Lawyer warns of threats to Prince Harry in UK security appeal

A lawyer for Britain’s Prince Harry on Tuesday slammed an “unjustified” decision to downgrade his police protection, telling a London court the prince had recently faced threats from paparazzi and even Al-Qaeda.Following Harry’s split with the royal family in 2020 and move to America with his wife Meghan, the government decided his security during visits to Britain would be decided on a case-by-case basis.King Charles III’s youngest son made a rare visit to London for the latest stage of the long-running legal saga, watching his appeal unfold from inside the Royal Courts of Justice.Dressed in a dark suit with a blue patterned tie, he looked on in the courtroom, occasionally whispering to his solicitor and wrote in a notebook.After Harry, 40, stopped being considered a working royal in 2020, the government decided he would not receive the “same degree” of publicly funded protection when in Britain.The prince took legal action against the interior ministry in 2021, and after his initial case was rejected last year, he brought a challenge before the Court of Appeal.Lawyer Shaheed Fatima told the court the prince had been “singled out for different, unjustified and inferior treatment.”In a written submission, his lawyers highlighted threats made against the prince.”Al-Qaeda recently called for (Harry) to be murdered,” and he and Meghan were “involved in a dangerous car pursuit with paparazzi in New York City” in May 2023, the submission said, without providing full details.Harry was widely criticised when in his autobiography “Spare” he claimed to have killed 25 people in Afghanistan, sparking ire from the Taliban.Harry has long been haunted by the death of his mother, Princess Diana, who was killed in a high-speed car crash in Paris in 1997 as she tried to escape paparazzi photographers.Harry and Meghan have started a new life in California and are now largely estranged from the royal family. But the prince has said security concerns have hampered his ability to visit Britain, and his trips have usually been fleeting. In a written submission, Harry’s lawyers said the prince and Meghan “felt forced to step back” from frontline royal duties because “they considered they were not being protected by the institution”. – Failure to assess risk -The prince’s legal battle centres on the February 2020 decision to downgrade his security, made by the interior ministry and a committee that deals with the protection of royals and public figures.In early 2024, the High Court ruled against Harry’s case, saying the government had acted lawfully. The prince’s initial bid to appeal was refused in April last year and he was ordered to pay about £1,000,000 ($1.27 million) in legal costs, according to The Times newspaper. However, the following month, a judge said Harry could challenge the decision at the Court of Appeal.On Tuesday, Harry’s lawyer argued the committee had failed to carry out an assessment of the risks to the prince and that the High Court had been wrong to overlook this.As a lawyer representing the interior ministry set out the government’s case, the prince shook his head.James Eadie said the basis for Harry’s security arrangements had been adjusted due to “his change of status and because he was now going to live abroad for the majority of his time.”In its written submission, the government insisted Harry’s security “would be considered depending on the circumstances.”The two-day hearing is to end on Wednesday with some parts held in private due to security concerns. A decision is expected in writing at a later date.

The Metals Company, l’entreprise qui courtise Donald Trump pour exploiter les fonds marins

