Trump moves to cut more foreign aid, risking shutdown

US President Donald Trump has moved to cut nearly $5 billion of congressionally-approved foreign aid, the White House said Friday — raising the likelihood of a federal shutdown as Democrats oppose the policy.The $4.9 billion in cuts target programs of the Department of State and the United States Agency for International Development (USAID), Trump wrote in a letter to the House of Representatives.The president “will always put AMERICA FIRST,” the White House Office of Management and Budget said on social media, releasing a copy of the letter.Democrats have warned that any attempt to reverse funding already approved by Congress would doom negotiations to avoid budgetary paralysis, the so-called shutdown, later this year.Chuck Schumer, who leads the Democratic minority in the US Senate, described Trump’s little-known legislative tactic, technically known as a pocket rescission, as illegal.”It’s clear neither Trump nor Congressional Republicans have any plan to avoid a painful and entirely unnecessary shutdown,” he said.Some moderate Republican also expressed opposition to Trump’s effort to stop spending already approved by lawmakers.A White House official told reporters the administration has a “solid legal basis” for Trump’s maneuver — and that any challenge in court would fail.- USAID dismantled -Trump has effectively dismantled USAID, the world’s largest humanitarian aid agency, since taking office.Founded in 1961 as John F. Kennedy sought to leverage aid to win over the developing world in the Cold War, USAID has been incorporated into the State Department after Secretary of State Marco Rubio slashed 85 percent of its programming.Rubio welcomed Trump’s latest move as part of “rooting out fraud, waste, and abuse from the US government, saving American workers billions of dollars.”The vast majority of the new cuts — $3.2 billion — would be to USAID funding, according to court documents seen by AFP, confirming an earlier report in the New York Post.Research published in The Lancet journal in June estimated that the previous round of USAID cuts could result in the preventable deaths of more than 14 million vulnerable people worldwide — a third of them small children.Also targeted by the new cuts was $838 million for peacekeeping missions.”This is going to make our budget situation or liquidity situation that much more challenging,” United Nations spokesman Stephane Dujarric told a press conference.Trump, after taking office for the second time in January, launched a sweeping campaign to downsize or dismantle swaths of the US government.Republicans control both chambers of Congress, but need Democrat support in the Senate to pass new spending laws.Trump, who is pushing to extend presidential powers, aims to claw back the $4.9 billion late in the fiscal year so that Congress may not have time to vote before the funding expires next month.The United States last averted shutdown, with hours to spare, in March.Shutdowns are rare but disruptive and costly, as everyday functions like food inspections halt, and parks, monuments and federal buildings shut up shop.Up to 900,000 federal employees can be furloughed, while another million deemed essential — from air traffic controllers to police — work but forego pay until normal service resumes.

Wall Street termine en baisse, marque une pause avant un week-end prolongé

La Bourse de New York a terminé en baisse vendredi, minée par des prises de bénéfices avant un week-end de trois jours et peu surprise par un nouvel indice d’inflation conforme aux attentes.Après avoir atteint de nouveaux sommets la veille en clôture, les indices S&P 500 (-0,64%) et Dow Jones (-0,20%) ont terminé la semaine dans le rouge. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 1,15%.”Les investisseurs réalisent quelques bénéfices avant un long week-end” et, “si nécessaire”, ils “rachèteront des actions la semaine prochaine”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Wall Street sera fermée lundi, jour férié (“Labor Day”) aux Etats-Unis.La journée a été pauvre en catalyseurs: l’inflation américaine est restée stable à 2,6% sur un an en juillet, selon l’indice officiel PCE publié vendredi, “ce qui n’a pas été une surprise” pour les marchés, selon M. Stovall. Hors prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, la hausse des prix a légèrement accéléré, à 2,9% en glissement annuel contre 2,8% le mois précédent.Pour Sam Stovall, la place américaine attend surtout des nouvelles du marché de l’emploi la semaine prochaine, qui pourraient donner des indications sur le cap privilégié par la banque centrale américaine (Fed) sur le long terme.Jerome Powell, le président de la Fed, a récemment fait comprendre que son regard était en train de changer concernant la politique monétaire de l’institution.Non pas qu’il pense que l’inflation est en passe d’être maîtrisée, mais parce qu’il redoute que le marché du travail se dégrade rapidement. La majeure partie des acteurs du marché s’attendent ainsi à une baisse des taux dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de la réunion de septembre du comité de politique monétaire de l’institution (FOMC). Le marché va également observer si “la Fed est capable de maintenir son indépendance”, souligne M. Stovall. La justice américaine n’a pas statué vendredi sur le sort de la gouverneure Lisa Cook, que le président Donald Trump veut révoquer.Si elle doit partir, M. Trump pourra nommer son remplaçant. Le chef d’Etat veut que les taux d’intérêt de la Fed soient beaucoup plus bas et assume de vouloir placer au sommet de l’institution des personnes partageant ses vues sur l’économie.Sur le marché obligataire, vers 20H20 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’affichait à 4,23%, contre 4,21% jeudi en clôture.Au tableau des valeurs, les analystes de Briefing.com ont observé “une faiblesse de la plupart des capitalisations géantes”.Parmi les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, le géant des semiconducteurs Nvidia a par exemple reculé de 3,36%, de même que Microsoft (-0,58%) ou Meta (1,65%), la maison-mère de Facebook.Le géant technologique Alibaba s’est envolé de 12,99% à 135,10 dollars après avoir annoncé un bond de son résultat net trimestriel, nettement supérieur aux attentes. Le groupe a aussi fait état de revenus en forte progression pour ses activités de “cloud computing” (informatique à distance).La marque de boissons énergisantes Celsius, particulièrement populaire aux Etats-Unis, a été recherchée (+5,34% à 62,88 dollars) après des informations de l’agence Bloomberg selon lesquelles le géant Pepsico (+1,14% à 148,65 dollars) pourrait augmenter sa participation au sein du groupe. La transaction est estimée à environ 585 millions de dollars.Le fabricant d’ordinateurs et serveurs Dell (-8,89% à 122,13 dollars) a pâti de prévisions pour son bénéfice net par action au troisième trimestre, inférieures aux attentes du marché. Après un deuxième trimestre au-delà des anticipations, l’entreprise a cependant revu à la hausse ses objectifs annuels.

