England captain Stokes relishing Pant battle in India series

England captain Ben Stokes said Tuesday he “absolutely loves” watching Rishabh Pant play cricket even when he’s on the receiving end of the India star’s outrageous stroke-play.Pant became only the second wicketkeeper in Test history to score hundreds in both innings of a match against England at Headingley, although his heroics were unable to prevent a five-wicket defeat last week that left the hosts 1-0 up in a five-match contest.The 27-year-old Pant made his intentions clear when he charged down the pitch to just the second ball he faced in Leeds and straight drove Stokes for four — a shot that brought an admiring grin from the England skipper.Stokes, well capable of aggressive batting himself, expects more fireworks from Pant, even if he hopes to limit the Indian’s runs after scores of 134 and 118.”Even though he’s my opposition, I absolutely love watching Rishabh play cricket,” Stokes told reporters in a pre-match press conference on the eve of the second Test at Edgbaston starting Wednesday. “I love the way he takes it on in all formats of the game. He’s got a bit of stick in his time, but that type of talent, when you let that type of talent be free, that’s what happened last week. “When you look back on last week and credit to him, two hundreds in the game, we know we’re going to get our chances with the way that Rishabh plays. On a different day, it could have looked a little bit different if one of those had gone straight to hand. “He’s a very dangerous player. We know what he brings to the Indian team, but I really enjoy watching Rishabh play cricket.”Stokes, asked if he was prepared for more of the same in Birmingham, replied: “I don’t think there’s going to be much change in the way that Rishabh takes it on.”- ‘More pressure on India’ -A relatively youthful India team, with new captain Shubman Gill leading from the front with a century, were competitive for much of the time at Headingley in a match England won after pulling off the tenth-highest chase in Test history by scoring 371.But batting collapses of 7-41, after they had been 430-3, and 6-31, from 333-4, proved costly for India in Leeds.”They are a good team,” said Stokes on Tuesday. “They always fight hard, come hard, a very passionate team.”No cricket team faces such intense scrutiny as India, who have now lost seven of their 11 Tests under coach Gautam Gambhir, given the mass enthusiasm for the sport in the world’s most populous nation.”I think it’s pretty clear that there’s always pressure on the shoulders of international sportsmen,” said Stokes. “But playing for India, especially in cricket, there’s probably a bit more of it than any other nation. But we don’t take anything for granted from last week.”We tried to put in a performance there (Headingley). Hopefully, we can put one in here that take us to 2-0 this week.”

La santé libérale dans la rue pour réclamer “des tarifs décents”

