Tapis rouge et tour en calèche : Macron en visite d’Etat au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été accueillis mardi en grande pompe par le roi Charles III et la reine Camilla au début de leur visite d’Etat au Royaume-Uni, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Le couple Macron a d’abord été accueilli par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, où l’avion présidentiel s’est posé dans la matinée. Un tapis rouge et une haie d’honneur avaient été déployés pour l’occasion.Le couple présidentiel a été aussitôt conduit au château de Windsor (ouest de Londres) où il a rejoint le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous ont pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où résidera le couple présidentiel. Le roi et le président français avaient pris place dans la première calèche, suivie par celle transportant la reine Camilla et Brigitte Macron. Les deux femmes se sont fait la bise pour se saluer, ignorant le protocole royal.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat prévu mardi soir. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008, a été qualifiée d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Après les honneurs royaux, Emmanuel Macron devait prononcer mardi après-midi, un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Mercredi, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Le projet inquièterait toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Tapis rouge et tour en calèche : Macron en visite d’Etat au Royaume-Uni

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été accueillis mardi en grande pompe par le roi Charles III et la reine Camilla au début de leur visite d’Etat au Royaume-Uni, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit.C’est “un moment important pour nos nations” et “c’est aussi un moment important pour notre Europe”, a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent “ouvrir de nouvelles voies de coopération” face aux “grands défis” mondiaux, a-t-il ajouté.Le couple Macron a d’abord été accueilli par le prince héritier William et son épouse Kate, habillée en Dior, sur le tarmac de la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, où l’avion présidentiel s’est posé dans la matinée. Un tapis rouge et une haie d’honneur avaient été déployés pour l’occasion.Le couple présidentiel a été aussitôt conduit au château de Windsor (ouest de Londres) où il a rejoint le roi Charles III et la reine Camilla, près de deux ans après la visite d’Etat du couple royal en France.Après avoir écouté la Marseillaise, tous ont pris place dans des calèches royales, qui ont remonté la rue principale de Windsor pavoisée de drapeaux britanniques et français, jusqu’au château, où résidera le couple présidentiel. Le roi et le président français avaient pris place dans la première calèche, suivie par celle transportant la reine Camilla et Brigitte Macron. Les deux femmes se sont fait la bise pour se saluer, ignorant le protocole royal.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales franco-britanniques depuis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne en 2020, la visite d’Etat du président français a lieu dans un climat qui s’est réchauffé entre les deux pays, avec l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat prévu mardi soir. “Ces défis ne connaissent pas de frontières”, doit-il ajouter.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008, a été qualifiée d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d'”intérêts partagés”, dans le sillage de la relance des relations voulue par le Premier ministre Keir Starmer avec l’UE.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Après les honneurs royaux, Emmanuel Macron devait prononcer mardi après-midi, un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Mercredi, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier (plus de 21.000).Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau au départ afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois ces bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.Sur ce sujet, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Le projet inquièterait toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Trente ans après, des milliers de personnes marchent vers Srebrenica

Des milliers de personnes ont entamé mardi une longue marche à travers la forêt bosnienne pour mettre leurs pas dans ceux des milliers d’hommes et d’adolescents fuyant l’horreur de Srebrenica en juillet 1995.Chaque année, la “marche pour la paix” couvre les 100 kilomètres entre Srebrenica, où les forces serbes de Bosnie ont abattu quelque 8.000 hommes et adolescents musulmans, au village de Nezuk, où les premiers survivants arrivèrent au cœur de l’été.Après avoir pris le 11 juillet 1995 cette ville-enclave, déclarée “zone protégée de l’ONU” et dans laquelle vivaient plus de 40.0000 personnes, dont beaucoup de déplacés, les forces dirigées par le général Ratko Mladic se sont livrées à des exécutions de masse.Le massacre de Srebrenica est le seul crime de la guerre de Bosnie (1992-1995, 100.000 morts) à avoir été qualifié de génocide par la justice internationale.Parmi les quelque 6.000 marcheurs, Amir Kulaglic, 65 ans, se prépare à fouler un sentier qu’il a déjà arpenté, il y a 30 ans, lorsqu’il a réussi à fuir l’enfer de Srebrenica.”Pour moi, la marche a duré sept jours et huit nuits”, explique à l’AFP celui qui faisait alors parti de l’armée Bosnienne. “Tous ceux qui, comme moi, ont fait cette route n’avaient qu’un seul objectif : survivre et retrouver notre famille”, ajoute-t-il. Après avoir échappé aux embuscades, aux bombes, il fut l’un des premiers à atteindre Nezuk, à l’avant d’une colonne de réfugiés de 11 km de long. Son père et plusieurs de ses proches n’ont pas survécu.Le père d’Elvisa Masic et plus d’une dizaine d’hommes de sa famille n’ont pas survécu non plus.”Nous avons trouvé des restes, un os ou deux, pour la plupart des membres de ma famille, et nous les avons enterrés. Mais de mon père, nous n’avons jamais rien retrouvé”, dit cette femme de 37 ans.Si la justice a condamné à perpétuité Ratko Mladic, 83 ans, et Radovan Karadzic, 80 ans, pour crimes de guerre et génocide, les discours négationnistes sont encore légion en Bosnie et en Serbie voisine.Amir Kulaglic espère que, bientôt, une nouvelle génération de Serbes reconnaîtra tout ce qu’il s’est passé à Srebrenica – une ville qui fait partie des zones serbes de Bosnie –  et demandera pardon. “Nous pardonnerons, et nous essayerons de construire un nouveau Srebrenica, une ville de paix, de tolérance et de respect”.Les marcheurs devraient atteindre jeudi le mémorial de Srebrenica – Potocari, où sont enterrées près de 7.000 victimes. Ils participeront aux commémorations du génocide, pendant lesquels les restes de 7 victimes seront mises en terre, dont ceux de deux adolescents de 19 ans et d’une femme de 67 ans.

