Présidence LR: ces nouveaux adhérents LR attirés par le match Retailleau-Wauquiez
Il y a ceux qui rentrent au bercail par “fidélité” à Laurent Wauquiez et ceux qui s’engagent pour la première fois, séduits par le “courage” de Bruno Retailleau: tour d’horizons des nouveaux adhérents LR qui affluent pour élire le nouveau patron de la droite. A Oullins, dans l’agglomération lyonnaise, les participants au meeting du député de Haute-Loire doivent s’armer de patience pour quitter les lieux, les organisateurs ne les laissant passer qu’au compte-goutte pour dénicher parmi eux ceux qui n’ont pas encore adhéré. La plupart ont déjà sauté le pas, à l’image de Xavier, 54 ans, qui préfère taire son nom de famille, comme beaucoup d’autres personnes interrogées.Il confie avoir claqué la porte du parti “il y a plus 20 ans”, mais il a repris sa carte récemment pour voter par “fidélité à Laurent Wauquiez” dont il espère qu’il pourra accomplir à l’échelon national “ce qu’il a fait” à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le dispositif mis en place place à Oullins témoigne du rôle déterminant qu’auront, une fois encore, les nouveaux adhérents dans le choix du président de LR lors d’un congrès les 17 et 18 mai.  Le parti est d’ailleurs “en passe de doubler” le nombre de ses membres qui était de près de 44.000 au début de la campagne, indique à l’AFP une source du parti. Des chiffres que l’AFP n’a pu vérifier.- “C’est pas gagné” -L’argument de la “fidélité” à Laurent Wauquiez revient avec plus de force encore le lendemain lors d’une autre réunion publique dans son fief du Puy-en-Velay.      “On veut que notre cheval gagne!”, s’exclament Louis et Chantal, un couple de retraités qui signent leur chèque d’adhésion juste avant les discours, reconnaissant voter de longue date pour Laurent Wauquiez, mais sans jamais avoir adhéré aux Républicains pour autant.”Si on est là aujourd’hui, c’est que ce n’est pas gagné pour lui. Il a besoin de notre soutien”, renchérissent Monique et Jean, un couple qui a patiemment fait la queue pour -disent-ils- “régulariser” leur situation chez LR. En Haute-Loire, Laurent Wauquiez se targue d’avoir multiplié par 7 le nombre d’adhérents, passés de 200 à 1.400 depuis la mi-février, et espère même les décupler d’ici la date limite d’adhésion fixée au 17 avril, un mois avant le scrutin.Si LR a frôlé la disparition en juin lorsque son ancien patron, Eric Ciotti, s’est allié au RN aux législatives, le parti s’est redressé depuis l’arrivée en septembre de Michel Barnier à Matignon, retrouvant des couleurs dans les sondages, en particulier Bruno Retailleau qui attire la lumière à Beauvau.- “Retailleau présidentiable” -A Maisons-Alfort en banlieue parisienne, lors d’un meeting, le Vendéen place à trois reprises dans son discours un appel aux adhésions pour ce qu’il présente comme “l’élection du siècle”.Ici aussi, les bulletins sont distribués généreusement à l’entrée. Et comme à Oullins, la plupart des participants ont déjà leur carte, même si certains se plaignent de ne pas l’avoir encore reçue par courrier.C’est le cas d’Emma Dubois, 23 ans, qui a adhéré pour la première fois dix jours plus tôt, convaincue par le “courage” de Bruno Retailleau, “un présidentiable comme on n’en avait pas connu depuis Nicolas Sarkozy”. Agé de 22 ans, Antoine Luciani raconte comment il a adhéré à la fin février avec ses deux parents, précisant que sa mère avait voté François Hollande en 2012 et Emmanuel Macron en 2017 “et maintenant elle est presque plus à droite que nous”.”Je suis aligné sur les idées de Bruno Retailleau, mais aussi sur celles de François-Xavier Bellamy et Philippe de Villiers. C’est la ligne (conservatrice, ndlr) de ce que devrait être la droite aussi bien d’un point de vue sociétal qu’économique”, soutient ce jeune militant.        Au terme du discours du ministre de l’Intérieur, Freddy Onillon, 50 ans, venu avec un ami, se laisse encore le temps de réfléchir avant de reprendre sa carte, même s’il admet “une prédisposition pour la famille LR depuis de longues années”. Â
