Des millions d’Européens à l’épreuve d’une canicule précoce exceptionnelle

Avant même le coeur de l’été, des températures allant jusqu’à plus de 40°C étouffent mardi des millions d’Européens, mettant à l’épreuve des populations encore peu habituées à de telles chaleurs extrêmes comme dans la région parisienne en France, en Belgique et aux Pays-Bas.Ces fortes chaleurs, qualifiées de “tueuses silencieuses” par l’ONU, ont aussi justifié des alertes à la population du Portugal jusqu’à la Croatie et la Grèce, ainsi qu’en Allemagne, en Autriche et en Suisse.”Du fait du réchauffement climatique provoqué par l’homme, la chaleur extrême devient plus fréquente et plus intense. C’est quelque chose avec laquelle nous devons apprendre à vivre”, a déclaré mardi Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU basée à Genève.Ce 1er juillet prolonge un mois de juin hors norme, le plus chaud jamais mesuré à la surface de la mer Méditerranée ainsi qu’en Angleterre ou encore en Espagne, où le record de 2017 a été “pulvérisé”, a annoncé l’agence météorologique espagnole.Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d’espace verts, est depuis midi en alerte rouge pour la première fois depuis cinq ans: le thermomètre a frôlé les 38°C, les voitures polluantes ont été interdites, le sommet de la Tour Eiffel fermé et des parcs maintenus ouverts la nuit.La situation n’est pas record mais survient après bientôt deux semaines d’une exceptionnelle vague de chaleur en France. D’autant plus préoccupante que les températures baissent trop peu la nuit pour offrir assez de repos aux organismes, dans un pays où 3 logements sur 4 sont dépourvus de climatisation.A Paris, le béton et le bitume surchauffés ont créé un îlot de chaleur empêchant les rues de descendre en-dessous de 27°C dans la nuit de lundi à mardi, selon Météo-France, soit environ 4°C de plus que dans le parc ombragé où se trouve la station de référence.A l’échelle du pays, près de 1.900 écoles mal équipées ont dû être fermées mardi, soit environ 3% des établissements scolaires. Car après des décennies de combustion des énergies fossiles, les canicules surviennent désormais plus souvent hors des vacances scolaires, en juin et septembre.Au Pays-Bas, les écoles de Rotterdam et du Brabant septentrional ont fermé à midi, alors que 38°C, rare dans ce pays au climat océanique, était annoncé.Chez les voisins allemands, pays continental plus chaud et aux vacances estivales plus courtes, les écoliers peuvent bénéficier du “hitzefrei”, le congé pour cause de chaleur remontant au XIXe siècle. Le pic de chaleur y est attendu mercredi.- “Pas normal” -“Cet événement est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l’a très certainement aggravé”, analyse pour l’AFP Samantha Burgess, climatologue pour l’observatoire européen Copernicus.Ce coup de chaud “expose des millions d’Européens à un stress thermique élevé”, s’alarme-t-elle, constatant que l’adaptation des villes progresse mais trop lentement.A Lyon, dans le sud-est de la France, un syndicat a dénoncé la mal-adaptation de l’hôpital Edouard Herriot: “Les patients fragiles, et souvent très âgés, sont hospitalisés dans des chambres sans climatisation (…), peu de brumisateurs, peu de ventilateurs et des fontaines à eau souvent en panne”, liste-t-il.L’impact prendra des mois à être estimé mais rappelle déjà les canicules de 2003 et 2022, responsables respectivement d’environ 70.000 et 61.000 décès prématurés, avant tout chez les personnes âgées.- Ciel plus clair -“L’Europe se réchauffe depuis plus vite que la moyenne mondiale”, poursuit Samantha Burgess, en raison notamment de sa proximité avec l’Arctique, qui se réchauffe 3 à 4 fois plus vite, mais aussi de l’effet paradoxal de l’amélioration de la qualité de l’air grâce aux législations environnementales.Très bonne pour les poumons des Européens, la réduction des aérosols polluants signifie aussi que “nous avons un ciel plus clair, ce qui veut dire plus d’énergie qui atteint la surface de la Terre”, explique la scientifique.En Espagne et au Portugal, où des records pour juin de 46°C ont été mesurés samedi et dimanche, le thermomètre est redescendu mardi.Mais il a encore dépassé 40°C par endroits, comme à Séville, en Andalousie, après une nuit à plus de 25°C.”Le jour, on supporte un peu avec l’air, mais la nuit, non”, se lamente Loli López, retraitée sévillane de 81 ans.Un enfant de deux ans est mort à Valls, dans le nord-est de l’Espagne, après être resté plusieurs heures dans une voiture garée en plein soleil et sous la canicule, a indiqué la police à l’AFP.

