Algérie: le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal connu mardi

Le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au coeur d’une grave brouille diplomatique entre Paris et Alger, sera connu mardi à l’issue d’un procès en appel où le Parquet a requis dix ans de prison.M. Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a été accusé d'”atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “pratiques de nature à nuire à l’économie nationale” et “détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays”.Le procès en appel a eu lieu aussi bien à la demande de l’écrivain que du parquet, qui avait déjà requis dix ans en première instance.L’écrivain, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer de la prostate, selon ses proches, fait l’objet d’une âpre lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à Alger le 16 novembre 2024.Interrogé pendant son procès en appel sur sa déclaration sur les frontières, M. Sansal a répondu: “je ne fais pas que de la politique. Je m’exprime aussi sur l’histoire”, invoquant le droit garanti par la Constitution “à la liberté d’expression”. “La France a créé les frontières (de l’Algérie colonisée à partir de 1830, NDLR) mais heureusement après l’indépendance (en 1962), l’Union africaine a décrété que ces frontières héritées de la colonisation étaient intangibles”, a-t-il ajouté.L’affaire Sansal a envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 par la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. – “Une petite chance” -Depuis, les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre, des restrictions pour les titulaires de visas diplomatiques et un gel de toutes les coopérations.Le 6 mai, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la “libération immédiate” de l’écrivain, et à subordonner au respect des “engagements internationaux en matière de droits humains” toute “coopération renforcée” entre l’Algérie d’une part, la France et l’Europe de l’autre.Si en France, M. Sansal fait l’objet d’une intense campagne de soutien politique et médiatique, en Algérie, où il n’est pas très connu, peu de personnalités l’appuient.Des prises de positions pro-israéliennes de l’écrivain rediffusées sur les réseaux sociaux lui ont valu l’hostilité d’une partie de l’opinion publique algérienne pour laquelle la cause palestinienne est sacrée.Jusqu’à présent, les multiples demandes de libération ou d’une grâce du président algérien Abdelmajid Tebboune, “un geste d’humanité” réclamé par le président français Emmanuel Macron en personne, sont restées lettre morte.Le célèbre écrivain Yasmina Khadra a plaidé début juin pour sa libération “le plus rapidement possible” lors d’une rencontre avec le président Tebboune. “J’ai fait mon devoir d’écrivain. S’il y a une petite chance, il faut la tenter”, a-t-il dit.Certains proches de l’auteur ont émis l’espoir qu’il soit gracié à l’occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.”Assez, c’est assez. Il faut maintenant que le pouvoir algérien comprenne que la France défend ses citoyens”, a déclaré la présidente du comité de soutien en France de l’écrivain, Noëlle Lenoir, à la radio Europe 1 mardi. Au comité de soutien, “nous sommes ulcérés par l’attitude du gouvernement algérien qui n’a rien à gagner ni sur le plan européen (…) ni vis-à-vis de la France”, a-t-elle ajouté.

