Hong Kong: alerte aux pluies torrentielles, cumul inédit en août depuis le XIXe siècle
Hong Kong a enregistré mardi un cumul de précipitations jamais vu pour un mois d’août en plus de 140 ans, a annoncé l’agence météorologique locale, après le déclenchement du plus haut niveau d’alerte aux pluies torrentielles.Mardi, “jusqu’à 14H00 (06H00 GMT), 355,7 millimètres de pluie ont été enregistrés au siège de l’Observatoire” de Hong Kong, “battant le record du cumul de précipitations” jamais constaté depuis 1884, a écrit l’agence sur son site internet.La région méridionale chinoise a suspendu les cours dans les établissements scolaires et ouvert des abris temporaires.Pour la quatrième fois en huit jours, un record, l’agence météorologique a émis le niveau “noir” d’alerte aux pluies torrentielles, qui signifie que les précipitations doivent dépasser les 70 millimètres par heure. Il doit rester en vigueur jusqu’à 17H00 (09H00 GMT).La foudre a frappé le sol de la région chinoise à plus de 9.600 reprises entre 05H00 et midi, selon l’agence météorologique, qui a mis en garde contre de possibles inondations et des ralentissements sur les routes.Un journaliste de l’AFP a constaté que plusieurs petits bateaux avaient chaviré sur le littoral du district de Tseung Kwan O, dans l’est de la région. A proximité, des véhicules garés dans un parking extérieur étaient presque submergés.Le numéro deux de Hong Kong, Eric Chan, a exhorté la population à rester alerte et les employeurs à faire preuve de flexibilité pour garantir la sécurité de leur personnel.Une centaine de vols ont connu des retards à l’aéroport de Hong Kong, selon les autorités, qui n’ont fait état que de deux annulations.Vingt-cinq cas d’inondations ont été identifiés mardi, selon les services de drainage locaux.Dans le pôle technologique chinois de Shenzhen, limitrophe de Hong Kong, les autorités ont émis le niveau le plus élevé d’alerte aux pluies torrentielles mardi, une première depuis 2018, selon la presse locale.Selon les chercheurs, l’intensité et la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes augmentent à cause du réchauffement climatique accéléré par la combustion des énergies fossiles.La Chine est le principal émetteur de gaz à effet de serre. Elle est aussi un important producteur d’énergies renouvelables et cherche à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.
Hong Kong: alerte aux pluies torrentielles, cumul inédit en août depuis le XIXe siècle
Hong Kong a enregistré mardi un cumul de précipitations jamais vu pour un mois d’août en plus de 140 ans, a annoncé l’agence météorologique locale, après le déclenchement du plus haut niveau d’alerte aux pluies torrentielles.Mardi, “jusqu’à 14H00 (06H00 GMT), 355,7 millimètres de pluie ont été enregistrés au siège de l’Observatoire” de Hong Kong, “battant le record du cumul de précipitations” jamais constaté depuis 1884, a écrit l’agence sur son site internet.La région méridionale chinoise a suspendu les cours dans les établissements scolaires et ouvert des abris temporaires.Pour la quatrième fois en huit jours, un record, l’agence météorologique a émis le niveau “noir” d’alerte aux pluies torrentielles, qui signifie que les précipitations doivent dépasser les 70 millimètres par heure. Il doit rester en vigueur jusqu’à 17H00 (09H00 GMT).La foudre a frappé le sol de la région chinoise à plus de 9.600 reprises entre 05H00 et midi, selon l’agence météorologique, qui a mis en garde contre de possibles inondations et des ralentissements sur les routes.Un journaliste de l’AFP a constaté que plusieurs petits bateaux avaient chaviré sur le littoral du district de Tseung Kwan O, dans l’est de la région. A proximité, des véhicules garés dans un parking extérieur étaient presque submergés.Le numéro deux de Hong Kong, Eric Chan, a exhorté la population à rester alerte et les employeurs à faire preuve de flexibilité pour garantir la sécurité de leur personnel.Une centaine de vols ont connu des retards à l’aéroport de Hong Kong, selon les autorités, qui n’ont fait état que de deux annulations.Vingt-cinq cas d’inondations ont été identifiés mardi, selon les services de drainage locaux.Dans le pôle technologique chinois de Shenzhen, limitrophe de Hong Kong, les autorités ont émis le niveau le plus élevé d’alerte aux pluies torrentielles mardi, une première depuis 2018, selon la presse locale.Selon les chercheurs, l’intensité et la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes augmentent à cause du réchauffement climatique accéléré par la combustion des énergies fossiles.La Chine est le principal émetteur de gaz à effet de serre. Elle est aussi un important producteur d’énergies renouvelables et cherche à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.