Présidence LR: ces nouveaux adhérents LR attirés par le match Retailleau-Wauquiez
Il y a ceux qui rentrent au bercail par “fidélité” à Laurent Wauquiez et ceux qui s’engagent pour la première fois, séduits par le “courage” de Bruno Retailleau: tour d’horizons des nouveaux adhérents LR qui affluent pour élire le nouveau patron de la droite. A Oullins, dans l’agglomération lyonnaise, les participants au meeting du député de Haute-Loire doivent s’armer de patience pour quitter les lieux, les organisateurs ne les laissant passer qu’au compte-goutte pour dénicher parmi eux ceux qui n’ont pas encore adhéré. La plupart ont déjà sauté le pas, à l’image de Xavier, 54 ans, qui préfère taire son nom de famille, comme beaucoup d’autres personnes interrogées.Il confie avoir claqué la porte du parti “il y a plus 20 ans”, mais il a repris sa carte récemment pour voter par “fidélité à Laurent Wauquiez” dont il espère qu’il pourra accomplir à l’échelon national “ce qu’il a fait” à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le dispositif mis en place place à Oullins témoigne du rôle déterminant qu’auront, une fois encore, les nouveaux adhérents dans le choix du président de LR lors d’un congrès les 17 et 18 mai.  Le parti est d’ailleurs “en passe de doubler” le nombre de ses membres qui était de près de 44.000 au début de la campagne, indique à l’AFP une source du parti. Des chiffres que l’AFP n’a pu vérifier.- “C’est pas gagné” -L’argument de la “fidélité” à Laurent Wauquiez revient avec plus de force encore le lendemain lors d’une autre réunion publique dans son fief du Puy-en-Velay.      “On veut que notre cheval gagne!”, s’exclament Louis et Chantal, un couple de retraités qui signent leur chèque d’adhésion juste avant les discours, reconnaissant voter de longue date pour Laurent Wauquiez, mais sans jamais avoir adhéré aux Républicains pour autant.”Si on est là aujourd’hui, c’est que ce n’est pas gagné pour lui. Il a besoin de notre soutien”, renchérissent Monique et Jean, un couple qui a patiemment fait la queue pour -disent-ils- “régulariser” leur situation chez LR. En Haute-Loire, Laurent Wauquiez se targue d’avoir multiplié par 7 le nombre d’adhérents, passés de 200 à 1.400 depuis la mi-février, et espère même les décupler d’ici la date limite d’adhésion fixée au 17 avril, un mois avant le scrutin.Si LR a frôlé la disparition en juin lorsque son ancien patron, Eric Ciotti, s’est allié au RN aux législatives, le parti s’est redressé depuis l’arrivée en septembre de Michel Barnier à Matignon, retrouvant des couleurs dans les sondages, en particulier Bruno Retailleau qui attire la lumière à Beauvau.- “Retailleau présidentiable” -A Maisons-Alfort en banlieue parisienne, lors d’un meeting, le Vendéen place à trois reprises dans son discours un appel aux adhésions pour ce qu’il présente comme “l’élection du siècle”.Ici aussi, les bulletins sont distribués généreusement à l’entrée. Et comme à Oullins, la plupart des participants ont déjà leur carte, même si certains se plaignent de ne pas l’avoir encore reçue par courrier.C’est le cas d’Emma Dubois, 23 ans, qui a adhéré pour la première fois dix jours plus tôt, convaincue par le “courage” de Bruno Retailleau, “un présidentiable comme on n’en avait pas connu depuis Nicolas Sarkozy”. Agé de 22 ans, Antoine Luciani raconte comment il a adhéré à la fin février avec ses deux parents, précisant que sa mère avait voté François Hollande en 2012 et Emmanuel Macron en 2017 “et maintenant elle est presque plus à droite que nous”.”Je suis aligné sur les idées de Bruno Retailleau, mais aussi sur celles de François-Xavier Bellamy et Philippe de Villiers. C’est la ligne (conservatrice, ndlr) de ce que devrait être la droite aussi bien d’un point de vue sociétal qu’économique”, soutient ce jeune militant.        Au terme du discours du ministre de l’Intérieur, Freddy Onillon, 50 ans, venu avec un ami, se laisse encore le temps de réfléchir avant de reprendre sa carte, même s’il admet “une prédisposition pour la famille LR depuis de longues années”. Â
