Julia Roberts looks to ‘stir it up’ with cancel culture film at Venice

Julia Roberts said she hoped to “stir it all up” for viewers of her new film about a university professor grappling with fraught US campus politics, as the Hollywood star made her debut at the Venice Film Festival on Friday.The star walked the red carpet at the city’s festival for the first time in her career at the premiere of “After the Hunt”, a cancel-culture and MeToo-themed psychological drama from Italian director Luca Guadagnino. Early reviews could make difficult reading for the “Pretty Woman” actress, however. The Hollywood Reporter wondering how Guadagnino “could deliver something so dour and airless”.While Variety praised Roberts’s performance, it nevertheless described the film as “muddled”.Roberts, speaking at a news conference Friday ahead of the premiere, said the film did not aim to answer questions, but provoke them.She plays a Yale University professor haunted by a secret from her past after a student accuses one of her colleagues of sexual assault.Questions over truth and fiction, and whether characters are reliable narrators, course through the film.Touching on Gen Z culture and the generational divide between students and professors, the Amazon-produced film has overtones of Todd Field’s 2022 drama “Tar”, which earned Cate Blanchett a best actress award at Venice. “Not everything is supposed to make you comfortable,” Roberts’s character in the film tells the student who claims she was assaulted.- A challenge to conversation -Roberts said the film did not advocate any one point of view. “We are challenging people to have conversations and to be excited by that or to be infuriated by that, it’s up to you,” she said.”We are kind of losing the art of conversation in humanity right now and if making this movie does anything, getting everybody to talk to each other is the most exciting thing I feel we could accomplish.”  Guadagnino is a Venice regular.His 2017 “Call Me By Your Name” helped launch Timothee Chalamet to stardom.And he was back in Venice’s main competition last year with “Queer”, an adaptation of the William Burroughs novel, starring Daniel Craig.- Offing the competition -Friday, the festival’s third day, also saw the return to Venice after 20 years for Park Chan-wook, South Korea’s master of black comedy, with his new feature, “No Other Choice”.It is one of 21 films in the main competition for Venice’s top award, the Golden Lion. Howls of laughter filled the theatre at an early press screening for the thriller-comedy.It tells the story of a loyal paper company employee with a devoted family.”I’ve got it all,” says protagonist Man-su (played by Lee Byung-hun) at the movie’s start — before everything goes terribly wrong.After he gets laid off, he decides to kill off any potential rivals for a new job. It was a critique of modern capitalism that underscores the comedy is universal, Park told journalists. “Anyone who is out there trying to make a living in the current modern capitalist society, we all harbour that deep fear of employment insecurity,” he said.The acclaimed director was last in Venice in 2005 with “Lady Vengeance”, part of a trilogy exploring the dark recesses of the human experience. – Early contenders -The two strongest early contenders for the Golden Lion include opening night feature “La Grazia” by Italy’s Paolo Sorrentino about an Italian president grappling with indecision about euthanasia.Thursday brought the return of Oscar-winner Emma Stone in Yorgos Lanthimos’s darkly satirical “Bugonia”, about two conspiracy-obsessed misfits who kidnap a pharmaceutical company CEO.Stone and Greek director Lanthimos, collaborating on a fifth production, are hoping to repeat their successful formula from 2023 when “Poor Things” won Venice’s top Golden Lion prize.Variety called Bugonia “riveting”, saying Lanthimos was “at the top of his visionary nihilistic game”. Time magazine said Stone could “do no wrong”.George Clooney’s turn as an ageing Hollywood star struggling with his career choices in Netflix-produced “Jay Kelly” by Noah Baumbach drew less favourable reviews.The Guardian called it “a dire, sentimental and self-indulgent film”.  Another keenly awaited film, to be shown Sunday, is Olivier Assayas’s “The Wizard of the Kremlin”, in which British star Jude Law portrays Russian President Vladimir Putin during his ascent to power.A film about the war in Gaza, “The Voice of Hind Rajab”, by Tunisian director Kaouther Ben Hania, has attracted heavyweight Hollywood attention and will premiere next week.The festival, which has become a crucial launching pad for major international productions that have gone on to Oscar success, runs until September 6.

