Foot: Thomas Müller signe à Vancouver (MLS)

L’emblématique attaquant allemand Thomas Müller rejoint le Vancouver Whitecaps FC dans le championnat nord-américain de football (MLS), a annoncé mercredi la franchise canadienne.Müller, qui est âgé de 35 ans, s’est engagé jusqu’à la fin de saison 2025, cet automne, et possède une option pour 2026, précise son équipe dans un communiqué.L’Allemand avait annoncé il y a deux semaines son départ du Bayern Munich pour l’Amérique du Nord après 25 ans dans l’institution bavaroise et 13 titres de champion d’Allemagne notamment.”J’ai hâte de venir à Vancouver pour aider cette équipe à remporter le championnat”, a déclaré Müller, cité dans le communiqué. “J’ai entendu de belles choses sur la ville, mais je viens avant tout pour gagner.”Un temps pressenti au Los Angeles FC, Müller atterrit finalement au Canada, chez les Whitecaps, actuellement deuxièmes de la conférence Ouest en MLS, à un point du leader San Diego mais avec un match disputé en moins.”Il apporte non seulement son immense palmarès et son intelligence footballistique exceptionnelle, mais aussi une éthique de travail qui va bénéficier à toute l’équipe”, estime Axel Schuster, le directeur sportif de Vancouver.Champion du monde en 2014, Müller avait rejoint le centre de formation du Bayern Munich à l’âge de 10 ans, à l’été 2000. Sa fidélité et ses plus de 750 matches officiels ont fait de lui une véritable légende du club, avec lequel il a glané 33 trophées dont deux Ligue des champions.”Thomas n’a pas seulement été un pilier pour le Bayern pendant 15 ans, mais aussi un joueur absolument hors pair. Il a toujours été authentique, sympathique, drôle, agréable, optimiste. Mais surtout, il a toujours été capable de diriger”, avait loué l’ex-entraîneur Jupp Heynckes, vainqueur de la Ligue des champions en 2013 avec Müller dans son effectif, auprès de l’agence de presse allemande SID, filiale de l’AFP.

Macron prône la fermeté de la France face à l’Algérie inflexible

Emmanuel Macron a demandé au gouvernement d’agir “avec plus de fermeté et de détermination” à l’égard de l’Algérie, prenant acte de l’inflexibilité des autorités algériennes sur les questions migratoires et sur la détention de deux ressortissants français que la France juge arbitraire.Paris et Alger sont empêtrés depuis plus d’un an dans une crise diplomatique sans précédent qui s’est traduite par des expulsions de fonctionnaires de part et d’autre, le rappel des ambassadeurs des deux pays et des restrictions sur les porteurs de visas diplomatiques.Autre conséquence: la cessation de la coopération des consulats algériens présents en France avec les services de l’État français en matière de réadmission d’Algériens jugés dangereux, pourtant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.La crainte du gouvernement français est de devoir remettre en liberté des ressortissants algériens actuellement détenus dans des centres de rétention faute de pouvoir les maintenir dans ces centres indéfiniment.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait désormais valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par le quotidien Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore.Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai dernier “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)”, qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Pour éviter que les diplomates algériens puissent malgré tout venir en France via un pays tiers, la France va demander à ses partenaires Schengen de coopérer.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.- Canaux de communication -Outre la question migratoire, Emmanuel Macron motive le tour de vis par la situation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Paris juge arbitraires leurs condamnations et demande leur libération.Pour Boualem Sansal, octogénaire et malade, à l’Elysée, on espérait encore en juillet que l’essayiste puisse bénéficier d’un geste humanitaire, ce qui aurait permis d’apaiser les tensions diplomatiques. En vain.Dès le 23 juillet, le ministre français de l’Intérieur avait indiqué que la France était “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).Visant le président Emmanuel Macron, il avait aussi estimé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.En dépit de la fermeté demandée, le président de la République promet que son “objectif reste de retrouver des relations efficaces et ambitieuses avec l’Algérie”.A Paris, on estime que les canaux de communication ne sont pas complètement rompus mais on attend un geste d’Alger.

