Sudan’s PM in Egypt on first foreign visitThu, 07 Aug 2025 10:48:12 GMT

Sudan’s Prime Minister Kamil Idris arrived in Cairo on Thursday morning for his first foreign visit since assuming office in May, as his country’s army remains gripped by a brutal war with paramilitaries.Idris, a career diplomat and former UN official, held talks with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, according to a statement from the Egyptian …

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Sudan’s PM in Egypt on first foreign visit

Sudan’s Prime Minister Kamil Idris arrived in Cairo on Thursday morning for his first foreign visit since assuming office in May, as his country’s army remains gripped by a brutal war with paramilitaries.Idris, a career diplomat and former UN official, held talks with Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi, according to a statement from the Egyptian presidency.During the meeting, Sisi reaffirmed “Egypt’s steadfast position supporting the unity, sovereignty and territorial integrity of Sudan”, the statement said.Egypt has backed Sudan’s military leadership since war erupted in April 2023, when a tenuous alliance between the army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) collapsed.The RSF swiftly seized large parts of Khartoum, but after months of urban warfare, the army recaptured the capital in March this year.Sudan is now effectively split, with the army in control of the north, east and centre, while the RSF dominates nearly all of Darfur and parts of the south.Idris also met with his Egyptian counterpart Moustafa Madbouly on Thursday.At a press conference after the meeting, the Sudanese prime minister said there is “consensus” between Egypt and Sudan on key regional and international issues.Sudan’s conflict has killed tens of thousands, displaced millions and created what the United Nations describes as the world’s largest displacement and hunger crises.Diplomatic efforts to resolve the conflict have so far yielded little.A recent ministerial meeting in Washington — involving the United States, Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Egypt — stalled after Cairo and Abu Dhabi disagreed on the role the warring parties would play in a potential peace process, two diplomatic sources told AFP.While Egypt remains a key ally of the Sudanese army, the United Arab Emirates — a close partner of Cairo — has been widely accused of backing the RSF, allegedly supplying weapons in violation of a UN arms embargo on Darfur. Abu Dhabi has denied the allegations.The RSF has been working to establish a rival administration in western Sudan — a move the United Nations warned could deepen divisions in the already fractured country.Critics meanwhile say the new civilian-led government under Idris risks serving as a facade for continued military rule.

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

“Dialogue de sourds” aux négociations plastiques de Genève

Les négociations à Genève en vue d’établir le premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique appartenant à un pays de la coalition dite “ambitieuse”, qui souhaite imposer dans le texte des objectifs de réduction de production.En face, un groupe de pays essentiellement pétroliers s’y oppose fermement.Ce projet de traité “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement, empoisonnant les sols, les océans et la biodiversité, et pénétrant jusqu’aux tissus humains.Quelque 184 pays sur les 193 que compte l’ONU participent à ce nouveau round de négociations, décidé après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent” confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation.Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur “tout le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source, qui se dit par ailleurs étonnée “de l’absence d’ouverture de la Chine”.La Chine est le premier pays producteur mondial de plastique, fabricant à elle seule 34% des quatre polymères parmi les plus répandus (polyéthylène (PE), polypropylène (PP),  polyéthylène téréphtalate (PET) et polystyrène), selon le cabinet de conseil environnemental britannique Eunomia.Le premier producteur mondial de plastique est le groupe public chinois Sinopec qui fabrique à lui tout seul 5,4% de ces quatre molécules.”Ce qui s’est passé durant les deux premiers jours de négociation n’est pas très surprenant”, les positions sont les mêmes qu’à Busan, analyse pour l’AFP Rachel Radvany de l’ONG CIEL, basée à Washington et à Genève et qui apporte un soutien juridique aux pays en développement. “Les parties devraient trouver un terrain d’entente moyen, entre ceux qui ont une grande ambition et ceux qui n’en n’ont pas du tout, mais rien ne bouge d’en bas”, ajoute Cate Bonacini, de la même ONG.Une résolution possible serait de “passer par un vote” sur le texte, estime l’observateur issu d’une ONG.Mais cela irait à l’encontre des traditions, la plupart des grands traités (eau, accidents industriels, pollution de l’air…), sauf celui sur les ventes d’armes, ayant été adopté selon les règles de l’ONU par consensus.En cas d’impasse en fin de négociation, un pays peut le proposer et “le comité est alors légalement obligé” de procéder au vote, dit à l’AFP Eirik Lindebjerg, du WWF. 

