Tour de France: Pogacar assomme le Tour à Hautacam

Seul au monde, Tadej Pogacar a assommé le Tour de France dès la première étape de haute montagne, jeudi dans les Pyrénées, en s’imposant au sommet à Hautacam, pour reprendre le maillot jaune avec une marge déjà colossale (plus de trois minutes trente).Sous un soleil de plomb, le Slovène a attaqué à douze kilomètres du sommet et s’est imposé avec 2 minutes et 10 secondes d’avance sur Jonas Vingegaard, grimaçant de douleur, et 2:23 sur l’épatant Allemand Florian Lipowitz.Le Français Kévin Vauquelin a impressionné en terminant à la sixième place, juste devant Remco Evenepoel, distancé dès le col du Soulor mais qui a réussi à s’accrocher.Au classement général, le trou est fait: Pogacar, qui dépossède du maillot jaune Ben Healy, en perdition dès le Soulor, compte 3 min 31 sec d’avance sur Vingegaard, un écart vertigineux, et 4:45 sur Evenepoel.Le match pour la troisième place s’annonce en revanche passionnant avec l’émergence des jeunes Florian Lipowitz, Oscar Onley et Kévin Vauquelin, qui peuvent espérer disputer le podium à Evenepoel.La victoire de Pogacar constitue une sacrée revanche pour le champion du monde qui avait définitivement perdu le Tour en 2022 sur ces mêmes pentes face à Vingegaard.Visiblement pas du tout affecté par sa chute de la veille à Toulouse, Pogacar, avant-bras gauche bandé, s’est appuyé sur ses coéquipiers d’UAE au début de l’ascension finale, la première hors catégorie de cette 112e édition.Tim Wellens a d’abord fait exploser tous les lieutenants de Vingegaard chez Visma, pourtant de sacrés grimpeurs. Adam Yates a pris un très bref relais avant que Jhonatan Narvaez ne prépare l’attaque de son leader au sprint.L’offensive de Pogacar a alors laissé sur place tout le monde, y compris Vingegaard, même si le Danois a navigué pendant un temps à une vingtaine de secondes avant de céder lui aussi du terrain, mètre après mètre.Pogacar a rapidement avalé Bruno Armirail, auteur d’une échappée magnifique sur ses terres pyrénéennes, avant de foncer vers le sommet pour y décrocher sa huitième victoire dans les Pyrénées, plus qu’aucun autre coureur dans l’histoire du Tour. A 26 ans, le Slovène en est déjà à 20 victoires d’étape dans la Grande Boucle, sa troisième cette année.Il reste encore deux étapes dans les Pyrénées, un contre-la-montre en montée vendredi jusqu’à l’altiport de Peyragudes, et celle menant jusqu’à Superbagnères samedi avec le Tourmalet en chemin.En troisième semaine, il faudra ensuite encore gravir le terrible Mont Ventoux, avant deux étapes de montagne gargantuesques jusqu’au col de la Loze et à La Plagne.Mais, après un début de Tour aussi dynamique qu’éreintant, le suspense semble déjà éteint dans cette Grande Boucle après ce nouveau cavalier seul de Pogacar.

La justice annule le déboulonnage d’une statue de Jeanne d’Arc à Nice

Le déboulonnage d’une statue monumentale de Jeanne d’Arc, érigée à l’automne 2024 à Nice et devenue un point de crispation entre la métropole et la Préfecture, a été annulé jeudi par la cour administrative d’appel de Marseille.Ce dossier avait débuté avec la construction d’un parking souterrain devant l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, dans un quartier résidentiel près du centre-ville de Nice, par la régie Parcs d’Azur, organisme public dépendant de la métropole.Dans le parc aménagé en surface, la métropole avait choisi d’ajouter une statue de la Pucelle et une commande de 170.000 euros avait été passée avec l’Atelier Missor.L’initiative avait provoqué des réticences à gauche, d’autant qu’elle était portée par Gaël Nofri, président de Parcs d’Azur, adjoint au maire Christian Estrosi (Horizons) mais passé par le Front national.Un doute sur la légalité du marché public avait poussé l’ancien préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, à saisir le tribunal administratif et la décision du tribunal avait été rendue en janvier: faute de mise en concurrence, le marché avait été annulé et ordre avait été donné de démonter la statue.Saisie par la régie Parcs d’Azur et par Missor, la cour administrative d’appel (CAA) de Marseille s’est penchée début juillet sur ce dossier. Mais si, dans son arrêt jeudi, elle a “confirmé la nécessité d’une mise en concurrence”, elle a estimé que l'”irrégularité” relevée n’avait pas “été commise intentionnellement dans le but de favoriser l’Atelier Missor” et que donc cela n’était pas “de nature à justifier l’annulation du contrat”.Dans un communiqué, la préfecture a “pris acte” jeudi de cette décision, précisant cependant qu’un “pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat est étudié par les services de l’Etat”.”Nous avons gagné, la statue de Jeanne d’Arc est sauvée!”, a réagi de son côté Me Carine Chaix, avocate de l’atelier Missor, estimant qu’il s’agit d’une “belle victoire (…) pour cette belle statue de Jeanne d’Arc et pour l’art”.Christian Estrosi a lui salué une “décision de justice qui reconnaît la légitimité et la régularité d’un projet porté avec conviction”.La statue en bronze, dorée à l’or fin, pèse 9 tonnes et mesure 4,50 mètres de hauteur. Elle représente une Jeanne jeune et ardente, en armure et à cheval, brandissant une épée qu’elle tient par la lame. Un geste d’apaisement selon Missor, une manière détournée de brandir une croix selon ses détracteurs.

