Lilia Hassaine (France Inter): avec les écrivains, “j’écoute une langue”

La romancière Lilia Hassaine, renouvelée par France Inter pour une deuxième saison de son émission littéraire Etcetera, dit croire au pouvoir de la voix pour donner envie de lire.Cette émission, qui a pris depuis septembre la case horaire d’une autre qui s’arrêtait, La Librairie francophone, le samedi à 14 heures, a fait progresser d’un quart l’audience sur cette tranche, selon la radio publique.R: Non, et on essaie d’y faire attention. Je mets parfois à l’antenne des auteurs connus et moins connus, comme Pierre Assouline et Audrée Wilhelmy. Les gens viennent écouter l’un, et découvrent l’autre. Il y a des écrivains qu’on a entendus quatre fois à la radio, et j’ai envie de dire: allez réécouter si vous les aimez, vous saurez de quoi parle leur livre. Donc mon idée, quand ils sont déjà connus, est de poser peu de questions. J’aime bien leur faire lire des extraits, qu’ils choisissent. Et souvent, quand j’écoute une langue, que c’est beau, que ça me parle, que c’est intéressant, j’ai plus envie de lire un écrivain qu’après 20 minutes d’interview.R: Le fait de rencontrer les auteurs, d’aborder certaines thématiques avec eux, notamment la question des écrans, parce qu’ils sont très angoissés par ça, aide beaucoup justement. J’ai constaté que mon roman, que je prenais pour un livre de boomers, les faisait parler. Les filles voient les mecs regarder des vidéos masculinistes, elles ont peur pour leur poids quand elles voient les influenceuses… Et elles découvrent que dans un livre il y a plus de nuances que sur Instagram. Je suis un peu critique là-dessus, ce qui a permis des débats en classe. Le cours magistral, aujourd’hui, ils ne peuvent plus supporter. Et tout roman offre un espace au débat, parce qu’il est sujet à interprétation.R: Difficile de répondre à cette question, parce qu’on n’est pas forcément là pour satisfaire. J’ai l’impression qu’au contraire, en n’essayant pas de séduire les lecteurs, on a plus de chances d’y arriver. En essayant de faire ce qui nous ressemble. Chacun de mes romans correspond à des émotions que j’ai ressenties à une période de ma vie. Une angoisse liée à l’époque, dans “Panorama”. Cela peut faire écho à celle d’autres personnes.R: Ce sont des livres que j’ai lus assez facilement. Je me souviens d'”Une année studieuse”, d’Anne Wiazemsky, qui raconte sa rencontre avec Jean-Luc Godard. C’est un récit que je n’ai pas lâché. C’était l’été, j’avais besoin de me détendre, et cet univers du cinéma des années 60 m’a fait rêver. J’ai mis aussi “L’Adversaire”, d’Emmanuel Carrère, livre que je recommande à des amis qui me disent qu’ils ne lisent pas beaucoup. Peut-être qu’après, ils vont lire tout Emmanuel Carrère. Les livres sont des déclencheurs.

