Netanyahu and Trump to talk tariffs, Iran and Gaza

Talks on Monday between Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and US President Donald Trump are expected to be dominated by Washington’s shock tariffs on Israel and escalating tensions with Iran.Netanyahu becomes the first foreign leader to meet with Trump in the US capital since the president unveiled sweeping levies on multiple countries in his “Liberation Day” announcement on Wednesday.Arriving in Washington direct from a visit to Hungary, Netanyahu’s chief objective will be to persuade Trump to reverse the decision, or at the very least to reduce the 17 percent levy set to be imposed on Israeli imports before it takes effect.Before leaving Budapest, Netanyahu said his discussions would include a range of issues, including “the tariff regime that has also been imposed on Israel”.”I’m the first international leader, the first foreign leader who will meet with President Trump on a matter so crucial to Israel’s economy,” he said in a statement.”I believe this reflects the special personal relationship and the unique bond between the United States and Israel, which is so vital at this time.”Analysts said Netanyahu will seek to secure an exemption from the tariffs for Israel.”The urgency (of the visit) makes sense in terms of stopping it before it gets institutionalised,” said Jonathan Rynhold, head of political studies at Bar-Ilan University in Tel Aviv.Such an exemption would not only benefit Trump’s closest Middle East ally but also “please Republicans in Congress, whose voters care about Israel, but are unwilling to confront Trump on this at this point,” he said.Israel had attempted to avoid the new levy by moving preemptively a day before Trump’s announcement and lifting all remaining duties on the one percent of American goods still affected by them.But Trump still went ahead with his new policy, saying the United States had a significant trade deficit with Israel, a top beneficiary of US military aid.- Gaza truce, hostages -The Israeli leader’s US trip is “also a way for Netanyahu to play the game and show Trump that Israel is going along with him,” said Yannay Spitzer, a professor of economics at Hebrew University.”I would not be surprised if there is an announcement of some concession for Israel… and this will be an example for other countries.”Netanyahu will also discuss the war in the Gaza Strip, the Israeli hostages still held in the Palestinian territory, and the growing “threat from Iran”, his office said.Israel resumed air strikes on Gaza on March 18, ending nearly two months of ceasefire with Hamas that had been brokered by the United States, Egypt and Qatar.Efforts to restore the truce have since failed, with more than 1,330 people killed in renewed Israeli air and ground operations, according to the health ministry in the Hamas-controlled territory.Palestinian militants there still hold 58 hostages, including 34 the Israeli military says are dead.On Iran, Trump has been pressing for “direct talks” with Tehran on a new deal to curb the Islamic republic’s nuclear programme.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi on Sunday rejected the idea of direct negotiations with the United States as “meaningless”.There has been widespread speculation that Israel, possibly with US help, might attack Iranian facilities if no agreement is reached.

Après un récent souci lié à son cancer, le roi Charles III en visite d’Etat en Italie

