L’armée israélienne sommée “d’exécuter” les prochaines décisions sur Gaza

L’armée israélienne devra “exécuter” les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d’un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire.Selon la presse, qui agite la perspective d’une occupation totale du territoire palestinien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit présider jeudi en fin d’après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que M. Netanyahu a affirmé mardi qu’Israël devait vaincre “totalement” le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l’écho des réserves, voire de l’opposition du chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir.  Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d’une réunion mardi contre le “piège” que serait une occupation totale de Gaza.Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés.Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s’est retourné sur la foule. – “Droit et devoir” -Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire “dévastatrice” dans le territoire, où persiste “la crise de la faim”.Et “nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d’aide”, a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux.Les agences de l’ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à “abroger l’exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie” occupée d’ici septembre.Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi “qu’une décision d’intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie” et aurait réitéré “son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza”, déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005.”C’est le droit et le devoir du chef d’état-major d’exprimer sa position dans les forums appropriés”, a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz.”Mais après que des décisions sont prises par l’échelon politique, l’armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (…) jusqu’à ce que les objectifs de la guerre soient atteints”, a-t-il souligné sur X.Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'”occuper Gaza est une très mauvaise idée” sur “le plan opérationnel, moral et économique”. En guerre contre le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de “famine généralisée” selon l’ONU.Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l’étranger.- Appels à évacuer – Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 61.158 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younés (sud), où elle va élargir “le champ de ses opérations de combat”, ainsi que plusieurs blocs d’immeubles du quartier d’Al-Zaytoun de la ville de Gaza.L’armée a par ailleurs indiqué à l’AFP avoir procédé à l’élimination d’une “cellule terroriste” de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs “terroristes” dans le sud du territoire.

L’armée israélienne sommée “d’exécuter” les prochaines décisions sur Gaza

L’armée israélienne devra “exécuter” les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d’un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire.Selon la presse, qui agite la perspective d’une occupation totale du territoire palestinien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit présider jeudi en fin d’après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que M. Netanyahu a affirmé mardi qu’Israël devait vaincre “totalement” le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l’écho des réserves, voire de l’opposition du chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir.  Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d’une réunion mardi contre le “piège” que serait une occupation totale de Gaza.Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés.Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s’est retourné sur la foule. – “Droit et devoir” -Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire “dévastatrice” dans le territoire, où persiste “la crise de la faim”.Et “nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d’aide”, a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux.Les agences de l’ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à “abroger l’exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie” occupée d’ici septembre.Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi “qu’une décision d’intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie” et aurait réitéré “son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza”, déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005.”C’est le droit et le devoir du chef d’état-major d’exprimer sa position dans les forums appropriés”, a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz.”Mais après que des décisions sont prises par l’échelon politique, l’armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (…) jusqu’à ce que les objectifs de la guerre soient atteints”, a-t-il souligné sur X.Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'”occuper Gaza est une très mauvaise idée” sur “le plan opérationnel, moral et économique”. En guerre contre le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de “famine généralisée” selon l’ONU.Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le Premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l’étranger.- Appels à évacuer – Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu’il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait au moins 61.158 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younés (sud), où elle va élargir “le champ de ses opérations de combat”, ainsi que plusieurs blocs d’immeubles du quartier d’Al-Zaytoun de la ville de Gaza.L’armée a par ailleurs indiqué à l’AFP avoir procédé à l’élimination d’une “cellule terroriste” de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs “terroristes” dans le sud du territoire.

