Procès Le Scouarnec: la justice examine l’indemnisation des victimes
La cour criminelle du Morbihan a analysé lundi l’impact des violences sexuelles pour les centaines de victimes du pédocriminel Joël Le Scouarnec et pour leurs proches afin de les indemniser, ce qui prendra encore plusieurs mois.L’audience de quatre heures a débuté un peu avant 14H30 à Vannes par une minute de silence en hommage à Maxime Tessier, avocat de Joël Le Scouarnec lors du procès pénal, qui s’est suicidé en juillet à 34 ans.Les sommes cumulées des dommages et intérêts devraient atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.Quelques avocats ont plaidé pour mettre en avant les préjudices subis par leurs clients, victimes directes, parents ou proches, en présence d’un petit nombre de parties civiles et des journalistes.Certains avocats ont fait valoir des préjudices spécifiques: un préjudice juvénile défini “comme la perte d’insouciance”, ou encore un préjudice exceptionnel de “crime et délit sériels”. Il s’agit de “reconnaître que les victimes de Joël Le Scouarnec ont subi un préjudice unique”, a plaidé l’avocate Louise Aubret-Lebas, évoquant le déroulé de l’enquête et un procès de trois mois hors normes, ainsi qu’une forte exposition médiatique.Cette audience est “une nouvelle étape pour les victimes et covictimes” qui “entendent faire valoir toutes les conséquences engendrées sur leurs vies par les actes commis par le condamné”, notamment des parents et des proches. Ces derniers “doivent être reconnus dans les souffrances qu’ils ont endurées en raison des conséquences des agissements du condamné sur leurs enfants”, indique le Collectif de victimes de Joël Le Scouarnec dans un communiqué.L’ex-chirurgien de 74 ans n’était pas présent devant la cour criminelle, la même qui l’a jugé pour des viols et agressions sexuelles de 1989 à 2014 sur près de 300 victimes, en majorité des patients mineurs au moment des faits. Elle l’a condamné fin mai à la peine maximale de 20 ans de réclusion.Il était représenté par deux avocats commis d’office, Me Corentin La Selve et Me Esther Prouzet, après le suicide de Maxime Tessier et le retrait de son avocat historique, Thibaut Kurzawa.- Audiences supplémentaires -“Ca n’effacera rien”, a déclaré à la presse Manon Lemoine, porte-parole du Collectif de victimes en parlant des indemnisations, disant ne pas connaître une victime “qui aille bien”.”Joël Le Scouarnec aura laissé une empreinte indélébile”, a également souligné lundi dans sa plaidoirie Me Francesca Satta. “Mais, à ce jour, nous n’avons pas d’autre solution” pour reconnaître les préjudices subis par les victimes, a rappelé le ministère public à la fin de l’audience.Ces indemnisations peuvent toutefois permettre de couvrir des frais médicaux, d’un suivi psychologique ou encore compenser la difficulté à travailler.Les décisions de la cour criminelle concernant les dossiers examinés lundi seront rendues le 20 janvier 2026, a fait savoir lundi la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, sauf en cas de demande d’une expertise psychologique ou psychiatrique pour déterminer plus précisément le préjudice des parties civiles.Deux autres audiences se tiendront le 4 décembre et le 4 mai 2026 pour examiner d’autres dossiers.Les demandes d’indemnisation cumulées devraient s’élever “à plusieurs centaines de milliers d’euros”, or M. Le Scouarnec peut difficilement “disposer d’une capacité financière aussi importante”, relève son avocate Me Prouzet.Dans ce cas, les parties civiles peuvent demander au Fonds de garantie des victimes (FGTI) de les indemniser. Elles passent alors par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi), qui évalue le montant du préjudice de manière autonome par rapport aux juges.Leur prise en charge “demeure à ce jour très inégalitaire et dépend trop du niveau d’informations accessibles”, déplore le Collectif de victimes de Joël Le Scouarnec.Des expertises par la Civi se sont mal passées, a aussi indiqué Manon Lemoine, qui dit rester “vigilant” pour la suite.