En Thaïlande, le rêve de mariage d’un couple d’homosexuels chinois exaucé

Quand Wang Zengyi et Song Jihan se sont rencontrés chez des amis, ce fut le coup de foudre. Près de trois ans plus tard, ce couple gay chinois vient de se marier en Thaïlande, un rêve inimaginable dans leur pays.”Je l’ai trouvé beau et pur”, se souvient Wang Zengyi, au sujet de son premier contact avec celui qui est désormais son époux. “Notre amour n’a fait que se renforcer avec le temps”.La Thaïlande, depuis longtemps tolérante envers les minorités sexuelles et de genre, est devenue en janvier le troisième pays asiatique à reconnaître le mariage pour tous, après Taïwan et le Népal.Wang Zengyi, 41 ans, et Song Jihan, 29 ans, ont profité du week-end des célébrations de la première marche des fiertés depuis cet événement pour se passer la bague au doigt samedi. En vestes blanches, il ont échangé les alliances – portées par un caniche – et prononcé leurs voeux, parfois les larmes aux yeux, devant leurs proches lors d’une cérémonie sur une plage proche de la station balnéaire de Pattaya, près de Bangkok.”La Thaïlande est un pays plus libre”, juge Wang Zengyi, interrogé par l’AFP après avoir officialisé l’union en signant les registres de l’état civil thaïlandais dans la capitale. “Elle est plus ouverte à notre communauté”.Il pense que son mariage constitue une première pour des ressortissants chinois mais que d’autres vont suivre: “J’espère que nous pourrons avoir une influence positive”.- Forte demande -Les autorités chinoises ont dépénalisé l’homosexualité en 1997, mais le mariage entre personnes du même sexe n’est pas reconnu et la stigmatisation sociale reste largement répandue.Après une période de détente dans les années 2000 et 2010, la communauté LGBT+ a été réprimée ces dernières années, les sociétés universitaires et les marches des fiertés ayant disparu les unes après les autres. Les deux hommes ont eu recours au service de deux consultants privés pour faire aboutir leurs démarches légales et organiser leur cérémonie.L’un d’eux, Owen Zhu, possède une société immobilière en Thaïlande mais aide également des couples gays chinois à se marier.”La demande est forte”, explique-t-il. “La Thaïlande est un pays particulièrement attirant, qui permet de faire des choses impossibles en Chine, comme se tenir la main ou s’embrasser en public avec son partenaire.” – “Reconnaissance” -Pour Owen Zhu, la plus grande difficulté pour ces couples réside dans la bureaucratie, notamment obtenir le certificat de célibat requis par les autorités thaïlandaises.Et même si la Chine ne reconnaît pas les mariages entre personnes du même sexe enregistrés à l’étranger, il estime que la démarche reste essentielle pour ses clients: “Dans leurs coeurs, ils voient cela comme une reconnaissance et une forme d’acceptation”.La nouvelle loi sur le mariage, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre et entrée en vigueur en janvier, ne comporte plus de références genrées et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Une fois franchi l’obstacle des papiers à rassembler, l’enregistrement d’un mariage est relativement facile et peu coûteux pour des étrangers, relève Chris Yan, le consultant juridique qui a aidé Wang Zengyi et Song Jihan à organiser leur union.Comparé à nombre d’autres endroits potentiels, “ils peuvent rester dans le pays pour plus longtemps et le traitement des documents est plus rapide”, souligne-t-il.Wang Zengyi et Song Jihan se préparent à retourner en Chine après leur lune de miel mais envisagent de prendre leur retraite en Thaïlande.Leur message à leurs compatriotes: ne pas perdre de temps car la vie est courte. “Passez-la avec la personne que vous voulez”, résume Wang Zenyi.