L’entreprise canadienne The Metals Company (TMC), pionnière dans la prospection minière sous-marine, ne veut plus attendre pour lancer cette industrie décriée, tentant désormais sa chance auprès de Donald Trump qui convoite des minerais stratégiques à travers le monde.”Nous sommes prêts”, a proclamé fin mars son PDG, Gerard Barron.Espérant être la première à aller aspirer les “nodules polymétalliques”, sorte de galets riches en métaux sur les plaines abyssales du Pacifique, l’entreprise veut solliciter au deuxième trimestre le premier contrat d’extraction minière commerciale en haute mer, via l’administration américaine.Un changement de stratégie choc: initialement, la société voulait déposer sa demande en juin auprès de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales.Ce court-circuitage de l’AIFM provoque la colère de nombreux Etats et des ONG de défense des océans qui dénoncent le geste “désespéré” d’une industrie accusée de violer des écosystèmes sous-marins encore peu connus.Créée en 2011 sous le nom de DeepGreen Metals, elle a été rebaptisée en 2021 pour son introduction en Bourse à New York.Ses filiales explorent depuis plusieurs années des parcelles dans la zone de Clarion-Clipperton (CCZ) dans le Pacifique, via des contrats octroyés par l’AIFM et sponsorisés en particulier par le petit Etat insulaire Nauru.L’AIFM n’a pour l’instant accordé que des contrats d’exploration, qui permettent de tester les technologies. Mais après plus de dix ans de négociations, elle n’a toujours pas finalisé les règles pour l’extraction industrielle.Au grand dam de TMC qui a investi en dix ans “plus d’un demi-milliard de dollars”.”Nous avons montré que nous pouvons ramasser des nodules au fond de la mer, les remonter à la surface et les transformer sur terre en des produits raffinés, avec des impacts environnementaux minimaux et une dépense limitée en capital”, assure Gerard Barron.Lors de tests “historiques” en 2022, sa filiale NORI (Nauru Ocean Resources Inc.) a remonté plus de 3.000 tonnes de nodules, grâce à l’ancien navire de forage reconverti “Hidden Gem”, de son partenaire Allseas.- “Le plus destructeur” -La collecte se fait à plus de 4 kilomètres de profondeur avec un véhicule sous-marin monté sur chenilles qui envoie les nodules vers le navire par un tuyau géant.A l’autre bout de la chaîne, TMC et le fondeur japonais Pamco ont annoncé en février la transformation de nodules en un “alliage de haute qualité nickel-cuivre-cobalt”.Selon les estimations, la CCZ abrite 21 milliards de tonnes de nodules riches en cobalt, nickel, cuivre et manganèse: des métaux stratégiques pour l’électrification croissante du monde et notamment les batteries des voitures électriques.”Les nodules dans nos zones sous contrat représentent la plus grande ressource non exploitée au monde de ces minéraux critiques”, assure TMC.Une justification rejetée en bloc par les défenseurs de l’environnement qui plaident pour une baisse de la consommation et pour le recyclage.L’extraction sous-marine est “le pire moyen, le plus destructeur de l’environnement, et le plus cher (…), ce n’est pas l’avenir”, déclare à l’AFP Bobbi-Jo Dobush, de l’ONG The Ocean Foundation, qui doute de la viabilité du secteur et de TMC.L’entreprise a perdu l’an dernier 81,9 millions de dollars. Mais sans revenus, ce n’est pas inhabituel pour ce modèle d’entreprises, selon des experts du secteur.La situation actuelle laisse penser que “l’entreprise sera en mesure de respecter son engagement de commencer la production en 2026”, estime Dmitry Silversteyn, analyste chez Water Tower Research, pariant sur la volonté de l’administration Trump de libérer les Etats-Unis de la dépendance aux métaux chinois.TMC joue d’ailleurs sur cet argument pour séduire Washington, affirmant qu’à l’aune de la consommation américaine actuelle, un milliard de tonnes de nodules assureront “456 années de manganèse, 165 ans de cobalt, 81 ans de nickel et 4 ans de cuivre”.Les nodules “sont la pièce manquante critique de la réindustrialisation américaine”, plaide le directeur financier de TMC, Craig Shesky, soulignant que les Etats-Unis, qui ne sont pas membres de l’AIFM, ont la législation nécessaire pour autoriser l’extraction.”Il manquait un appétit politique aux Etats-Unis pour en tirer partie. Et c’est le changement principal de cette nouvelle administration”.

The Metals Company, l’entreprise qui courtise Donald Trump pour exploiter les fonds marins

