China would have agreed TikTok deal if not for US tariffs: Trump

US President Donald Trump said Sunday that China would have agreed to a deal on the sale of TikTok if it were not for the tariffs imposed by Washington on Beijing last week.Trump on Friday extended the deadline for TikTok to find a non-Chinese buyer or face a ban in the United States, allowing 75 more days to find a solution — a day after imposing additional 34 percent duties on all Chinese imports.”The report is that we had a deal, pretty much for TikTok, not a deal, but pretty close, and then China changed the deal because of tariffs. If I gave a little cut in tariffs, they’d approve that deal in 15 minutes, which shows you the power of tariffs,” Trump told reporters aboard Air Force One.The hugely popular video-sharing app, which has more than 170 million American users, is under threat from a US law passed last year that orders TikTok to split from its Chinese owner ByteDance or get shut down in the United States.Trump had insisted his administration was near a deal to find a buyer for TikTok and keep it from shutting down that would involve multiple investors, but gave few details.ByteDance, while confirming that it was in talks with the US government towards finding a solution, warned that there remained “key matters” to solve.”An agreement has not been executed” and whatever was decided would be “subject to approval under Chinese law,” the company added.

Israël cible le Hezbollah au Liban durant une visite d’une émissaire américaine

Israël a annoncé avoir ciblé des membres du Hezbollah dans une frappe dimanche au Liban, durant la visite d’une émissaire américaine venue “presser” Beyrouth d’accélérer le désarmement du mouvement libanais pro-iranien et les réformes économiques.”La frappe menée par l’ennemi israélien dans la ville de Zibqin (dans le sud du Liban) a fait deux morts”, a indiqué dans un communiqué le ministère libanais de la Santé, sans autre précision.L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué qu’un de ses avions avait frappé “deux terroristes du Hezbollah qui opéraient sur un véhicule d’ingénierie dans la région de Zibqin” et “tentaient de reconstruire des infrastructures terroristes du Hezbollah”.”Il n’y avait pas de matériel militaire” dans la zone bombardée, a cependant assuré l’armée libanaise.Malgré un cessez-le-feu conclu le 27 novembre avec le mouvement chiite libanais, Israël continue de mener des frappes au Liban voisin.En visite pour la deuxième fois au Liban, Morgan Ortagus, émissaire américaine adjointe pour le Moyen-Orient, s’est entretenue samedi et dimanche avec les autorités libanaises.”Nous continuons de presser le gouvernement d’aller jusqu’au bout pour faire cesser les hostilités, ce qui inclut le désarmement du Hezbollah et de toutes les milices”, a-t-elle déclaré sur la chaîne LBCI.Elle s’est défendue d’être venue imposer des demandes de l’administration Trump aux dirigeants libanais mais a souligné que les deux pays “deviendraient les meilleurs amis si ceux-ci choisissent de travailler ensemble et de s’associer au gouvernement américain pour désarmer le Hezbollah”.Un député libanais, Ali Fayyad, a dénoncé une “ingérence flagrante” et rejeté “toute réforme calquée sur des volontés étrangères”.Selon un responsable libanais qui a requis l’anonymat, la discussion avec Mme Ortagus a porté sur “une intensification et une accélération du travail de l’armée libanaise pour démanteler l’infrastructure militaire du Hezbollah, afin que les armes soient détenues uniquement par l’Etat, sans fixer de calendrier”.La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a servi de base à l’accord de cessez-le-feu, prévoit que seuls les Casques bleus de l’ONU et l’armée libanaise puissent être déployés dans le sud du Liban et appelle au désarmement des groupes armés non-étatiques.Selon cet accord, le Hezbollah devait repositionner ses forces au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler ses infrastructures militaires restantes dans le Sud. Israël devait pour sa part achever son retrait du sud du Liban, mais ses troupes restent déployées dans cinq positions “stratégiques”. – “Réformes” -Le président libanais Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam ont qualifié de “positifs” leurs entretiens avec Mme Ortagus, consacrés selon eux à la situation dans le sud du Liban et aux réformes économiques.Interrogée pour savoir si l’aide du Fonds monétaire international (FMI) au Liban dépendait du désarmement des groupes armés et des réformes, Mme Ortagus a répondu que “les réformes suggérées par le FMI étaient d’ordre pratique”.”C’est important pour le Liban de pouvoir par exemple sortir de la liste grise des pays soumis à une surveillance renforcée par l’organisation de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, de sortir d’une économie basée sur le cash et de recommencer à avoir un secteur financier sophistiqué”, a-t-elle dit.Les autorités libanaises doivent mener des réformes réclamées par les bailleurs internationaux afin de débloquer des fonds, après cinq ans de crise liée à une mauvaise gestion et à la corruption.Le pays fait face également au coût élevé de la reconstruction après la guerre entre Israël et le Hezbollah. Dimanche, Mme Ortagus a rencontré les ministres des Finances Yassine Jaber, de l’Economie Amer Bisat et le nouveau gouverneur de la Banque centrale, Karim Souaid.Ces derniers doivent se réunir ce mois-ci avec le FMI, selon un communiqué.Selon le responsable libanais, Morgan Ortagus “a salué le plan de réformes du gouvernement, en particulier les mesures concernant l’aéroport” international de Beyrouth, où les autorités libanaises ont renforcé le contrôle des passagers et des vols.Les vols entre le Liban et l’Iran ont été suspendus en février, après que les Etats-Unis ont averti qu’Israël pourrait frapper le seul aéroport international du pays, afin d’éviter qu’il ne serve à acheminer depuis l’Iran des cargaisons d’armes destinées au Hezbollah, avait précisé à l’époque une source de sécurité.Le Hezbollah, seul groupe armé à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre avec Israël.burs-str-lg/clr/feb/tmt