Macron prône la fermeté de la France face à l’Algérie inflexible

Emmanuel Macron a demandé au gouvernement d’agir “avec plus de fermeté et de détermination” à l’égard de l’Algérie, prenant acte de l’inflexibilité des autorités algériennes sur les questions migratoires et sur la détention de deux ressortissants français que la France juge arbitraire.Paris et Alger sont empêtrés depuis plus d’un an dans une crise diplomatique sans précédent qui s’est traduite par des expulsions de fonctionnaires de part et d’autre, le rappel des ambassadeurs des deux pays et des restrictions sur les porteurs de visas diplomatiques.Autre conséquence: la cessation de la coopération des consulats algériens présents en France avec les services de l’État français en matière de réadmission d’Algériens jugés dangereux, pourtant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.La crainte du gouvernement français est de devoir remettre en liberté des ressortissants algériens actuellement détenus dans des centres de rétention faute de pouvoir les maintenir dans ces centres indéfiniment.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait désormais valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par le quotidien Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore.Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai dernier “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)”, qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Pour éviter que les diplomates algériens puissent malgré tout venir en France via un pays tiers, la France va demander à ses partenaires Schengen de coopérer.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.- Canaux de communication -Outre la question migratoire, Emmanuel Macron motive le tour de vis par la situation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Paris juge arbitraires leurs condamnations et demande leur libération.Pour Boualem Sansal, octogénaire et malade, à l’Elysée, on espérait encore en juillet que l’essayiste puisse bénéficier d’un geste humanitaire, ce qui aurait permis d’apaiser les tensions diplomatiques. En vain.Dès le 23 juillet, le ministre français de l’Intérieur avait indiqué que la France était “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).Visant le président Emmanuel Macron, il avait aussi estimé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.En dépit de la fermeté demandée, le président de la République promet que son “objectif reste de retrouver des relations efficaces et ambitieuses avec l’Algérie”.A Paris, on estime que les canaux de communication ne sont pas complètement rompus mais on attend un geste d’Alger.

Isère: un maire grièvement blessé après avoir été agressé dans sa commune

Le maire d’un village de l’Isère a été hospitalisé en urgence absolue, mercredi, après avoir été agressé dans sa commune par une personne armée d’un objet contondant, a-t-on appris de sources concordantes.Gilles Dussault, 63 ans, maire de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants, a été frappé peu avant 17H00 avec un objet contondant par une personne non identifiée, alors qu’il circulait à pied dans une rue de la localité avec son fils de 28 ans, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Le maire a été hospitalisé en urgence absolue à l’hôpital Edouard Herriot de Lyon tandis que son fils a été transporté à l’hôpital de Vienne en urgence relative, selon la même source.L’auteur présumé de l’agression a pris la fuite en véhicule qu’il a abandonné après avoir heurté un mur, et s’est échappé à pied, ont ajouté les pompiers. Les gendarmes sont toujours à sa recherche.”Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, a réagi sur X le président Emmanuel Macron. “Tout est mis en œuvre pour retrouver et condamner l’auteur de cet acte lâche”, a-t-il ajouté.Dans un communiqué, la préfecture a confirmé la “violente” agression. “L’auteur de l’agression est activement recherché par les forces de l’ordre. Catherine Séguin, préfète de l’Isère, condamne avec la plus grande fermeté cet acte grave et inacceptable à l’égard d’élus qui œuvrent pour l’intérêt général”, ajoute le communiqué sans plus de détails sur les circonstances.Sur X, le ministre de l’Aménagement du territoire, le socialiste François Rebsamen, s’est dit “très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils”. “Un élu de la République et sa famille attaqués : c’est intolérable. L’agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté”, a-t-il ajouté.

Mexique: soutien présidentiel à une arbitre menacée en ligne

Une arbitre mexicaine victime d’un déchaînement de haine sur les réseaux sociaux après un match de Leagues Cup masculine entre Monterrey et Cincinnati a reçu le soutien de la présidente du pays ainsi que de la Fifa.L’arbitre Katia Itzel Garcia, qui a officié lors de nombreuses compétitions (JO, Gold Cup et championnat mexicain) a révélé avoir été victime d’insultes et de menaces de mort après la défaite de Monterrey face à Cincinnati (3-2) jeudi dernier en Leagues Cup, la compétition nord-américaine de football.Sa décision d’accorder un but qui semblait hors-jeu à l’équipe américaine a suscité la colère de supporters mexicains.”Au Mexique, dans un pays où dix femmes meurent chaque jour (…), la violence ne devrait pas être banalisée. La violence ne devrait exister nulle part”, a écrit l’arbitre de 32 ans sur Instagram après avoir indiqué que des internautes avaient menacé de la tuer elle et sa famille.Selon l’ONU, on recense en moyenne dix féminicides par jour au Mexique. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a apporté mercredi son soutien à Mme Garcia: “Elle est extraordinaire (…), elle doit être trois fois meilleure qu’un homme pour être reconnue”, a-t-elle dit. La présidente a annoncé lors de sa conférence de presse quotidienne que le gouvernement allait contacter l’arbitre “pour voir si elle a besoin d’aide”.Lundi sur Instagram, le président de la Fifa Gianni Infantino s’était dit “consterné et attristé par les menaces proférées à l’encontre de l’arbitre Katia Itzel”. La Fédération mexicaine (FMF) a dénoncé pour sa part “les actes d’intimidation et les menaces” visant l’arbitre.Le Mexique, les Etats-Unis et le Canada accueilleront la prochaine coupe du monde de football en 2026.

