At least 19 killed as Bangladesh fighter jet crashes into school

A Bangladeshi training fighter jet crashed into a school in the capital Dhaka on Monday, killing at least 19 people and injuring dozens more in the country’s deadliest aviation accident in decades.An AFP photographer at the scene saw fire and rescue officials taking away the injured students on stretchers, while military personnel helped clear the wreckage.A military statement said 19 people were killed, including the pilot, and 20 others were critically wounded.At least 51 people, mostly students, were undergoing treatment at Dhaka’s National Burn and Plastic Surgery Institute, its director Mohammad Nasir Uddin told AFP.The Chinese-made F-7 BJI aircraft crashed moments after students were let out of class at 1:00 pm (0700 GMT) at the Milestone School and College.A witness said he heard a huge blast that felt like an earthquake.”We have two playgrounds, one for the senior students and one for the juniors,” said Shafiur Rahman Shafi, 18, who is enrolled at the school.”We were on the playground for the seniors. There were two fighter planes… Suddenly one of the two planes crashed here (in the junior playground),” he told AFP. “It created a boom, and it felt like a quake. Then it caught fire, and the army reached the spot later.”The interim government of Muhammad Yunus announced a day of national mourning on Tuesday.- ‘We frantically searched’ -Grieving parents and relatives of the victims thronged the National Burn and Plastic Surgery Institute.Tofazzal Hossain, 30, broke down in tears on learning that his young cousin had been killed.”We frantically searched for my cousin in different hospitals,” Hossain told AFP.”He was an eighth grader at the school. Finally, we found his body.”Yunus expressed “deep grief and sorrow” over the incident in a post on X. “The loss suffered by the Air Force, the students, parents, teachers, and staff of Milestone School and College, as well as others affected by this accident, is irreparable,” he said. “This is a moment of profound pain for the nation.”The crash was the worst aviation accident in the country in several decades.The deadliest ever disaster happened in 1984 when a plane flying from Chattogram to Dhaka crashed, killing all 49 on board.Last month, a commercial aircraft crashed in neighbouring India, killing 260 people. 

Bangladesh: un avion de l’armée s’écrase sur une école, au moins 19 morts

Un chasseur de l’armée de l’air du Bangladesh qui effectuait un vol d’entraînement s’est écrasé lundi sur une école de Dacca, causant la mort d’au moins 19 personnes dont de nombreux jeunes écoliers, selon un nouveau bilan officiel.Cette catastrophe aérienne est la plus meurtrière survenue au Bangladesh depuis des décennies.Le premier bilan de la catastrophe faisant état de 16 morts publié par le gouvernement provisoire a été révisé à la hausse à 19 morts par le service de presse des forces armées bangladaises (ISPR). La chute de l’appareil sur le campus scolaire Milestone, dans le nord-ouest de la capitale bangladaise, a également fait plus de 100 blessés, pour la plupart des écoliers âgés de 8 à 12 ans.Une vingtaine d’entre eux se trouvent dans un état critique, a indiqué à l’AFP le Dr Mohammad Nasir Uddin, directeur de l’Institut national des grands brûlés où de très nombreux blessés ont été hospitalisés après l’accident.L’avion impliqué est un monoréacteur de type F-7 BGI, de fabrication chinoise, qui avait décollé à 13h06 locales (7h06 GMT), a ajouté le service de presse de l’exécutif.Les causes de sa chute n’ont pas été immédiatement précisées.Son pilote, identifié sous le nom de Toukir Islam Sagar, est mort, selon l’armée, qui a affirmé qu’il avait tenté en vain d’éloigner son avion des zones habitées de la capitale.Les secours ont été rapidement déployés sur le site de l’école Milestone, où ils ont extrait les victimes des décombres sur des civières, a constaté un photographe de l’AFP.- “Tout a pris feu” -“Il y avait deux avions de chasse (dans le ciel), l’un est tombé ici sur la partie (du bâtiment) où se tenait un cours d’anglais pour des élèves de primaire”, a témoigné à l’AFP un élève, Shafiur Rahman Shafi, 18 ans.”Beaucoup de jeunes élèves et des enseignants ont été blessés”, a ajouté le jeune homme, qui se trouvait dans l’une des aires de jeu de l’école au moment de l’accident.”Ca a fait un grand boum. On a senti une secousse comme un tremblement de terre. Et puis tout a pris feu”, a-t-il encore déclaré.L’Institut national des grand brûlés a été rapidement pris d’assaut par de nombreux parents d’élèves venus pour tenter d’identifier leurs proches, a constaté une journaliste de l’AFP.”Nous avons désespérément cherché mon cousin de 12 ans dans plusieurs hôpitaux”, a raconté à l’AFP Tofazzal Hossain. “Nous avons finalement retrouvé son corps ici”, a-t-il poursuivi, en pleurs.En début de soirée, de nombreuses ambulances continuaient à débarquer des enfants blessés à l’Institut, devant lequel des dizaines de personnes donnaient spontanément leur sang.Le chef du gouvernement provisoire, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a fait part sur X de “son profond chagrin et sa peine”.”C’est un moment de profonde douleur pour toute la nation”, a -t-il ajouté. “Le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur l’origine de l’accident et prêter assistance à tous”.Les autorités ont décrété un jour deuil national dans tout le pays mardi.En 1984, un Fokker F-27 de la compagnie Biman reliant le port de Chittagong (sud-ouest) à Dhaka s’était écrasé, causé la mort des 49 passagers et membres d’équipage à bord.

