AI videos push Combs trial misinformation, researchers say

Around two dozen YouTube channels are pumping out AI-generated videos with false claims about music mogul Sean “Diddy” Combs’s sex trafficking trial, racking up millions of views and profiting from misinformation, researchers say.The flood of false content threatens to distort public perception of the musician’s seven-week New York trial, where jurors were deliberating Tuesday to ascertain whether he acted as the ringleader of a criminal organization that facilitated coercive sex marathons with escorts.The sensational AI-driven channels have amassed nearly 70 million views from roughly 900 videos about Combs over the past year, according to data compiled by Indicator, a US publication investigating digital deception.The videos typically feature AI-generated thumbnails showing celebrities on the witness stand alongside images of Combs, often paired with fabricated quotes.One channel called Pak Gov Update uploaded a nearly 30-minute-long video titled “Jay-Z Breaks His Silence on Diddy Controversy,” which features a thumbnail of the American rapper.The thumbnail shows Jay-Z breaking down in tears and holding up a CD above a fabricated quote: “I WILL BE DEAD SOON.”Pak Gov Update has uploaded similar videos with fake testimonies attributed to other celebrities such as the American comedian Kevin Hart and singer-songwriter Usher. It began posting content about the closely watched trial in recent weeks. The channel previously posted Urdu content about Pakistan.”Pak Gov Update is one of 26 YouTube channels identified by Indicator that have used a mix of false claims and AI slop to cash in on the Diddy trial,” said Craig Silverman, co-founder of Indicator.YouTube has “terminated several channels” among those highlighted by Indicator for “violating our terms of service and policies covering spam,” the site’s spokesman Jack Malon told AFP in a statement.AI slop refers to often low-quality visual content –- generated using cheap and widely available artificial intelligence tools –- that increasingly appears to be flooding social media sites, blurring the lines between reality and fiction.Many content creators on YouTube and TikTok offer paid courses on how to monetize viral AI slop on tech platforms, many of which have reduced their reliance on human fact-checkers and scaled back content moderation.Combs, 55, faces life in prison if convicted on five federal charges that include racketeering, sex trafficking and transportation for purposes of prostitution.Conspiracy theories and falsehoods surrounding his trial have flooded social media sites in recent weeks, threatening to shroud the facts and undermine real witnesses, experts say.A song titled “I Lost Myself at a Diddy Party” and falsely attributed to Justin Bieber recently garnered millions of views across social media platforms, sparking a wave of conspiracy theories about the relationship between the two celebrities.An audio clip of the song, which features lyrics about Bieber losing his innocence after attending a Combs party, was likely created using an AI tool, according to the disinformation watchdog NewsGuard.Also gaining traction online was a manipulated image of Combs and sex offender Jeffrey Epstein sitting next to US President Donald Trump on a couch with young women.

Réforme des aides sociales au Royaume-Uni: Starmer évite une défaite au prix de concessions