L’entreprise canadienne The Metals Company (TMC), pionnière dans la prospection minière sous-marine, ne veut plus attendre pour lancer cette industrie décriée, tentant désormais sa chance auprès de Donald Trump qui convoite des minerais stratégiques à travers le monde.”Nous sommes prêts”, a proclamé fin mars son PDG, Gerard Barron.Espérant être la première à aller aspirer les “nodules polymétalliques”, sorte de galets riches en métaux sur les plaines abyssales du Pacifique, l’entreprise veut solliciter au deuxième trimestre le premier contrat d’extraction minière commerciale en haute mer, via l’administration américaine.Un changement de stratégie choc: initialement, la société voulait déposer sa demande en juin auprès de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales.Ce court-circuitage de l’AIFM provoque la colère de nombreux Etats et des ONG de défense des océans qui dénoncent le geste “désespéré” d’une industrie accusée de violer des écosystèmes sous-marins encore peu connus.Créée en 2011 sous le nom de DeepGreen Metals, elle a été rebaptisée en 2021 pour son introduction en Bourse à New York.Ses filiales explorent depuis plusieurs années des parcelles dans la zone de Clarion-Clipperton (CCZ) dans le Pacifique, via des contrats octroyés par l’AIFM et sponsorisés en particulier par le petit Etat insulaire Nauru.L’AIFM n’a pour l’instant accordé que des contrats d’exploration, qui permettent de tester les technologies. Mais après plus de dix ans de négociations, elle n’a toujours pas finalisé les règles pour l’extraction industrielle.Au grand dam de TMC qui a investi en dix ans “plus d’un demi-milliard de dollars”.”Nous avons montré que nous pouvons ramasser des nodules au fond de la mer, les remonter à la surface et les transformer sur terre en des produits raffinés, avec des impacts environnementaux minimaux et une dépense limitée en capital”, assure Gerard Barron.Lors de tests “historiques” en 2022, sa filiale NORI (Nauru Ocean Resources Inc.) a remonté plus de 3.000 tonnes de nodules, grâce à l’ancien navire de forage reconverti “Hidden Gem”, de son partenaire Allseas.- “Le plus destructeur” -La collecte se fait à plus de 4 kilomètres de profondeur avec un véhicule sous-marin monté sur chenilles qui envoie les nodules vers le navire par un tuyau géant.A l’autre bout de la chaîne, TMC et le fondeur japonais Pamco ont annoncé en février la transformation de nodules en un “alliage de haute qualité nickel-cuivre-cobalt”.Selon les estimations, la CCZ abrite 21 milliards de tonnes de nodules riches en cobalt, nickel, cuivre et manganèse: des métaux stratégiques pour l’électrification croissante du monde et notamment les batteries des voitures électriques.”Les nodules dans nos zones sous contrat représentent la plus grande ressource non exploitée au monde de ces minéraux critiques”, assure TMC.Une justification rejetée en bloc par les défenseurs de l’environnement qui plaident pour une baisse de la consommation et pour le recyclage.L’extraction sous-marine est “le pire moyen, le plus destructeur de l’environnement, et le plus cher (…), ce n’est pas l’avenir”, déclare à l’AFP Bobbi-Jo Dobush, de l’ONG The Ocean Foundation, qui doute de la viabilité du secteur et de TMC.L’entreprise a perdu l’an dernier 81,9 millions de dollars. Mais sans revenus, ce n’est pas inhabituel pour ce modèle d’entreprises, selon des experts du secteur.La situation actuelle laisse penser que “l’entreprise sera en mesure de respecter son engagement de commencer la production en 2026”, estime Dmitry Silversteyn, analyste chez Water Tower Research, pariant sur la volonté de l’administration Trump de libérer les Etats-Unis de la dépendance aux métaux chinois.TMC joue d’ailleurs sur cet argument pour séduire Washington, affirmant qu’à l’aune de la consommation américaine actuelle, un milliard de tonnes de nodules assureront “456 années de manganèse, 165 ans de cobalt, 81 ans de nickel et 4 ans de cuivre”.Les nodules “sont la pièce manquante critique de la réindustrialisation américaine”, plaide le directeur financier de TMC, Craig Shesky, soulignant que les Etats-Unis, qui ne sont pas membres de l’AIFM, ont la législation nécessaire pour autoriser l’extraction.”Il manquait un appétit politique aux Etats-Unis pour en tirer partie. Et c’est le changement principal de cette nouvelle administration”.