Accusations d’ingérence étrangère en France: visé par une enquête, le réseau X dénonce un “agenda politique”

Visée par une enquête pénale de la justice française, la plateforme X, suspectée d’avoir biaisé son algorithme après des accusations d’ingérence étrangère, a dénoncé lundi un “agenda politique”, et dit avoir refusé d’accéder aux demandes du parquet de Paris requérant l’accès à son algorithme.”Sur la base de ce que nous savons jusqu’à présent, X estime que cette enquête déforme le droit français afin de servir un agenda politique et, en fin de compte, de restreindre la liberté d’expression”, écrit dans un post sur X le département des affaires publiques du réseau social américain, propriété d’Elon Musk.”Pour ces raisons, X n’a pas accédé aux demandes des autorités françaises, comme nous avons le droit légal de le faire”, précise-t-il.Selon X, les autorités françaises ont requis l’accès à son algorithme de recommandation ainsi qu’aux données en temps réel concernant toutes les publications des utilisateurs de la plateforme.Le Parquet de Paris avait indiqué le 11 juillet qu’une enquête avait été confiée à la gendarmerie concernant le réseau X, en tant que personne morale, et contre les “personnes physiques” qui le dirigent.Cette enquête, confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale, porte “notamment” sur l’altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée et l’extraction frauduleuse de données d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée.L’enquête intervient après deux signalements reçus en janvier qui “faisaient état de l’utilisation supposée de l’algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d’ingérence étrangère”, selon le ministère public.- “Responsabilité” -L’un de ces signalements provenait d’un député spécialiste de ces questions, Éric Bothorel, membre du parti du président Emmanuel Macron, qui avait alerté la justice sur “les récents changements d’algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk” en 2022.X “nie catégoriquement” les accusations de manipulation de son algorithme à des fins d’ingérence étrangère, “une allégation qui est totalement fausse”, a répondu le réseau social lundi. “Cette enquête, initiée par le politicien français Éric Bothorel, porte gravement atteinte au droit fondamental de X à une procédure régulière et menace les droits de nos utilisateurs à la vie privée et à la liberté d’expression”, a-t-il également fait valoir, tout en regrettant le recours des autorités françaises à deux experts qu’il accuse de lui être hostile.”L’implication de ces personnes soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’impartialité, l’équité et les motivations politiques de cette enquête”, estime la plateforme.De son côté, le député Éric Bothorel a répondu à la plateforme dans un communiqué transmis à l’AFP lundi.”Vous seriez bien inspiré de répondre à la justice car, en France, +nul n’est au-dessus des lois+”, écrit-il en s’adressant à X. “Il n’y a pas de liberté sans responsabilité et sans contrôle. L’absence de responsabilité et de contrôle met autant la liberté en danger que les interdictions et les censures. Les droits de l’homme et nos démocraties doivent rester au-dessus des droits de vos machines et algorithmes”, a-t-il poursuivi.