Le roi Charles III et la reine Camilla entament lundi une visite d’Etat de quatre jours en Italie, où le souverain rencontrera le président italien et la Première ministre Giorgia Meloni, mais verra pas le pape au Vatican, en raison de l’état de santé du souverain pontife.Ce déplacement a été maintenu malgré le bref passage à l’hôpital de Charles III le 27 mars, après qu’il a ressenti des “effets secondaires” de son traitement contre le cancer.Le monarque de 76 ans, soigné depuis plus d’un an pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée, avait été mis au repos durant plusieurs jours, avant de reprendre ses engagements mardi dernier.Le programme de cette visite d’Etat a été chamboulé avec l’annulation de la rencontre prévue du couple royal britannique avec le pape François au Vatican.Ce dernier a passé plus de cinq semaines à l’hôpital pour soigner une double pneumonie, et est toujours convalescent. Dimanche, le souverain pontife a fait une apparition surprise place Saint-Pierre où il s’est offert un bref bain de foule. Il n’était plus apparu en public depuis son retour au Vatican le 23 mars dernier.Le programme initial de Charles III et de Camilla à Rome a donc été étalé pour se dérouler sur deux jours, selon le palais de Buckingham. Pour cette première visite du roi en Italie depuis qu’il est monté sur le trône, le couple royal doit notamment être reçu par le président de la République, Sergio Mattarella, et par la Première ministre Giorgia Meloni. Charles III sera également “le premier monarque britannique à s’adresser à une séance du Parlement italien”, a indiqué le palais de Buckingham. Le roi et la reine visiteront également le Colisée en compagnie du ministre italien de la Culture Alessandro Giuli, a annoncé le gouvernement italien.- Noces de porcelaine -Un des moments marquants de cette visite sera certainement pour Charles III et Camilla le banquet d’Etat prévu mercredi, jour du 20e anniversaire de mariage entre le couple royal britannique. Ils s’étaient marié civilement le 9 avril 2005, après une liaison de plusieurs décennies.Le couple royal doit aussi se rendre à Ravenne, dans l’est du pays, où il assistera à une cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la libération de cette région de l’occupation nazie par les forces alliées, qui a eu lieu le 10 avril 1945.Charles III, qui est le gouverneur suprême de l’Eglise anglicane d’Angleterre, devait rencontrer le pape François mardi, selon le programme communiqué initialement par Buckingham. L’annulation de leur entretien a été prise d’un “commun accord” avec le Saint-Siège, avait précisé le palais fin mars. “Leurs Majestés souhaitent au pape une bonne convalescence, et se réjouissent à l’idée de lui rendre visite au Saint-Siège une fois qu’il sera rétabli”, ajoutait le communiqué de Buckingham. La dernière visite de Charles au Vatican remonte à 2019, à l’époque où il était héritier du trône d’Angleterre.Cette visite d’Etat en Italie est la seconde effectuée par Charles III depuis qu’il a repris ses activités publiques au printemps 2024. En octobre dernier, il s’était rendu en Australie et aux Samoa pour un voyage de onze jours.Il a également fait un bref déplacement en France en juin dernier pour les commémorations du Débarquement de Normandie, et en Pologne, en janvier, pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.

Assemblée: l’épineuse réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille arrive dans l’hémicycle

Rejetée par LR et la majorité de la gauche, la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon, et Marseille arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée, où elle pourrait être adoptée grâce au soutien du RN et de LFI, avant de connaître un sort plus funeste au Sénat.La proposition de loi écrite par le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard, et dont le MoDem Jean-Paul Mattei a accepté d’être le rapporteur, a été adoptée largement mercredi en commission des lois, grâce au soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La division des socialistes reflète celle de leurs édiles, la maire de Paris Anne Hidalgo étant farouchement opposée à la réforme, quand le maire de Marseille Benoît Payan y est favorable.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond. Et elle a donné lieu à des échanges plus qu’acerbes entre M. Maillard et le député LR Olivier Marleix.Le texte prévoit pour l’essentiel d’instaurer dès les municipales de 2026 deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Il propose par ailleurs d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50% comme c’est aujourd’hui le cas dans les trois villes et partout en France.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix – comme ce fut le cas en 1983 à Marseille -, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Lyon exclu ? -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, argumente M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, pointe-t-il.Les détracteurs du texte protestent de leur côté contre une réforme “précipitée”, qui crée un régime dérogatoire concernant la prime majoritaire, et qui laisse dans l’ombre nombre de sujets.L’un d’eux a trait à la métropole de Lyon, où la réforme aboutirait à instaurer trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville et de la métropole. M. Mattei suggère dans un amendement de limiter pour l’heure la réforme à Paris et Marseille, la députée MoDem Blandine Brocard proposant elle de supprimer les arrondissements lyonnais.Au banc, le gouvernement devrait être représenté par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola. Car si le texte a l’onction du Premier ministre François Bayrou, il n’enthousiasme guère le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ancien chef des sénateurs LR qui ne veulent pas entendre parler de la réforme.Le président du Sénat Gérard Larcher n’est pas plus allant, au moins pour des raisons de calendrier, et l’adoption du texte à la Chambre haute semble très improbable.Or il paraît difficile sur un tel dossier de se passer de son accord, comme l’avait souligné M. Bayrou lui-même le 19 février lors d’une séance de questions au gouvernement: “Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”, avait-il dit.”D’abord on s’occupe de passer le texte à l’Assemblée”, ensuite “je prendrai mon bâton de pèlerin pour convaincre les sénateurs”, affirme M. Maillard, qui continue de croire possible une mise en Å“uvre de la réforme l’année prochaine.

