10 dead in Kenya during protests after heavy police deploymentMon, 07 Jul 2025 18:07:56 GMT
Ten people died across Kenya during anti-government demonstrations on Monday, a rights group said, following clashes between police and protesters in the capital Nairobi’s outskirts.The Kenyan National Commission on Human Rights (KNCHR) also accused the police of cooperating with criminal gangs, as a heavy deployment of the security forces kept much of central Nairobi deserted …
Effondrements de la rue d’Aubagne à Marseille: prison sous bracelet pour trois propriétaires
Symbole du fléau du logement indigne à Marseille, le procès des effondrements mortels de la rue d’Aubagne s’est soldé lundi par de la prison ferme, sous bracelet électronique, pour trois copropriétaires, mais du sursis seulement pour un architecte-expert et un ex-adjoint au maire.Alors que la justice marseillaise n’hésite plus à envoyer des marchands de sommeil en prison, ces décisions de prison ferme mais sans mandat de dépôt ont été mal reçues par les dizaines de personnes venues assister à ce délibéré, qui ont crié “assassins” aux principaux condamnés sortant de la salle.”C’est un jugement assez clément (…), on attendait plus”, a reconnu Anissa Harbaoui, coprésidente de l’Assemblée des délogés. Parmi les 16 prévenus, seuls dix ont été condamnés, dont quatre copropriétaires de la rue d’Aubagne où huit locataires ont perdu la vie. Mais les familles des victimes ont tenté de temporiser. Le tribunal a “envoyé un message important pour les condamner, et ça c’est très bien” mais “pas suffisamment fort”, a regretté Liliana Lalonde, mère de Julien Lalonde, disparu le 5 novembre 2018, à l’âge de 30 ans. Elle a déploré que les deux bailleurs de son fils aient été relaxés.Le fils aîné d’Ouloume Saïd Hassani, mère de famille comorienne décédée dans le drame, a lui été satisfait des mots très durs employés par le président Pascal Gand face au “mépris assumé” de leurs propriétaires, la famille Ardilly, qui a manifesté un “désintérêt total” pour les problèmes structurels de l’immeuble et une globale “indifférence face à l’état déplorable” de leur appartement.- Un procès “formateur” ? -A ces mots, le fils Ardilly, Sébastien, a fait un malaise, provoquant une interruption d’audience d’une quarantaine de minutes. Il a finalement été condamné à trois ans de prison dont un an ferme, son père Gilbert à quatre ans dont deux ans ferme, là encore sous bracelet, et sa mère à trois ans avec sursis.Mais, pour le tribunal, les fautes “les plus graves” sont venues du cabinet Liautard, le syndic de l’immeuble, et de Xavier Cachard, l’avocat de ce syndic, également propriétaire d’un appartement. Condamné à quatre ans de prison dont deux ans ferme sous bracelet électronique, ce copropriétaire, alors élu à la région Paca, avait adopté “une stratégie d’obstruction des travaux nécessaires” avec une “emprise manifeste sur les décisions et les votes”.L’ex-élu a aussi été condamné à une amende de 100.000 euros, tout comme le cabinet Liautard. M. Cachard va faire appel de sa condamnation, selon son avocat Me Pierre Ceccaldi.Ce jugement est en creux une critique du travail des magistrats instructeurs, qui n’avaient poursuivi aucun copropriétaire. S’ils ont été jugés, c’est sur citations directes par des parties civiles.Quant aux deux principaux prévenus renvoyés devant le tribunal après l’instruction, l’expert-architecte Richard Carta, pourtant reconnu coupable de “faute caractérisée” en bâclant une visite de l’immeuble quelques jours avant le drame, et l’ex-adjoint au maire Julien Ruas, alors chargé du logement insalubre, ils ont été condamnés à des peines inférieures, deux ans de prison avec sursis. Julien Ruas, alors adjoint de Jean-Claude Gaudin, maire LR de la ville, ne s’était “aucunement mobilisé pour mettre en place une politique volontariste de lutte contre les immeubles en péril”, a estimé le tribunal.La peine est “clémente”, a convenu l’un des avocats de Julien Ruas, Me Erick Campana. Mais comme “il crie son innocence, il va faire appel”.Autre camouflet pour l’instruction: la relaxe du bailleur social de la ville, Marseille Habitat, qui détenait le bâtiment mitoyen, au numéro 63, inoccupé et totalement insalubre lors du drame. Les six semaines de débats à l’automne avaient permis d’établir que les effondrements des 63 et 65 étaient inéluctables, vu l’état du bâti.”Nous ne pouvons contenir notre indignation concernant la relaxe de certains propriétaires privés et de Marseille Habitat”, a réagi dans un communiqué le Collectif du 5 novembre, reconnaissant toutefois que le jugement a “clairement mis en cause des responsabilités politiques majeures ainsi que le système de l’habitat indigne”.Le procès avait aussi montré l’inaction de la précédente majorité municipale – dont la constitution de partie civile avait été refusée -contre l’habitat indigne, dans une ville minée par au moins 40.000 taudis. “Marseille présente ses excuses publiques et éternelles à ses enfants, morts du seul fait d’être chez eux”, a commenté le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan.Il n’y a plus qu’à espérer que ce procès se montrera “formateur pour tout un tas de professionnels” du logement, a déclaré Me Céline Lendo, avocate des parents de Simona Carpignano, cette jeune Italienne parmi les huit victimes.Deux audiences civiles fixeront fin 2025 et en 2026 les préjudices de la centaine de parties civiles de ce dossier, estimés pour l’heure à au moins 1,4 million d’euros.