En Thaïlande, le rêve de mariage d’un couple d’homosexuels chinois exaucé

Quand Wang Zengyi et Song Jihan se sont rencontrés chez des amis, ce fut le coup de foudre. Près de trois ans plus tard, ce couple gay chinois vient de se marier en Thaïlande, un rêve inimaginable dans leur pays.”Je l’ai trouvé beau et pur”, se souvient Wang Zengyi, au sujet de son premier contact avec celui qui est désormais son époux. “Notre amour n’a fait que se renforcer avec le temps”.La Thaïlande, depuis longtemps tolérante envers les minorités sexuelles et de genre, est devenue en janvier le troisième pays asiatique à reconnaître le mariage pour tous, après Taïwan et le Népal.Wang Zengyi, 41 ans, et Song Jihan, 29 ans, ont profité du week-end des célébrations de la première marche des fiertés depuis cet événement pour se passer la bague au doigt samedi. En vestes blanches, il ont échangé les alliances – portées par un caniche – et prononcé leurs voeux, parfois les larmes aux yeux, devant leurs proches lors d’une cérémonie sur une plage proche de la station balnéaire de Pattaya, près de Bangkok.”La Thaïlande est un pays plus libre”, juge Wang Zengyi, interrogé par l’AFP après avoir officialisé l’union en signant les registres de l’état civil thaïlandais dans la capitale. “Elle est plus ouverte à notre communauté”.Il pense que son mariage constitue une première pour des ressortissants chinois mais que d’autres vont suivre: “J’espère que nous pourrons avoir une influence positive”.- Forte demande -Les autorités chinoises ont dépénalisé l’homosexualité en 1997, mais le mariage entre personnes du même sexe n’est pas reconnu et la stigmatisation sociale reste largement répandue.Après une période de détente dans les années 2000 et 2010, la communauté LGBT+ a été réprimée ces dernières années, les sociétés universitaires et les marches des fiertés ayant disparu les unes après les autres. Les deux hommes ont eu recours au service de deux consultants privés pour faire aboutir leurs démarches légales et organiser leur cérémonie.L’un d’eux, Owen Zhu, possède une société immobilière en Thaïlande mais aide également des couples gays chinois à se marier.”La demande est forte”, explique-t-il. “La Thaïlande est un pays particulièrement attirant, qui permet de faire des choses impossibles en Chine, comme se tenir la main ou s’embrasser en public avec son partenaire.” – “Reconnaissance” -Pour Owen Zhu, la plus grande difficulté pour ces couples réside dans la bureaucratie, notamment obtenir le certificat de célibat requis par les autorités thaïlandaises.Et même si la Chine ne reconnaît pas les mariages entre personnes du même sexe enregistrés à l’étranger, il estime que la démarche reste essentielle pour ses clients: “Dans leurs coeurs, ils voient cela comme une reconnaissance et une forme d’acceptation”.La nouvelle loi sur le mariage, promulguée par le roi Maha Vajiralongkorn en septembre et entrée en vigueur en janvier, ne comporte plus de références genrées et confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d’héritage, de propriété ou d’adoption qu’aux couples hétérosexuels.Une fois franchi l’obstacle des papiers à rassembler, l’enregistrement d’un mariage est relativement facile et peu coûteux pour des étrangers, relève Chris Yan, le consultant juridique qui a aidé Wang Zengyi et Song Jihan à organiser leur union.Comparé à nombre d’autres endroits potentiels, “ils peuvent rester dans le pays pour plus longtemps et le traitement des documents est plus rapide”, souligne-t-il.Wang Zengyi et Song Jihan se préparent à retourner en Chine après leur lune de miel mais envisagent de prendre leur retraite en Thaïlande.Leur message à leurs compatriotes: ne pas perdre de temps car la vie est courte. “Passez-la avec la personne que vous voulez”, résume Wang Zenyi.

Russie: sept morts dans l’effondrement de deux ponts, enquête sur “des actes de terrorisme”

Deux ponts se sont effondrés après des explosions dans la nuit dans le sud-ouest de la Russie près de la frontière ukrainienne, provoquant des accidents de trains dont l’un a fait au moins sept morts, selon les autorités russes qui enquêtent sur des “actes de terrorisme”.”Tout au long de la nuit, le président (Vladimir Poutine) a reçu des rapports du (renseignement russe) FSB et du ministère des Situations d’urgence sur les événements impliquant des trains dans les régions de Koursk et Briansk”, a écrit le Kremlin sur Telegram.Les enquêteurs russes traitent comme des “actes de terrorisme” l’effondrement des deux ponts, ont rapporté dimanche les médias d’État.”Ces actions ont été classées comme des actes de terrorisme”, a déclaré Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité d’enquête russe, citée par l’agence de presse d’État RIA.Dans les deux cas, ce sont des explosions qui ont provoqué l’effondrement des ponts — le premier routier et le second ferroviaire — selon les autorités russes.Dans la région de Briansk, “un pont routier s’est effondré à la suite d’une explosion”, a annoncé le Comité d’enquête de Russie dans un communiqué. Dans celle de Koursk, “un pont ferroviaire a également été détruit par une explosion”, a ajouté le Comité.La première catastrophe s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.”L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts”, a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants.Le déraillement du train qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s’est produit à 22H44 locales (19H44 GMT) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont précisé les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.Selon la compagnie nationale, l’effondrement du pont a été provoqué par une “interférence illégale dans l’opération de transport”. Elle a précisé que la circulation des autres trains n’était pas perturbée.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s’activer sur les lieux, alors qu’un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.Le lieu de la catastrophe se situe à environ une centaine de kilomètres de l’Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une offensive d’ampleur depuis février 2022.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.Un journaliste de l’AFP a constaté dans le centre de Moscou des ambulances garées à la gare de Kiev, attendant l’arrivée de passagers blessés.- Deuxième pont effondré -Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l’effondrement d’un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a “chuté” sur l’autoroute en contrebas et “pris feu”.Les conducteurs, dont il n’a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l’hôpital, a-t-il poursuivi.Comme Belgorod et Briansk, la région de Koursk est frontalière de l’Ukraine. Les forces de Kiev s’y étaient un temps emparées de 1.400 kilomètres carrés après un assaut surprise en août 2024, avant qu’elle ne soit reprise en avril.Des cas de sabotages de voies ferrées russes se sont produits dans les zones à proximité de l’Ukraine.Début avril, la justice de la région de Volgograd (sud-ouest), non-frontalière de l’Ukraine mais relativement proche, a rapporté la condamnation à 14 ans de prison d’un jeune homme de 23 ans, déclaré coupable d’avoir mis le feu à des infrastructures ferroviaires. Il avait reconnu les faits, qualifiés d’acte pro-Ukraine.Dans la région voisine de Saratov (sud-ouest), deux hommes de 24 ans ont reçu des peines de 14 et 12 ans de prison dans une affaire similaire.La plupart des attaques de ce type sont menées par des jeunes individus, parfois mineurs.L’Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu’elle s’en félicite, considérant qu’il s’agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.