Israeli strike on Gaza’s only Catholic church kills three

An Israeli strike on Gaza’s only Catholic church killed three people on Thursday, the Latin Patriarchate of Jerusalem said, as Israel said it “never targets” religious sites and regretted any harm to civilians.Pope Leo XIV said he was “deeply saddened” by the loss of life, which a witness said was the result of a tank shell hitting the church. AFP footage showed those injured being treated at Gaza City’s Al-Ahli Hospital, also known as the Baptist Hospital, with one receiving oxygen and blood while lying under a foil blanket. Mourners knelt next to two white body bags laid out on the floor.”In the morning a tank shell targeted us and hit the church and a number of civilians were killed and wounded,” said Shadi Abu Daoud, a displaced man whose 70-year-old mother was killed in the strike.The Latin Patriarchate of Jerusalem named the dead as Najwa Abu Daoud, Saad Issa Kostandi Salameh and Foumia Issa Latif Ayyad.”This morning, at approximately 10:20 am (0720 GMT), the Compound of the Holy Family in Gaza… was struck by the Israeli army,” it said in a statement.”As of this hour, three individuals lost their lives as a result of the injuries sustained and ten others were wounded,” including the community’s parish priest, Father Gabriel Romanelli, it added, revising a previous toll of two.An AFP photograph showed Father Romanelli with a bandage around his lower leg at Al-Ahli Hospital.Gaza civil defence spokesman Mahmud Bassal confirmed that three people were killed in an Israeli strike on the church in Gaza City, with which the late Pope Francis kept regular contact through the war. Cardinal Pierbattista Pizzaballa, the Latin Patriarch of Jerusalem, told Vatican News that: “What we know for sure is that a tank, the IDF says by mistake, but we are not sure about this, they hit the Church directly”.- ‘Serious act’ -The patriarchate, which has jurisdiction for Catholics in Israel, the Palestinian Territories, Jordan and Cyprus, said it “strongly condemns this strike and this targeting of innocent civilians”.The site was sheltering around 600 displaced people, the majority of them children and 54 with special needs.”The people in the Holy Family Compound are people who found in the Church a sanctuary — hoping that the horrors of war might at least spare their lives, after their homes, possessions and dignity had already been stripped away,” a statement read.It came as Gaza’s civil defence agency reported that Israeli strikes elsewhere across the Palestinian territory killed at least 22 people.Israel expressed “deep sorrow” over the damage and civilian casualties, adding that the military was investigating, as foreign leaders, including from France and Italy called the strike “unacceptable”.”Israel never targets churches or religious sites and regrets any harm to a religious site or to uninvolved civilians,” the Israeli foreign ministry said on X.Out of the Gaza Strip’s population of more than two million, about 1,000 are Christians. Most of them are Orthodox but according to the Latin Patriarchate, there are about 135 Catholics in the territory.Pope Francis repeatedly called for an end to the war which erupted in October 2023 and in his final Easter message, a day before his death on April 21, he condemned the “deplorable humanitarian situation” in the Palestinian territory.- ‘Totally unacceptable’ -Monsignor Pascal Gollnisch, the head of Catholic charity l’Oeuvre d’Orient, told AFP the raid was “totally unacceptable”.”It is a place of worship. It is a Catholic church known for its peaceful attitude, for being a peacemaker. These are people who are at the service of the population,” he said.”There was no strategic objective, there were no jihadists in this church. There were families, there were civilians.”More than 21 months of war have created dire humanitarian conditions for Gaza’s population, displacing most residents at least once and triggering severe shortages of food and other essentials.The war was triggered by a Hamas attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military offensive has killed at least 58,667 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.burs-acc/phz/ysm

