Poupées sexuelles: El Haïry souhaite des contrôles chez les acheteurs

La Haute-commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry a souhaité lundi des contrôles auprès des acheteurs des poupées sexuelles ressemblant à des fillettes vendues en ligne pour vérifier si des enfants sont en danger dans leur entourage.Shein a été signalé à la justice pour la commercialisation de “poupées sexuelles d’apparence enfantine”, que le géant de l’e-commerce asiatique assure avoir retiré de son site en France.Ces poupées “sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent malheureusement parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”, a déclaré Mme El-Haïry sur BFMTV. “Quand vous faites l’achat d’objets aussi ignobles que ça, (…) il y a un risque accru de passer à l’acte. Et donc, les enfants qui sont aux alentours ont vocation à être protégés”, a-t-elle dit.”Il n’y a pas que Shein, il y en a bien d’autres, nous avons été alertés sur d’autres cas”, a-t-elle précisé par ailleurs sur FranceInfo.”Ces poupées ne sont pas des objets pornographiques, mais pédopornographiques, et donc ce n’est pas légal dans notre pays. C’est comme la détention d’images pédocriminelles, cela vous envoie devant les tribunaux”, a-t-elle dit. Ces procédures peuvent aller jusqu’à 7 ans de prison et 75.000 euros d’amendes.Elle souhaite que les plateformes transmettent des “informations” sur les acheteurs, “ce qui nous permettra de pouvoir lancer un certain nombre de contrôles et voir s’il y a des enfants en danger”. “Toutes les trois minutes, un enfant subit des violences sexuelles”, a-t-elle rappelé.”Des hommes qui ont ces poupées-là” sont “potentiellement des pédocriminels qui passeront à l’acte sur des enfants”, a-t-elle martelé.”Mon enjeu aujourd’hui, c’est les fournisseurs” (de ces poupées) mais aussi “les hommes qui détiennent ces horreurs, ces ignominies, à leur domicile, et qui peut-être ont des enfants qui dorment dans la chambre d’à côté”.”Je veux qu’on aille jusqu’au bout de la chaîne cette fois-ci. Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres”, a-t-elle poursuivi. Véronique Béchu, spécialiste de la lutte contre la pédocriminalité et ancienne commandante de police, confirme que ces poupées, qui sont une “représentation de mineur à caractère sexuel”, constituent une infraction pénale.”Fabriquer, acheter, diffuser ou détenir ces poupées est interdit”, indique-t-elle à l’AFP, jugeant crucial d’identifier les acheteurs, car ils présentent “des appétences sexuelles pour les enfants”.Consulter des images ou des vidéos ou posséder des poupées sexuelles représentant un mineur “participe du comportement pédocriminel” et “ne constitue en aucun cas un frein au passage à l’acte”, indique celle qui dirige aujourd’hui l’Observatoire contre les violences numériques faits aux mineurs de e-Enfance.”Un individu qui a des rapports sexuels avec une poupée représentant un enfant ne s’en satisfera pas éternellement. Il risque de s’en prendre à un enfant réel”, indique l’ex-cheffe du pôle stratégique de l’Office Mineurs.Pour comparaison, 44% des personnes ayant une activité pédocriminelle en ligne finissent par passer à l’acte physiquement, indique-t-elle.