Ukraine : Macron et Merz dénoncent la mauvaise volonté de Poutine et veulent des sanctions supplémentaires

Paris et Berlin ont appelé vendredi à des “sanctions supplémentaires” contre la Russie face au refus de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, contrairement à ce qu’il avait promis à Donald Trump.Le 18 août, le chef de l’Etat russe s’était “engagé auprès du président Trump” à rencontrer son homologue ukrainien, a affirmé le président français Emmanuel Macron au côté du chancelier allemand Friedrich Merz. Or si cette réunion bilatérale ne se déroule pas d’ici à lundi, “je crois qu’une fois encore, ça voudra dire que le président Poutine se sera joué du président Trump” et “ça ne peut pas rester sans réponse”, a-t-il jugé.Vladimir Poutine n’a “manifestement aucune volonté (…) de rencontrer le président Zelensky, il pose des conditions préalables qui sont tout simplement inacceptables”, a renchéri le chancelier allemand au cours d’une conférence de presse commune à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand à Toulon, dans le sud-est de la France.”Cela ne me surprend pas franchement car cela fait partie de la stratégie de ce président russe d’agir de cette manière”, a-t-il confié.- “Forcer” la Russie à discuter -En conséquence, Paris et Berlin ont assuré qu’ils pousseraient à l’adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie.”Nous continuerons d’exercer la pression pour que des sanctions supplémentaire soient prises par nous-mêmes, et nous y sommes prêts, mais aussi par les Etats-Unis d’Amérique pour forcer la Russie à revenir autour de la table des discussions”, a souligné Emmanuel Macron.”En ce moment, les Etats-Unis discutent intensément d’autres taxes douanières, je serais très favorable à ce que le gouvernement américain prenne cette décision et l’applique également à d’autres pays dont le gaz et le pétrole financent une grande partie de l’économie de guerre russe”, a quant à lui dit le dirigeant allemand.Les deux hommes parleront chacun de leur côté au président américain “ce week-end”.Interrogé par un journaliste de l’AFP à la Maison Blanche sur les commentaires de M. Macron, le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller, a déclaré qu’il était “absurde” de suggérer que M. Trump était manipulé par le président russe.M. Trump “a clairement indiqué dans ses déclarations publiques que sa priorité était de mettre fin aux tueries en Ukraine. Nous ne sommes pas un belligérant dans cette guerre, nous ne sommes pas partie prenante dans ce conflit, il s’agit d’une préoccupation humanitaire face aux morts massives qui ont lieu, ainsi que, bien sûr, au risque permanent d’escalade et de spirale”, a-t-il ajouté.Le président américain Donald Trump “continue à travailler avec des responsables ukrainiens et russes en vue d’une rencontre bilatérale” visant à “arrêter la guerre”, a encore indiqué une haute responsable de la Maison Blanche à l’AFP.- Encore de “nombreux mois” de guerre -Les déclarations de MM. Macron et Merz ont fait écho au chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a appelé la veille au cours d’une visioconférence des dirigeants européens à “maintenir la pression” en vue d’une rencontre au sommet entre l’Ukraine et la Russie.Les frappes de grande ampleur sur Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi rappellent selon M. Zelensky l’urgence d’agir. Ces bombardements ont coûté la vie à au moins 25 personnes, dont quatre enfants, selon le dernier bilan.D’après Friedrich Merz, “cette guerre pourrait encore durer de nombreux mois”. “Nous devrions en tout cas nous y préparer. Nous sommes prêts”, a-il affirmé vendredi.”Maintenir cette +Coalition des volontaires+” est une donc une “priorité” du couple franco-allemand, a-t-il observé.MM. Merz et Macron auront la semaine prochaine une réunion avec leurs homologues de la trentaine de pays prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine, pour éviter une reprise du conflit une fois que celui-ci aura pris fin.D’ici là, dans une déclaration commune, Paris et Berlin ont annoncé leur intention de fournir davantage de défense antiaérienne à l’Ukraine, “au regard des frappes russes massives” sur ce pays ces dernières semaines.Le président français s’est par ailleurs défendu d’être “grossier ou vulgaire”, comme l’en accuse Moscou pour avoir qualifié Vladimir Poutine d'”ogre”. Il a réfuté toute insulte mais défendu ces qualificatifs, évoquant un “homme qui a décidé d’aller vers une dérive autoritaire, autocratique et de mener un impérialisme révisionniste”, à savoir de vouloir modifier les “frontières internationales”.

