Le militant écologiste Paul Watson désormais libre de voyager à l’étranger, selon Sea Shepherd France

Le militant écologiste américano-canadien Paul Watson, figure de la défense des baleines, est désormais libre de voyager à l’étranger, la demande d’arrestation émise par le Japon ayant été suspendue par Interpol, a indiqué mardi l’ONG Sea Shepherd France.”Paul Watson vient d’être informé par la Commission de contrôle des fichiers d’Interpol que la notice rouge émise à son encontre par le Japon a été suspendue du système d’information d’Interpol”, annonce dans un communiqué l’ONG de défense des océans.”L’ensemble des États et autres organisations membres d’Interpol n’y ont donc plus accès, jusqu’à ce que la Commission, qui rendra sa décision définitive après sa session de juin, ait procédé à l’examen complet de l’affaire. La liberté de mouvement du capitaine a entre-temps été rétablie”, ajoute-t-elle.”L’ensemble des États membres d’Interpol, soit 196 pays, doivent désormais se conformer à cette décision et ignorer la demande d’arrestation japonaise notoirement infondée”, selon Sea Shepherd France.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon, qui l’accuse d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. Interpol, l’organisation internationale de police criminelle, émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, mais n’ont pas le statut de mandat d’arrêt.Contacté par l’AFP, Interpol a souligné que sa Commission de contrôle des fichiers “est un organe distinct et indépendant du secrétariat général d’Interpol et ne commente pas les cas individuels”.”Une notice rouge peut être suspendue par la CCF à titre provisoire, dans l’attente d’une décision finale sur sa conformité avec les règles de l’organisation”, rappelle-t-elle.

Charles et Camilla posent devant le Colisée, monument symbole de Rome

Charles III et son épouse Camilla ont posé mardi après-midi pour les photographes devant les majestueuses arches du Colisée, l’amphithéâtre iconique de Rome, dans le cadre de leur visite d’Etat de quatre jours en Italie.Cette visite intervient dix jours après que le monarque britannique de 76 ans eut été brièvement hospitalisé en raison d’effets secondaires de son traitement contre le cancer.Le couple royal a été applaudi par la foule des touristes massée autour du monument le plus visité d’Italie, qui accueillait à l’époque romaine les fameux combats de gladiateurs.Pendant une dizaine de minutes, ils ont serré des mains et discuté avec des écoliers agitant de petits drapeaux britanniques, puis ont été photographiés par les touristes lorsqu’ils ont marché entre l’arc de Constantin et le temple dédié à Vénus et à la ville de Rome, situés juste devant le Colisée. Ils se sont ensuite offert aux objectifs de la presse devant l’amphithéâtre millénaire.Charles, en costume bleu à fines rayures, et Camille, en robe de crêpe bleu, ont écouté un bref résumé de l’histoire du Colisée donné par l’historien et présentateur TV Alberto Angela. Le roi “voulait connaître tous les détails du passé”, a raconté ce dernier aux journalistes. Dans la matinée, le roi et la reine ont été reçus en grande pompe par le président de la République Sergio Mattarella au palais du Quirinal surplombant Rome, datant du 16ème siècle, autrefois demeure des papes et des rois d’Italie. Le couple royal a été accueilli par le président et sa fille Laura, puis l’orchestre du palais a joué les hymnes nationaux britannique et italien.Le couple royal et le président ont ensuite assisté à la parade aérienne de l’escadre acrobatique de l’armée de l’air italienne, les “Frecce Tricolori”  (les “Flèches tricolores”), et son équivalent britannique, les “Red Arrows” (les “Flèches rouges”). Lors du passage de la limousine royale dans les rues du centre de Rome, un couple de touristes britanniques venant de Bath, Lucy et Peter Smith, était aux anges: “Nous avons vu Charles et il nous a salués. J’ai bien vu son visage”, a confié à l’AFP Lucy Smith, 52 ans. – Discours au Parlement -Le couple a expliqué que la présence du roi à Rome durant leur séjour était une coïncidence. “Nous avons réservé avant lui, il nous a imités”, a plaisanté Peter Smith, 59 ans. Une autre touriste britannique, Greeba Padbury, venue à Rome pour ses 70 ans, a raté le couple royal mais n’était pas trop déçue: “Nous pouvons le voir chez nous”. En attendant, “nous allons boire un spritz, parce qu’il est 10H00 (08H00 GMT) et que nous sommes à Rome”, a-t-elle lancé.Après leur visite au Quirinal, Charles et Camilla ont déposé une couronne de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu à l’Autel de la Patrie, un vaste monument en marbre blanc en plein centre de Rome couronné par une statue équestre de Victor-Emmanuel II, premier roi de l’Italie unifiée au XIXe siècle.”Quelle émotion de les  voir si petits à l’Autel de la Patrie puis d’être ici tout près et de réussir à leur serrer la main, ça été vraiment un grand honneur, j’étais très ému”, a raconté à l’AFP Romolo Testa, un Italien de 19 ans qui s’était rendu à Londres pour les funérailles d’Elizabeth II.Un touriste français bloqué derrière une barrière de sécurité, Philippe Heitzler, 64 ans, a lui confié “aimer beaucoup la Couronne britannique”. “Par contre on n’a pas compris pourquoi ils voulaient sortir de l’Europe”, a-t-il ajouté. Charles a déjà effectué 17 visites officielles en Italie, mais il s’agit de la première depuis son accession au trône après la mort en 2022 de sa mère Elizabeth II.Il doit aussi rencontrer lors de cette visite la Première ministre Giorgia Meloni et il sera le premier monarque britannique à s’adresser à une session conjointe du Parlement.Le roi et la reine, qui se sont mariés le 9 avril 2005 après une longue liaison durant le mariage de Charles avec la défunte princesse Diana, célébreront leur anniversaire mercredi lors d’un banquet d’Etat.

