Mannequins trop maigres: Zara épinglé au Royaume-Uni

Le régulateur britannique de la publicité a demandé au groupe de vêtements espagnol Zara de retirer deux images de son site internet, jugées “irresponsables” car mettant en scène des mannequins à la “maigreur malsaine”, selon une décision publiée mercredi.Ces photos, publiées dans des carrousels liés à des fiches produit, “ne doivent plus apparaître sous la forme qui a fait l’objet de la plainte”, écrit l’Advertising standard authority (ASA) dans sa décision, demandant à Zara de ne plus utiliser d’images de mannequins à la “maigreur malsaine”.L’ASA estime que, dans l’une des photos, qui montre un mannequin en chemise oversize, un “point focal” est créé autour de la clavicule, qui ressort “visiblement”.La position du modèle, “combinée au port d’un haut ample” donne en outre “l’impression” que ses bras, ses épaules et sa poitrine sont “très minces”.La seconde image montre un mannequin en robe courte, au visage “légèrement émacié”, a la clavicule “visiblement saillante” et aux jambes “particulièrement minces”.Zara a indiqué lors de l’enquête avoir suivi les recommandations britanniques, en demandant aux deux modèles concernées “un certificat médical attestant de leur bonne santé” avant de les embaucher.”Nous nous engageons à proposer un contenu responsable et suivons des directives et des contrôles stricts dans la sélection et la photographie des mannequins”, a assuré mercredi un porte-parole de Zara au Royaume-Uni, confirmant que les images avaient été retirées.Dans des cas similaires, l’ASA a déjà banni des images de Next ou de Marks & Spencer cette année.

Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler pertes économiques au 1S

Les incendies de Los Angeles ont fait flamber les pertes économiques provoquées par les catastrophes naturelles dans le monde, qui ont atteint 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2025.Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi Swiss Re l’un des géants de la réassurance dans le monde dans un communiqué où il fait état de ses premières estimations.Les dégâts couverts par les compagnie d’assurance se sont eux montés à 80 milliards de dollars, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, les incendies de Los Angeles représentant à eux seuls à 40 milliards de dollars de pertes assurées. Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Swiss Re, qui fournit une estimation des coûts des catastrophes naturelles et montants couverts par le secteur de l’assurance dans son ensemble, souligne au passage que les frais engendrés par les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années, face “à la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”.Le premier semestre a aussi été marqué par des orages sévères aux Etats-Unis, avec 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances. Le montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais plutôt aux environs de 35 milliards de dollars pour les assureurs, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en reste pas moins une source grandissante de pertes pour les assureurs. Parmi les grandes catastrophes durant le semestre figure aussi le tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, Inde et Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections, de 150 milliards de dollars, pour 2025.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Catastrophes naturelles: les incendies de Los Angeles font gonfler pertes économiques au 1S

Les incendies de Los Angeles ont fait flamber les pertes économiques provoquées par les catastrophes naturelles dans le monde, qui ont atteint 135 milliards de dollars (116 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2025.Sur la même période de l’année dernière, ces pertes s’établissaient à 123 milliards de dollars, a rappelé mercredi Swiss Re l’un des géants de la réassurance dans le monde dans un communiqué où il fait état de ses premières estimations.Les dégâts couverts par les compagnie d’assurance se sont eux montés à 80 milliards de dollars, contre 62 milliards de dollars au premier semestre 2024, les incendies de Los Angeles représentant à eux seuls à 40 milliards de dollars de pertes assurées. Le groupe suisse, qui fait office d’assureur pour les assureurs, évoque des pertes d’une “sévérité exceptionnelle”, ces incendies étant survenus dans une partie densément peuplée des Etats-Unis avec de surcroît une concentration d’actifs de grande valeur qui y étaient assurés. Swiss Re, qui fournit une estimation des coûts des catastrophes naturelles et montants couverts par le secteur de l’assurance dans son ensemble, souligne au passage que les frais engendrés par les incendies ont fortement augmenté au cours des 10 dernières années, face “à la hausse des températures, les périodes de sécheresse plus fréquentes et les changements dans les régimes pluviométriques”.Le premier semestre a aussi été marqué par des orages sévères aux Etats-Unis, avec 31 milliards de dollars de dégâts couverts par les assurances. Le montant n’est pas aussi élevé qu’en 2023 et 2024, et inférieur à la tendance longue avec des frais plutôt aux environs de 35 milliards de dollars pour les assureurs, précise Swiss Re. Mais, ces orages sévères, qui s’accompagnent de grêles et tornades, n’en reste pas moins une source grandissante de pertes pour les assureurs. Parmi les grandes catastrophes durant le semestre figure aussi le tremblement de terre en mars en Birmanie, ressenti jusqu’en Thaïlande, Inde et Chine. Rien qu’en Thaïlande, les pertes assurées ont atteint 1,5 milliard de dollars.Le second semestre est habituellement plus coûteux pour les assureurs en raison des dégâts durant la saison des ouragans dans l’Atlantique Nord. Mais si les frais continuent de grimper au même rythme qu’au premier semestre, le montant des dommages pris en charge par les assureurs pourrait dépasser ses projections, de 150 milliards de dollars, pour 2025.