Procès Le Scouarnec: la justice examine l’indemnisation des victimes
La cour criminelle du Morbihan a analysé lundi l’impact des violences sexuelles pour les centaines de victimes du pédocriminel Joël Le Scouarnec et pour leurs proches afin de les indemniser, ce qui prendra encore plusieurs mois.L’audience de quatre heures a débuté un peu avant 14H30 à Vannes par une minute de silence en hommage à Maxime Tessier, avocat de Joël Le Scouarnec lors du procès pénal, qui s’est suicidé en juillet à 34 ans.Les sommes cumulées des dommages et intérêts devraient atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.Quelques avocats ont plaidé pour mettre en avant les préjudices subis par leurs clients, victimes directes, parents ou proches, en présence d’un petit nombre de parties civiles et des journalistes.Certains avocats ont fait valoir des préjudices spécifiques: un préjudice juvénile défini “comme la perte d’insouciance”, ou encore un préjudice exceptionnel de “crime et délit sériels”. Il s’agit de “reconnaître que les victimes de Joël Le Scouarnec ont subi un préjudice unique”, a plaidé l’avocate Louise Aubret-Lebas, évoquant le déroulé de l’enquête et un procès de trois mois hors normes, ainsi qu’une forte exposition médiatique.Cette audience est “une nouvelle étape pour les victimes et covictimes” qui “entendent faire valoir toutes les conséquences engendrées sur leurs vies par les actes commis par le condamné”, notamment des parents et des proches. Ces derniers “doivent être reconnus dans les souffrances qu’ils ont endurées en raison des conséquences des agissements du condamné sur leurs enfants”, indique le Collectif de victimes de Joël Le Scouarnec dans un communiqué.L’ex-chirurgien de 74 ans n’était pas présent devant la cour criminelle, la même qui l’a jugé pour des viols et agressions sexuelles de 1989 à 2014 sur près de 300 victimes, en majorité des patients mineurs au moment des faits. Elle l’a condamné fin mai à la peine maximale de 20 ans de réclusion.Il était représenté par deux avocats commis d’office, Me Corentin La Selve et Me Esther Prouzet, après le suicide de Maxime Tessier et le retrait de son avocat historique, Thibaut Kurzawa.- Audiences supplémentaires -“Ca n’effacera rien”, a déclaré à la presse Manon Lemoine, porte-parole du Collectif de victimes en parlant des indemnisations, disant ne pas connaître une victime “qui aille bien”.”Joël Le Scouarnec aura laissé une empreinte indélébile”, a également souligné lundi dans sa plaidoirie Me Francesca Satta. “Mais, à ce jour, nous n’avons pas d’autre solution” pour reconnaître les préjudices subis par les victimes, a rappelé le ministère public à la fin de l’audience.Ces indemnisations peuvent toutefois permettre de couvrir des frais médicaux, d’un suivi psychologique ou encore compenser la difficulté à travailler.Les décisions de la cour criminelle concernant les dossiers examinés lundi seront rendues le 20 janvier 2026, a fait savoir lundi la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, sauf en cas de demande d’une expertise psychologique ou psychiatrique pour déterminer plus précisément le préjudice des parties civiles.Deux autres audiences se tiendront le 4 décembre et le 4 mai 2026 pour examiner d’autres dossiers.Les demandes d’indemnisation cumulées devraient s’élever “à plusieurs centaines de milliers d’euros”, or M. Le Scouarnec peut difficilement “disposer d’une capacité financière aussi importante”, relève son avocate Me Prouzet.Dans ce cas, les parties civiles peuvent demander au Fonds de garantie des victimes (FGTI) de les indemniser. Elles passent alors par la Commission d’indemnisation des victimes d’infractions (Civi), qui évalue le montant du préjudice de manière autonome par rapport aux juges.Leur prise en charge “demeure à ce jour très inégalitaire et dépend trop du niveau d’informations accessibles”, déplore le Collectif de victimes de Joël Le Scouarnec.Des expertises par la Civi se sont mal passées, a aussi indiqué Manon Lemoine, qui dit rester “vigilant” pour la suite.