Les climatosceptiques s’enthousiasment pour une étude…rédigée par l’IA d’Elon Musk
Un étude présentée comme entièrement rédigée par Grok 3, le chatbot d’intelligence artificielle (IA) d’Elon Musk, est brandie par les climatosceptiques sur les réseaux sociaux mais des chercheurs indépendants mettent en garde contre la crédibilité d’une telle méthode.Intitulé “Réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement planétaire lié aux émissions de CO2″, l’article rejette notamment les conclusions et projections des rapports des experts de l’ONU sur le climat (Giec), se fondant notamment sur des études largement contestées depuis des années dans le domaine scientifique.De nombreux comptes climatosceptiques ont partagé l’étude après sa publication fin mars, y compris le biochimiste américain Robert Malone, à l’origine de multiples fausses informations au sujet de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.”L’utilisation de l’IA pour la recherche financée par l’Etat va se normaliser et des normes seront élaborées pour son utilisation dans les revues scientifiques”, a estimé M. Malone. L’étude sonne la fin de “l’escroquerie climatique”, a-t-il même clamé sur X, recueillant plus d’un million de vues.Il existe pourtant un consensus scientifique faisant un lien entre la consommation d’énergies fossiles et le réchauffement, ainsi que l’intensité grandissante de phénomènes météorologiques, comme les vagues de chaleur et les inondations.- “Pas la capacité de raisonner” -Des spécialistes mettent ainsi en garde contre un faux sens de neutralité sous couvert d’une intelligence artificielle présentée comme “auteure” d’un article scientifique.Ces “grands systèmes de langage n’ont pas la capacité de raisonner. Il s’agit de modèles statistiques qui prédisent des mots ou phrases sur la base de ce à quoi ils ont été formés. Ce n’est pas de la recherche”, rappelle Mark Neff, professeur en sciences de l’environnement.L’article soutient que Grok 3 a “rédigé l’intégralité du manuscrit”, avec l’aide de coauteurs qui ont “joué un rôle crucial dans l’orientation de son développement”.Parmi ces coauteurs figure l’astrophysicien Willie Soon, un climatosceptique notoire qui a reçu plus d’un million de dollars de fonds provenant du secteur des énergies fossiles à travers sa carrière.Certaines études référencées par Grok 3, pourtant remises en questions par des scientifiques lors de leur parution, ont été rajoutées dans l’analyse à la demande des coauteurs, selon l’article.”Nous ignorons tout de comment les auteurs ont demandé à l’IA d’analyser” les données et sources présentées dans l’article, souligne Elisabeth Bik, microbiologiste néerlandaise installée en Californie et spécialisée dans l’intégrité scientifique.- “Fausse impression de renouveau” -Pour Ashwinee Panda, expert en intelligence artificielle, il est impossible de vérifier si l’IA a procédé à une analyse sans interférence extérieure: “N’importe qui peut prétendre qu’une IA a écrit cela, seule, et que donc ce n’est pas biaisé”, dit-il.Ni le journal ni son éditeur ne semblent faire partie d’un comité d’éthique scientifique. L’article a aussi été soumis et approuvé pour publication en seulement 12 jours, un laps de temps très court, notent des experts.”Qu’une IA puisse plagier des articles bidons” n’est nullement une surprise pour Gavin Schmidt, climatologue de la Nasa. Et cette analyse présentée comme nouvelle “a aussi peu de crédibilité” que les références qu’elle utilise, affirme-t-il.”L’utilisation de l’IA n’est que le dernier stratagème pour donner une fausse impression de renouveau dans l’argument climatosceptique”, abonde Naomi Oreskes, historienne des sciences à l’université de Harvard.L’AFP a contacté les auteurs de l’article au sujet du processus de recherche et rédaction de l’étude mais n’a pas reçu de réponse immédiate.