Pologne: Karol Nawrocki, un historien nationaliste investi président

Karol Nawrocki, investi président polonais mercredi, est un historien nationaliste spécialiste du monde criminel, un novice en politique et relations internationales ainsi qu’un admirateur de Donald Trump.Soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste), M. Nawrocki, âgé de 42 ans, a remporté à une courte majorité le scrutin présidentiel du 1er juin.Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un revers grave pour la coalition pro-UE en place depuis bientôt deux ans, et qui confirme la forte polarisation politique en Pologne, un voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’agression russe.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a ciblé le million de réfugiés ukrainiens vivant dans le pays, membre de l’Otan mais également de l’Union européenne, envers laquelle il se montre aussi critique.S’il s’est engagé à maintenir le soutien à l’Ukraine, qui se bat contre l’armée russe depuis février 2022, Karol Nawrocki s’oppose à son l’adhésion à l’Otan et dénonce les aides accordées aux réfugiés ukrainiens en Pologne.Il a de plus reproché à Kiev de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”, et accusé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, d'”insolence” à l’égard de la Pologne.- Admirateur de Trump -Jeudi dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec M. Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”. Admirateur de Donald Trump, Karol Nawrocki a rencontré ce dernier à la Maison Blanche peu avant le premier tour. Pendant sa campagne, il a expliqué vouloir refuser “tout transfert de compétences” des autorités polonaises aux organes de l’Union européenne et de signer de nouveaux traités européens “affaiblissant le rôle de la Pologne”.Sa campagne a été éclaboussée par des attaques sur son passé. Des médias ont affirmé qu’il avait acquis un appartement auprès d’un homme âgé à l’issue d’une transaction jugée opaque par des observateurs et ses opposants politiques.Le site d’informations Onet.pl a pour sa part publié une enquête explosive, affirmant qu’il était impliqué dans l’introduction de travailleuses du sexe dans un hôtel à Sopot (nord) à l’époque où il y travaillait comme garde, il y a une vingtaine d’années.Karol Nawrocki a nié ces allégations et qualifié l’enquête de “tas de mensonges”.- Jeunesse à Gdansk -Karol Nawrocki est né dans la cité portuaire de Gdansk, où il a joué au football et pratiqué la boxe dans sa jeunesse, avant d’obtenir un doctorat en histoire et un MBA.Il a été directeur du musée de la Deuxième Guerre mondiale de cette ville de 2017 à 2021.Depuis 2021, il dirige l’Institut de la mémoire nationale (IPN) chargé d’enquêter sur les crimes nazis et communistes.Ses recherches portent sur l’opposition anticommuniste polonaise, le crime organisé à l’époque communiste ou encore l’histoire du sport.L’année dernière, Moscou a ajouté ce nationaliste sur sa liste de personnes recherchées en raison de ses démarches destinées à déboulonner des monuments de l’ère soviétique en Pologne.- Auteur sous pseudonyme -Karol Nawrocki est l’auteur de plusieurs livres, dont un sous un nom de plume, ce qui lui a valu des critiques. En 2018, signant Tadeusz Batyr, il a publié un ouvrage consacré à un gangster de l’ère communiste, Nikodem Skotarczak.La même année, l’auteur présenté comme Tadeusz Batyr est apparu à la télévision d’Etat, le visage flouté et la voix modifiée, déclarant que M. Nawrocki l’avait inspiré dans son travail.Les médias ont découvert finalement que MM. Batyr et Nawrocki n’étaient qu’une seule et même personne.Accusé également d’entretenir des liens avec des gangsters et des néonazis, il a qualifié ces allégations de “manipulation”, évoquant des contacts rares et limités à des fins professionnelles.”Personne n’a jamais entendu un mot positif de ma part sur le nazisme”, a-t-il lancé. Karol Nawrocki parle l’anglais et fait de la boxe à ses heures perdues. Il a deux enfants avec son épouse Marta et a également élevé un fils issu du premier mariage de sa femme.