Russie: sept morts dans l’effondrement de deux ponts, enquête sur “des actes de terrorisme”

Deux ponts se sont effondrés après des explosions dans la nuit dans le sud-ouest de la Russie près de la frontière ukrainienne, provoquant des accidents de trains dont l’un a fait au moins sept morts, selon les autorités russes qui enquêtent sur des “actes de terrorisme”.”Tout au long de la nuit, le président (Vladimir Poutine) a reçu des rapports du (renseignement russe) FSB et du ministère des Situations d’urgence sur les événements impliquant des trains dans les régions de Koursk et Briansk”, a écrit le Kremlin sur Telegram.Les enquêteurs russes traitent comme des “actes de terrorisme” l’effondrement des deux ponts, ont rapporté dimanche les médias d’État.”Ces actions ont été classées comme des actes de terrorisme”, a déclaré Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité d’enquête russe, citée par l’agence de presse d’État RIA.Dans les deux cas, ce sont des explosions qui ont provoqué l’effondrement des ponts — le premier routier et le second ferroviaire — selon les autorités russes.Dans la région de Briansk, “un pont routier s’est effondré à la suite d’une explosion”, a annoncé le Comité d’enquête de Russie dans un communiqué. Dans celle de Koursk, “un pont ferroviaire a également été détruit par une explosion”, a ajouté le Comité.La première catastrophe s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.”L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts”, a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants.Le déraillement du train qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s’est produit à 22H44 locales (19H44 GMT) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont précisé les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.Selon la compagnie nationale, l’effondrement du pont a été provoqué par une “interférence illégale dans l’opération de transport”. Elle a précisé que la circulation des autres trains n’était pas perturbée.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s’activer sur les lieux, alors qu’un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.Le lieu de la catastrophe se situe à environ une centaine de kilomètres de l’Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une offensive d’ampleur depuis février 2022.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.Un journaliste de l’AFP a constaté dans le centre de Moscou des ambulances garées à la gare de Kiev, attendant l’arrivée de passagers blessés.- Deuxième pont effondré -Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l’effondrement d’un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a “chuté” sur l’autoroute en contrebas et “pris feu”.Les conducteurs, dont il n’a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l’hôpital, a-t-il poursuivi.Comme Belgorod et Briansk, la région de Koursk est frontalière de l’Ukraine. Les forces de Kiev s’y étaient un temps emparées de 1.400 kilomètres carrés après un assaut surprise en août 2024, avant qu’elle ne soit reprise en avril.Des cas de sabotages de voies ferrées russes se sont produits dans les zones à proximité de l’Ukraine.Début avril, la justice de la région de Volgograd (sud-ouest), non-frontalière de l’Ukraine mais relativement proche, a rapporté la condamnation à 14 ans de prison d’un jeune homme de 23 ans, déclaré coupable d’avoir mis le feu à des infrastructures ferroviaires. Il avait reconnu les faits, qualifiés d’acte pro-Ukraine.Dans la région voisine de Saratov (sud-ouest), deux hommes de 24 ans ont reçu des peines de 14 et 12 ans de prison dans une affaire similaire.La plupart des attaques de ce type sont menées par des jeunes individus, parfois mineurs.L’Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu’elle s’en félicite, considérant qu’il s’agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.

