Academics warn Columbia University deal sets dangerous precedent

Columbia University’s $200 million agreement with President Donald Trump’s administration marks the end of a months-long showdown, but academics warn it is just the first round of a government “assault” on higher education.Academics from Columbia and beyond have expressed concerns that the deal — which makes broad-ranging concessions and increases government oversight — will become the blueprint for how Trump brings other universities to heel.The New York institution was the first to be targeted in Trump’s war against elite universities, for what the US president claimed was its failure to tackle anti-Semitism on campus in the wake of pro-Palestinian protests.It was stripped of hundreds of millions of dollars of federal funding and lost its ability to apply for new research grants. Labs saw vital funding frozen, and dozens of researchers were laid off.But Columbia last week agreed to pay the government $200 million, and an additional $21 million to settle an investigation into anti-Semitism.According to Ted Mitchell, president of the American Council on Education, the lack of due process — with the government slashing funding before carrying out a formal investigation — left Columbia in an “untenable position.”Columbia law professor David Pozen agreed, saying the “manner in which the deal was constructed has been unlawful and coercive from the start” and slamming the agreement as giving “legal form to an extortion scheme.”- Federal oversight -The deal goes beyond addressing anti-Semitism and makes concessions on international student admissions, race and ethnicity considerations in admissions and single-sex spaces on campus, among other issues.Columbia also agreed to appoint an independent monitor to implement the deal, share ethnicity admissions data with the government and crack down on campus protests.Many of the provisions “represent significant incursions onto Columbia’s autonomy,” said Pozen.”What’s happened at Columbia is part of a broader authoritarian attack on civil society,” he said, pointing to similar pressures on law firms and media organizations to fall in line.According to the law professor, the deal “signals the emergence of a new regulatory regime in which the Trump administration will periodically and unpredictably shake down other schools and demand concessions from them.”In the coming weeks, Pozen said he expected the “administration will put a lot of pressure on Harvard and other schools to follow suit.”Harvard University has pushed back against the government, filing a lawsuit in a bid to reverse sweeping funding cuts.But Steven Levitsky, a professor of government at Harvard, said that “in terms of academic freedom and in terms of democracy, the (Columbia) precedent is devastating.”- ‘First round’ – Education Secretary Linda McMahon said she hoped the Columbia deal would be a “template for other universities around the country.”On Wednesday, McMahon announced a deal with Brown University to restore some federal funding and end ongoing investigations after the Ivy League school agreed to end race considerations in admissions and adopt a biological definition of gender.Brown President Christina Paxson admitted “there are other aspects of the agreement that were not part of previous federal reviews of Brown policies” but were “priorities of the federal administration.”Harvard is reportedly considering forking out $500 million to settle, according to the New York Times.Others have made smaller concessions to appease the government, with Trump’s alma mater the University of Pennsylvania banning transgender women from competing in women’s sports, and the University of Virginia’s head resigning after scrutiny over its diversity programs.Brendan Cantwell, a professor at Michigan State University who researches the history and governance of higher education, said government interference in universities “has not happened at scale like this, probably ever in American history.”While some university staff see striking an agreement as the quickest way to reopen the federal funding spigot, Cantwell warned that concessions such as sharing ethnicity data from admissions could be “weaponized” and provide fodder for future probes.Levitsky agreed, saying: “Extortionists don’t stop at the first concession. Extortionists come back for more.””There’s a very high likelihood that this is just the first round,” he said.Pozen noted that it will be harder for “major research universities to hold the line” compared to smaller colleges which are less reliant on federal funding.But Levitsky still urged Harvard to stand its ground and “fight back,” including in the courts. “Fighting an authoritarian regime is costly, but that’s what we have to do,” he said. “This is an unprecedented assault, and universities need to work together.”