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a évité mardi une défaite parlementaire sur des réformes clés de la protection sociale, après avoir fait des concessions face à la rébellion inédite de députés de sa majorité.Vendredi, le chef du gouvernement travailliste avait tenté de calmer une fronde interne de plus de 120 députés – près d’un tiers de ses troupes au Parlement – en accordant des concessions sur ce projet qui vise à restreindre l’éligibilité aux aides invalidité et maladie en Angleterre.Forcé de céder pour s’éviter une défaite embarrassante, il a annoncé que les nouvelles conditions d’accès aux allocations ne s’appliqueraient qu’aux futurs demandeurs. Le vote s’est déroulé dans le sens du gouvernement: 335 ont approuvé le texte, et 260 ont voté contre, soit une majorité de 75.Mais la série de concessions importantes a laissé le projet de loi – qui visait à économiser des milliards de livres sterling sur la facture sociale du pays – en lambeaux, au point que les critiques ont qualifié la législation révisée de “farfelue”. – “une capitulation totale” -“Il s’agit d’une capitulation totale”, a déclaré Kemi Badenoch, chef de file de la principale opposition conservatrice, sur les réseaux sociaux. “Le projet de loi sur la protection sociale du parti travailliste est désormais une perte de temps TOTALE. Il permet d’économiser zéro livre, n’aide personne à trouver un emploi et ne contrôle PAS les dépenses. C’est inutile”.La ministre du Travail Liz Kendall a défendu son projet devant le Parlement, affirmant que le système actuel n’était “pas tenable pour maintenir un État-providence protecteur pour les générations à venir”.Le secrétaire d’Etat aux personnes handicapées Stephen Timms a voulu tendre un peu plus la main aux frondeurs mardi en annonçant que ces changements n’entreraient pas en vigueur avant la fin d’une consultation.Les coupes budgétaires proposées “appartiennent à une autre époque et à un autre parti”, avait toutefois dénoncé plus tôt la travailliste Rachael Maskell, à la tête des frondeurs, estimant qu’elles “sont loin d’une des vocations du Labour: protéger les plus pauvres”.Cette rébellion est la plus importante au sein de ce parti depuis sa victoire écrasante lors des législatives de juillet 2024, et montre une fragilisation de l’autorité de M. Starmer auprès de ses troupes.Incarnant le renouveau après 14 ans de pouvoir conservateur, l’ancien procureur général d’Angleterre et du Pays de Galles a également connu une lune de miel éphémère avec ses électeurs.- “Un an de volte-face” -Sa réforme devait initialement permettre d’économiser près de 5 milliards de livres (5,86 milliards d’euros) par an à horizon 2030. Mais les gains escomptés, qui devaient aider à assainir les finances publiques, pourraient être réduits de moitié avec ce revirement.”Un an de Starmer, un an de volte-face”, a raillé mardi Nigel Farage, chef du parti d’extrême droite Reform UK, en plein essor.C’est la troisième volte-face du Premier ministre en un mois, après son rétropédalage sur la suppression d’une aide universelle au chauffage pour les retraités, et sur une enquête nationale sur les gangs pédocriminels qu’il a finalement autorisée. Les députés frondeurs ont mis en avant des projections officielles selon lesquelles les changements proposés par l’exécutif risquaient de pousser 150.000 personnes de plus vers la pauvreté d’ici 2030.Un porte-parole de Downing Street a affirmé que ces prévisions comportaient une part “d’incertitude” et ne “reflétaient pas la situation dans son ensemble”, notamment les investissements réalisés dans les services de santé afin d’aider les gens à revenir au travail.Selon une étude publiée la semaine dernière par l’institut YouGov, nombre d’électeurs ayant voté Labour il y a un an s’en sont déjà détournés au profit des Verts, des libéraux-démocrates ou même de Reform UK, le parti d’extrême droite de Nigel Farage.Selon un de ses porte-parole cependant, M. Starmer fait le bilan de sa première année à Downing Street avec un “sentiment de fierté et d’accomplissement”, même s’il a dû prendre des “décisions difficiles”.Certains travaillistes lui reprochent de s’être trop droitisé en voulant combattre Reform UK, formation désormais favorite des prochaines élections selon les sondages, au risque de délaisser les valeurs et principes de son parti de centre-gauche.

Réforme des aides sociales au Royaume-Uni: Starmer évite une défaite au prix de concessions