Nucléaire: l’Iran ripostera si les Européens “exploitent” le rapport de l’AIEA à des fins “politiques”, prévient Téhéran

L’Iran ripostera si les pays européens “exploitent” à des fins politiques un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel le pays a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi, a mis en garde dimanche Téhéran.Le pays a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA divulgué samedi et jugé “politique” par l’Iran.La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres d’un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, et dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.L’AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Paris, Londres et Berlin ont menacé ces dernières semaines d’enclencher un mécanisme prévu dans l’accord de 2015 qui permet le rétablissement de sanctions onusiennes si l’Iran ne respecte pas ses engagements.”L’Iran répondra à toute action inappropriée des parties européennes”, a déclaré son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi lors d’un appel samedi avec le patron de l’AIEA Rafael Grossi.M. Araghchi a appelé l’AIEA à empêcher “certaines parties d’exploiter” le rapport “pour faire avancer leurs objectifs politiques” contre l’Iran, selon des propos rapportés dimanche par la diplomatie iranienne.Selon le rapport de l’AIEA, la quantité totale d’uranium enrichi de l’Iran dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord de 2015 et s’élève à 9247,6 kg.Le gendarme onusien du nucléaire note une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil se rapprochant des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.- Proposition “acceptable” – Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord. Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé sur X par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il y répondra de manière appropriée.La proposition américaine faite à l’Iran est “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran selon la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Elle est décrite comme une série de points à puces plutôt qu’un projet d’accord complet par le quotidien américain New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques.La proposition appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et propose la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire, qui inclurait l’Iran, l’Arabie saoudite et d’autres Etats arabes ainsi que les Etats-Unis.Ni l’Iran ni les Etats-Unis n’ont commenté ces affirmations.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015, selon l’AIEA.

Nucléaire: l’Iran ripostera si les Européens “exploitent” le rapport de l’AIEA à des fins “politiques”, prévient Téhéran

L’Iran ripostera si les pays européens “exploitent” à des fins politiques un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel le pays a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi, a mis en garde dimanche Téhéran.Le pays a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA divulgué samedi et jugé “politique” par l’Iran.La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres d’un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, et dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.L’AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Paris, Londres et Berlin ont menacé ces dernières semaines d’enclencher un mécanisme prévu dans l’accord de 2015 qui permet le rétablissement de sanctions onusiennes si l’Iran ne respecte pas ses engagements.”L’Iran répondra à toute action inappropriée des parties européennes”, a déclaré son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi lors d’un appel samedi avec le patron de l’AIEA Rafael Grossi.M. Araghchi a appelé l’AIEA à empêcher “certaines parties d’exploiter” le rapport “pour faire avancer leurs objectifs politiques” contre l’Iran, selon des propos rapportés dimanche par la diplomatie iranienne.Selon le rapport de l’AIEA, la quantité totale d’uranium enrichi de l’Iran dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord de 2015 et s’élève à 9247,6 kg.Le gendarme onusien du nucléaire note une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil se rapprochant des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.- Proposition “acceptable” – Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord. Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé sur X par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il y répondra de manière appropriée.La proposition américaine faite à l’Iran est “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran selon la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Elle est décrite comme une série de points à puces plutôt qu’un projet d’accord complet par le quotidien américain New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques.La proposition appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et propose la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire, qui inclurait l’Iran, l’Arabie saoudite et d’autres Etats arabes ainsi que les Etats-Unis.Ni l’Iran ni les Etats-Unis n’ont commenté ces affirmations.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015, selon l’AIEA.