Algérie: le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal connu mardi

Le sort de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis plus de sept mois et au coeur d’une grave brouille diplomatique entre Paris et Alger, sera connu mardi à l’issue d’un procès en appel où le Parquet a requis dix ans de prison.M. Sansal a été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Il a été accusé d'”atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “pratiques de nature à nuire à l’économie nationale” et “détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays”.Le procès en appel a eu lieu aussi bien à la demande de l’écrivain que du parquet, qui avait déjà requis dix ans en première instance.L’écrivain, âgé de 80 ans et atteint d’un cancer de la prostate, selon ses proches, fait l’objet d’une âpre lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à Alger le 16 novembre 2024.Interrogé pendant son procès en appel sur sa déclaration sur les frontières, M. Sansal a répondu: “je ne fais pas que de la politique. Je m’exprime aussi sur l’histoire”, invoquant le droit garanti par la Constitution “à la liberté d’expression”. “La France a créé les frontières (de l’Algérie colonisée à partir de 1830, NDLR) mais heureusement après l’indépendance (en 1962), l’Union africaine a décrété que ces frontières héritées de la colonisation étaient intangibles”, a-t-il ajouté.L’affaire Sansal a envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 par la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. – “Une petite chance” -Depuis, les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre, des restrictions pour les titulaires de visas diplomatiques et un gel de toutes les coopérations.Le 6 mai, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la “libération immédiate” de l’écrivain, et à subordonner au respect des “engagements internationaux en matière de droits humains” toute “coopération renforcée” entre l’Algérie d’une part, la France et l’Europe de l’autre.Si en France, M. Sansal fait l’objet d’une intense campagne de soutien politique et médiatique, en Algérie, où il n’est pas très connu, peu de personnalités l’appuient.Des prises de positions pro-israéliennes de l’écrivain rediffusées sur les réseaux sociaux lui ont valu l’hostilité d’une partie de l’opinion publique algérienne pour laquelle la cause palestinienne est sacrée.Jusqu’à présent, les multiples demandes de libération ou d’une grâce du président algérien Abdelmajid Tebboune, “un geste d’humanité” réclamé par le président français Emmanuel Macron en personne, sont restées lettre morte.Le célèbre écrivain Yasmina Khadra a plaidé début juin pour sa libération “le plus rapidement possible” lors d’une rencontre avec le président Tebboune. “J’ai fait mon devoir d’écrivain. S’il y a une petite chance, il faut la tenter”, a-t-il dit.Certains proches de l’auteur ont émis l’espoir qu’il soit gracié à l’occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.”Assez, c’est assez. Il faut maintenant que le pouvoir algérien comprenne que la France défend ses citoyens”, a déclaré la présidente du comité de soutien en France de l’écrivain, Noëlle Lenoir, à la radio Europe 1 mardi. Au comité de soutien, “nous sommes ulcérés par l’attitude du gouvernement algérien qui n’a rien à gagner ni sur le plan européen (…) ni vis-à-vis de la France”, a-t-elle ajouté.

US Senate in final push to pass Trump spending bill

US senators were in a marathon session of amendment votes Tuesday as Republicans sought to pass Donald Trump’s flagship spending bill, an unpopular package set to slash social welfare programs and add an eye-watering $3 trillion to the national debt.The president wants his “One Big Beautiful Bill” to extend his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion, boost military spending and fund his plans for unprecedented mass deportations and border security.But senators eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over provisions that would strip around $1 trillion in subsidized health care from millions of the poorest Americans and add more than $3.3 trillion to the nation’s already yawning budget deficits over a decade.Trump wants to have the package on his desk by the time Independence Day festivities begin on Friday.Progress in the Senate slowed to a glacial pace Monday, however, with no end in sight as the so-called “vote-a-rama” — a session allowing members to offer unlimited amendments before a bill can move to final passage — went into a 17th hour.Trump defended the bill in a series of Truth Social posts overnight Tuesday, as “perhaps the greatest and most important of its kind in history” and said failure to pass would mean a “whopping 68 percent tax increase, the largest in history.”With little sign of the pace picking up ahead of a final floor vote that could be delayed until well into the early hours of Tuesday, White House Press Secretary Karoline Leavitt called for Republicans to “stay tough and unified.”Vote-a-ramas have been concluded in as little nine or 10 hours in the recent past and Democrats accused Republicans of deliberately slow-walking the process. “They’ve got a lot of members who were promised things that they may not be able to deliver on. And so they’re just stalling,” Senate Democratic Minority Leader Chuck Schumer told reporters.”But we’re just pushing forward amendment after amendment. They don’t like these amendments. The public is on our side in almost every amendment we do.”Given Trump’s iron grip on the party, he is expected to eventually get what he wants in the Senate, where Republicans hold a razor-thin majority and can overcome what is expected to be unified Democratic opposition.That would be a huge win for the Republican leader — who has been criticized for imposing many of his priorities through executive orders that sidestep the scrutiny of Congress.But approval by the Senate is only half the battle, as the 940-page bill next heads to a separate vote in the House of Representatives, where several rebels in the slim Republican majority are threatening to oppose it. – ‘Debt slavery’ -Trump’s heavy pressure to declare victory has put more vulnerable Republicans in a difficult position.Nonpartisan studies have concluded that the bill would ultimately pave the way for a historic redistribution of wealth from the poorest 10 percent of Americans to the richest.And cuts to the Medicaid program — which helps low-income Americans get coverage in a country with notoriously expensive medical insurance — and cuts to the Affordable Care Act would result in nearly 12 million more uninsured people by 2034, independent analysis shows.Polls show the bill is among the most unpopular ever considered across multiple demographic, age and income groups.Senate Democrats have been focusing their amendments on highlighting the threats to health care, as well as cuts to federal food aid programs and clean energy tax credits.Republican Majority Leader John Thune can only lose one more vote, with conservative Rand Paul and moderate Thom Tillis already on the record as Republican rebels.A House vote on the Senate bill could come as early as Wednesday. However, ultra-conservative fiscal hawks in the lower chamber have complained that the bill would not cut enough spending and moderates are worried at the defunding of Medicaid.Trump’s former close aide Elon Musk — who had an acrimonious public falling out with the president earlier this month over the bill — reprised his sharp criticisms and renewed his calls for the formation of a new political party as voting got underway.The tech billionaire, who headed Trump’s Department of Government Efficiency before stepping down at the end of May, accused Republicans of supporting “debt slavery.” He vowed to launch a new political party to challenge lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.