Braquage pour 28 millions d’euros de métaux précieux: les suspects étaient surveillés
Braqueurs “chevronnés”, cinq hommes soupçonnés d’avoir volé à l’explosif jeudi à Lyon pour 28 millions d’euros de métaux précieux, étaient sous surveillance de policiers qui ont pu vite les arrêter et récupérer le butin dans un lieu de repli identifié au préalable.Interpellés jeudi avec une femme, les suspects, âgés de 30 à 40 ans, ont été mis en examen lundi, notamment pour association de malfaiteurs en bande organisée et vol avec violence, a déclaré à l’AFP le procureur de Lyon Thierry Dran. Tous les six ont été placés en détention provisoire, a-t-il précisé.Un commando de cinq hommes armés a braqué jeudi le laboratoire Pourquery de traitement de métaux précieux pour s’emparer plus de 306 kg de métaux “essentiellement de l’or”, pour une valeur de 28 millions d’euros, a précisé le magistrat lors d’un point presse.Le butin a été intégralement récupéré dans un appartement à Vénissieux où les braqueurs s’étaient repliés après le vol et où se trouvait la femme soupçonnée d’être leur complice.C’est là que les six suspects ont été interpellés, moins de deux heures après les faits, par des policiers des BRI (brigade de recherche et d’intervention) de Lyon, Paris et Dijon, aussi appelées brigades antigang.Il s’agit de “malfaiteurs chevronnés”, a souligné Thierry Dran: les cinq hommes ont été condamnés dans le passé, dont trois pour vol avec violence.La femme, qui n’a pas de casier, et un des hommes ont nié leur participation au braquage, les quatre autres ont gardé le silence lors des quatre jours de garde à vue, a précisé le procureur.Cette bande était dans le viseur des policiers depuis début septembre. “Ils avaient été identifiés au cours des semaines précédentes, un à un, comme composant de la même équipe”, et étaient “manifestement en préparation d’un braquage”, a expliqué Nelson Bouard, directeur interdépartemental de la police (DIPN) du Rhône, au côté du procureur.- “Surveillance resserrée” -En septembre ou octobre, “des mesures de surveillance un peu plus resserrées” sont mises en place, mais elles ont “dû être levées, compte tenu des mesures de défiance mis en oeuvre par les malfaiteurs”, a-t-il détaillé.Si les enquêteurs ne parviennent pas à déterminer en amont la cible des braqueurs, ils ont vite compris quand l’entreprise Pourquery a donné l’alerte, jeudi vers 13H30, selon M. Bouard.La société vient d’être attaquée à l’explosif par des hommes armés de fusils d’assaut et d’armes de poing, vêtus de noir, certains cagoulés et porteurs d’un faux brassard orange type police.Des vidéos tournées après l’explosion par des salariés d’entreprises voisines montrent les assaillants utiliser une échelle pour franchir la clôture du bâtiment attaqué, et charger calmement des mallettes dans une fourgonnette blanche surmontée d’un gyrophare bleu, garée sur un chemin attenant.Les braqueurs prennent la fuite puis abandonnent leur fourgonnette avant d’y mettre le feu, à Vénissieux. Ils utilisent une “voiture-relais” pour se réfugier dans l’appartement de cette commune limitrophe de Lyon.Le long travail d’enquête avait déjà permis d’identifier cet appartement comme l’un de leur refuge potentiel, a indiqué M. Bouard. “Il a donc été décidé de manière très opportune d’aller sur ce lieu de repli et d’organiser la séquence d’interpellation”, a ajouté le responsable policier.Plusieurs fusils, dont trois de type Kalachnikov, quatre pistolets automatique, des explosifs, 68.000 euros en liquide et des brassards police ont notamment été saisis lors de leur arrestation, qui s’est déroulée sans accroc.Lors de l’attaque, cinq employés du laboratoire Pourquery ont été légèrement blessés. Les salariés ont subi “des acouphènes, des menaces pour certains d’entre eux” mais ont “surtout été fortement choqués par la violence des faits”, a précisé le procureur.