Accusations d’ingérence étrangère en France: visé par une enquête, le réseau X dénonce un “agenda politique”

Visée par une enquête pénale de la justice française, la plateforme X, suspectée d’avoir biaisé son algorithme après des accusations d’ingérence étrangère, a dénoncé lundi un “agenda politique”, et dit avoir refusé d’accéder aux demandes du parquet de Paris requérant l’accès à son algorithme.”Sur la base de ce que nous savons jusqu’à présent, X estime que cette enquête déforme le droit français afin de servir un agenda politique et, en fin de compte, de restreindre la liberté d’expression”, écrit dans un post sur X le département des affaires publiques du réseau social américain, propriété d’Elon Musk.”Pour ces raisons, X n’a pas accédé aux demandes des autorités françaises, comme nous avons le droit légal de le faire”, précise-t-il.Selon X, les autorités françaises ont requis l’accès à son algorithme de recommandation ainsi qu’aux données en temps réel concernant toutes les publications des utilisateurs de la plateforme.Le Parquet de Paris avait indiqué le 11 juillet qu’une enquête avait été confiée à la gendarmerie concernant le réseau X, en tant que personne morale, et contre les “personnes physiques” qui le dirigent.Cette enquête, confiée à la Direction générale de la gendarmerie nationale, porte “notamment” sur l’altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée et l’extraction frauduleuse de données d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée.L’enquête intervient après deux signalements reçus en janvier qui “faisaient état de l’utilisation supposée de l’algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d’ingérence étrangère”, selon le ministère public.- “Responsabilité” -L’un de ces signalements provenait d’un député spécialiste de ces questions, Éric Bothorel, membre du parti du président Emmanuel Macron, qui avait alerté la justice sur “les récents changements d’algorithme de X, ainsi que les ingérences apparentes dans sa gestion depuis son acquisition par Elon Musk” en 2022.X “nie catégoriquement” les accusations de manipulation de son algorithme à des fins d’ingérence étrangère, “une allégation qui est totalement fausse”, a répondu le réseau social lundi. “Cette enquête, initiée par le politicien français Éric Bothorel, porte gravement atteinte au droit fondamental de X à une procédure régulière et menace les droits de nos utilisateurs à la vie privée et à la liberté d’expression”, a-t-il également fait valoir, tout en regrettant le recours des autorités françaises à deux experts qu’il accuse de lui être hostile.”L’implication de ces personnes soulève de sérieuses inquiétudes quant à l’impartialité, l’équité et les motivations politiques de cette enquête”, estime la plateforme.De son côté, le député Éric Bothorel a répondu à la plateforme dans un communiqué transmis à l’AFP lundi.”Vous seriez bien inspiré de répondre à la justice car, en France, +nul n’est au-dessus des lois+”, écrit-il en s’adressant à X. “Il n’y a pas de liberté sans responsabilité et sans contrôle. L’absence de responsabilité et de contrôle met autant la liberté en danger que les interdictions et les censures. Les droits de l’homme et nos démocraties doivent rester au-dessus des droits de vos machines et algorithmes”, a-t-il poursuivi.