Ukraine : Macron et Merz dénoncent la mauvaise volonté de Poutine et veulent des sanctions supplémentaires

Paris et Berlin ont appelé vendredi à des “sanctions supplémentaires” contre la Russie face au refus de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, contrairement à ce qu’il avait promis à Donald Trump.Le 18 août, le chef de l’Etat russe s’était “engagé auprès du président Trump” à rencontrer son homologue ukrainien, a affirmé le président français Emmanuel Macron au côté du chancelier allemand Friedrich Merz. Or si cette réunion bilatérale ne se déroule pas d’ici à lundi, “je crois qu’une fois encore, ça voudra dire que le président Poutine se sera joué du président Trump” et “ça ne peut pas rester sans réponse”, a-t-il jugé.Vladimir Poutine n’a “manifestement aucune volonté (…) de rencontrer le président Zelensky, il pose des conditions préalables qui sont tout simplement inacceptables”, a renchéri le chancelier allemand au cours d’une conférence de presse commune à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand à Toulon, dans le sud-est de la France.”Cela ne me surprend pas franchement car cela fait partie de la stratégie de ce président russe d’agir de cette manière”, a-t-il confié.- “Forcer” la Russie à discuter -En conséquence, Paris et Berlin ont assuré qu’ils pousseraient à l’adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie.”Nous continuerons d’exercer la pression pour que des sanctions supplémentaire soient prises par nous-mêmes, et nous y sommes prêts, mais aussi par les Etats-Unis d’Amérique pour forcer la Russie à revenir autour de la table des discussions”, a souligné Emmanuel Macron.”En ce moment, les Etats-Unis discutent intensément d’autres taxes douanières, je serais très favorable à ce que le gouvernement américain prenne cette décision et l’applique également à d’autres pays dont le gaz et le pétrole financent une grande partie de l’économie de guerre russe”, a quant à lui dit le dirigeant allemand.Les deux hommes parleront chacun de leur côté au président américain “ce week-end”.Interrogé par un journaliste de l’AFP à la Maison Blanche sur les commentaires de M. Macron, le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller, a déclaré qu’il était “absurde” de suggérer que M. Trump était manipulé par le président russe.M. Trump “a clairement indiqué dans ses déclarations publiques que sa priorité était de mettre fin aux tueries en Ukraine. Nous ne sommes pas un belligérant dans cette guerre, nous ne sommes pas partie prenante dans ce conflit, il s’agit d’une préoccupation humanitaire face aux morts massives qui ont lieu, ainsi que, bien sûr, au risque permanent d’escalade et de spirale”, a-t-il ajouté.Le président américain Donald Trump “continue à travailler avec des responsables ukrainiens et russes en vue d’une rencontre bilatérale” visant à “arrêter la guerre”, a encore indiqué une haute responsable de la Maison Blanche à l’AFP.- Encore de “nombreux mois” de guerre -Les déclarations de MM. Macron et Merz ont fait écho au chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a appelé la veille au cours d’une visioconférence des dirigeants européens à “maintenir la pression” en vue d’une rencontre au sommet entre l’Ukraine et la Russie.Les frappes de grande ampleur sur Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi rappellent selon M. Zelensky l’urgence d’agir. Ces bombardements ont coûté la vie à au moins 25 personnes, dont quatre enfants, selon le dernier bilan.D’après Friedrich Merz, “cette guerre pourrait encore durer de nombreux mois”. “Nous devrions en tout cas nous y préparer. Nous sommes prêts”, a-il affirmé vendredi.”Maintenir cette +Coalition des volontaires+” est une donc une “priorité” du couple franco-allemand, a-t-il observé.MM. Merz et Macron auront la semaine prochaine une réunion avec leurs homologues de la trentaine de pays prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine, pour éviter une reprise du conflit une fois que celui-ci aura pris fin.D’ici là, dans une déclaration commune, Paris et Berlin ont annoncé leur intention de fournir davantage de défense antiaérienne à l’Ukraine, “au regard des frappes russes massives” sur ce pays ces dernières semaines.Le président français s’est par ailleurs défendu d’être “grossier ou vulgaire”, comme l’en accuse Moscou pour avoir qualifié Vladimir Poutine d'”ogre”. Il a réfuté toute insulte mais défendu ces qualificatifs, évoquant un “homme qui a décidé d’aller vers une dérive autoritaire, autocratique et de mener un impérialisme révisionniste”, à savoir de vouloir modifier les “frontières internationales”.

Ukraine : Macron et Merz dénoncent la mauvaise volonté de Poutine et veulent des sanctions supplémentaires

