World scrambles to temper Trump tariffs as market fears mount

More than 50 countries have sought talks with President Donald Trump in a scramble to ease punishing tariffs on exports to the United States, the White House said Sunday, as trade partners braced for further fallout.The Republican has remained defiant since unleashing the blitz of tariffs on stunned countries around the world Wednesday, insisting that his policies “will never change” even as markets went into a tailspin. He took to the golf course Sunday, according to his own post on Truth Social.Benjamin Netanyahu, the prime minister of Israel — which has been hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — will fly in for crunch talks with Trump Monday on the levies.Britain’s Prime Minister Keir Starmer warned in a newspaper op-ed that “the world as we knew it has gone,” saying the status quo would increasingly hinge on “deals and alliances.”Trump’s staggered deadlines have left space for some countries to negotiate, even as he insisted he would stand firm and his administration warned against any retaliation.”More than 50 countries have reached out to the president to begin a negotiation,” Kevin Hassett, head of the White House National Economic Council, told ABC’s This Week on Sunday, citing the US Trade Representative.Vietnam, a manufacturing powerhouse that counted the US as its biggest export market in the first quarter, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46 percent tariffs imposed by Trump.Hassett said countries seeking compromise were doing so “because they understand that they bear a lot of the tariffs,” as the administration continues to insist that the duties would not lead to major price rises in the United States.”I don’t think that you’re going to see a big effect on the consumer in the US,” he said. – ‘Markets bloodbath’ -Treasury Secretary Scott Bessent also told NBC’s Meet the Press that 50 countries had reached out.But as for whether Trump will negotiate with them, “I think that’s a decision for President Trump,” Bessent said. “At this moment he’s created maximum leverage for himself… I think we’re going to have to see what the countries offer, and whether it’s believable,” Bessent said. Other countries have been “bad actors for a long time, and it’s not the kind of thing you can negotiate away in days or weeks,” he claimed.Despite hopes for negotiations to avert the worst economic carnage, there was widespread fear that the markets bloodbath could continue into the new trading week.In Saudi Arabia, where the markets were open Sunday, the bourse was down 6.78 percent — the worst daily loss since the Covid-19 pandemic, according to state media.Larry Summers, formerly Director of the National Economic Council under president Barack Obama, said “there is a very good chance there’s going to be more turbulence in markets the way we saw on Thursday and Friday.”A drop like that following the announcement of tariffs “signals that there’s likely to be trouble ahead, and people ought to be very cautious,” he wrote on X.Peter Navarro, Trump’s tariff guru, has pushed back against the mounting nervousness and insisted to investors that “you can’t lose money unless you sell.””Right now, the smart strategy is not to panic, just stay in, because we are going to have the biggest boom in the stock market we’ve ever seen under the Trump policies,” Navarro, who has become the public face of tariffs, told Fox News. Russia has not been targeted by the latest raft of tariffs, and Hassett cited talks with Moscow over its invasion of Ukraine as the reason for their omission from the hit list.”There’s obviously an ongoing negotiation with Russia and Ukraine, and I think the President made the decision not to conflate the two issues. It doesn’t mean that Russia, in the fullest of time, is going to be treated wildly different than every other country,” Hassett said.On Wednesday a White House official suggested the reason for Russia’s omission was because trade was negligible thanks to sanctions.Trump has long insisted that countries around the world that sell products to the United States are in fact ripping Americans off, and he sees tariffs as a means to right that wrong.But many economists have warned that tariffs are passed on to consumers and that they could see price rises at home.

Le gouvernement Trump affirme que des dizaines de pays veulent négocier sur les droits de douane

L’administration de Donald Trump a affirmé dimanche que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier sur les droits de douane généralisés imposés par Washington, prévenant que ces discussions pourraient prendre plusieurs mois.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Donald Trump, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.Alors que la Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines en annonçant ses propres droits de douane, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.- “Pas de report” -Mais le ministre américain du Commerce Howard Lutnick a prévenu dimanche que “les droits de douane (arrivaient)” et ne feraient pas l’objet, dans l’immédiat, d’exemptions négociées.”Il n’y aura pas de report”, a martelé l’ancien patron de la société de courtage Cantor Fitzgerald.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.L’administration Trump balaye également le vent de panique qui souffle sur les places financières, Wall Street ayant vu s’envoler en deux jours plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Les places mondiales ne sont pas épargnées: la Bourse saoudienne a ouvert la semaine dimanche avec une perte de 6,78%, sa plus lourde perte quotidienne en cinq ans.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