Apple fait appel contre une amende de 500 millions d’euros infligée par l’UE
Le géant américain Apple a annoncé lundi avoir interjeté appel devant la justice de l’UE de l’amende de 500 millions d’euros infligée en avril par Bruxelles pour des clauses abusives dans sa boutique App Store.”Nous avons interjeté appel aujourd’hui, car nous estimons que la décision de la Commission européenne – et son amende sans précédent – vont bien au-delà de ce que la loi exige”, a expliqué dans un communiqué le géant californien.”La Commission impose des conditions commerciales qui sont source de confusion pour les développeurs et néfastes pour les utilisateurs”, a-t-il ajouté.Le 24 avril, Apple s’était vu infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients.Avec le géant des réseaux sociaux Meta, visé le même jour par une amende de 200 millions d’euros pour infraction à la concurrence, Apple est ainsi concerné par les premières sanctions prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA). Ce règlement est entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.Se disant “injustement ciblé”, Apple avait annoncé aussitôt son intention de faire appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs.Apple et Meta, tout comme l’autre géant du secteur Alphabet (Google), font l’objet de multiples procédures pour abus de position dominante, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.En France, Apple a également fait appel de la sanction prise à son égard fin mars par l’Autorité de la concurrence, qui lui avait infligé une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante. “Nous faisons appel de cette décision”, a indiqué l’entreprise sur son site français. Joints par l’AFP, ses représentants ont indiqué que l’appel avait d’ores et déjà été déposé en juin. Apple avait été condamné dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Le géant américain avait été visé concernant l’utilisation de son dispositif ATT (“App Tracking Transparency”), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Selon l’autorité française, ces outils “ni nécessaires, ni proportionnés” pénalisaient les éditeurs tiers.
Apple fait appel contre une amende de 500 millions d’euros infligée par l’UE
Le géant américain Apple a annoncé lundi avoir interjeté appel devant la justice de l’UE de l’amende de 500 millions d’euros infligée en avril par Bruxelles pour des clauses abusives dans sa boutique App Store.”Nous avons interjeté appel aujourd’hui, car nous estimons que la décision de la Commission européenne – et son amende sans précédent – vont bien au-delà de ce que la loi exige”, a expliqué dans un communiqué le géant californien.”La Commission impose des conditions commerciales qui sont source de confusion pour les développeurs et néfastes pour les utilisateurs”, a-t-il ajouté.Le 24 avril, Apple s’était vu infliger une amende de 500 millions d’euros pour des clauses abusives dans sa boutique d’application App Store, au détriment des fournisseurs d’applications et de leurs clients.Avec le géant des réseaux sociaux Meta, visé le même jour par une amende de 200 millions d’euros pour infraction à la concurrence, Apple est ainsi concerné par les premières sanctions prononcées dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques (DMA). Ce règlement est entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.Se disant “injustement ciblé”, Apple avait annoncé aussitôt son intention de faire appel tout en poursuivant le dialogue avec les régulateurs.Apple et Meta, tout comme l’autre géant du secteur Alphabet (Google), font l’objet de multiples procédures pour abus de position dominante, tant en Europe qu’aux Etats-Unis.En France, Apple a également fait appel de la sanction prise à son égard fin mars par l’Autorité de la concurrence, qui lui avait infligé une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante. “Nous faisons appel de cette décision”, a indiqué l’entreprise sur son site français. Joints par l’AFP, ses représentants ont indiqué que l’appel avait d’ores et déjà été déposé en juin. Apple avait été condamné dans le cadre du ciblage publicitaire sur ses appareils. Le géant américain avait été visé concernant l’utilisation de son dispositif ATT (“App Tracking Transparency”), présenté comme une protection supplémentaire des données privées des utilisateurs. Selon l’autorité française, ces outils “ni nécessaires, ni proportionnés” pénalisaient les éditeurs tiers.