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a évité mardi une défaite parlementaire sur des réformes clés de la protection sociale, après avoir fait des concessions face à la rébellion inédite de députés de sa majorité.Vendredi, le chef du gouvernement travailliste avait tenté de calmer une fronde interne de plus de 120 députés – près d’un tiers de ses troupes au Parlement – en accordant des concessions sur ce projet qui vise à restreindre l’éligibilité aux aides invalidité et maladie en Angleterre.Forcé de céder pour s’éviter une défaite embarrassante, il a annoncé que les nouvelles conditions d’accès aux allocations ne s’appliqueraient qu’aux futurs demandeurs. Le vote s’est déroulé dans le sens du gouvernement: 335 ont approuvé le texte, et 260 ont voté contre, soit une majorité de 75.Mais la série de concessions importantes a laissé le projet de loi – qui visait à économiser des milliards de livres sterling sur la facture sociale du pays – en lambeaux, au point que les critiques ont qualifié la législation révisée de “farfelue”. – “une capitulation totale” -“Il s’agit d’une capitulation totale”, a déclaré Kemi Badenoch, chef de file de la principale opposition conservatrice, sur les réseaux sociaux. “Le projet de loi sur la protection sociale du parti travailliste est désormais une perte de temps TOTALE. Il permet d’économiser zéro livre, n’aide personne à trouver un emploi et ne contrôle PAS les dépenses. C’est inutile”.La ministre du Travail Liz Kendall a défendu son projet devant le Parlement, affirmant que le système actuel n’était “pas tenable pour maintenir un État-providence protecteur pour les générations à venir”.Le secrétaire d’Etat aux personnes handicapées Stephen Timms a voulu tendre un peu plus la main aux frondeurs mardi en annonçant que ces changements n’entreraient pas en vigueur avant la fin d’une consultation.Les coupes budgétaires proposées “appartiennent à une autre époque et à un autre parti”, avait toutefois dénoncé plus tôt la travailliste Rachael Maskell, à la tête des frondeurs, estimant qu’elles “sont loin d’une des vocations du Labour: protéger les plus pauvres”.Cette rébellion est la plus importante au sein de ce parti depuis sa victoire écrasante lors des législatives de juillet 2024, et montre une fragilisation de l’autorité de M. Starmer auprès de ses troupes.Incarnant le renouveau après 14 ans de pouvoir conservateur, l’ancien procureur général d’Angleterre et du Pays de Galles a également connu une lune de miel éphémère avec ses électeurs.- “Un an de volte-face” -Sa réforme devait initialement permettre d’économiser près de 5 milliards de livres (5,86 milliards d’euros) par an à horizon 2030. Mais les gains escomptés, qui devaient aider à assainir les finances publiques, pourraient être réduits de moitié avec ce revirement.”Un an de Starmer, un an de volte-face”, a raillé mardi Nigel Farage, chef du parti d’extrême droite Reform UK, en plein essor.C’est la troisième volte-face du Premier ministre en un mois, après son rétropédalage sur la suppression d’une aide universelle au chauffage pour les retraités, et sur une enquête nationale sur les gangs pédocriminels qu’il a finalement autorisée. Les députés frondeurs ont mis en avant des projections officielles selon lesquelles les changements proposés par l’exécutif risquaient de pousser 150.000 personnes de plus vers la pauvreté d’ici 2030.Un porte-parole de Downing Street a affirmé que ces prévisions comportaient une part “d’incertitude” et ne “reflétaient pas la situation dans son ensemble”, notamment les investissements réalisés dans les services de santé afin d’aider les gens à revenir au travail.Selon une étude publiée la semaine dernière par l’institut YouGov, nombre d’électeurs ayant voté Labour il y a un an s’en sont déjà détournés au profit des Verts, des libéraux-démocrates ou même de Reform UK, le parti d’extrême droite de Nigel Farage.Selon un de ses porte-parole cependant, M. Starmer fait le bilan de sa première année à Downing Street avec un “sentiment de fierté et d’accomplissement”, même s’il a dû prendre des “décisions difficiles”.Certains travaillistes lui reprochent de s’être trop droitisé en voulant combattre Reform UK, formation désormais favorite des prochaines élections selon les sondages, au risque de délaisser les valeurs et principes de son parti de centre-gauche.