Paris et Berlin ont appelé vendredi à des “sanctions supplémentaires” contre la Russie face au refus de Vladimir Poutine de rencontrer Volodymyr Zelensky pour trouver une issue à la guerre en Ukraine, contrairement à ce qu’il avait promis à Donald Trump.Le 18 août, le chef de l’Etat russe s’était “engagé auprès du président Trump” à rencontrer son homologue ukrainien, a affirmé le président français Emmanuel Macron au côté du chancelier allemand Friedrich Merz. Or si cette réunion bilatérale ne se déroule pas d’ici à lundi, “je crois qu’une fois encore, ça voudra dire que le président Poutine se sera joué du président Trump” et “ça ne peut pas rester sans réponse”, a-t-il jugé.Vladimir Poutine n’a “manifestement aucune volonté (…) de rencontrer le président Zelensky, il pose des conditions préalables qui sont tout simplement inacceptables”, a renchéri le chancelier allemand au cours d’une conférence de presse commune à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand à Toulon, dans le sud-est de la France.”Cela ne me surprend pas franchement car cela fait partie de la stratégie de ce président russe d’agir de cette manière”, a-t-il confié.- “Forcer” la Russie à discuter -En conséquence, Paris et Berlin ont assuré qu’ils pousseraient à l’adoption de sanctions supplémentaires contre la Russie.”Nous continuerons d’exercer la pression pour que des sanctions supplémentaire soient prises par nous-mêmes, et nous y sommes prêts, mais aussi par les Etats-Unis d’Amérique pour forcer la Russie à revenir autour de la table des discussions”, a souligné Emmanuel Macron.”En ce moment, les Etats-Unis discutent intensément d’autres taxes douanières, je serais très favorable à ce que le gouvernement américain prenne cette décision et l’applique également à d’autres pays dont le gaz et le pétrole financent une grande partie de l’économie de guerre russe”, a quant à lui dit le dirigeant allemand.Les deux hommes parleront chacun de leur côté au président américain “ce week-end”.Interrogé par un journaliste de l’AFP à la Maison Blanche sur les commentaires de M. Macron, le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller, a déclaré qu’il était “absurde” de suggérer que M. Trump était manipulé par le président russe.M. Trump “a clairement indiqué dans ses déclarations publiques que sa priorité était de mettre fin aux tueries en Ukraine. Nous ne sommes pas un belligérant dans cette guerre, nous ne sommes pas partie prenante dans ce conflit, il s’agit d’une préoccupation humanitaire face aux morts massives qui ont lieu, ainsi que, bien sûr, au risque permanent d’escalade et de spirale”, a-t-il ajouté.Le président américain Donald Trump “continue à travailler avec des responsables ukrainiens et russes en vue d’une rencontre bilatérale” visant à “arrêter la guerre”, a encore indiqué une haute responsable de la Maison Blanche à l’AFP.- Encore de “nombreux mois” de guerre -Les déclarations de MM. Macron et Merz ont fait écho au chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a appelé la veille au cours d’une visioconférence des dirigeants européens à “maintenir la pression” en vue d’une rencontre au sommet entre l’Ukraine et la Russie.Les frappes de grande ampleur sur Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi rappellent selon M. Zelensky l’urgence d’agir. Ces bombardements ont coûté la vie à au moins 25 personnes, dont quatre enfants, selon le dernier bilan.D’après Friedrich Merz, “cette guerre pourrait encore durer de nombreux mois”. “Nous devrions en tout cas nous y préparer. Nous sommes prêts”, a-il affirmé vendredi.”Maintenir cette +Coalition des volontaires+” est une donc une “priorité” du couple franco-allemand, a-t-il observé.MM. Merz et Macron auront la semaine prochaine une réunion avec leurs homologues de la trentaine de pays prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine, pour éviter une reprise du conflit une fois que celui-ci aura pris fin.D’ici là, dans une déclaration commune, Paris et Berlin ont annoncé leur intention de fournir davantage de défense antiaérienne à l’Ukraine, “au regard des frappes russes massives” sur ce pays ces dernières semaines.Le président français s’est par ailleurs défendu d’être “grossier ou vulgaire”, comme l’en accuse Moscou pour avoir qualifié Vladimir Poutine d'”ogre”. Il a réfuté toute insulte mais défendu ces qualificatifs, évoquant un “homme qui a décidé d’aller vers une dérive autoritaire, autocratique et de mener un impérialisme révisionniste”, à savoir de vouloir modifier les “frontières internationales”.