Israel orders army to execute govt decisions on Gaza

Israel’s military will have to execute any government decisions on Gaza, the defence minister said Wednesday after reported disagreements over the prospect of a full occupation of the Palestinian territory.As the war nears its 23rd month, signs of a rift over Israel’s strategy have emerged with Prime Minister Benjamin Netanyahu preparing to announce a new plan.Netanyahu is expected to convene his security cabinet on Thursday to finalise a decision on the expansion of the offensive, Israeli media reported.He has said Israel must “complete” the defeat of Palestinian militant group Hamas in order to secure the release of hostages still held in Gaza since the October 2023 attack that triggered the war.The Israeli press, citing officials speaking on condition of anonymity, has predicted an escalation of operations, including in densely populated areas where hostages are believed to be held, such as Gaza City and refugee camps.On Wednesday, the military issued a fresh evacuation call for parts of Gaza City, in the north, and Khan Yunis in the south, where a spokesman said ground troops were preparing to “expand the scope of combat operations”.Media reports in Israel have said Netanyahu and his cabinet may order a full military occupation of Gaza, allegedly sparking dissension from armed forces chief Lieutenant General Eyal Zamir.On Tuesday, Netanyahu held a three-hour meeting with security chiefs including Zamir to discuss options for the continuation of the war, the premier’s office said in a statement.At the meeting, Zamir warned that a full occupation would be like “walking into a trap”, public broadcaster Kan reported.Channel 12 television said the armed forces chief suggested alternatives to a full occupation, such as encircling specific areas where Hamas militants are believed to be hunkering down.Defence Minister Israel Katz said in post on X that while “it is the right and duty of the chief of staff to express his position in the appropriate forums”, the military is bound by any decisions made by the government.”Once decisions are made by the political echelon, the IDF will execute them with determination and professionalism,” Katz said, using an acronym for the Israeli military.- Trump says ‘up to Israel’ -Opposition leader Yair Lapid said he told Netanyahu in a Wednesday meeting that “occupying Gaza is a very bad idea… operationally, morally and economically”.US President Donald Trump told reporters on Tuesday he was not aware of plans to occupy the entire Gaza Strip, but said that such a decision would be “up to Israel”.The Israeli government is under growing pressure to bring the war to an end, with mounting concern over the humanitarian crisis in Gaza and increasing alarm among Israelis about the fate of the remaining hostages.Out of 251 hostages seized during Hamas’s 2023 attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.International criticism has surged over the suffering of the more than two million Palestinian inhabitants of Gaza after the United Nations warned that famine is unfolding in the territory.According to the UN’s Food and Agriculture Organization, just 1.5 percent of Gaza’s farmland is accessible and undamaged — less than a square mile — according to the latest satellite survey published Wednesday. “Gaza is now on the brink of a full-scale famine,” the FAO’s director-general Qu Dongyu said in a statement.”People are starving not because food is unavailable, but because access is blocked, local agrifood systems have collapsed and families can no longer sustain even the most basic livelihoods.”- ‘Dangerous roads’ -Gaza’s civil defence agency said that at least 22 people were killed overnight when an aid truck overturned onto a crowd of people hoping to collect food rations.”The truck overturned while hundreds of civilians were waiting for food aid” in central Gaza, civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP.He said that “the truck had been forced by the Israeli army to take dangerous roads” that had been damaged in bomardments.The Hamas-run government accused Israel of “deliberately obstructing the safe passage and distribution of the aid”.Asked by AFP, a military official said the army was not involved in the incident.At the end of May, Israel eased the aid blockade it had imposed in early March. But the United Nations says the quantities of aid being allowed into Gaza are still insufficient.The October 2023 attack that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, the majority of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.The Israeli offensive has killed at least 61,158 people in Gaza, mostly civilians, according to figures from the Gaza health ministry which are considered reliable by the United Nations.