Poupées sexuelles: El Haïry souhaite des contrôles chez les acheteurs

La Haute-commissaire à l’Enfance Sarah El Haïry a souhaité lundi des contrôles auprès des acheteurs des poupées sexuelles ressemblant à des fillettes vendues en ligne pour vérifier si des enfants sont en danger dans leur entourage.Shein a été signalé à la justice pour la commercialisation de “poupées sexuelles d’apparence enfantine”, que le géant de l’e-commerce asiatique assure avoir retiré de son site en France.Ces poupées “sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent malheureusement parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”, a déclaré Mme El-Haïry sur BFMTV. “Quand vous faites l’achat d’objets aussi ignobles que ça, (…) il y a un risque accru de passer à l’acte. Et donc, les enfants qui sont aux alentours ont vocation à être protégés”, a-t-elle dit.”Il n’y a pas que Shein, il y en a bien d’autres, nous avons été alertés sur d’autres cas”, a-t-elle précisé par ailleurs sur FranceInfo.”Ces poupées ne sont pas des objets pornographiques, mais pédopornographiques, et donc ce n’est pas légal dans notre pays. C’est comme la détention d’images pédocriminelles, cela vous envoie devant les tribunaux”, a-t-elle dit. Ces procédures peuvent aller jusqu’à 7 ans de prison et 75.000 euros d’amendes.Elle souhaite que les plateformes transmettent des “informations” sur les acheteurs, “ce qui nous permettra de pouvoir lancer un certain nombre de contrôles et voir s’il y a des enfants en danger”. “Toutes les trois minutes, un enfant subit des violences sexuelles”, a-t-elle rappelé.”Des hommes qui ont ces poupées-là” sont “potentiellement des pédocriminels qui passeront à l’acte sur des enfants”, a-t-elle martelé.”Mon enjeu aujourd’hui, c’est les fournisseurs” (de ces poupées) mais aussi “les hommes qui détiennent ces horreurs, ces ignominies, à leur domicile, et qui peut-être ont des enfants qui dorment dans la chambre d’à côté”.”Je veux qu’on aille jusqu’au bout de la chaîne cette fois-ci. Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres”, a-t-elle poursuivi. Véronique Béchu, spécialiste de la lutte contre la pédocriminalité et ancienne commandante de police, confirme que ces poupées, qui sont une “représentation de mineur à caractère sexuel”, constituent une infraction pénale.”Fabriquer, acheter, diffuser ou détenir ces poupées est interdit”, indique-t-elle à l’AFP, jugeant crucial d’identifier les acheteurs, car ils présentent “des appétences sexuelles pour les enfants”.Consulter des images ou des vidéos ou posséder des poupées sexuelles représentant un mineur “participe du comportement pédocriminel” et “ne constitue en aucun cas un frein au passage à l’acte”, indique celle qui dirige aujourd’hui l’Observatoire contre les violences numériques faits aux mineurs de e-Enfance.”Un individu qui a des rapports sexuels avec une poupée représentant un enfant ne s’en satisfera pas éternellement. Il risque de s’en prendre à un enfant réel”, indique l’ex-cheffe du pôle stratégique de l’Office Mineurs.Pour comparaison, 44% des personnes ayant une activité pédocriminelle en ligne finissent par passer à l’acte physiquement, indique-t-elle.