Fears of escalation after Israel hits Huthi-held Yemen port

Israel pounded Yemen’s Huthi-held port of Hodeida with air strikes on Monday for the second time in a month, stoking fears of escalation as it warned Yemen could face the same fate as Iran.Huthi-controlled areas of Yemen have come under repeated Israeli strikes since the Iran-backed rebels began launching missile and drone attacks on Israel, declaring they act in solidarity with Palestinians over the Gaza war.In its latest raids, Defence Minister Israel Katz said Israel struck “targets of the Huthi terror regime at the port of Hodeida” and aimed to prevent any attempt to restore infrastructure previously hit.The renewed strikes on Yemen are part of a year-long Israeli bombing campaign against the Huthis, but the latest threats have raised fears of a wider conflict in the poverty-stricken Arabian Peninsula country.”Yemen’s fate will be the same as Tehran’s,” Katz said.His warning was a reference to the wave of suprise strikes Israel launched on Iran on June 13, targeting key military and nuclear facilities.During the 12-day war, the United States carried out its own attacks on Iran’s nuclear programme on June 22, striking facilities at Fordo, Isfahan and Natanz.A Gulf official told AFP there were “serious concerns in Riyadh… that the Israeli strikes on the Huthis could turn into a large, sustained campaign to oust the movement’s leaders”.The Huthis withstood more a decade of war against a well-armed, Saudi-led international coalition, though fighting has died down in the past few years.Any Israeli escalation could “plunge the region into utter chaos”, said the official, requesting anonymity because he cannot brief the media.- ‘Heavy equipment’ -The Huthis’ Al-Masirah television reported “a series of Israeli air strikes on the Hodeida port”.A Huthi security official, requesting anonymity to discuss sensitive matters, told AFP that “the bombing destroyed the port’s dock, which had been rebuilt following previous strikes.”On July 7, Israeli strikes hit Hodeida and two nearby locations on the coast, with targets including the Galaxy Leader cargo ship, captured in November 2023, which the Israelis said had been outfitted with a radar system to track shipping in the Red Sea.A Yemeni port employee in Hodeida said the strikes targeted “heavy equipment brought in for construction and repair work after Israeli airstrikes on July 7… and areas around the port and fishing boats”.An Israeli military statement said that the targets included “engineering vehicles… fuel containers, naval vessels used for military activities” against Israel and “additional terror infrastructure used by the Huthi terrorist regime”.It said the port had been used to transfer weapons from Iran, which were then used by the Huthi rebels against Israel.The statement added that Israel had identified efforts by the Iran-backed rebels to “re-establish terrorist infrastructure at the port”.The Huthis recently resumed deadly attacks in the Red Sea and Gulf of Aden, targeting ships they accuse of having links to Israel.burs-aya/dv

Foot: l’ex-international anglais Paul Gascoigne hospitalisé après un malaise chez lui

L’ancien footballeur international anglais Paul Gascoigne, âgé de 58 ans, a été admis à l’hôpital, où il se remet d’un malaise survenu vendredi à son domicile.Il a été transporté d’urgence à l’hôpital par son chauffeur et assistant personnel, Steve Foster, qui l’a retrouvé à moitié inconscient dans sa maison du Dorset, comté du Sud-Ouest de l’Angleterre. “Paul est à l’hôpital, le meilleur endroit possible pour lui à l’heure actuelle”, a expliqué Steve Foster au journal britannique The Sun, précisant que son ami “remerci(ait) tout le monde pour le soutien qu’il a reçu” depuis son hospitalisation.Paul Gascoigne, passé par Newcastle, Tottenham, la Lazio ou encore les Glasgow Rangers, aurait d’abord été admis en soins intensifs après son malaise vendredi, avant d’être transféré dans une autre unité, où son état serait stable.L’ancien milieu de terrain, surnommé “Gazza”, souffre des problèmes d’addiction à l’alcool et de dépression depuis de longues années et multiplie les soucis de santé ces dernières années.En 2020, Paul Gascoigne disait que sa vie avait changé après s’être fait coudre sur l’estomac des pastilles contre la dépendance à l’alcool, mais l’an passé, il avait confié avoir “l’alcool triste” et vivre chez son agent.La popularité de l’Anglais, qui compte 57 sélections avec les Three Lions, avait pris un tournant mondial avec ses larmes au Mondial-1990 en Italie après avoir reçu un carton jaune, qui l’aurait privé de la finale si l’Angleterre n’avait pas perdu contre l’Allemagne de l’Ouest (RFA).