Trump hikes India levy over Russian oil as tariff deadline approaches

US President Donald Trump on Wednesday ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil, opening a new front in his trade wars hours before another wave of duties takes effect.The additional 25-percent tariff on Indian goods, coming into place in three weeks, stacks atop a separate 25-percent duty entering into force Thursday, taking the level to 50 percent for many products.Trump’s order also threatens penalties on other countries who “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Exemptions remain however for goods targeted under sector-specific duties such as steel and aluminum, and categories that could be hit later, like pharmaceuticals and semiconductors.Smartphones are in this list of exempted products for now, shielding Apple from a major hit as the US tech titan shifts production from China to India.India’s foreign ministry condemned Trump’s announcement Wednesday, calling the move “unfair, unjustified and unreasonable.”The ministry previously said India began importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over the war — noting that Washington had “actively encouraged” such imports to strengthen “global energy market stability.”But Trump recently raised pressure on India over the oil purchases, threatening new tariffs as part of a campaign to force Moscow into ending its devastating invasion of Ukraine.India’s national security adviser was in Moscow on Wednesday, media in New Delhi reported, coinciding with US envoy Steve Witkoff’s visit.The 25-percent additional tariff is lower than a 100-percent level Trump floated last month when he told Russia to end the war in Ukraine within 50 days or face massive new economic sanctions.The Republican said at the time that these would be “secondary tariffs” targeting Russia’s remaining trade partners, seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.”This marks a low point in US-India relations,” said Farwa Aamer, the Asia Society Policy Institute’s director of South Asia Initiatives.She expects domestic pressure for India to accede to US demands, but said “this will be a tough road to navigate.”- Tariff turmoil -Trump has separately taken aim at Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro — who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, although broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are expected to soften the blow.Brazil took the first formal step Wednesday at the World Trade Organization to begin dispute proceedings against the tariffs, government sources told AFP.And come Thursday, a new wave of tariffs impacting dozens of other economies, from the European Union to Taiwan, is set to kick in.These updated “reciprocal” tariffs, meant to address trade practices Washington deems unfair, go up to 41 percent for Syria.US trading partners face varying increases from a current 10-percent level, starting at 15 percent for economies like the EU, Japan and South Korea.Countries not targeted by these “reciprocal” tariff hikes continue facing a 10-percent levy Trump imposed in April.Trump’s plans have sparked a rush to avert steeper duties, with Switzerland’s President Karin Keller-Sutter hurrying to Washington ahead of the Thursday deadline. It was unclear if she would meet Trump or any top economic officials.While Switzerland’s key pharmaceutical sector has been spared from the incoming 39-percent duty for now, Trump has warned future pharma tariffs could eventually rise to 250 percent.Mexico’s president said Wednesday that her country will seek to grow trade with Canada, as the North American economies grapple with separate US tariffs from other countries.Many of Trump’s sweeping tariffs also face legal challenges over his use of emergency economic powers, with the cases likely to ultimately reach the Supreme Court.

Trump hikes India levy over Russian oil as tariff deadline approaches

US President Donald Trump on Wednesday ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil, opening a new front in his trade wars hours before another wave of duties takes effect.The additional 25-percent tariff on Indian goods, coming into place in three weeks, stacks atop a separate 25-percent duty entering into force Thursday, taking the level to 50 percent for many products.Trump’s order also threatens penalties on other countries who “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Exemptions remain however for goods targeted under sector-specific duties such as steel and aluminum, and categories that could be hit later, like pharmaceuticals and semiconductors.Smartphones are in this list of exempted products for now, shielding Apple from a major hit as the US tech titan shifts production from China to India.India’s foreign ministry condemned Trump’s announcement Wednesday, calling the move “unfair, unjustified and unreasonable.”The ministry previously said India began importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over the war — noting that Washington had “actively encouraged” such imports to strengthen “global energy market stability.”But Trump recently raised pressure on India over the oil purchases, threatening new tariffs as part of a campaign to force Moscow into ending its devastating invasion of Ukraine.India’s national security adviser was in Moscow on Wednesday, media in New Delhi reported, coinciding with US envoy Steve Witkoff’s visit.The 25-percent additional tariff is lower than a 100-percent level Trump floated last month when he told Russia to end the war in Ukraine within 50 days or face massive new economic sanctions.The Republican said at the time that these would be “secondary tariffs” targeting Russia’s remaining trade partners, seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.”This marks a low point in US-India relations,” said Farwa Aamer, the Asia Society Policy Institute’s director of South Asia Initiatives.She expects domestic pressure for India to accede to US demands, but said “this will be a tough road to navigate.”- Tariff turmoil -Trump has separately taken aim at Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro — who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, although broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are expected to soften the blow.Brazil took the first formal step Wednesday at the World Trade Organization to begin dispute proceedings against the tariffs, government sources told AFP.And come Thursday, a new wave of tariffs impacting dozens of other economies, from the European Union to Taiwan, is set to kick in.These updated “reciprocal” tariffs, meant to address trade practices Washington deems unfair, go up to 41 percent for Syria.US trading partners face varying increases from a current 10-percent level, starting at 15 percent for economies like the EU, Japan and South Korea.Countries not targeted by these “reciprocal” tariff hikes continue facing a 10-percent levy Trump imposed in April.Trump’s plans have sparked a rush to avert steeper duties, with Switzerland’s President Karin Keller-Sutter hurrying to Washington ahead of the Thursday deadline. It was unclear if she would meet Trump or any top economic officials.While Switzerland’s key pharmaceutical sector has been spared from the incoming 39-percent duty for now, Trump has warned future pharma tariffs could eventually rise to 250 percent.Mexico’s president said Wednesday that her country will seek to grow trade with Canada, as the North American economies grapple with separate US tariffs from other countries.Many of Trump’s sweeping tariffs also face legal challenges over his use of emergency economic powers, with the cases likely to ultimately reach the Supreme Court.

