Incendie dans l’Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire
Le commerçant qui transportait un barbecue mal éteint, déclenchant un important incendie dimanche dans l’Aude, a été mis en examen mardi pour “incendie involontaire” et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République de Narbonne.L’homme de 33 ans “a été mis en examen par le juge d’instruction dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte au tribunal judiciaire de Narbonne, principalement pour des faits d’incendie involontaire ayant détruit le massif forestier”, a déclaré le procureur, Eric Camous.”Il a été placé en détention provisoire, pour une durée de quatre mois, le temps des investigations”, a précisé le magistrat à des journalistes.Dans les Corbières, le feu est parti d’un barbecue mal éteint que le commerçant ambulant et traiteur transportait sur une remorque, alors qu’il circulait sur l’autoroute Toulouse-Narbonne, au retour d’un mariage. Il a été interpellé dès dimanche soir et placé en garde à vue.Le procureur a précisé que le conducteur de la remorque, qui a reconnu les faits et exprimé des regrets, encoure une peine d’emprisonnement de trois ans et 45.000 euros d’amende. Il conduisait en outre sans permis, son véhicule n’est pas assuré et il a été déjà condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants.Quand il a vu de la fumée derrière son véhicule, il s’est arrêté, a tenté de l’éteindre, puis alerté les pompiers. A leur arrivée, pompiers, gendarmes et agents de l’ONF ont constaté que le tourne-broche du barbecue était en flammes, selon le procureur.Les “projections de braise ont provoqué plusieurs départs de feu. Ceux-ci avaient été certainement alimentés par la vitesse du véhicule et la chaleur”, a-t-il ajouté.L’incendie, qui a parcouru 400 hectares, a engendré l’évacuation d’un camping, d’une abbaye et d’habitations et la fermeture de l’autoroute A61. Il est maîtrisé depuis lundi mais comme des fumerolles subsistent, il reste sous la surveillance des pompiers.Au plus fort de l’incendie, 600 pompiers ont été mobilisés. Neuf d’entre eux ont été blessés au cours de l’intervention.
Incendie dans l’Aude: le responsable présumé placé en détention provisoire
Le commerçant qui transportait un barbecue mal éteint, déclenchant un important incendie dimanche dans l’Aude, a été mis en examen mardi pour “incendie involontaire” et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République de Narbonne.L’homme de 33 ans “a été mis en examen par le juge d’instruction dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte au tribunal judiciaire de Narbonne, principalement pour des faits d’incendie involontaire ayant détruit le massif forestier”, a déclaré le procureur, Eric Camous.”Il a été placé en détention provisoire, pour une durée de quatre mois, le temps des investigations”, a précisé le magistrat à des journalistes.Dans les Corbières, le feu est parti d’un barbecue mal éteint que le commerçant ambulant et traiteur transportait sur une remorque, alors qu’il circulait sur l’autoroute Toulouse-Narbonne, au retour d’un mariage. Il a été interpellé dès dimanche soir et placé en garde à vue.Le procureur a précisé que le conducteur de la remorque, qui a reconnu les faits et exprimé des regrets, encoure une peine d’emprisonnement de trois ans et 45.000 euros d’amende. Il conduisait en outre sans permis, son véhicule n’est pas assuré et il a été déjà condamné pour conduite sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiants.Quand il a vu de la fumée derrière son véhicule, il s’est arrêté, a tenté de l’éteindre, puis alerté les pompiers. A leur arrivée, pompiers, gendarmes et agents de l’ONF ont constaté que le tourne-broche du barbecue était en flammes, selon le procureur.Les “projections de braise ont provoqué plusieurs départs de feu. Ceux-ci avaient été certainement alimentés par la vitesse du véhicule et la chaleur”, a-t-il ajouté.L’incendie, qui a parcouru 400 hectares, a engendré l’évacuation d’un camping, d’une abbaye et d’habitations et la fermeture de l’autoroute A61. Il est maîtrisé depuis lundi mais comme des fumerolles subsistent, il reste sous la surveillance des pompiers.Au plus fort de l’incendie, 600 pompiers ont été mobilisés. Neuf d’entre eux ont été blessés au cours de l’intervention.