Trump hails new ‘Alligator Alcatraz’ migrant detention center

US President Donald Trump toured a new Florida migrant detention center dubbed “Alligator Alcatraz” on Tuesday, boasting about the harsh conditions and joking that the reptilian predators will serve as guards.The $450 million camp has been built on a disused airfield deep in the Florida Everglades and is surrounded by swamps that are home to creatures including alligators and poisonous snakes.”Very soon this facility will house some of the most menacing migrants, some of the most vicious people on the planet,” Trump told reporters.”We’re surrounded by miles of treacherous swampland and the only way out is really deportation.”The steaming hot, mosquito-infested site is a symbol of the Republican administration’s determination to look tough as it pursues its policy of mass deportations of undocumented migrants.The name “Alligator Alcatraz” is a reference to Alcatraz Island, the former prison in San Francisco, that Trump recently said he wanted to reopen.- ‘Cops in the form of alligators’ -Protesters against “Alligator Alcatraz” held the latest in a series of demonstrations outside the site as Trump visited on Tuesday, but the Republican embraced the controversy.”A lot of bodyguards and a lot of cops in the form of alligators — you don’t have to pay them so much,” Trump said. “I wouldn’t want to run through the Everglades for long. It will keep people where they’re supposed to be.”Florida’s Republican Governor Ron DeSantis, who greeted Trump on the tarmac, said “we want to cut through bureaucracy… to get the removal of these illegals done.”The 79-year-old Trump admiringly looked at bunk beds in cages made of metal fencing at the facility, which is built to house 1,000 people, but could later be expanded to house 5,000.When asked earlier in the day if the idea behind the detention center was that people who escaped from it would get eaten by alligators or snakes, Trump answered “I guess that’s the concept.” Making a zigzagging motion with his hand, he quipped to reporters at the White House: “We’re going to teach them how to run away from an alligator, okay?”If they escape prison, how to run away. Don’t run in a straight line. Run like this. And you know what? Your chances go up about one percent.”But after the quips, Trump later embarked on one of his dark diatribes about immigration, saying that he eventually wanted to start deporting criminals who had been naturalized as Americans.”It’s controversial but I couldn’t care less,” he said. He described an influx of undocumented migrants under Democratic predecessor Joe Biden as “disgusting” and falsely conflated most migrants with “sadistic” criminal gangs.- Environmental concerns -“Alligator Alcatraz” is the latest in a series of measures designed to portray the Trump administration as tough on migration.It has already sent some undocumented migrants to a mega-jail in El Salvador, and others to the former “War on Terror” prison at Guantanamo Bay in Cuba.Environmentalists have also criticized the creation of the camp in the Everglades conservation area.The Everglades are particularly known as a major habitat for alligators, with an estimated population of around 200,000. They can reach up to 15 feet in length when fully grown.Attacks by alligators on humans are relatively rare in Florida.Across the entire state there were 453 “unprovoked bite incidents” between 1948 and 2022, 26 of which resulted in human fatalities, according to the Florida Fish and Wildlife Conservation Commission.Trump meanwhile insisted his plan for the notorious original Alcatraz jail was still on track, despite California officials saying it would be impractical and expensive.”Conceptual work started six months ago, and various prison development firms are looking at doing it with us. Still a little early, but lots of promise!” Truth said on his Truth Social network.

Israël intensifie son offensive à Gaza avant la rencontre Netanyahu-Trump

L’armée israélienne a annoncé mardi avoir étendu son offensive dans la bande de Gaza, où ses opérations ont fait 26 morts, selon les secours palestiniens, à quelques jours d’une rencontre entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump à Washington.Des habitants de Gaza racontent que les bruits de tirs et d’explosions ne cessent quasiment plus ces derniers jours à travers le territoire palestinien, ravagé par près de 21 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.Raafat Halles court régulièrement se mettre à l’abri lorsque des chars israéliens, parfois accompagnés de bulldozers, patrouillent son quartier de Choujaïya, dans l’est de la ville de Gaza.”Nous fuyons dès que les chars approchent et puis nous revenons, car le danger est partout”, témoigne ce Gazaoui de 39 ans. “J’ai l’impression que l’armée intensifie les massacres sur le terrain dès qu’il est question de négociations ou d’un potentiel cessez-le-feu.”L’armée israélienne a fait savoir mardi que son aviation avait frappé en 24 heures “plus de 140 cibles terroristes pour appuyer les forces terrestres” et annoncé avoir démantelé dans le sud de Gaza environ 3 kilomètres de tunnels, utilisés selon elle par des combattants du Hamas.Elle a indiqué avoir ces derniers jours “étendu ses opérations dans de nouveaux secteurs de la bande de Gaza”. Ce dont le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit “profondément alarmé”.- “Ca suffit”-La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 26 morts mardi dans des tirs et des frappes de l’armée israélienne, dont 16 personnes tuées alors qu’elles attendaient pour recevoir de l’aide humanitaire.Interrogée par l’AFP, l’armée a répondu avoir tiré des coups de semonce pour éloigner des suspects et ne pas avoir connaissance de personnes blessées à la suite de ces tirs.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.Près de 170 ONG internationales ont appelé à mettre fin au nouveau système de distribution d’aide, géré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis.Les autorités sanitaires locales alertent par ailleurs sur une augmentation des cas de méningite chez des enfants, favorisés par des conditions de vie catastrophiques et le manque de moyens des hôpitaux.”Nous sommes fatigués. Nous voulons que cette guerre et ces effusions de sang cessent. (…) Ca suffit”, lance au milieu des destructions, dans le centre de Gaza, Mossaab al-Aimawi, qui dit avoir perdu des proches la veille dans une frappe nocturne. – “Tirer parti du succès” -Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé mardi qu’il se rendrait à Washington la semaine prochaine, pour la troisième fois depuis l’investiture du président américain Donald Trump.Ce dernier a affirmé que les Etats-Unis faisaient pression pour qu’une trêve entre Israël et le Hamas soit conclue “dans le courant de la semaine prochaine”.”Tirer parti du succès est tout aussi important que de l’obtenir”, a déclaré M. Netanyahu, alors que la rapidité avec laquelle s’est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran a ravivé l’espoir d’un arrêt des combats à Gaza.”Nous sommes disposés à accepter toute proposition si celle-ci mène à la fin de la guerre”, a dit à l’AFP un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, précisant qu’il n’y avait eu “aucune percée jusqu’à présent”.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 56.640 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël intensifie son offensive à Gaza avant la rencontre Netanyahu-Trump