L’humoriste Canteloup revient à la radio, le matin sur RMC

L’humoriste et imitateur Nicolas Canteloup, déjà présent quotidiennement sur TF1 et ancien d’Europe 1, reviendra à la radio à partir d’octobre, sur RMC chaque matin pour parler politique, a annoncé la station vendredi.”Chaque jour du lundi au vendredi, à 8H50, l’imitateur rejoindra Apolline de Malherbe” pour “clôturer la matinale avec un débrief adapté à l’invité politique du jour”, selon un communiqué de RMC.”A l’aube d’élections cruciales et dans un contexte politique en pleine efferverscence, Nicolas Canteloup apportera sa voix unique au débat démocratique”, souligne la radio.RMC a recruté plusieurs nouvelles voix en cette rentrée dont Louis Sarkozy, le fils de l’ancien président, et l’ex-ministre écologiste Cécile Duflot comme chroniqueurs de la matinale. Nicolas Canteloup, 61 ans, est à l’honneur chaque soir sur TF1 avec sa pastille humoristique “C’est Canteloup”. En 2021, il avait été remercié par Europe 1, après 16 ans d’antenne. Sa voix emblématique avait égratigné sur les ondes le nouvel actionnaire principal de la radio, le milliardaire Vincent Bolloré.”J’en conserve de très grands souvenirs et de grands amis. Il y a eu un changement d’actionnaire qui voulait donner une autre couleur à la station, avec une radio sans doute plus marquée dans ses opinions. C’est le jeu”, retient-il aujourd’hui, dans un entretien au Parisien.

La grève se poursuit à Radio France, pendant des négociations

Le mouvement de grève se poursuit vendredi pour le cinquième jour à Radio France, afin d’obtenir des “garanties” de la direction dans des négociations en cours, avec la perspective d’une poursuite de la mobilisation lundi, ont indiqué les syndicats.Les perturbations sur les antennes étaient cependant réduites, touchant en particulier le réseau Ici (ex-France Bleu). Ni la direction ni les syndicats n’ont fourni de chiffres.Il y a le “risque que les perturbations se poursuivent” la semaine prochaine, ont prévenu les représentants syndicaux en assemblée générale à la mi-journée. Le préavis de grève illimitée a été déposé le 11 juillet par les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA.Deux “points durs” demeurent dans leurs revendications: les changements éditoriaux au sein d’Ici et l’évolution, selon eux, à la baisse des “modes de production” (polyvalence et utilisation des technologies notamment). “On demande le maximum de garanties”, a expliqué Bertrand Durand (CGT) en assemblée générale. Mais “la direction exige la confiance”. Or, “cette confiance a été rompue”, selon Benoît Gaspard (Sud). Des discussions se poursuivaient vendredi après-midi avec la direction du groupe public et, souhaitent-ils, durant le week-end.

Le gouvernement britannique peut continuer à héberger des demandeurs d’asile dans un hôtel