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires “incendiaires” de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l’Ukraine.Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir “ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela”. “Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois”, a averti le président des Etats-Unis.Il n’a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s’il s’agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives atomiques.Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient “plus proches de la Russie”, Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire: “Oui, ils sont plus proches de la Russie”.Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d’un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.- Missiles hypersoniques -Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant “la fameuse +main morte+”, une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l’Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement.L’actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine “était une menace et un pas vers la guerre” entre Russie et Etats-Unis.Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l’annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l’Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles au Bélarus, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l’Otan et de l’UE.Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d’arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l’offensive russe de février 2022.Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d’ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites “secondaires”, c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.- Défenses saturées -Malgré ces menaces, l’AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n’avaient jamais lancé autant de drones contre l’Ukraine qu’en juillet (6.297).Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l’intensité des attaques.Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l’Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l’AFP à partir de chiffres fournis par Kiev.Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d’un métro, sous le vacarme des sirènes d’alerte.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kiev a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l’une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre.Cinq enfants font partie des victimes, dont “le plus jeune n’avait que deux ans”, a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une “paix durable” en Ukraine, M. Zelensky l’appelant, en réponse, à ce qu’ils se rencontrent pour négocier.burs-aue-nr/rle/eml

Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires “incendiaires” de Moscou

Donald Trump a ordonné vendredi le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des commentaires “incendiaires” de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, une poussée de fièvre qui intervient au moment où Washington durcit le ton envers Moscou sur la guerre en Ukraine.Conciliant envers Vladimir Poutine après son retour à la Maison Blanche, le milliardaire républicain a menacé ces derniers jours d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, qui ignore ses ultimatums et intensifie ses bombardements sur l’Ukraine.Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir “ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela”. “Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j’espère que cela ne sera pas le cas cette fois”, a averti le président des Etats-Unis.Il n’a pas précisé où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s’il s’agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d’ogives atomiques.Interrogé peu après sa décision par un présentateur de la chaîne Newsmax pour savoir si ces sous-marins étaient “plus proches de la Russie”, Donald Trump a simplement répondu avec un petit rire: “Oui, ils sont plus proches de la Russie”.Dmitri Medvedev a été président de la Russie de 2008 à 2012, entre deux mandats de Vladimir Poutine, et était alors considéré en Occident comme un réformiste et un modéré. Mais il a depuis 2022 multiplié les propos provocateurs, notamment sur la menace d’un conflit nucléaire, même si son influence sur la politique russe reste limitée.- Missiles hypersoniques -Jeudi, M. Medvedev avait fustigé M. Trump en citant “la fameuse +main morte+”, une allusion à un système automatisé ultra-secret mis en place par l’Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement.L’actuel numéro deux du Conseil de sécurité du pays avait jugé dans un autre message publié sur X le 28 juillet que chaque nouvel ultimatum fixé par le président américain pour mettre fin au conflit en Ukraine “était une menace et un pas vers la guerre” entre Russie et Etats-Unis.Les déclarations de Donald Trump interviennent aussi quelques heures après l’annonce par Vladimir Poutine que la Russie avait lancé la production en série de l’Orechnik, son missile hypersonique de dernière génération, qui peut porter une charge nucléaire. Il a répété que Moscou pourrait déployer prochainement ces missiles au Bélarus, allié de la Russie et frontalier de plusieurs pays de l’Otan et de l’UE.Le président américain avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d’arrêter rapidement la guerre qui fait rage depuis l’offensive russe de février 2022.Le conflit a fait depuis des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.Le républicain de 79 ans somme désormais Moscou de cesser les hostilités d’ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites “secondaires”, c’est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.- Défenses saturées -Malgré ces menaces, l’AFP a analysé vendredi que les forces armées russes n’avaient jamais lancé autant de drones contre l’Ukraine qu’en juillet (6.297).Cela comprend une importante part de drones leurres, surtout destinés à saturer des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens déjà mis à mal par l’intensité des attaques.Entre janvier et juin, la Russie a triplé le nombre de missiles envoyés sur l’Ukraine (77 contre 239, puis 198 en juillet), selon les données analysées par l’AFP à partir de chiffres fournis par Kiev.Ces attaques aériennes ont lieu toutes les nuits, poussant les habitants à se réfugier dans un abri, dans leur salle de bain ou dans les couloirs d’un métro, sous le vacarme des sirènes d’alerte.Dans la nuit de mercredi à jeudi, une attaque sur Kiev a tué 31 civils selon un nouveau bilan communiqué vendredi par les autorités, l’une des pires de ce type contre la capitale en plus de trois ans de guerre.Cinq enfants font partie des victimes, dont “le plus jeune n’avait que deux ans”, a déploré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.M. Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une “paix durable” en Ukraine, M. Zelensky l’appelant, en réponse, à ce qu’ils se rencontrent pour négocier.burs-aue-nr/rle/eml