L’armée israélienne a annoncé mardi avoir étendu son offensive dans la bande de Gaza, où ses opérations ont fait 26 morts, selon les secours palestiniens, à quelques jours d’une rencontre entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump à Washington.Des habitants de Gaza racontent que les bruits de tirs et d’explosions ne cessent quasiment plus ces derniers jours à travers le territoire palestinien, ravagé par près de 21 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.Raafat Halles court régulièrement se mettre à l’abri lorsque des chars israéliens, parfois accompagnés de bulldozers, patrouillent son quartier de Choujaïya, dans l’est de la ville de Gaza.”Nous fuyons dès que les chars approchent et puis nous revenons, car le danger est partout”, témoigne ce Gazaoui de 39 ans. “J’ai l’impression que l’armée intensifie les massacres sur le terrain dès qu’il est question de négociations ou d’un potentiel cessez-le-feu.”L’armée israélienne a fait savoir mardi que son aviation avait frappé en 24 heures “plus de 140 cibles terroristes pour appuyer les forces terrestres” et annoncé avoir démantelé dans le sud de Gaza environ 3 kilomètres de tunnels, utilisés selon elle par des combattants du Hamas.Elle a indiqué avoir ces derniers jours “étendu ses opérations dans de nouveaux secteurs de la bande de Gaza”. Ce dont le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit “profondément alarmé”.- “Ca suffit”-La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 26 morts mardi dans des tirs et des frappes de l’armée israélienne, dont 16 personnes tuées alors qu’elles attendaient pour recevoir de l’aide humanitaire.Interrogée par l’AFP, l’armée a répondu avoir tiré des coups de semonce pour éloigner des suspects et ne pas avoir connaissance de personnes blessées à la suite de ces tirs.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.Près de 170 ONG internationales ont appelé à mettre fin au nouveau système de distribution d’aide, géré depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entreprise au financement opaque soutenue par Israël et les Etats-Unis.Les autorités sanitaires locales alertent par ailleurs sur une augmentation des cas de méningite chez des enfants, favorisés par des conditions de vie catastrophiques et le manque de moyens des hôpitaux.”Nous sommes fatigués. Nous voulons que cette guerre et ces effusions de sang cessent. (…) Ca suffit”, lance au milieu des destructions, dans le centre de Gaza, Mossaab al-Aimawi, qui dit avoir perdu des proches la veille dans une frappe nocturne. – “Tirer parti du succès” -Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé mardi qu’il se rendrait à Washington la semaine prochaine, pour la troisième fois depuis l’investiture du président américain Donald Trump.Ce dernier a affirmé que les Etats-Unis faisaient pression pour qu’une trêve entre Israël et le Hamas soit conclue “dans le courant de la semaine prochaine”.”Tirer parti du succès est tout aussi important que de l’obtenir”, a déclaré M. Netanyahu, alors que la rapidité avec laquelle s’est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran a ravivé l’espoir d’un arrêt des combats à Gaza.”Nous sommes disposés à accepter toute proposition si celle-ci mène à la fin de la guerre”, a dit à l’AFP un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou, précisant qu’il n’y avait eu “aucune percée jusqu’à présent”.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 56.640 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Wall Street termine en ordre dispersé, entre budget américain et indicateurs

