Angleterre: Liverpool défait, Southampton relégué, derby décevant à Manchester

Le leader Liverpool, à qui le titre semble promis, a refermé une série de 26 matches sans défaite en championnat, dimanche à Fulham (3-2), dans une journée qui a condamné la lanterne rouge Southampton à la relégation.Manchester City n’a ramené qu’un point du décevant derby disputé chez Manchester United (0-0) et manqué l’occasion de chiper la quatrième place à Chelsea, également incapable de gagner et de marquer plus tôt à Brentford (0-0).Evénement rare: aucune équipe de l’actuel Top-5 n’a réussi à s’imposer durant cette 31e journée de Premier League. Cela pourrait permettre à Newcastle de s’y glisser en cas de victoire lundi à Leicester.. Liverpool chahutéL’équipe d’Arne Slot n’est plus la machine écrasante qu’elle a été pendant la majeure partie de la saison, et Fulham en a profité dimanche sous le soleil de Craven Cottage.Les “Reds” n’avaient goûté à la défaite qu’une seule fois jusqu’ici en championnat, le 14 septembre contre Nottingham Forest à Anfield (0-1). Entre temps, ils avaient étiré leur invincibilité à 26 matches.Avec 73 points, le leader dispose tout de même encore d’une confortable avance de onze points sur son dauphin Arsenal (2e, 62 pts) à sept journées de la fin.Il faudra cependant remettre la marche avant lors des deux prochaines journées, contre West Ham et Leicester, avant un cycle plus relevé (Tottenham, Chelsea, Arsenal…).A Londres, Liverpool a été plombé par les défaillances en série de sa défense, prise à défaut trois fois en l’espace de 14 minutes en première période.”Nous nous sommes créés occasion après occasion (en fin de match, ndlr). Au final, nous avons manqué de temps pour rattraper les trois erreurs que nous avons commises en première période”, a résumé Slot sur la BBC.. Man City et Chelsea au ralentiLe capitaine de Manchester City, Kevin De Bruyne,  n’a ramené qu’un point de son ultime derby contre Manchester United (0-0), deux jours après avoir annoncé son départ en fin de saison.”Il a rendu la Premier League meilleure”, l’a complimenté son rival Bruno Fernandes après la partie au micro de Sky Sports. “C’était un plaisir de le voir de si près et un plaisir de jouer contre lui”.Le public d’Old Trafford a pris moins de plaisir qu’habituellement, dimanche, dans un derby sans vainqueur ni beaucoup de saveur, où les occasions de but véritables ont été plutôt rares.Du côté de City, les seules étincelles sont venues d’Omar Marmoush, mais le coup franc (65e) et la puissante volée lointaine de l’Egyptien (69e) ont trouvé le gardien André Onana sur leur route.Les quadruples champions d’Angleterre en titre (5es, 52 pts) manquent l’occasion de chiper la quatrième place à Chelsea (53 pts), qui a aussi laisser filer des points, samedi.Les deux équipes au maillot bleu sont désormais sous la menace directe d’Aston Villa (6e, 51 pts) et de Newcastle (7e, 50 pts), lequel a disputé deux matches en moins.. Southampton fait le yo-yoUn an après sa promotion en Premier League, Southampton retourne à l’échelon inférieur, fauché par une 25e défaite en 31 matches, samedi chez Tottenham (3-1).Avec dix points, la lanterne rouge n’a mathématiquement plus aucune chance de dépasser l’actuel premier non relégable, Wolverhampton (17e, 32 pts), d’ici la fin du championnat.C’est la première fois qu’une équipe est reléguée en Championship alors qu’il reste encore sept journées à disputer.Les “Saints” ont désormais pour seul objectif de faire mieux que les onze points collectés par Derby en 2007-2008, le plus faible total jamais amassé par une équipe depuis la création de la Premier League en 1992.”Personne ne veut de ce record, nous ferons ce que nous pourrons pour obtenir plus de points”, a lancé le gardien Aaron Ramsdale sur Sky Sports.