“Des tarifs décents pour une santé de qualité”: des centaines de soignants libéraux ont bravé la canicule mardi à Paris pour protester contre “le blocage” de la revalorisation de leurs honoraires et autres mesures d’économies face au dérapage budgétaire de l’Assurance maladie.Munis de bouteilles et de ventilateurs miniatures, chirurgiens-dentistes, kinésithérapeutes, pharmaciens et médecins se sont rassemblés à 11H00 sur l’esplanade des Invalides, dans une allée ombragée, pour participer à ce mouvement de contestation interprofessionnel initié par 13 organisations syndicales réunies au sein du collectif des #SoignantsTrahis.Un slogan commun “des tarifs décents pour une santé de qualité” s’élève sur des ballons suspendus à des ficelles, d’autres s’étirent sur des banderoles pour chaque profession concernée par le plan d’économies du gouvernement qui prévoit notamment de reporter au 1er janvier 2026 les hausses de tarifs initialement prévues au 1er juillet 2025.- Respect des contrats -“Ne mordez pas la main de ceux qui vous soignent”, “nous ne sommes pas des bouche-trou”: sous la tente des chirurgiens-dentistes de France (CDF), Catherine Mojaisky rappelle qu’une convention signée en 2023 prévoyait des revalorisations des actes des spécialistes en chirurgie orale. “A quoi bon faire des contrats s’ils ne sont pas respectés ?”, questionne-t-elle.”On aimerait que le contrat soit respecté”, abonde Gwendoline Chevalier, kinésithérapeute à Rennes, rappelant qu’un avenant avait été signé il y a deux ans actant une première vague d’augmentation des tarifs en juillet 2025, deux autres en juillet 2026 et 2027.Venus en force, les kinésithérapeutes “refusent de porter le chapeau” du dérapage économique. “On est énervé au point que la canicule ne nous fait pas peur”, fulmine Sébastien Guérard, kinésithérapeute et président des Libéraux de santé.”L’acte moyen est à 17,50 euros la demi-heure”, rappelle-t-il, souhaitant la mise en place de “compléments d’honoraires pris en charge par les complémentaires santé”.Les libéraux de la santé rappellent à la sénatrice Corinne Imbert, aux députés Karl Olive, Guillaume Garot et Agnès Firmin-Le Bodo, que les mesures d’économies sont prises en réponse à une situation budgétaire dont ils ne sont pas responsables. Arrivée en train de Marseille, Laura Esentato, kinésithérapeute de 31 ans, se dit “en colère” contre “une mauvaise gestion” des dépenses en santé: “C’est comme si pendant six mois je ne paie pas mes impôts parce que j’ai trop dépensé en jeux vidéo!”.Le cortège se dirigeait vers le ministère de la Santé, où il était prévu d’arriver à 15H00.- Trahison -Une autre colère anime les syndicats de pharmaciens d’officines: le projet gouvernemental de baisser à un taux compris entre 20 et 25% le plafond de remises commerciales consenties par les fabricants aux pharmacies sur les médicaments génériques.Actuellement, les remises sont plafonnées à 40% maximum du prix du générique.Celles-ci étant déclarées auprès de l’Assurance maladie, l’Etat peut voir quel industriel a accordé des rabais et lui demander ensuite des baisses de prix.La baisse des prix résultant de celle des remises va avoir une répercussion sur les emplois en officines et risque d’aggraver les pénuries de médicaments, alertent les syndicats de pharmaciens qui dénoncent “une trahison inacceptable du gouvernement”. Ces ristournes constituent un élément de la rémunération des pharmaciens, représentant “un tiers de notre marge”, a indiqué à l’AFP Guillaume Racle, conseiller économie pour l’Uspo, qui évalue le manque à gagner à 600 millions d’euros en cas de plafonnement des remises à 20%, soit “30.000 euros par officine”.”Aujourd’hui, l’Etat surpaye les médicaments chers et sous-paye des médicaments matures”, résume ce pharmacien, observant que “1% des médicaments (en volume) coûtent 42% des dépenses de médicaments de ville”.Le coût moyen des traitements évalués comme n’apportant aucun bénéfice clinique supplémentaire par rapport à ce qui existe “progresse depuis 2021 ainsi que leur dépense totale, alors qu’il diminuait dans le passé”, reconnaît l’Assurance maladie dans son rapport annuel sur les coûts et les économies de santé.

La santé libérale dans la rue pour réclamer “des tarifs décents”