Assemblée: l’épineuse réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille arrive dans l’hémicycle

Rejetée par LR et la majorité de la gauche, la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon, et Marseille arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée, où elle pourrait être adoptée grâce au soutien du RN et de LFI, avant de connaître un sort plus funeste au Sénat.La proposition de loi écrite par le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard, et dont le MoDem Jean-Paul Mattei a accepté d’être le rapporteur, a été adoptée largement mercredi en commission des lois, grâce au soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La division des socialistes reflète celle de leurs édiles, la maire de Paris Anne Hidalgo étant farouchement opposée à la réforme, quand le maire de Marseille Benoît Payan y est favorable.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond. Et elle a donné lieu à des échanges plus qu’acerbes entre M. Maillard et le député LR Olivier Marleix.Le texte prévoit pour l’essentiel d’instaurer dès les municipales de 2026 deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Il propose par ailleurs d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50% comme c’est aujourd’hui le cas dans les trois villes et partout en France.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix – comme ce fut le cas en 1983 à Marseille -, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Lyon exclu ? -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, argumente M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, pointe-t-il.Les détracteurs du texte protestent de leur côté contre une réforme “précipitée”, qui crée un régime dérogatoire concernant la prime majoritaire, et qui laisse dans l’ombre nombre de sujets.L’un d’eux a trait à la métropole de Lyon, où la réforme aboutirait à instaurer trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville et de la métropole. M. Mattei suggère dans un amendement de limiter pour l’heure la réforme à Paris et Marseille, la députée MoDem Blandine Brocard proposant elle de supprimer les arrondissements lyonnais.Au banc, le gouvernement devrait être représenté par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola. Car si le texte a l’onction du Premier ministre François Bayrou, il n’enthousiasme guère le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ancien chef des sénateurs LR qui ne veulent pas entendre parler de la réforme.Le président du Sénat Gérard Larcher n’est pas plus allant, au moins pour des raisons de calendrier, et l’adoption du texte à la Chambre haute semble très improbable.Or il paraît difficile sur un tel dossier de se passer de son accord, comme l’avait souligné M. Bayrou lui-même le 19 février lors d’une séance de questions au gouvernement: “Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”, avait-il dit.”D’abord on s’occupe de passer le texte à l’Assemblée”, ensuite “je prendrai mon bâton de pèlerin pour convaincre les sénateurs”, affirme M. Maillard, qui continue de croire possible une mise en Å“uvre de la réforme l’année prochaine.

Macron en Egypte pour une visite consacrée à Gaza

Emmanuel Macron consacre sa visite en Egypte lundi et mardi à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l’enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l’aide.Le président français veut “marquer sa mobilisation” en faveur “d’un cessez-le-feu à Gaza” et répondre “à l’urgence”, a expliqué l’Elysée.Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de “retour en arrière dramatique” par M. Macron.Dès son arrivée dimanche soir, il a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins des territoires palestiniens ébranlés par le plan du président américain.Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, sera reçu à la Maison Blanche.Début février, juste après son retour au pouvoir, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses 2,4 millions d’habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.”L’Egypte est au cÅ“ur de tous les efforts visant essentiellement à atteindre la désescalade ou un cessez-le-feu ou un arrêt complet des tirs entre Israël et le Hamas”, relève Mohamed Marei, directeur de l’Observatoire égyptien, affilié au Centre égyptien de réflexion et d’études stratégiques.Le mouvement islamiste palestinien a déclenché la guerre avec des attaques sans précédent en Israël le 7 octobre 2023.- Etape symbolique -Ce chercheur souligne que Le Caire a clairement “refusé” le plan Trump, considéré comme “une menace allant à l’encontre des intérêts égyptiens”.La France va aussi réaffirmer son “opposition aux déplacements forcés de populations” et exprimer son soutien au plan arabe conçu comme une réponse au plan Trump, a dit l’entourage d’Emmanuel Macron. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer les Gazaouis. Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” de l’enclave palestinienne. Les pays arabes prévoient un retour de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige le territoire depuis 2007.Emmanuel Macron veut aussi évoquer avec ses homologues “la nécessaire définition d’une sortie de crise politique fondée sur la solution à deux Etats”, israélien et palestinien, selon l’Elysée.Il coprésidera en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur ce sujet. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, le président français se rendra ensuite dans la ville égyptienne d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de Rafah par lequel est censée passer l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, a-t-on détaillé de même source.La quasi-totalité des Gazaouis ont été déplacés par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Macron en Egypte pour une visite consacrée à Gaza