US Army helicopter in deadly Washington crash had technical issues

An investigative hearing into a deadly mid-air collision of a US Army helicopter and a passenger plane that killed 67 people in Washington has revealed a discrepancy in the chopper’s altitude displays.The National Transportation Safety Board (NTSB), the US agency tasked with examining major accidents, held hearings from Wednesday to Friday, with rigorous questioning of experts and various other parties including regulators and air traffic controllers.There were no survivors in the January 29 mid-air collision involving the Sikorsky Black Hawk military helicopter and a Bombardier CRJ700 operated by a subsidiary of American Airlines.The passenger plane from Wichita, Kansas was coming in to land at Reagan National Airport — just a few miles from the White House — when the Army helicopter on a training flight collided with it.After examining flight recorder data, the NTSB first reported a discrepancy in the helicopter’s altitude readings on February 14.As part of the investigation, tests were conducted with three of the same helicopter models — Sikorsky Black Hawk Lima — belonging to the same battalion. The findings revealed this week showed differences between the altitude indicated by the radar altimeter and the barometric altimeter on the aircraft.Investigator Marie Moler noted that the altimeters “showed an 80- to 130-foot (24- to 40-meter) difference in flight” although the differences were within 20 to 55 feet in a controlled test environment. “Once the helicopter rotors were turning and producing lift and thrust, the altimeter readings lowered significantly and stayed lower throughout the flights,” Moler said.NTSB chair Jennifer Homendy called the discrepancy significant, calling for more investigation. “I am concerned. There is a possibility that what the crew saw was very different than what the true altitude was,” Homendy said. “A 100-foot difference is significant” in this case, she added.In the Potomac River area where the collision occurred, helicopters are required to stay below 200 feet, officials said during the hearings.President Donald Trump was quick to blame diversity hiring policies for the accident although no evidence has emerged that they were responsible.Federal Aviation Agency air traffic control specialist Clark Allen told the hearing there was sufficient supervisory staff present in the control tower that night.The collision was the first major plane crash in the United States since 2009 when 49 people were killed near Buffalo, New York.

Sensible and steely: how Mexico’s Sheinbaum has dealt with Trump

A combination of tact and tenacity is credited for Mexican President Claudia Sheinbaum’s successful dealings with US counterpart Donald Trump, most recently convincing him to delay a sky-high import tariff meant to come into effect Friday.The pair are known to get along despite sitting on opposite sides of the political aisle, earning Mexico’s first woman president the epithet of “Trump whisperer.”At least three times now, the US president has granted Mexico tariff relief and Trump has described Sheinbaum as a “wonderful woman” to the envy of a host of other world leaders who have found exchanges with Trump can be tetchy.On Thursday, Trump agreed to delay by 90 days a 30 percent general tariff on imported Mexican goods, just hours before it was to take effect.It was the outcome of the ninth phone conversation between the two leaders since Trump returned to power in January with a strong rhetoric against undocumented migrants and fentanyl flowing from America’s southern neighbor.How did she do it? “With a cool head,” the president herself told reporters Friday.The 63-year-old physicist and dedicated leftist added that she avoids “confronting” the magnate, all the while insisting on Mexico’s sovereign rights in dealing with a man known to respect strong leaders.Sheinbaum has said that Mexicans should “never bow our heads” and Trump has acknowledged her mettle, remarking: “You’re tough” in one phone call, according to The New York Times. “Mexico represents a lot to the United States… they are aware of that,” Sheinbaum explained.- ‘Ability to convince’ -Thanks to the USMCA free trade agreement between Mexico, the United States and Canada, nearly 85 percent of Mexican exports have been tariff-free.And while a 30 percent general tariff has been delayed, for now, Mexico’s vital automotive sector is the target of a 25 percent levy, albeit with discounts for parts manufactured in the United States.Its steel and aluminum sectors, like those of other countries, are subject to a 50 percent tariff.Mexico’s government nevertheless claims the latest delay as a victory. “Without being sycophantic, I can tell you that the way our president handles her conversations, her approach, the firmness with which she defends Mexico’s interests, her ability to convince President Trump, is very significant,” Secretary of Economy Marcelo Ebrard, who leads trade negotiations, told reporters Thursday.- Give and take -Sheinbaum seems also to have adopted a give and take approach, deploying thousands of border troops to assuage Trump’s concerns about migration and drug flows.The president insists she has “not yielded anything” in negotiations with Trump, and talks are ongoing between the neighbors for a security agreement to tackle the problem of fentanyl and drug trafficking.Sheinbaum has also raised the possibility of importing more US products to reset the trade balance.Some fear the Mexican leader is merely buying time.The latest tariff delay “does not solve the issue of uncertainty; we return to the starting point,” Diego Marroquin, a trade expert at the Center for Strategic and International Studies in Washington, told AFP. 

Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi

Donald Trump a demandé vendredi le renvoi de la cheffe de la principale agence de statistiques économiques des Etats-Unis après la publication de mauvais chiffres de l’emploi, une annonce qui a stupéfié certains économistes et scandalisé ses opposants. “Je viens d’apprendre que les +chiffres de l’emploi+ de notre pays sont réalisés par une personne nommée par Joe Biden, Dr. Erika McEntarfer, (…) qui a truqué les chiffres de l’emploi avant l’élection pour augmenter les chances de victoire de Kamala” (Harris, sa rivale à la dernière élection présidentielle), a affirmé le chef de l’Etat sur sa plateforme Truth Social.”J’ai demandé à mon équipe de renvoyer cette personne (…), IMMEDIATEMENT. Elle sera remplacée par quelqu’un de beaucoup plus compétent et qualifié”, a-t-il ajouté.Dans un deuxième message, Donald Trump a dénoncé des chiffres, selon lui, “TRUQUES pour donner une mauvaise image des républicains et de MOI-MEME”, sans avancer de preuves de cette manipulation.Plus tard, lors d’un échange avec la presse, il a lancé: “Nous avons besoin de personnes à qui nous pouvons faire confiance”, puis a à nouveau accusé la responsable d’avoir gonflé les chiffres dans le passé au profit de la précédente administration, celle du démocrate Joe Biden.Erika McEntarfer est la commissaire du Bureau fédéral des statistiques, un organisme qui publie les chiffres de référence sur l’emploi, la productivité et les prix aux Etats-Unis. “Le renvoi totalement infondé d’Erika McEntarfer, qui m’a succédé, est un précédent dangereux et sape la mission du Bureau”, a critiqué son prédécesseur à ce poste, William Beach, sur X, qui avait officié pendant le précédent mandat de Donald Trump.- “Pays autoritaires” -“Renvoyer la responsable d’une agence gouvernementale stratégique parce que vous n’aimez pas les chiffres qu’elle produit (…) c’est ce qui arrive dans des pays autoritaires, pas dans des pays démocratiques”, a dénoncé Larry Summers, ancien ministre des Finances du président démocrate Bill Clinton puis conseiller de Barack Obama, sur la même plateforme.”Il nous faut des économistes sérieux dans ces positions, pas des laquais qui vous diront ce que vous voulez entendre”, a protesté le sénateur de gauche Bernie Sanders à l’attention de Donald Trump, également sur X.La fédération américaine d’économistes NABE a quant à elle “fermement condamné” ce renvoi. “Les révisions importantes des chiffres de l’emploi ces dernières années ne reflètent pas une manipulation, mais plutôt la diminution des ressources allouées aux agences statistiques”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.Vendredi matin, le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis a surpris en peignant un tableau plus sombre qu’attendu de l’état du marché du travail, à l’heure où les experts prédisent un ralentissement sous l’effet de l’offensive douanière du président américain.En particulier, le nombre d’emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19.Les corrections sont “bien supérieures à la normale”, est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois.Ce rapport “change la donne” en montrant que “le marché du travail se détériore rapidement”, selon l’économiste de la banque Navy Federal Credit Union, Heather Long.- Démission à la Fed -Les chiffres mettent à mal le discours triomphaliste de Donald Trump sur l’économie américaine, alors que plusieurs sondages font état d’une baisse de sa cote de confiance.Il ne cesse d’affirmer que l’économie est rugissante, tout en appelant avec insistance la banque centrale des Etats-Unis (Fed) à la soutenir davantage en diminuant les taux d’intérêt.Plus tôt dans la semaine, la Réserve fédérale a encore préféré laisser ses taux inchangés pour la cinquième fois de suite, une décision marquée par la rare opposition de deux gouverneurs.Une autre gouverneure, Adriana Kugler, a elle annoncé sa démission vendredi, et le président américain s’est dit “très heureux” de pouvoir ainsi faire entrer une nouvelle personne au comité fixant les taux d’intérêt, pendant un échange avec des journalistes.Il a ensuite écrit sur son réseau Truth Social que le patron de la Fed Jerome Powell, qu’il n’a de cesse d’accabler, “devrait démissionner” lui aussi.

Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l’emploi

Donald Trump a demandé vendredi le renvoi de la cheffe de la principale agence de statistiques économiques des Etats-Unis après la publication de mauvais chiffres de l’emploi, une annonce qui a stupéfié certains économistes et scandalisé ses opposants. “Je viens d’apprendre que les +chiffres de l’emploi+ de notre pays sont réalisés par une personne nommée par Joe Biden, Dr. Erika McEntarfer, (…) qui a truqué les chiffres de l’emploi avant l’élection pour augmenter les chances de victoire de Kamala” (Harris, sa rivale à la dernière élection présidentielle), a affirmé le chef de l’Etat sur sa plateforme Truth Social.”J’ai demandé à mon équipe de renvoyer cette personne (…), IMMEDIATEMENT. Elle sera remplacée par quelqu’un de beaucoup plus compétent et qualifié”, a-t-il ajouté.Dans un deuxième message, Donald Trump a dénoncé des chiffres, selon lui, “TRUQUES pour donner une mauvaise image des républicains et de MOI-MEME”, sans avancer de preuves de cette manipulation.Plus tard, lors d’un échange avec la presse, il a lancé: “Nous avons besoin de personnes à qui nous pouvons faire confiance”, puis a à nouveau accusé la responsable d’avoir gonflé les chiffres dans le passé au profit de la précédente administration, celle du démocrate Joe Biden.Erika McEntarfer est la commissaire du Bureau fédéral des statistiques, un organisme qui publie les chiffres de référence sur l’emploi, la productivité et les prix aux Etats-Unis. “Le renvoi totalement infondé d’Erika McEntarfer, qui m’a succédé, est un précédent dangereux et sape la mission du Bureau”, a critiqué son prédécesseur à ce poste, William Beach, sur X, qui avait officié pendant le précédent mandat de Donald Trump.- “Pays autoritaires” -“Renvoyer la responsable d’une agence gouvernementale stratégique parce que vous n’aimez pas les chiffres qu’elle produit (…) c’est ce qui arrive dans des pays autoritaires, pas dans des pays démocratiques”, a dénoncé Larry Summers, ancien ministre des Finances du président démocrate Bill Clinton puis conseiller de Barack Obama, sur la même plateforme.”Il nous faut des économistes sérieux dans ces positions, pas des laquais qui vous diront ce que vous voulez entendre”, a protesté le sénateur de gauche Bernie Sanders à l’attention de Donald Trump, également sur X.La fédération américaine d’économistes NABE a quant à elle “fermement condamné” ce renvoi. “Les révisions importantes des chiffres de l’emploi ces dernières années ne reflètent pas une manipulation, mais plutôt la diminution des ressources allouées aux agences statistiques”, a-t-elle indiqué dans un communiqué.Vendredi matin, le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis a surpris en peignant un tableau plus sombre qu’attendu de l’état du marché du travail, à l’heure où les experts prédisent un ralentissement sous l’effet de l’offensive douanière du président américain.En particulier, le nombre d’emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19.Les corrections sont “bien supérieures à la normale”, est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois.Ce rapport “change la donne” en montrant que “le marché du travail se détériore rapidement”, selon l’économiste de la banque Navy Federal Credit Union, Heather Long.- Démission à la Fed -Les chiffres mettent à mal le discours triomphaliste de Donald Trump sur l’économie américaine, alors que plusieurs sondages font état d’une baisse de sa cote de confiance.Il ne cesse d’affirmer que l’économie est rugissante, tout en appelant avec insistance la banque centrale des Etats-Unis (Fed) à la soutenir davantage en diminuant les taux d’intérêt.Plus tôt dans la semaine, la Réserve fédérale a encore préféré laisser ses taux inchangés pour la cinquième fois de suite, une décision marquée par la rare opposition de deux gouverneurs.Une autre gouverneure, Adriana Kugler, a elle annoncé sa démission vendredi, et le président américain s’est dit “très heureux” de pouvoir ainsi faire entrer une nouvelle personne au comité fixant les taux d’intérêt, pendant un échange avec des journalistes.Il a ensuite écrit sur son réseau Truth Social que le patron de la Fed Jerome Powell, qu’il n’a de cesse d’accabler, “devrait démissionner” lui aussi.