US Senate approves divisive Trump spending bill
The Republican-led US Senate approved President Donald Trump’s mammoth domestic policy bill Tuesday by the narrowest of margins, despite misgivings over delivering deep welfare cuts and another $3 trillion in national debt.Republican leaders had struggled to corral support during a record 24-hour “vote-a-rama” amendment session on the Senate floor, as Democrats offered dozens of challenges to the most divisive aspects of the package.But Senate Majority Leader John Thune was able to turn around wavering moderates to deliver a 50-50 vote, with Vice President JD Vance breaking the tie.The sprawling text now heads to the House of Representatives, where it faces unified Democratic opposition and multiple Republicans balking at the budget-busting costs, as well as slashed health care and food aid programs for poor Americans.Trump’s bill proposes a $4.5 trillion extension of his first term tax cuts, contentiously offset with $1.2 trillion in savings mainly targeting the Medicaid health insurance program, as well as federal food aid.The health care cuts could see an estimated 12 million low-income and disabled Americans lose coverage.The package also rolls back billions of dollars in green energy tax credits while providing a $350 billion infusion for border security and Trump’s mass migrant deportation program.The president made clear that the goal remains to get the bill through the House in the coming days and sign it into law by Friday’s July 4 Independence Day holiday.”It’s going to get in, it’s going to pass, and we’re going to be very happy,” Trump told reporters ahead of the vote.- ‘Utter shame’ -Polls show the bill is among the most unpopular ever considered, and Democrats hope to leverage public anger ahead of the 2026 midterm elections when they aim to retake the House.Backed by extensive independent analysis, they say the bill’s tax cuts would disproportionately benefit the wealthy at the expense of social safety net programs for the poorest Americans.”Today, Senate Republicans betrayed the American people and covered the Senate in utter shame,” said Chuck Schumer, the leader of the Senate Democratic minority.”In one fell swoop Republicans passed the biggest tax break for billionaires ever seen — paid for by ripping away health care for millions of people and taking food out of the mouths of hungry kids.”A handful of senators in the Republican majority had threatened to upset the apple cart, voicing concerns that the bill would add more than $3.3 trillion to the nation’s already yawning budget deficits over a decade.The most high-profile opposition came in the shape of tech billionaire and estranged former Trump aide Elon Musk, who balked at the bill’s debt implications and stripping of clean energy subsidies.A furious Trump on Tuesday said he would consider deporting Musk — whose electric car company Tesla gives him extensive interests in green energy — and ending federal funds for his companies.”Elon may get more subsidy than any human being in history, by far, and without subsidies, Elon would probably have to close up shop and head back home to South Africa,” Trump posted on social media.- Focus on House -Although the House of Representatives has already passed its own version of the bill, it will have to come back to the lower chamber for a final rubber stamp before it reaches Trump’s desk.House Republicans were watching anxiously from the sidelines to see if their Senate colleagues would adopt changes that would be hard for Speaker Mike Johnson to sell to his lawmakers.Fiscal hawks in the lower chamber are furious at what they say is $651 billion of extra deficit spending in the Senate’s tweaks.A House vote could come as early as Wednesday but even with full attendance, House Republicans can only afford to lose three votes.”The House will work quickly to pass the One Big Beautiful Bill that enacts President Trump’s full America First agenda by the Fourth of July,” Johnson said after the vote.”The American people gave us a clear mandate, and after four years of Democrat failure, we intend to deliver without delay.”