Germany to extend border controls in migration crackdown

Germany will push on with temporary border controls beyond a  September deadline as it cracks down on irregular immigration, Interior Minister Alexander Dobrindt said Thursday.Berlin also plans to deport more rejected asylum seekers with criminal records to Taliban-run Afghanistan and to war-scarred Syria, Dobrindt said in a podcast with media outlet Table.Today.Germany’s conservative Chancellor Friedrich Merz has vowed a tough crackdown on irregular immigration, saying this is the only way to stem rising support for the far-right Alternative for Germany (AfD) party.A spate of deadly attacks blamed on asylum seekers and other foreign nationals fuelled public fears during the campaign for the February election, in which the AfD scored a record 20 percent.”We will continue to maintain the border controls” beyond the September 15 deadline, Dobrindt said about the measures first launched last year under the previous government of Olaf Scholz and extended by six months in March.”We are in agreement with our European partners that this is a necessary measure until the (EU) external border protection system is fully operational,” he said.Members of Europe’s Schengen area are allowed to temporarily reintroduce border controls for up to two years in response to serious threats such as terrorism or large-scale unauthorised migration.Merz’s government further tightened the border checks when it took power in early May, moving to also reject most asylum seekers — a step that sparked an outcry from human rights groups.Federal police numbers deployed daily at the borders were stepped up to 14,000 from 11,000.According to ministry data, 9,254 people were turned back at German land borders between May 8 and July 31 — with most recorded cases from Afghanistan followed by Algeria, Eritrea and Somalia. Germany’s border with France saw the most rejections, at more than 2,000 in that period, followed by Poland, Switzerland and Austria. Germany has also twice deported migrants convicted of offences to Afghanistan, most recently last month when 81 were sent back — a move Dobrindt said “cannot remain a one-off measure”.Amnesty International criticised the deportations, saying the situation in Afghanistan was “catastrophic” and that “extrajudicial executions, enforced disappearances and torture are commonplace”.Dobrindt also said Berlin was working to organise deportation flights to Syria, where an Islamist-led offensive toppled longtime Syrian ruler Bashar al-Assad in December.

Germany to extend border controls in migration crackdown

Germany will push on with temporary border controls beyond a  September deadline as it cracks down on irregular immigration, Interior Minister Alexander Dobrindt said Thursday.Berlin also plans to deport more rejected asylum seekers with criminal records to Taliban-run Afghanistan and to war-scarred Syria, Dobrindt said in a podcast with media outlet Table.Today.Germany’s conservative Chancellor Friedrich Merz has vowed a tough crackdown on irregular immigration, saying this is the only way to stem rising support for the far-right Alternative for Germany (AfD) party.A spate of deadly attacks blamed on asylum seekers and other foreign nationals fuelled public fears during the campaign for the February election, in which the AfD scored a record 20 percent.”We will continue to maintain the border controls” beyond the September 15 deadline, Dobrindt said about the measures first launched last year under the previous government of Olaf Scholz and extended by six months in March.”We are in agreement with our European partners that this is a necessary measure until the (EU) external border protection system is fully operational,” he said.Members of Europe’s Schengen area are allowed to temporarily reintroduce border controls for up to two years in response to serious threats such as terrorism or large-scale unauthorised migration.Merz’s government further tightened the border checks when it took power in early May, moving to also reject most asylum seekers — a step that sparked an outcry from human rights groups.Federal police numbers deployed daily at the borders were stepped up to 14,000 from 11,000.According to ministry data, 9,254 people were turned back at German land borders between May 8 and July 31 — with most recorded cases from Afghanistan followed by Algeria, Eritrea and Somalia. Germany’s border with France saw the most rejections, at more than 2,000 in that period, followed by Poland, Switzerland and Austria. Germany has also twice deported migrants convicted of offences to Afghanistan, most recently last month when 81 were sent back — a move Dobrindt said “cannot remain a one-off measure”.Amnesty International criticised the deportations, saying the situation in Afghanistan was “catastrophic” and that “extrajudicial executions, enforced disappearances and torture are commonplace”.Dobrindt also said Berlin was working to organise deportation flights to Syria, where an Islamist-led offensive toppled longtime Syrian ruler Bashar al-Assad in December.

Prêt-à-porter en crise: après Jennyfer, Groupe Beaumanoir reprend partiellement Naf Naf

