Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre

L’ancien résistant et ministre de la Justice Robert Badinter entrera au Panthéon lors d’une cérémonie d’hommage le 9 octobre, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort dont il est l’auteur, a appris l’AFP mardi de l’entourage d’Emmanuel Macron.L’historien et résistant juif Marc Bloch sera à son tour panthéonisé le 16 juin 2026, 82 ans après son exécution par la Gestapo en 1944, a ajouté la même source, confirmant une information du Figaro.Le président de la République avait annoncé l’entrée au Panthéon de l’ancien Garde des Sceaux socialiste lors d’un hommage national rendu après sa mort le 9 février 2024. Son nom “devra s’inscrire au côté de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France”, avait-il dit.Robert Badinter était “la République faite homme”, “une force qui vit et arrache la vie aux mains de la mort”, avait ajouté le chef de l’Etat.Né dans une famille juive émigrée de Bessarabie (l’actuelle Moldavie), Robert Badinter avait été témoin de l’arrestation de son père à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, qui était mort en déportation en Pologne.Son grand combat fut celui contre la peine de mort, abolie en France par la loi du 9 octobre 1981.En novembre, Emmanuel Macron avait annoncé que Marc Bloch rejoindrait aussi les grands personnages de l’Histoire de France, en louant son “courage” et sa “lucidité”.Dans une lettre au président de la République, la famille de l’historien lui avait demandé que “l’extrême droite, dans toutes ses formes, soit exclue de toute participation à la cérémonie” d’entrée au Panthéon.Issu d’une famille juive alsacienne, professeur d’histoire du Moyen-Age à l’université de Strasbourg de 1919 à 1936, l’auteur de “L’étrange défaite”, écrit en 1940 et publié après la guerre, est arrêté à Lyon le 8 mars 1944, emprisonné et torturé à la prison de Montluc, puis fusillé le 16 juin avec 29 de ses camarades. Selon le Figaro, les familles ont souhaité qu’il n’y ait pas de “transfert” des deux défunts. Mais un cénotaphe – monument funéraire – sera érigé en hommage à chacun de ces “grands hommes”, auxquels “la patrie” se dira “reconnaissante”, selon la fameuse formule inscrite au fronton du Panthéon.Emmanuel Macron, qui poursuit un long cycle mémoriel autour de la fin de la Seconde guerre mondiale, a déjà fait accueillir quatre autres grandes personnalités dans ce temple républicain: Simone Veil, Maurice Genevoix, Joséphine Baker et Missak Manouchian.Sous la Ve République, le chef de l’Etat est seul décisionnaire en matière de panthéonisation.

Le pétrole américain clôture sous 60 dollars le baril, une première depuis avril 2021