L’avenir des orques du Marineland d’Antibes, un casse-tête pour le gouvernement

À l’approche du délai fixé pour le départ des orques du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), trouver une solution honorable pour les cétacés relève du casse-tête pour le gouvernement, entre pression des associations de défense des animaux et volonté du parc de fermer ses portes.  Installé sur la Côte d’Azur depuis 1970, Marineland a fermé au public en janvier, miné par la désaffection du public et la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles et le maintien en captivité d’orques et de dauphins en France.La direction du parc a déposé en février une demande pour transférer avant la mi-avril ses deux orques –Wikie, 24 ans, et son fils Keijo, 11 ans– et ses 12 dauphins dans deux parcs en Espagne.Et elle insiste désormais sur “l’extrême urgence” de ces transferts, dans la mesure où les contrats de ses salariés, et en particulier des soigneurs, expirent à la mi-avril, et où des travaux de maintenance seraient nécessaires en cas de maintien des bassins.Mais les associations de défense des animaux font valoir que les conditions de vie des cétacés en Espagne seraient pires qu’à Antibes. Estimant qu’un tel  transfert serait une trahison de l’esprit de la loi de 2021, elles réclament la création de sanctuaires où ces animaux nés en captivité pourraient vivre en semi-liberté.Problème: si la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, assure depuis février y travailler avec ses homologues espagnol, italien et grec, le projet le plus avancé ne sera pas prêt avant 2026 et ne pourra de toutes façons pas accueillir tous les animaux.En janvier 2024, la justice avait interdit au parc de transférer les orques avant la conclusion d’une expertise sur leurs conditions de vie et leurs capacités à enchaîner les spectacles, expertise ordonnée en septembre 2023 après une longue bataille judiciaire de l’association One Voice.Ce rapport d’expertise est finalement tombé lundi, concluant que l’eau et les infrastructures du parc étaient conformes aux normes en vigueur et que les spectacles constituaient des dérivatifs et des stimuli utiles pour la santé mentale des cétacés en captivité.- “Transferts de la honte” -Dénonçant les “platitudes” de ces conclusions, One Voice a relevé dans le rapport “des constats inquiétants” sur les soins qui étaient prodigués aux orques, en particulier à Moana, décédé à 12 ans d’une septicémie en octobre 2023, et à Inouk, mort à 23 ans de l’ingestion d’un petit ressort en métal en mars 2024.Dans les huit mois qui avaient précédé sa mort, Moana avait ainsi été sous antibiotiques pendant 107 jours, sous corticoïdes pendant 31 jours, sous antidouleurs pendant 36 jours et sous antifongiques pendant 21 jours. Malgré cela, les autopsies des deux orques avaient révélé des infections lourdes non traitées.Lors de l’adoption de la loi sur le bien-être animal, Bérangère Abba, alors secrétaire d’État à la Biodiversité, avait promis que le gouvernement serait au rendez-vous pour aider à trouver des solutions d’accueil des orques et des dauphins des parcs français.Interrogé par l’AFP, le cabinet de Mme Pannier-Runacher a rappelé que ses premiers appels à manifestation d’intérêt n’avaient reçu aucune réponse. En 2024, le cabinet avait finalement reçu cinq projets de sanctuaires, mais aucune solution n’était directement opérationnelle.Mi-mars, la ministre a donc évoqué l’idée que les cétacés partent en Espagne, en attendant de pouvoir gagner ce futur refuge.Mais “du jour où les animaux seront sur le territoire espagnol, la France n’aura plus aucune emprise sur leur destin”, a réagi Sea Shepherd France dans une lettre ouverte à la ministre qui a recueilli 91.000 signatures.L’association a proposé de verser immédiatement 5 millions d’euros pour maintenir les orques à Antibes, en attendant que les sanctuaires soient prêts. Une proposition que Marineland n’a pas souhaité commenter.”Nous mettrons tout en Å“uvre pour empêcher ces transferts de la honte”, a promis Sea Shepherd France.