Brésil: poursuivi pour tentative de coup d’Etat, Bolsonaro mobilise massivement ses partisans

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a rassemblé des dizaines de milliers de ses partisans dimanche à Sao Paulo, pour une première manifestation depuis que la Cour suprême a décidé de le juger pour tentative présumée de coup d’Etat.”Ce qu’ils veulent vraiment, ce n’est pas m’enfermer: ils veulent me tuer, parce que je suis une épine dans leur gorge”, a-t-il lancé devant la foule, en faisant référence aux juges qu’il accuse de le persécuter.Selon les calculs de l’Université de Sao Paulo, environ 45.000 personnes ont participé au défilé sur l’emblématique avenue Paulista. En mars, M. Bolsonaro avait rassemblé 18.000 personnes à Rio de Janeiro, selon la même source.La manifestation visait à réclamer l’amnistie des plus de 500 personnes condamnées pour les événements du 8 janvier 2023 à Brasilia.Une semaine après l’investiture de Luiz Inacio Lula da Silva, et en l’absence de Jair Bolsonaro, alors aux Etats-Unis, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient envahi et saccagé les bâtiments de la Cour suprême, du Parlement et du palais présidentiel, appelant à une intervention militaire.- Rouge à lèvres -“Il n’y a pas eu de coup d’État”, ont scandé au rythme d’un groupe de percussions les manifestants, dont beaucoup étaient vêtus du maillot de l’équipe de football du Brésil, que le bolsonarisme s’est approprié comme symbole.Des vendeurs ambulants proposaient des masques du président américain Donald Trump, des Bibles et des drapeaux des Etats-Unis et d’Israël, pays dont M. Bolsonaro fait souvent l’éloge.Certains s’étaient munis de bâtons de rouge à lèvres, devenus un symbole bolsonariste. Une allusion à Débora Rodrigues, placée en détention provisoire pendant deux ans pour avoir participé au soulèvement du 8 janvier 2023 et avoir taché de rouge à lèvres la statue de la Justice devant la Cour suprême fédérale.”L’utilisation de cette arme vous fait prendre 14 ans”, ont ironisé plusieurs manifestants sur des pancartes en forme de rouge à lèvres.”Je veux un Brésil meilleur pour ma fille, sans gouvernements qui volent. Bolsonaro n’a pas volé et c’est pour ça qu’ils sont contre lui”, a déclaré à l’AFP Derlaine Costa, une employée de maison de 43 ans qui participe à la marche avec sa fille de 12 ans.”Si Bolsonaro est emprisonné, je me posterai sans armes devant la prison, avec seulement ma foi en Dieu et mon drapeau”, a affirmé pour sa part Sergio Lima, un retraité de 65 ans.Le 26 mars, la Cour suprême a décidé que M. Bolsonaro, 70 ans, devait être jugé pour tentative de coup d’Etat. L’ancien président (2019-2022), qui encourt jusqu’à 40 ans de prison, clame son innocence et se dit “persécuté”.Selon les procureurs, Jair Bolsonaro a cherché à obtenir le soutien des forces armées pour empêcher le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.”Le système actuel cherche à écarter les dirigeants de droite du scrutin”, a déclaré M. Bolsonaro, qui a l’intention de se présenter à la présidentielle de 2026. “Mais s’ils pensent que je vais abandonner ou m’enfuir, ils se trompent”, a-t-il ajouté.”Ce qui s’est passé en France avec (Marine) Le Pen, s’est passé au Brésil avec moi”, a ajouté M. Bolsonaro à l’AFP, en référence à la dirigeante d’extrême droite condamnée à une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds.