Soulagement pour le gouvernement britannique: la justice a levé vendredi une interdiction temporaire d’héberger des demandeurs d’asile dans un hôtel au nord de Londres.Le sujet empoisonne le gouvernement travailliste de Keir Starmer depuis le début de l’été, après plusieurs manifestations anti-immigration, pour certaines violentes, devant l’hôtel en question situé à Epping. La semaine dernière, la Haute Cour britannique avait ordonné à l’hôtel Bell de ne plus accueillir des demandeurs d’asile — ils sont plus de 130 à y être hébergés — au delà du 12 septembre, après une demande d’injonction temporaire déposée par le conseil local de la ville.Ce dernier mettait en avant les inquiétudes de la population. Les manifestations devant l’établissement ont démarré en juillet, après l’inculpation d’un demandeur d’asile, accusé d’avoir tenté d’embrasser une adolescente de 14 ans à Epping, ce qu’il nie. Cet Ethiopien de 38 ans était arrivé quelques jours plus tôt en traversant la Manche sur un petit bateau.Vendredi, la cour d’appel à Londres a annulé la décision de première instance, estimant que le juge avait “commis plusieurs erreurs”.Il a “ignoré la conséquence évidente” que la fermeture d’un hôtel nécessitait d'”identifier” d’autres structures d’accueil pour les demandeurs d’asile, a-t-elle notamment fait valoir.Une telle décision aurait “pu inciter” d’autres conseils locaux à demander la fermeture des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, a-t-elle également mis en avant. Et elle risquait d'”inciter ou d’encourager de nouvelles manifestations dont certaines auraient pu dégénérer en troubles autour des centres d’accueil pour demandeurs d’asile”, a-t-elle ajouté.Plus de 111.000 personnes ont demandé l’asile au Royaume-Uni ces douze derniers mois, un record. Les autorités ont l’obligation d’héberger celles qui n’ont pas de solution d’accueil et 32.059 demandeurs d’asile étaient hébergés dans un peu plus de 200 hôtels à la fin juin.Dans plusieurs villes du pays, ce recours à des hôtels, qui coûte 5,5 millions de livres par jour (6,35 millions d’euros), suscite des critiques et des tensions avec manifestations et contre-manifestations.- Fermeture “contrôlée et ordonnée” -Le gouvernement, accusé par ses opposants de ne pas agir suffisamment vite, a promis de ne plus avoir recours d’ici 2029 à ce type d’hébergement.Le ministère de l’Intérieur s’est d’ailleurs bien gardé vendredi de se réjouir trop ouvertement de la décision de la cour d’appel, affirmant avoir fait appel du jugement initial “afin que des hôtels comme le Bell puissent être fermés de manière contrôlée et ordonnée”.Le nombre d’hôtels utilisés pour héberger des demandeurs d’asile “a presque diminué de moitié après avoir atteint un pic en 2023”, a aussi mis en avant Angela Eagle, secrétaire d’Etat en charge des demandeurs d’asile. La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch a de son côté accusé Keir Starmer de “privilégier les droits des migrants illégaux par rapport aux droits des Britanniques qui souhaitent simplement se sentir en sécurité dans leurs villes et communautés”.”Les migrants illégaux ont plus de droits que la population de l’Essex”, a aussi dénoncé sur X le chef du parti d’extrême droite Reform UK Nigel Farage, dont la montée en puissance dans les sondages accentue la pression sur Keir Starmer pour muscler sa politique migratoire.A l’issue du jugement un conseiller local d’Epping, présent devant la Haute Cour, a lui affirmé que “le combat n’est pas terminé”.Une nouvelle audience est prévue mi-octobre pour décider de l’autorisation ou non d’héberger de manière permanente des demandeurs d’asile à l’hôtel Bell.”Nous comprenons que le gouvernement est face à un dilemme, mais cela ne devrait pas se résoudre au détriment de la population locale”, a-t-il ajouté.”Je suis un parent inquiet. J’apprécie l’immigration quand (les immigrants) contribuent à ce pays, pas lorsqu’ils sont illégaux”, a témoigné un ouvrier de 37 ans, drapé dans un drapeau anglais devant la Cour vendredi, sans vouloir  donner son nom.

Les menaces de Trump sur le numérique “relèveraient de la coercition” et appelleraient une “réponse des Européens”, avertit Macron

Le président français Emmanuel Macron a averti vendredi que les menaces de droits de douane de Donald Trump sur le secteur numérique seraient assimilables à de la “coercition” et que les Européens y répliqueraient.”Si de telles mesures étaient prises, elles relèveraient de la coercition et elles appelleraient une réponse des Européens”, a-t-il lancé au cours d’une conférence de presse avec le chancelier Friedrich Merz à Toulon (sud-est de la France) à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand.”Nous serons inflexibles”, a-t-il insisté en évoquant une “très forte convergence franco-allemande” en la matière et en annonçant avec son homologue un sommet à Berlin le 18 novembre sur la souveraineté numérique.Le président américain, Donald Trump, a vigoureusement attaqué lundi les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation.S’il n’a pas cité directement l’Union européenne, celle-ci dispose de fait de l’arsenal juridique le plus puissant au monde pour réguler le numérique.L’UE a le “droit souverain” de réglementer la tech, a depuis répliqué la Commission européenne.Bruxelles a aussi “fermement réfuté” l’accusation selon laquelle les entreprises américaines étaient délibérément visées par ces règles sur le numérique.

Les menaces de Trump sur le numérique “relèveraient de la coercition” et appelleraient une “réponse des Européens”, avertit Macron

Le président français Emmanuel Macron a averti vendredi que les menaces de droits de douane de Donald Trump sur le secteur numérique seraient assimilables à de la “coercition” et que les Européens y répliqueraient.”Si de telles mesures étaient prises, elles relèveraient de la coercition et elles appelleraient une réponse des Européens”, a-t-il lancé au cours d’une conférence de presse avec le chancelier Friedrich Merz à Toulon (sud-est de la France) à l’issue d’un conseil des ministres franco-allemand.”Nous serons inflexibles”, a-t-il insisté en évoquant une “très forte convergence franco-allemande” en la matière et en annonçant avec son homologue un sommet à Berlin le 18 novembre sur la souveraineté numérique.Le président américain, Donald Trump, a vigoureusement attaqué lundi les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation.S’il n’a pas cité directement l’Union européenne, celle-ci dispose de fait de l’arsenal juridique le plus puissant au monde pour réguler le numérique.L’UE a le “droit souverain” de réglementer la tech, a depuis répliqué la Commission européenne.Bruxelles a aussi “fermement réfuté” l’accusation selon laquelle les entreprises américaines étaient délibérément visées par ces règles sur le numérique.

