Guadeloupe: Retailleau annonce de nouveaux moyens contre la délinquance et le narcotrafic

Bruno Retailleau a annoncé “le renforcement des filières d’investigations” en Guadeloupe pour lutter contre la violence et le narcotrafic, enjeu majeur dans les Antilles françaises, où le ministre de l’Intérieur est actuellement en visite.Ce sont “13 enquêteurs supplémentaires” qui viendront grossir les rangs de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, “dans les prochains mois”, a indiqué le ministre qui, avant son arrivée en Guadeloupe, était resté deux jours en Martinique.Lors d’un discours, M. Retailleau a également annoncé l’inauguration d’un “laboratoire d’analyse balistique” en Guadeloupe, qui permettra “d’économiser huit à 10 mois d’enquêtes”. Jusqu’à présent, ces analyses étaient envoyées à Ecully, en région lyonnaise.Par ailleurs, Bruno Retailleau a confirmé l’installation de “deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine”, mais aussi de “deux brigades nautiques”, une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre.Le ministre a en outre détaillé les moyens techniques déployés sur l’archipel des Caraïbes : “deux radars qui surveilleront les canaux de la Dominique et des Saintes, pour surveiller les arrivées, et un drone”, pour le contrôle des côtes, très problématique en Guadeloupe qui n’en compte pas moins de 700 km répartis sur six îles différentes. Enfin, le ministre a rappelé le rôle de point d’entrée du port et de l’aéroport et les moyens déjà mis en œuvre dans ces zones stratégiques : le scanner mobile pour les conteneurs, qui a permis, vendredi, de saisir 55 kg de cocaïne, mais aussi le dispositif du 100% contrôle à l’aéroport.- “Rien lâcher” -Cependant, “compte tenu du fait que le Grand port maritime de Guadeloupe va devenir un hub pour les Antilles et la Caraïbes”, une mission du secrétariat général de la mer sera menée d’ici quelques semaines pour “auditer l’ensemble des process du port”, a ajouté M. Retailleau.En effet, la nouvelle physionomie du port, qui doit passer d’un terminal de débarquement à un terminal de transbordement, fait craindre aux autorités, notamment judiciaires, un regain du trafic de drogue.La même mission sera conduite au Grand Port Maritime de la Martinique, autre composante du projet “Hub Antilles” qui vise à transformer ces deux ports en un centre logistique et maritime régional majeur.”La république n’entend rien lâcher sur l’ordre public”, a insisté M. Retailleau, alors que la Guadeloupe affronte une vague d’homicides. Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été tué par balle, portant à “27 le nombre d’homicides par armes à feu” dans l’année, soit presque autant qu’à la fin de l’année 2024.L’année 2024 s’était soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en termes d’homicides, derrière la Guyane.

Guadeloupe: Retailleau annonce de nouveaux moyens contre la délinquance et le narcotrafic

Bruno Retailleau a annoncé “le renforcement des filières d’investigations” en Guadeloupe pour lutter contre la violence et le narcotrafic, enjeu majeur dans les Antilles françaises, où le ministre de l’Intérieur est actuellement en visite.Ce sont “13 enquêteurs supplémentaires” qui viendront grossir les rangs de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, “dans les prochains mois”, a indiqué le ministre qui, avant son arrivée en Guadeloupe, était resté deux jours en Martinique.Lors d’un discours, M. Retailleau a également annoncé l’inauguration d’un “laboratoire d’analyse balistique” en Guadeloupe, qui permettra “d’économiser huit à 10 mois d’enquêtes”. Jusqu’à présent, ces analyses étaient envoyées à Ecully, en région lyonnaise.Par ailleurs, Bruno Retailleau a confirmé l’installation de “deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine”, mais aussi de “deux brigades nautiques”, une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre.Le ministre a en outre détaillé les moyens techniques déployés sur l’archipel des Caraïbes : “deux radars qui surveilleront les canaux de la Dominique et des Saintes, pour surveiller les arrivées, et un drone”, pour le contrôle des côtes, très problématique en Guadeloupe qui n’en compte pas moins de 700 km répartis sur six îles différentes. Enfin, le ministre a rappelé le rôle de point d’entrée du port et de l’aéroport et les moyens déjà mis en œuvre dans ces zones stratégiques : le scanner mobile pour les conteneurs, qui a permis, vendredi, de saisir 55 kg de cocaïne, mais aussi le dispositif du 100% contrôle à l’aéroport.- “Rien lâcher” -Cependant, “compte tenu du fait que le Grand port maritime de Guadeloupe va devenir un hub pour les Antilles et la Caraïbes”, une mission du secrétariat général de la mer sera menée d’ici quelques semaines pour “auditer l’ensemble des process du port”, a ajouté M. Retailleau.En effet, la nouvelle physionomie du port, qui doit passer d’un terminal de débarquement à un terminal de transbordement, fait craindre aux autorités, notamment judiciaires, un regain du trafic de drogue.La même mission sera conduite au Grand Port Maritime de la Martinique, autre composante du projet “Hub Antilles” qui vise à transformer ces deux ports en un centre logistique et maritime régional majeur.”La république n’entend rien lâcher sur l’ordre public”, a insisté M. Retailleau, alors que la Guadeloupe affronte une vague d’homicides. Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été tué par balle, portant à “27 le nombre d’homicides par armes à feu” dans l’année, soit presque autant qu’à la fin de l’année 2024.L’année 2024 s’était soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en termes d’homicides, derrière la Guyane.