Foot: Lens annonce un “accord” pour l’arrivée de Florian Thauvin
Un “accord total” a été trouvé entre Lens, Florian Thauvin et l’Udinese, son club actuel, pour le transfert du milieu offensif de 32 ans à Lens pour trois saisons, a confirmé mardi à l’AFP la communication du club artésien.Le joueur doit arriver mardi soir dans le nord de la France et passer sa visite médicale mercredi pour valider définitivement son contrat chez les Sang et Or, selon la même source, confirmant une information de L’Equipe et Ici Nord.Thauvin est le troisième champion du monde 2018 à revenir en L1 cette saison, après Paul Pogba (Monaco) et Olivier Giroud (Lille).Selon L’Equipe, le transfert a été conclu pour un montant d’environ six millions d’euros.Arrivé à Udine, en Italie, à l’hiver 2023, Florian Thauvin a réalisé une bonne saison 2024/2025, avec huit buts et trois passes décisives en 25 rencontres de Serie A, mais il a manqué les dix derniers matches de la saison, blessé. L’Udinese a terminé 12e du championnat.Thauvin, 10 sélections en équipe de France, figurait dans l’effectif champion du monde en 2018. Il avait disputé les toutes dernières minutes du 8e de finale de la France face à l’Argentine (victoire 4-3), lorsqu’il était entré en jeu à la place de Kylian Mbappé.Il s’agit de loin du recrutement le plus retentissant effectué cet été par Lens, jusque-là assez discret avec pour principale signature celle de l’ancien capitaine de Metz, Matthieu Udol.A l’inverse, le club artésien a vu depuis janvier partir nombre de ses joueurs les plus convoités: ces dernières semaines, Facundo Medina, prêté à Marseille avec option d’achat, et Neil El Aynaoui, qui a signé à Rome, ont rejoint sur cette liste Kevin Danso, Brice Samba, Przemyslaw Frankowski et Abdukodir Khusanov, partis cet hiver.C’est sous le maillot de l’OM, qu’il a porté à près de 300 reprises, que Florian Thauvin a effectué une grande partie de sa carrière. Il a ensuite rejoint en 2021 les Tigres, au Mexique, mais il n’a jamais réussi à s’y faire une place et le club avait fini par résilier son contrat en janvier 2023, quelques jours avant qu’il ne signe à l’Udinese.
Trump signals tariffs on pharma, chips as trade war widens
US President Donald Trump signaled Tuesday that fresh tariffs on imported pharmaceuticals and semiconductors could be unveiled as soon as the coming week, as he presses on in efforts to reshape global trade.Trump’s latest comments, in an interview on CNBC, come days before a separate set of tariff hikes takes effect on dozens of economies later this week.The sweeping tariff plans have sparked a flurry of activity as governments seek to avert the worst of his threats — with Switzerland’s leaders heading to Washington on Tuesday in a last-minute push to avoid punitive duties.But he appears set to widen his trade wars further.The US president told CNBC that upcoming tariffs on imported pharmaceuticals could reach 250 percent, while adding that he plans for new duties on foreign semiconductors soon.”We’ll be putting (an) initially small tariff on pharmaceuticals, but in one year, one-and-a-half years, maximum, it’s going to go to 150 percent,” Trump said.”And then it’s going to go to 250 percent because we want pharmaceuticals made in our country.”Trump also said that Washington will be announcing tariffs “within the next week or so.”He added: “We’re going to be announcing on semiconductors and chips.”- Concern for US economy -Trump has taken aim at products from different countries with varying tariff rates after imposing a 10-percent levy on almost all trading partners in April — with excluded products targeted by sector.While Swiss leaders are seeking to stave off a US tariff hike to 39 percent come Thursday — which excludes sectors like pharma — Trump’s plans for a steep pharma levy will likely be a point of contention in any talks.Pharmaceuticals represented 60 percent of Swiss goods exports to the United States last year.Besides probing pharmaceuticals and chips imports, Trump has already imposed steep duties of 50 percent on imports of steel and aluminum, alongside lower levels on autos and parts.In the same CNBC interview, Trump said he expects to raise the US tariff on Indian imports “very substantially over the next 24 hours” due to the country’s purchases of Russian oil.This is a key revenue source for Moscow’s military offensive on Ukraine.His pressure on India comes after signaling fresh sanctions on Moscow if it did not make progress by Friday towards a peace deal with Kyiv, more than three years since Russia’s invasion.Moscow is anticipating talks this week with the US leader’s special envoy Steve Witkoff, and the Kremlin has criticized Trump’s threat of raising tariffs on Indian goods.Weak employment data last week pointed to challenges for the US economy as companies take a cautious approach in hiring and investment while grappling with Trump’s radical — and rapidly changing — tariffs policy.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees as putting US exporters in a stronger position while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.