Wall Street a clôturé sans direction claire mardi, digérant l’adoption par le Sénat américain de la loi budgétaire de Donald Trump, tout en accueillant une nouvelle salve de données économiques.Le Dow Jones a gagné 0,91% tandis que l’indice Nasdaq a perdu 0,82% et l’indice élargi S&P 500, 0,11%. Le marché “se concentre sur le passage de la grande loi budgétaire” de Donald Trump, commente pour l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Le président américain a glané mardi une importante victoire législative avec l’adoption de justesse au Sénat américain de son projet de loi budgétaire de plusieurs milliers de milliards de dollars, qui comprend des crédits d’impôt massifs, mais aussi de vastes coupes dans la santé.”Il y aurait des réductions d’impôts pour les entreprises (…) mais cela représente aussi une menace pour le déficit: il y a donc un côté négatif et un côté positif” pour le marché, explique M. Cardillo.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.Ailleurs, sur le plan commercial, “des accords sont susceptibles de se concrétiser au cours des cinq à six prochaines semaines”, estime M. Cardillo. Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d’éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu’il a pour le moment suspendus jusqu’au 9 juillet. Côté indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l’indice ISM, qui mesure l’activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti légèrement supérieur aux prévisions du marché.  Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a été “un élément positif dans les données du jour”, selon Bill Adams, de Comerica Banks, avec une hausse des offres.Le marché de l’emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l’inverse, sa résilience pousse l’institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.Les investisseurs attendent désormais l’enquête ADP sur les créations d’emplois dans le secteur privé en juin et le rapport du ministère du Travail sur l’emploi en juin.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans évoluait à 4,25% vers 20H15 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi.Ailleurs à la cote, les analystes de Briefing.com ont observé “une certaine rotation au détriment des actions de grande capitalisation” du secteur technologique “et au profit (…) des petites et moyennes capitalisations” du Dow Jones.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-5,34% à 300,71 dollars) après une nouvelle brouille entre son patron Elon Musk et Donald Trump au sujet de la politique budgétaire des Etats-Unis.Après cette nouvelle dispute, “les investisseurs craignent que l’administration Trump ne se montre plus dure et surveille de près les dépenses du gouvernement américain liées à Tesla/SpaceX”, indique dans une note Daniel Ives, de Wedbush Securities. Les constructeurs automobiles Ford (+4,52% à 11,35 dollars) et General Motors (+5,73% à 52,03 dollars) ont brillé après avoir enregistré une forte croissance de leurs ventes au deuxième trimestre aux Etats-Unis, les consommateurs hâtant leurs achats avant l’entrée en vigueur des droits de douane.Seul Toyota a terminé dans le rouge (-0,42% à 171,54 dollars), avec des ventes quasiment stables en juin sur un an (+0,1%) mais en hausse sur le trimestre.

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

A l’orée des vacances d’été, le trafic s’annonce très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l’aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social.L’administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d’éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l’arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué.”En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français”, a prévenu l’administration, qui a dit en outre travailler “avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national”.Après deux réunions de “conciliation” infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.L’organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l’administration n’avait formulé “aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines”, et cité parmi ses griefs un “sous-effectif structurel”, des “projets techniques en échec” et un “management toxique”.”La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé”, avait fait valoir l’administration la semaine dernière.- Réforme en cours -Celle-ci avait par ailleurs dit “regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l’année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période”.L’UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l’USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un “contexte social fortement dégradé” à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève.Pour la DGAC, les revendications portent sur “le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement”. Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui “a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens”.”Malgré un contexte budgétaire difficile pour l’État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées”, a ajouté l’administration.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.L’annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