“Des tarifs décents pour une santé de qualité”: des centaines de soignants libéraux ont bravé la canicule mardi à Paris pour protester contre “le blocage” de la revalorisation de leurs honoraires et autres mesures d’économies face au dérapage budgétaire de l’Assurance maladie.Munis de bouteilles et de ventilateurs miniatures, chirurgiens-dentistes, kinésithérapeutes, pharmaciens et médecins se sont rassemblés à 11H00 sur l’esplanade des Invalides, dans une allée ombragée, pour participer à ce mouvement de contestation interprofessionnel initié par 13 organisations syndicales réunies au sein du collectif des #SoignantsTrahis.Un slogan commun “des tarifs décents pour une santé de qualité” s’élève sur des ballons suspendus à des ficelles, d’autres s’étirent sur des banderoles pour chaque profession concernée par le plan d’économies du gouvernement qui prévoit notamment de reporter au 1er janvier 2026 les hausses de tarifs initialement prévues au 1er juillet 2025.- Respect des contrats -“Ne mordez pas la main de ceux qui vous soignent”, “nous ne sommes pas des bouche-trou”: sous la tente des chirurgiens-dentistes de France (CDF), Catherine Mojaisky rappelle qu’une convention signée en 2023 prévoyait des revalorisations des actes des spécialistes en chirurgie orale. “A quoi bon faire des contrats s’ils ne sont pas respectés ?”, questionne-t-elle.”On aimerait que le contrat soit respecté”, abonde Gwendoline Chevalier, kinésithérapeute à Rennes, rappelant qu’un avenant avait été signé il y a deux ans actant une première vague d’augmentation des tarifs en juillet 2025, deux autres en juillet 2026 et 2027.Venus en force, les kinésithérapeutes “refusent de porter le chapeau” du dérapage économique. “On est énervé au point que la canicule ne nous fait pas peur”, fulmine Sébastien Guérard, kinésithérapeute et président des Libéraux de santé.”L’acte moyen est à 17,50 euros la demi-heure”, rappelle-t-il, souhaitant la mise en place de “compléments d’honoraires pris en charge par les complémentaires santé”.Les libéraux de la santé rappellent à la sénatrice Corinne Imbert, aux députés Karl Olive, Guillaume Garot et Agnès Firmin-Le Bodo, que les mesures d’économies sont prises en réponse à une situation budgétaire dont ils ne sont pas responsables. Arrivée en train de Marseille, Laura Esentato, kinésithérapeute de 31 ans, se dit “en colère” contre “une mauvaise gestion” des dépenses en santé: “C’est comme si pendant six mois je ne paie pas mes impôts parce que j’ai trop dépensé en jeux vidéo!”.Le cortège se dirigeait vers le ministère de la Santé, où il était prévu d’arriver à 15H00.- Trahison -Une autre colère anime les syndicats de pharmaciens d’officines: le projet gouvernemental de baisser à un taux compris entre 20 et 25% le plafond de remises commerciales consenties par les fabricants aux pharmacies sur les médicaments génériques.Actuellement, les remises sont plafonnées à 40% maximum du prix du générique.Celles-ci étant déclarées auprès de l’Assurance maladie, l’Etat peut voir quel industriel a accordé des rabais et lui demander ensuite des baisses de prix.La baisse des prix résultant de celle des remises va avoir une répercussion sur les emplois en officines et risque d’aggraver les pénuries de médicaments, alertent les syndicats de pharmaciens qui dénoncent “une trahison inacceptable du gouvernement”. Ces ristournes constituent un élément de la rémunération des pharmaciens, représentant “un tiers de notre marge”, a indiqué à l’AFP Guillaume Racle, conseiller économie pour l’Uspo, qui évalue le manque à gagner à 600 millions d’euros en cas de plafonnement des remises à 20%, soit “30.000 euros par officine”.”Aujourd’hui, l’Etat surpaye les médicaments chers et sous-paye des médicaments matures”, résume ce pharmacien, observant que “1% des médicaments (en volume) coûtent 42% des dépenses de médicaments de ville”.Le coût moyen des traitements évalués comme n’apportant aucun bénéfice clinique supplémentaire par rapport à ce qui existe “progresse depuis 2021 ainsi que leur dépense totale, alors qu’il diminuait dans le passé”, reconnaît l’Assurance maladie dans son rapport annuel sur les coûts et les économies de santé.