Sur internet, la vogue des fausses vidéos générées par l’IA alimente le sexisme

Les vidéos sont d’un réalisme saisissant : elles montrent des femmes en bikini menant des interviews dans la rue et suscitant des commentaires obscènes, mais elles sont fausses, générées par l’IA pour inonder les réseaux sociaux de contenus sexistes.Ces contenus médiocres, créés en masse à l’aide d’outils d’Intelligence Artificielle bas de gamme, noient souvent les publications authentiques et brouillent la frontière entre fiction et réalité. Cette tendance a donné naissance à une industrie artisanale d’influenceurs qui produisent à la chaîne des contenus sexualisés, motivés par les programmes d’incitation des plateformes qui récompensent financièrement les contenus viraux.De nombreux clips générés par l’IA, truffés d’humour grivois, prétendent montrer des intervieweuses court vêtues dans les rues d’Inde ou du Royaume-Uni. Les vérificateurs de l’AFP ont trouvé des centaines de vidéos de ce type sur Instagram, dont beaucoup en hindi, qui montrent des hommes interrogés lançant avec désinvolture des remarques misogynes et sexistes, parfois même attrapant les femmes, tandis qu’une foule d’hommes les regardent bouche bée ou rient en arrière-plan.Ces vidéos ont été visionnées des dizaines de millions de fois. Certaines ont même monétisé cette popularité en faisant la promotion d’une application de messagerie pour adultes permettant de “se faire de nouvelles amies”.Ces vidéos ont été créées à l’aide du générateur d’IA Veo 3 de Google, connu pour ses images hyperréalistes, a indiqué la société américaine de cybersécurité GetReal Security dans une analyse partagée avec l’AFP.- “Préjudice sexiste” -“La misogynie qui restait généralement dissimulée dans les discussions et les groupes de vestiaires est désormais déguisée en images générées par l’IA”, analyse pour l’AFP Nirali Bhatia, cyberpsychologue basée en Inde. “Cela fait partie des préjudices sexistes induits par l’IA, cela alimente le sexisme”.Les réseaux sont désormais de plus en plus submergés par des mèmes, des vidéos et des images générés par l’IA qui rivalisent avec les contenus authentiques pour attirer l’attention. “C’est l’internet d’aujourd’hui”, estime Emmanuelle Saliba, de GetReal Security. “Les contenus médiocres générés par l’IA et tout type de contenu non étiqueté généré par l’IA érodent lentement le peu de confiance qui subsiste dans les contenus visuels”, ajoute-t-elle.Les vidéos d’un compte TikTok très suivi énumèrent de manière moqueuse ce que des “filles déchaînées” seraient prêtes à faire pour de l’argent.Les femmes sont également la cible de pièges à clics inquiétants générés par l’IA.Les vérificateurs de l’AFP ont suivi la diffusion virale de vidéos montrant une fausse dresseuse d’orques nommée “Jessica Radcliffe” attaquée mortellement par un orque lors d’un spectacle dans un parc aquatique.Ces images fabriquées de toutes pièces se sont propagées sur différentes plateformes, notamment TikTok, Facebook et X, suscitant l’indignation mondiale des utilisateurs qui pleuraient la mort de cette femme qu’ils croyaient réelle.- “Irréel” -L’an dernier Alexios Mantzarlis, directeur de l’initiative “Security, Trust, and Safety” de l’université Cornell Tech, a découvert 900 comptes Instagram de “mannequins” probablement générés par l’IA, principalement des femmes et généralement peu vêtues.Ces pièges à clics ont cumulé treize millions d’abonnés et publié plus de 200.000 images, monétisant généralement leur audience en redirigeant leur public vers des plateformes commerciales de partage de contenu.Avec la prolifération des faux contenus générés par l’IA, “les chiffres sont sans doute beaucoup plus élevés aujourd’hui”, déclare M. Mantzarlis à l’AFP. “Attendez-vous à voir davantage de contenus absurdes exploitant des normes corporelles qui ne sont pas seulement irréalistes, mais littéralement irréelles”. De nombreux créateurs sur YouTube et TikTok proposent des cours payants sur la manière de monétiser les contenus viraux générés par l’IA. Certaines plateformes ont cherché à sévir contre les comptes promouvant des contenus de mauvaise qualité.YouTube a récemment déclaré que les créateurs de contenus “non authentiques” et “produits en masse” ne seraient plus éligibles à la monétisation.”L’IA n’invente pas la misogynie. Elle ne fait que refléter et amplifier ce qui existe déjà”, assure à l’AFP Divyendra Jadoun, consultant en IA: “Si le public récompense ce type de contenu par des millions de likes, les algorithmes et les créateurs d’IA continueront à le produire. Le combat le plus important n’est pas seulement technologique, il est aussi social et culturel”. burs-ac/mm/dth