Bangladesh’s Yunus calls for reform on revolution anniversary
Bangladesh’s interim leader marked one year since the overthrow of Sheikh Hasina’s autocratic regime by calling on Tuesday for people to seize the “opportunity” for reform.Nobel Peace Prize winner Muhammad Yunus, the 85-year-old leading the caretaker government as its chief adviser until elections, announced the polls would be held in February. He also warned against forces he said sought to roll back the democratic gains made.”Today marks an unforgettable chapter in the history of Bangladesh,” Yunus said, describing it as “liberating our beloved nation from the grip of long-standing fascist rule”.The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since a student-led revolt ousted then-prime minister Sheikh Hasina on August 5, 2024, ending her 15-year rule.Yunus later addressed crowds of thousands outside parliament, standing in the rain to issue a “proclamation” alongside leaders of key political parties. The document will be added to the country’s constitution.”The trust of the people… as expressed by the mass uprising for addressing the political and constitutional crisis in Bangladesh is justified, legitimate and internationally recognised,” he read from the document.”The people of Bangladesh express their desire for ensuring good governance and fair elections, rule of law and economic and social justice, and for introducing lawfully democratic reforms for all state and constitutional institutions.”The crowd, some wearing headbands made from the national flag, and including families of those killed in the crackdown on the protests, applauded Yunus’s reading.Fariha Tamanna, 25, who travelled to Dhaka on a government-sponsored train, said it was “deeply satisfying” to hear the government “acknowledge the uprising”.”There’s still a long road ahead, so many wrongs continue,” she added. “But I still hold on to hope.”Kazi Solaiman, 47, a teacher in an Islamic school, said it was a day of celebration.”An oppressor was forced to flee by the people’s uprising,” he told AFP. “I hope Bangladesh never again becomes a land of tyranny.”- ‘Stand united’ -Political parties had been demanding Yunus set a date for elections, and on Tuesday, he said he would write to the election commission asking for polls to he held before the Muslim holy month of Ramadan begins in late February.”I urge you all to pray for us so that we can hold a fair and smooth election, enabling all citizens to move forward successfully in building a ‘New Bangladesh'”, he said.Hasina’s rule saw widespread human rights abuses, including the mass detention and extrajudicial killing of her political opponents, and Yunus has pledged to overhaul democratic institutions.”The sacrifice of thousands has gifted us this rare opportunity for national reform, and we must protect it at any cost,” Yunus said in letter issued to mark the anniversary.”The fallen autocrats and their self-serving allies remain active, conspiring to derail our progress.”But he said that while the interim government had made “extensive reform efforts”, a deal on measures to prevent a return to authoritarian rule remained elusive.Political parties are jostling for power ahead of elections.”Dialogue continues with political parties and stakeholders on necessary reforms, including the political and electoral systems,” he added.He called for people to remember the sacrifices made last year and to work together.”Let us stand united beyond all divisions to confront and defeat these threats,” he added. “Together, we will build a Bangladesh where tyranny will never rise again.”Protests began on July 1, 2024, with university students calling for reforms to a quota system for public sector jobs.They culminated on August 5, 2024, when thousands stormed Hasina’s palace as she escaped by helicopter.Hasina, 77, remains in India, where she has defied court orders to attend her ongoing trial on charges amounting to crimes against humanity.