Droits de douane: la Chine ira “jusqu’au bout”, l’UE veut “éviter l’escalade”

La Chine a promis mardi de combattre les droits de douane américains “jusqu’au bout”, poussant l’Union européenne à tenter de calmer les tensions, tandis que les bourses mondiales, en chute ces derniers jours, regagnaient des couleurs. L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP mardi, le bourbon ne sera pas concerné par les droits de douane de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.A la veille de l’entrée en vigueur des surtaxes américaines sur les importations chinoises et européennes, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée de la situation actuelle”, a indiqué l’UE dans un communiqué.Les risques d’escalade dans la guerre commerciale entre les deux premières puissances commerciales mondiales sont réels. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe de 20%. Avec les 34% annoncés la semaine dernière, elle doit atteindre 54% à partir de ce mercredi.Le président républicain a en outre brandi la menace d’imposer dès ce mercredi des taxes additionnelles à hauteur de 50% sur les importations chinoises, si Pékin ne renonce pas à appliquer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains, décidés comme mesure de rétorsion, à compter de jeudi 10 avril.”La Chine n’acceptera jamais cela”, a répondu mardi un porte-parole du ministère chinois du Commerce. “Si les États-Unis persistent dans cette voie, la Chine les combattra jusqu’au bout”, a-t-il dit.”Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”, a souligné devant la presse Lin Jian, un représentant du ministère des Affaires étrangères.- Ouverte à la négociation -Donald Trump affirme que les États-Unis sont “pillés” par le reste du monde, raison pour laquelle il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, — entré en vigueur samedi —, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation, ce qui alimente mardi un rebond sur la plupart des marchés boursiers après plusieurs séances de plongeon.Tokyo a ainsi clôturé en hausse de quelque 6% mardi, soutenue par des déclarations du ministre américain des Finances Scott Bessent, qui a indiqué que “le Japon aurait la priorité” dans des pourparlers à venir.Le secrétaire au Trésor a aussi assuré sur Fox News qu’une fois que des assurances seraient reçues des autres pays quant à une plus grande ouverture de leurs marchés aux produits américains, “le président Trump serait prêt à négocier”. Selon lui, “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.Dans ce contexte, les indices américains se dirigeaient vers une ouverture en nette hausse mardi, tandis que les bourses européennes évoluaient aussi dans le vert avec des hausses de plus de 2% à la mi-journée des indices vedette à Paris, Londres et Francfort.Un répit pour les investisseurs, alors que des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée — 5.000 milliards pour le seul indice de référence américain S&P 500 — depuis mercredi dernier, quand le président américain a annoncé des droits de douane exorbitants pour les importations de la plupart des pays dans le monde.- “Irresponsables” -Selon les analystes, cette guerre commerciale risque de saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance.Le dirigeant de Hong Kong, John Lee, a d’ailleurs fustigé des droits de douane “irresponsables”.Lawrence Wong, le Premier ministre de Singapour, une place forte financière mondiale, s’est dit mardi “très déçu” par les États-Unis.Le Vietnam cherche, lui, à obtenir un report de l’application des nouveaux tarifs douaniers imposés par Washington et a assuré vouloir acheter davantage de produits américains, notamment du matériel de sécurité et de défense.bur-fz-mjw-lem/LyS

Droits de douane: la Chine ira “jusqu’au bout”, l’UE veut “éviter l’escalade”