Grèce: les compagnies de croisière mises à contribution pour accoster à Mykonos et Santorin

La Grèce a introduit mardi une taxe de 20 euros par passager pour les paquebots de croisière accostant dans deux des îles les plus prisées des touristes, Santorin et Mykonos, qui frôlent l’engorgement.”Comme le prévoit la loi, la taxe sera appliquée à Santorin, Mykonos et sur d’autres îles dans une moindre mesure”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère des Finances. Ce seront les compagnies de croisière qui paieront ces taxes dans un premier temps et qui devraient les répercuter ensuite sur les prix des billets payés par les passagers, de plus en plus nombreux à opter pour ce mode de vacances.L’an dernier, les députés grecs avaient adopté cette mesure afin de tenter de réguler les arrivées sur des îles où l’affluence touristique met les infrastructures à rude épreuve, comme ces deux territoires très en vue de l’archipel des Cyclades, en mer Égée. En haute saison, du 1er juin au 30 septembre, la taxe s’élève à 20 euros par passager pour Mykonos et Santorin, et à 5 euros pour les autres îles grecques. L’État grec espère collecter jusqu’à 50 millions d’euros par an et ainsi rénover les infrastructures nécessaires sur les îles, notamment les ports qui ne sont souvent pas adaptés pour accueillir simultanément plusieurs bateaux d’envergure.- Expansion des croisières -En Grèce, où le tourisme continue d’être en plein essor, le secteur des croisières est lui aussi en expansion.Le nombre de passagers de bateaux de croisière a ainsi grimpé de 13,2% en 2024 par rapport à 2023, pour atteindre 7,9 millions, selon l’Association hellénique des ports, qui estime que cette “croissance significative devrait se poursuivre”.Santorin, perchée sur un volcan, a accueilli 1,34 million de passagers l’an dernier. Mykonos, l’île des stars et de la fête, en a reçu 1,29 million. Soit une augmentation respectivement de 4% et 8,4% par rapport à 2023. L’instauration de cette taxe ne semble pour l’instant pas dissuader les paquebots de croisière puisque le 1er juillet quatre bateaux transportant environ 8.400 passagers étaient attendus à Santorin, d’après le programme publié par les autorités portuaires. A l’instar d’autres destinations très touristiques, Santorin, célèbre dans le monde entier pour ses couchers de soleil, frise la saturation par endroits.Embouteillages, manque d’eau en haute saison, difficulté dans la gestion des déchets et même éboulement sur la caldeira, encombrée de constructions, ont poussé les autorités à agir. Certains habitants et commerçants se plaignent également de la pollution que créent ces paquebots et du fait que les passagers dépensent peu d’argent lorsqu’ils débarquent des navires pour quelques heures seulement.Un plafond de 8.000 passagers de navires de croisière par jour y a été instauré.- Concurrence déloyale -Mais l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe n’est pas du goût de certains professionnels du tourisme.Dans une lettre adressée vendredi au ministre de la Marine Vassilis Kikilias, le président de l’Autorité portuaire de Mykonos, Athanassios Kousathanas-Megas, a demandé “un report” dans la mise en place de cette taxe.Il a notamment dénoncé une “concurrence déloyale”, car certaines îles bénéficient de tarifs moins élevés. En mai, la directrice générale adjointe de l’Association internationale des compagnies de croisières, Julie Green, avait tenté de faire taire les critiques adressées à ce secteur.”Le tourisme de croisière représente seulement 2% des volumes touristiques mondiaux, mais il a un impact économique significatif”, avait-elle fait valoir à l’occasion du forum annuel Posidonia sur le tourisme maritime.”Nous devons redéfinir le débat: les croisières ne sont pas la cause du surtourisme”, avait-elle jugé, avançant qu’en Grèce, cette activité générait deux milliards de dollars de revenus par an.En 2024, le nombre de touristes en Grèce a encore fortement augmenté pour atteindre 40,7 millions de personnes, soit une hausse de 12,8% par rapport à 2023, selon la Banque de Grèce.En Italie, Venise a instauré en 2024 un système d’entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L’an dernier, 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus.