Zelensky dénonce l’absence de “réponse” américaine au “refus” d’une trêve par Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté dimanche l’absence de “réponse” américaine au “refus” par le président russe Vladimir Poutine d’un cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine, après de nouvelles frappes meurtrières notamment à Kiev.Les Etats-Unis avaient proposé en mars un cessez-le-feu de 30 jours, que Kiev avait accepté.Mais le président américain Donald Trump, qui s’est rapproché de Vladimir Poutine, n’a pu obtenir de Moscou qu’un accord pour une trêve en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.”L’Ukraine a accepté la proposition américaine de cessez-le-feu total et inconditionnel. Poutine refuse”, a dit Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne à la nation.”Nous attendons que les Etats-Unis répondent – jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réponse”, a-t-il critiqué, disant attendre des mesures des Européens et de “tous ceux dans le monde qui veulent la paix”.Le président français Emmanuel Macron, dénonçant les dernières frappes, a appelé dimanche à des “actions fortes” si Moscou continue à “refuser la paix”. Paris et Londres, dont les chefs d’état-major se sont rendus cette semaine à Kiev, poussent pour l’envoi en Ukraine de contingents militaires après un cessez-le-feu, pour dissuader toute nouvelle attaque russe.Volodymyr Zelensky, dont les relations avec Donald Trump ont été tumultueuses ces derniers mois, demande à Washington de faire pression sur la Russie.Il a notamment exhorté à plusieurs reprises ses alliés à renforcer les sanctions économiques contre Moscou.Plus tôt dimanche, il avait écrit sur les réseaux sociaux que “la pression sur la Russie est encore insuffisante, et les frappes quotidiennes russes sur l’Ukraine le prouvent”.De nouveaux contacts entre responsables russes et américains sont possibles “la semaine prochaine”, a néanmoins indiqué dimanche l’émissaire économique du président russe Vladimir Poutine, Kirill Dmitriev, dans une interview télévisée citée par les agences russes.Kirill Dmitriev n’en a pas indiqué la nature, mais il n’est officiellement pas impliqué dans les discussions sur l’Ukraine.- Davantage de frappes -Des frappes ont fait au moins deux morts, dont l’un à Kiev, et huit blessés dans différentes régions, selon les autorités locales dimanche.A Kiev, des explosions nocturnes ont été entendues par des journalistes de l’AFP.Les attaques y ont partiellement détruit un bâtiment abritant les bureaux de chaînes de télévision publiques, selon un de ces médias, la chaîne Freedom.D’autres frappes ont fait un mort dans la région méridionale de Kherson, et quatre blessés dans celles de Kharkiv (nord-est), et de Khmelnytsky (ouest), d’après les autorités locales.Le ministère russe de la Défense a dit avoir visé dans la nuit des infrastructures liées à l’armée, notamment une entreprise produisant des drones.Certains des missiles ont été lancés depuis la mer Noire, selon Volodymyr Zelensky. Il a appelé à une trêve maritime qui assurerait la sécurité de l’Ukraine.L’accord actuel sur la mer Noire, tel qu’il a été présenté par la Maison Blanche en mars, doit permettre d'”assurer la sécurité de la navigation, d’éliminer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires dans la mer Noire”.Mais ses conditions sont assez floues, tout comme sa date d’entrée en vigueur.Les frappes du week-end se produisent après des attaques ayant tué 20 personnes, dont neuf enfants, vendredi à Kryvyï Rig (centre), selon un nouveau bilan communiqué par les autorités locales dimanche.Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a estimé qu’il s’agissait de “la frappe la plus meurtrière contre des enfants” en trois ans d’invasion.Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que le nombre d’attaques aériennes russes contre son pays “augmente”, en appelant ses alliés à “renforcer” la défense antiaérienne de l’Ukraine.- Soumy -L’Ukraine est aussi en difficulté sur le front.Le ministère russe de la Défense a revendiqué dimanche une avancée dans la région ukrainienne de Soumy, en prenant le village de Bassivka.Début mars, Moscou avait déjà revendiqué la prise d’un village voisin, Novenké, ce qui représentait alors une première depuis la retraite russe de la région au printemps 2022.L’Ukraine a cependant démenti cette avancée. “L’ennemi poursuit sa campagne de désinformation concernant la prise de localités dans la région de Soumy ou la pénétration de la frontière”, a déclaré à l’AFP Andriï Demtchenko, porte-parole du service d’Etat des gardes-frontières.Il a affirmé que seuls des “petits groupes d’assaut” russes s’infiltraient parfois dans la zone, mais que les troupes ukrainiennes les “détruisaient (…) autant que possible”.