Tour de France: Tim Merlier s’impose dans “l’enfer” de Dunkerque
“On a couru en enfer aujourd’hui”: la troisième étape du Tour de France, remportée par le Belge Tim Merlier lundi à Dunkerque, a viré au chaos avec une succession de chutes ultra violentes et l’abandon du maillot vert Jasper Philipsen.Longtemps, la journée a été tellement calme, sans échappée, sans attaque ni rien de saillant, que le jury du Prix de la combativité a fini, exceptionnellement, par ne désigner aucun lauréat.Ce faux-rythme face au vent, après deux premières étapes agitées, laissait en réalité craindre le pire car, comme souvent dans ces cas-là, les chutes ont pris le relais avec des coureurs subitement déchaînés à l’approche du final.”Tout le monde était frais à la fin et beaucoup voyaient l’opportunité de gagner”, a résumé le maillot jaune Mathieu van der Poel, “heureux d’être resté sur (s)on vélo”, mais “dégoûté” pour son coéquipier Philipsen, victime d’une fracture à la clavicule droite et à au moins une côte.Le Belge, qui portait le maillot vert, a été fauché par Bryan Coquard, qui avait lui-même été déséquilibré par Laurenz Rex, à l’approche du sprint intermédiaire situé à environ 60 km du but.Chutant à haute vitesse sur le haut du dos, le sprinteur d’Alpecin, qui avait été le premier maillot jaune après sa victoire samedi à Lille, “subira rapidement une opération à l’hôpital de Herentals”, en Belgique, a indiqué son équipe Alpecin.”Faire abandonner le maillot vert ne fait pas plaisir, a de son côté expliqué Coquard, très ému à l’arrivée. Je tiens à m’excuser auprès de Philipsen et Alpecin même si ce n’était évidemment pas volontaire. Je ne suis pas un mauvais bougre.”- “Pression maximale” -Le sprinteur de la Cofidis ne savait “même pas vraiment ce qui s’était passé”, juste qu’il avait été déséquilibré. Il a ensuite lui-même été impliqué dans une violente chute dans le dernier kilomètre en compagnie d’Arnaud De Lie et de Paul Penhoët qui a franchi la ligne à pied, mais indemne.Quelques secondes plus tôt, c’est le Belge Jordi Meeus, vainqueur du sprint sur les Champs-Elysées l’an dernier, qui a tapé le sol, entraînant Remco Evenepoel.Le double champion olympique s’en est tiré sans grands dommages, selon l’encadrement de Soudal Quick-Step.Emilien Jeannière a lui aussi chuté très lourdement et souffre d’un traumatisme facial.”On a couru en enfer aujourd’hui”, a réagi le sprinteur érythréen Biniam Girmay, très marqué après sa sixième place à l’arrivée. “A chaque fois que j’entendais un crash derrière moi, j’avais le cœur qui montait à 300 pulsations par minute. Ca allait tellement vite. A un moment, j’ai même pensé arrêter. C’était super dur”.Les chutes sont le pain quotidien des coureurs depuis toujours, mais semblent prendre une tournure plus violente.Les vitesses de plus en plus folles, la pression du résultat sur la plus grande course du monde, les aménagements urbains de plus en plus fournis et l’agressivité décuplée des coureurs figurent parmi les raisons souvent invoquées.”Sur le Tour, la pression est maximale, toutes les équipes veulent gagner”, a souligné Tim Merlier.- “Pas meilleur que Merlier dans le chaos -“A l’arrivée, abondait Anthony Turgis, même des coureurs qui ne sprintent pas d’habitude voulaient participer parce que c’était l’activité de la journée, entre guillemets. Ensuite, ça cherche l’abri à tout prix pour aller le plus vite possible parce qu’il y a vent de face. Donc ça se rabat les uns sur les autres et ça ne passe pas…”Dans tout cela, la victoire de Tim Merlier est presque passée inaperçue alors que le Belge, privé de coéquipiers, a été impressionnant pour se débrouiller seul et coiffer l’Italien Jonathan Milan à la photo finish.”Il n’y a pas meilleur que lui dans le chaos, il a beaucoup d’expérience et sait trouver son chemin dans la tourmente”, l’a félicité son directeur sportif Tom Steels.C’est, après 2021, la deuxième victoire dans le le Tour pour le coureur de Soudal Quick-Step âgé de 31 ans.”Aujourd’hui la priorité était de rester debout. J’ai dû fournir énormément d’efforts pour revenir. Heureusement, il me restait encore un peu d’énergie pour gagner”, a déclaré le Belge, après sa 11e victoire de la saison.Seul Tadej Pogacar, parvenu à traverser sans encombres le champ de mines de Dunkerque lundi tout comme Jonas Vingegaard, a gagné autant de courses cette année.