Grèce: les compagnies de croisière mises à contribution pour accoster à Mykonos et Santorin

La Grèce a introduit mardi une taxe de 20 euros par passager pour les paquebots de croisière accostant dans deux des îles les plus prisées des touristes, Santorin et Mykonos, qui frôlent l’engorgement.”Comme le prévoit la loi, la taxe sera appliquée à Santorin, Mykonos et sur d’autres îles dans une moindre mesure”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère des Finances. Ce seront les compagnies de croisière qui paieront ces taxes dans un premier temps et qui devraient les répercuter ensuite sur les prix des billets payés par les passagers, de plus en plus nombreux à opter pour ce mode de vacances.L’an dernier, les députés grecs avaient adopté cette mesure afin de tenter de réguler les arrivées sur des îles où l’affluence touristique met les infrastructures à rude épreuve, comme ces deux territoires très en vue de l’archipel des Cyclades, en mer Égée. En haute saison, du 1er juin au 30 septembre, la taxe s’élève à 20 euros par passager pour Mykonos et Santorin, et à 5 euros pour les autres îles grecques. L’État grec espère collecter jusqu’à 50 millions d’euros par an et ainsi rénover les infrastructures nécessaires sur les îles, notamment les ports qui ne sont souvent pas adaptés pour accueillir simultanément plusieurs bateaux d’envergure.- Expansion des croisières -En Grèce, où le tourisme continue d’être en plein essor, le secteur des croisières est lui aussi en expansion.Le nombre de passagers de bateaux de croisière a ainsi grimpé de 13,2% en 2024 par rapport à 2023, pour atteindre 7,9 millions, selon l’Association hellénique des ports, qui estime que cette “croissance significative devrait se poursuivre”.Santorin, perchée sur un volcan, a accueilli 1,34 million de passagers l’an dernier. Mykonos, l’île des stars et de la fête, en a reçu 1,29 million. Soit une augmentation respectivement de 4% et 8,4% par rapport à 2023. L’instauration de cette taxe ne semble pour l’instant pas dissuader les paquebots de croisière puisque le 1er juillet quatre bateaux transportant environ 8.400 passagers étaient attendus à Santorin, d’après le programme publié par les autorités portuaires. A l’instar d’autres destinations très touristiques, Santorin, célèbre dans le monde entier pour ses couchers de soleil, frise la saturation par endroits.Embouteillages, manque d’eau en haute saison, difficulté dans la gestion des déchets et même éboulement sur la caldeira, encombrée de constructions, ont poussé les autorités à agir. Certains habitants et commerçants se plaignent également de la pollution que créent ces paquebots et du fait que les passagers dépensent peu d’argent lorsqu’ils débarquent des navires pour quelques heures seulement.Un plafond de 8.000 passagers de navires de croisière par jour y a été instauré.- Concurrence déloyale -Mais l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe n’est pas du goût de certains professionnels du tourisme.Dans une lettre adressée vendredi au ministre de la Marine Vassilis Kikilias, le président de l’Autorité portuaire de Mykonos, Athanassios Kousathanas-Megas, a demandé “un report” dans la mise en place de cette taxe.Il a notamment dénoncé une “concurrence déloyale”, car certaines îles bénéficient de tarifs moins élevés. En mai, la directrice générale adjointe de l’Association internationale des compagnies de croisières, Julie Green, avait tenté de faire taire les critiques adressées à ce secteur.”Le tourisme de croisière représente seulement 2% des volumes touristiques mondiaux, mais il a un impact économique significatif”, avait-elle fait valoir à l’occasion du forum annuel Posidonia sur le tourisme maritime.”Nous devons redéfinir le débat: les croisières ne sont pas la cause du surtourisme”, avait-elle jugé, avançant qu’en Grèce, cette activité générait deux milliards de dollars de revenus par an.En 2024, le nombre de touristes en Grèce a encore fortement augmenté pour atteindre 40,7 millions de personnes, soit une hausse de 12,8% par rapport à 2023, selon la Banque de Grèce.En Italie, Venise a instauré en 2024 un système d’entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L’an dernier, 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus.