Market panic mounts as world scrambles to temper Trump tariffs

Wall Street braced Sunday for significant losses at the start of the week over Donald Trump’s punishing tariffs on exports to the US, as oil prices plummeted even with countries seeking compromise with the defiant president.The Republican denied Sunday he was intentionally engineering a market selloff and insisted he could not foresee market reactions, saying he would not make a deal with other countries unless trade deficits were solved. “Sometimes you have to take medicine to fix something,” he said of the market pain that has seen trillions of dollars wiped off the value of US companies since the beginning of his tariff rampage.Speaking to reporters aboard Air Force One, he added that he had engaged with world leaders on the issue to seek resolution over the weekend, claiming “they’re dying to make a deal.”Futures contracts for the New York Stock Exchange’s main boards were sharply down Sunday, suggesting more pain for battered Wall Street stocks when markets open Monday, while US oil dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021.A little over half an hour after the contracts resumed trading at 2200 GMT, the Dow Jones Industrial Average was down 3.56 percent, while the broader S&P 500 index was down 3.85 percent.- ‘Deals and alliances’ -Benjamin Netanyahu, the prime minister of Israel — which has been hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — will fly in for crunch talks with Trump Monday on the levies.Britain’s Prime Minister Keir Starmer warned in a newspaper op-ed that “the world as we knew it has gone,” saying the status quo would increasingly hinge on “deals and alliances.”Trump’s staggered deadlines have left space for some countries to negotiate, even as he insisted he would stand firm and his administration warned against any retaliation.”More than 50 countries have reached out to the president to begin a negotiation,” Kevin Hassett, head of the White House National Economic Council, told ABC’s This Week on Sunday, citing the US Trade Representative.Vietnam, a manufacturing powerhouse that counted the US as its biggest export market in the first quarter, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46 percent tariffs imposed by Trump.Hassett said countries seeking compromise were doing so “because they understand that they bear a lot of the tariffs,” as the administration continues to insist that the duties would not lead to major price rises in the United States.”I don’t think that you’re going to see a big effect on the consumer in the US,” he said. – ‘Markets bloodbath’ -Treasury Secretary Scott Bessent also told NBC’s Meet the Press that 50 countries had reached out.But as for whether Trump will negotiate with them, “I think that’s a decision for President Trump,” Bessent said. “At this moment he’s created maximum leverage for himself… I think we’re going to have to see what the countries offer, and whether it’s believable,” Bessent said. Other countries have been “bad actors for a long time, and it’s not the kind of thing you can negotiate away in days or weeks,” he claimed.Despite hopes for negotiations to avert the worst economic carnage, there was widespread fear that the markets bloodbath could continue into the new trading week.In Saudi Arabia, where the markets were open Sunday, the bourse was down 6.78 percent — the worst daily loss since the Covid-19 pandemic, according to state media.Larry Summers, formerly Director of the National Economic Council under president Barack Obama, said “there is a very good chance there’s going to be more turbulence in markets the way we saw on Thursday and Friday.”Peter Navarro, Trump’s tariff guru, has pushed back against the mounting nervousness and insisted to investors that “you can’t lose money unless you sell,” promising “the biggest boom in the stock market we’ve ever seen.”Russia has not been targeted by the latest raft of tariffs, and Hassett cited talks with Moscow over its invasion of Ukraine as the reason for their omission from the hit list.On Wednesday a White House official suggested the reason for Russia’s omission was because trade was negligible thanks to sanctions.Trump has long insisted that countries around the world that sell products to the United States are in fact ripping Americans off, and he sees tariffs as a means to right that wrong.”Some day people will realize that Tariffs, for the United States of America, are a very beautiful thing!” Trump wrote on Truth social Sunday.But many economists have warned that tariffs are passed on to consumers and that they could see price rises at home.