L’avenir des orques du Marineland d’Antibes, un casse-tête pour le gouvernement

À l’approche du délai fixé pour le départ des orques du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), trouver une solution honorable pour les cétacés relève du casse-tête pour le gouvernement, entre pression des associations de défense des animaux et volonté du parc de fermer ses portes.  Installé sur la Côte d’Azur depuis 1970, Marineland a fermé au public en janvier, miné par la désaffection du public et la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles et le maintien en captivité d’orques et de dauphins en France.La direction du parc a déposé en février une demande pour transférer avant la mi-avril ses deux orques –Wikie, 24 ans, et son fils Keijo, 11 ans– et ses 12 dauphins dans deux parcs en Espagne.Et elle insiste désormais sur “l’extrême urgence” de ces transferts, dans la mesure où les contrats de ses salariés, et en particulier des soigneurs, expirent à la mi-avril, et où des travaux de maintenance seraient nécessaires en cas de maintien des bassins.Mais les associations de défense des animaux font valoir que les conditions de vie des cétacés en Espagne seraient pires qu’à Antibes. Estimant qu’un tel  transfert serait une trahison de l’esprit de la loi de 2021, elles réclament la création de sanctuaires où ces animaux nés en captivité pourraient vivre en semi-liberté.Problème: si la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, assure depuis février y travailler avec ses homologues espagnol, italien et grec, le projet le plus avancé ne sera pas prêt avant 2026 et ne pourra de toutes façons pas accueillir tous les animaux.En janvier 2024, la justice avait interdit au parc de transférer les orques avant la conclusion d’une expertise sur leurs conditions de vie et leurs capacités à enchaîner les spectacles, expertise ordonnée en septembre 2023 après une longue bataille judiciaire de l’association One Voice.Ce rapport d’expertise est finalement tombé lundi, concluant que l’eau et les infrastructures du parc étaient conformes aux normes en vigueur et que les spectacles constituaient des dérivatifs et des stimuli utiles pour la santé mentale des cétacés en captivité.- “Transferts de la honte” -Dénonçant les “platitudes” de ces conclusions, One Voice a relevé dans le rapport “des constats inquiétants” sur les soins qui étaient prodigués aux orques, en particulier à Moana, décédé à 12 ans d’une septicémie en octobre 2023, et à Inouk, mort à 23 ans de l’ingestion d’un petit ressort en métal en mars 2024.Dans les huit mois qui avaient précédé sa mort, Moana avait ainsi été sous antibiotiques pendant 107 jours, sous corticoïdes pendant 31 jours, sous antidouleurs pendant 36 jours et sous antifongiques pendant 21 jours. Malgré cela, les autopsies des deux orques avaient révélé des infections lourdes non traitées.Lors de l’adoption de la loi sur le bien-être animal, Bérangère Abba, alors secrétaire d’État à la Biodiversité, avait promis que le gouvernement serait au rendez-vous pour aider à trouver des solutions d’accueil des orques et des dauphins des parcs français.Interrogé par l’AFP, le cabinet de Mme Pannier-Runacher a rappelé que ses premiers appels à manifestation d’intérêt n’avaient reçu aucune réponse. En 2024, le cabinet avait finalement reçu cinq projets de sanctuaires, mais aucune solution n’était directement opérationnelle.Mi-mars, la ministre a donc évoqué l’idée que les cétacés partent en Espagne, en attendant de pouvoir gagner ce futur refuge.Mais “du jour où les animaux seront sur le territoire espagnol, la France n’aura plus aucune emprise sur leur destin”, a réagi Sea Shepherd France dans une lettre ouverte à la ministre qui a recueilli 91.000 signatures.L’association a proposé de verser immédiatement 5 millions d’euros pour maintenir les orques à Antibes, en attendant que les sanctuaires soient prêts. Une proposition que Marineland n’a pas souhaité commenter.”Nous mettrons tout en Å“uvre pour empêcher ces transferts de la honte”, a promis Sea Shepherd France.

CDG Express: La Courneuve demande de protéger ses habitants des nuisances sonores