Les climatosceptiques s’enthousiasment pour une étude…rédigée par l’IA d’Elon Musk
Un étude présentée comme entièrement rédigée par Grok 3, le chatbot d’intelligence artificielle (IA) d’Elon Musk, est brandie par les climatosceptiques sur les réseaux sociaux mais des chercheurs indépendants mettent en garde contre la crédibilité d’une telle méthode.Intitulé “Réévaluation critique de l’hypothèse du réchauffement planétaire lié aux émissions de CO2″, l’article rejette notamment les conclusions et projections des rapports des experts de l’ONU sur le climat (Giec), se fondant notamment sur des études largement contestées depuis des années dans le domaine scientifique.De nombreux comptes climatosceptiques ont partagé l’étude après sa publication fin mars, y compris le biochimiste américain Robert Malone, à l’origine de multiples fausses informations au sujet de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.”L’utilisation de l’IA pour la recherche financée par l’Etat va se normaliser et des normes seront élaborées pour son utilisation dans les revues scientifiques”, a estimé M. Malone. L’étude sonne la fin de “l’escroquerie climatique”, a-t-il même clamé sur X, recueillant plus d’un million de vues.Il existe pourtant un consensus scientifique faisant un lien entre la consommation d’énergies fossiles et le réchauffement, ainsi que l’intensité grandissante de phénomènes météorologiques, comme les vagues de chaleur et les inondations.- “Pas la capacité de raisonner” -Des spécialistes mettent ainsi en garde contre un faux sens de neutralité sous couvert d’une intelligence artificielle présentée comme “auteure” d’un article scientifique.Ces “grands systèmes de langage n’ont pas la capacité de raisonner. Il s’agit de modèles statistiques qui prédisent des mots ou phrases sur la base de ce à quoi ils ont été formés. Ce n’est pas de la recherche”, rappelle Mark Neff, professeur en sciences de l’environnement.L’article soutient que Grok 3 a “rédigé l’intégralité du manuscrit”, avec l’aide de coauteurs qui ont “joué un rôle crucial dans l’orientation de son développement”.Parmi ces coauteurs figure l’astrophysicien Willie Soon, un climatosceptique notoire qui a reçu plus d’un million de dollars de fonds provenant du secteur des énergies fossiles à travers sa carrière.Certaines études référencées par Grok 3, pourtant remises en questions par des scientifiques lors de leur parution, ont été rajoutées dans l’analyse à la demande des coauteurs, selon l’article.”Nous ignorons tout de comment les auteurs ont demandé à l’IA d’analyser” les données et sources présentées dans l’article, souligne Elisabeth Bik, microbiologiste néerlandaise installée en Californie et spécialisée dans l’intégrité scientifique.- “Fausse impression de renouveau” -Pour Ashwinee Panda, expert en intelligence artificielle, il est impossible de vérifier si l’IA a procédé à une analyse sans interférence extérieure: “N’importe qui peut prétendre qu’une IA a écrit cela, seule, et que donc ce n’est pas biaisé”, dit-il.Ni le journal ni son éditeur ne semblent faire partie d’un comité d’éthique scientifique. L’article a aussi été soumis et approuvé pour publication en seulement 12 jours, un laps de temps très court, notent des experts.”Qu’une IA puisse plagier des articles bidons” n’est nullement une surprise pour Gavin Schmidt, climatologue de la Nasa. Et cette analyse présentée comme nouvelle “a aussi peu de crédibilité” que les références qu’elle utilise, affirme-t-il.”L’utilisation de l’IA n’est que le dernier stratagème pour donner une fausse impression de renouveau dans l’argument climatosceptique”, abonde Naomi Oreskes, historienne des sciences à l’université de Harvard.L’AFP a contacté les auteurs de l’article au sujet du processus de recherche et rédaction de l’étude mais n’a pas reçu de réponse immédiate.