US government gets a year of ChatGPT Enterprise for $1

OpenAI on Wednesday said it was letting the US government use a version of ChatGPT designed for businesses for a year, charging just $1 for the service.Federal workers in the executive branch will have access to ChatGPT Enterprise in a partnership with the US General Services Administration, according to the pioneering San Francisco-based artificial intelligence (AI) company.”By giving government employees access to powerful, secure AI tools, we can help them solve problems for more people, faster,” OpenAI said in a blog post announcing the alliance.ChatGPT Enterprise does not use business data to train or improve OpenAI models and the same rule will apply to federal use, according to the company.Earlier this year, OpenAI announced an initiative focused on bringing advanced AI tools to US government workers.The news came with word that the US Department of Defense awarded OpenAI a $200 million contract to put generative AI to work for the military.OpenAI planned to show how cutting-edge AI can improve administrative operations, such as how service members get health care, and also has cyber defense applications, the startup said in a post.OpenAI has also launched an initiative to help countries build their own AI infrastructure, with the US government a partner in projects.The tech firm’s move to put its technology at the heart of national AI platforms around the world comes as it faces competition from Chinese rival DeepSeek.DeepSeek’s success in delivering powerful AI models at a lower cost has rattled Silicon Valley and multiplied calls for US big tech to protect its dominance of the emerging technology.The OpenAI for Countries initiative was launched in June under the auspices of a drive — dubbed “Stargate” — announced by US President Donald Trump to invest up to $500 billion in AI infrastructure in the United States.OpenAI, in “coordination” with the US government, will help countries build data centers and provide customized versions of ChatGPT, according to the tech firm.Projects are to involve “local as well as OpenAI capital.”

La France doit agir avec “plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, exhorte Macron

La France doit agir “avec plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, a exhorté mardi Emmanuel Macron qui invoque le “sort réservé” à Boualem Sansal et Christophe Gleizes pour demander au gouvernement français “des décisions supplémentaires”.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore, dans une missive qui marque une nouvelle étape dans la crise diplomatique aiguë que traversent les deux pays.Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Mais, il fait également référence au “non-respect par l’Algérie de ses obligations” en matière migratoire, ainsi que “la cessation de la coopération des 18 consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l’Etat”. Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-t-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)” qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.”Dans le même esprit, lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s’agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire”. “Seule cette reprise nous permettra d’admettre cinq autres consuls en attente d’autorisation”, écrit encore le président français.”La réponse des autorités algériennes à nos exigences en matière de coopération migratoire et consulaire déterminera la suite de nos démarches”, poursuit M. Macron, ajoutant que “dès lors que le dialogue aura été rétabli, il nous faudra également traiter d’autres dossiers bilatéraux sensibles”, citant “la dette hospitalière”, “les menées de certains services de l’État algérien sur le territoire national, mais également les questions mémorielles en suspens”.

La France doit agir avec “plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, exhorte Macron

La France doit agir “avec plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, a exhorté mardi Emmanuel Macron qui invoque le “sort réservé” à Boualem Sansal et Christophe Gleizes pour demander au gouvernement français “des décisions supplémentaires”.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore, dans une missive qui marque une nouvelle étape dans la crise diplomatique aiguë que traversent les deux pays.Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Mais, il fait également référence au “non-respect par l’Algérie de ses obligations” en matière migratoire, ainsi que “la cessation de la coopération des 18 consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l’Etat”. Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-t-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)” qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.”Dans le même esprit, lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s’agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire”. “Seule cette reprise nous permettra d’admettre cinq autres consuls en attente d’autorisation”, écrit encore le président français.”La réponse des autorités algériennes à nos exigences en matière de coopération migratoire et consulaire déterminera la suite de nos démarches”, poursuit M. Macron, ajoutant que “dès lors que le dialogue aura été rétabli, il nous faudra également traiter d’autres dossiers bilatéraux sensibles”, citant “la dette hospitalière”, “les menées de certains services de l’État algérien sur le territoire national, mais également les questions mémorielles en suspens”.