Guinea junta chief officially enters race for presidentMon, 03 Nov 2025 17:27:46 GMT
Junta leader Mamady Doumbouya officially entered Guinea’s presidential race Monday, submitting his candidacy for the December 28 elections that are meant to restore constitutional order following the general’s 2021 coup.Doumbouya has ruled the west African nation with an iron fist since first coming to power. Despite his initial promise to hand power back to civilians, …
Guinea junta chief officially enters race for presidentMon, 03 Nov 2025 17:27:46 GMT Read More »
Stock markets diverge despite boost from AI deals
Global stock markets diverged Monday despite fresh major AI deals boosting the tech sector.Trading on the first business day in November began on the front foot after an upbeat end to October that saw easing China-US tensions, a cut to US interest rates and healthy earnings from market darlings including technology giant Amazon. “Tech and AI remain a huge theme for investors as we move into the final months of the year,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.However early gains in Europe and Wall Street faded.Data showed economic activity in the US manufacturing sector contracted at a faster rate in October, when analysts had been expecting it to stabilise or even expand.Nevertheless the tech-heavy Nasdaq Composite was still higher in late morning trading thanks to blockbuster tech deals.Shares in Amazon jumped 4.5 percent after ChatGPT-maker OpenAI signed a $38 billion deal with Amazon’s AWS cloud computing arm.The deal will give OpenAI, which is partly owned by AWS’s arch-rival Microsoft, access to computing resources including hundreds of thousands of state-of-the-art Nvidia GPU chips, the crucial component of the generative artificial intelligence revolution.Microsoft announced $15.2 billion in investments in artificial intelligence and cloud computing in the United Arab Emirates.The deal sent Nvidia shares up 2.8 percent, buoyed by hopes it could see access for its most advanced chips expand to more markets as the Trump administration allowed the supply of GPU chips to the UAE.Shares in Nvidia are up just over 50 percent since the start of the year.Shares in Microsoft added 0.2 percent.”A degree of tiredness is creeping into Wall Street’s mood despite the strong performance thus far in earnings season,” and blockbuster AI deals, said Chris Beauchamp, chief market analyst at investing and trading platform IG.”As volatility rises once again, it looks like stocks could be in for a bumpier ride,” he added.In Europe, Frankfurt managed to end the day in the green, with sentiment boosted by the government’s intention to push forward next year with subsidised electricity for heavy industry.Shares in European carmakers raced higher after China said on Saturday it would exempt some Nexperia chips from an export ban that was imposed over a row with Dutch authorities.Anxiety over chip shortages began when the Netherlands invoked a Cold War-era law in late September to effectively take control of Nexperia, whose parent company Wingtech is backed by the Chinese government.Shares in German automaker Volkswagen gained two percent, while rival Mercedes-Benz rose 1.8 percent.Shares in global automaker Stellantis, which has European brands Peugeot, Fiat and Citroen in its stable, rose by 0.6 percent in Paris.Shares in Ryanair climbed 4.7 percent after the no-frills airline announced a 20-percent gain in quarterly profit on the back of increased ticket prices.In Asia, Seoul piled on 2.8 percent, reaching a fresh record high, as investors cheered a thawing of ties between South Korea and China.Tokyo was closed for a holiday.Oil prices pushed higher after the OPEC+ alliance announced at the weekend that it would lift output again in December, but then hold production steady in the first quarter of 2026.- Key figures at around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 47,404.59 pointsNew York – S&P 500: UP less than 0.1 percent at 6,846.26New York – Nasdaq Composite: UP 0.4 percent at 23,817.81London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,701.37 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 8,109.79 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 24,132.41 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 26,158.36 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,976.52 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.1531 from $1.1527 on FridayPound/dollar: UP at $1.3150 from $1.3139Dollar/yen: UP at 154.13 yen from 154.11 yenEuro/pound: DOWN at 87.69 pence from 87.74 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $65.24 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $61.42 per barrelburs-rl/rlp