Des millions d’Européens à l’épreuve d’une canicule précoce exceptionnelle

Avant même le coeur de l’été, des températures allant jusqu’à plus de 40°C étouffent mardi des millions d’Européens, mettant à l’épreuve des populations encore peu habituées à de telles chaleurs extrêmes comme dans la région parisienne en France, en Belgique et aux Pays-Bas.Ces fortes chaleurs, qualifiées de “tueuses silencieuses” par l’ONU, ont aussi justifié des alertes à la population du Portugal jusqu’à la Croatie et la Grèce, ainsi qu’en Allemagne, en Autriche et en Suisse.”Du fait du réchauffement climatique provoqué par l’homme, la chaleur extrême devient plus fréquente et plus intense. C’est quelque chose avec laquelle nous devons apprendre à vivre”, a déclaré mardi Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU basée à Genève.Ce 1er juillet prolonge un mois de juin hors norme, le plus chaud jamais mesuré à la surface de la mer Méditerranée ainsi qu’en Angleterre ou encore en Espagne, où le record de 2017 a été “pulvérisé”, a annoncé l’agence météorologique espagnole.Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d’espace verts, est depuis midi en alerte rouge pour la première fois depuis cinq ans: le thermomètre a frôlé les 38°C, les voitures polluantes ont été interdites, le sommet de la Tour Eiffel fermé et des parcs maintenus ouverts la nuit.La situation n’est pas record mais survient après bientôt deux semaines d’une exceptionnelle vague de chaleur en France. D’autant plus préoccupante que les températures baissent trop peu la nuit pour offrir assez de repos aux organismes, dans un pays où 3 logements sur 4 sont dépourvus de climatisation.A Paris, le béton et le bitume surchauffés ont créé un îlot de chaleur empêchant les rues de descendre en-dessous de 27°C dans la nuit de lundi à mardi, selon Météo-France, soit environ 4°C de plus que dans le parc ombragé où se trouve la station de référence.A l’échelle du pays, près de 1.900 écoles mal équipées ont dû être fermées mardi, soit environ 3% des établissements scolaires. Car après des décennies de combustion des énergies fossiles, les canicules surviennent désormais plus souvent hors des vacances scolaires, en juin et septembre.Au Pays-Bas, les écoles de Rotterdam et du Brabant septentrional ont fermé à midi, alors que 38°C, rare dans ce pays au climat océanique, était annoncé.Chez les voisins allemands, pays continental plus chaud et aux vacances estivales plus courtes, les écoliers peuvent bénéficier du “hitzefrei”, le congé pour cause de chaleur remontant au XIXe siècle. Le pic de chaleur y est attendu mercredi.- “Pas normal” -“Cet événement est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l’a très certainement aggravé”, analyse pour l’AFP Samantha Burgess, climatologue pour l’observatoire européen Copernicus.Ce coup de chaud “expose des millions d’Européens à un stress thermique élevé”, s’alarme-t-elle, constatant que l’adaptation des villes progresse mais trop lentement.A Lyon, dans le sud-est de la France, un syndicat a dénoncé la mal-adaptation de l’hôpital Edouard Herriot: “Les patients fragiles, et souvent très âgés, sont hospitalisés dans des chambres sans climatisation (…), peu de brumisateurs, peu de ventilateurs et des fontaines à eau souvent en panne”, liste-t-il.L’impact prendra des mois à être estimé mais rappelle déjà les canicules de 2003 et 2022, responsables respectivement d’environ 70.000 et 61.000 décès prématurés, avant tout chez les personnes âgées.- Ciel plus clair -“L’Europe se réchauffe depuis plus vite que la moyenne mondiale”, poursuit Samantha Burgess, en raison notamment de sa proximité avec l’Arctique, qui se réchauffe 3 à 4 fois plus vite, mais aussi de l’effet paradoxal de l’amélioration de la qualité de l’air grâce aux législations environnementales.Très bonne pour les poumons des Européens, la réduction des aérosols polluants signifie aussi que “nous avons un ciel plus clair, ce qui veut dire plus d’énergie qui atteint la surface de la Terre”, explique la scientifique.En Espagne et au Portugal, où des records pour juin de 46°C ont été mesurés samedi et dimanche, le thermomètre est redescendu mardi.Mais il a encore dépassé 40°C par endroits, comme à Séville, en Andalousie, après une nuit à plus de 25°C.”Le jour, on supporte un peu avec l’air, mais la nuit, non”, se lamente Loli López, retraitée sévillane de 81 ans.Un enfant de deux ans est mort à Valls, dans le nord-est de l’Espagne, après être resté plusieurs heures dans une voiture garée en plein soleil et sous la canicule, a indiqué la police à l’AFP.