Le gouvernement Trump affirme que des dizaines de pays veulent négocier sur les droits de douane

L’administration de Donald Trump a affirmé dimanche que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier sur les droits de douane généralisés imposés par Washington, prévenant que ces discussions pourraient prendre plusieurs mois.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Donald Trump, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.Alors que la Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines en annonçant ses propres droits de douane, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.- “Pas de report” -Mais le ministre américain du Commerce Howard Lutnick a prévenu dimanche que “les droits de douane (arrivaient)” et ne feraient pas l’objet, dans l’immédiat, d’exemptions négociées.”Il n’y aura pas de report”, a martelé l’ancien patron de la société de courtage Cantor Fitzgerald.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.L’administration Trump balaye également le vent de panique qui souffle sur les places financières, Wall Street ayant vu s’envoler en deux jours plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Les places mondiales ne sont pas épargnées: la Bourse saoudienne a ouvert la semaine dimanche avec une perte de 6,78%, sa plus lourde perte quotidienne en cinq ans.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

Le gouvernement Trump affirme que des dizaines de pays veulent négocier sur les droits de douane

L’administration de Donald Trump a affirmé dimanche que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier sur les droits de douane généralisés imposés par Washington, prévenant que ces discussions pourraient prendre plusieurs mois.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Donald Trump, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.Alors que la Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines en annonçant ses propres droits de douane, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.- “Pas de report” -Mais le ministre américain du Commerce Howard Lutnick a prévenu dimanche que “les droits de douane (arrivaient)” et ne feraient pas l’objet, dans l’immédiat, d’exemptions négociées.”Il n’y aura pas de report”, a martelé l’ancien patron de la société de courtage Cantor Fitzgerald.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.L’administration Trump balaye également le vent de panique qui souffle sur les places financières, Wall Street ayant vu s’envoler en deux jours plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Les places mondiales ne sont pas épargnées: la Bourse saoudienne a ouvert la semaine dimanche avec une perte de 6,78%, sa plus lourde perte quotidienne en cinq ans.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

Branle-bas face aux droits de douanes et à la “disparition” de l’ancien ordre commercial mondial

“Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” avec la flambée des droits de douanes imposée par Washington, a affirmé dimanche le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a multiplié les contacts avec ses partenaires européens ce week-end.La décision du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douanes additionnels d’au moins 10% sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis fait craindre des répercussions massives sur l’économie mondiale et le commerce international.”Les anciens postulats ne peuvent plus être considérés comme acquis”, a estimé Keir Starmer dans une tribune au journal conservateur The Sunday Telegraph. “Le nouveau monde est moins régi par des règles établies, et davantage par des accords et des alliances”, a-t-il insisté.Durant le week-end, le dirigeant britannique s’est notamment entretenu avec plusieurs dirigeants européens pour discuter de l’impact de ces droits de douanes et évoquer les réponses envisagées.La décision américaine a déjà suscité un vent de panique sur les marchés financiers ces derniers jours, et l’inquiétude reste de mise avant la réouverture des Bourses mondiales lundi.Dimanche, Keir Starmer a échangé avec le chancelier allemand Olaf Scholz, son futur successeur Friedrich Merz, et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les dirigeants ont affirmé que l’Europe devait “se montrer à la hauteur de la situation et veiller à ce que l’impact sur les travailleurs soit minimisé”, selon un compte-rendu publié par Downing Street.La situation rend “important pour le Royaume-Uni de renforcer simultanément ses relations commerciales avec d’autres pays”, a aussi fait valoir Keir Starmer, qui tente d’assouplir les barrières commerciales avec l’UE quatre ans après l’entrée en vigueur du Brexit.La veille, le dirigeant britannique s’était aussi entretenu avec le président français Emmanuel Macron. Ils avaient convenu qu’une guerre commerciale n’était “dans l’intérêt de personne”.Les consultations vont se poursuivre cette semaine au sein de l’UE. Les ministres du Commerce extérieur des 27 doivent se réunir lundi à Luxembourg pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”.L’UE s’est vu imposer des droits supplémentaires de 20% sur ses exportations vers les Etats-Unis. Ils doivent entrer en vigueur le 9 avril. Bruxelles a promis d’ouvrir des “négociations sérieuses” avec Washington contre ces taxes jugées “injustifiées”.Lors de son échange avec Keir Starmer dimanche, Ursula von der Leyen a réaffirmé “l’engagement de l’UE à entamer des négociations avec les Etats-Unis, tout en précisant que l’UE était prête à défendre ses intérêts par des contre-mesures proportionnées si nécessaire”, selon un compte-rendu publié par la Commission.Elle a également “insisté sur sa détermination à travailler avec les partenaires (de l’UE) pour répondre à cette nouvelle réalité pour l’économie mondiale”, tout en reconnaissant que chacun “agira en fonction de ses propres priorités”. La Chine n’a, elle, pas tardé à riposter en dégainant des droits de douanes de 34% sur ses importations en provenance des Etats-Unis, le même niveau que celui annoncé par Donald Trump à l’égard des exportations chinoises vers les Etats-Unis, augurant d’une guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales.- “toutes les options” envisagées -“Plus de 50 pays” ont entamé des négociations avec Washington, a indiqué dimanche le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.A Londres, relativement moins mal loti que d’autres grandes économies avec un taux minimal de 10%, le gouvernement travailliste a lancé une consultation auprès du monde économique sur une éventuelle riposte.”La priorité immédiate est de rester calme et de se battre pour le meilleur accord possible”, a toutefois affirmé Keir Starmer dimanche. “Cependant, toutes les options restent sur la table”, a-t-il insisté.Le Premier ministre s’est dit “prêt à utiliser la politique industrielle pour protéger les entreprises britanniques de la tempête”. Samedi, le constructeur automobile Jaguar Land Rover a annoncé suspendre en avril ses expéditions vers les Etats-Unis, le temps d’analyser l’impact des droits de douanes.Le gouvernement britannique espère aboutir à un accord de partenariat économique plus large qu’il négocie depuis des semaines avec Washington, et qui pourrait supprimer tout ou partie de ces droits.”Je ne conclurai un accord que s’il est bénéfique pour les entreprises britanniques et la sécurité des travailleurs”, a toutefois prévenu Keir Starmer.

Branle-bas face aux droits de douanes et à la “disparition” de l’ancien ordre commercial mondial