Poupées sexuelles: Shein sous la menace d’une interdiction

A deux jours de l’ouverture de son magasin parisien au BHV, Shein doit se défendre sur un nouveau front: le géant asiatique de la vente en ligne a commercialisé des poupées sexuelles d’apparence enfantine et risque un bannissement en cas de récidive.”Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit, et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme Shein au marché français”, a déclaré le ministre de l’Économie Roland Lescure sur BFMTV et RMC lundi.Samedi, la direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé avoir signalé à la justice la vente de “poupées sexuelles d’apparence enfantine” sur le site de Shein.Le spécialiste de la mode jetable ultra-éphémère a indiqué dimanche que les produits ont été “immédiatement retirés”.M. Lescure rétorque que l’État peut interdire une plateforme en cas de récidive ou de non-retrait rapide des contenus illégaux “pour des actes terroristes, pour le trafic de stupéfiants et pour des objets pédopornographiques”.”C’est tout à fait inacceptable et soulève la question, plus généralement, de la manière dont le marché unique européen, dont notre marché intérieur, est envahi par des produits contrefaits”, a également réagi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en déplacement dans le Loiret.Shein, qui n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat lundi, sera convoqué devant les députés sous “quinze jours”. L’entreprise sera auditionnée par la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, qui cherche à “obtenir des réponses précises sur la transparence des chaînes d’approvisionnement de SHEIN, ses procédures de contrôle interne et les mesures correctrices mises en œuvre”, a déclaré lundi dans un communiqué le rapporteur de cette mission d’information.- “Prédateurs” -“Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres”, a condamné sur BFM la haute-commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry. “Ce sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent, malheureusement, parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”, a-t-elle ajouté.D’autres procédures sont en cours concernant d’autres plateformes, a-t-elle précisé, alors que le site AliExpress vendait les mêmes poupées que Shein, a révélé RMC.”Les annonces concernées ont été retirées dès que nous en avons eu connaissance”, a réagi AliExpress dans un communiqué transmis à l’AFP. Pour Arnaud Gallais, fondateur de Mouv’Enfants, un collectif qui lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs, Shein “ment”: “Les poupées sont toujours en vente sur la plateforme, sur Shein en Grande-Bretagne, Espagne, Chili, vous les trouvez, et avec un VPN vous pouvez les faire livrer en France”, s’inquiète-t-il auprès de l’AFP.”Au domicile de Joël Le Scouarnec, le médecin qui a fait plus de 300 victimes, on a retrouvé une collection de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants”, rappelle-t-il en référence à l’ancien chirurgien, condamné à 20 ans de prison pour viols et agressions sexuelles. Le collectif était devant le BHV lundi pour dénoncer le partenariat avec Shein.Les faits ont été signalés au procureur de la République. Selon une source au ministère de l’Economie, le dossier est dans les mains du parquet de Paris.Le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom, confirme lundi à l’AFP avoir été saisi.- “Provoc'” -Entreprise aux racines chinoises qui a conquis le marché mondial de l’ultra fast-fashion, Shein s’est implantée progressivement dans le paysage du commerce en ligne depuis son arrivée en France en 2015. Régulièrement accusée de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein a prévu d’ouvrir mercredi son tout premier magasin physique pérenne au BHV, historique grand magasin.Sur la devanture du BHV, le patron de Shein Donald Tang et celui de la société des grands magasins (SGM), propriétaire du BHV, Frédéric Merlin, s’affichent tout sourire sur une immense affiche.S’il juge “indécent” et “inacceptable” la vente de ces poupées, Frédéric Merlin a défendu lundi le partenariat avec Shein. “Le principe même de notre partenariat est clair: seuls les vêtements et articles conçus et produits directement par SHEIN pour le BHV seront vendus en magasin”, assure-t-il. “Aucun produit issu de la marketplace internationale de SHEIN n’est concerné.”L’association Origine France Garantie appelle, elle, au boycott médiatique de Shein, dont l’ouverture du magasin est prévue à la veille du salon du Made in France, à Paris de jeudi à dimanche.