World economies reel from Trump’s tariffs punch

Global markets reeled Friday after President Donald Trump’s tariffs barrage against nearly all US trading partners as governments looked down the barrel of a seven-day deadline before higher duties take effect.Trump announced late Thursday that dozens of economies, including the European Union, will face new tariff rates of between 10 and 41 percent.However, implementation will be on August 7 rather than Friday as previously announced, the White House said. This gives governments a window to rush to strike deals with Washington setting more favorable conditions.Neighboring Canada, one of the biggest US trade partners, was hit with 35 percent levies, up from 25 percent, effective Friday — but with wide-ranging, current exemptions remaining in place.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees putting US exporters in a stronger position, while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the muscular approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.Stock markets in Hong Kong, London and New York slumped as they digested the turmoil, while weak US employment data added to worries.Trump’s actions come as debate rages over how best to steer the US economy, with the Federal Reserve this week deciding to keep interest rates unchanged, despite massive political pressure from the White House to cut.Data Friday showed US job growth missing expectations for July, while unemployment ticked up to 4.2 percent from 4.1 percent.On Wall Street, the S&P 500 dropped 1.6 percent, while the Nasdaq tumbled 2.2 percent.- Political goals -Trump raised duties on around 70 economies, from a current 10 percent level imposed in April when he unleashed “reciprocal” tariffs citing unfair trade practices.The new, steeper levels listed in an executive order vary by trading partner. Any goods “transshipped” through other jurisdictions to avoid US duties would be hit with an additional 40 percent tariff, the order said.But Trump’s duties also have a distinctly political flavor, with the president using separate tariffs to pressure Brazil to drop the trial of his far-right ally, former president Jair Bolsonaro.He also warned of trade consequences for Canada, which faces a different set of duties, after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.In targeting Canada, the White House cited its failure to “cooperate in curbing the ongoing flood of fentanyl and other illicit drugs” — although Canada is not a major source of illegal narcotics.By contrast, Trump gave more time to Mexico, delaying for 90 days a threat to increase its tariffs from 25 percent to 30 percent.But exemptions remain for a wide range of Canadian and Mexican goods entering the United States under an existing North American trade pact.Carney said his government was “disappointed” with the latest rates hike but noted that with exclusions the US average tariff on Canadian goods remains one of the lowest among US trading partners.- ‘Tears up’ rule book -With questions hanging over the effectiveness of bilateral trade deals struck — including with the EU and Japan — the outcome of Trump’s overall plan remains uncertain.”No doubt about it — the executive order and related agreements concluded over the past few months tears up the trade rule book that has governed international trade since World War II,” said Wendy Cutler, senior vice president of the Asia Society Policy Institute.On Friday, Trump said he would consider distributing a tariff “dividend” to Americans.Notably excluded from Friday’s drama was China, which is in the midst of negotiations with the United States.Washington and Beijing at one point brought tit-for-tat tariffs to triple-digit levels, but have agreed to temporarily lower these duties and are working to extend their truce.Those who managed to strike deals with Washington to avert steeper threatened levies included Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, South Korea and the European Union.Among other tariff levels adjusted in Trump’s latest order, Switzerland now faces a higher 39 percent duty.