“Le monde tel qu’on le connaissait a disparu” avec la flambée des droits de douanes imposée par Washington, a affirmé dimanche le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a multiplié les contacts avec ses partenaires européens ce week-end.La décision du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douanes additionnels d’au moins 10% sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis fait craindre des répercussions massives sur l’économie mondiale et le commerce international.”Les anciens postulats ne peuvent plus être considérés comme acquis”, a estimé Keir Starmer dans une tribune au journal conservateur The Sunday Telegraph. “Le nouveau monde est moins régi par des règles établies, et davantage par des accords et des alliances”, a-t-il insisté.Durant le week-end, le dirigeant britannique s’est notamment entretenu avec plusieurs dirigeants européens pour discuter de l’impact de ces droits de douanes et évoquer les réponses envisagées.La décision américaine a déjà suscité un vent de panique sur les marchés financiers ces derniers jours, et l’inquiétude reste de mise avant la réouverture des Bourses mondiales lundi.Dimanche, Keir Starmer a échangé avec le chancelier allemand Olaf Scholz, son futur successeur Friedrich Merz, et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les dirigeants ont affirmé que l’Europe devait “se montrer à la hauteur de la situation et veiller à ce que l’impact sur les travailleurs soit minimisé”, selon un compte-rendu publié par Downing Street.La situation rend “important pour le Royaume-Uni de renforcer simultanément ses relations commerciales avec d’autres pays”, a aussi fait valoir Keir Starmer, qui tente d’assouplir les barrières commerciales avec l’UE quatre ans après l’entrée en vigueur du Brexit.La veille, le dirigeant britannique s’était aussi entretenu avec le président français Emmanuel Macron. Ils avaient convenu qu’une guerre commerciale n’était “dans l’intérêt de personne”.Les consultations vont se poursuivre cette semaine au sein de l’UE. Les ministres du Commerce extérieur des 27 doivent se réunir lundi à Luxembourg pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”.L’UE s’est vu imposer des droits supplémentaires de 20% sur ses exportations vers les Etats-Unis. Ils doivent entrer en vigueur le 9 avril. Bruxelles a promis d’ouvrir des “négociations sérieuses” avec Washington contre ces taxes jugées “injustifiées”.Lors de son échange avec Keir Starmer dimanche, Ursula von der Leyen a réaffirmé “l’engagement de l’UE à entamer des négociations avec les Etats-Unis, tout en précisant que l’UE était prête à défendre ses intérêts par des contre-mesures proportionnées si nécessaire”, selon un compte-rendu publié par la Commission.Elle a également “insisté sur sa détermination à travailler avec les partenaires (de l’UE) pour répondre à cette nouvelle réalité pour l’économie mondiale”, tout en reconnaissant que chacun “agira en fonction de ses propres priorités”. La Chine n’a, elle, pas tardé à riposter en dégainant des droits de douanes de 34% sur ses importations en provenance des Etats-Unis, le même niveau que celui annoncé par Donald Trump à l’égard des exportations chinoises vers les Etats-Unis, augurant d’une guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales.- “toutes les options” envisagées -“Plus de 50 pays” ont entamé des négociations avec Washington, a indiqué dimanche le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.A Londres, relativement moins mal loti que d’autres grandes économies avec un taux minimal de 10%, le gouvernement travailliste a lancé une consultation auprès du monde économique sur une éventuelle riposte.”La priorité immédiate est de rester calme et de se battre pour le meilleur accord possible”, a toutefois affirmé Keir Starmer dimanche. “Cependant, toutes les options restent sur la table”, a-t-il insisté.Le Premier ministre s’est dit “prêt à utiliser la politique industrielle pour protéger les entreprises britanniques de la tempête”. Samedi, le constructeur automobile Jaguar Land Rover a annoncé suspendre en avril ses expéditions vers les Etats-Unis, le temps d’analyser l’impact des droits de douanes.Le gouvernement britannique espère aboutir à un accord de partenariat économique plus large qu’il négocie depuis des semaines avec Washington, et qui pourrait supprimer tout ou partie de ces droits.”Je ne conclurai un accord que s’il est bénéfique pour les entreprises britanniques et la sécurité des travailleurs”, a toutefois prévenu Keir Starmer.

L’Iran rejette la proposition de Trump de négocier directement avec les Etats-Unis

L’Iran a rejeté dimanche tout dialogue direct avec les Etats-Unis, après que le président américain Donald Trump a suggéré des pourparlers sans intermédiaire et menacé de bombarder la République islamique en cas d’échec de la diplomatie.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire n’existent qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.Donald Trump a adressé le mois dernier une lettre aux dirigeants iraniens appelant à des négociations sur leur programme nucléaire. Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.”Des négociations directes avec une partie qui menace constamment de recourir à la force (…) et dont les différents responsables expriment des positions contradictoires n’auraient pas de sens”, a déclaré  le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, selon des propos rapportés dimanche par son ministère.”Nous restons attachés à la diplomatie et sommes prêts à essayer des négociations indirectes”, a-t-il dit samedi soir. “Aucun cycle de négociations n’a jusqu’à présent eu lieu”, a-t-il précisé dans une déclaration distincte publiée dimanche sur le site du Parlement iranien.L’Iran et les Etats-Unis, proches alliés durant la monarchie Pahlavi, n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, après la prise d’otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, dans la foulée de la Révolution islamique. – Diplomatie du courrier -Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d’Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, et le Qatar dans une moindre mesure. La lettre de Donald Trump a été remise à l’Iran par le biais des Emirats arabes unis. Téhéran y a répondu fin mars par l’intermédiaire d’Oman.Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, a révélé dimanche à la télévision d’Etat le contenu de la réponse de l’Iran.”Nous avons indiqué dans une lettre que nous répondrions de toutes nos forces à toute menace (militaire), mais que nous ne sommes pas des bellicistes et que nous n’avons pas l’intention de déclencher une guerre”, a déclaré M. Bagheri.”La lettre indiquait également que nous recherchions la paix dans la région”, a-t-il ajouté.Jeudi, M. Trump a affirmé qu’il préférerait tenir des “négociations directes” avec l’Iran.”Cela va plus vite et vous comprenez beaucoup mieux l’autre camp qu’en passant par des intermédiaires”, a-t-il argué. Les Iraniens “voulaient des intermédiaires” mais “je ne pense pas que ce soit encore le cas”. – “A quoi bon menacer?” -“Si l’on veut négocier, à quoi bon menacer?”, s’est interrogé samedi le président iranien Massoud Pezeshkian, élu l’an dernier avec la promesse de reprendre le dialogue avec l’Occident afin d’obtenir un allègement des sanctions imposées à l’Iran pour relancer l’économie.L’Iran a conclu en 2015 un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l’Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires. Le texte prévoyait un allègement des sanctions en échange d’un encadrement des activités nucléaires iraniennes.En 2018, Donald Trump a retiré avec fracas son pays de l’accord durant son premier mandat et rétabli les sanctions. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire.L’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire mais “n’aura d’autre choix que de le faire” en cas d’attaque contre son territoire, a mis en garde lundi Ali Larijani, un proche conseiller du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