Grèce: les compagnies de croisière mises à contribution pour accoster à Mykonos et Santorin

La Grèce a introduit mardi une taxe de 20 euros par passager pour les paquebots de croisière accostant dans deux des îles les plus prisées des touristes, Santorin et Mykonos, qui frôlent l’engorgement.”Comme le prévoit la loi, la taxe sera appliquée à Santorin, Mykonos et sur d’autres îles dans une moindre mesure”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère des Finances. Ce seront les compagnies de croisière qui paieront ces taxes dans un premier temps et qui devraient les répercuter ensuite sur les prix des billets payés par les passagers, de plus en plus nombreux à opter pour ce mode de vacances.L’an dernier, les députés grecs avaient adopté cette mesure afin de tenter de réguler les arrivées sur des îles où l’affluence touristique met les infrastructures à rude épreuve, comme ces deux territoires très en vue de l’archipel des Cyclades, en mer Égée. En haute saison, du 1er juin au 30 septembre, la taxe s’élève à 20 euros par passager pour Mykonos et Santorin, et à 5 euros pour les autres îles grecques. L’État grec espère collecter jusqu’à 50 millions d’euros par an et ainsi rénover les infrastructures nécessaires sur les îles, notamment les ports qui ne sont souvent pas adaptés pour accueillir simultanément plusieurs bateaux d’envergure.- Expansion des croisières -En Grèce, où le tourisme continue d’être en plein essor, le secteur des croisières est lui aussi en expansion.Le nombre de passagers de bateaux de croisière a ainsi grimpé de 13,2% en 2024 par rapport à 2023, pour atteindre 7,9 millions, selon l’Association hellénique des ports, qui estime que cette “croissance significative devrait se poursuivre”.Santorin, perchée sur un volcan, a accueilli 1,34 million de passagers l’an dernier. Mykonos, l’île des stars et de la fête, en a reçu 1,29 million. Soit une augmentation respectivement de 4% et 8,4% par rapport à 2023. L’instauration de cette taxe ne semble pour l’instant pas dissuader les paquebots de croisière puisque le 1er juillet quatre bateaux transportant environ 8.400 passagers étaient attendus à Santorin, d’après le programme publié par les autorités portuaires. A l’instar d’autres destinations très touristiques, Santorin, célèbre dans le monde entier pour ses couchers de soleil, frise la saturation par endroits.Embouteillages, manque d’eau en haute saison, difficulté dans la gestion des déchets et même éboulement sur la caldeira, encombrée de constructions, ont poussé les autorités à agir. Certains habitants et commerçants se plaignent également de la pollution que créent ces paquebots et du fait que les passagers dépensent peu d’argent lorsqu’ils débarquent des navires pour quelques heures seulement.Un plafond de 8.000 passagers de navires de croisière par jour y a été instauré.- Concurrence déloyale -Mais l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe n’est pas du goût de certains professionnels du tourisme.Dans une lettre adressée vendredi au ministre de la Marine Vassilis Kikilias, le président de l’Autorité portuaire de Mykonos, Athanassios Kousathanas-Megas, a demandé “un report” dans la mise en place de cette taxe.Il a notamment dénoncé une “concurrence déloyale”, car certaines îles bénéficient de tarifs moins élevés. En mai, la directrice générale adjointe de l’Association internationale des compagnies de croisières, Julie Green, avait tenté de faire taire les critiques adressées à ce secteur.”Le tourisme de croisière représente seulement 2% des volumes touristiques mondiaux, mais il a un impact économique significatif”, avait-elle fait valoir à l’occasion du forum annuel Posidonia sur le tourisme maritime.”Nous devons redéfinir le débat: les croisières ne sont pas la cause du surtourisme”, avait-elle jugé, avançant qu’en Grèce, cette activité générait deux milliards de dollars de revenus par an.En 2024, le nombre de touristes en Grèce a encore fortement augmenté pour atteindre 40,7 millions de personnes, soit une hausse de 12,8% par rapport à 2023, selon la Banque de Grèce.En Italie, Venise a instauré en 2024 un système d’entrée payante à 5 euros pour visiter la ville à la journée. L’an dernier, 29 jours de grande affluence, entre avril et juillet, étaient concernés par cette taxe, mais en 2025 ce sont 54 jours qui sont prévus.