Un sauvetage en demi-teinte: Groupe Beaumanoir vient de reprendre partiellement l’enseigne Naf Naf, qui était en redressement judiciaire, sauvant près de la moitié des 600 employés et conservant une dizaine de boutiques sur une centaine, mais pour les exploiter sous ses autres marques.De fait, les magasins du plus malin des trois petits cochons vont disparaître dans l’immédiat, même si Groupe Beaumanoir, qui a racheté la marque, ne s’interdit pas de “donner un nouveau souffle” à Naf Naf dans un avenir plus ou moins proche.Mercredi, les vendeuses et clientes de ses magasins parisiens se préparaient déjà à l’inéluctable. “Naf Naf vous dit au revoir”, pouvait-on alors lire sur plusieurs affichettes placardées sur les vitrines. Dans un climat de déstockage morose, portants dégarnis et cartons entassés, les employées dénonçaient auprès de l’AFP des directions successives qui “n’écoutent pas” et qui “reproduisent les mêmes erreurs”.De fait, la marque “Au Grand Méchant Look” a connu trois redressements judiciaires successifs, dont le dernier en mai en raison de difficultés de trésorerie.Cinq candidats dont deux sérieux s’étaient alors positionnés pour reprendre en partie Naf Naf: le groupe Amoniss, propriétaire de Pimkie, et Groupe Beaumanoir (Caroll, Bonobo, Cache Cache, Morgan, Sarenza, etc).L’offre d’Amoniss – qui proposait de reprendre 185 salariés et d’en reclasser 26 – a été rejetée jeudi par le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le groupe étant “en plan de sauvegarde depuis octobre 2024” et présentant de ce fait “une fragilité financière”, selon la décision que l’AFP a consultée.- Beaumanoir s’étoffe – Ainsi Groupe Beaumanoir a-t-il remporté la mise puisque jouissant d'”une situation financière solide”, a estimé la justice qui a détaillé : “des fonds propres positifs à hauteur de 365 millions d’euros” et “une trésorerie de 187 millions d’euros”.Dans le détail, Groupe Beaumanoir reprend 55 salariés et propose un reclassement à 253 d’entre eux, a rappelé le tribunal dans sa décision. Et entend exploiter 12 des 102 boutiques existantes, sous ses propres marques, dont Caroll.Le groupe familial français fondé par Roland Beaumanoir s’est dit “fier” jeudi dans un communiqué d’avoir racheté Naf Naf, marque “audacieuse et féminine, véritable phénomène de mode des années 90, bien connue pour ses slogans cultes et son style pop coloré” et qui “bénéficie d’une image positive forte ancrée dans le coeur des Français”.Groupe Beaumanoir, qui distribue 13 marques dans 40 pays et 2.700 magasins, et qui emploie près de 15.000 personnes, selon son site, avait déjà racheté partiellement la marque chérie des ados Jennyfer en juin, sauvant un tiers des quelque 1.000 emplois alors menacés.En juin 2024, le groupe basé à Saint-Malo avait également annoncé acquérir les activités et l’exploitation des marques américaines de Boardriders (Quiksilver, Billabong, Roxy, DC Shoes, Element, RVCA) en Europe de l’Ouest.Il étoffe donc son portefeuille déjà bien garni avec Naf Naf, marque française lancée en 1973 par deux frères, Gérard et Patrick Pariente, en hommage au “petit cochon le plus fort et le plus malin des trois”. Celle-ci acquiert une certaine notoriété en 1983 lorsque sa combinaison en toile de coton déclinée en plusieurs couleurs se vend alors à plus de 3 millions d’exemplaires.Un succès commercial qui prend de l’ampleur dans les années 1990 lorsque la marque lance des campagnes publicitaires très remarquées, avec pour slogan “Le Grand Méchant Look”.

Prêt-à-porter en crise: après Jennyfer, Groupe Beaumanoir reprend partiellement Naf Naf

