AI search pushing an already weakened media ecosystem to the brink

Generative artificial intelligence assistants like ChatGPT are cutting into traditional online search traffic, depriving news sites of visitors and impacting the advertising revenue they desperately need, in a crushing blow to an industry already fighting for survival.”The next three or four years will be incredibly challenging for publishers everywhere. No one is immune from the AI summaries storm gathering on the horizon,” warned Matt Karolian, vice president of research and development at Boston Globe Media. “Publishers need to build their own shelters or risk being swept away.”While data remains limited, a recent Pew Research Center study reveals that AI-generated summaries now appearing regularly in Google searches discourage users from clicking through to source articles. When AI summaries are present, users click on suggested links half as often compared to traditional searches.This represents a devastating loss of visitors for online media sites that depend on traffic for both advertising revenue and subscription conversions. According to Northeastern University professor John Wihbey, these trends “will accelerate, and pretty soon we will have an entirely different web.”The dominance of tech giants like Google and Meta had already slashed online media advertising revenue, forcing publishers to pivot toward paid subscriptions. But Wihbey noted that subscriptions also depend on traffic, and paying subscribers alone aren’t sufficient to support major media organizations.- Limited lifelines -The Boston Globe group has begun seeing subscribers sign up through ChatGPT, offering a new touchpoint with potential readers, Karolian said. However, “these remain incredibly modest compared to other platforms, including even smaller search engines.”Other AI-powered tools like Perplexity are generating even fewer new subscriptions, he added.To survive what many see as an inevitable shift, media companies are increasingly adopting GEO (Generative Engine Optimization) — a technique that replaces traditional SEO (Search Engine Optimization). This involves providing AI models with clearly labeled content, good structure, comprehensible text, and strong presence on social networks and forums like Reddit that get crawled by AI companies.But a fundamental question remains: “Should you allow OpenAI crawlers to basically crawl your website and your content?” asks Thomas Peham, CEO of optimization startup OtterlyAI.Burned by aggressive data collection from major AI companies, many news publishers have chosen to fight back by blocking AI crawlers from accessing their content.”We just need to ensure that companies using our content are paying fair market value,” argued Danielle Coffey, who heads the News/Media Alliance trade organization.Some progress has been made on this front. Licensing agreements have emerged between major players, such as the New York Times and Amazon, Google and Associated Press, and Mistral and Agence France-Presse, among others.But the issue is far from resolved, as several major legal battles are underway, most notably the New York Times’ blockbuster lawsuit against OpenAI and Microsoft.- Let them crawl -Publishers face a dilemma: blocking AI crawlers protects their content but reduces exposure to potential new readers. Faced with this challenge, “media leaders are increasingly choosing to reopen access,” Peham observed.Yet even with open access, success isn’t guaranteed. According to OtterlyAI data, media outlets represent just 29 percent of citations offered by ChatGPT, trailing corporate websites at 36 percent. And while Google search has traditionally privileged sources recognized as reliable, “we don’t see this with ChatGPT,” Peham noted.The stakes extend beyond business models.According to the Reuters Institute’s 2025 Digital News Report, about 15 percent of people under 25 now use generative AI to get their news.Given ongoing questions about AI sourcing and reliability, this trend risks confusing readers about information origins and credibility — much like social media did before it.”At some point, someone has to do the reporting,” Karolian said. “Without original journalism, none of these AI platforms would have anything to summarize.”Perhaps with this in mind, Google is already developing partnerships with news organizations to feed its generative AI features, suggesting potential paths forward.”I think the platforms will realize how much they need the press,” predicted Wihbey — though whether that realization comes soon enough to save struggling newsrooms remains an open question.

Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.

Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.