Emmanuel Macron consacre sa visite en Egypte lundi et mardi à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l’enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l’aide.Le président français veut “marquer sa mobilisation” en faveur “d’un cessez-le-feu à Gaza” et répondre “à l’urgence”, a expliqué l’Elysée.Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de “retour en arrière dramatique” par M. Macron.Dès son arrivée dimanche soir, il a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins des territoires palestiniens ébranlés par le plan du président américain.Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, sera reçu à la Maison Blanche.Début février, juste après son retour au pouvoir, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses 2,4 millions d’habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.”L’Egypte est au cÅ“ur de tous les efforts visant essentiellement à atteindre la désescalade ou un cessez-le-feu ou un arrêt complet des tirs entre Israël et le Hamas”, relève Mohamed Marei, directeur de l’Observatoire égyptien, affilié au Centre égyptien de réflexion et d’études stratégiques.Le mouvement islamiste palestinien a déclenché la guerre avec des attaques sans précédent en Israël le 7 octobre 2023.- Etape symbolique -Ce chercheur souligne que Le Caire a clairement “refusé” le plan Trump, considéré comme “une menace allant à l’encontre des intérêts égyptiens”.La France va aussi réaffirmer son “opposition aux déplacements forcés de populations” et exprimer son soutien au plan arabe conçu comme une réponse au plan Trump, a dit l’entourage d’Emmanuel Macron. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer les Gazaouis. Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” de l’enclave palestinienne. Les pays arabes prévoient un retour de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige le territoire depuis 2007.Emmanuel Macron veut aussi évoquer avec ses homologues “la nécessaire définition d’une sortie de crise politique fondée sur la solution à deux Etats”, israélien et palestinien, selon l’Elysée.Il coprésidera en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur ce sujet. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, le président français se rendra ensuite dans la ville égyptienne d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de Rafah par lequel est censée passer l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, a-t-on détaillé de même source.La quasi-totalité des Gazaouis ont été déplacés par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