Poupées sexuelles: Shein sous la menace d’une interdiction

A deux jours de l’ouverture de son magasin parisien au BHV, Shein doit se défendre sur un nouveau front: le géant asiatique de la vente en ligne a commercialisé des poupées sexuelles d’apparence enfantine et risque un bannissement en cas de récidive.”Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit, et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme Shein au marché français”, a déclaré le ministre de l’Économie Roland Lescure sur BFMTV et RMC lundi.Samedi, la direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé avoir signalé à la justice la vente de “poupées sexuelles d’apparence enfantine” sur le site de Shein.Le spécialiste de la mode jetable ultra-éphémère a indiqué dimanche que les produits ont été “immédiatement retirés”.M. Lescure rétorque que l’État peut interdire une plateforme en cas de récidive ou de non-retrait rapide des contenus illégaux “pour des actes terroristes, pour le trafic de stupéfiants et pour des objets pédopornographiques”.”C’est tout à fait inacceptable et soulève la question, plus généralement, de la manière dont le marché unique européen, dont notre marché intérieur, est envahi par des produits contrefaits”, a également réagi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en déplacement dans le Loiret.Shein, qui n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat lundi, sera convoqué devant les députés sous “quinze jours”. L’entreprise sera auditionnée par la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, qui cherche à “obtenir des réponses précises sur la transparence des chaînes d’approvisionnement de SHEIN, ses procédures de contrôle interne et les mesures correctrices mises en œuvre”, a déclaré lundi dans un communiqué le rapporteur de cette mission d’information.- “Prédateurs” -“Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres”, a condamné sur BFM la haute-commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry. “Ce sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent, malheureusement, parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”, a-t-elle ajouté.D’autres procédures sont en cours concernant d’autres plateformes, a-t-elle précisé, alors que le site AliExpress vendait les mêmes poupées que Shein, a révélé RMC.”Les annonces concernées ont été retirées dès que nous en avons eu connaissance”, a réagi AliExpress dans un communiqué transmis à l’AFP. Pour Arnaud Gallais, fondateur de Mouv’Enfants, un collectif qui lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs, Shein “ment”: “Les poupées sont toujours en vente sur la plateforme, sur Shein en Grande-Bretagne, Espagne, Chili, vous les trouvez, et avec un VPN vous pouvez les faire livrer en France”, s’inquiète-t-il auprès de l’AFP.”Au domicile de Joël Le Scouarnec, le médecin qui a fait plus de 300 victimes, on a retrouvé une collection de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants”, rappelle-t-il en référence à l’ancien chirurgien, condamné à 20 ans de prison pour viols et agressions sexuelles. Le collectif était devant le BHV lundi pour dénoncer le partenariat avec Shein.Les faits ont été signalés au procureur de la République. Selon une source au ministère de l’Economie, le dossier est dans les mains du parquet de Paris.Le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom, confirme lundi à l’AFP avoir été saisi.- “Provoc'” -Entreprise aux racines chinoises qui a conquis le marché mondial de l’ultra fast-fashion, Shein s’est implantée progressivement dans le paysage du commerce en ligne depuis son arrivée en France en 2015. Régulièrement accusée de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein a prévu d’ouvrir mercredi son tout premier magasin physique pérenne au BHV, historique grand magasin.Sur la devanture du BHV, le patron de Shein Donald Tang et celui de la société des grands magasins (SGM), propriétaire du BHV, Frédéric Merlin, s’affichent tout sourire sur une immense affiche.S’il juge “indécent” et “inacceptable” la vente de ces poupées, Frédéric Merlin a défendu lundi le partenariat avec Shein. “Le principe même de notre partenariat est clair: seuls les vêtements et articles conçus et produits directement par SHEIN pour le BHV seront vendus en magasin”, assure-t-il. “Aucun produit issu de la marketplace internationale de SHEIN n’est concerné.”L’association Origine France Garantie appelle, elle, au boycott médiatique de Shein, dont l’ouverture du magasin est prévue à la veille du salon du Made in France, à Paris de jeudi à dimanche.