Le maire de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) a appelé mardi les autorités à “respecter” et “protéger” les habitants de la commune en construisant un mur antibruit le long des voies du CDG Express qui doit entrer en circulation en 2027.”Les Courneuviens demandent d’être respectés, écoutés, protégés”, a déclaré le maire communiste Gilles Poux lors d’une conférence de presse, à quelques mètres des rails sur lesquels circule actuellement le RER B, rejoint dans deux ans par le CDG Express.Long de 32 km, le CDG Express promet de relier sans arrêt et en 20 minutes la Gare de l’Est, à Paris, et l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, avec un train circulant tous les quarts d’heure dans chaque sens, de 5h00 à minuit.”Nous ne voulons pas du CDG Express. Est-ce qu’il y avait urgence?”, a lancé l’élu, évoquant les urgences “écologiques, sanitaires et budgétaires”.Surtout, il a dénoncé le “mépris des couches populaires” qui “vont subir au quotidien les nuisances vibratoires”.Son discours était régulièrement interrompu par un fort bruit de train, émanant des enceintes installées par la mairie. “Entre 95 et 105 décibels, c’est le bruit d’un marteau-piqueur”, a commenté le maire, relevant que ce seuil était classé comme dangereux. La mairie demande l’édification d’un mur antibruit de 700 mètres longeant les voies situées sur des zones résidentielles. Il a aussi demandé à être reçu par le préfet de région pour aborder ce sujet. En cas d’absence de retour des autorités, il ne s’empêche pas le recours à des actions symboliques. Gilles Poux a fait son discours devant un amas de longues traverses en bois et a annoncé sa “détermination à les mettre sur les voies pour que les trains ne passent pas si nécessaire”. “Il n’y aura pas de trains qui traverseront La Courneuve à 140 km/h tant que les protections sonores ne seront pas engagées”, a-t-il insisté.Pour Moïse Mahouahoua, Courneuvien installé depuis 1983 à proximité des voies, “lorsque d’autres trains viendront, ça sera très difficile à vivre”.”Très souvent l’été on est dehors”, raconte-t-il en désignant la terrasse de sa maison. “Quand on cause et que le train passe, il faut demander à l’interlocuteur de répéter. Ce bruit, on ne veut pas que ça s’intensifie”, témoigne ce retraité du ministère des Transports, âgé de 85 ans. Le projet est piloté par le gestionnaire d’infrastructure CDG Express, entité détenue à parts égales par Groupe ADP (Aéroports de Paris), SNCF Réseau et la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts).

Macron says resumption of aid to Gaza ‘top priority’

French President Emmanuel Macron on Tuesday called the rapid resumption of aid into Gaza a “top priority” during a visit to the Egyptian city of El-Arish, a key transit point for supplies to the war-battered Palestinian territory.”The situation today is intolerable,” Macron said near the border with Gaza, calling for the “resumption of humanitarian aid as quickly as possible”.Nearly all of Gaza’s 2.4 million residents have been displaced — many multiple times — by Israel’s devastating military campaign, launched in response to the October 7, 2023, attack on Israel led by Palestinian Islamist group Hamas.Israel resumed its assault on Gaza on March 18, following a nearly two-month-long ceasefire.Since March 2, it has blocked the entry of humanitarian aid into the territory after disagreements with Hamas over how to proceed with the truce after its first phase expired.When asked about US President Donald Trump’s proposal to take over the territory and redevelop it into what he has called the “Riviera of the Middle East”, displacing its Palestinian residents, Macron said “it’s not a real estate project”.”The reality is that you have two million people locked up… After months and months of bombing, of a terrible war, tens of thousands of people have lost their lives,” said the French president. “You have tens of thousands of children who are mutilated without families. This is what we’re talking about when we talk about Gaza.”- ‘Trapped, bombed and starved’ -Alongside his Egyptian host Abdel Fattah al-Sisi, Macron earlier toured a hospital in the port city, 50 kilometres (30 miles) west of the Gaza Strip, and met with medical professionals and sick and wounded Palestinians evacuated from Gaza.Carrying a bouquet of red roses to give to patients, the French president visited several wards as well as a play area for children.His office said the trip was aimed at piling pressure on Israel for “the reopening of crossing points for the delivery of humanitarian goods into Gaza”.He also condemned an Israeli attack last month that killed 15 medics and aid workers, according to the UN and Palestinian rescuers.”Above all, humanitarian workers must be protected when they intervene, because they are not stakeholders” in the conflict, Macron said.Emergency department doctor Mahmud Mohammad Elshaer said the hospital had treated around 1,200 Palestinian patients since the Gaza war began in October 2023.”Some days we can receive 100 patients, others 50,” Elshaer said, adding that many had limbs amputated or sustained eye or brain injuries.In Cairo, Macron, Sisi and Jordan’s King Abdullah II called for an “immediate return” to the ceasefire.The three leaders met on Monday to discuss the war and humanitarian efforts to alleviate the suffering of Gaza’s 2.4 million people.In a joint statement on Monday, the heads of several UN agencies said many Gazans are “trapped, bombed and starved again, while, at crossing points, food, medicine, fuel and shelter supplies are piling up, and vital equipment is stuck” outside of the blockaded territory.