Des millions d’Européens à l’épreuve d’une canicule précoce exceptionnelle

Avant même le coeur de l’été, des températures allant jusqu’à plus de 40°C étouffent mardi des millions d’Européens, mettant à l’épreuve des populations encore peu habituées à de telles chaleurs extrêmes comme dans la région parisienne en France, en Belgique et aux Pays-Bas.Ces fortes chaleurs, qualifiées de “tueuses silencieuses” par l’ONU, ont aussi justifié des alertes à la population du Portugal jusqu’à la Croatie et la Grèce, ainsi qu’en Allemagne, en Autriche et en Suisse.”Du fait du réchauffement climatique provoqué par l’homme, la chaleur extrême devient plus fréquente et plus intense. C’est quelque chose avec laquelle nous devons apprendre à vivre”, a déclaré mardi Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU basée à Genève.Ce 1er juillet prolonge un mois de juin hors norme, le plus chaud jamais mesuré à la surface de la mer Méditerranée ainsi qu’en Angleterre ou encore en Espagne, où le record de 2017 a été “pulvérisé”, a annoncé l’agence météorologique espagnole.Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d’espace verts, est depuis midi en alerte rouge pour la première fois depuis cinq ans: le thermomètre a frôlé les 38°C, les voitures polluantes ont été interdites, le sommet de la Tour Eiffel fermé et des parcs maintenus ouverts la nuit.La situation n’est pas record mais survient après bientôt deux semaines d’une exceptionnelle vague de chaleur en France. D’autant plus préoccupante que les températures baissent trop peu la nuit pour offrir assez de repos aux organismes, dans un pays où 3 logements sur 4 sont dépourvus de climatisation.A Paris, le béton et le bitume surchauffés ont créé un îlot de chaleur empêchant les rues de descendre en-dessous de 27°C dans la nuit de lundi à mardi, selon Météo-France, soit environ 4°C de plus que dans le parc ombragé où se trouve la station de référence.A l’échelle du pays, près de 1.900 écoles mal équipées ont dû être fermées mardi, soit environ 3% des établissements scolaires. Car après des décennies de combustion des énergies fossiles, les canicules surviennent désormais plus souvent hors des vacances scolaires, en juin et septembre.Au Pays-Bas, les écoles de Rotterdam et du Brabant septentrional ont fermé à midi, alors que 38°C, rare dans ce pays au climat océanique, était annoncé.Chez les voisins allemands, pays continental plus chaud et aux vacances estivales plus courtes, les écoliers peuvent bénéficier du “hitzefrei”, le congé pour cause de chaleur remontant au XIXe siècle. Le pic de chaleur y est attendu mercredi.- “Pas normal” -“Cet événement est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l’a très certainement aggravé”, analyse pour l’AFP Samantha Burgess, climatologue pour l’observatoire européen Copernicus.Ce coup de chaud “expose des millions d’Européens à un stress thermique élevé”, s’alarme-t-elle, constatant que l’adaptation des villes progresse mais trop lentement.A Lyon, dans le sud-est de la France, un syndicat a dénoncé la mal-adaptation de l’hôpital Edouard Herriot: “Les patients fragiles, et souvent très âgés, sont hospitalisés dans des chambres sans climatisation (…), peu de brumisateurs, peu de ventilateurs et des fontaines à eau souvent en panne”, liste-t-il.L’impact prendra des mois à être estimé mais rappelle déjà les canicules de 2003 et 2022, responsables respectivement d’environ 70.000 et 61.000 décès prématurés, avant tout chez les personnes âgées.- Ciel plus clair -“L’Europe se réchauffe depuis plus vite que la moyenne mondiale”, poursuit Samantha Burgess, en raison notamment de sa proximité avec l’Arctique, qui se réchauffe 3 à 4 fois plus vite, mais aussi de l’effet paradoxal de l’amélioration de la qualité de l’air grâce aux législations environnementales.Très bonne pour les poumons des Européens, la réduction des aérosols polluants signifie aussi que “nous avons un ciel plus clair, ce qui veut dire plus d’énergie qui atteint la surface de la Terre”, explique la scientifique.En Espagne et au Portugal, où des records pour juin de 46°C ont été mesurés samedi et dimanche, le thermomètre est redescendu mardi.Mais il a encore dépassé 40°C par endroits, comme à Séville, en Andalousie, après une nuit à plus de 25°C.”Le jour, on supporte un peu avec l’air, mais la nuit, non”, se lamente Loli López, retraitée sévillane de 81 ans.Un enfant de deux ans est mort à Valls, dans le nord-est de l’Espagne, après être resté plusieurs heures dans une voiture garée en plein soleil et sous la canicule, a indiqué la police à l’AFP.