Zelensky dénonce l’absence de “réponse” américaine au “refus” d’une trêve par Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté dimanche l’absence de “réponse” américaine au “refus” par le président russe Vladimir Poutine d’un cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine, après de nouvelles frappes meurtrières notamment à Kiev.Les Etats-Unis avaient proposé en mars un cessez-le-feu de 30 jours, que Kiev avait accepté.Mais le président américain Donald Trump, qui s’est rapproché de Vladimir Poutine, n’a pu obtenir de Moscou qu’un accord pour une trêve en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.”L’Ukraine a accepté la proposition américaine de cessez-le-feu total et inconditionnel. Poutine refuse”, a dit Volodymyr Zelensky dans son adresse quotidienne à la nation.”Nous attendons que les Etats-Unis répondent – jusqu’à présent, il n’y a pas eu de réponse”, a-t-il critiqué, disant attendre des mesures des Européens et de “tous ceux dans le monde qui veulent la paix”.Le président français Emmanuel Macron, dénonçant les dernières frappes, a appelé dimanche à des “actions fortes” si Moscou continue à “refuser la paix”. Paris et Londres, dont les chefs d’état-major se sont rendus cette semaine à Kiev, poussent pour l’envoi en Ukraine de contingents militaires après un cessez-le-feu, pour dissuader toute nouvelle attaque russe.Volodymyr Zelensky, dont les relations avec Donald Trump ont été tumultueuses ces derniers mois, demande à Washington de faire pression sur la Russie.Il a notamment exhorté à plusieurs reprises ses alliés à renforcer les sanctions économiques contre Moscou.Plus tôt dimanche, il avait écrit sur les réseaux sociaux que “la pression sur la Russie est encore insuffisante, et les frappes quotidiennes russes sur l’Ukraine le prouvent”.De nouveaux contacts entre responsables russes et américains sont possibles “la semaine prochaine”, a néanmoins indiqué dimanche l’émissaire économique du président russe Vladimir Poutine, Kirill Dmitriev, dans une interview télévisée citée par les agences russes.Kirill Dmitriev n’en a pas indiqué la nature, mais il n’est officiellement pas impliqué dans les discussions sur l’Ukraine.- Davantage de frappes -Des frappes ont fait au moins deux morts, dont l’un à Kiev, et huit blessés dans différentes régions, selon les autorités locales dimanche.A Kiev, des explosions nocturnes ont été entendues par des journalistes de l’AFP.Les attaques y ont partiellement détruit un bâtiment abritant les bureaux de chaînes de télévision publiques, selon un de ces médias, la chaîne Freedom.D’autres frappes ont fait un mort dans la région méridionale de Kherson, et quatre blessés dans celles de Kharkiv (nord-est), et de Khmelnytsky (ouest), d’après les autorités locales.Le ministère russe de la Défense a dit avoir visé dans la nuit des infrastructures liées à l’armée, notamment une entreprise produisant des drones.Certains des missiles ont été lancés depuis la mer Noire, selon Volodymyr Zelensky. Il a appelé à une trêve maritime qui assurerait la sécurité de l’Ukraine.L’accord actuel sur la mer Noire, tel qu’il a été présenté par la Maison Blanche en mars, doit permettre d'”assurer la sécurité de la navigation, d’éliminer l’usage de la force et d’empêcher l’utilisation de navires commerciaux à des fins militaires dans la mer Noire”.Mais ses conditions sont assez floues, tout comme sa date d’entrée en vigueur.Les frappes du week-end se produisent après des attaques ayant tué 20 personnes, dont neuf enfants, vendredi à Kryvyï Rig (centre), selon un nouveau bilan communiqué par les autorités locales dimanche.Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a estimé qu’il s’agissait de “la frappe la plus meurtrière contre des enfants” en trois ans d’invasion.Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche que le nombre d’attaques aériennes russes contre son pays “augmente”, en appelant ses alliés à “renforcer” la défense antiaérienne de l’Ukraine.- Soumy -L’Ukraine est aussi en difficulté sur le front.Le ministère russe de la Défense a revendiqué dimanche une avancée dans la région ukrainienne de Soumy, en prenant le village de Bassivka.Début mars, Moscou avait déjà revendiqué la prise d’un village voisin, Novenké, ce qui représentait alors une première depuis la retraite russe de la région au printemps 2022.L’Ukraine a cependant démenti cette avancée. “L’ennemi poursuit sa campagne de désinformation concernant la prise de localités dans la région de Soumy ou la pénétration de la frontière”, a déclaré à l’AFP Andriï Demtchenko, porte-parole du service d’Etat des gardes-frontières.Il a affirmé que seuls des “petits groupes d’assaut” russes s’infiltraient parfois dans la zone, mais que les troupes ukrainiennes les “détruisaient (…) autant que possible”.