World economies reel from Trump’s tariffs punch

Global markets reeled Friday after President Donald Trump’s tariffs barrage against nearly all US trading partners as governments looked down the barrel of a seven-day deadline before higher duties take effect.Trump announced late Thursday that dozens of economies, including the European Union, will face new tariff rates of between 10 and 41 percent.However, implementation will be on August 7 rather than Friday as previously announced, the White House said. This gives governments a window to rush to strike deals with Washington setting more favorable conditions.Neighboring Canada, one of the biggest US trade partners, was hit with 35 percent levies, up from 25 percent, effective Friday — but with wide-ranging, current exemptions remaining in place.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees putting US exporters in a stronger position, while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the muscular approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.Stock markets in Hong Kong, London and New York slumped as they digested the turmoil, while weak US employment data added to worries.Trump’s actions come as debate rages over how best to steer the US economy, with the Federal Reserve this week deciding to keep interest rates unchanged, despite massive political pressure from the White House to cut.Data Friday showed US job growth missing expectations for July, while unemployment ticked up to 4.2 percent from 4.1 percent.On Wall Street, the S&P 500 dropped 1.6 percent, while the Nasdaq tumbled 2.2 percent.- Political goals -Trump raised duties on around 70 economies, from a current 10 percent level imposed in April when he unleashed “reciprocal” tariffs citing unfair trade practices.The new, steeper levels listed in an executive order vary by trading partner. Any goods “transshipped” through other jurisdictions to avoid US duties would be hit with an additional 40 percent tariff, the order said.But Trump’s duties also have a distinctly political flavor, with the president using separate tariffs to pressure Brazil to drop the trial of his far-right ally, former president Jair Bolsonaro.He also warned of trade consequences for Canada, which faces a different set of duties, after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.In targeting Canada, the White House cited its failure to “cooperate in curbing the ongoing flood of fentanyl and other illicit drugs” — although Canada is not a major source of illegal narcotics.By contrast, Trump gave more time to Mexico, delaying for 90 days a threat to increase its tariffs from 25 percent to 30 percent.But exemptions remain for a wide range of Canadian and Mexican goods entering the United States under an existing North American trade pact.Carney said his government was “disappointed” with the latest rates hike but noted that with exclusions the US average tariff on Canadian goods remains one of the lowest among US trading partners.- ‘Tears up’ rule book -With questions hanging over the effectiveness of bilateral trade deals struck — including with the EU and Japan — the outcome of Trump’s overall plan remains uncertain.”No doubt about it — the executive order and related agreements concluded over the past few months tears up the trade rule book that has governed international trade since World War II,” said Wendy Cutler, senior vice president of the Asia Society Policy Institute.On Friday, Trump said he would consider distributing a tariff “dividend” to Americans.Notably excluded from Friday’s drama was China, which is in the midst of negotiations with the United States.Washington and Beijing at one point brought tit-for-tat tariffs to triple-digit levels, but have agreed to temporarily lower these duties and are working to extend their truce.Those who managed to strike deals with Washington to avert steeper threatened levies included Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, South Korea and the European Union.Among other tariff levels adjusted in Trump’s latest order, Switzerland now faces a higher 39 percent duty.

Bog Apple: NYC discovers stand-alone toilet pods

Faced with closed restrooms, vandalized facilities and lavatory deserts, New Yorkers and visitors to the city alike confront a host of hurdles to relieve themselves when out and about.In its latest efforts to combat this problem, the Big Apple has turned to a Portland-based company that designs modular public conveniences it claims are city-proof.The products, dubbed “Portland Loos,” are the brainchild of Madden Fabrication and have garnered something of a cult following around the versatile, kiosk-like facilities which the company says are far cheaper than traditional toilet buildings.Such public toilet pods have already been installed in 250 locations throughout the United States.New York has pledged to build 49 new public bathrooms by 2029 to combat the lack of toilets across the five boroughs.Currently, there are approximately 1,100 public conveniences for the megacity’s 8.4 million people, according to official estimates.   – ‘Simple but durable’ -The city will spend $150 million on building new restrooms and renovating 36 existing sites. At the $200,000 unit installed in the Bronx’s Joyce Kilmer park, two blocks from Yankee Stadium baseball park, bystanders eyed the new fixture with interest.One man accidentally activated the hand dryer, part of a sink fitting located on the outside of the booth.A spokesman for the company described the design as “simple but durable,” with the basin placed outside in order to keep people moving and avoid a “hotel effect.””Hell yeah, we haven’t had a bathroom in this area in forever,” said lifelong Bronx resident Carlos Lopez, describing discrepancies in public restroom access between lower-income and wealthier neighborhoods.For the five trial units ordered, New York insisted on a higher grade of stainless steel and other modifications to meet strict planning rules.Street photographer Elijah Dominique, who lives near the park, said public bathrooms were especially important for unhoused people.”We’ve got a lot of homeless people in this area,” Dominique said. “Those are the people who really need these bathrooms. It’s good for them — and for us too so that we’re not stepping in (waste) on the sidewalks. Nobody wants that.”