Hong Kong firm did not uphold Panama Canal ports contract: Panama audit

The Hong Kong firm in charge of two key Panama Canal ports has flouted the terms of its contract, according to a Panamanian audit released Monday, as US and Chinese firms fight for business on the waterway after President Donald Trump threatened to seize it.The audit found “many breaches” of the concession awarded to a subsidiary of logistics giant CK Hutchison to operate the two ports, and concluded that Panama did not receive $1.2 billion it was owed under the contract.The subsidiary, called Panama Ports, benefited from many tax exemptions and also had irregularities in a previous audit that was used to justify an extension of the concession first awarded in 1997, said state comptroller Anel Flores.”This is a very delicate issue,” Flores told journalists, adding that he would file a complaint with prosecutors in the coming days over the unpaid concession fees.The release of the audit results came hours before US Defense Secretary Pete Hegseth arrived in Panama, which has come under strong pressure from Trump to reduce Chinese influence on the US-built canal.The United States has said it is a threat to its national security — and the region as a whole — for a Hong Kong company to operate ports at either end of the canal connecting the Atlantic and Pacific, through which five percent of all global shipping passes.Hegseth will meet Panamanian President Jose Raul Mulino on Tuesday and visit the canal, which opened in 1914.He will also participate in a security conference with Central American officials.Although the waterway has been under Panamanian control since 1999 under international treaties, Trump has threatened to take it back, by force if necessary, arguing that it is effectively controlled by Beijing.- Trump threats -Flores on Monday denied that the announcement of Panama Ports failing to honor the concession contract had anything to do with the Hegseth visit.”This is an autonomous act by Panama,” Flores said.However, some analysts had predicted that this audit would in fact purport to show irregularities, so that Panama could strip the Chinese company of the contract and thus appease the Trump administration.”It comes as a surprise to no one that the audit turns up alleged irregularities, since the idea was to have some kind of legal justification strong enough to cancel the concession,” Euclides Tapia, a professor of international relations, told AFP.The state comptroller’s office is an autonomous body that examines how government money is spent.It began the audit of Panama Ports in late January to determine if it was honoring the concession contract, after Trump threatened to take over the canal.Faced with the US president’s repeated threats, the Central American country in turn has put pressure on CK Hutchison to relinquish its control of the ports.In March, the firm announced an agreement to sell 43 ports in 23 countries — including its two on the interoceanic Panama Canal — to a group led by US giant asset manager BlackRock for $19 billion in cash.A furious Beijing has since announced an antitrust review of the deal, which likely prevented the parties from signing an agreement on April 2 as had been planned.The Panama Ports concession to operate Balboa port on the Pacific side of the canal and Cristobal port on the Atlantic side was renewed for another 25 years in 2021.