‘Minecraft Movie’ strikes gold to dominate N.America box office

Warner Bros. new video game-based film “A Minecraft Movie” smashed records in its opening weekend in North American theaters, digging up an estimated $157 million in ticket sales, analysts said Sunday.That total for the film, made along with Legendary Pictures and starring Jack Black, Jason Momoa and Jennifer Coolidge, far surpassed expectations, making it the year’s biggest domestic release.It was also the most successful adaptation ever from a video game, bettering the $146 million opening of 2023’s “Super Mario Bros. Movie.”With $144 million in overseas ticket sales, film’s estimated $301 million take more than doubled its non-paltry $150 million production budget, Variety reported, crediting in part the huge popularity of the video game, which has sold more than 300 million copies.”The domestic box office has been asleep in 2025, and this is an overdue wakeup,” said analyst David A. Gross. He said the film had remarkable cross-generation appeal and that while reviews were “not good, these pictures are made for moviegoers, not critics.”In a very distant second place for the Friday-through-Sunday period was MGM’s “A Working Man,” an action thriller starring Jason Statham, at $7.3 million. In third, at $6.7 million, was “The Chosen: Last Supper Part 2,” the latest episode in a faith-based series about Jesus and his disciples from Fathom Events.Fourth place went to “Snow White,” at $6.1 million. Made for an estimated $250 million, the film’s domestic total of just $77.4 million in three weeks out, coupled with $90 million in sales overseas, is considered a major disappointment for Disney.  And Universal’s horror film “The Woman in the Yard,” starring Danielle Deadwyler, placed fifth, at $4.5 million.Rounding out the top 10 were:”Death of a Unicorn” ($2.7 million)”The Chosen: Last Supper Part 1″ ($1.9 million)”Hell of a Summer” ($1.8 million)”The Friend” ($1.6 million)”Captain America: Brave New World” ($1.4 million)