La Chine a promis mardi de combattre les droits de douane américains “jusqu’au bout”, poussant l’Union européenne à tenter de calmer les tensions, tandis que les bourses mondiales, en chute ces derniers jours, regagnaient des couleurs. L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP mardi, le bourbon ne sera pas concerné par les droits de douane de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.A la veille de l’entrée en vigueur des surtaxes américaines sur les importations chinoises et européennes, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée de la situation actuelle”, a indiqué l’UE dans un communiqué.Les risques d’escalade dans la guerre commerciale entre les deux premières puissances commerciales mondiales sont réels. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe de 20%. Avec les 34% annoncés la semaine dernière, elle doit atteindre 54% à partir de ce mercredi.Le président républicain a en outre brandi la menace d’imposer dès ce mercredi des taxes additionnelles à hauteur de 50% sur les importations chinoises, si Pékin ne renonce pas à appliquer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains, décidés comme mesure de rétorsion, à compter de jeudi 10 avril.”La Chine n’acceptera jamais cela”, a répondu mardi un porte-parole du ministère chinois du Commerce. “Si les États-Unis persistent dans cette voie, la Chine les combattra jusqu’au bout”, a-t-il dit.”Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”, a souligné devant la presse Lin Jian, un représentant du ministère des Affaires étrangères.- Ouverte à la négociation -Donald Trump affirme que les États-Unis sont “pillés” par le reste du monde, raison pour laquelle il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, — entré en vigueur samedi —, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation, ce qui alimente mardi un rebond sur la plupart des marchés boursiers après plusieurs séances de plongeon.Tokyo a ainsi clôturé en hausse de quelque 6% mardi, soutenue par des déclarations du ministre américain des Finances Scott Bessent, qui a indiqué que “le Japon aurait la priorité” dans des pourparlers à venir.Le secrétaire au Trésor a aussi assuré sur Fox News qu’une fois que des assurances seraient reçues des autres pays quant à une plus grande ouverture de leurs marchés aux produits américains, “le président Trump serait prêt à négocier”. Selon lui, “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.Dans ce contexte, les indices américains se dirigeaient vers une ouverture en nette hausse mardi, tandis que les bourses européennes évoluaient aussi dans le vert avec des hausses de plus de 2% à la mi-journée des indices vedette à Paris, Londres et Francfort.Un répit pour les investisseurs, alors que des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée — 5.000 milliards pour le seul indice de référence américain S&P 500 — depuis mercredi dernier, quand le président américain a annoncé des droits de douane exorbitants pour les importations de la plupart des pays dans le monde.- “Irresponsables” -Selon les analystes, cette guerre commerciale risque de saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance.Le dirigeant de Hong Kong, John Lee, a d’ailleurs fustigé des droits de douane “irresponsables”.Lawrence Wong, le Premier ministre de Singapour, une place forte financière mondiale, s’est dit mardi “très déçu” par les États-Unis.Le Vietnam cherche, lui, à obtenir un report de l’application des nouveaux tarifs douaniers imposés par Washington et a assuré vouloir acheter davantage de produits américains, notamment du matériel de sécurité et de défense.bur-fz-mjw-lem/LyS

Droits de douane: la Chine ira “jusqu’au bout”, l’UE veut “éviter l’escalade”

La Chine a promis mardi de combattre les droits de douane américains “jusqu’au bout”, poussant l’Union européenne à tenter de calmer les tensions, tandis que les bourses mondiales, en chute ces derniers jours, regagnaient des couleurs. L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP mardi, le bourbon ne sera pas concerné par les droits de douane de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.A la veille de l’entrée en vigueur des surtaxes américaines sur les importations chinoises et européennes, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée de la situation actuelle”, a indiqué l’UE dans un communiqué.Les risques d’escalade dans la guerre commerciale entre les deux premières puissances commerciales mondiales sont réels. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe de 20%. Avec les 34% annoncés la semaine dernière, elle doit atteindre 54% à partir de ce mercredi.Le président républicain a en outre brandi la menace d’imposer dès ce mercredi des taxes additionnelles à hauteur de 50% sur les importations chinoises, si Pékin ne renonce pas à appliquer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains, décidés comme mesure de rétorsion, à compter de jeudi 10 avril.”La Chine n’acceptera jamais cela”, a répondu mardi un porte-parole du ministère chinois du Commerce. “Si les États-Unis persistent dans cette voie, la Chine les combattra jusqu’au bout”, a-t-il dit.”Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”, a souligné devant la presse Lin Jian, un représentant du ministère des Affaires étrangères.- Ouverte à la négociation -Donald Trump affirme que les États-Unis sont “pillés” par le reste du monde, raison pour laquelle il a décidé d’imposer un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, — entré en vigueur samedi —, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation, ce qui alimente mardi un rebond sur la plupart des marchés boursiers après plusieurs séances de plongeon.Tokyo a ainsi clôturé en hausse de quelque 6% mardi, soutenue par des déclarations du ministre américain des Finances Scott Bessent, qui a indiqué que “le Japon aurait la priorité” dans des pourparlers à venir.Le secrétaire au Trésor a aussi assuré sur Fox News qu’une fois que des assurances seraient reçues des autres pays quant à une plus grande ouverture de leurs marchés aux produits américains, “le président Trump serait prêt à négocier”. Selon lui, “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.Dans ce contexte, les indices américains se dirigeaient vers une ouverture en nette hausse mardi, tandis que les bourses européennes évoluaient aussi dans le vert avec des hausses de plus de 2% à la mi-journée des indices vedette à Paris, Londres et Francfort.Un répit pour les investisseurs, alors que des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée — 5.000 milliards pour le seul indice de référence américain S&P 500 — depuis mercredi dernier, quand le président américain a annoncé des droits de douane exorbitants pour les importations de la plupart des pays dans le monde.- “Irresponsables” -Selon les analystes, cette guerre commerciale risque de saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance.Le dirigeant de Hong Kong, John Lee, a d’ailleurs fustigé des droits de douane “irresponsables”.Lawrence Wong, le Premier ministre de Singapour, une place forte financière mondiale, s’est dit mardi “très déçu” par les États-Unis.Le Vietnam cherche, lui, à obtenir un report de l’application des nouveaux tarifs douaniers imposés par Washington et a assuré vouloir acheter davantage de produits américains, notamment du matériel de sécurité et de défense.bur-fz-mjw-lem/LyS