Election présidentielle anticipée le 3 juin en Corée du Sud

Une élection présidentielle anticipée aura lieu le 3 juin en Corée du Sud pour désigner le successeur de Yoon Suk Yeol, destitué après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en décembre.Le gouvernement “va choisir le 3 juin comme date pour la 21e élection présidentielle sud-coréenne”, a annoncé mardi le Premier ministre et président par intérim Han Duck-soo lors d’une réunion du gouvernement.Ce jour sera férié pour faciliter la participation au scrutin, a-t-il précisé.La Corée du Sud n’a plus de président titulaire depuis le 14 décembre, date à laquelle l’Assemblée nationale avait voté la destitution du conservateur Yoon Suk Yeol.Cette décision a été confirmée le 4 avril par la Cour constitutionnelle, ce qui a donné au gouvernement un délai de 60 jours pour organiser une présidentielle anticipée.M. Han a expliqué que la décision d’organiser le scrutin le 3 juin, le dernier jour possible, tient compte de “la nécessité d’assurer le bon déroulement des opérations électorales et de laisser suffisamment de temps aux partis politiques pour se préparer”.Il a demandé aux ministères et à la Commission électorale nationale de “se préparer minutieusement pour garantir une élection plus équitable et transparente que jamais, et qui puisse gagner la confiance du peuple”, après des mois de crise politique dans un pays polarisé à l’extrême.- Un seul tour -L’élection présidentielle en Corée du Sud ne compte qu’un seul tour. Le vainqueur prendra ses fonctions dès le lendemain, sans la période de transition de deux mois prévue pour une présidentielle ordinaire.La campagne électorale officielle se déroulera du 12 mai au 2 juin.Le grand favori du scrutin est Lee Jae-myung, le chef du Parti démocrate (centre-gauche) qui contrôle le Parlement.M. Lee, qui avait perdu d’un cheveu face à M. Yoon lors de l’élection de 2022, est crédité de 34% des voix, selon un sondage Gallup, malgré une série d’ennuis judiciaires.Le ministre du Travail Kim Moon-soo, du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon, arrive pour le moment deuxième avec 9% d’intentions de vote.- L’opposition bien placée -Les experts estiment que Lee Jae-myung est désormais est bien placé pour l’emporter. “Avec une élection si proche, il est difficile de s’attendre à ce qu’un candidat issu d’un parti mis en accusation soit élu président”, a observé Lee Jun-han, professeur de politique à l’université nationale d’Incheon. “Les sondages actuels montrent que Lee Jae-myung bénéficie d’un taux de popularité élevé et qu’il est très probable qu’il remporte l’élection, car il semble qu’il n’ait pas d’adversaire digne de ce nom”, a-t-il ajouté.Vendredi, des millions de téléspectateurs sud-coréens avaient assisté en direct à la lecture du cinglant arrêt de la Cour constitutionnelle démettant Yoon Suk Yeol de ses fonctions pour avoir “violé les principes fondamentaux de l’Etat de droit et de la gouvernance démocratique”.Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, M. Yoon avait tenté d’imposer par surprise la loi martiale, envoyant l’armée bloquer le Parlement dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir afin de faire échouer ce coup de force qui a sidéré le pays.Yoon Suk Yeol a toujours soutenu que cette mesure était nécessaire pour repousser “les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”. Il s’est dit victime d’une “dictature parlementaire” de la part des députés qui torpillaient systématiquement tous les projets du gouvernement, y compris le budget de l’Etat.M. Yoon a également été mis en accusation pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort. Arrêté en janvier et placé en détention provisoire, il a été remis en liberté le 8 mars pour vice de procédure. Son procès pénal s’est ouvert en février à Séoul.Yoon Suk Yeol est le deuxième président à être destitué dans l’histoire de la Corée du Sud après Park Geun-hye en 2017.L’éviction de Mme Park avait déclenché des violences qui avaient fait quatre morts. A l’inverse, la destitution de M. Yoon n’a été suivie d’aucun incident majeur, grâce à un déploiement policier massif le jour du verdict.Depuis le début de la crise politique en décembre, la Corée du Sud a dû faire face à plusieurs autres situations de crise, dont une catastrophe aérienne et les incendies les plus meurtriers de son histoire. L’administration de Donald Trump vient en sus d’imposer à la Corée du Sud des droits de douane de 26% sur ses exportations vers les Etats-Unis, son principal allié.