Le PS “volontaire” pour remplacer Bayrou à Matignon

Les socialistes ne voteront pas la confiance à François Bayrou et sont “volontaires pour être les suivants” à Matignon, a affirmé vendredi Olivier Faure, renvoyant la balle à un Emmanuel Macron qui pense encore qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.C’est toujours non: “Nous n’accorderons pas notre confiance à ce gouvernement” et à son budget “inacceptable”, a répété le patron du PS lors des universités d’été de son parti à Blois, se posant ouvertement en alternative.”Nous sommes volontaires pour être les suivants”, a-t-il lancé, mettant sur la table “une autre manière de gouverner” avec “l’engagement de ne pas utiliser le 49-3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte”.Perche tendue au chef de l’Etat, à qui “il appartient désormais de répondre à cette proposition”, car “c’est à lui seul de nommer un Premier ministre”, a-t-il ajouté.Un scénario qui écarte a priori l’hypothèse d’une nouvelle dissolution, que M. Macron a un peu plus tôt qualifié de “politique fiction”, jugeant au contraire qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.Exhortant les partis politiques à trouver “des chemins d’accord”, il a de nouveau apporté son soutien à M. Bayrou, qui a eu “raison de mettre en responsabilités les forces politiques face à l’endettement du pays”.A ceux qui anticipent la chute du Premier ministre et réclament déjà son départ, le locataire de l’Elysée a fermement exclu de démissionner: “Le mandat qui m’a été confié par les Français (…) sera exercé jusqu’à son terme”, a-t-il prévenu.- “Un autre chemin” -Inaugurant la Foire de Châlons-en-Champagne vendredi matin, François Bayrou a livré un nouveau plaidoyer, au nom d’une jeunesse réduite en “esclavage” par la dette, pour justifier sa décision de demander la confiance de l’Assemblée sur l’état des finances publiques et l’ampleur de l’effort à accomplir en 2026.Le Premier ministre, qui multiplie les prises de parole depuis le début de la semaine, donnera encore dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu. Avec le mince espoir d’enrayer sa chute probable.Car, outre le PS, les autres partis de gauche et le Rassemblement national ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre la confiance.C’est d’ailleurs “pour lui redire” qu’ils proposent “un autre chemin et une autre méthode” que les socialistes iront la semaine prochaine à Matignon, où M. Bayrou a invité tous les chefs de partis.Mais La France insoumise et les Ecologistes ont refusé de se rendre à ces consultations de la dernière chance. Contrairement aux communistes, qui seront reçus lundi après-midi, avant Jordan Bardella et Marine Le Pen pour le RN mardi matin.Les membres de la coalition gouvernementale (LR, Renaissance, Horizons) suivront mardi après-midi, puis les plus petits groupes parlementaires (UDR, Liot, UDI) mercredi et jeudi.Malgré un rapport de forces défavorable, M. Bayrou a encore reproché vendredi à ses opposants de vouloir “la chute du gouvernement, et après (…) le désordre et le chaos”.D’autant que la rentrée sociale s’annonce agitée, avec le 10 septembre le mouvement “Bloquons tout” né sur les réseaux sociaux, puis la journée de mobilisation du 18 à l’appel des syndicats contre “le musée des horreurs du projet de budget”.- “Opportunistes” -En réponse au discours alarmiste du Premier ministre, le PS doit dévoiler samedi ses propres pistes budgétaires, avec un effort bien inférieur aux 44 milliards d’euros portés par M. Bayrou, et reposant d’abord sur les plus riches et les grandes entreprises.Le parti à la rose espère bien “embarquer” avec lui ses partenaires: Ecologistes, communistes, ex-Insoumis, Générations, tous représentés à Blois.A priori les Verts en seront, puisque leur cheffe Marine Tondelier répète à l’envi qu’Emmanuel Macron “n’a pas d’autre choix que de nous nommer”.En revanche, le patron de Place publique Raphaël Glucksmann reste un peu en marge de ce rassemblement des gauches hors LFI, et semble vouloir jouer sa partition seul, avec pour objectif la présidentielle de 2027.Quant aux Insoumis, avec qui les relations sont exécrables, les plus optimistes les voient en “soutien sans participation”.Option balayée par Jean-Luc Mélenchon: “Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que le nôtre”, a tonné le leader de la France insoumise lors d’une conférence à Paris vendredi soir, raillant au passage les “opportunistes qui sortent de sous les cailloux pour dire +je veux être Premier ministre+”.Si M. Macron “choisit un type” pour remplacer M. Bayrou, “on le cloue tout de suite”, a-t-il ajouté, affirmant que “le but, c’est qu’il s’en aille et qu’on ait une élection présidentielle anticipée”.caz-bpa-far-gbh/hr/cbn

Le PS “volontaire” pour remplacer Bayrou à Matignon

Les socialistes ne voteront pas la confiance à François Bayrou et sont “volontaires pour être les suivants” à Matignon, a affirmé vendredi Olivier Faure, renvoyant la balle à un Emmanuel Macron qui pense encore qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.C’est toujours non: “Nous n’accorderons pas notre confiance à ce gouvernement” et à son budget “inacceptable”, a répété le patron du PS lors des universités d’été de son parti à Blois, se posant ouvertement en alternative.”Nous sommes volontaires pour être les suivants”, a-t-il lancé, mettant sur la table “une autre manière de gouverner” avec “l’engagement de ne pas utiliser le 49-3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte”.Perche tendue au chef de l’Etat, à qui “il appartient désormais de répondre à cette proposition”, car “c’est à lui seul de nommer un Premier ministre”, a-t-il ajouté.Un scénario qui écarte a priori l’hypothèse d’une nouvelle dissolution, que M. Macron a un peu plus tôt qualifié de “politique fiction”, jugeant au contraire qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.Exhortant les partis politiques à trouver “des chemins d’accord”, il a de nouveau apporté son soutien à M. Bayrou, qui a eu “raison de mettre en responsabilités les forces politiques face à l’endettement du pays”.A ceux qui anticipent la chute du Premier ministre et réclament déjà son départ, le locataire de l’Elysée a fermement exclu de démissionner: “Le mandat qui m’a été confié par les Français (…) sera exercé jusqu’à son terme”, a-t-il prévenu.- “Un autre chemin” -Inaugurant la Foire de Châlons-en-Champagne vendredi matin, François Bayrou a livré un nouveau plaidoyer, au nom d’une jeunesse réduite en “esclavage” par la dette, pour justifier sa décision de demander la confiance de l’Assemblée sur l’état des finances publiques et l’ampleur de l’effort à accomplir en 2026.Le Premier ministre, qui multiplie les prises de parole depuis le début de la semaine, donnera encore dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu. Avec le mince espoir d’enrayer sa chute probable.Car, outre le PS, les autres partis de gauche et le Rassemblement national ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre la confiance.C’est d’ailleurs “pour lui redire” qu’ils proposent “un autre chemin et une autre méthode” que les socialistes iront la semaine prochaine à Matignon, où M. Bayrou a invité tous les chefs de partis.Mais La France insoumise et les Ecologistes ont refusé de se rendre à ces consultations de la dernière chance. Contrairement aux communistes, qui seront reçus lundi après-midi, avant Jordan Bardella et Marine Le Pen pour le RN mardi matin.Les membres de la coalition gouvernementale (LR, Renaissance, Horizons) suivront mardi après-midi, puis les plus petits groupes parlementaires (UDR, Liot, UDI) mercredi et jeudi.Malgré un rapport de forces défavorable, M. Bayrou a encore reproché vendredi à ses opposants de vouloir “la chute du gouvernement, et après (…) le désordre et le chaos”.D’autant que la rentrée sociale s’annonce agitée, avec le 10 septembre le mouvement “Bloquons tout” né sur les réseaux sociaux, puis la journée de mobilisation du 18 à l’appel des syndicats contre “le musée des horreurs du projet de budget”.- “Opportunistes” -En réponse au discours alarmiste du Premier ministre, le PS doit dévoiler samedi ses propres pistes budgétaires, avec un effort bien inférieur aux 44 milliards d’euros portés par M. Bayrou, et reposant d’abord sur les plus riches et les grandes entreprises.Le parti à la rose espère bien “embarquer” avec lui ses partenaires: Ecologistes, communistes, ex-Insoumis, Générations, tous représentés à Blois.A priori les Verts en seront, puisque leur cheffe Marine Tondelier répète à l’envi qu’Emmanuel Macron “n’a pas d’autre choix que de nous nommer”.En revanche, le patron de Place publique Raphaël Glucksmann reste un peu en marge de ce rassemblement des gauches hors LFI, et semble vouloir jouer sa partition seul, avec pour objectif la présidentielle de 2027.Quant aux Insoumis, avec qui les relations sont exécrables, les plus optimistes les voient en “soutien sans participation”.Option balayée par Jean-Luc Mélenchon: “Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que le nôtre”, a tonné le leader de la France insoumise lors d’une conférence à Paris vendredi soir, raillant au passage les “opportunistes qui sortent de sous les cailloux pour dire +je veux être Premier ministre+”.Si M. Macron “choisit un type” pour remplacer M. Bayrou, “on le cloue tout de suite”, a-t-il ajouté, affirmant que “le but, c’est qu’il s’en aille et qu’on ait une élection présidentielle anticipée”.caz-bpa-far-gbh/hr/cbn