Zimbabwe party loses bid to block Mugabe-era massacre hearingsTue, 01 Jul 2025 17:25:40 GMT

A Zimbabwean court rejected Tuesday a bid by an opposition party to block government-called hearings into a 1980s massacre of thousands of people by elite troops during former president Robert Mugabe’s long and repressive rule.The court challenge to call off the process was led by a son of the late Joshua Nkomo, Mugabe’s bitter rival …

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Gaza mourns those killed in Israeli strike on seafront cafe

Once a bustling seafront spot where young people could hope for a rare respite from war, Gaza City’s al-Baqa cafe lay in ruins after an Israeli strike killed 24 people including a journalist and an artist.Blood stains dotted the debris-strewn floor in the aftermath of the strike on Monday, AFP footage showed. Upturned plastic chairs lay alongside wooden planks blown apart in the blast, as tattered fabric gently blew in the sea breeze.The strike triggered a fresh outpouring of grief in the Palestinian territory already devastated by more than 20 months of war, with social media flooded with posts paying tribute to the dead.”Gaza lost a rare talent. The world lost beauty and hope,” wrote two friends of the artist Amina al-Salmi, nicknamed Frans, in an Instagram post after the young woman’s death in the cafe.”The occupation killed her, but it will never erase her voice,” they added. One of the friends, journalist Noor Harazeen, drew parallels between one of Salmi’s last drawings and a photo of the attack showing her face covered in blood.Tributes have also poured in for Ismail Abu Hatab, described by friends as a journalist and videographer.During the final prayer before his body was laid to rest, his press vest was placed on his chest, as Gazans have often done for the numerous Palestinian journalists killed during the war triggered by Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023.Salmi and Abu Hatab were among 24 people killed in the strike, according to Gaza’s civil defence agency.Images of the bombed cafe showing several lifeless bodies flooded social media.Journalist and rights activist Bayan Abusultan was also seen in photos posted online, half covered in blood in the aftermath of the blast.”We survived to curse the occupation for one more day,” she wrote on Facebook.- ‘Sea the only refuge’ – The Israeli military told AFP it had “struck several Hamas terrorists” and that “steps were taken to mitigate the risk of harming civilians”, adding that the incident was under review.The cafe was known before the war for welcoming young professionals and the few foreigners who were able to visit the Gaza Strip under Israeli blockade.Built in several sections, part of which was on stilts above the water, al-Baqa was damaged and then repaired several times in recent months, particularly during the two-month truce that ended in March.A few weeks ago, the cafe was once again able to offer an internet connection, attracting its pre-war clientele back.With food only trickling into Gaza, the kitchens were closed, but customers could still get a cup of tea to drink against a backdrop of destruction.Maher al-Baqa, who co-owns the establishment, told AFP that it is “one of the most well-known cafes on the Gaza coast, frequented by educated youth, journalists, artists, doctors, engineers and hardworking people”.”Young people are fleeing the tragedies and difficult conditions in Gaza. They come here for work meetings or just to relax a little.”Israel “has betrayed these people and bombed the place without any justification”, he added.Journalist Shrouq Aila, who shared photos of the cafe on Instagram, said: “The sea has become our only refuge”.Another journalist, Wassim Saleh, wrote on Facebook that “the sea continues to wash up pieces of bodies, which we bury.”Still in shock but moved by the messages of support, cafe owner Baqa said he lost four employees and three family members in the strike.”I felt, through the great solidarity of the people with this place, that they were defending what remained of their dreams in Gaza.”