Trump attacks Musk subsidies in spending bill row

US President Donald Trump once again targeted former aide Elon Musk on Tuesday, attacking the amount of government subsidies the entrepreneur is receiving, after the tech billionaire renewed criticism of the president’s flagship spending bill.”Elon may get more subsidy than any human being in history, by far,” Trump said on social media.”And without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa.”Musk — who had an acrimonious public falling out with the president this month over the bill — reprised his sharp criticisms and renewed his calls for the formation of a new political party as voting got underway.Trump responded by suggesting his Department of Government Efficiency (DOGE)– which Musk headed before stepping down late May — train its sights on the SpaceX founder’s business interests.”No more Rocket launches, Satellites, or Electric Car Production, and our Country would save a FORTUNE,” the president said. “Perhaps we should have DOGE take a good, hard, look at this? BIG MONEY TO BE SAVED!!!”Trump is hoping to seal his legacy with the “One Big Beautiful Bill,” which would extend his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion and beef up border security.But Republicans eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over the package, which would strip health care from millions of the poorest Americans and add more than $3 trillion to the country’s debt.As lawmakers began voting on the bill on Monday, Musk — the world’s richest person — accused Republicans of supporting “debt slavery”.”All I’m asking is that we don’t bankrupt America,” he said on social media Tuesday. “What’s the point of a debt ceiling if we keep raising it?”Musk has vowed to launch a new political party to challenge lawmakers who campaigned on reduced federal spending only to vote for the bill.”VOX POPULI VOX DEI 80% voted for a new party,” he said.