La Bourse de Paris termine sans changement en attendant des évolutions commerciales
La Bourse de Paris a terminé sans grand changement mardi (-0,04%), digérant des indicateurs économiques jugés mitigés aux Etats-Unis, dans un marché toujours dans l’attente d’être fixé sur les négociations commerciales avec les Américains.L’indice parisien CAC 40 a perdu 3,32 points, à 7.662,59 points. La veille, l’indice vedette avait perdu 0,33%.”Cela a été une séance un peu sans saveur, dans l’expectative tant on attend le résultat des négociations commerciales” avec les Etats-Unis, commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink.Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mène actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d’éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu’il a pour le moment suspendus jusqu’au 9 juillet.En Europe, aucun compromis n’a encore été trouvé. A l’agenda de la séance mardi, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l’indice ISM, qui mesure l’activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché. Ces données pointent du doigt “un affaiblissement de la dynamique de croissance aux Etats-Unis”, commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Par ailleurs, l’une des composantes de l’indice ISM, celle des prix payés, a “poursuivi sa trajectoire ascendante”, ce qui pousse les investisseurs à se demander si cette tendance reflète “des pressions inflationnistes croissantes” ou s’il s’agit d’une “preuve que les marges des entreprises américaines sont comprimées par les droits de douane et la hausse des coûts des intrants”, explique Florian Ielpo.Après la publication, le marché “s’est davantage concentré sur les préoccupations inflationnistes que sur les implications en matière de croissance”, ce qui a exercé “une pression sur les actions”, a-t-il poursuivi.Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a en revanche surpris, en raison d’une hausse inattendue des offres d’emplois.Le marché de l’emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l’inverse, sa résilience pousse l’institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.LVMH et Kering en têteLe secteur du luxe reprenait de la hauteur mardi, bénéficiant de révision à la hausse de recommandations d’analyste sur le géant du secteur LVMH, qui a bondi de 5,50% à 469,05 euros à la clôture. Kering a pris 5,94% à 195,52 euros et L’Oréal a avancé de 2,69% à 372,85 euros.Hermès, première capitalisation boursière du CAC 40, a gagné 0,65% à 2.314,00 euros.
Trump et Musk s’empoignent à nouveau au sujet de la “grande et belle loi” budgétaire
Donald Trump et Elon Musk ont ravivé leur querelle mardi, le président américain menaçant d’expulser le magnat de la tech et de priver ses entreprises de subventions publiques après que ce dernier s’en est à nouveau pris à son projet phare de loi budgétaire.L’homme le plus riche du monde avait très généreusement financé la campagne de Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle, et était devenu l’un de ses plus proches alliés dans les premiers mois du nouveau mandat du milliardaire républicain à la Maison Blanche.Mais le patron de SpaceX et Tesla menace désormais de retourner son immense fortune contre le président américain en lançant un nouveau parti pour mettre en difficulté les élus républicans ayant soutenu la “grande et belle loi” de Donald Trump, adoptée de justesse mardi par le Sénat.L’intéressé n’a pas tardé à réagir vertement.Comme un journaliste lui demandait s’il envisageait d’expulser son ancien allié, lequel est né en Afrique du Sud et détient la nationalité américaine depuis 2002, Donald Trump a affirmé qu’il allait “examiner” cette option.En réponse à une publication sur son réseau social X reprenant ces propos de Trump, Musk a répliqué: “Tellement tentant d’envenimer la situation. Tellement, tellement tentant. Mais je vais m’abstenir pour l’instant.”Le milliardaire républicain a également dit que la Commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), que Musk a dirigée jusqu’à fin mai, pourrait s’attaquer aux subventions publiques allouées aux entreprises de ce dernier. “On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu’est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon”, a menacé le président américain.- “Très fâché” -Le républicain de 79 ans a également suggéré que Elon Musk attaquait son projet de loi budgétaire parce qu’il était contrarié par la suppression des mesures de soutien aux véhicules électriques (VE).”Il est en train de perdre ses subventions pour les VE. Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça, je peux vous le dire tout de suite. Elon pourrait perdre bien plus que ça”, a-t-il déclaré.Il avait tenu des propos similaires lundi soir sur son réseau Truth Social, affirmant que “sans subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud”.”Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE”, avait ajouté le locataire de la Maison Blanche. Conséquence de cette nouvelle passe d’armes, Tesla a fortement reculé à l’ouverture de Wall Street mardi.- “Esclavage par la dette” -Donald Trump et Elon Musk ont vécu une idylle aussi brève qu’intense après le retour au pouvoir du premier en janvier.Elon Musk avait réussi à imposer sa présence quasi-constante au côté du président, qu’il avait qualifié de “roi” le jour de son investiture.En retour, ce dernier avait défendu son allié face aux critiques, allant jusqu’à organiser une opération de promotion de véhicules Tesla à la Maison Blanche. Mais leur relation a explosé en plein vol en mai lorsque Musk a critiqué le projet de loi budgétaire du président avant de quitter le gouvernement.Après avoir fait profil bas ces dernières semaines, le milliardaire est revenu à la charge ces derniers jours, alors que le texte se frayait un chemin au Congrès.Dans une série de publications sur son réseau social X, il a dénoncé l’impact du projet sur la dette publique.”Tout ce que je demande, c’est qu’on ne conduise pas l’Amérique à la faillite”, a-t-il écrit mardi sur X, accusant les républicains de soutenir “l’esclavage par la dette”.L’homme le plus riche de la planète a également mis en garde: si la “One Big Beautiful Bill” est promulguée, il lancera un nouveau parti afin de concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de dépense publique pour au bout du compte voter pour le texte de loi.”VOX POPULI VOX DEI 80% ont voté pour un nouveau parti”, a-t-il asséné après avoir lancé un sondage sur cette idée sur X.