Le PS “volontaire” pour remplacer Bayrou à Matignon

Les socialistes ne voteront pas la confiance à François Bayrou et sont “volontaires pour être les suivants” à Matignon, a affirmé vendredi Olivier Faure, renvoyant la balle à un Emmanuel Macron qui pense encore qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.C’est toujours non: “Nous n’accorderons pas notre confiance à ce gouvernement” et à son budget “inacceptable”, a répété le patron du PS lors des universités d’été de son parti à Blois, se posant ouvertement en alternative.”Nous sommes volontaires pour être les suivants”, a-t-il lancé, mettant sur la table “une autre manière de gouverner” avec “l’engagement de ne pas utiliser le 49-3, ce qui mécaniquement nous obligera à trouver des compromis texte par texte”.Perche tendue au chef de l’Etat, à qui “il appartient désormais de répondre à cette proposition”, car “c’est à lui seul de nommer un Premier ministre”, a-t-il ajouté.Un scénario qui écarte a priori l’hypothèse d’une nouvelle dissolution, que M. Macron a un peu plus tôt qualifié de “politique fiction”, jugeant au contraire qu’un compromis sur le budget n’est “pas insurmontable” d’ici au 8 septembre.Exhortant les partis politiques à trouver “des chemins d’accord”, il a de nouveau apporté son soutien à M. Bayrou, qui a eu “raison de mettre en responsabilités les forces politiques face à l’endettement du pays”.A ceux qui anticipent la chute du Premier ministre et réclament déjà son départ, le locataire de l’Elysée a fermement exclu de démissionner: “Le mandat qui m’a été confié par les Français (…) sera exercé jusqu’à son terme”, a-t-il prévenu.- “Un autre chemin” -Inaugurant la Foire de Châlons-en-Champagne vendredi matin, François Bayrou a livré un nouveau plaidoyer, au nom d’une jeunesse réduite en “esclavage” par la dette, pour justifier sa décision de demander la confiance de l’Assemblée sur l’état des finances publiques et l’ampleur de l’effort à accomplir en 2026.Le Premier ministre, qui multiplie les prises de parole depuis le début de la semaine, donnera encore dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu. Avec le mince espoir d’enrayer sa chute probable.Car, outre le PS, les autres partis de gauche et le Rassemblement national ont déjà annoncé qu’ils voteraient contre la confiance.C’est d’ailleurs “pour lui redire” qu’ils proposent “un autre chemin et une autre méthode” que les socialistes iront la semaine prochaine à Matignon, où M. Bayrou a invité tous les chefs de partis.Mais La France insoumise et les Ecologistes ont refusé de se rendre à ces consultations de la dernière chance. Contrairement aux communistes, qui seront reçus lundi après-midi, avant Jordan Bardella et Marine Le Pen pour le RN mardi matin.Les membres de la coalition gouvernementale (LR, Renaissance, Horizons) suivront mardi après-midi, puis les plus petits groupes parlementaires (UDR, Liot, UDI) mercredi et jeudi.Malgré un rapport de forces défavorable, M. Bayrou a encore reproché vendredi à ses opposants de vouloir “la chute du gouvernement, et après (…) le désordre et le chaos”.D’autant que la rentrée sociale s’annonce agitée, avec le 10 septembre le mouvement “Bloquons tout” né sur les réseaux sociaux, puis la journée de mobilisation du 18 à l’appel des syndicats contre “le musée des horreurs du projet de budget”.- “Opportunistes” -En réponse au discours alarmiste du Premier ministre, le PS doit dévoiler samedi ses propres pistes budgétaires, avec un effort bien inférieur aux 44 milliards d’euros portés par M. Bayrou, et reposant d’abord sur les plus riches et les grandes entreprises.Le parti à la rose espère bien “embarquer” avec lui ses partenaires: Ecologistes, communistes, ex-Insoumis, Générations, tous représentés à Blois.A priori les Verts en seront, puisque leur cheffe Marine Tondelier répète à l’envi qu’Emmanuel Macron “n’a pas d’autre choix que de nous nommer”.En revanche, le patron de Place publique Raphaël Glucksmann reste un peu en marge de ce rassemblement des gauches hors LFI, et semble vouloir jouer sa partition seul, avec pour objectif la présidentielle de 2027.Quant aux Insoumis, avec qui les relations sont exécrables, les plus optimistes les voient en “soutien sans participation”.Option balayée par Jean-Luc Mélenchon: “Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que le nôtre”, a tonné le leader de la France insoumise lors d’une conférence à Paris vendredi soir, raillant au passage les “opportunistes qui sortent de sous les cailloux pour dire +je veux être Premier ministre+”.Si M. Macron “choisit un type” pour remplacer M. Bayrou, “on le cloue tout de suite”, a-t-il ajouté, affirmant que “le but, c’est qu’il s’en aille et qu’on ait une élection présidentielle anticipée”.caz-bpa-far-gbh/hr/cbn