Droits de douane: la présidente de la Suisse et son ministre partent à Washington pour négocier
La présidente de la Suisse et son ministre de l’Economie se rendent mardi en urgence à Washington pour tenter de négocier avec l’administration de Donald Trump, dans un compte à rebours serré avant l’échéance du 7 août pour les droits de douane, prévus à 39% pour les produits helvétiques arrivant aux Etats-Unis. Dans un communiqué publié mardi, le Conseil fédéral (gouvernement) a annoncé que Karin Keller-Sutter, la présidente de la Confédération, également ministre des Finances, ainsi que Guy Parmelin, le ministre de l’Economie, se rendent à Washington “afin d’obtenir des entrevues avec les autorités américaines” pour discuter des droits de douane. “L’objectif est de présenter aux États-Unis une offre plus attrayante, qui permette de diminuer le montant des droits de douane additionnels appliqués aux exportations suisses, tout en tenant compte des préoccupations des États-Unis”, précise le communiqué.Mme Keller-Sutter et M. Parmelin se rendent à Washington “accompagnés d’une petite délégation” incluant deux secrétaires d’Etat, détaille le communiqué. Selon une source fédérale, ils sont partis “dans la matinée” et arriveront à Washington “en soirée heure de Suisse”. L’avion du gouvernement suisse est parti à 08H29 de Dubendorf (Zurich).La Suisse a été sonnée par les annonces de la Maison Blanche la semaine passée qui a relevé les droits de douane applicables aux produits helvétiques à 39%, contre 31% initialement prévus début avril.Le pays alpin a été d’autant plus surpris que le gouvernement avait d’emblée choisi la voie de la négociation après ce que Donald Trump avait surnommé le “Liberation Day” (jour de la libération). Ce niveau, beaucoup plus élevé que les 15% qui vont être appliqués aux produits de l’Union européenne importés aux Etats-Unis, suscite de vives inquiétudes chez les entreprises suisses.- Echanges quadruplés en vingt ans -Dans un communiqué publié lundi après une réunion de crise, le Conseil fédéral a fait valoir que près de 60% des exportations de biens suisses aux États-Unis risquent d’être frappés par ces droits de douane supplémentaires de 39%. Le gouvernement s’est réuni virtuellement lundi à distance pour une séance extraordinaire face à l’urgence de la situation pour trouver une solution d’ici le 7 août. Les Etats-Unis sont un partenaire clé de la Suisse, les échanges commerciaux entre les deux pays ayant “quadruplé au cours des vingt dernières années”, a souligné lundi le Conseil fédéral. La Suisse est le sixième plus gros investisseur étranger aux États-Unis et occupe même “le premier rang” au niveau des investissements dans la recherche et du développement”, n’a pas manqué de rappeler le gouvernement suisse. Selon les relevés des douanes, les Etats-Unis captaient 18,6% des exportations de marchandises de la Suisse en 2024, qui y exporte surtout des médicaments. S’y ajoutent des machines industrielles, des capsules de café et les produits emblématiques de la Suisse comme des montres, du fromage et du chocolat.L’horlogerie fait partie des secteurs qui risquent d’être durement touchés puisque les montres sont produites dans le pays pour pouvoir y apposer le label Made in Switzerland (Fabriqué en Suisse), considéré comme le gage de leur grande qualité. Dans un entretien publié lundi soir par le quotidien suisse Le Temps, le patron du groupe Swatch, Nick Hayek, avait appelé la présidente de la Confédération à se rendre en personne à Washington. “Je suis convaincu que Donald Trump veut faire un deal et le montrer à ses électeurs aux Etats-Unis”, a déclaré M. Hayek au quotidien suisse. Mais “il faut que notre présidente Karin Keller-Sutter réagisse et trouve une solution en personne et sur place”, a ajouté le patron du groupe horloger, connu pour ses montres en plastique multicolores qui possède aussi d’autres marques, comme Tissot, Longines et Omega.D’après les calculs du professeur d’économie Hans Gersbach, ces droits de douane à 39% pourraient coûter entre 0,3% et 0,6% de croissance annuelle à la Suisse. L’impact sur son produit intérieur brut (PIB) pourrait même grimper à “au moins 0,7%”, selon le sort réservé aux produits pharmaceutiques, un pilier de l’économie helvétique, a-t-il prévenu.Dans une interview mardi avec la chaîne de télévision CNBC, Donald Trump a évoqué une surtaxe qu’il compte imposer sur les produits pharmaceutiques. “Nous allons, d’abord, mettre un droit de douane bas sur les produits pharmaceutiques, mais, dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite ce sera 250% parce qu’on veut des médicaments fabriqués dans notre pays”, a-t-il affirmé.