Poupées sexuelles: Shein sous la menace d’une interdiction

A deux jours de l’ouverture de son magasin parisien au BHV, Shein doit se défendre sur un nouveau front: le géant asiatique de la vente en ligne a commercialisé des poupées sexuelles d’apparence enfantine et risque un bannissement en cas de récidive.”Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit, et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme Shein au marché français”, a déclaré le ministre de l’Économie Roland Lescure sur BFMTV et RMC lundi.Samedi, la direction générale de la Répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé avoir signalé à la justice la vente de “poupées sexuelles d’apparence enfantine” sur le site de Shein.Le spécialiste de la mode jetable ultra-éphémère a indiqué dimanche que les produits ont été “immédiatement retirés”.M. Lescure rétorque que l’État peut interdire une plateforme en cas de récidive ou de non-retrait rapide des contenus illégaux “pour des actes terroristes, pour le trafic de stupéfiants et pour des objets pédopornographiques”.”C’est tout à fait inacceptable et soulève la question, plus généralement, de la manière dont le marché unique européen, dont notre marché intérieur, est envahi par des produits contrefaits”, a également réagi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en déplacement dans le Loiret.Shein, qui n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat lundi, sera convoqué devant les députés sous “quinze jours”. L’entreprise sera auditionnée par la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France, qui cherche à “obtenir des réponses précises sur la transparence des chaînes d’approvisionnement de SHEIN, ses procédures de contrôle interne et les mesures correctrices mises en œuvre”, a déclaré lundi dans un communiqué le rapporteur de cette mission d’information.- “Prédateurs” -“Il y en a marre parce que ce ne sont pas des objets comme les autres”, a condamné sur BFM la haute-commissaire à l’Enfance Sarah El-Haïry. “Ce sont des objets pédocriminels sur lesquels des prédateurs s’entraînent, malheureusement, parfois avant de passer à des sévices sur des enfants”, a-t-elle ajouté.D’autres procédures sont en cours concernant d’autres plateformes, a-t-elle précisé, alors que le site AliExpress vendait les mêmes poupées que Shein, a révélé RMC.”Les annonces concernées ont été retirées dès que nous en avons eu connaissance”, a réagi AliExpress dans un communiqué transmis à l’AFP. Pour Arnaud Gallais, fondateur de Mouv’Enfants, un collectif qui lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs, Shein “ment”: “Les poupées sont toujours en vente sur la plateforme, sur Shein en Grande-Bretagne, Espagne, Chili, vous les trouvez, et avec un VPN vous pouvez les faire livrer en France”, s’inquiète-t-il auprès de l’AFP.”Au domicile de Joël Le Scouarnec, le médecin qui a fait plus de 300 victimes, on a retrouvé une collection de poupées sexuelles à l’effigie d’enfants”, rappelle-t-il en référence à l’ancien chirurgien, condamné à 20 ans de prison pour viols et agressions sexuelles. Le collectif était devant le BHV lundi pour dénoncer le partenariat avec Shein.Les faits ont été signalés au procureur de la République. Selon une source au ministère de l’Economie, le dossier est dans les mains du parquet de Paris.Le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom, confirme lundi à l’AFP avoir été saisi.- “Provoc'” -Entreprise aux racines chinoises qui a conquis le marché mondial de l’ultra fast-fashion, Shein s’est implantée progressivement dans le paysage du commerce en ligne depuis son arrivée en France en 2015. Régulièrement accusée de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de conditions de travail indignes, Shein a prévu d’ouvrir mercredi son tout premier magasin physique pérenne au BHV, historique grand magasin.Sur la devanture du BHV, le patron de Shein Donald Tang et celui de la société des grands magasins (SGM), propriétaire du BHV, Frédéric Merlin, s’affichent tout sourire sur une immense affiche.S’il juge “indécent” et “inacceptable” la vente de ces poupées, Frédéric Merlin a défendu lundi le partenariat avec Shein. “Le principe même de notre partenariat est clair: seuls les vêtements et articles conçus et produits directement par SHEIN pour le BHV seront vendus en magasin”, assure-t-il. “Aucun produit issu de la marketplace internationale de SHEIN n’est concerné.”L’association Origine France Garantie appelle, elle, au boycott médiatique de Shein, dont l’ouverture du magasin est prévue à la veille du salon du Made in France, à Paris de jeudi à dimanche.

Christian, Muslim Nigerians push back on threatened US strikes

Nigerians across the religious spectrum pushed back Monday on US President Donald Trump’s threats of military intervention over the killing of Christians in the country.Africa’s most populous country, which is roughly evenly split between a mostly Christian south and Muslim-majority north, is home to myriad conflicts, which experts say kill both Christians and Muslims, often without distinction.But claims of Christian “persecution” in Nigeria have found traction online among the US and European right in recent months. “Christians are being killed, we can’t deny the fact that Muslims are (also) being killed,” Danjuma Dickson Auta, a Christian and community leader, told AFP.Trump said on social media over the weekend that he had asked the Pentagon to map out a possible plan of attack.Asked by an AFP reporter aboard Air Force One if he was considering putting US troops on the ground or using air strikes, Trump replied: “Could be, I mean, a lot of things — I envisage a lot of things.” “They’re killing the Christians and killing them in very large numbers,” he said Sunday. “We’re not going to allow that to happen.”Pushing back on the accusations, Nigerian President Bola Tinubu said religious tolerance was “a core tenet of our collective identity”.- Ethnic violence -Auta, 56, hails from Plateau state, where Christians and Muslims have long lived side by side. The state has also seen explosions of violence — including deadly sectarian riots in the capital Jos in 2001 and 2008.In recent years, Plateau and other states in Nigeria’s “Middle Belt” have suffered deadly clashes between mostly Christian farmers and Fulani Muslim herders over dwindling land and resources.The conflict has often resulted in massive death tolls on the side of the farmers, with entire villages razed.Smaller-scale attacks on herders — including retaliatory killings of random ethnic Fulanis or their cattle — often generate fewer headlines in both the local and international press.Though the violence appears on the surface to fall across ethnic and religious lines, experts say the root causes lie in poor land management and policing in rural areas.Words like “genocide” have been thrown around by those in Plateau frustrated by the escalating violence, though typically in ethnic, not religious terms.Claims of a “Christian genocide” meanwhile have been pushed in recent years by separatist groups in the southeast.US-based firm Moran Global Strategies has been lobbying on behalf of separatists this year, advising congressional staff on what it said was Christian “persecution”, according to lobbying disclosures.- Row over deportations, visas -Nigeria also faces a long-running jihadist conflict in its northeast and “bandit” gangs in the northwest who conduct kidnappings and village raids.The north’s population is mostly Muslim — meaning most of the victims are, too.”Even those who sold this narrative of Christian genocide know it is not true,” said Abubakar Gamandi, a Muslim who heads a fishermen’s union in Borno state, the epicentre of the Boko Haram conflict.Oxford Economics political analyst Jervin Naidoo said that “while the terrorism threat is real”, Washington’s amped-up rhetoric could be related to Abuja rejecting demands to accept non-Nigerian deportees expelled from the United States as part of Trump’s immigration crackdown.”This move differs from countries like Eswatini, Uganda, Rwanda and Ghana, which have complied. In response, the US tightened visa rules for Nigerians,” he noted.Trump previously attacked South Africa over what he called a “genocide” against its Dutch-descended Afrikaner community and has offered them refugee status.Critics of the president said the rhetoric was part of Trump’s hardline diplomatic strategy, yet it has also resonated with some in Nigeria.Reverend Joseph Hayab, chairman of the Christian Association of Nigeria for the country’s north, said he rejected the framing of “farmer-herder violence” and called Trump’s comments a “wake-up call”. “People are twisting the story as if Trump said he is coming to fight Nigeria. No, he is coming to deal with terrorists,” he told AFP.Tinubu spokesman Daniel Bwala noted that “Donald Trump has his own style of communication”, suggesting to AFP Sunday that Trump’s post was a way to “force a sit-down between the two leaders so they can iron out a common front to fight their insecurity”.

