ajouté.

Droits de douane: “Nous faisons appel au patriotisme” des entreprises, lance le ministre français de l’Economie

Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a appelé vendredi les entreprises françaises à faire preuve de “patriotisme” face aux droits de douane massifs annoncés par le président américain Donald Trump. “Nous faisons appel au patriotisme”, a déclaré M. Lombard sur BFMTV/RMC. Alors que s’engage une négociation avec les Américains sur les droits de douanes, “il est clair que si une grande entreprise française acceptait d’ouvrir une usine aux États-Unis, ce serait donner un point aux Américains”, a-t-il ajouté. Le président Emmanuel Macron avait appelé jeudi les entreprises à suspendre leurs investissements outre-Atlantique. A propos de la riposte européenne qui se prépare, Eric Lombard a averti qu’elle pourrait aller “au-delà des droits de douane”. Il a évoqué normes, échange de données ou outils fiscaux.”On va riposter sur un ensemble de produits sur lequel on ne risque pas de désorganiser l’échelle de valeur en Europe”, a ajouté le ministre sur BFMTV/RMC. “La riposte peut être très vigoureuse et il ne faut pas qu’on riposte exactement avec les mêmes armes parce que si on fait comme les Etats-Unis (…), on va avoir aussi un effet négatif en Europe”, avec inflation et baisse de la croissance, a-t-il souligné. La riposte doit être “proportionnée” et “nous conduire à la table de négociation”, laquelle se fait “d’égal à égal”, l’économie européenne étant une “des plus puissantes du monde”, a-t-il insisté. “Nous avons tout à fait les moyens de négocier (…) pour obtenir un désarmement (des mesures annoncées, NDLR) le plus rapidement possible. Le dialogue se poursuit en permanence”, a-t-il ajouté.

Droits de douane: “Nous faisons appel au patriotisme” des entreprises, lance le ministre français de l’Economie

Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a appelé vendredi les entreprises françaises à faire preuve de “patriotisme” face aux droits de douane massifs annoncés par le président américain Donald Trump. “Nous faisons appel au patriotisme”, a déclaré M. Lombard sur BFMTV/RMC. Alors que s’engage une négociation avec les Américains sur les droits de douanes, “il est clair que si une grande entreprise française acceptait d’ouvrir une usine aux États-Unis, ce serait donner un point aux Américains”, a-t-il ajouté. Le président Emmanuel Macron avait appelé jeudi les entreprises à suspendre leurs investissements outre-Atlantique. A propos de la riposte européenne qui se prépare, Eric Lombard a averti qu’elle pourrait aller “au-delà des droits de douane”. Il a évoqué normes, échange de données ou outils fiscaux.”On va riposter sur un ensemble de produits sur lequel on ne risque pas de désorganiser l’échelle de valeur en Europe”, a ajouté le ministre sur BFMTV/RMC. “La riposte peut être très vigoureuse et il ne faut pas qu’on riposte exactement avec les mêmes armes parce que si on fait comme les Etats-Unis (…), on va avoir aussi un effet négatif en Europe”, avec inflation et baisse de la croissance, a-t-il souligné. La riposte doit être “proportionnée” et “nous conduire à la table de négociation”, laquelle se fait “d’égal à égal”, l’économie européenne étant une “des plus puissantes du monde”, a-t-il insisté. “Nous avons tout à fait les moyens de négocier (…) pour obtenir un désarmement (des mesures annoncées, NDLR) le plus rapidement possible. Le dialogue se poursuit en permanence”, a-t-il ajouté.