Algérie: confirmation en appel de la peine de cinq ans contre l’écrivain Sansal

La Cour d’appel d’Alger a confirmé mardi une peine de cinq ans de prison ferme à l’encontre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en depuis plus de sept mois et au coeur d’une grave brouille diplomatique entre l’Algérie et la France.”Le verdict du tribunal de première instance a été confirmé. Vous avez huit jours pour introduire un pourvoi en Cassation”, a déclaré en français la présidente à l’attention de M. Sansal, présent et debout dans la salle, selon un journaliste de l’AFP sur place.Le nouvel avocat français de l’écrivain, Me Pierre Cornut-Gentille, arrivé samedi à Alger, n’a pas voulu se prononcer sur cette éventualité. “Je n’ai pas de déclarations à faire, je dois rendre visite à mon client pour discuter avec lui d’un éventuel pourvoi”, a-t-il dit à l’AFP.Me Cornut-Gentille a dit avoir rencontré lundi M. Sansal, 80 ans et atteint d’un cancer, qui “va bien”.Le romancier et essayiste avait été condamné le 27 mars à cinq ans de réclusion en première instance, notamment pour des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où il estimait que l’Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.La France qui réclame depuis des mois sa libération a “regretté” la décision prise en appel, la jugeant “incompréhensible et injustifiée”, selon un communiqué du Quai d’Orsay.Paris a appelé “les autorités algériennes à faire un geste de clémence et à trouver une issue rapide, humanitaire et digne à la situation de notre compatriote, prenant en compte son état de santé et des considérations humanitaires. Notre souhait est qu’il puisse être libéré et soigné”.M. Sansal a été condamné pour “atteinte à l’unité nationale”, “outrage à corps constitué”, “pratiques de nature à nuire à l’économie nationale” et “détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays”.- Crise diplomatique inédite -Le procès en appel a eu lieu aussi bien à la demande de l’écrivain que du parquet, qui a requis 10 ans en appel comme en première instance.Interrogé en appel le 24 juin sur sa déclaration sur les frontières, M. Sansal avait répondu: “je ne fais pas que de la politique. Je m’exprime aussi sur l’histoire”, invoquant le droit garanti par la Constitution “à la liberté d’expression”. “La France a créé les frontières (de l’Algérie colonisée à partir de 1830, NDLR) mais heureusement après l’indépendance (en 1962), l’Union africaine a décrété que ces frontières héritées de la colonisation étaient intangibles”, a-t-il ajouté.L’arrestation de M. Sansal le 16 novembre à Alger a envenimé une brouille entre Paris et Alger déclenchée en juillet 2024 par la reconnaissance par la France d’un plan d’autonomie “sous souveraineté marocaine” pour le Sahara occidental.Ce territoire non autonome selon l’ONU est l’objet d’un conflit depuis 50 ans entre le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger.Depuis, les deux pays traversent une crise diplomatique sans précédent, marquée par des expulsions de diplomates de part et d’autre, des restrictions pour les titulaires de visas diplomatiques et un gel de toutes les coopérations.- Une grâce? -Le 6 mai, l’Assemblée nationale française a adopté une résolution appelant à la “libération immédiate” de l’écrivain, et à subordonner au respect des “engagements internationaux en matière de droits humains” toute “coopération renforcée” entre l’Algérie d’une part, la France et l’Europe de l’autre.Si en France, M. Sansal fait l’objet d’une vaste campagne de soutien, en Algérie, où il n’est pas très connu, peu de personnalités l’appuient.Des prises de positions pro-israéliennes de l’écrivain rediffusées sur les réseaux sociaux lui ont valu l’hostilité d’une partie de l’opinion publique algérienne pour laquelle la cause palestinienne est sacrée.Jusqu’à présent, les multiples demandes de libération ou d’une grâce du président algérien Abdelmadjid Tebboune, “un geste d’humanité” réclamé par son homologue français Emmanuel Macron en personne, sont restées lettre morte.Des proches dont ses deux filles ont émis l’espoir qu’il soit gracié à l’occasion du 5 juillet, marquant le 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.Interrogé mardi sur France Inter, le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, partisan d’une ligne dure et devenu la bête noire du pouvoir algérien, a également souhaité une “grâce” présidentielle.