Christian, Muslim Nigerians push back on threatened US strikesMon, 03 Nov 2025 16:10:22 GMT

Nigerians across the religious spectrum pushed back Monday on US President Donald Trump’s threats of military intervention over the killing of Christians in the country.Africa’s most populous country, which is roughly evenly split between a mostly Christian south and Muslim-majority north, is home to myriad conflicts, which experts say kill both Christians and Muslims, often …

Christian, Muslim Nigerians push back on threatened US strikesMon, 03 Nov 2025 16:10:22 GMT Read More »

Turkey, Muslim allies say Palestinian self-rule key to Gaza future

Gaza’s future must be Palestinian-led and avoid any new system of tutelage, Turkey and six of its top Muslim allies said Monday after talks in Istanbul. Turkey, which played a central role in forging the now shaky three-week-old ceasefire, is pushing for Muslim nations to bring their influence to bear on the reconstruction of the embattled territory. “Our principle is that Palestinians should govern the Palestinians and ensure their own security, the international community should support this in the best possible way — diplomatically, institutionally and economically,” Turkey’s Foreign Minister Hakan Fidan said after the talks.”Nobody wants to see a new system of tutelage emerge,” he told a news conference. Brokered by US President Donald Trump, the October 10 ceasefire — which halted two years of continuous bloodshed — has been tested by fresh Israeli strikes and claims of Palestinian attacks on Israeli soldiers.The talks involved top diplomats from Saudi Arabia, Qatar, the United Arab Emirates, Jordan, Pakistan and Indonesia. All of them were called to a meeting with Trump in September on the margins of the United Nations General Assembly, just days before he unveiled his plan to end the Gaza war. “We’ve now reached an extremely critical stage: we do not want the genocide in Gaza to resume,” Fidan added, saying all seven nations supported plans for the Palestinians to take control of Gaza’s security and governance. Fidan, who held talks at the weekend with a Hamas delegation led by its chief negotiator Khalil al-Hayya, said the Islamist movement was “ready to hand Gaza to a committee of Palestinians”. He also expressed hope that reconciliation efforts between Hamas and the rival West Bank-based Palestinian Authority, “will bear fruit as soon as possible,” saying inter-Palestinian unity would “strengthen Palestine’s representation in the international community”. Earlier, President Recep Tayyip Erdogan said Hamas was “determined to adhere to the (truce) agreement” and urged Muslim states to play “a leading role” in Gaza’s recovery. “We believe the reconstruction plan prepared by the Arab League and the OIC (Organisation of Islamic Cooperation)should be implemented immediately,” he said of the plan unveiled in March.  – ‘Task force needs UN mandate’ – Turkey has been instrumental in backing Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel sparked the war in Gaza.Fidan said it was crucial that the emerging International Stabilisation Force that will monitor the Gaza ceasefire under Trump’s plan, have a “mandate defined by a UN Security Council resolution and a framework for legitimacy”. Washington is currently working with Arab and international partners to decide on the composition of the force, with Turkey hoping to play a role, despite fierce opposition from Israel. “The countries we’ve spoken with say they will decide whether to send troops based on … the ISF’s mandate and authority,” Fidan said. “First, a general consensus needs to be reached on a draft, then it needs to be approved by the members of the Security Council.”And it needs to be free from vetoes by any of the permanent (UNSC) members,” he said of a blocking move frequently used by key Israel ally Washington. Israel has long viewed Turkey’s diplomatic overtures with suspicion over Ankara’s close ties with Hamas and adamantly opposes it joining the task force that is meant to take over after Israeli troops withdraw from Gaza. A Turkish disaster relief team, sent to help efforts to recover the remains of those trapped under the rubble — including Israeli hostages seized by Hamas — has been stuck at the border because of Israel’s refusal to let them in, according to Ankara.