Le Banksy à Marseille brièvement dégradé puis remis en état

Deux jours après son apparition à Marseille, une Å“uvre du street-artiste Banksy a été dégradée dans la nuit de samedi à dimanche avant d’être remise en état, a constaté un journaliste de l’AFP.De couleur violette, le barbouillage était constitué de deux testicules grossièrement peints de chaque côté de l’œuvre, un phare sombre au bout duquel apparaît une lumière blanche semblant jouer avec l’ombre d’un poteau, pour former un pénis.La dégradation a été rapidement nettoyée dimanche dans la matinée, de sorte que l’œuvre originale, accompagnée d’une phrase mystérieuse “I want to be what you saw in me” (“Je veux être ce que tu as vu en moi”), était à nouveau visible dimanche midi.”J’ai tenté de nettoyer des tags qui ont été faits cette nuit, parce qu’en fait, il faut un certain temps d’attente pour que le vernis de protection anti-graffiti soit vraiment opérationnel”, a expliqué à l’AFP Agnès Perrone, peintre en décor du patrimoine venue “pour donner un coup de main”.”Ils ont attendu que je sois allée me coucher, même très tardivement, pour venir rajouter une belle paire de couilles autour du phare”, a-t-elle pesté alors qu’elle surveillait les environs pour éviter sa dégradation. “Je trouve ça très con. Mais en même temps, je suis habituée, je suis marseillaise: c’est un sport national de combattre les tags, ici”, a-t-elle ajouté.L’œuvre de l’énigmatique et très secret street-artiste avait été découverte vendredi dans une rue discrète de Marseille, tout près d’une des plages de la deuxième ville de France, sur la côte méditerranéenne. C’est l’artiste lui-même, dont l’identité reste toujours mystérieuse, qui avait révélé une photo de son Å“uvre, sans faire de commentaire, sur son profil Instagram.S’il est aussi l’auteur de tableaux et sculptures, Banksy est principalement connu pour ses pochoirs percutants qu’il sème dans les rues du monde entier, provoquant souvent l’hystérie du public.Dimanche encore, nombreux étaient les curieux venus observer l’œuvre en l’immortalisant sur leur portable.Les Å“uvres de Banksy ont rapporté plusieurs dizaines de millions de dollars, faisant de lui l’un des artistes vivants les plus connus au monde.Elles portent souvent des messages puissants et provocateurs, sur des thèmes tels que la guerre, le capitalisme, le contrôle social ou encore les droits de l’homme.

Le Banksy à Marseille brièvement dégradé puis remis en état

Deux jours après son apparition à Marseille, une Å“uvre du street-artiste Banksy a été dégradée dans la nuit de samedi à dimanche avant d’être remise en état, a constaté un journaliste de l’AFP.De couleur violette, le barbouillage était constitué de deux testicules grossièrement peints de chaque côté de l’œuvre, un phare sombre au bout duquel apparaît une lumière blanche semblant jouer avec l’ombre d’un poteau, pour former un pénis.La dégradation a été rapidement nettoyée dimanche dans la matinée, de sorte que l’œuvre originale, accompagnée d’une phrase mystérieuse “I want to be what you saw in me” (“Je veux être ce que tu as vu en moi”), était à nouveau visible dimanche midi.”J’ai tenté de nettoyer des tags qui ont été faits cette nuit, parce qu’en fait, il faut un certain temps d’attente pour que le vernis de protection anti-graffiti soit vraiment opérationnel”, a expliqué à l’AFP Agnès Perrone, peintre en décor du patrimoine venue “pour donner un coup de main”.”Ils ont attendu que je sois allée me coucher, même très tardivement, pour venir rajouter une belle paire de couilles autour du phare”, a-t-elle pesté alors qu’elle surveillait les environs pour éviter sa dégradation. “Je trouve ça très con. Mais en même temps, je suis habituée, je suis marseillaise: c’est un sport national de combattre les tags, ici”, a-t-elle ajouté.L’œuvre de l’énigmatique et très secret street-artiste avait été découverte vendredi dans une rue discrète de Marseille, tout près d’une des plages de la deuxième ville de France, sur la côte méditerranéenne. C’est l’artiste lui-même, dont l’identité reste toujours mystérieuse, qui avait révélé une photo de son Å“uvre, sans faire de commentaire, sur son profil Instagram.S’il est aussi l’auteur de tableaux et sculptures, Banksy est principalement connu pour ses pochoirs percutants qu’il sème dans les rues du monde entier, provoquant souvent l’hystérie du public.Dimanche encore, nombreux étaient les curieux venus observer l’œuvre en l’immortalisant sur leur portable.Les Å“uvres de Banksy ont rapporté plusieurs dizaines de millions de dollars, faisant de lui l’un des artistes vivants les plus connus au monde.Elles portent souvent des messages puissants et provocateurs, sur des thèmes tels que la guerre, le capitalisme, le contrôle social ou encore les droits de l’homme.