The music industry is battling AI — with limited success

The music industry is fighting on platforms, through the courts and with legislators in a bid to prevent the theft and misuse of art from generative AI — but it remains an uphill battle.Sony Music said recently it has already demanded that 75,000 deepfakes — simulated images, tunes or videos that can easily be mistaken for real — be rooted out, a figure reflecting the magnitude of the issue.The information security company Pindrop says AI-generated music has “telltale signs” and is easy to detect, yet such music seems to be everywhere.”Even when it sounds realistic, AI-generated songs often have subtle irregularities in frequency variation, rhythm and digital patterns that aren’t present in human performances,” said Pindrop, which specializes in voice analysis.But it takes mere minutes on YouTube or Spotify — two top music-streaming platforms — to spot a fake rap from 2Pac about pizzas, or an Ariana Grande cover of a K-pop track that she never performed.”We take that really seriously, and we’re trying to work on new tools in that space to make that even better,” said Sam Duboff, Spotify’s lead on policy organization.YouTube said it is “refining” its own ability to spot AI dupes, and could announce results in the coming weeks.”The bad actors were a little bit more aware sooner,” leaving artists, labels and others in the music business “operating from a position of reactivity,” said Jeremy Goldman, an analyst at the company Emarketer.”YouTube, with a multiple of billions of dollars per year, has a strong vested interest to solve this,” Goldman said, adding that he trusts they’re working seriously to fix it.”You don’t want the platform itself, if you’re at YouTube, to devolve into, like, an AI nightmare,” he said.- Litigation -But beyond deepfakes, the music industry is particularly concerned about unauthorized use of its content to train generative AI models like Suno, Udio or Mubert.Several major labels filed a lawsuit last year at a federal court in New York against the parent company of Udio, accusing it of developing its technology with “copyrighted sound recordings for the ultimate purpose of poaching the listeners, fans and potential licensees of the sound recordings it copied.”More than nine months later, proceedings have yet to begin in earnest. The same is true for a similar case against Suno, filed in Massachusetts.At the center of the litigation is the principle of fair use, allowing limited use of some copyrighted material without advance permission. It could limit the application of intellectual property rights.”It’s an area of genuine uncertainty,” said Joseph Fishman, a law professor at Vanderbilt University. Any initial rulings won’t necessarily prove decisive, as varying opinions from different courts could punt the issue to the Supreme Court.In the meantime, the major players involved in AI-generated music continue to train their models on copyrighted work — raising the question of whether the battle isn’t already lost.Fishman said it may be too soon to say that: although many models are already training on protected material, new versions of those models are released continuously, and it’s unclear whether any court decisions would create licensing issues for those models going forward.- Deregulation -When it comes to the legislative arena, labels, artists and producers have found little success.Several bills have been introduced in the US Congress, but nothing concrete has resulted. A few states — notably Tennessee, home to much of the powerful country music industry — have adopted protective legislation, notably when it comes to deepfakes.Donald Trump poses another potential roadblock: the Republican president has postured himself as a champion of deregulation, particularly of AI. Several giants in AI have jumped into the ring, notably Meta, which has urged the administration to “clarify that the use of publicly available data to train models is unequivocally fair use.”If Trump’s White House takes that advice, it could push the balance against music professionals, even if the courts theoretically have the last word.The landscape is hardly better in Britain, where the Labor government is considering overhauling the law to allow AI companies to use creators’ content on the internet to help develop their models, unless rights holders opt out.More than a thousand musicians, including Kate Bush and Annie Lennox, released an album in February entitled “Is This What We Want?” — featuring the sound of silence recorded in several studios — to protest those efforts.For analyst Goldman, AI is likely to continue plaguing the music industry — as long as it remains unorganized.”The music industry is so fragmented,” he said. “I think that that winds up doing it a disservice in terms of solving this thing.”