De l’Elbe à l’Ebre, les grands fleuves européens envahis par les microplastiques

Certains flottent, d’autres s’enfoncent dans le lit des cours d’eau: les microplastiques ont envahi les fleuves européens, de l’Elbe en Allemagne à l’Ebre en Espagne, en passant par la Seine ou la Tamise, révèlent 14 études publiées simultanément dans la revue “Environmental Science and Pollution Research”.”La pollution est dans tous les fleuves européens” étudiés, constate Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS en écotoxicologie microbienne marine, qui a coordonné en 2019 une campagne de grande envergure sur neuf grands fleuves du Vieux Continent.Cette expédition Tara Microplastiques a impliqué 40 chimistes, biologistes et physiciens de 19 laboratoires de recherche, et de nombreux thésards et post-doctorants, avec le soutien de la fondation Tara Océan.Dans l’Elbe, l’Ebre, la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin, la Seine, la Tamise et le Tibre, une même méthode est appliquée, avec un minutieux travail de recueil et d’analyse d’échantillons prélevés à l’embouchure des fleuves, puis en remontant les cours d’eau jusqu’à la première grande ville de chaque fleuve.”Les microplastiques sont plus petits qu’un grain de riz”, explique Alexandra Ter Halle, physico-chimiste du CNRS à Toulouse qui a procédé aux analyses: ce sont des particules inférieures à 5 millimètres, les plus petites étant invisibles à l’oeil nu.On y retrouve les fibres de textiles synthétiques issues du lavage, les microparticules qui jaillissent sous les pneus des voitures ou lors du dévissage du bouchon d’une bouteille d’eau, ou les granules vierges de l’industrie du plastique.- “3.000 particules par seconde dans le Rhône” -Selon les scientifiques, la pollution “alarmante” observée est en moyenne “de trois microplastiques par mètre cube d’eau” dans les neuf fleuves étudiés.Certes, on est loin des 40 microplastiques par m3 détectés dans les 10 fleuves les plus pollués du monde (Fleuve Jaune, Yang Tse, Mékong, Gange, Nil, Niger, Hindus, Amour, Perle, Hai He) qui irriguent les pays où est fabriqué le plus de plastique ou qui traitent le plus de déchets.Mais en prenant en compte les volumes écoulés, “à Valence, dans le Rhône, on a un débit de 1.000 mètres cubes par seconde, ça veut dire qu’on a 3.000 particules plastiques à chaque seconde”, relève Jean-François Ghiglione. Sur la Seine, c’est 900 par seconde.Les scientifiques ont décelé une “nouveauté” qui les a “surpris”, grâce à une avancée dans les méthodes d’analyse mises au point en cours d’étude: “la masse des petits microplastiques, ceux qu’on ne voit pas à l’oeil nu, est plus importante que celle de ceux qu’on voit”, note M. Ghiglione.Or, “les grands microplastiques flottent et sont prélevés en surface, tandis que les invisibles sont répartis sur toute la colonne d’eau et sont ingérés par beaucoup d’animaux et d’organismes”.- “Pollution diffuse et installée” -Une des études a identifié une bactérie virulente sur un microplastique dans la Loire, capable de déclencher des infections chez l’Homme.Autre résultat inattendu: un quart des microplastiques découverts dans les fleuves ne sont pas issus de déchets, mais de plastiques primaires industriels. Ces granules, également baptisés “larmes de sirène”, se retrouvent aussi parfois sur des plages infestées après un accident maritime.Ce résultat, qui porte sur la France, a pu être établi grâce à une vaste opération de sciences participatives baptisée “Plastique à la loupe”, unique au monde, impliquant 350 classes de collèges et lycées français, soit quelque 15.000 élèves chaque année faisant des prélèvements sur les berges des fleuves.Mais les scientifiques ont renoncé à établir un palmarès des fleuves européens du plus au moins pollué: les chiffres étant globalement “équivalents”, et les données étant insuffisantes, selon M. Ghiglione.Idem pour l’impact des villes, “on n’a pas démontré un lien direct entre la présence de microplastiques et celle d’une grande ville, les résultats en amont et en aval d’une ville ne sont pas très différents”, dit M. Ghiglione. “Ce qu’on voit c’est une pollution diffuse et installée” qui “arrive de partout” dans les fleuves.”La coalition scientifique internationale dont nous faisons partie (dans le cadre des négociations onusiennes internationales sur la réduction de la pollution plastique, NDLR) demande une réduction majeure de la production de plastique primaire, parce qu’on sait que la production de plastique est complètement reliée à la pollution”, conclut-il.