Sacre du PSG en Ligue des Champions: la fête endeuillée par deux morts

La victoire du Paris SG face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions a été endeuillée en France par la mort d’un mineur à Dax et celle d’un jeune homme à Paris, où la soirée a été émaillée de nombreux incidents.A Dax, un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau lors d’un rassemblement pour célébrer le sacre du club parisien tandis que dans la capitale, dans le 15e arrondissement, un jeune homme d’une vingtaine d’années circulant à scooter a été percuté par une voiture et a succombé à ses blessures.A Grenoble, quatre personnes d’une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu’une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG.A Coutances (Manche), un policier, atteint accidentellement à l’oeil, selon les premiers éléments d’enquête, par un mortier d’artifice, a été placé en coma artificiel et transporté à l’hôpital de Caen.Au cours de la soirée, émaillée de très nombreux incidents et de violences, majoritairement dans la capitale, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés dont 18 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. La nature et la gravité des blessures n’ont pas été précisées.Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants.Il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris, a ajouté la même source.Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l’avenue des Champs-Elysées, qui avait été fermée à la circulation pour l’occasion, ainsi qu’aux abords du Parc des Princes, le stade historique du PSG.Pendant la rencontre et durant plusieurs heures après le coup de sifflet final, des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des groupes mobiles. Gaz lacrymogènes et utilisation d’un engin lanceur d’eau d’un côté, mortiers d’artifice et lancers de divers projectiles, de l’autre. En dépit d’un dispositif particulièrement conséquent – 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris et en petite couronne -, des scènes de pillages, de bris de mobilier urbain, de vitrines dégradées et d’incendies de vélos en libre service, ont été constatées principalement sur les Champs-Elysées et à ses abords.- La parade, nouveau défi sécuritaire -Un magasin de chaussures de l’avenue a été pillé avant que les forces de l’ordre n’interviennent rapidement. Une trentaine de personnes y ont été interpellées.Au total, quatre enseignes ont été pillées, selon un premier bilan établi dimanche à la mi-journée par le préfet de police Laurent Nuñez “sur le secteur élargi des Champs-Elysées”, dont un concessionnaire moto avenue de Wagram et un salon de coiffure rue Pierre-1er-de-Serbie.Deux voitures ont été incendiées Porte de Saint-Cloud, près du Parc des Princes, où à plusieurs reprises des supporters munis de fumigènes sont descendus sur le périphérique et ont interrompu la circulation avant d’être délogés par les forces de l’ordre.Selon Laurent Nuñez, l’important dispositif de sécurité n’a été “ni une réussite ni un échec” face à “une population qui n’était venue que pour piller, que pour commettre des exactions, et qui se chiffre à plusieurs milliers de personnes”.Signe de la tension tout au long de la soirée, le 18, numéro d’urgence des pompiers, a été saturé, au point que les sapeurs-pompiers de Paris ont diffusé un message sur X pour tenter de canaliser les demandes.Dans un message posté sur X dans la soirée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’était insurgé “contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre”, tandis que les “vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe”.Le ministre s’exprimera à 16H00 place Beauvau. A peine une heure avant le début de la parade des joueurs du PSG sur les Champs-Elysées, qui constitue un nouveau défi en terme sécuritaire pour la police, et qui est bien maintenue avec “un contrôle extrêmement strict”, a encore assuré Laurent Nunez.”Ne pourront accéder au périmètre des Champs-Élysées que les personnes qui se rendent à la parade donc on va complètement boucler ce secteur. Il y a des fouilles, des palpations systématiques à l’entrée”, a détaillé le préfet de police, évoquant un dispositif de “très très haut niveau” et “parfaitement adapté”. Sur les Champs, il est prévu l’installation de trois box pour accueillir le public, avec une jauge maximale totale de 110.000 personnes. Les joueurs seront à bord d’un bus à Impériale. Ils seront ensuite reçus à l’Elysée par le président Emmanuel Macron avant de se rendre au Parc des Princes pour la présentation du trophée aux supporters.