Indépendance de la Fed: le sort de Lisa Cook en suspens en attendant une décision de justice

La justice américaine n’a pas statué vendredi sur le sort de la gouverneure de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) Lisa Cook, que le président Donald Trump veut révoquer, un cas test pour l’indépendance de la Fed.Les avocats de Mme Cook ont demandé à une juge de la capitale américaine, saisie en urgence, d’empêcher M. Trump et le conseil des gouverneurs de prendre des mesures de nature à écarter la gouverneure de son poste. Mme Cook doit pouvoir “continuer à faire son travail”, a argumenté son conseil principal, Abbe Lowell.La juge Jia Cobb, nommée par l’ex-président démocrate Joe Biden, a décidé de ne pas prendre de décision dans l’immédiat. Elle a demandé aux parties de lui présenter de nouveaux éléments mardi (lundi étant férié aux Etats-Unis).Le litige marque l’entrée en scène des juges dans une bataille dont l’issue peut changer la face de la Réserve fédérale (Fed), plus puissante banque centrale du monde, chargée de combattre l’inflation aux Etats-Unis et d’y favoriser le plein-emploi.En dernier ressort, la Cour suprême, à majorité conservatrice, finira vraisemblablement par devoir se prononcer. Et définir précisément dans quelles circonstances le président des Etats-Unis peut révoquer un banquier central de la Fed – ce que les textes n’ont pas fait.En mai, la Cour suprême avait posé le principe que la Fed avait un statut particulier, limitant en principe la capacité du pouvoir exécutif à limoger des responsables.Pour l’équipe d’avocats au service de Mme Cook, la Maison-Blanche cherche un “prétexte” pour se débarrasser d’une gouverneure qui n’entend pas obéir aux injonctions du président Trump en matière de politique monétaire.Si elle est renversée, “cela menacerait l’indépendance de la Réserve fédérale et, au bout du compte, la stabilité du système financier de notre pays”, ont-ils fait valoir dans leur saisine, consultée par l’AFP.- Nouveau signalement -En début de semaine, le chef d’Etat a écrit à Mme Cook pour lui dire qu’elle était “révoquée avec effet immédiat”.Première femme noire à siéger au conseil des gouverneurs de la Fed, nommée en 2022 par l’ancien président Biden, Mme Cook est accusée par le camp présidentiel d’avoir menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables en 2021. Elle n’a pas publiquement contesté le fond des accusations – ce que lui reproche la partie adverse. Mais ses avocats considèrent qu’il ne lui a jamais été donné l’opportunité de se défendre.Le mandat de Mme Cook n’est pas censé prendre fin avant janvier 2038. Une telle durée a pour but de projeter les gouverneurs dans le temps long, au service de l’intérêt général et à l’abri des alternances politiques.Si elle doit partir, M. Trump pourra nommer son remplaçant, qui devra être confirmé par le Sénat à majorité républicaine.Le chef d’Etat veut que les taux d’intérêt de la Fed soient beaucoup plus bas et assume de vouloir placer au sommet de l’institution des personnes partageant ses vues sur l’économie.La saisine des avocats de Mme Cook vise aussi les cinq autres gouverneurs de la Fed et son président, Jerome Powell, pour éviter que ceux-ci n’exécutent la volonté de la Maison-Blanche.Sollicitée par l’AFP, la Fed n’a pas souhaité faire de commentaire avant l’audience.Jeudi soir, Bill Pulte, un proche du président Trump qui a déclenché l’affaire en signalant le cas de Mme Cook au ministère de la Justice, a publié un autre signalement sur le réseau social X, en affirmant qu’il y avait en tout trois logements pour lesquels la gouverneure avait selon lui mal notifié l’usage futur, au moment de demander des prêts aux banques.”Il s’agit clairement d’une campagne de dénigrement visant à discréditer la gouverneure Cook, menée par une personne agissant à des fins politiques”, a évacué l’avocat Abbe Lowell dans un communiqué transmis à l’AFP.