Le groupe Kneecap sous surveillance au dernier jour de Rock en Seine

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, doit donner dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, qui revendique sa liberté de programmation.Ce concert, d’une heure environ, doit démarrer vers 18H30 mais les organisateurs de l’événement français n’avaient pas imaginé en invitant ce groupe de Belfast il y a plusieurs mois que sa présence allait créer la controverse.Car, en faisant de chaque spectacle une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza, les artistes gaéliques, qui oscillent entre punk et rap, ont braqué sur eux la lumière des projecteurs et des autorités.Cette guerre a été déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.L’un des trois membres de Kneecap, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est ainsi poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- Subventions supprimées -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait assuré à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival située à Saint-Cloud, près de Paris.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident.Des voix s’élèvent toutefois pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, a déclaré sur X jeudi Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”. “Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

India’s Modi dangles tax cuts as US tariffs loom

Indian Prime Minister Narendra Modi’s push to slash consumption taxes on everyday goods could deliver billions of dollars in annual relief and boost demand in an economy bracing for painful US tariffs, experts say.US President Donald Trump has threatened to double import duties on India from 25 to 50 percent to punish New Delhi for buying oil from Russia, saying the purchases help Moscow fund its invasion of Ukraine.The prospective measure has clouded the outlook for the world’s fifth-largest economy, with Indian exporters warning of plunging orders and severe job losses.New Delhi has called Washington’s move “unfair, unjustified and unreasonable” but is already seeking to cushion the blow, with Modi last week promising to “bring down the tax burden on the common man” during an annual speech to mark India’s independence.His proposed cuts to the goods and services tax (GST) would make everything from small cars to air conditioners cheaper for consumers, economists say.Currently, the tax operates under a complex four-tier structure, with rates ranging from five to 28 percent.Under Modi’s reforms, most goods would fall into just two tiers, taxed at either five or 18 percent.The Indian leader has called the change a “Diwali gift”, a reference to the annual Hindu festival of lights when consumers splurge on everything from gold and clothes to consumer electronics.- ‘Sizeable savings’ -Trump’s tariffs — and their impact on ordinary Indians — will hinge on how much progress is made towards a Russia-Ukraine peace deal, and whether New Delhi can secure alternative oil suppliers before the US president’s August 27 deadline.But experts say Modi’s tax reform could help shore up demand by reducing tax collections by between $13 billion and $17 billion.Analysts at Emkay Global Financial Services called the policy a “welcome reform towards boosting domestic consumption”.They estimated that about the vast majority of items currently subject to the top 28 percent rate would be taxed at 18 percent, while “nearly all” in the 12 percent tier would move into the five-percent bracket.Analysts at Motilal Oswal, an Indian financial services firm, said the changes would bring benefits to a wide range of sectors and “sizeable savings” to households.The fate of the proposal ultimately rests with the GST Council, which includes representatives from state governments and has struggled to achieve broad consensus in the past.If approved, the cuts would strain public finances, according to experts.However, they said, they could also help to offset tariff risks and burnish Modi’s credentials among the middle class.The proposal comes ahead of expected elections later this year in Bihar, a large, Hindu-majority state of 130 million people that is a key political battleground for Modi.”The popular economic narrative right now is that of Trump’s 50 percent tariffs and how the US-India relationship is seeing setbacks,” Deepanshu Mohan, economist at O.P. Jindal Global University, told AFP.”The GST readjustment is a strong response from Modi in that context. It’s Modi telling the middle class: ‘We are trying to make sure you have enough at your end,'” Mohan said.But, he added, it was also an acknowledgement that India’s economy had not worked for its “low middle-income class for some time”.- US-India trade talks – Although economists have called for an overhaul of the GST system for years, Modi’s surprise announcement comes as US-India ties hit a multi-decade low.Economists estimate that if the two countries fail to sign a trade deal, Trump’s tariffs could drag India’s GDP growth below six percent this fiscal year, lower than the central bank’s projections of 6.5 percent.New Delhi’s stance on Russian oil imports will become clearer by late September as most cargoes this month were contracted before Trump’s threats, according to trade intelligence firm Kpler.Kpler analyst Sumit Ritolia told AFP that while Indian refiners are showing “growing interest” in US, West African and Latin American crude, it was more indicative of “greater flexibility, not a deliberate pivot”.”Until there’s a clear policy shift or sustained change in trade economics, Russian flows remain a core part of India’s crude basket,” Ritolia said. As the clock ticks down on the tariff hike, the state of US-India trade negotiations remains uncertain.New Delhi says it is committed to striking a deal, but Indian media reports suggest US negotiators have postponed a planned late-August visit to the Indian capital.