Gaza: l’armée israélienne étend ses opérations terrestres au centre du territoire

La Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, au lendemain d’un appel israélien à évacuer la zone.L’armée israélienne avait annoncé lundi qu’elle allait étendre ses opérations militaires dans ce secteur, y compris “dans une zone où elle n’était jamais intervenue auparavant” en plus de 21 mois de guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient dans ce secteur.Des familles entières se sont alors mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, selon des correspondants de l’AFP sur place.”Pendant la nuit, nous avons entendu des explosions énormes”, témoigne Abdallah Abou Slim, un habitant du secteur de 48 ans, faisant état de tirs d’artillerie.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, a-t-il poursuivi.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, a déclaré à l’AFP que lui et sa famille avaient fui dès l’aube vers le nord, quittant leur tente installée au sud de Deir al-Balah, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah”, a-t-il dit.”Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, note-t-il. “Je ne sais pas où nous pouvons aller.””Nous avons reçu des appels de familles assiégées dans la zone de Baraka, à Deir al-Balah, à cause des tirs de chars israéliens”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a-t-il ajouté.Mai Elawawda, responsable de la communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians, a qualifié la situation d'”extrêmement critique”.”Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a-t-elle déclaré, ajoutant que “tout le monde est en train d’évacuer, la plupart sans savoir où aller”.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.

Gaza: l’armée israélienne étend ses opérations terrestres au centre du territoire

La Défense civile de la bande de Gaza et des témoins ont fait état lundi de tirs d’artillerie sur Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, au lendemain d’un appel israélien à évacuer la zone.L’armée israélienne avait annoncé lundi qu’elle allait étendre ses opérations militaires dans ce secteur, y compris “dans une zone où elle n’était jamais intervenue auparavant” en plus de 21 mois de guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, sommant les habitants d’évacuer les lieux.Selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient dans ce secteur.Des familles entières se sont alors mises en route, transportant leurs affaires à bout de bras ou sur des charrettes tirées par des ânes en direction du sud, selon des correspondants de l’AFP sur place.”Pendant la nuit, nous avons entendu des explosions énormes”, témoigne Abdallah Abou Slim, un habitant du secteur de 48 ans, faisant état de tirs d’artillerie.”Nous avons peur que l’armée israélienne prépare une opération terrestre à Deir al-Balah et dans les camps du centre de la bande de Gaza, où s’entassent des centaines de milliers de déplacés”, a-t-il poursuivi.Hamdi Abou Moughsib, 50 ans, a déclaré à l’AFP que lui et sa famille avaient fui dès l’aube vers le nord, quittant leur tente installée au sud de Deir al-Balah, après une nuit de bombardements intenses.”Nous avons vu des chars avancer sur plus d’un kilomètre depuis Khan Younès (sud) en direction du sud-est de Deir al-Balah”, a-t-il dit.”Il n’y a aucun endroit sûr dans la bande de Gaza”, note-t-il. “Je ne sais pas où nous pouvons aller.””Nous avons reçu des appels de familles assiégées dans la zone de Baraka, à Deir al-Balah, à cause des tirs de chars israéliens”, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.”Il y a plusieurs blessés, mais personne ne peut accéder à la zone pour les évacuer”, a-t-il ajouté.Mai Elawawda, responsable de la communication à Gaza pour l’ONG médicale britannique Medical Aid for Palestinians, a qualifié la situation d'”extrêmement critique”.”Les bombardements ont lieu tout autour de notre bureau, et les véhicules militaires se trouvent à seulement 400 mètres de nos collègues et de leurs familles”, a-t-elle déclaré, ajoutant que “tout le monde est en train d’évacuer, la plupart sans savoir où aller”.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.