Trump taille à nouveau dans l’aide internationale

Les Etats-Unis vont supprimer 4,9 milliards de dollars d’aide internationale, a annoncé vendredi la Maison Blanche, une mesure à laquelle s’opposent les démocrates et qui augmente fortement les probabilités de paralysie de l’Etat fédéral fin septembre.Le président Trump “mettra toujours L’AMÉRIQUE D’ABORD”, a écrit sur X le bureau du budget de la Maison Blanche, partageant la lettre envoyée au Congrès pour le notifier de ces coupes annoncées.Les démocrates avaient averti récemment que toute volonté de revenir sur des fonds déjà approuvés par le Congrès anéantirait les possibilités de négocier avec eux pour éviter la paralysie budgétaire, le fameux “shutdown”, avant l’échéance du 30 septembre.Le Congrès a jusqu’à cette date pour adopter un budget, même temporaire. Sans quoi, des centaines de milliers de fonctionnaires se trouveraient au chômage technique, sans paie. Le trafic aérien serait perturbé, comme le versement de certaines aides alimentaires aux familles à bas revenus, entre autres conséquences.Dans un appel avec la presse, un responsable de la Maison Blanche a cependant démenti que le gouvernement cherchait un “shutdown”, affirmant que les démocrates seraient ceux à blâmer en cas de paralysie budgétaire.- “Manoeuvre illégale” -Donald Trump avait évité de justesse un “shutdown” en mars avec l’appui à contrecoeur de dix sénateurs démocrates.Le recul de ces élus de l’opposition avait provoqué une vive polémique dans leurs rangs et chez leurs partisans, qui les ont accusés de ne pas résister avec suffisamment de fermeté au président républicain.La Constitution américaine dispose que le Congrès possède seul le pouvoir d’allouer les fonds publics fédéraux. Pour valider cette nouvelle suppression budgétaire, Donald Trump doit donc normalement obtenir l’approbation des deux chambres parlementaires, où les républicains sont majoritaires.Mais cette demande de coupes arrive si tard dans l’année fiscale que le Congrès pourrait ne pas avoir le temps de voter le texte avant l’expiration des fonds, le 30 septembre. Pour la Maison Blanche, cette absence d’approbation libérerait tout de même le gouvernement de son obligation légale de dépenser ces fonds.Une “manoeuvre illégale”, a estimé le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, qui dénonce la volonté de Donald Trump “de contourner le Congrès”.Sa collègue républicaine Susan Collins, considérée comme une élue de tendance modérée, a abondé dans son sens.”Toute tentative de révoquer des fonds alloués sans l’approbation du Congrès est une violation claire de la loi”, a-t-elle averti.La Maison Blanche estime de son côté disposer d’une “solide base légale” pour cette mesure, et qu’en cas de poursuites devant les tribunaux, la justice déciderait en sa faveur.- “Difficile” pour l’ONU -La grande majorité des coupes — 3,2 milliards de dollars — concerneraient les fonds alloués à l’agence américaine pour le développement international (USAID), selon des documents judiciaires consultés par l’AFP, et confirmant les informations du tabloïd New York Post.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà gelé des milliards de dollars destinés à l’aide internationale et a formellement démantelé USAID, aujourd’hui absorbée dans le département d’Etat, chargé de la diplomatie américaine.Plus importante agence humanitaire au niveau mondial, USAID était impliquée dans des programmes de santé et d’aide d’urgence dans environ 120 pays.En juillet, une étude internationale avait révélé que l’effondrement des financements américains dédiés à l’aide internationale pourrait entraîner plus de 14 millions de morts supplémentaires d’ici 2030 parmi les plus vulnérables, dont un tiers d’enfants.Quelque 838 millions de dollars destinés à des missions de maintien de la paix sont également concernés par les coupes demandées par Donald Trump.”Cela va rendre notre situation budgétaire ou de liquidités encore plus difficile”, a réagi lors d’une conférence de presse Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.