World scrambles to temper Trump tariffs as market fears mount

More than 50 countries have sought talks with President Donald Trump in a scramble to ease punishing tariffs on exports to the United States, the White House said Sunday, as trade partners braced for further fallout.The Republican has remained defiant since unleashing the blitz of tariffs on stunned countries around the world Wednesday, insisting that his policies “will never change” even as markets went into a tailspin. He took to the golf course Sunday, according to his own post on Truth Social.Benjamin Netanyahu, the prime minister of Israel — which has been hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — will fly in for crunch talks with Trump Monday on the levies.Britain’s Prime Minister Keir Starmer warned in a newspaper op-ed that “the world as we knew it has gone,” saying the status quo would increasingly hinge on “deals and alliances.”Trump’s staggered deadlines have left space for some countries to negotiate, even as he insisted he would stand firm and his administration warned against any retaliation.”More than 50 countries have reached out to the president to begin a negotiation,” Kevin Hassett, head of the White House National Economic Council, told ABC’s This Week on Sunday, citing the US Trade Representative.Vietnam, a manufacturing powerhouse that counted the US as its biggest export market in the first quarter, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46 percent tariffs imposed by Trump.Hassett said countries seeking compromise were doing so “because they understand that they bear a lot of the tariffs,” as the administration continues to insist that the duties would not lead to major price rises in the United States.”I don’t think that you’re going to see a big effect on the consumer in the US,” he said. – ‘Markets bloodbath’ -Treasury Secretary Scott Bessent also told NBC’s Meet the Press that 50 countries had reached out.But as for whether Trump will negotiate with them, “I think that’s a decision for President Trump,” Bessent said. “At this moment he’s created maximum leverage for himself… I think we’re going to have to see what the countries offer, and whether it’s believable,” Bessent said. Other countries have been “bad actors for a long time, and it’s not the kind of thing you can negotiate away in days or weeks,” he claimed.Despite hopes for negotiations to avert the worst economic carnage, there was widespread fear that the markets bloodbath could continue into the new trading week.In Saudi Arabia, where the markets were open Sunday, the bourse was down 6.78 percent — the worst daily loss since the Covid-19 pandemic, according to state media.Larry Summers, formerly Director of the National Economic Council under president Barack Obama, said “there is a very good chance there’s going to be more turbulence in markets the way we saw on Thursday and Friday.”A drop like that following the announcement of tariffs “signals that there’s likely to be trouble ahead, and people ought to be very cautious,” he wrote on X.Peter Navarro, Trump’s tariff guru, has pushed back against the mounting nervousness and insisted to investors that “you can’t lose money unless you sell.””Right now, the smart strategy is not to panic, just stay in, because we are going to have the biggest boom in the stock market we’ve ever seen under the Trump policies,” Navarro, who has become the public face of tariffs, told Fox News. Russia has not been targeted by the latest raft of tariffs, and Hassett cited talks with Moscow over its invasion of Ukraine as the reason for their omission from the hit list.”There’s obviously an ongoing negotiation with Russia and Ukraine, and I think the President made the decision not to conflate the two issues. It doesn’t mean that Russia, in the fullest of time, is going to be treated wildly different than every other country,” Hassett said.On Wednesday a White House official suggested the reason for Russia’s omission was because trade was negligible thanks to sanctions.Trump has long insisted that countries around the world that sell products to the United States are in fact ripping Americans off, and he sees tariffs as a means to right that wrong.But many economists have warned that tariffs are passed on to consumers and that they could see price rises at home.

Le gouvernement Trump affirme que des dizaines de pays veulent négocier sur les droits de douane

L’administration de Donald Trump a affirmé dimanche que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier sur les droits de douane généralisés imposés par Washington, prévenant que ces discussions pourraient prendre plusieurs mois.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Donald Trump, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.Alors que la Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines en annonçant ses propres droits de douane, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.- “Pas de report” -Mais le ministre américain du Commerce Howard Lutnick a prévenu dimanche que “les droits de douane (arrivaient)” et ne feraient pas l’objet, dans l’immédiat, d’exemptions négociées.”Il n’y aura pas de report”, a martelé l’ancien patron de la société de courtage Cantor Fitzgerald.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.L’administration Trump balaye également le vent de panique qui souffle sur les places financières, Wall Street ayant vu s’envoler en deux jours plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Les places mondiales ne sont pas épargnées: la Bourse saoudienne a ouvert la semaine dimanche avec une perte de 6,78%, sa plus lourde perte quotidienne en cinq ans.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.