Election présidentielle anticipée le 3 juin en Corée du Sud

Une élection présidentielle anticipée aura lieu le 3 juin en Corée du Sud pour désigner le successeur de Yoon Suk Yeol, destitué après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale en décembre.Le gouvernement “va choisir le 3 juin comme date pour la 21e élection présidentielle sud-coréenne”, a annoncé mardi le Premier ministre et président par intérim Han Duck-soo lors d’une réunion du gouvernement.Ce jour sera férié pour faciliter la participation au scrutin, a-t-il précisé.La Corée du Sud n’a plus de président titulaire depuis le 14 décembre, date à laquelle l’Assemblée nationale avait voté la destitution du conservateur Yoon Suk Yeol.Cette décision a été confirmée le 4 avril par la Cour constitutionnelle, ce qui a donné au gouvernement un délai de 60 jours pour organiser une présidentielle anticipée.M. Han a expliqué que la décision d’organiser le scrutin le 3 juin, le dernier jour possible, tient compte de “la nécessité d’assurer le bon déroulement des opérations électorales et de laisser suffisamment de temps aux partis politiques pour se préparer”.Il a demandé aux ministères et à la Commission électorale nationale de “se préparer minutieusement pour garantir une élection plus équitable et transparente que jamais, et qui puisse gagner la confiance du peuple”, après des mois de crise politique dans un pays polarisé à l’extrême.- Un seul tour -L’élection présidentielle en Corée du Sud ne compte qu’un seul tour. Le vainqueur prendra ses fonctions dès le lendemain, sans la période de transition de deux mois prévue pour une présidentielle ordinaire.La campagne électorale officielle se déroulera du 12 mai au 2 juin.Le grand favori du scrutin est Lee Jae-myung, le chef du Parti démocrate (centre-gauche) qui contrôle le Parlement.M. Lee, qui avait perdu d’un cheveu face à M. Yoon lors de l’élection de 2022, est crédité de 34% des voix, selon un sondage Gallup, malgré une série d’ennuis judiciaires.Le ministre du Travail Kim Moon-soo, du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon, arrive pour le moment deuxième avec 9% d’intentions de vote.- L’opposition bien placée -Les experts estiment que Lee Jae-myung est désormais est bien placé pour l’emporter. “Avec une élection si proche, il est difficile de s’attendre à ce qu’un candidat issu d’un parti mis en accusation soit élu président”, a observé Lee Jun-han, professeur de politique à l’université nationale d’Incheon. “Les sondages actuels montrent que Lee Jae-myung bénéficie d’un taux de popularité élevé et qu’il est très probable qu’il remporte l’élection, car il semble qu’il n’ait pas d’adversaire digne de ce nom”, a-t-il ajouté.Vendredi, des millions de téléspectateurs sud-coréens avaient assisté en direct à la lecture du cinglant arrêt de la Cour constitutionnelle démettant Yoon Suk Yeol de ses fonctions pour avoir “violé les principes fondamentaux de l’Etat de droit et de la gouvernance démocratique”.Dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, M. Yoon avait tenté d’imposer par surprise la loi martiale, envoyant l’armée bloquer le Parlement dominé par l’opposition. Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir afin de faire échouer ce coup de force qui a sidéré le pays.Yoon Suk Yeol a toujours soutenu que cette mesure était nécessaire pour repousser “les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”. Il s’est dit victime d’une “dictature parlementaire” de la part des députés qui torpillaient systématiquement tous les projets du gouvernement, y compris le budget de l’Etat.M. Yoon a également été mis en accusation pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort. Arrêté en janvier et placé en détention provisoire, il a été remis en liberté le 8 mars pour vice de procédure. Son procès pénal s’est ouvert en février à Séoul.Yoon Suk Yeol est le deuxième président à être destitué dans l’histoire de la Corée du Sud après Park Geun-hye en 2017.L’éviction de Mme Park avait déclenché des violences qui avaient fait quatre morts. A l’inverse, la destitution de M. Yoon n’a été suivie d’aucun incident majeur, grâce à un déploiement policier massif le jour du verdict.Depuis le début de la crise politique en décembre, la Corée du Sud a dû faire face à plusieurs autres situations de crise, dont une catastrophe aérienne et les incendies les plus meurtriers de son histoire. L’administration de Donald Trump vient en sus d’imposer à la Corée du Sud des droits de douane de 26% sur ses exportations vers les Etats-Unis, son principal allié.