Procès libyen: le parquet général requiert le maintien en détention d’Alexandre Djouhri

Le parquet général s’est opposé lundi à la demande de mise en liberté de l’intermédiaire Alexandre Djouhri, incarcéré comme Nicolas Sarkozy dans le procès libyen, sur laquelle la cour d’appel de Paris se prononcera mardi.Cette audience intervient une semaine avant celle de l’ex-président Nicolas Sarkozy et une semaine après celle de l’ex-banquier Wahib Nacer, libéré le lendemain par la même chambre, les deux autres détenus de ce dossier politico-financier de haut vol.”La lâcheté ne me correspond pas. Je ne pourrais pas regarder mes enfants et petits-enfants dans les yeux si je ne me présentais pas devant la cour”, a soutenu, pour se défendre de tout risque de fuite, l’homme d’affaires franco-algérien de 66 ans qui comparaissait devant la cour d’appel en visio-conférence.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Alexandre Djouhri à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende pour avoir été au cœur de schémas financiers complexes impliquant de hauts dirigeants libyens.À l’appui de sa demande de mise en liberté, sa défense a soutenu à l’audience que le prévenu avait fait preuve d’une “parfaite coopération” avec la justice à partir de son arrestation à Londres en vertu d’un mandat d’arrêt et mis en avant ses problèmes cardiaques pour obtenir sa sortie de la prison de la Santé.”Je ne vois pas ce qui pourrait justifier un traitement différencié” avec Wahib Nacer, incarcéré puis libéré, a plaidé son avocat, Me Charles Consigny.Le président de la cour s’est étonné de l’adresse du logement proposé par la défense d’Alexandre Djouhri pour une éventuelle assignation à résidence sous bracelet électronique: celui-ci est en effet voisin des bureaux de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil, dans le VIIIe arrondissement à Paris. Face à ce problème, sa défense a dû proposer dans l’urgence un autre hébergement, chez son neveu en région parisienne.”La détention aujourd’hui de M. Djouhri semble l’unique moyen pour préserver le déroulement serein des débats et prévenir une concertation des prévenus”, a estimé l’avocat général en requérant le rejet de la demande.L’intermédiaire a notamment été reconnu coupable d’avoir organisé la vente fictive de deux tableaux pour permettre à Claude Guéant de toucher un demi-million d’euros.”Les faits montrent sa capacité corruptive à un très haut niveau, non seulement d’un agent public étranger, mais également de celui qui était alors secrétaire général de l’Elysée”, avaient estimé les magistrats du tribunal correctionnel dans leur jugement.Alexandre Djouhri ayant fait appel de cette décision de première instance, son incarcération est désormais considérée comme relevant des critères de la détention provisoire.Selon l’article 144 du Code de procédure pénale, le maintien en détention n’est possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.