Six millions de comptes clients Bouygues Telecom touchés par une cyberattaque

Le groupe Bouygues Telecom a été victime d’une cyberattaque entraînant la fuite de données de “6,4 millions de comptes clients”, parmi lesquels des IBAN, a annoncé mercredi l’entreprise dans un communiqué.Les données volées sont “les coordonnées, les données contractuelles, les données d’état civil ou celles de l’entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN”, détaille-t-elle dans un mail envoyé à ses clients, consulté par l’AFP. Toutefois, Bouygues précise que “les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés”. Tous les clients concernés ont reçu ou vont recevoir ce mail ou un SMS pour les en informer. “Cette situation pourrait vous exposer à des tentatives de fraude: mail ou appels frauduleux. En se servant de vos données, un fraudeur peut se faire passer pour Bouygues Telecom ou une autre société (banque, assurance…) et essayer par exemple d’obtenir des informations complémentaires comme votre numéro de carte bancaire ou vos identifiants et mots de passe”, souligne l’opérateur sur une page internet dédiée.Cette cyberattaque détectée lundi a été résolue par les équipes de Bouygues Telecom, qui a “déposé plainte auprès des autorités judiciaires” et l’a signalée à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). 

Six millions de comptes clients Bouygues Telecom touchés par une cyberattaque

Le groupe Bouygues Telecom a été victime d’une cyberattaque entraînant la fuite de données de “6,4 millions de comptes clients”, parmi lesquels des IBAN, a annoncé mercredi l’entreprise dans un communiqué.Les données volées sont “les coordonnées, les données contractuelles, les données d’état civil ou celles de l’entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN”, détaille-t-elle dans un mail envoyé à ses clients, consulté par l’AFP. Toutefois, Bouygues précise que “les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés”. Tous les clients concernés ont reçu ou vont recevoir ce mail ou un SMS pour les en informer. “Cette situation pourrait vous exposer à des tentatives de fraude: mail ou appels frauduleux. En se servant de vos données, un fraudeur peut se faire passer pour Bouygues Telecom ou une autre société (banque, assurance…) et essayer par exemple d’obtenir des informations complémentaires comme votre numéro de carte bancaire ou vos identifiants et mots de passe”, souligne l’opérateur sur une page internet dédiée.Cette cyberattaque détectée lundi a été résolue par les équipes de Bouygues Telecom, qui a “déposé plainte auprès des autorités judiciaires” et l’a signalée à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). 

Six millions de comptes clients Bouygues Telecom touchés par une cyberattaque

Le groupe Bouygues Telecom a été victime d’une cyberattaque entraînant la fuite de données de “6,4 millions de comptes clients”, parmi lesquels des IBAN, a annoncé mercredi l’entreprise dans un communiqué.Les données volées sont “les coordonnées, les données contractuelles, les données d’état civil ou celles de l’entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN”, détaille-t-elle dans un mail envoyé à ses clients, consulté par l’AFP. Toutefois, Bouygues précise que “les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés”. Tous les clients concernés ont reçu ou vont recevoir ce mail ou un SMS pour les en informer. “Cette situation pourrait vous exposer à des tentatives de fraude: mail ou appels frauduleux. En se servant de vos données, un fraudeur peut se faire passer pour Bouygues Telecom ou une autre société (banque, assurance…) et essayer par exemple d’obtenir des informations complémentaires comme votre numéro de carte bancaire ou vos identifiants et mots de passe”, souligne l’opérateur sur une page internet dédiée.Cette cyberattaque détectée lundi a été résolue par les équipes de Bouygues Telecom, qui a “déposé plainte auprès des autorités judiciaires” et l’a signalée à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).