TikTok must find non-Chinese owner by Saturday to avert US ban
TikTok on Friday was hours from a deadline to find a non-Chinese owner or face a ban in the United States.The hugely popular video-sharing app, which has more than 170 million American users, is under threat from a US law that passed overwhelmingly last year and orders TikTok to split from its Chinese owner ByteDance or get shut down in the United States.US President Donald Trump on Thursday said his administration was “very close” to a deal to find a buyer for TikTok, adding that it involved “multiple” investors but giving no further details.Motivated by national security fears and widespread belief in Washington that TikTok is ultimately controlled by the Chinese government, the law took effect on January 19, one day before Trump’s inauguration.In the hours before that deadline, TikTok temporarily shut down in the United States and disappeared from app stores, to the dismay of millions of users.But the Republican president quickly announced a 75-day delay and TikTok subsequently restored service to existing users, returning to the Apple and Google app stores in February.That delay is set to expire at midnight (0400 GMT) on April 5, but Trump has repeatedly downplayed risks that TikTok is in danger, saying he remains confident of finding a buyer for the app’s US business.The president also suggested TikTok could even be part of a broader deal with China to ease the stinging tariffs he imposed on Beijing as part of a worldwide blitz of levies.Asked Thursday if he was willing to make deals with countries on tariffs, he said: “As long as they are giving us something that is good. For instance with TikTok.””We have a situation with TikTok where China will probably say we’ll approve a deal but will you do something on the tariffs. The tariffs give us great power to negotiate,” he added.According to reports, the most likely solution would see existing US investors in ByteDance roll over their stakes into a new independent global TikTok company.Additional US investors, including Oracle and Blackstone, the private equity firm, would be brought on to reduce the proportion of Chinese investors.Much of TikTok’s US activity is already housed on Oracle servers, and the company’s chairman, Larry Ellison, is a longtime Trump ally.- What about the algorithm? -But uncertainty remains, particularly over what would happen to TikTok’s valuable algorithm. The New York Times suggested the new company could licence it from ByteDance.The arrangement would however go against the spirit of the law, which is in part based on the premise that TikTok’s algorithm can be weaponized by the Chinese against US interests.Amazon has also reportedly made a last-minute bid to buy TikTok.Other proposals include an initiative called “The People’s Bid for TikTok,” launched by real estate and sports tycoon Frank McCourt’s Project Liberty initiative.Artificial intelligence startup Perplexity recently expressed interest in buying TikTok, as did a joint venture involving YouTube mega-celebrity MrBeast.Trump, though he supported a ban in his first term, has lately become a TikTok defender, seeing it as a reason more young voters supported him in November’s election.One of his major political donors, billionaire Jeff Yass, is a major stakeholder in parent company ByteDance.
Trump tariffs to test resiliency of US consumers
In unveiling tariffs this week challenging the decades-old international trade order, President Donald Trump lambasted globalization as a raw deal for the United States that has devastated US manufacturing towns.Trump left out the upside to the United States from the liberal flow of goods: a reliable supply of affordably priced appliances, clothing and electronics whose consumption has helped lift US economic growth above other developed economies in recent years.”Obviously we’ve benefited significantly,” said Paul Gruenwald, global chief economist at S&P Global Ratings. “We get to consume a lot of things that are produced more efficiently in other countries.”Trump’s tariffs are almost certain to negatively impact this dynamic, say economists who see the levies lifting the price on everything from Gap t-shirts to the Apple iPhone to French wine.”This is very clearly going to raise consumer prices,” Michael Pearce, a US economist with Oxford Economics, said of the barrage of levies announced late Wednesday in an unveiling the White House billed as “liberation day.”Winners in Trump’s policy include communities that benefit from reshored manufacturing, while losers include export-focused industries like plane manufacturing and pharmaceuticals if there are retaliatory tariffs, Pearce said. But imports represent only about 14 percent of US gross domestic product, while exports account for 11 percent — figures that are even lower if energy is taken out. Moreover, goods account for one-third of US consumption compared with services, which comprise the rest.”The net impact on the US economy may be surprisingly small given the headlines we’re seeing,” said Pearce, who warned that Trump’s levies could end up disproportionately hurting low-income consumers if the tariffs are paired with tax cuts that benefit the wealthy.Gruenwald, who described US consumer resiliency as a core strength in recent times, said S&P will lower the US outlook somewhat amid a higher inflation outlook for 2025. But he said the trade war “wouldn’t move the needle” in the short-term “for a big economy like the United States.”- More ‘friction’ ahead -Trump’s Wednesday White House event unveiled levies on dozens of countries including all major US trading partners. These included the imposition of 20 percent levies on the European Union, 24 percent on Japan and an additional 34 percent on goods from China — bringing the new added tariff rate there to 54 percent. Trump cast the event in historic terms, saying Wednesday “will forever be remembered as the day American industry was reborn” and the country turned the page on globalization.”For decades, our country has been looted, pillaged, raped, and plundered by nations near and far, both friend and foe alike,” he said.A day after the announcement, commentators cautioned that the president’s history of sometimes quickly shifting on tariffs meant that the proposed levies could be altered after bargaining with other governments, which could lean on big companies to lift investments in the United States. In any case, economists predicted the shift would lessen trade between the United States and other countries, but not end it.”There will be a lot more friction,” said Joseph Brusuelas, chief economist at RSM US, a consultancy, who predicted the underlying structure around trade and capital flows will be maintained.Brusuelas said the United States has been the “big winner” under globalization, but predicted growth “won’t be as exceptional.” “Europe and Asia will narrow the gap,” Brusuelas added, calling them “places where the state plays a more central role in constraining the movement of goods and capital.”Pearce said Trump’s unpredictability on trade would lead to reduced capital spending by firms in the short run and that the broad tilt against trade will be “slightly negative” for the US economy in the long run.Gruenwald pointed to the risk of reduced competition.Globalization forced US companies “to deal with foreign competition,” Gruenwald said. “If we kind of seal off that competition, there’s a risk these nice productivity numbers could decline.”