China ready to ‘fight’ US trade war, EU seeks to cool tensions

China vowed Tuesday to “fight to the end” after US President Donald Trump threatened to further ramp up tariffs but the EU warned against escalating a trade war as hard-hit global markets steadied.Trump has upended the world economy with sweeping tariffs that have raised the spectre of an international recession, but has ruled out any pause in his aggressive trade policy despite a dramatic market sell-off.Beijing — Washington’s major economic rival but also a key trading partner — responded by announcing its own 34 percent duties on US goods to come into effect on Thursday, deepening a showdown between the world’s two largest economies. The swift retaliation from China sparked a fresh warning from Trump that he would impose additional levies of 50 percent if Beijing refused to stop pushing back against his barrage of tariffs — a move that would drive the overall duties on Chinese goods to 104 percent.”I have great respect for China but they can not do this,” Trump said at the White House.”We are going to have one shot at this… I’ll tell you what, it is an honour to do it.”China swiftly hit back, blasting what it called “blackmailing” by the United States and vowing “countermeasures” if Washington imposes tariffs on top of the 34 percent extra that were due to come in force on Wednesday.”If the US insists on going its own way, China will fight it to the end,” a spokesperson for Beijing’s commerce ministry said on Tuesday.- ‘Ignorant, impolite’ -In a mounting war of words between Beijing and Washington, China’s foreign ministry also condemned “ignorant and impolite” remarks by US Vice President JD Vance in which he complained the United States had for too long borrowed money from “Chinese peasants”.The ministry said that “pressure, threats and blackmail are not the right way to deal with China”.The European Union sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed the “vital importance of stability” for the world’s economy, urged a “negotiated solution” and emphasised “the need to avoid further escalation,” according to a readout from EU officials.The bloc said Tuesday that it expects to present as soon as next week its response to the 20-percent levies it is facing under Trump’s latest tariff wave, with Germany and France advocating a tax targeting US tech giants.But Brussels has also proposed an exemption from tariffs on industrial products, including cars, which Trump said Monday was not enough to resolve the US trade deficit with the EU.”The European Union has been very, very bad to us,” Trump said.In retaliation for US levies introduced in mid-March on steel and aluminium, the EU plans tariffs of up to 25 percent on US goods ranging from soybeans to motorcycles and make-up, according to a document seen by AFP.But US bourbon was spared after Trump threatened to hit European alcoholic drinks with massive retaliatory duties.A 10 percent “baseline” tariff on US imports from around the world took effect Saturday, and a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, including China and EU nations.Trump’s tariffs have roiled global markets, with trillions of dollars wiped off combined stock market valuations in recent sessions.Stock markets staged a mild rebound on Tuesday, with Hong Kong’s Hang Seng index rising 1.5 percent after crashing 13.2 percent the previous day in its worst performance since 1997.Shares in Tokyo leapt after Treasury Secretary Scott Bessent suggested that Japan would get “priority” in negotiations as they had sought talks quickly.European markets also clawed back some ground, with London, Paris and Frankfurt all up more than two percent in afternoon trade while oil prices edged higher.Trump believes the tariffs will revive America’s lost manufacturing base by forcing foreign companies to relocate to the United States, rather than making goods abroad.But most economists question that and say his tariffs are arbitrary.Despite the turmoil, Trump said Monday he was “not looking” at any pause in tariff implementation.He also scrapped any meetings with China but said Washington was ready for talks with any country willing to negotiate. More than 50 nations have sought reach out to the US leader, according to the White House. While meeting Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu, the first leader to lobby Trump in person over the levies, Trump said: “There can be permanent tariffs, and there can also be negotiations, because there are things that we need beyond tariffs.”burs-sr/rl