India’s Modi dangles tax cuts as US tariffs loom

Indian Prime Minister Narendra Modi’s push to slash consumption taxes on everyday goods could deliver billions of dollars in annual relief and boost demand in an economy bracing for painful US tariffs, experts say.US President Donald Trump has threatened to double import duties on India from 25 to 50 percent to punish New Delhi for buying oil from Russia, saying the purchases help Moscow fund its invasion of Ukraine.The prospective measure has clouded the outlook for the world’s fifth-largest economy, with Indian exporters warning of plunging orders and severe job losses.New Delhi has called Washington’s move “unfair, unjustified and unreasonable” but is already seeking to cushion the blow, with Modi last week promising to “bring down the tax burden on the common man” during an annual speech to mark India’s independence.His proposed cuts to the goods and services tax (GST) would make everything from small cars to air conditioners cheaper for consumers, economists say.Currently, the tax operates under a complex four-tier structure, with rates ranging from five to 28 percent.Under Modi’s reforms, most goods would fall into just two tiers, taxed at either five or 18 percent.The Indian leader has called the change a “Diwali gift”, a reference to the annual Hindu festival of lights when consumers splurge on everything from gold and clothes to consumer electronics.- ‘Sizeable savings’ -Trump’s tariffs — and their impact on ordinary Indians — will hinge on how much progress is made towards a Russia-Ukraine peace deal, and whether New Delhi can secure alternative oil suppliers before the US president’s August 27 deadline.But experts say Modi’s tax reform could help shore up demand by reducing tax collections by between $13 billion and $17 billion.Analysts at Emkay Global Financial Services called the policy a “welcome reform towards boosting domestic consumption”.They estimated that about the vast majority of items currently subject to the top 28 percent rate would be taxed at 18 percent, while “nearly all” in the 12 percent tier would move into the five-percent bracket.Analysts at Motilal Oswal, an Indian financial services firm, said the changes would bring benefits to a wide range of sectors and “sizeable savings” to households.The fate of the proposal ultimately rests with the GST Council, which includes representatives from state governments and has struggled to achieve broad consensus in the past.If approved, the cuts would strain public finances, according to experts.However, they said, they could also help to offset tariff risks and burnish Modi’s credentials among the middle class.The proposal comes ahead of expected elections later this year in Bihar, a large, Hindu-majority state of 130 million people that is a key political battleground for Modi.”The popular economic narrative right now is that of Trump’s 50 percent tariffs and how the US-India relationship is seeing setbacks,” Deepanshu Mohan, economist at O.P. Jindal Global University, told AFP.”The GST readjustment is a strong response from Modi in that context. It’s Modi telling the middle class: ‘We are trying to make sure you have enough at your end,'” Mohan said.But, he added, it was also an acknowledgement that India’s economy had not worked for its “low middle-income class for some time”.- US-India trade talks – Although economists have called for an overhaul of the GST system for years, Modi’s surprise announcement comes as US-India ties hit a multi-decade low.Economists estimate that if the two countries fail to sign a trade deal, Trump’s tariffs could drag India’s GDP growth below six percent this fiscal year, lower than the central bank’s projections of 6.5 percent.New Delhi’s stance on Russian oil imports will become clearer by late September as most cargoes this month were contracted before Trump’s threats, according to trade intelligence firm Kpler.Kpler analyst Sumit Ritolia told AFP that while Indian refiners are showing “growing interest” in US, West African and Latin American crude, it was more indicative of “greater flexibility, not a deliberate pivot”.”Until there’s a clear policy shift or sustained change in trade economics, Russian flows remain a core part of India’s crude basket,” Ritolia said. As the clock ticks down on the tariff hike, the state of US-India trade negotiations remains uncertain.New Delhi says it is committed to striking a deal, but Indian media reports suggest US negotiators have postponed a planned late-August visit to the Indian capital.