Trump et Musk s’empoignent à nouveau au sujet de la “grande et belle loi” budgétaire
Donald Trump et Elon Musk ont ravivé leur querelle mardi, le président américain menaçant d’expulser le magnat de la tech et de priver ses entreprises de subventions publiques après que ce dernier s’en est à nouveau pris à son projet phare de loi budgétaire.L’homme le plus riche du monde avait très généreusement financé la campagne de Donald Trump lors de la dernière élection présidentielle, et était devenu l’un de ses plus proches alliés dans les premiers mois du nouveau mandat du milliardaire républicain à la Maison Blanche.Mais le patron de SpaceX et Tesla menace désormais de retourner son immense fortune contre le président américain en lançant un nouveau parti pour mettre en difficulté les élus républicans ayant soutenu la “grande et belle loi” de Donald Trump, adoptée de justesse mardi par le Sénat.L’intéressé n’a pas tardé à réagir vertement.Comme un journaliste lui demandait s’il envisageait d’expulser son ancien allié, lequel est né en Afrique du Sud et détient la nationalité américaine depuis 2002, Donald Trump a affirmé qu’il allait “examiner” cette option.En réponse à une publication sur son réseau social X reprenant ces propos de Trump, Musk a répliqué: “Tellement tentant d’envenimer la situation. Tellement, tellement tentant. Mais je vais m’abstenir pour l’instant.”Le milliardaire républicain a également dit que la Commission à l’efficacité gouvernementale (Doge), que Musk a dirigée jusqu’à fin mai, pourrait s’attaquer aux subventions publiques allouées aux entreprises de ce dernier. “On pourrait mettre Doge sur Elon. Vous savez ce qu’est Doge? Doge est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon”, a menacé le président américain.- “Très fâché” -Le républicain de 79 ans a également suggéré que Elon Musk attaquait son projet de loi budgétaire parce qu’il était contrarié par la suppression des mesures de soutien aux véhicules électriques (VE).”Il est en train de perdre ses subventions pour les VE. Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça, je peux vous le dire tout de suite. Elon pourrait perdre bien plus que ça”, a-t-il déclaré.Il avait tenu des propos similaires lundi soir sur son réseau Truth Social, affirmant que “sans subventions, Elon aurait probablement dû fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud”.”Plus de lancements de fusées, de satellites ou de production de voitures électriques et notre pays économiserait une FORTUNE”, avait ajouté le locataire de la Maison Blanche. Conséquence de cette nouvelle passe d’armes, Tesla a fortement reculé à l’ouverture de Wall Street mardi.- “Esclavage par la dette” -Donald Trump et Elon Musk ont vécu une idylle aussi brève qu’intense après le retour au pouvoir du premier en janvier.Elon Musk avait réussi à imposer sa présence quasi-constante au côté du président, qu’il avait qualifié de “roi” le jour de son investiture.En retour, ce dernier avait défendu son allié face aux critiques, allant jusqu’à organiser une opération de promotion de véhicules Tesla à la Maison Blanche. Mais leur relation a explosé en plein vol en mai lorsque Musk a critiqué le projet de loi budgétaire du président avant de quitter le gouvernement.Après avoir fait profil bas ces dernières semaines, le milliardaire est revenu à la charge ces derniers jours, alors que le texte se frayait un chemin au Congrès.Dans une série de publications sur son réseau social X, il a dénoncé l’impact du projet sur la dette publique.”Tout ce que je demande, c’est qu’on ne conduise pas l’Amérique à la faillite”, a-t-il écrit mardi sur X, accusant les républicains de soutenir “l’esclavage par la dette”.L’homme le plus riche de la planète a également mis en garde: si la “One Big Beautiful Bill” est promulguée, il lancera un nouveau parti afin de concurrencer lors des élections de mi-mandat en 2026 les élus républicains ayant fait campagne pour la réduction de dépense publique pour au bout du compte voter pour le texte de loi.”VOX POPULI VOX DEI 80% ont voté pour un nouveau parti”, a-t-il asséné après avoir lancé un sondage sur cette idée sur X.