Contrôleurs en grève: le trafic aérien très perturbé jeudi à Paris et dans le Sud

A l’orée des vacances d’été, le trafic s’annonce très perturbé jeudi dans les aéroports parisiens et du sud de la France, après un appel à la grève de deux syndicats d’aiguilleurs du ciel pour défendre leurs conditions de travail.Un quart des vols annulés à Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, la moitié à Nice, Bastia et Calvi: la Direction générale de l’aviation civile a demandé mardi aux compagnies aériennes de réduire fortement leurs programmes de vols face à ce mouvement social.L’administration, qui cherche à mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leurs postes et les vols à gérer afin d’éviter des perturbations supplémentaires, a en outre réclamé des annulations pour 30% des vols au départ et à l’arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, a-t-elle précisé dans un communiqué.”En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l’ensemble des aéroports français”, a prévenu l’administration, qui a dit en outre travailler “avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) afin de proposer aux compagnies aériennes des mesures de contournement de l’espace aérien national”.Après deux réunions de “conciliation” infructueuses avec la DGAC, la dernière lundi, le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’UNSA-ICNA, a maintenu son appel à la grève jeudi et vendredi.L’organisation syndicale, qui a rassemblé 17% des voix aux dernières élections professionnelles, a estimé que l’administration n’avait formulé “aucune réponse aux alertes transmises pourtant depuis des semaines”, et cité parmi ses griefs un “sous-effectif structurel”, des “projets techniques en échec” et un “management toxique”.”La DGAC reconnaît les difficultés liées à la situation de sous-effectif chronique, qui affectent la qualité du service rendu aux compagnies aériennes. C’est précisément pour y remédier qu’elle défend un plan de recrutement ambitieux, inscrit dans une stratégie pluriannuelle, afin de garantir un service performant et sécurisé”, avait fait valoir l’administration la semaine dernière.- Réforme en cours -Celle-ci avait par ailleurs dit “regrette(r) profondément le choix de ces dates (du 3 et 4 juillet), qui correspondent aux jours les plus chargés de l’année, en raison des nombreux départs en vacances sur cette période”.L’UNSA-ICNA a été rejointe dans ce mouvement par le troisième syndicat de contrôleurs, l’USAC-CGT (16% des suffrages), qui avait dénoncé lui aussi un “contexte social fortement dégradé” à la DGAC, mais appelé à la grève le jeudi 3 juillet seulement. Le premier syndicat de contrôleurs, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l’AFP ne pas appeler à la grève.Pour la DGAC, les revendications portent sur “le contrôle de présence des contrôleurs, les rémunérations, et le recrutement”. Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), dans un rapport, en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail de contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.La DGAC a par ailleurs rappelé mercredi dernier avoir signé en 2024 un accord avec la majorité des syndicats, qui “a permis des revalorisations salariales pour les contrôleurs aériens”.”Malgré un contexte budgétaire difficile pour l’État, certaines de ces mesures sont déjà mises en œuvre et les autres seront appliquées”, a ajouté l’administration.Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen “de l’ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels”, selon un rapport du Sénat d’octobre 2024.L’annonce des conséquences de ce mouvement social intervient à la veille du congrès annuel mercredi de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam), porte-voix des compagnies aériennes françaises, un événement organisé justement au siège de la DGAC à Paris.

TF1 creuse le sillon des fictions historiques pour une saison “conquérante”