Après une série noire d’échecs, la mégafusée d’Elon Musk redécolle

L’entreprise SpaceX d’Elon Musk va mener dimanche un nouveau vol test de sa mégafusée Starship, destinée à aller un jour sur la Lune et Mars, après une série noire d’essais marqués par des explosions. Ce dixième vol de la plus grande fusée de l’histoire doit se tenir à 18H30 locales (23H30 GMT), depuis la base de l’entreprise américaine au Texas, dans le sud des Etats-Unis. Ce nouveau vol a pour objectif une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, avant qu’elle n’amerrisse dans l’océan Indien. Contrairement à de précédents essais, SpaceX ne tentera pas de rattraper la fusée par des bras mécaniques, une manoeuvre spectaculaire que seule l’entreprise maîtrise.Elon Musk, la personne la plus riche du monde, compte sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de coloniser Mars. Une version modifiée doit aussi servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable.Mais lors des trois essais cette année, SpaceX a subi de multiples déconvenues techniques.Les deux premiers avaient été marqués par la spectaculaire explosion en début de vol de l’étage supérieur de la fusée, provoquant les deux fois des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait cette fois réussi à atteindre l’espace mais avait fini par exploser avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.- “Forte pression” -La société d’Elon Musk mise sur une stratégie risquée: le lancement de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Mais cette succession de déconvenues, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, nourrit les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026.Cette mission est donc “soumise à une forte pression” car, malgré les nombreux tests, la fusée ne “s’est pas révélée fiable”, a dit à l’AFP Dallas Kasaboski du cabinet de conseil Analysys Mason. En d’autres termes, “les succès n’ont pas surpassé les échecs”, selon lui.Le développement de Starship, dont le premier vol test s’est tenu en avril 2023, pourrait toutefois s’accélérer, SpaceX ayant obtenu un feu vert du régulateur américain de l’aviation pour augmenter sa cadence de lancements. Le président Donald Trump, dont Elon Musk a été un proche conseiller, a lui exhorté son gouvernement à lever les freins administratifs aux activités spatiales commerciales.

La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul

La Corée du Nord a testé deux “nouveaux” missiles de défense aérienne, a annoncé l’agence nord-coréenne KCNA dimanche, sur fond de tensions avec le Sud avant une rencontre du président sud-coréen avec Donald Trump.Cette annonce intervient peu après une mise en garde lancée par Pyongyang, doté de l’arme nucléaire, contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation mardi de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident frontalier a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les tirs d’essai, qui ont eu lieu samedi, ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles nord-coréens avaient une “capacité de combat supérieure”, a rapporté KCNA précisant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un les avait supervisés. Aucun détail n’a été donné sur les nouveaux missiles tirés, à part le fait que leur “mode de fonctionnement et de réaction repose sur une technologie unique et spéciale”.”Le tir a notamment prouvé que les caractéristiques technologiques de deux types de projectiles sont tout à fait appropriées à la destruction de cibles aériennes diverses”, a ajouté KCNA, sans préciser où ces tests avaient été menés. Plusieurs photos de la KCNA montrent des missiles de défense aérienne dans le ciel et l’éclat d’une interception et le président Kim est photographié en train d’écouter un responsable militaire nord-coréen, avec une paire de jumelles posée sur son bureau.”La Corée du Nord renforce ses missiles de défense aérienne contre les drones volant à basse altitude et les missiles de croisière”, explique Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale estimant que cela témoigne de “la prise de conscience par Pyongyang de la nécessité de renforcer ses capacités (…) sur la base des leçons tirées des combats contre les Ukrainiens”. Selon des services de renseignement sud-coréens et occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé plus de 10.000 soldats en Russie pour appuyer son invasion de l’Ukraine, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.- “Provocation sérieuse” -La Corée du Nord a annoncé ces essais après avoir accusé samedi Séoul de plus de 10 tirs de sommation en direction de soldats nord-coréens qui avaient brièvement franchi mardi, dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays.Confirmant l’incident, l’armée du Sud a précisé surveiller “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Le commandement de l’ONU a estimé le nombre de soldats ayant traversé la frontière à 30, a indiqué dimanche l’agence de presse sud coréenne Yonhap.Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.Le nouveau dirigeant s’est dit prêt à un dialogue sans condition préalable avec Pyongyang, qui a rejeté pour l’instant ses appels au rapprochement.Il sera reçu lundi à la Maison Blanche par Donald Trump qui lors de son premier mandat avait rencontré à trois reprises Kim Jong Un, sans avancée majeure: Pyongyang n’a jamais fléchi ses programmes nucléaire et balistique militaires.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord. Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever jeudi.