L’Iran rejette la proposition de Trump de négocier directement avec les Etats-Unis

L’Iran a rejeté dimanche tout dialogue direct avec les Etats-Unis, après que le président américain Donald Trump a suggéré des pourparlers sans intermédiaire et menacé de bombarder la République islamique en cas d’échec de la diplomatie.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire n’existent qu’à des fins civiles, notamment pour l’énergie.Donald Trump a adressé le mois dernier une lettre aux dirigeants iraniens appelant à des négociations sur leur programme nucléaire. Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.”Des négociations directes avec une partie qui menace constamment de recourir à la force (…) et dont les différents responsables expriment des positions contradictoires n’auraient pas de sens”, a déclaré  le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, selon des propos rapportés dimanche par son ministère.”Nous restons attachés à la diplomatie et sommes prêts à essayer des négociations indirectes”, a-t-il dit samedi soir. “Aucun cycle de négociations n’a jusqu’à présent eu lieu”, a-t-il précisé dans une déclaration distincte publiée dimanche sur le site du Parlement iranien.L’Iran et les Etats-Unis, proches alliés durant la monarchie Pahlavi, n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, après la prise d’otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, dans la foulée de la Révolution islamique. – Diplomatie du courrier -Les deux pays échangent toutefois indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d’Oman a également joué un rôle de médiateur dans le passé, et le Qatar dans une moindre mesure. La lettre de Donald Trump a été remise à l’Iran par le biais des Emirats arabes unis. Téhéran y a répondu fin mars par l’intermédiaire d’Oman.Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, a révélé dimanche à la télévision d’Etat le contenu de la réponse de l’Iran.”Nous avons indiqué dans une lettre que nous répondrions de toutes nos forces à toute menace (militaire), mais que nous ne sommes pas des bellicistes et que nous n’avons pas l’intention de déclencher une guerre”, a déclaré M. Bagheri.”La lettre indiquait également que nous recherchions la paix dans la région”, a-t-il ajouté.Jeudi, M. Trump a affirmé qu’il préférerait tenir des “négociations directes” avec l’Iran.”Cela va plus vite et vous comprenez beaucoup mieux l’autre camp qu’en passant par des intermédiaires”, a-t-il argué. Les Iraniens “voulaient des intermédiaires” mais “je ne pense pas que ce soit encore le cas”. – “A quoi bon menacer?” -“Si l’on veut négocier, à quoi bon menacer?”, s’est interrogé samedi le président iranien Massoud Pezeshkian, élu l’an dernier avec la promesse de reprendre le dialogue avec l’Occident afin d’obtenir un allègement des sanctions imposées à l’Iran pour relancer l’économie.L’Iran a conclu en 2015 un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l’Allemagne pour encadrer ses activités nucléaires. Le texte prévoyait un allègement des sanctions en échange d’un encadrement des activités nucléaires iraniennes.En 2018, Donald Trump a retiré avec fracas son pays de l’accord durant son premier mandat et rétabli les sanctions. En représailles, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire.L’Iran ne cherche pas à se doter de l’arme nucléaire mais “n’aura d’autre choix que de le faire” en cas d’attaque contre son territoire, a mis en garde lundi Ali Larijani, un proche conseiller du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