L’Iran estime possible un accord sur le nucléaire si Washington en a la volonté

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé mardi qu’un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si Washington faisait preuve de bonne volonté, avant des pourparlers prévus samedi à Oman.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, participera à ces pourparlers avec pour “objectif principal”, a-t-il dit, d’obtenir la levée des sanctions américaines, rétablies en 2018 par Donald Trump et qui étranglent l’économie iranienne.Le président américain, qui recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avait créé la surprise lundi en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.Après cette annonce, Benjamin Netanyahu, tenant d’une ligne dure face à Téhéran, a jugé “inévitable” l’option militaire contre l’Iran si ces discussions traînent.Réagissant aux propos de M. Trump, l’Iran s’est dit prêt à discuter mais rejette tout dialogue direct sous la menace et la pression. “Ces négociations seront menées de manière indirecte et nous n’accepterons aucune autre forme de négociation”, a réaffirmé mardi M. Araghchi, cité par l’agence officielle Irna. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.En mars, Donald Trump a adressé une lettre à l’Iran appelant à des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord international, devenu caduc depuis que Washington s’en est retiré en 2018.Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.Lundi, le président américain a annoncé que les Etats-Unis menaient des discussions “directes” avec l’Iran et qu’une rencontre “à très haut niveau” était prévue samedi.Il a affirmé que si un nouvel accord était trouvé, il serait “différent et peut-être beaucoup plus robuste” que le précédent. Mais il a ajouté que l’Iran serait “en grand danger” si les discussions n’aboutissaient pas.- “On fait exploser les installations” -“Pour aller de l’avant aujourd’hui, nous devons d’abord convenir qu’il ne peut y avoir d’+option militaire+, et encore moins de +solution militaire+”, a dit le ministre iranien des Affaires étrangères dans une rare tribune publiée mardi dans le Washington Post.Dans une vidéo publiée après l’annonce du président américain, le Premier ministre israélien a affirmé : avec M. Trump, “nous sommes d’accord sur le fait que l’Iran ne doit pas avoir l’arme nucléaire”. “Cela peut se faire par un accord, mais uniquement [du genre]: on entre, on fait exploser les installations, on démantèle tout l’équipement, sous supervision américaine avec mise en oeuvre américaine, ça serait bien”, a-t-il ajouté.Mais “la deuxième option, si ce n’est pas le cas, c’est [que les Iraniens] fassent traîner les discussions, et alors l’option militaire devient inévitable”, a-t-il averti.M. Araghchi doit avoir samedi à Oman des “entretiens indirects” avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.”Si l’autre partie a la volonté nécessaire et suffisante, un accord peut être trouvé”, a déclaré le ministre, cité par Irna. “Notre objectif principal (…) est de lever les sanctions” américaines, a-t-il affirmé, ajoutant que le sultanat d’Oman jouerait le rôle de médiateur.- “Désescalade des tensions” -L’Iran doit également avoir mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.Le Kremlin s’est dit mardi favorable aux discussions annoncées par Donald Trump.”Nous savons que certains contacts directs et indirects sont prévus à Oman. Et, bien sûr, on ne peut que saluer cela car cela peut conduire à une désescalade des tensions autour de l’Iran”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Pékin a de son côté appelé les Etats-Unis à faire preuve de “sincérité” dans ces pourparlers.L’accord conclu en 2015 entre l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni), plus l’Allemagne, prévoyait la levée de certaines sanctions internationales en échange d’un encadrement du programme nucléaire iranien.En 2018, durant son premier mandat, Donald Trump a retiré avec fracas son pays de l’accord et rétabli les sanctions. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire.L’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, comme le Qatar dans une moindre mesure.Â