Algeria court upholds writer Sansal’s five-year jail term

An Algerian court on Tuesday upheld a five-year prison sentence against dual-national author Boualem Sansal, whose case has strained ties with France.Sansal, 80, was first sentenced to five years behind bars on March 27 on charges related to undermining Algeria’s territorial integrity over comments made to a French media outlet.The appeals court confirmed the sentence after prosecutors sought to double his jail term, an AFP journalist reported from the hearing.Sansal was informed he has eight days to file a further appeal before Algeria’s supreme court.His newly appointed French lawyer, Pierre Cornut-Gentille, said he would consult with his client before deciding whether to pursue another legal challenge.Following the verdict, French Prime Minister Francois Bayrou said he hoped Algerian President Abdelmadjid Tebbone would grant Sansal a pardon.”Now that the sentence has been handed down, we can imagine pardon measures, particularly in view of our compatriot’s health, will be taken,” said Bayrou, calling the situation “unacceptable”.The French foreign ministry meanwhile condemned the decision to uphold his sentence, calling it “incomprehensible and unjustified”.French President Emmanuel Macron has also urged Tebboune to show “mercy and humanity” to the author.Some of Sansal’s relatives have voiced hope he could be pardoned on Saturday, the 63rd anniversary of Algeria’s independence.A prize-winning figure in North African modern francophone literature, Sansal is known for his criticism of Algerian authorities as well as of Islamists.The case against him arose after he told the far-right outlet Frontieres that France had unjustly transferred Moroccan territory to Algeria during the colonial period from 1830 to 1962 — a claim Algeria views as a challenge to its sovereignty and that aligns with longstanding Moroccan territorial assertions.Sansal was detained in November 2024 upon arrival at Algiers airport. On March 27, a court in Dar El Beida sentenced him to a five-year prison term and fined him 500,000 Algerian dinars ($3,730).Appearing in court without legal counsel on June 24, Sansal said the case against him “makes no sense” as “the Algerian constitution guarantees freedom of expression and conscience”.He defended his remarks by citing the African Union’s post-independence declaration that colonial borders should remain inviolable.When questioned about his writings, Sansal asked: “Are we holding a trial over literature? Where are we headed?”- Diplomatic rift -Sansal’s family has expressed fears prison could jeopardise his health, noting he is receiving treatment for prostate cancer.Authorities in the North African country maintain that due process is being respected.Commenting on his health on Tuesday, Cornut-Gentille said he saw Sansal a day earlier and that “he is fine”.The writer’s conviction further strained already tense France-Algeria relations, which have been complicated by issues such as migration and Macron’s recent recognition of Moroccan sovereignty over Western Sahara, a disputed territory claimed by the Algeria-backed Polisario Front.Last month, the French National Assembly passed a resolution calling for Sansal’s immediate release and linking future EU-Algeria cooperation to respect for human rights.While his case has become a cause celebre in France, among Algerians his past support for Israel has made him unpopular with a large segment of the population who back the Palestinian cause.Sansal had faced charges including “undermining national unity”, “insulting state institutions”, “harming the national economy”, and “possessing media and publications threatening the country’s security and stability”.His daughters, Nawel and Sabeha, told AFP in May they felt “a sense of total helplessness” over their father’s imprisonment “simply for expressing an opinion”.”Enough is enough. The Algerian authorities must now understand that France defends its citizens,” said the president of Sansal’s support committee, Noelle Lenoir, in an interview Tuesday.”We are outraged by the attitude of the Algerian government, which has nothing to gain — neither at the European level nor in its relations with France.”

Algeria court upholds writer Sansal’s five-year jail termTue, 01 Jul 2025 11:39:14 GMT

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