Foot: Maëlle Lakrar, l’héritière

Maëlle Lakrar est devenue un pilier de la défense de l’équipe de France au fil des mois profitant des absences répétées des taulières Griedge Mbock et Wendie Renard, à nouveau forfait mardi (19h00) face à la Norvège en Ligue des nations.Encore peu connue il y a trois ans, Lakrar devrait participer à 24 ans à l’Euro-2025: sa troisième grande compétition avec les Bleues en trois étés après les JO en août dernier et la Coupe du monde en 2023 en Australie où elle était titulaire en raison de l’absence de Griedge Mbock, blessée au genou. Au Mondial, elle avait marqué les esprits par sa sérénité, sa polyvalence et sa solidité dans les duels, alors qu’elle avait très peu joué avec le maillot tricolore jusque-là.Avec sa signature au Real Madrid l’été dernier, l’ancienne joueuse de Montpellier, a franchi un cap physique et a basculé dans une autre dimension en disputant la Ligue des champions pour la première fois de sa carrière.  “J’enchaine beaucoup avec le Real Madrid. Neuf matches en un mois, ça me permet de rester dans un rythme constant et de progresser. Avec Arsenal en Ligue des champions et le Barça, ce sont des gros matches à jouer dans une carrière”, a-t-elle expliqué auprès de l’AFP, après l’élimination en quart de finale de C1 face aux Gunners.Accueillie par les Françaises Sandie Toletti et Naomie Feller, elle s’est adaptée facilement au jeu espagnol: “je suis sortie de ma zone de confort en quittant Montpellier mais cela a été un tremplin pour moi”, a poursuivi Lakrar, appréciant les entrainements à Madrid où “on fait énormément de jeu”.Vendredi encore, celle qui peut évoluer dans l’axe ou dans le couloir droit a joué 90 minutes avec les Bleues lors du succès en Suisse en Ligue des nations (2-0) et devrait de nouveau être alignée mardi en Norvège pour suppléer Wendie Renard, absente en raison d’un “coup au pied”. – “Monte en puissance” -A St Gall, Griedge Mbock et Lakrar “ont bien pris le relais de Wendie, elles ont été des patronnes sur le terrain”, a commenté la latérale Selma Bacha.Contrairement à la Lyonnaise, Lakrar a pris un peu plus de temps pour s’imposer en équipe de France A, devancée par des joueuses rodées et plus anciennes. Mais, elle a été rapidement indispensable sous les ordres d’Hervé Renard, devant Estelle Cascarino et parfois Elisa De Almeida, d’autres candidates à ces postes.”C’est un très bon binôme, à la fois avec l’expérience de Griedge et Maëlle qui monte en puissance avec son club et qui acquiert de l’expérience”, a également déclaré le sélectionneur, Laurent Bonadei.Selon lui, Lakrar “devient de plus en plus habile dans les duels, elle a répondu présente physiquement”. Le résultat d’une prise de masse musculaire depuis son arrivée à Madrid: “c’est ce qu’on m’a demandé de travailler, c’était ancré dans ma tête, je suis sur la bonne voie”, a détaillé la défenseuse. Avec la retraite internationale qui s’approche pour la capitaine Renard (34 ans), l’avenir de l’ancienne défenseuse du MHSC semble tracé en équipe de France, surtout que la N.2 a montré en plus de sa palette défensive, un jeu de tête offensif, qui rappelle celui de la Martiniquaise. 