La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

La famille d’un jeune Franco-Allemand détenu en Iran clame son innocence

Les proches d’un cyclo-randonneur franco-allemand détenu depuis un mois en Iran sont sortis du silence jeudi pour clamer l’innocence du jeune homme, au moment où Téhéran et les Occidentaux sont en plein bras de fer sur un éventuel rétablissement de sanctions contre la république islamique.Lennart Monterlos a eu 19 ans le 26 juin, un anniversaire passé en détention dans un lieu inconnu en Iran. Il a été arrêté le 16 juin, à Bandar-Abbas (sud) au troisième jour du conflit alors en cours entre l’Iran et Israël, alors qu’il traversait l’Iran à vélo en solitaire.Il est le troisième Français détenu dans ce pays, avec Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans, et son compagnon Jacques Paris, 72 ans, arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Accusés notamment d’espionnage pour le compte d’Israël, ils encourent la peine de mort.Aucun détail n’a été fourni sur les raisons de l’arrestation du cyclo-randonneur. Il “a été arrêté pour avoir commis un délit”, s’est contenté de déclarer le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, au journal Le Monde le 10 juillet.”Nous comptons sur les efforts de la diplomatie française, que nous savons mobilisée, pour la libération au plus vite de notre très jeune fils qui est innocent de tout”, ont exhorté les parents du jeune homme, qui vivent à Besançon (est), dans un communiqué transmis à l’AFP.”Nous demandons aux autorités iraniennes qui le détiennent un signe de vie et de pouvoir rentrer en contact avec lui au plus vite”, ajoutent-ils.- Horizon fin août – L’arrestation intervient dans un contexte de bras de fer autour du programme nucléaire de l’Iran, présenté comme exclusivement civil par Téhéran, ce que réfute Israël – qui a mené des centaines de frappes sur des sites militaires, nucléaires et des bâtiments officiels entre le 13 et le 24 juin – et dont doutent une bonne partie des pays occidentaux. Paris et d’autres chancelleries européennes dont des ressortissants sont détenus en Iran accusent l’Iran de pratiquer une “diplomatie des otages”, notamment pour peser dans ces très sensibles négociations, dans l’impasse depuis des années.Des sanctions internationales avaient été levées en échange d’un encadrement du programme iranien, dans le cadre d’un accord signé à Vienne en 2015 entre Téhéran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) ainsi que l’Allemagne. Face aux doutes actuels, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – réunis au sein du groupe E3 – menacent d’enclencher un mécanisme réimposant des sanctions internationales. Cette clause, dite de “snapback”, expire le 18 octobre 2025, mais les pays de l’E3 ont posé l’échéance de fin août pour prendre leur décision.Les Etats-Unis ne disposent pas d’un tel levier, depuis que le président Donald Trump a retiré en 2018 son pays de l’accord. Quant à la Chine et à la Russie, elles sont traditionnellement plus conciliantes à l’égard de Téhéran.”L’Iran a violé les obligations qu’il a prises il y a dix ans lors de la négociation sur le nucléaire iranien. La France et ses partenaires sont donc fondés à réappliquer les embargos mondiaux sur les armes, sur les banques et les équipements nucléaires qui avaient été levés il y a dix ans”, a réaffirmé mardi à Bruxelles le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. “Sans engagement ferme, tangible, vérifiable de la part de l’Iran, nous le ferons au plus tard à la fin du mois d’août”, a-t-il ajouté.Début juillet, il avait prévenu que le sort de ses ressortissants détenus en Iran pèserait dans sa décision finale. “Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème (des Français détenus en Iran, ndlr), de ce différend majeur”.Pour Téhéran, un rétablissement des sanctions acterait “la fin” du rôle de la France, l’Allemagne et du Royaume-Uni dans le dossier du nucléaire, avait estimé le 12 juillet Abbas Araghchi.

Slovenia bars two far-right Israeli ministers

Slovenia announced on Thursday that it would ban two far-right Israeli ministers from entering in what authorities said was a first in the European Union.National Security Minister Itamar Ben Gvir and Finance Minister Bezalel Smotrich will be declared “persona non grata,” the Slovenian government said in a statement, accusing them of inciting “extreme violence and serious violations of the human rights of Palestinians” with “their genocidal statements”.In June, Australia, Canada, Britain, New Zealand and Norway imposed similar sanctions on  Smotrich and Ben Gvir, key coalition partners in Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government.Ben Gvir and Smotrich have drawn international criticism for their hard-line stance on the Gaza war and comments about settlements in the occupied West Bank, the other Palestinian territory.Smotrich, who lives in a West Bank settlement, has supported the expansion of settlements and has called for the territory’s annexation.”This is the first measure of this nature in the EU,” Slovenia’s Foreign Minister Tanja Fajon said of the ban.On May 21, President Natasa Pirc Musar in an address to the European parliament urged the EU to take stronger action, condemning “the genocide” in Gaza.Slovenia was in May among six European countries to say that they “firmly reject any demographic or territorial change in Gaza” after Israel announced plans to expand its military offensive in the Palestinian territory.Last year, Slovenia announced it was recognising a Palestinian state after Ireland, Norway and Spain, in moves partly fuelled by condemnation of Israel’s bombing of Gaza after the October 7, 2023 Hamas attacks on Israel.Nearly 150 countries recognise a Palestinian state.