Brésil : manifestations pro-Bolsonaro après les sanctions américaines

Des dizaines de milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro sont descendus dans les rues de plusieurs villes du Brésil dimanche, après l’annonce par Washington de surtaxes douanières contre le pays sud-américain et de sanctions contre le juge chargé du procès de l’ex-président d’extrême droite.À Sao Paulo, Rio de Janeiro ou Brasilia, la plupart des manifestants étaient vêtus en vert et jaune, les couleurs du Brésil, et certains brandissaient des drapeaux des Etats-Unis ou des pancartes “Merci Trump”.Jair Bolsonaro, 70 ans, était le grand absent de ces manifestations. Visé par une enquête pour obstruction présumée de son procès pour tentative de coup d’Etat, il est contraint depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique, de rester chez lui soir et week-end, et il lui est interdit d’utiliser les réseaux sociaux.”Il ne peut pas parler, mais nous pouvons parler à sa place”, a scandé le député Marco Feliciano, haranguant les manifestants massés sur l’Avenue Paulista, artère emblématique de Sao Paulo, où a eu lieu la principale manifestation, qui a rassemblé plus de 37.000 personnes selon les estimations d’un groupe de recherche de l’Université de Sao Paulo (USP). C’est trois fois plus que lors de la dernière manifestation sur la même avenue en présence de l’ex-président, fin juin.Un membre de son entourage a envoyé dimanche à l’AFP une vidéo de M. Bolsonaro, en bermuda et maillot de l’équipe brésilienne de football, regardant sur son téléphone des images des manifestations.- “Violateur des droits humains” -Mercredi, le département américain du Trésor a infligé des sanctions financières au juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, en charge du procès Bolsonaro.Le même jour, Donald Trump a invoqué une “chasse aux sorcières” visant son allié d’extrême droite pour justifier une surtaxe douanière de 50% sur certains produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis, une mesure qui doit entrer en vigueur le 6 août.Accusé d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022, Jair Bolsonaro encourt une lourde peine de prison lors du procès qui devrait être bouclé dans les prochaines semaines.Sur la plage de Copacabana, où a eu lieu la manifestation à Rio de Janeiro, Flavio Bolsonaro, sénateur et fils aîné de l’ex-président, s’est félicité des sanctions infligées au juge Moraes: “la plus grande démocratie du monde l’a désigné comme un violateur des droits humains”.- “Négocier à conditions égales” -Dimanche, Lula a évoqué la surtaxe punitive sur les produits brésiliens exportés vers les Etats-Unis lors d’un événement du Parti des Travailleurs, sa formation politique, à Brasilia.”Nous voulons négocier (…), nous ne voulons pas nous battre. Mais qu’ils ne pensent pas qu’on a peur”, a déclaré le président de la première économie d’Amérique Latine. “Nous voulons négocier à conditions égales, nous voulons être respectés à notre juste valeur”, a-t-il insisté.Dans la manifestation à Brasilia, Erick Fabiano estime que la surtaxe douanière imposée par Washington “n’est pas de la faute de Bolsonaro”. “C’est de la faute de Lula, qui provoque Trump depuis longtemps déjà”.”Je suis 100% d’accord avec ces sanctions. Comme on n’a pas trouvé de solution ici, il a fallu que cela vienne de là-bas”, affirme pour sa part Maristela dos Santos, manifestante à Rio.Arborant un drapeau américain sur ses épaules, cette enseignante de 62 ans ne redoute pas l’impact économique de la surtaxe douanière annoncée par Washington. “Ce qui m’inquièterait, c’est que le Brésil devienne comme le Venezuela et qu’on ne trouve plus de quoi manger au supermarché”, argumente-t-elle, estimant que sous le gouvernement de gauche de Lula, le Brésil risque de subir les mêmes problèmes de graves pénuries que les Vénézuéliens sous le régime du président socialiste Nicolas Maduro.Paulo Roberto, entrepreneur de 46 ans, trouve aussi que les droits de douane punitifs sont un mal nécessaire afin de faire pression sur le Parlement brésilien pour qu’il approuve une loi d’amnistie en faveur de Jair Bolsonaro.  “Parfois il faut savoir faire quelques pas en arrière pour aspirer à plus de liberté et une meilleure qualité de vie à l’avenir”, assure cet homme aux bras musclés couverts de tatouages.