Rubio hails end of USAID as Bush, Obama deplore cost in livesTue, 01 Jul 2025 17:22:14 GMT

The US foreign aid agency formally closed down Tuesday, with President Donald Trump’s administration trumpeting the end of the “charity-based model” despite predictions that millions of lives will be lost.Founded in 1961 as John F. Kennedy sought to leverage aid to win over the developing world in the Cold War, the US Agency for International …

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Rubio hails end of USAID as Bush, Obama deplore cost in lives

The US foreign aid agency formally closed down Tuesday, with President Donald Trump’s administration trumpeting the end of the “charity-based model” despite predictions that millions of lives will be lost.Founded in 1961 as John F. Kennedy sought to leverage aid to win over the developing world in the Cold War, the US Agency for International Development (USAID) has now been incorporated into the State Department — after Secretary of State Marco Rubio slashed 85 percent of its programming.In a farewell to remaining staff on Monday, former presidents George W. Bush and Barack Obama — as well as U2 frontman Bono — saluted their work and said it was still needed.Bush pointed to PEPFAR, the massive US effort to fight HIV/AIDS that he considers one of the top achievements of his 2001-2009 Republican presidency.”This program shows a fundamental question facing our country — is it in our nation’s interest that 25 million people who would have died now live? I think it is,” Bush said in a video message seen by AFP.Obama, who like Bush has been sparing in openly criticizing Trump, said that ending USAID was “inexplicable” and “will go down as a colossal mistake.””Gutting USAID is a travesty and it is a tragedy because it’s some of the most important work happening anywhere in the world,” the Democrat said.A study published in the medical journal The Lancet predicted that more than 14 million people would die, a third of them small children, by 2030 due to the foreign aid cuts.- ‘Little to show’ -Rubio painted a drastically different picture of USAID, which was an early target of a sweeping government cost-cutting drive led for Trump by billionaire Elon Musk.Rubio said that USAID’s “charity-based model” fueled “addiction” by developing nations’ leaders and that trade was more effective.”Beyond creating a globe-spanning NGO industrial complex at taxpayer expense, USAID has little to show since the end of the Cold War,” Rubio wrote in an essay.He also complained that many recipients of US aid do not vote with the United States at the United Nations and that rival China often enjoys higher favorability among the public.A senior State Department official, speaking on condition of anonymity, said that The Lancet study relied on “incorrect assumptions” and said the United States will continue aid but in a “more efficient” way.He said that PEPFAR will remain, with a priority on stopping HIV transmission from mothers to children.But he acknowledged the United States was no longer funding PrEP medication, which significantly reduces the rate of HIV transmission and has been encouraged by high-risk communities.”No one is saying that gay men in Africa shouldn’t be on PrEP. That’s wonderful. It doesn’t mean that the United States has to pay for every single thing,” the official said.He said the Trump administration was looking at “new and innovative solutions” and pointed to food deliveries in war-battered Gaza staffed by US military contractors and surrounded by Israeli troops.Witnesses, the United Nations and local Gaza officials have reported that Israeli troops have repeatedly opened fire and killed Palestinians waiting for aid — although the US-backed initiative, the Gaza Humanitarian Foundation, denies any deadly incidents.- ‘No line of defense’ -Bob Kitchen, the vice president for emergencies at the International Rescue Committee, said that the 14 million death prediction was consistent with what the humanitarian group was seeing.Among the group’s programming that was funded through USAID, he said that nearly 400,000 refugees who fled the war in Sudan have now been deprived of acute aid and that more than 500,000 Afghans, mostly women and girls, have been cut off from education and healthcare.European Union nations and Britain, rather than filling the gap, have also stepped back as they ramp up defense spending with encouragement from Trump.Kitchen warned that cuts will not only worsen frontline emergencies but weaken more stable countries such as Ethiopia and Kenya, which will have no back-up if rains fail again.Kitchen said that, beyond moral considerations, the cuts will aggravate migration, a top consideration for Trump.”It’s self-interest. If insecurity spreads, outbreaks spread, there’s no line of defense anymore.”