Voitures électriques: le bonus à l’achat augmente, le “leasing social” revient en septembre
Le bonus à l’achat pour les voitures électriques neuves augmente légèrement à partir de ce mardi, avant une nouvelle saison de “leasing social” prévue pour le mois de septembre.Les ménages les moins riches, c’est-à-dire situés dans les déciles 1 à 5, bénéficient désormais d’une aide de l’ordre de 4.200 euros, de même que ceux des déciles 6 à 8, en fonction de la composition de leur ménage. Les autres ménages, avec des revenus fiscaux de référence par part supérieurs à 26.200 euros, et qui sont les principaux acheteurs de voitures neuves, bénéficieront de 3.100 euros d’aide.Après de fortes baisses ces dernières années, et surtout la suppression de la prime à la casse, ce “bonus écologique” est ainsi revalorisé de 200 à 1.200 euros selon les tranches de revenus.- Certificats -Ce bonus censé encourager le passage à la voiture électrique ne dépend plus du budget de l’Etat, en quête de milliards d’économies: il repose désormais sur les certificats d’économie d’énergie (CEE).Via ces certificats, les fournisseurs d’énergie sont encouragés à financer des actions de réduction de la consommation d’énergie et d’amélioration de l’efficacité énergétique.Les acheteurs doivent fournir leur avis d’imposition au concessionnaire. Celui-ci se chargera d’enregistrer la vente en ligne sur la plateforme du fournisseur d’énergie.Les conditions concernant le véhicule demeurent identiques à celles actuellement en vigueur: la voiture doit coûter moins que 47.000 euros TTC, elle doit peser moins de 2,4 tonnes et obtenir un score environnemental supérieur au score minimal requis, qui exclut de fait les voitures fabriquées en Chine.Les constructeurs avaient déjà commencé à utiliser ces CEE depuis le mois de mars, notamment pour les véhicules de société.Renault applique déjà cette “prime coup de pouce” dans ses concessions et “le réseau est en train de finir sa phase d’apprentissage”, a indiqué à l’AFP le directeur de Renault en France, Guillaume Sicard.”Il y aura une forte sensibilité à l’accroissement de la prime de soutien du CEE”, a-t-il estimé, “si on arrive à bien l’expliquer et rendre le millefeuille lisible”. Elle pourrait relancer les ventes de modèles électriques, qui patinent depuis le début de l’année à 18% des ventes, peut-être parce que les acheteurs attendaient les nouvelles primes.Pour Volkswagen France, “le mécanisme des certificats d’économies d’énergie s’avère sans doute plus complexe dans la mise en œuvre que le système précédent”, mais “cette initiative permet à une grande partie de nos clients de bénéficier d’un bonus plus élevé”, a commenté une porte-parole.”On s’interroge sur une éventuelle inégalité d’accès au dispositif en fonction des concessionnaires”, a précisé Clément Molizon de l’Avere, qui rassemble les acteurs de la voiture électrique. “Les très gros pourront être des apporteurs d’affaires et vont pouvoir négocier des contrats plus avantageux”.- Leasing social -Le bonus à l’achat sera complété par la reprise du “leasing social” à partir du mois de septembre. Cette formule prévoit des locations de voitures électriques sur trois ans avec des mensualités très avantageuses, entretien compris. Cette formule de location s’adresse aux ménages modestes des 5 premiers déciles de revenus (soit un revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16.300 euros).Les leaders du marché français sont déjà en ordre de bataille et ont commencé à enregistrer des précommandes pour cette offre limitée à environ 50.000 voitures. Le groupe Stellantis, qui avait fourni 70% des véhicules de la première vague en 2024, a tiré le premier en annonçant des locations à partir de 95 euros par mois sur ses modèles compacts Citroën ë-C3, Peugeot e-208 ou Fiat Grande Panda.Renault a lancé de son côté mardi une offre sur ses R5, R4 et Mégane électriques.Entre nouveau bonus, leasing social, et l’électrification accélérée des flottes d’entreprise, “on pourrait avoir un rebond” des ventes d’électriques “d’ici la fin de l’année”, a souligné Clément Molizon de l’Avere.