Le baril de West Texas Intermediate (WTI), principale variété américaine de brut, a clôturé mardi sous 60 dollars, une première depuis avril 2021, dans un marché inquiet pour la demande mondiale en raison de la guerre commerciale lancée par Donald Trump.Le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, a perdu 1,85% à 59,58 dollars. Son équivalent européen, le Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a lâché 2,17% à 62,82 dollars.”Le principal facteur négatif (pour les cours, ndlr) est la crainte d’une récession mondiale déclenchée par la guerre commerciale, qui entraînerait un ralentissement significatif de la demande de pétrole”, écrit dans une note Carsten Fritsch, de Commerzbank.Les nouveaux droits de douane sur les importations chinoises aux Etats-Unis grimperont bien à 104% mercredi, a annoncé mardi la Maison Blanche, mettant à exécution une menace de Donald Trump.Le président américain avait indiqué la semaine dernière que ses nouvelles surtaxes, annoncées depuis janvier, s’afficheraient à 54% sur les produits chinois à compter de mercredi, et avait menacé de les taxer de 50 points supplémentaires si la Chine répliquait. Pékin a décidé d’appliquer une surtaxe supplémentaire de 34% sur les produits américains dès jeudi. La Chine a également promis mardi de combattre les droits de douane américains “jusqu’au bout”.Ces deux puissances sont les principales consommatrices d’or noir, et la Chine en est la première importatrice. Par conséquent, les cours du pétrole sont donc très sensibles aux perspectives de ralentissement économique des deux pays.”En outre, l’annonce d’une discussion entre les États-Unis et l’Iran ce weekend” sur le dossier nucléaire “réduit un peu le risque géopolitique sur le marché”, assure auprès de l’AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.Le chef de la diplomatie iranienne a estimé mardi qu’un accord pouvait être trouvé avec les Etats-Unis sur le dossier nucléaire si Washington faisait preuve de bonne volonté, avant des pourparlers prévus samedi à Oman.Donald Trump, qui recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, avait créé la surprise lundi en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, alors que les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.”Un nouvel apaisement des tensions entre les États-Unis et l’Iran serait baissier pour les marchés pétroliers”, prévient Andy Lipow.L’analyste relève également que les cours de l’or noir sont lestés par le plan de hausse de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s’est achevé mardi à Paris après trois mois d’audiences, l’ex-président critiquant un “réquisitoire politique” mais aussi un “contexte détestable”, en référence à l’affaire Le Pen.La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.L’ancien chef de l’Etat est l’ultime prévenu à s’avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d’oublier “l’idée folle” d’un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007.A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?”Non… pour deux raisons”, répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d’audience.”D’abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable”, lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.”J’aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent”, ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.”Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal” qui “puisse alimenter cette polémique”, dit-il à la présidente Nathalie Gavarino. “Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite”, ajoute l’ancien président, qui ne s’est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur “combat politique” tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires – il en est à son cinquième procès en cinq ans. Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence. – “Indice mou” -“J’aurais souhaité me défendre plus vigoureusement”, déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. “Jamais je n’ai eu connaissance d’un financement libyen” que “(je n’ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné”, estime celui contre qui l’accusation a requis 6 ans de prison. “On a dit qu’il m’arrivait d’être naïf mais je suis quelqu’un de parfaitement honnête” et “j’affirme que je suis innocent”.Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le “pacte de corruption n’existe pas”, en fustigeant les “reculades” et “failles béantes” du raisonnement du PNF.Les procureurs financiers ont voulu “salir” Nicolas Sarkozy en entretenant l’image d’un homme “malhonnête, cupide, voyou”, avait commencé par accuser l’un de ses conseils Jean-Michel Darrois. L’ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres – une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa “popularité” parmi les électeurs de droite, président de l’UMP, pour “quelle raison éprouve-t-il le besoin d’un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l’UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?”, demande Me Christophe Ingrain.”L’accusation ne le dit pas”, poursuit-il. “Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L’accusation ne le dit pas, car ce financement n’existe pas”.”Les investigations n’ont pas trouvé l’argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes” mais de millions d’euros, “ça ne peut pas disparaître comme ça !” plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s’attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les “prétendus” canaux de financement libyen.”L’accusation a inventé la preuve molle, l’indice mou”, ironise Me Ingrain, dénonçant le “quoi qu’il en coûte judiciaire” du PNF.Il finit par demander au tribunal d’avoir le “courage” de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves “réduites à peau de chagrin” et de reconnaître “que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse”. “Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l’ont détruit”.

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s’est achevé mardi à Paris après trois mois d’audiences, l’ex-président critiquant un “réquisitoire politique” mais aussi un “contexte détestable”, en référence à l’affaire Le Pen.La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.L’ancien chef de l’Etat est l’ultime prévenu à s’avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d’oublier “l’idée folle” d’un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007.A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?”Non… pour deux raisons”, répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d’audience.”D’abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable”, lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.”J’aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent”, ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.”Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal” qui “puisse alimenter cette polémique”, dit-il à la présidente Nathalie Gavarino. “Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite”, ajoute l’ancien président, qui ne s’est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur “combat politique” tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires – il en est à son cinquième procès en cinq ans. Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence. – “Indice mou” -“J’aurais souhaité me défendre plus vigoureusement”, déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. “Jamais je n’ai eu connaissance d’un financement libyen” que “(je n’ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné”, estime celui contre qui l’accusation a requis 6 ans de prison. “On a dit qu’il m’arrivait d’être naïf mais je suis quelqu’un de parfaitement honnête” et “j’affirme que je suis innocent”.Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le “pacte de corruption n’existe pas”, en fustigeant les “reculades” et “failles béantes” du raisonnement du PNF.Les procureurs financiers ont voulu “salir” Nicolas Sarkozy en entretenant l’image d’un homme “malhonnête, cupide, voyou”, avait commencé par accuser l’un de ses conseils Jean-Michel Darrois. L’ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres – une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa “popularité” parmi les électeurs de droite, président de l’UMP, pour “quelle raison éprouve-t-il le besoin d’un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l’UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?”, demande Me Christophe Ingrain.”L’accusation ne le dit pas”, poursuit-il. “Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L’accusation ne le dit pas, car ce financement n’existe pas”.”Les investigations n’ont pas trouvé l’argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes” mais de millions d’euros, “ça ne peut pas disparaître comme ça !” plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s’attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les “prétendus” canaux de financement libyen.”L’accusation a inventé la preuve molle, l’indice mou”, ironise Me Ingrain, dénonçant le “quoi qu’il en coûte judiciaire” du PNF.Il finit par demander au tribunal d’avoir le “courage” de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves “réduites à peau de chagrin” et de reconnaître “que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse”. “Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l’ont détruit”.

Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen

Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s’est achevé mardi à Paris après trois mois d’audiences, l’ex-président critiquant un “réquisitoire politique” mais aussi un “contexte détestable”, en référence à l’affaire Le Pen.La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.L’ancien chef de l’Etat est l’ultime prévenu à s’avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d’oublier “l’idée folle” d’un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007.A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?”Non… pour deux raisons”, répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d’audience.”D’abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable”, lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.”J’aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent”, ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.”Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal” qui “puisse alimenter cette polémique”, dit-il à la présidente Nathalie Gavarino. “Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite”, ajoute l’ancien président, qui ne s’est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur “combat politique” tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires – il en est à son cinquième procès en cinq ans. Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence. – “Indice mou” -“J’aurais souhaité me défendre plus vigoureusement”, déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. “Jamais je n’ai eu connaissance d’un financement libyen” que “(je n’ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné”, estime celui contre qui l’accusation a requis 6 ans de prison. “On a dit qu’il m’arrivait d’être naïf mais je suis quelqu’un de parfaitement honnête” et “j’affirme que je suis innocent”.Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le “pacte de corruption n’existe pas”, en fustigeant les “reculades” et “failles béantes” du raisonnement du PNF.Les procureurs financiers ont voulu “salir” Nicolas Sarkozy en entretenant l’image d’un homme “malhonnête, cupide, voyou”, avait commencé par accuser l’un de ses conseils Jean-Michel Darrois. L’ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres – une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa “popularité” parmi les électeurs de droite, président de l’UMP, pour “quelle raison éprouve-t-il le besoin d’un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l’UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?”, demande Me Christophe Ingrain.”L’accusation ne le dit pas”, poursuit-il. “Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L’accusation ne le dit pas, car ce financement n’existe pas”.”Les investigations n’ont pas trouvé l’argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes” mais de millions d’euros, “ça ne peut pas disparaître comme ça !” plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s’attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les “prétendus” canaux de financement libyen.”L’accusation a inventé la preuve molle, l’indice mou”, ironise Me Ingrain, dénonçant le “quoi qu’il en coûte judiciaire” du PNF.Il finit par demander au tribunal d’avoir le “courage” de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves “réduites à peau de chagrin” et de reconnaître “que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse”. “Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l’ont détruit”.