Rubio hails end of USAID as Bush, Obama deplore cost in lives

The US foreign aid agency formally closed down Tuesday, with President Donald Trump’s administration trumpeting the end of the “charity-based model” despite predictions that millions of lives will be lost.Founded in 1961 as John F. Kennedy sought to leverage aid to win over the developing world in the Cold War, the US Agency for International Development (USAID) has now been incorporated into the State Department — after Secretary of State Marco Rubio slashed 85 percent of its programming.In a farewell to remaining staff on Monday, former presidents George W. Bush and Barack Obama — as well as U2 frontman Bono — saluted their work and said it was still needed.Bush pointed to PEPFAR, the massive US effort to fight HIV/AIDS that he considers one of the top achievements of his 2001-2009 Republican presidency.”This program shows a fundamental question facing our country — is it in our nation’s interest that 25 million people who would have died now live? I think it is,” Bush said in a video message seen by AFP.Obama, who like Bush has been sparing in openly criticizing Trump, said that ending USAID was “inexplicable” and “will go down as a colossal mistake.””Gutting USAID is a travesty and it is a tragedy because it’s some of the most important work happening anywhere in the world,” the Democrat said.A study published in the medical journal The Lancet predicted that more than 14 million people would die, a third of them small children, by 2030 due to the foreign aid cuts.- ‘Little to show’ -Rubio painted a drastically different picture of USAID, which was an early target of a sweeping government cost-cutting drive led for Trump by billionaire Elon Musk.Rubio said that USAID’s “charity-based model” fueled “addiction” by developing nations’ leaders and that trade was more effective.”Beyond creating a globe-spanning NGO industrial complex at taxpayer expense, USAID has little to show since the end of the Cold War,” Rubio wrote in an essay.He also complained that many recipients of US aid do not vote with the United States at the United Nations and that rival China often enjoys higher favorability among the public.A senior State Department official, speaking on condition of anonymity, said that The Lancet study relied on “incorrect assumptions” and said the United States will continue aid but in a “more efficient” way.He said that PEPFAR will remain, with a priority on stopping HIV transmission from mothers to children.But he acknowledged the United States was no longer funding PrEP medication, which significantly reduces the rate of HIV transmission and has been encouraged by high-risk communities.”No one is saying that gay men in Africa shouldn’t be on PrEP. That’s wonderful. It doesn’t mean that the United States has to pay for every single thing,” the official said.He said the Trump administration was looking at “new and innovative solutions” and pointed to food deliveries in war-battered Gaza staffed by US military contractors and surrounded by Israeli troops.Witnesses, the United Nations and local Gaza officials have reported that Israeli troops have repeatedly opened fire and killed Palestinians waiting for aid — although the US-backed initiative, the Gaza Humanitarian Foundation, denies any deadly incidents.- ‘No line of defense’ -Bob Kitchen, the vice president for emergencies at the International Rescue Committee, said that the 14 million death prediction was consistent with what the humanitarian group was seeing.Among the group’s programming that was funded through USAID, he said that nearly 400,000 refugees who fled the war in Sudan have now been deprived of acute aid and that more than 500,000 Afghans, mostly women and girls, have been cut off from education and healthcare.European Union nations and Britain, rather than filling the gap, have also stepped back as they ramp up defense spending with encouragement from Trump.Kitchen warned that cuts will not only worsen frontline emergencies but weaken more stable countries such as Ethiopia and Kenya, which will have no back-up if rains fail again.Kitchen said that, beyond moral considerations, the cuts will aggravate migration, a top consideration for Trump.”It’s self-interest. If insecurity spreads, outbreaks spread, there’s no line of defense anymore.”