Les Etats-Unis annulent leur financement de plusieurs vaccins à ARN messager

Le ministre de la Santé de Donald Trump, le vaccinosceptique Robert Kennedy Jr., a annoncé mardi que les Etats-Unis allaient cesser de financer le développement de plusieurs vaccins à ARN messager, une technologie prometteuse ayant sauvé des millions de vies lors de la pandémie de Covid-19.”Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts et nous agissons”, a déclaré M. Kennedy dans un communiqué, annonçant la fin de 22 investissements pour un montant total d'”environ 500 millions de dollars”.Ces financements portaient sur le développement de traitements contre la grippe aviaire ou encore la grippe porcine et étaient attribué ou étaient en cours d’attribution à plusieurs grands noms de l’industrie pharmaceutique comme les entreprises Moderna, Pfizer et Sanofi.Les vaccins à ARN messager sont sources de nombreux espoir, notamment dans la lutte contre les virus mais aussi contre le cancer.”Les données montrent que ces vaccins ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures telles que le Covid et la grippe”, a accusé le ministre, sans entrer plus en détail.Il a également mis en doute leur sûreté en annonçant réorienter les fonds vers des technologies “plus sûres”.Les financements affectés sont ceux qui étaient attribués à la puissante autorité américaine chargée de fournir au pays les moyens d’affronter les crises sanitaires, la Barda. Les financements d’autres agences affiliées au ministère américain de la Santé ne sont pas concernés.  Fortement contesté par de nombreux experts pour ses positions antivaccins, Robert Kennedy Jr a amorcé depuis son entrée en fonction une profonde refonte de la politique vaccinale américaine.Incontestable succès scientifique, la technologie de l’ARN messager a joué un rôle décisif lors de la pandémie mondiale de Covid-19 en permettant le développement à grande vitesse de vaccins efficaces.Mais elle a été aussi cible de nombreuses campagnes de désinformation ayant alimenté la méfiance des citoyens.

Markets tick up but traders wary as Trump tariffs temper rate hopes

Asian equities edged higher Wednesday as traders weighed Donald Trump’s trade war and fresh data that indicated further weakness in the US economy but added to interest rate cut speculation.The US president’s claim that Washington was “very close to a deal” to extend a China truce provided some optimism, though that was tempered by his warning of fresh levies on pharmaceuticals and chips.After a strong start to the week sparked by hopes that painful jobs data will force the US Federal Reserve to lower rates next month, another batch of figures added fuel to the fire.A closely watched index of services activity showed it had barely grown in July as companies contended with weaker hiring conditions and rising prices.The news came after Friday’s jobs data revealed far fewer US jobs were created than expected in May, June and July.”Market pricing has moved aggressively in favour of a September rate cut by the Federal Reserve, after a weak July jobs report and ugly revisions to May and June signalled the US labour market may finally be cracking under the pressure of tariffs,” said Neil Wilson at Saxo Markets. “The data pushed the US closer to stagflationary territory,” he said.”So far, the market has held up and looked beyond the tariff risks, but we may at last be seeing the hard data finally catch up with the soft survey data.”But while bets on a rate cut in September have soared, he said such a move was not a certainty.Stocks fluctuated through the morning but went into the afternoon on a more positive note.Tokyo,Shanghai, Singapore, Sydney, Seoul, Wellington, Manila, Bangkok and Jakarta rose, while Hong Kong was marginally higher. Taipei and Mumbai were in the red.London, Paris and Frankfurt enjoyed healthy buying in the morning, while Wall Street futures also advanced.Confidence remains thin as Trump’s tariff threats linger, with several countries — including India and Switzerland — still to hammer out deals before his delayed deadline Thursday, and agreed levies with others to kick in.In his latest salvo, Trump told CNBC he was looking at hitting pharmaceuticals with tolls that eventually reach 250 percent, while semiconductors were also in the firing line. He has said he will also hammer India over its purchases of Russian oil.Still, Trump did strike a positive note on China, which is in talks with US officials to continue a truce agreed in May that saw the world’s two largest economies pare down their eye-watering triple-digit tariffs.Regarding Chinese President Xi Jinping, Trump told CNBC’s “Squawk Box” that “I’ll end up having a meeting before the end of the year, most likely, if we make a deal.”If we don’t make a deal, I’m not going to have a meeting. I mean, you know, what’s the purpose of meeting if we’re not going to make a deal?”But we’re getting very close to a deal.”He added that his relationship with Xi was “very good” and that “I think we’ll make a good deal. It’s not imperative, but I think we’re going to make a good deal”. In company news, shares in Hong Kong carrier Cathay Pacific plunged more than nine percent in the city after it said passenger yield tumbled in the first half of the year. However, it also said it had placed an order with Boeing for 14 jets worth more than US$8 billion. The deal marks its first order with the US giant in 12 years.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 40,794.86 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 24,910.63 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,633.99 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,159.71 Euro/dollar: DOWN at $1.1581 from $1.1582 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3301 from $1.3294Dollar/yen: DOWN at 147.53 yen from 147.55 yenEuro/pound: UP at 87.07 pence from 87.01 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $65.69 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $68.20 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.1 percent at 44,111.74 (close)