Leica rayonne après un siècle d’excellence photographique

Pour être “très rapide et discrète”, la photographe Franziska Stünkel, spécialisée dans les clichés urbains, pris sur le vif, ne jure que par son boitier Leica, appareil emblématique de la marque allemande qui fête son centenaire.L’artiste berlinoise, qui capture dans les reflets des vitres le court instant où objets et humains “coexistent” dans un même motif, explique qu’elle aime “réduire la photographie à l’essentiel”.Une pratique pour laquelle le petit boîtier noir de son modèle “M11” numérique fait merveille, dit à l’AFP la photographe de 51 ans .Bien avant elle, des figures du photojournalisme tels que Robert Capa et Henri Cartier-Bresson ont contribué à la renommée de Leica. Née à Wetzlar, dans le centre de l’Allemagne, la marque à la pastille rouge résiste grâce à un positionnement de niche sur un marché de la photo archi-dominé par les géants japonais tels que Sony, Canon et Nikon. Si l’entreprise Leica de fabrication d’optiques et de microscopes a été fondée en 1869 par l’entrepreneur Ernst Leitz, c’est en 1925 qu’elle a présenté son premier modèle d’appareil 35 mm qui a jeté les bases de la photographie moderne, auparavant pratiquée en chambre grand format.- 600 pièces par appareil -Aujourd’hui, les boîtiers “made in Wetzlar” sont toujours assemblés à la main dans une usine de la ville située au nord de Francfort. Dans un environnement sans poussière, 70 ouvriers, équipés de tournevis de précision et autres pincettes, assemblent plus de 600 pièces par appareil. Un travail minutieux “qui demande beaucoup d’expérience”, explique Peter Schreiner, responsable du montage des appareils photo. Dans une halle voisine, le polissage des lentilles se fait jusqu’à “une précision de 0,1 millionième de mètre”, avant les phases également délicates de collage et de laquage, souligne Roland Elbert, chef de la fabrication optique.Après une décennie difficile dans les années 2000, l’entreprise Leica affiche une santé insolente et a totalement embrassé la technologie numérique qui représente aujourd’hui l’essentiel des ventes.Un “appareil qui fait de vous un meilleur photographe”, affirme à l’AFP l’artiste Alan Schaller, qui utilise un modèle “M11 Monochrom”, dédié à la photographie en noir et blanc.Ce Britannique règle l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO de l’objectif, assurant être “plus rapide qu’avec n’importe quel appareil automatique”.Un modèle, le “M6”, reste fabriqué pour les nostalgiques de l’argentique.- Smartphones -Les ventes annuelles de l’exercice 2024/2025 devraient “atteindre la marque record des 600 millions d’euros pour une croissance annuelle proche de 10%”, se félicite Matthias Harsch, aux commandes de l’entreprise depuis huit ans.C’est plus rapide que les ventes mondiales d’appareils numériques qui ont crû de 4% en 2024 à 6,84 milliards d’euros, selon l’institut de consommation GfK.L’innovation reste au cÅ“ur de la marque avec un budget de recherche de “plus de 10 % des ventes”, affirme M. Harsch.Au-delà des appareils photo, Leica se diversifie avec des montres, un projecteur laser pour une expérience de cinéma à la maison, et surtout une incursion toujours plus prononcée dans la photographie mobile. Son optique équipe désormais les smartphones du chinois Xiaomi, numéro trois du secteur, et le “Leitz Phone”, conçu avec Sharp pour le marché japonais. Pour autant la marque chérie des artistes n’a pas l’impression de perdre son âme : “avec un téléphone, on fait des clichés, le reste c’est de la photographie”, sourit le patron, évoquant une “cohabitation pacifique” entre les deux segments.La différence est aussi dans le prix : compter près de 9.000 euros pour le boitier nu du “M 11” et quelques milliers d’euros de plus pour l’objectif. Leica ne communique pas le nombre d’unités vendues.Les droits de douane tous azimuts lancés mercredi par les Etats-Unis seront “examinés” par Leica, commente sobrement son patron. Lors du premier mandat de Donald Trump, l’entreprise avait déjà dû affronter des surtaxes frappant ses objectifs. L’Amérique du Nord a représenté en 2024 20% des ventes de Leica, contre un tiers pour l’Asie et autant pour l’Europe, hors Allemagne (10%).