New app hopes to empower artists against AI

In 2008, scriptwriter Ed Bennett-Coles said he experienced a career “death moment”: he read an article about AI managing to write its first screenplay.Nearly two decades later, he and friend Jamie Hartman, a songwriter, have developed a blockchain-based application they hope will empower writers, artists and others to own and protect their work.”AI is coming in, swooping in and taking so many people’s jobs,” Hartman said. Their app, he said, responds “no… this is our work.””This is human, and we decide what it’s worth, because we own it.”The ever-growing threat of AI looms over intellectual property and livelihoods across creative industries.Their app, ARK, aims to log ownership of ideas and work from initial brainchild to finished product: one could register a song demo, for example, simply by uploading the file, the creators explained to AFP.Features including non-disclosure agreements, blockchain-based verification and biometric security measures mark the file as belonging to the artist who uploaded it.Collaborators could then also register their own contributions throughout the creative process.ARK “challenges the notion that the end product is the only thing worthy of value,” said Bennett-Coles as his partner nodded in agreement.The goal, Hartman said, is to maintain “a process of human ingenuity and creativity, ring-fencing it so that you can actually still earn a living off it.”- Checks and balances -Due for a full launch in summer 2025, ARK has secured funding from the venture capital firm Claritas Capital and is also in strategic partnership with BMI, the performing rights organization.And for Hartman and Bennett-Coles, its development has included a lot of existential soul-searching.”I saw a quote yesterday which really sums it up: it’s that growth for growth’s sake is the philosophy of the cancer cell,” said Bennett-Coles. “And that’s AI.””The sales justification is always quicker and faster, but like really we need to fall in love with process again.”He likened the difference between human-created art and AI content to a child accompanying his grandfather to the butcher, versus ordering a slab of meat from an online delivery service.The familial time spent together — the walk to and from the shop, the conversations in between running the errand — are “as important as the actual purchase,” he said.In the same way, “the car trip that Jamie makes when he’s heading to the studio might be as important to writing that song as what happens in the studio itself.”AI, they say, devalues that creative process, which they hope ARK can reassert.It’s “a check and a balance on behalf of the human being,” Hartman said.- ‘Rise out of the ashes’ -The ARK creators said they decided the app must be blockchain-based — with data stored on a digital ledger of sorts — because it’s decentralized.”In order to give the creator autonomy and sovereignty over their IP and control over their destiny, it has to be decentralized,” Bennett-Coles said.App users will pay for ARK according to a tiered structure, they said, levels priced according to storage use needs.They intend ARK to stand up in a court of law as a “recording on the blockchain” or a “smart contract,” the scriptwriter explained, calling it “a consensus mechanism.””Copyright is a pretty good principle — as long as you can prove it, as long as you can stand behind it,” Hartman added, but “the process of registering has been fairly archaic for a long time.””Why not make progress in copyright, as far as how it’s proven?” he added. “We believe we’ve hit upon something.”Both artists said their industries have been too slow to respond to the rapid proliferation of AI.Much of the response, Bennett-Coles said, has to start with the artists having their own “death moments” similar to what he experienced years ago.”From there, they can rise out of the ashes and decide what can be done,” he said. “How can we preserve and maintain what it is we love to do, and what’s important to us?”

Second US child dies of measles, almost 650 ill: officials

A measles outbreak has killed a second child in the southwestern United States, authorities said Sunday, with almost 650 people now infected as the highly contagious disease spreads. “We are deeply saddened to report that a school-aged child who was recently diagnosed with measles has passed away,” Aaron Davis, vice president of UMC Health System, a medical center in Texas, told AFP.The child had been receiving treatment for “complications of measles” in hospital, he said, adding they were “not vaccinated against measles and had no known underlying health conditions.”As the US grapples with its worst measles outbreak in years, President Donald Trump’s health secretary, Robert F. Kennedy Jr., has alarmed health experts with his past rhetoric downplaying the importance of vaccines.Kennedy, however, posted on X Sunday that “the most effective way to prevent the spread of measles is the MMR vaccine.”He added that his Health and Human Services (HHS) department and the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) were supporting distribution of the shots in Texas.Kennedy, who said he had traveled to Texas to comfort the child’s family, also tallied “642 confirmed cases of measles across 22 states, 499 of those in Texas” as of Sunday.Questioned by journalists aboard Air Force One, Trump appeared to downplay the outbreak as “so far a fairly small number of people relative to what we’re talking about.”But he added that if it “progresses, we’ll have to take action very strongly,” without giving further details.- ‘Importance of vaccination’ -The CDC has recorded cases stretching from Alaska to Florida, as well as in New York City.Texas had reported its first measles death, also of a child, in late February — marking the first US fatality from the disease in nearly a decade.The death of a New Mexico adult last month was also classified by the CDC as a measles-related fatality. The vast majority of measles cases tallied by the CDC — 97 percent — are patients not vaccinated against the measles, it said on April 3.Some 196 of them were under five years old, 240 were aged 5-19, and an additional 159 were aged 20 years or older, with a few others of unknown age, the health agency said. The CDC, which defines an “outbreak” as three or more related cases, has recorded six outbreaks so far in 2025. Some 93 percent of the confirmed cases are related to those outbreaks.”For comparison, 16 outbreaks were reported during 2024 and 69 percent of cases (198 of 285) were outbreak-associated,” it said on its website.”This unfortunate event underscores the importance of vaccination,” Davis, of UMC Health System in Texas, said in an email regarding the latest death.”We encourage all individuals to stay current with their vaccinations to protect themselves and the broader community.”