African Development Bank gives $139 mln loan to JohannesburgTue, 01 Jul 2025 17:15:49 GMT

The African Development Bank on Tuesday approved a $139 million loan to South Africa’s financial capital to upgrade its utilities, marking its first direct lending to a sub-sovereign entity. Johannesburg is home to Africa’s richest square mile but certain areas have fallen into disrepair, with the city coming under fire from President Cyril Ramaphosa as it …

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Les agriculteurs bio dénoncent un “hold-up” sur leurs aides

La Fédération nationale d’agriculture biologique a déploré mardi un “hold-up”, après l’annonce par le gouvernement de la réaffectation à des mesures sans lien avec l’agriculture biologique de plus de la moitié du reliquat d’aides européennes à l’origine prévues pour la conversion au bio.Cette décision “signe le pas d’un désengagement sans précédent de l’État dans son soutien à l’agriculture biologique”, estime la FNAB, dont les représentants ont quitté la réunion du Conseil supérieur d’orientation du ministère de l’Agriculture après que la ministre Annie Genevard a fait cette annonce.Le ministère, interrogé sur le détail de ses arbitrages, n’a pas répondu dans l’immédiat.Dans le cadre de la PAC 2023-2027, 340 millions d’euros annuels devaient en moyenne être mobilisés pour la conversion à l’agriculture biologique en France. Mais sur 2023 et 2024, 257 millions de reliquats ont été accumulés, les conversions ayant été moins importantes que prévu.Selon l’arbitrage annoncé par Annie Genevard, 96 millions de reliquat seront reversés sous forme d’aide au maintien de la bio (soit 110 euros annuels par an et par hectare au lieu de 96) et 12 millions, à un programme de modernisation des outils de la filière laitière bio, ont indiqué à l’AFP des participants à la réunion.Le reste du reliquat sera ventilé indépendamment du mode de production: 55 millions à de jeunes agriculteurs, 15 millions à la filière ovine, 15 millions à celle du blé dur, 33 millions à discrétion des régions, 34 millions à l’investissement et notamment aux infrastructures liées à l’eau. Pour les jeunes, l’aide au revenu passera de 4.400 à 5.300 euros par an en 2026 et 2027, avait déjà indiqué la ministre début juin.Pour la FNAB, “au lieu de rééquilibrer le soutien entre conversion et maintien du bio, comme le font la plupart des pays européens”, “la ministre a fait son choix et ce choix sera délétère pour la bio”, mode de production sans pesticides et engrais de synthèse, aujourd’hui en crise.Ces “arbitrages ne répondent ni aux difficultés des fermes bio et maraîchères, ni aux besoins des paysans engagés dans la transition agroécologique”, a estimé la Confédération paysanne: “si la revalorisation de l’ACJA (l’aide aux jeunes) ou de l’aide ovine va dans le bon sens, les moyens utilisés pour les financer sont inacceptables”.Présent mardi à la réunion avec les représentants du monde agricole, Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, a salué ces choix car, selon lui, “la situation nécessite effectivement d’accompagner les agriculteurs en agriculture biologique mais (…) au rythme où le marché progresse”.Pour Chambres d’agriculture France, cela “permet de conforter les producteurs. Pour autant la relance durable de l’agriculture biologique dépendra aussi de la capacité de l’ensemble des acteurs de la chaîne, y compris la grande distribution, à faire remonter les prix vers les producteurs”.L’agriculture biologique représente à ce stade 10,1% des surfaces agricoles, mais la loi fixe un objectif de 21% d’ici 2030 (l’UE visant 25%).