Un nouveau séisme fait plus de 20 morts en Afghanistan
Un séisme de magnitude 6,3 a fait plus de 20 morts lundi dans le nord de l’Afghanistan, deux mois après le tremblement de terre le plus meurtrier de l’histoire récente du pays.Le séisme, qui s’est produit peu avant 20H30 GMT (01H00 heure locale) à Kholm, dans la province de Samangan près de la ville de Mazar-e-Sharif, avait une profondeur de 28 km, selon l’Institut d’études géologiques américain USGS.”D’après les informations dont nous disposons pour l’instant, 534 personnes ont été blessées et plus de 20 martyrs ont été transportés dans des hôpitaux des provinces de Samangan et Balkh”, a indiqué Sharafat Zaman, porte-parole du ministère de la Santé.D’après l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (Andma), la plupart des victimes se trouvaient à Samangan et parmi les blessés, 25 le sont grièvement.A Mazar-e-Sharif, grande ville du nord du pays dans la région de Balkh, la Mosquée bleue, joyau du XVe siècle en faïences éclatantes, a été endommagée: des pierres se sont détachées, notamment au niveau du minaret de cet imposant édifice, l’un des seuls lieux touristiques du pays.Le ministère de l’Information et de la Culture a indiqué qu’il prendrait “immédiatement les mesures nécessaires pour évaluer les dégâts et les réparer”.”De nombreuses maisons ont été détruites et d’importantes pertes financières sont à signaler”, a déclaré sur X le porte-parole adjoint du gouvernement taliban, Hamdullah Fitrat, précisant avoir ordonné la distribution d’aide.Dans le village de Tashqurghan du district de Kholm, des habitants fouillent les décombres et s’affairent à déblayer.”Toutes les maisons ont été frappées et des gens ont été blessés”, témoigne Ahmad Khan، un résident, auprès de l’AFP. “Nous demandons au gouvernement d’aider à la reconstruction”.- Electricité coupée -Entre Mazar-e-Sharif et Kholm, le ministère de la Défense a dit avoir déblayé et rouvert la route qui avait été coupée par des éboulements.Mais le courant doit encore être rétabli dans plusieurs provinces après que des lignes en provenance d’Ouzbékistan ont été endommagées, a indiqué l’entreprise d’électricité publique Dabs.Les secousses du séisme ont été ressenties jusque dans la capitale Kaboul, à des centaines de kilomètres de là, d’après des journalistes de l’AFP sur place.Il survient après celui de magnitude 6 qui avait touché fin août les provinces orientales de Kounar, Laghman et Nangarhar. De moindre intensité, il avait toutefois été suivi de nombreuses répliques et les secours avaient été ralentis par des glissements de terrain, des éboulements et l’absence de routes praticables dans ces zones montagneuses et reculées.Le plus meurtrier de l’histoire récente de l’Afghanistan, il avait fait plus de 2.200 morts et près de 4.000 blessés, selon les autorités talibanes.D’après le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 221.000 personnes ont encore un “besoin aigu” d’aide dans l’Est.- “Peur et incertitude” -“Alors que les températures chutent, des milliers d’enfants de l’Est ravagé par le séisme font face à l’hiver avec des tentes pour seule protection contre la pluie et la neige”, a alerté lundi Samira Sayed Rahman, de l’ONG Save the children, qui a indiqué déployer une équipe à Samangan.”Et maintenant, des familles dans le Nord vivent aussi dans la peur et l’incertitude après le dernier puissant séisme”, a-t-elle poursuivi.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Les talibans, de retour au pouvoir depuis 2021, ont déjà été confrontés à plusieurs séismes dont celui dans la région de Hérat, à la frontière avec l’Iran, en 2023, dans lequel plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites.