C1: le Real Madrid, nouveau défi majuscule pour Arteta et Arsenal

La venue du grand Real Madrid mardi (21h00), en quarts de finale de Ligue des champions, illustre les progrès accomplis par Arsenal sous Mikel Arteta, entraîneur passionné et adoré des supporters, semeur d’espoir et d’ambition dans un club qui n’en avait plus beaucoup.La nomination en décembre 2019 de l’ex-adjoint de Pep Guardiola à Manchester City, propulsé entraîneur principal à 37 ans, avait fait lever quelques sourcils. Pari osé ou désespéré?, se demandent alors les observateurs.D’emblée, il a placé la barre très haute: “il faut se battre pour les trophées et être en Europe. Le reste n’est pas suffisant”.En cinq saisons et demie, Arteta n’a ramené qu’un titre majeur – la Coupe d’Angleterre en 2020 – mais il a replacé Arsenal parmi les cadors du royaume et de l’Europe.De retour en Ligue des champions la saison dernière, après sept ans d’absence, les “Gunners” n’ont été battus qu’en quarts de finale par le Bayern Munich. A domicile, ils sont invaincus depuis deux ans dans la compétition-reine avant la venue du Real Madrid, mardi en quarts aller.”C’est l’endroit où nous voulons être, celui où Arsenal doit être constamment”, a appuyé l’entraîneur de 43 ans, lundi. Contre les tenants du titre, il faudra être “vraiment hyper convaincus que nous sommes prêts à gagner et à les battre. C’est l’état d’esprit que je veux”.- “Beaucoup de négativité” -Les supporters l’adorent et lui montrent bien, en déployant avant chaque match une bannière “Vamos” (Allez, en espagnol) montrant l’Espagnol, poings serrés, et en s’époumonant sur le chant qui lui est dédié, “We’ve got Super Mik Arteta” (Nous avons Super Mik Arteta, en anglais).Le jeune entraîneur, souvent bouillant sur le bord du terrain, a su ranimer un stade sans grande âme. A son initiative, le club s’est doté d’un hymne qu’il diffuse avant le coup d’envoi, le poignant “The Angel (North London Forever)” de Louis Dunford, chanteur local fan d’Arsenal.”Le stade est complètement transformé”, s’est d’ailleurs félicité Arteta en décembre dans un entretien diffusé par le club pour le cinquième anniversaire de sa nomination.Au départ, “il y avait cette cassure et cette distance, un manque de conviction et beaucoup de négativité”, a-t-il décrit, mais la “joie” est revenue et le club a retrouvé le “plus haut niveau”.L’ancien milieu défensif d’Arsenal (de 2011 à 2016), formé au FC Barcelone, avait hérité d’une équipe sans identité de jeu claire, ni grande force de caractère, dixième de Premier League après 17 journées.Sous sa direction, les “Gunners” ont terminé cinquièmes pour sa première saison complète, puis deuxièmes à deux reprises derrière Manchester City: avec cinq points de moins en 2022-23, puis deux seulement en 2023-24 après avoir empilé 28 victoires et 91 buts, deux records du club.En comptant l’actuelle saison (deuxième à sept journées de la fin), Arsenal est l’équipe qui a remporté le plus de points (235 en 107 matches) en Premier League depuis le début de l’exercice 2022-2023, devant Man City (232) et Liverpool (222).- Arme fatale -Arteta est tombé dans la marmite d’entraîneur au côté du meilleur, Pep Guardiola, qui l’a pris sous son aile juste après sa fin de carrière.De Manchester, il a rapporté de l’expérience, des idées et un homme: Nicolas Jover, spécialiste des coups de pied arrêtés (“cpa”), devenu son précieux adjoint dans le nord de Londres.Le club au canon a érigé l’art des corners et coups francs en arme fatale, et cela tombe bien au moment d’affronter le Real Madrid.Les champions d’Europe espagnols ont certes beaucoup de talents devant (Vinicius, Rodrygo et Mbappé), mais ils encaissent beaucoup trop de buts derrière, notamment sur les “cpa” où ils sont en déficit de taille avec Lucas Vazquez et Fran Garcia.La “Maison blanche” a des fondations bien trop poreuses actuellement, comme en attestent ses 14 buts encaissés sur les 8 derniers matches.Heureusement pour elle, Arsenal est privé de deux grandes munitions face au but dans l’exercice, le défenseur Gabriel et l’attaquant Kai Havertz, tous deux fauchés par des blessures.Mais le Real doit aussi faire sans plusieurs joueurs absents sur blessure (Carvajal, Militao, Mendy…) ou suspension (Tchouaméni).