Un sauvetage en demi-teinte: Groupe Beaumanoir vient de reprendre partiellement l’enseigne Naf Naf, qui était en redressement judiciaire, sauvant près de la moitié des 600 employés et conservant une dizaine de boutiques sur une centaine, mais pour les exploiter sous ses autres marques.De fait, les magasins du plus malin des trois petits cochons vont disparaître dans l’immédiat, même si Groupe Beaumanoir, qui a racheté la marque, ne s’interdit pas de “donner un nouveau souffle” à Naf Naf dans un avenir plus ou moins proche.Mercredi, les vendeuses et clientes de ses magasins parisiens se préparaient déjà à l’inéluctable. “Naf Naf vous dit au revoir”, pouvait-on alors lire sur plusieurs affichettes placardées sur les vitrines. Dans un climat de déstockage morose, portants dégarnis et cartons entassés, les employées dénonçaient auprès de l’AFP des directions successives qui “n’écoutent pas” et qui “reproduisent les mêmes erreurs”.De fait, la marque “Au Grand Méchant Look” a connu trois redressements judiciaires successifs, dont le dernier en mai en raison de difficultés de trésorerie.Cinq candidats dont deux sérieux s’étaient alors positionnés pour reprendre en partie Naf Naf: le groupe Amoniss, propriétaire de Pimkie, et Groupe Beaumanoir (Caroll, Bonobo, Cache Cache, Morgan, Sarenza, etc).L’offre d’Amoniss – qui proposait de reprendre 185 salariés et d’en reclasser 26 – a été rejetée jeudi par le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis), le groupe étant “en plan de sauvegarde depuis octobre 2024” et présentant de ce fait “une fragilité financière”, selon la décision que l’AFP a consultée.- Beaumanoir s’étoffe – Ainsi Groupe Beaumanoir a-t-il remporté la mise puisque jouissant d'”une situation financière solide”, a estimé la justice qui a détaillé : “des fonds propres positifs à hauteur de 365 millions d’euros” et “une trésorerie de 187 millions d’euros”.Dans le détail, Groupe Beaumanoir reprend 55 salariés et propose un reclassement à 253 d’entre eux, a rappelé le tribunal dans sa décision. Et entend exploiter 12 des 102 boutiques existantes, sous ses propres marques, dont Caroll.Le groupe familial français fondé par Roland Beaumanoir s’est dit “fier” jeudi dans un communiqué d’avoir racheté Naf Naf, marque “audacieuse et féminine, véritable phénomène de mode des années 90, bien connue pour ses slogans cultes et son style pop coloré” et qui “bénéficie d’une image positive forte ancrée dans le coeur des Français”.Groupe Beaumanoir, qui distribue 13 marques dans 40 pays et 2.700 magasins, et qui emploie près de 15.000 personnes, selon son site, avait déjà racheté partiellement la marque chérie des ados Jennyfer en juin, sauvant un tiers des quelque 1.000 emplois alors menacés.En juin 2024, le groupe basé à Saint-Malo avait également annoncé acquérir les activités et l’exploitation des marques américaines de Boardriders (Quiksilver, Billabong, Roxy, DC Shoes, Element, RVCA) en Europe de l’Ouest.Il étoffe donc son portefeuille déjà bien garni avec Naf Naf, marque française lancée en 1973 par deux frères, Gérard et Patrick Pariente, en hommage au “petit cochon le plus fort et le plus malin des trois”. Celle-ci acquiert une certaine notoriété en 1983 lorsque sa combinaison en toile de coton déclinée en plusieurs couleurs se vend alors à plus de 3 millions d’exemplaires.Un succès commercial qui prend de l’ampleur dans les années 1990 lorsque la marque lance des campagnes publicitaires très remarquées, avec pour slogan “Le Grand Méchant Look”.

Influx of Afghan returnees fuels Kabul housing crisis

Weeks after he was forced to return from Iran, Mohammad Mohsen Zaryab was still searching for somewhere to live in Kabul, where rental prices have soared along with an influx of Afghans expelled from neighbouring countries. More than 2.1 million Afghans have returned from Pakistan and Iran so far this year, according to the United Nations refugee agency. They join earlier rounds of mass expulsions from the neighbouring countries, deported or driven out by fear of arrest.Many of the returnees, like Zaryab, fled with their meagre belongings to Kabul, expecting the swelling city of eight million to offer the best prospects of finding work in a country where half the population lives below the poverty line.Zaryab begged landlords to bring down prices for his family of eight, only to be told, “If you can’t pay, someone else will”. The 47-year-old factory worker said he had expected when he returned in July to find more solidarity for Afghans coming “from far away with no home”. Multiple Kabul property dealers told AFP that rental prices had skyrocketed with the influx of returnees. “Since landlords noticed that refugees (from Iran and Pakistan) were returning, they doubled their rents,” said real estate agent Hamed Hassani, calling for the government to “intervene”. “We have many refugees who come to ask us for an apartment to rent, and most of them cannot afford what’s available,” he said. – Urban anarchy -A year ago, a three-room house would on average cost 10,000 Afghanis ($145) per month, but renters now pay 20,000, said Nabiullah Quraishi, the head of a property dealership. The cost amounts to a fortune for the majority of Afghanistan’s 48 million people, 85 percent of whom live on less than one dollar a day, according to the UN.Two years ago, multiple landlords would come to Quraishi’s business every month seeking help renting their property. Now, demand outstrips supply, he said. The municipality denies any housing crisis in the city. Major urban development plans, which include building new roads even if it means bulldozing numerous residences, are further straining housing access.”Seventy-five percent of the city was developed unplanned,” municipality spokesman Nematullah Barakzai told AFP. “We don’t want this to happen again.” – Can’t stay, can’t leave -Zahra Hashimi fears being evicted from the single basement room that has served as her home since she and her family returned from Iran. Her husband, who works odd jobs, earns about 80 Afghanis per day (a little over a dollar), not enough to pay the rent for the property, which has no electricity or running water. “We lost everything when we returned to Afghanistan,” said Hashimi, whose eldest daughter can no longer attend school under Taliban rules that deny women and girls schooling and employment. Her two primary-school-aged daughters could still attend, but the family cannot afford the tuition. The housing pressures have also affected long-time Kabul residents. Tamana Hussaini, who teaches sewing in the west of Kabul, where rents are lower, said her landlord wants to raise the 3,000 Afghani rent for their three-bedroom apartment.The family of eight tried to move out, but “rents are too high”, she told AFP. “It’s a frustrating situation where you can’t stay, but you can’t leave either.”Â