L’étudiante gazaouie accusée de propos antisémites a quitté la France pour le Qatar

L’étudiante gazaouie arrivée en France dans le cadre d’une bourse avant que ne soient révélées d’anciennes publications antisémites sur ses réseaux sociaux a quitté la France dimanche pour le Qatar, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.”Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné le caractère inacceptable des propos relayés avant son entrée sur le territoire français par Mme Nour Attaalah, étudiante gazaouie. Au vu de leur gravité, Mme Attaalah ne pouvait demeurer sur le territoire national. Elle a quitté la France aujourd’hui pour rejoindre le Qatar et y poursuivre ses études”, écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Nour Attaalah a quitté le territoire national. Elle n’y avait pas sa place. Je l’avais dit, nous l’avons fait”, a affirmé Jean-Noël Barrot dans un message sur X.L’avocat de la jeune femme, Me Ossama Dahmane, a confirmé dans un communiqué qu’elle avait “fait le choix, en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de poursuivre ses études dans un autre pays, dans un esprit d’apaisement et pour préserver sa sécurité”, même si elle “conteste fermement l’ensemble des accusations dont elle fait l’objet”. “Les faits reprochés reposent principalement sur des tweets repartagés, détachés de tout contexte”, souligne-t-il.La jeune femme, bénéficiaire d’un visa étudiant et d’une bourse du gouvernement dans le cadre d’un programme destiné aux étudiants gazaouis, devait intégrer Sciences Po Lille à la rentrée. Elle était arrivée en France le 11 juillet, selon une source diplomatique française.Mais la découverte de publications appelant à tuer les juifs sur les réseaux sociaux ces deux dernières années, supprimées depuis, a entraîné sa désinscription, une enquête judiciaire pour apologie du terrorisme, et une enquête pour déterminer pourquoi cela n’avait pas été détecté en amont.L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer les captures d’écran attribuée à cette étudiante par des internautes et des médias. Sciences Po Lille a indiqué mercredi que “les propos sur les réseaux sociaux de la jeune fille sont confirmés”, sans fournir plus de détails.La vive polémique suscitée par cette affaire a amené Jean-Noël Barrot à annoncer vendredi que la France gelait tous ses programmes d’évacuation depuis Gaza dans l’attente des conclusions d’une enquête sur les failles qui ont empêché la détection de ces publications.Interrogé par l’AFP, le Quai d’Orsay n’a pas précisé combien de personnes étaient concernées par cette décision, invoquant des raisons de confidentialité.Par ailleurs, “tous les profils qui sont entrés en France vont faire l’objet d’une nouvelle vérification”, a-t-il ajouté, alors que la France a accueilli des centaines de Gazaouis depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en représailles à des attaques de ce dernier contre Israël le 7 octobre 2023.

L’étudiante gazaouie accusée de propos antisémites a quitté la France pour le Qatar

L’étudiante gazaouie arrivée en France dans le cadre d’une bourse avant que ne soient révélées d’anciennes publications antisémites sur ses réseaux sociaux a quitté la France dimanche pour le Qatar, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.”Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné le caractère inacceptable des propos relayés avant son entrée sur le territoire français par Mme Nour Attaalah, étudiante gazaouie. Au vu de leur gravité, Mme Attaalah ne pouvait demeurer sur le territoire national. Elle a quitté la France aujourd’hui pour rejoindre le Qatar et y poursuivre ses études”, écrit le Quai d’Orsay dans un communiqué.”Nour Attaalah a quitté le territoire national. Elle n’y avait pas sa place. Je l’avais dit, nous l’avons fait”, a affirmé Jean-Noël Barrot dans un message sur X.L’avocat de la jeune femme, Me Ossama Dahmane, a confirmé dans un communiqué qu’elle avait “fait le choix, en concertation avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de poursuivre ses études dans un autre pays, dans un esprit d’apaisement et pour préserver sa sécurité”, même si elle “conteste fermement l’ensemble des accusations dont elle fait l’objet”. “Les faits reprochés reposent principalement sur des tweets repartagés, détachés de tout contexte”, souligne-t-il.La jeune femme, bénéficiaire d’un visa étudiant et d’une bourse du gouvernement dans le cadre d’un programme destiné aux étudiants gazaouis, devait intégrer Sciences Po Lille à la rentrée. Elle était arrivée en France le 11 juillet, selon une source diplomatique française.Mais la découverte de publications appelant à tuer les juifs sur les réseaux sociaux ces deux dernières années, supprimées depuis, a entraîné sa désinscription, une enquête judiciaire pour apologie du terrorisme, et une enquête pour déterminer pourquoi cela n’avait pas été détecté en amont.L’AFP n’a pas été en mesure de confirmer les captures d’écran attribuée à cette étudiante par des internautes et des médias. Sciences Po Lille a indiqué mercredi que “les propos sur les réseaux sociaux de la jeune fille sont confirmés”, sans fournir plus de détails.La vive polémique suscitée par cette affaire a amené Jean-Noël Barrot à annoncer vendredi que la France gelait tous ses programmes d’évacuation depuis Gaza dans l’attente des conclusions d’une enquête sur les failles qui ont empêché la détection de ces publications.Interrogé par l’AFP, le Quai d’Orsay n’a pas précisé combien de personnes étaient concernées par cette décision, invoquant des raisons de confidentialité.Par ailleurs, “tous les profils qui sont entrés en France vont faire l’objet d’une nouvelle vérification”, a-t-il ajouté, alors que la France a accueilli des centaines de Gazaouis depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, en représailles à des attaques de ce dernier contre Israël le 7 octobre 2023.