Ligue des nations: pour les Bleues, un avant-gout de l’Euro
L’équipe de France féminine se déplace vendredi (20h00) pour un match de Ligue des nations en Suisse, où se déroulera l’Euro cet été, une compétition que souhaitent remporter les Bleues après leurs récents échecs en Coupe du monde et lors des JO de Paris.Après deux victoires à domicile face à la Norvège (1-0) et l’Islande (3-2), cette troisième rencontre de groupe de Ligue des nations face à la Suisse aura donc un fort avant-goût d’Euro (2 juillet – 27 juillet).Heureux concours de circonstances, elle se déroulera à Saint-Gall, là où les Bleues ont décidé d’établir leur camp de base cet été, pour croiser le fer dans la poule la plus relevée du tournoi avec l’Angleterre, les Pays-Bas et le pays de Galles.Pour s’y préparer, les joueuses de Laurent Bonadei veulent enchaîner et garder la tête de leur groupe de Ligue des nations.  Elles ont également une revanche à prendre sur les Suissesses qui les avaient battues 2-1 cet automne en amical. Depuis cette défaite, le sélectionneur, arrivé à la tête des Bleues après le départ d’Hervé Renard et l’élimination en quart de finale des JO, a affiné le groupe qu’il compte emmener à l’Euro (hormis les forfaits de Constance Picaud et Kadidiatou Diani) avec le retour de Delphine Cascarino et Kenza Dali, qui évoluent toutes les deux à San Diego.Il a procédé à plusieurs choix après une phase de tests lors de ses premiers rassemblements: le technicien a désigné Pauline Peyraud-Magnin comme gardienne N.1 après l’avoir mise en concurrence avec Constance Picaud lors de ses premiers matches. Il semble aussi vouloir privilégier le système en 4-3-3 avec un pressing haut et plus agressif, plutôt que la défense à trois testée après les Jeux.- “Il nous manque toujours ce trophée” -Les ajustements terminés, place désormais à la montée en puissance. “On pense toutes à l’Euro, c’est dans notre tête, mais là , on veut vraiment se focaliser sur la Ligue des nations pour bien terminer le travail”, a expliqué à l’AFP la défenseuse Maëlle Lakrar. “Si on gagne les deux matches face à la Suisse et la Norvège, on est pratiquement qualifiées et on pourra travailler plus sereinement”, a abondé auprès de l’AFP Griedge Mbock, ajoutant que ces rencontres seront “forcément des matches de préparation” pour cet été.”Si on fait de bons matches et qu’on travaille bien, on sera prête pour le championnat d’Europe”, a poursuivi Lakrar qui participera à 25 ans à sa troisième grande compétition en trois ans.A l’Euro, “l’objectif c’est d’aller toucher ce titre”, a affirmé la joueuse du Real Madrid, qui aimerait “gagner ce titre pour Wendie Renard et Eugénie Le Sommer”, deux monuments des Bleues, 34 et 35 ans, qui pourraient vivre en Suisse leur dernière grand rendez-vous avec l’équipe de France.”On a forcément des objectifs car il nous manque toujours ce trophée qu’on souhaite aller chercher”, a souligné Griedge Mbock. “On a encore un peu de temps pour travailler et la Ligue des nations nous met directement dans le bain car nous jouons des équipes qu’on peut potentiellement rencontrer cet été. On connaît le niveau auquel il faudra jouer si on veut passer”, assure la joueuse du PSG.Â