Clashes in Istanbul over alleged ‘Prophet Mohammed’ cartoon

Clashes erupted in Istanbul Monday with police firing rubber bullets and tear gas to break up an angry mob after allegations that a satirical magazine had published a cartoon of the Prophet Mohammed, an AFP correspondent said.The incident occurred after Istanbul’s chief prosecutor ordered the arrest of the editors at LeMan magazine on grounds it had published a cartoon which “publicly insulted religious values”.”The chief public prosecutor’s office has launched an investigation into the publication of a cartoon in the June 26, 2025 issue of LeMan magazine that publicly insults religious values, and arrest warrants have been issued for those involved,” the prosecutor’s office said. A copy of the black-and-white image posted on social media showed two characters hovering in the skies over a city under bombardment.”Salam aleikum, I’m Mohammed,” says one shaking hands with the other who replies, “Aleikum salam, I’m Musa.”But the magazine’s editor-in-chief Tuncay Akgun told AFP by phone from Paris that the image had been misinterpreted and was “not a caricature of Prophet Mohammed”. “In this work, the name of a Muslim who was killed in the bombardments of Israel is fictionalised as Mohammed. More than 200 million people in the Islamic world are named Mohammed,” he said, saying it had “nothing to do with Prophet Mohammed. “We would never take such a risk.” As the news broke, several dozen angry protesters attacked a bar often frequented by LeMan staffers in downtown Istanbul, provoking angry scuffles with police, an AFP correspondent said. The scuffles quickly degenerated into clashes involving between 250 to 300 people, the correspondent said. – Cartoonist, two others held – In several posts on X, Interior Minister Ali Yerlikaya said police had arrested the cartoonist responsible for “this vile drawing”, the magazine’s graphic designer and two other staffers.Police had also taken over the magazine’s offices on Istiklal Avenue and arrest warrants had been issued for several other of the magazine’s executives, presidential press aide Fahrettin Altin wrote on X. In a string of posts on X, LeMan defended the cartoon and said it had been deliberately misinterpreted to cause a provocation.”The cartoonist wanted to portray the righteousness of the oppressed Muslim people by depicting a Muslim killed by Israel, he never intended to belittle religious values,” it said. Akgun said the legal attack on the magazine, a satirical bastion of opposition which was founded in 1991, was “incredibly shocking but not very surprising”.”This is an act of annihilation. Ministers are involved in the whole business, a cartoon is distorted,” he said. “Drawing similarities with Charlie Hebdo is very intentional and very worrying,” he said of the French satirical magazine whose offices were stormed by Islamist gunmen in 2015. The attack, which killed 12 people, occurred after it published caricatures lampooning the Prophet Mohammed.- ‘A very systematic provocation’ -“There is a game here, as if we were repeating something similar. This is a very systematic provocation and attack,” Akgun said.Justice Minister Yilmaz Tunc an investigation had been opened on grounds of “publicly insulting religious values”. “Disrespect towards our beliefs is never acceptable,” he wrote on X. “No freedom grants the right to make the sacred values of a belief the subject of ugly humour. The caricature or any form of visual representation of our Prophet not only harms our religious values but also damages societal peace.” Istanbul governor Davut Gul also lashed out at “this mentality that seeks to provoke society by attacking our sacred values. “We will not remain silent in the face of any vile act targeting our nation’s faith,” he warned. 

CBEX crypto scam: AI-hyped Ponzi scheme defrauds African investorsTue, 01 Jul 2025 05:50:45 GMT

Embarrassed and in debt, Edwin was left reeling after losing $16,000 to CryptoBridge Exchange (CBEX), one of the crypto-trading platforms preying on investors in Africa.Edwin, a Kenyan government worker who only gave his first name out of shame, first encountered CBEX on Telegram, a messaging app. He was lured with promises of guaranteed monthly returns made …

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Trump to visit ‘Alligator Alcatraz’ migrant detention center