C1: face à une avalanche de blessés, le Bayern au défi de l’Inter

L’interminable liste de joueurs munichois blessés et indisponibles pour affronter l’Inter Milan, quasiment au complet, mardi (21h00) rebat les cartes du quart de finale de la Ligue des champions et complique le rêve du Bayern d’une finale à domicile fin mai.”Depuis qu’il est arrivé, l’entraîneur a parlé d’avoir besoin de l’équipe et d’utiliser tout le monde”, a glissé vendredi soir Harry Kane, deuxième meilleur buteur de la Ligue des champions cette saison, reprenant le mantra répété à l’envi par le Bayern depuis plusieurs mois et qui va passer l’épreuve du feu en cette fin de saison.Sur les onze joueurs titularisés le 5 mars lors du huitième de finale aller de la C1 contre le Bayer Leverkusen, match sous pression le plus abouti des Munichois (3-0), cinq ne sont pas disponibles.La série noire a débuté il y a un mois, avec Manuel Neuer, victime d’une déchirure musculaire au mollet droit en allant célébrer le but du 2-0 de Jamal Musiala. De plus, Kingsley Coman a reçu un coup et n’a plus joué depuis.Trois semaines et demie plus tard, les défenseurs Alphonso Davies et Dayot Upamecano sont rentrés blessés de la trêve internationale (rupture des ligaments croisés sur genou droit pour le premier et corps libres dans l’articulation du genou gauche pour le second).Enfin, vendredi, Jamal Musiala s’est blessé à l’arrière de la cuisse gauche et sera absent de longues semaines (entre six et huit) pour soigner une déchirure musculaire.Pour pallier l’absence de l’expérimenté Neuer, le Bayern a lancé dans le grand bain sa très jeune recrue de 21 ans, Jonas Urbig, arrivé à l’hiver, alors qu’en défense centrale, l’entraîneur du Bayern Vincent Kompany s’appuie sur l’Anglais Eric Dier aux côtés de Kim Min-jae.Sur le côté gauche de sa défense, Hiroki Ito était le remplaçant de Davies, mais le Japonais s’est fracturé un métatarse il y a dix jours et Kompany a alors essayé Raphaël Guerreiro puis Josip Stanisic.- Lautaro Martinez de retour avec l’Inter -Dans l’animation offensive, Leroy Sané retrouve des couleurs (trois buts et un contre-son-camp provoqué lors des trois derniers matches de Bundesliga), tandis que pour remplacer Musiala, Thomas Müller (35 ans) pourrait être le sauveur d’une maison munichoise qu’il quittera à la fin de la saison après 25 ans de présence (du centre de formation à l’équipe professionnelle), lui qui aurait aimé prolonger encore un an.A la différence du Bayern, sextuple champion d’Europe et qui rêve d’une nouvelle “Finale dahoam” le 31 mai dans son Allianz Arena, l’Inter peut compter sur quasiment tous ses cadres pour viser le triplé comme en 2010, année de son dernier sacre en C1 face au Bayern en finale.Le capitaine et buteur argentin Lautaro Martinez, blessé à un ischio-jambier lors de la trêve internationale, a fait son retour samedi lors du match nul à Parme (2-2). Pour son premier match depuis le 16 mars, le champion du monde 2022 n’a pas marqué et n’a pas apprécié d’être remplacé après 65 minutes de jeu.Son alter ego à la pointe de l’attaque intériste, Marcus Thuram, perturbé depuis des semaines par une cheville douloureuse, a retrouvé le chemin des filets après deux mois et demi de disette en inscrivant son 14e but de la saison en championnat, nouveau record personnel.L’entraîneur de l’Inter Simone Inzaghi est en revanche privé dans le secteur offensif de la doublure de Thuram, Mehdi Taremi, blessé à un mollet depuis un mois et dans l’entre-jeu, depuis samedi, de Piotr Zielinski, tandis qu’il n’y a toujours pas de date pour le retour de Denzel Dumfries (biceps fémoral).”Le Bayern, au-delà des nombreux blessés, est une équipe très forte, calibrée pour tout gagner. Il faudra aborder ce match avec beaucoup d’attention et d’esprit de sacrifice”, a prévenu l’international italien Matteo Darmian, buteur contre Parme samedi.