Netanyahu asks ICRC for help after ‘profound shock’ of Gaza hostage videos

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu requested the help of the International Committee of the Red Cross on Sunday to aid hostages in Gaza, as outrage built at videos showing two of them emaciated.The premier’s office said he spoke to the ICRC coordinator for the region, Julien Lerisson, and “requested his involvement in providing food to our hostages and… immediate medical treatment”.The ICRC said in a statement it was “appalled by the harrowing videos” and reiterated its “call to be granted access to the hostages”.In response, Hamas’s armed wing said that it would allow the agency access to the hostages but only if “humanitarian corridors” for food and aid were opened “across all areas of the Gaza Strip.”The Al-Qassam Brigades said it did “not intentionally starve” the hostages, but they would not receive any special food privileges “amid the crime of starvation and siege” in Gaza.Over recent days, Hamas and its ally Islamic Jihad have released three videos showing two hostages seized during the October 7, 2023 attack on Israel that triggered the ongoing war.The images of Rom Braslavski and Evyatar David, both of whom appeared weak and malnourished, have fuelled renewed calls in Israel for a truce and hostage release deal.A statement from Netanyahu’s office on Saturday said he had spoken with the families of the two hostages and “expressed profound shock over the materials distributed by the terror organisations”.Netanyahu “told the families that the efforts to return all our hostages are ongoing”, the statement added.Earlier in the day, tens of thousands of people had rallied in the coastal hub of Tel Aviv to call on Netanyahu’s government to secure the release of the remaining captives.There was particular outrage in Israel over images of David, who appeared to be digging what he said in the staged video was his own grave.The videos make references to the dire humanitarian conditions in Gaza, where UN-mandated experts have warned a “famine is unfolding”.EU foreign policy chief Kaja Kallas said the images “are appalling and expose the barbarity of Hamas”, calling for the release of “all hostages… immediately and unconditionally”.- ‘Hamas must disarm’ -Kallas said in the same post on X that “Hamas must disarm and end its rule in Gaza” — demands endorsed earlier this week by Arab countries, including key mediators Qatar and Egypt.She added that “large-scale humanitarian aid must be allowed to reach those in need”.Israel has heavily restricted the entry of aid into Gaza, while UN agencies, humanitarian groups and analysts say that much of what Israel does allow in is looted or diverted in chaotic circumstances.Many desperate Palestinians are left to risk their lives seeking what aid is distributed through controlled channels.On Sunday, Gaza’s civil defence agency said Israeli fire killed nine Palestinians who were waiting to collect food rations from a site operated by the US- and Israeli-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) near the southern city of Rafah.”The soldiers opened fire on people. I was there, no one posed any threat” to the Israeli forces, 31-year-old witness Jabr al-Shaer told AFP by phone.There was no comment from the military.Five more people were killed near a different GHF aid site in central Gaza on Sunday, while Israeli attacks elsewhere killed another five people, said civil defence spokesman Mahmud Bassal.- ‘Emaciated and desperate’ -Braslavski and David are among the 49 hostages taken during Hamas’s 2023 attack who are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Most of the 251 hostages seized in the attack were released during two short-lived truces, some in exchange for Palestinians in Israeli custody.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 60,430 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry, which are deemed reliable by the UN.The Palestine Red Crescent Society said one of its staff members was killed in an Israeli attack on its Khan Yunis headquarters, in southern Gaza.Contacted by AFP, the Israeli military said it was “not aware of a strike” in that area.Media restrictions and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by various parties.- ‘Provocation’ -In Israeli-annexed east Jerusalem, far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir conducted a Jewish prayer at the Al-Aqsa Mosque compound, Islam’s third-holiest site, and called for the annexation of Gaza. The site is also revered by Jews as the Temple Mount, the holiest site in Judaism, though they are barred from praying there under a long-standing convention. This was the first time a government minister openly prayed inside the compound, Israeli media reported.In a statement filmed at the compound, Ben Gvir said that “the response to Hamas’s horror videos” should include annexing Gaza and the “voluntary emigration” of its population.