Violence in Sudan’s El-Fasher could be war crimes, says top courtMon, 03 Nov 2025 16:35:50 GMT
The International Criminal Court warned on Monday that atrocities committed in Sudan’s El-Fasher could amount to crimes against humanity and war crimes, as the UN said that thousands had fled a neighbouring region where paramilitaries have turned their focus.According to United Nations figures, more than 36,000 civilians have fled towns and villages in the Kordofan …
Violence in Sudan’s El-Fasher could be war crimes, says top court
The International Criminal Court warned on Monday that atrocities committed in Sudan’s El-Fasher could amount to crimes against humanity and war crimes, as the UN said that thousands had fled a neighbouring region where paramilitaries have turned their focus.According to United Nations figures, more than 36,000 civilians have fled towns and villages in the Kordofan region between October 26 and last Friday, while the paramilitary Rapid Support Forces warned it was amassing along a new front line.Kordofan is a strategic area linking the vast western region of Darfur with Khartoum, the capital.The widening of the war comes just over a week after the RSF took control of El-Fasher — the army’s last stronghold in Darfur — where reports of mass killings, sexual violence, looting and abductions have emerged in the aftermath. The RSF has set up a rival administration in Darfur to the pro-army government operating out of the Red Sea city of Port Sudan.Residents on Monday reported a major surge in both RSF and army forces across towns and villages in North Kordofan state.The two sides are vying for El-Obeid, the North Kordofan state capital and a key logistics and command hub that links Darfur to Khartoum.Suleiman Babiker, who lives in Um Smeima, west of El-Obeid, told AFP that following the paramilitary capture of El-Fasher, “the number of RSF vehicles increased”.”We stopped going to our farms, afraid of clashes,” he told AFP.- Famine spreading -Another resident, requesting anonymity for fear of reprisal, also said “there has been a big increase in army vehicles and weapons west and south of El-Obeid” over the past two weeks.The RSF claimed control of Bara, a city north of El-Obeid last week.”Today, all our forces have converged on the Bara front here,” an RSF member said in a video shared by the RSF on its official Telegram page late on Sunday, “advising civilians to steer clear of military sites”.Awad Ali, who lives in Al-Hamadi on the road linking West and North Kordofan, said he has seen “RSF vehicles passing every day from the areas of West Kordofan toward El-Obeid since early October”.Kordofan is a resource-rich region divided administratively into North, South and West Kordofan.While the fighting shifts, famine is spreading with it.The Rome-based Integrated Food Security Phase Classification had previously declared famine in parts of South Kordofan as well as three displacement camps around El-Fasher.On Monday it declared that famine had reached two more areas of the country, including El-Fasher, and the besieged city of Kadugli in South Kordofan state.It added that twenty more areas across Darfur and Kordofan were at risk of famine. – Reprisals -The ICC prosecutor’s office voiced on Monday “profound alarm and deepest concern” over reports of mass killings, rapes and other crimes in El-Fasher, warning that such acts “may constitute war crimes and crimes against humanity”.In Istanbul, Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan also urged the Muslim world on Monday to take its responsibility for ending the bloodshed in Sudan after paramilitaries seized the key city of El-Fasher. “No one with a heart… can accept the recent massacres targeting civilians in El-Fasher. We cannot remain silent,” he said.Ankara has provided support for the army during the war.Martha Pobee, assistant UN secretary-general for Africa cautioned last week that Kordofan “is likely the next arena of military focus for the warring parties”.She said “large-scale atrocities” had been perpetrated by the RSF, raised the alarm over patterns that echoed those in Darfur, where the group’s fighters have been accused of mass killings, sexual violence and abductions against non-Arab communities after the fall of El-Fasher.Both Darfur and Kordofan contain large non-Arab communities, distinct from the country’s Sudanese Arab majority.At least 50 civilians, including five Red Crescent volunteers, were killed in recent violence in North Kordofan, according to the UN.Both the RSF, descended from Janjaweed militias accused of genocide in Darfur two decades ago, and the army face war crimes allegations.The United States under Joe Biden in January this year concluded that “members of the RSF and allied militias have committed genocide in Sudan”.But international action on Sudan has largely been muted and peace efforts have failed so far.The conflict has killed tens of thousands of people, displaced nearly 12 million more and created the world’s largest displacement and hunger crises.