La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul

La Corée du Nord a testé deux “nouveaux” missiles de défense aérienne, a annoncé l’agence nord-coréenne KCNA dimanche, sur fond de tensions avec le Sud avant une rencontre du président sud-coréen avec Donald Trump.Cette annonce intervient peu après une mise en garde lancée par Pyongyang, doté de l’arme nucléaire, contre le risque d’une confrontation “incontrôlable” à la suite de tirs de sommation mardi de l’armée sud-coréenne en réponse à une brève incursion des troupes de Pyongyang. L’incident frontalier a été révélé par la Corée du Nord au premier jour d’un déplacement à l’étranger, à Tokyo puis à Washington, du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung qui tente de renouer le dialogue entre son pays et son voisin, toujours techniquement en guerre.Les tirs d’essai, qui ont eu lieu samedi, ont démontré que ces nouveaux systèmes antimissiles nord-coréens avaient une “capacité de combat supérieure”, a rapporté KCNA précisant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un les avait supervisés. Aucun détail n’a été donné sur les nouveaux missiles tirés, à part le fait que leur “mode de fonctionnement et de réaction repose sur une technologie unique et spéciale”.”Le tir a notamment prouvé que les caractéristiques technologiques de deux types de projectiles sont tout à fait appropriées à la destruction de cibles aériennes diverses”, a ajouté KCNA, sans préciser où ces tests avaient été menés. Plusieurs photos de la KCNA montrent des missiles de défense aérienne dans le ciel et l’éclat d’une interception et le président Kim est photographié en train d’écouter un responsable militaire nord-coréen, avec une paire de jumelles posée sur son bureau.”La Corée du Nord renforce ses missiles de défense aérienne contre les drones volant à basse altitude et les missiles de croisière”, explique Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale estimant que cela témoigne de “la prise de conscience par Pyongyang de la nécessité de renforcer ses capacités (…) sur la base des leçons tirées des combats contre les Ukrainiens”. Selon des services de renseignement sud-coréens et occidentaux, la Corée du Nord avait envoyé plus de 10.000 soldats en Russie pour appuyer son invasion de l’Ukraine, ainsi que des obus d’artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée.- “Provocation sérieuse” -La Corée du Nord a annoncé ces essais après avoir accusé samedi Séoul de plus de 10 tirs de sommation en direction de soldats nord-coréens qui avaient brièvement franchi mardi, dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux pays.Confirmant l’incident, l’armée du Sud a précisé surveiller “de près les mouvements des troupes nord-coréennes”.Le commandement de l’ONU a estimé le nombre de soldats ayant traversé la frontière à 30, a indiqué dimanche l’agence de presse sud coréenne Yonhap.Les deux Corées restent techniquement en guerre depuis plus de sept décennies, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 s’étant achevé par un armistice, et non par un traité de paix.Les relations entre Pyongyang et Séoul sont au plus bas depuis plusieurs années, après que le Nord a lancé une série de missiles balistiques en violation des sanctions de l’ONU l’an dernier.Mais la tonalité a changé, côté sud-coréen, depuis l’élection début juin de Lee Jae-myung au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre.Le nouveau dirigeant s’est dit prêt à un dialogue sans condition préalable avec Pyongyang, qui a rejeté pour l’instant ses appels au rapprochement.Il sera reçu lundi à la Maison Blanche par Donald Trump qui lors de son premier mandat avait rencontré à trois reprises Kim Jong Un, sans avancée majeure: Pyongyang n’a jamais fléchi ses programmes nucléaire et balistique militaires.Environ 28.500 soldats américains sont déployés en Corée du Sud pour l’aider à se protéger de la Corée du Nord. Les deux pays ont entamé le 18 août des exercices militaire conjoints qui doivent s’achever jeudi.