Matt Pokora à Oradour-sur-Glane en 1944, Nolwenn Leroy à Nice en 1936, cancan à Montmartre en 1899… TF1 creusera le sillon des fictions historiques lors d’une saison 2025-2026 “conquérante”, tout en poursuivant les alliances avec les géants du streaming.Bientôt privée de sa série phénomène “HPI”, dont les ultimes épisodes seront diffusés prochainement, la Une a plein d’autres cartes dans sa manche. “On a une vingtaine de nouveautés en fiction”, a fait valoir mardi à l’AFP le directeur des programmes et des acquisitions de TF1, Fabrice Bailly, en amont d’une conférence de presse sur la rentrée “offensive” du groupe audiovisuel.Outre la saison 2 de “Cat’s Eyes” – dont la première avait été cofinancée par Prime Video, la plateforme d’Amazon -, TF1 mise sur deux autres superproductions, “L’Ete 36” et “Montmartre”, séries d’époque respectivement coproduites avec Netflix et Disney+, qui les diffuseront dans un second temps.La première s’inscrit dans le sillage des deux sagas sur lesquelles ont collaboré TF1 et Netflix, “Le bazar de la charité”, qui se déroulait au 19e siècle, et “Les Combattantes”, durant la Première Guerre mondiale.Julie de Bona, Sofia Essaïdi, Nolwenn Leroy et Constance Gay y camperont quatre femmes de milieux différents mêlées à un meurtre dans un hôtel très chic de Nice en 1936, l’année des premiers congés payés.Coproduite avec Disney+, “Montmartre” plongera elle dans le monde du cabaret en 1899 à travers Céleste (Alice Dufour), danseuse de cancan amenée à devenir la première effeuilleuse de Paris.De manière plus surprenante, TF1 vient de démarrer le tournage d”‘Oradour ne m’oublie pas”, un téléfilm sur le massacre d’Oradour-sur-Glane avec Matt Pokora. Le chanteur de 39 ans y campera un officier des Forces Françaises Libres parachuté près du village du Limousin “le 5 juin 1944, cinq jours avant le plus important massacre de civils français pendant la Seconde Guerre mondiale”.Au rayon nouveautés figurent aussi la comédie romantique “La belle et le boulanger”, remake d’une série israélienne porté par le chanteur Amir, “Rien ne t’efface”, adaptation du roman éponyme de Michel Bussi, avec Gwendoline Hamon (“Cassandre) et Fauve Hautot, ou encore “Filip”, un téléfilm sur le destin tragique du leader des 2be3, Filip Nicolic. – “Test permanent” -“TF1 est un des acteurs qui investit le plus en fiction française”, un genre “qui fonctionne très bien sur le linéaire (télévision traditionnelle), mais aussi sur le streaming”, a commenté Fabrice Bailly.La première chaîne de France (18,8% de part d’audience de septembre à juin), tire une part de plus en plus importante de ses audiences de la plateforme TF1+ (30% pour “Cat’s Eyes”, par exemple), lancée en 2024 et qui revendique 4 millions d’utilisateurs quotidiens. Dans ce contexte, l’association avec les plateformes américaine permet à TF1 de “financer des oeuvres extrêmement ambitieuses”, sans que le partage de la diffusion n’induise “une cannibalisation des audiences”, assure Fabrice Bailly. En “test permanent”, TF1 diffusera ainsi les séries “Ghosts” et “Bref.2” plusieurs mois après leur arrivée sur Disney+.Le groupe, qui comprend aussi les chaînes LCI, TMC, TFX, TF1 Séries films, a récemment créé la surprise en annonçant un partenariat inédit avec Netflix, qui proposera l’ensemble de ses contenus à partir de l’été prochain. Une “stratégie d’hyper-distribution essentielle face à la fragmentation des usages”, assure M. Bailly.Outre la fiction, le groupe mise également sur ses programmes de divertissements, avec des nouveautés comme le jeu “Bataille navale”, présentée par Arthur, ou “The box”, dont les candidats, enfermés dans des containers jaunes, découvriront les règles en même temps que les téléspectateurs. A noter également, le retour de l’émission “Stars à domicile” pour deux numéros présentés par la journaliste Isabelle Ithurburu, nouveau joker du 13H. Côté sport, TF1 ne pourra pas compter sur le Mondial de football 2026, dont les droits ont été raflés par M6, ni sur le tournoi des Six Nations de rugby, conservé par France Télévisions. Le groupe proposera toutefois les matchs amicaux et les qualifications des Bleus en football et la tournée d’automne du XV de France, après la Coupe du monde féminine de rugby (22 août-27 septembre) et les matches des Bleus à l’Eurobasket (27 août-14 septembre).