Oval downpour leaves England-India series on knife edge

Harry Brook and Joe Root both hit hundreds before a late flurry of wickets and an Oval downpour left England’s series finale against India on a knife edge with one day to go.England, seeking to wrap up a 3-1 win, were 339-6 when play was abandoned late on Sunday’s fourth day of the fifth and final Test, needing a further 35 runs to reach a target of 374.India, who had appeared down and out at one stage, require four wickets to end the thrilling series level at 2-2.England were faltering at 106-3 following the loss of stand-in captain Ollie Pope but the Yorkshire pair of Brook (111) and Root (105) turned the tide with a fourth-wicket stand of 195.However, Brook’s exit sparked a mini-collapse, with the home side losing three wickets for 36 runs, with Root also dismissed.And when bad light halted play England were wobbling, with Jamie Smith two not out and Jamie Overton yet to get off the mark.A huge downpour then effectively prevented any hope of a resumption.”It was always going to happen like this, wasn’t it?,” said Root of the “amazing spectacle” in prospect on Monday.”If you look at the first four games, it’s just been that kind of series. It’s been amazing to play in and quite fitting, almost, that we’re going to get that kind of finish tomorrow.”England have been without Chris Woakes for most of the match after the paceman suffered a shoulder injury diving in the field on the first day but Root confirmed he would bat if required.Sunday’s stoppage halted India’s momentum but the tourists’ bowling coach, Morne Morkel, said the decision was out of their control.”Again, tomorrow, we can just focus on doing a good warm-up and get the boys ready to hopefully get the ball in the right area and create a little bit of excitement again,” he said.The most any side have made in the fourth innings to win a Test at the Oval is England’s 263 in a one-wicket victory over Australia in 1902.Aggressive batting has been a cornerstone of England’s approach to Test cricket since captain Ben Stokes, ruled out of this match with a shoulder injury, and coach Brendon McCullum joined forces in 2022.England started this series with the 10th highest successful run chase in Test history after they knocked off a target of 371 for a five-wicket win over India in the opener at Headingley.- Brook attacks -Brook made an immediate impact when he came out to bat on Sunday, at one stage hitting 27 runs in the space of eight balls.The talented 26-year-old charged down the pitch to loft Akash Deep for an extraordinary six over cover despite heavy cloud cover in London favouring India’s quicks.He almost holed out to fine leg off Prasidh Krishna but Mohammed Siraj was unable to stop himself stepping onto the boundary rope, which meant a six for Brook.India captain Shubman Gill let the game drift and it was not until the 43rd over, with England 190-3, that he introduced spin in the form of Washington Sundar.But neither off-spinner Sundar nor left-armer Ravindra Jadeja made much impact against two well-set batsmen, who took just 108 balls to complete a century partnership.Brook completed a 91-ball century, including 12 fours and two sixes, his second of the series but his innings ended in appropriately spectacular fashion.Going for another big hit off Deep, Brook’s bat flew out of his hands. As the blade soared towards square leg, the ball looped to mid-off where Siraj held the catch.Former England captain Root completed his 39th Test century following the interval, reaching the landmark in 137 balls.Jacob Bethell lost his middle stump when he recklessly charged down the pitch to Krishna, with Root falling shortly afterwards, caught behind flicking at the paceman to leave England 337-6.