French court to rule in September in Sarkozy Libya funding case

A French court will rule on September 25 in the trial of former president Nicolas Sarkozy on charges he accepted illegal campaign financing from late Libyan dictator Moamer Kadhafi, a judge said Tuesday.Sarkozy, who was president from 2007 to 2012, has denied the charges.He is already serving a one-year sentence with an electronic bracelet in a separate influence-peddling case.Prosecutors argue that the former conservative leader and his aides devised a pact with Kadhafi in 2005 to illegally fund his victorious presidential election bid two years later. They have requested the 70-year-old serve a seven-year prison sentence, pay a fine of 300,000 euros ($330,000) and be handed a five-year ban on holding office.As the trial ended on Tuesday, Sarkozy described the prosecution’s demand as “political and violent” in a “hateful media and political context”.”I am not here to do politics but to defend my honour and for the truth to be established,” he said, refusing to comment further.His trial closed soon after another Paris court sentenced far-right leader Marine Le Pen to a jail term and a five-year ban on running for office for embezzling European Union funds.The move has thrown into doubt her bid to stand for president in 2027 and infuriated her supporters, who have criticised the judiciary.- ‘Funding does not exist’ -Prosecutors allege that Sarkozy and senior figures pledged to help Kadhafi rehabilitate his international image in return for campaign financing.The West has blamed Tripoli for bombing Pan Am Flight 103 in 1988 over Lockerbie in Scotland and UTA Flight 772 over Niger in 1989, killing hundreds of passengers.Sarkozy and 11 others have been on trial since January.They include Sarkozy’s former right-hand man, Claude Gueant, his then-head of campaign financing, Eric Woerth, and former minister Brice Hortefeux, all of whom deny the charges.The prosecution’s case is based on statements from seven former Libyan dignitaries, trips to Libya by Gueant and Hortefeux, financial transfers, and the notebooks of the former Libyan oil minister Shukri Ghanem, found drowned in the Danube in 2012.Defence attorney Christophe Ingrain on Tuesday urged the court to acquit the ex-president.He argued Sarkozy, head of the UMP party at the time, did not need the Libyan funding for his presidential campaign.”Why would he feel the need for another means of funding?” he said.”How much did he ask for? How would this money have arrived in France? How was it used in the campaign? The prosecution does not say, as this funding does not exist,” he said.- ‘Luxury hotels’ -Franco-Lebanese businessman Ziad Takieddine, a key figure in the case and a fugitive in Lebanon, claimed several times that he helped deliver up to five million euros from Kadhafi in 2006 and 2007. But in 2020, Takieddine retracted his statement, raising suspicions that Sarkozy and close allies may have paid the witness to change his story.Tristan Gautier, another defence lawyer, also argued Takieddine did not withdraw 670,000 euros in cash from Libya to fund Sarkozy’s campaign, as alleged by the prosecution.Instead he “systematically used this money for his personal spending” — “astronomical bills in luxury hotels”, “yacht cruises”, or even “work on villas”, Gautier said.He argued another alleged funding route via Kadhafi’s chief of staff made “no sense” as it involved the purported role of a man who was close to one of Sarkozy’s rivals.Sarkozy’s career has been shadowed by legal troubles since he lost the 2012 presidential election.But he remains an influential figure and is known to regularly meet with President Emmanuel Macron.

Pro-Turkey Syria groups reduce presence in Kurdish area: official

Pro-Turkey Syrian groups have scaled down their military presence in a historically Kurdish-majority area of the country’s north which they have controlled since 2018, a Syrian defence ministry official said on Tuesday.The move follows an agreement signed last month between Syria’s new authorities and Kurdish officials that provides for the return of displaced Kurds, including tens of thousands who fled the Afrin region in 2018.The pro-Ankara groups have “reduced their military presence and checkpoints” in Afrin, in Aleppo province, the official told AFP, requesting anonymity as they were not authorised to speak to the media.Their presence has been “maintained in the region for now”, said the official, adding that authorities wanted to station them in army posts but these had been a regular target of Israeli strikes.After Islamist-led forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad in December, the new authorities announced the disbanding of all armed groups and their integration into the new army, a move that should include pro-Turkey groups who control swathes of northern Syria.Turkish forces and their Syrian proxies carried out an offensive from January to March 2018 targeting Kurdish fighters in the Afrin area.The United Nations has estimated that half of the enclave’s 320,000 inhabitants fled during the offensive.The Kurds and rights groups have accused the pro-Turkey forces of human rights violations in the area.- ‘Waiting’ -Last month, the Kurdish semi-autonomous administration that controls swathes of northern and northeastern Syria struck a deal to integrate its civil and military institutions into those of the central government.The administration’s de facto army, the Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF), played a key role in the recapture of the last territory held by the Islamic State group in Syria in 2019, with backing from a US-led international coalition.A Kurdish source close to the matter said the people of Afrin were “waiting for all the checkpoints to be removed and for the exit of pro-Turkey factions”.Requesting anonymity as the issue is sensitive, the source told AFP that in talks with Damascus, the SDF was pushing for security personnel deployed in Afrin to be from the area. The SDF is also calling for “international organisations or friendly countries from the international coalition” to supervise collective returns, the source added.Syria’s new leadership has been seeking to unify the country since the December overthrow of longtime president Bashar al-Assad after more than 13 years of civil war.This month, Kurdish fighters withdrew from two neighbourhoods of Aleppo as part of the deal.Syrian Kurdish official Bedran Kurd said on X that the Aleppo city agreement “represents the first phase of a broader plan aimed at ensuring the safe return of the people of Afrin”.