US President Donald Trump will attend Tuesday’s official opening of a migrant detention center dubbed “Alligator Alcatraz” that has been built in a reptile-filled Florida swamp.Critics of Trump’s harsh immigration crackdown have called the idea inhumane, while environmental protesters oppose its construction in a national park.But the White House has openly embraced the nickname comparing it to the notorious former Alcatraz prison on an island in San Francisco Bay — which Trump incidentally also wants to reopen.”There is only one road leading in, and the only way out is a one-way flight. It is isolated and surrounded by dangerous wildlife and unforgiving terrain,” Press Secretary Karoline Leavitt said on Monday.Asked if the scaly-skinned predators were a “design feature,” Leavitt replied: “When you have illegal murderers and rapists and heinous criminals in a detention facility surrounded by alligators, yes I do think that’s a deterrent for them to try to escape.”While Trump administration officials routinely highlight the targeting of violent criminals, many migrants without any charges have also been swept up in the crackdown.Florida, the southeastern state governed by conservative Republican Ron DeSantis, announced last week that it was constructing the site at an estimated cost of $450 million dollars.It sits on an abandoned airfield in the heart of a sprawling network of mangrove forests, imposing marshes and “rivers of grass” that form the Everglades conservation area.The Everglades National Park is particularly known as a major habitat for alligators, with an estimated population of around 200,000. They can reach up to 15 feet in length when fully grown.- ‘Alligators and pythons’ -Attacks by alligators on humans are relatively rare in Florida.Across the entire state there were 453 “unprovoked bite incidents” between 1948 and 2022, 26 of which resulted in human fatalities, according to the Florida Fish and Wildlife Conservation Commission.But authorities have played up the risk.”If people get out, there’s not much waiting for them, other than alligators and pythons,” Florida Attorney General James Uthmeier said recently as he described the detention camp.He also described the site as a “low-cost opportunity to build a temporary detention facility, because you don’t need to invest that much in the perimeter.”The White House’s Leavitt said it would be a 5,000-bed facility, but Florida authorities have said it would house about 1,000 “criminal aliens.”Trump’s administration is playing up “Alligator Alcatraz” as it drums up support for a huge tax and spending bill that the president is trying to push through Congress this week.The “One Big Beautiful Bill” contains funding for Trump’s immigration crackdown including an increase in places in detention centers.”I can’t wait for it to open,” Trump’s immigration czar Tom Homan told reporters on Monday when asked about “Alligator Alcatraz. “We’ve got to get the Big Beautiful Bill passed — the more beds we have, the more bad guys we arrest.”The deportation drive is part of a broader campaign of harsh optics on migration, including raids in Los Angeles that sparked protests against the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency.

Canicule: Paris voit rouge, la France continue d’étouffer

La France suffoque et fait le dos rond mardi face à une chaleur extrême et qui dure, avec pour la première fois depuis cinq ans la vigilance rouge pour canicule activée en Île-de-France, et toujours un soleil brûlant.Paris va voir rouge.”C’est très, très, très dur, mais ce n’est pas grave, on est habitués”, soupirait déjà lundi Jimmy George, éboueur assis sur un trottoir à l’ombre. Comme pour d’autres secteurs, ses horaires ont été aménagés. “On a des pauses un peu allongées”, une prise de poste avancée, explique-t-il, combinaison verte et casquette trempée à la main.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus. Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’Île-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. La consigne pour tous: “ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h), ou essayez de vous rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour”.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales de 23-24°C dans le Sud, et des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur RTL, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, dans une boulangerie près du Grand Théâtre, Jordan Lods, 30 ans, essuie les gouttes de sueur sur son visage. “On a une clim’ mais on ne la sent pas trop”, euphémise ce responsable de vente. Dans les rues de la ville très minérale, le bitume est plus chaud encore, faisant suer les rares cyclistes ou piétons dehors.  “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. “Quand il fait froid, on se couvre, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit l’homme, grosses lunettes de soleil vertes vissées au visage, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Canicule: Paris voit rouge, la France continue d’étouffer

La France suffoque et fait le dos rond mardi face à une chaleur extrême et qui dure, avec pour la première fois depuis cinq ans la vigilance rouge pour canicule activée en Île-de-France, et toujours un soleil brûlant.Paris va voir rouge.”C’est très, très, très dur, mais ce n’est pas grave, on est habitués”, soupirait déjà lundi Jimmy George, éboueur assis sur un trottoir à l’ombre. Comme pour d’autres secteurs, ses horaires ont été aménagés. “On a des pauses un peu allongées”, une prise de poste avancée, explique-t-il, combinaison verte et casquette trempée à la main.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus. Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’Île-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. La consigne pour tous: “ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h), ou essayez de vous rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour”.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales de 23-24°C dans le Sud, et des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur RTL, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, dans une boulangerie près du Grand Théâtre, Jordan Lods, 30 ans, essuie les gouttes de sueur sur son visage. “On a une clim’ mais on ne la sent pas trop”, euphémise ce responsable de vente. Dans les rues de la ville très minérale, le bitume est plus chaud encore, faisant suer les rares cyclistes ou piétons dehors.  “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. “Quand il fait froid, on se couvre, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit l’homme, grosses lunettes de soleil vertes vissées au visage, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.