Trente ans après, des milliers de personnes marchent vers Srebrenica

Des milliers de personnes ont entamé mardi une longue marche à travers la forêt bosnienne pour mettre leurs pas dans ceux des milliers d’hommes et d’adolescents fuyant l’horreur de Srebrenica en juillet 1995.Chaque année, la “marche pour la paix” couvre les 100 kilomètres entre Srebrenica, où les forces serbes de Bosnie ont abattu quelque 8.000 hommes et adolescents musulmans, au village de Nezuk, où les premiers survivants arrivèrent au cœur de l’été.Après avoir pris le 11 juillet 1995 cette ville-enclave, déclarée “zone protégée de l’ONU” et dans laquelle vivaient plus de 40.0000 personnes, dont beaucoup de déplacés, les forces dirigées par le général Ratko Mladic se sont livrées à des exécutions de masse.Le massacre de Srebrenica est le seul crime de la guerre de Bosnie (1992-1995, 100.000 morts) à avoir été qualifié de génocide par la justice internationale.Parmi les quelque 6.000 marcheurs, Amir Kulaglic, 65 ans, se prépare à fouler un sentier qu’il a déjà arpenté, il y a 30 ans, lorsqu’il a réussi à fuir l’enfer de Srebrenica.”Pour moi, la marche a duré sept jours et huit nuits”, explique à l’AFP celui qui faisait alors parti de l’armée Bosnienne. “Tous ceux qui, comme moi, ont fait cette route n’avaient qu’un seul objectif : survivre et retrouver notre famille”, ajoute-t-il. Après avoir échappé aux embuscades, aux bombes, il fut l’un des premiers à atteindre Nezuk, à l’avant d’une colonne de réfugiés de 11 km de long. Son père et plusieurs de ses proches n’ont pas survécu.Le père d’Elvisa Masic et plus d’une dizaine d’hommes de sa famille n’ont pas survécu non plus.”Nous avons trouvé des restes, un os ou deux, pour la plupart des membres de ma famille, et nous les avons enterrés. Mais de mon père, nous n’avons jamais rien retrouvé”, dit cette femme de 37 ans.Si la justice a condamné à perpétuité Ratko Mladic, 83 ans, et Radovan Karadzic, 80 ans, pour crimes de guerre et génocide, les discours négationnistes sont encore légion en Bosnie et en Serbie voisine.Amir Kulaglic espère que, bientôt, une nouvelle génération de Serbes reconnaîtra tout ce qu’il s’est passé à Srebrenica – une ville qui fait partie des zones serbes de Bosnie –  et demandera pardon. “Nous pardonnerons, et nous essayerons de construire un nouveau Srebrenica, une ville de paix, de tolérance et de respect”.Les marcheurs devraient atteindre jeudi le mémorial de Srebrenica – Potocari, où sont enterrées près de 7.000 victimes. Ils participeront aux commémorations du génocide, pendant lesquels les restes de 7 victimes seront mises en terre, dont ceux de deux adolescents de 19 ans et d’une femme de 67 ans.

La Bulgarie, 21ème pays à adopter l’euro

Un 21ème pays va bientôt passer à l’euro: les ministres des Finances de l’Union européenne ont donné mardi leur feu vert final à l’adoption de cette monnaie par la Bulgarie.Dès le 1er janvier 2026, ce pays des Balkans, le plus pauvre du bloc, abandonnera sa monnaie nationale, le lev, au profit de l’euro.”Nous l’avons fait !”, a applaudi le Premier ministre bulgare Rossen Jeliazkov sur le réseau social X, qualifiant le moment d'”historique”.”Rejoindre la zone euro, c’est bien plus que remplacer le lev par l’euro”, a renchéri le commissaire européen Valdis Dombrovskis. “Cela vise à construire un avenir meilleur et plus prospère pour la Bulgarie et ses citoyens au coeur de l’Europe”, a-t-il déclaré à l’issue du vote.Le feu vert des ministres des 27 Etats membres n’était qu’une simple formalité: la Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l’ensemble des conditions nécessaires pour adopter l’euro. Tout comme la Banque centrale européenne (BCE), qui a également émis un avis positif.- “Non à l’euro” -En Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007, la perspective d’abandonner la monnaie nationale est pourtant loin de faire l’unanimité.Au cours des dernières semaines, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis dans les rues de la capitale Sofia, brandissant des pancartes “Non à l’euro”. Certains d’entre eux ont installé leurs tentes devant les locaux de la banque nationale bulgare pour exprimer leur opposition au projet.La principale crainte est que le changement de monnaie alimente une flambée des prix, qui pourrait nourrir en retour la colère des europhobes.Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées s’opposent à l’entrée du pays dans la zone euro l’an prochain.Les partisans de l’euro y voient au contraire une étape importante, qui renforcerait l’ancrage géopolitique occidental de la Bulgarie. Et la protégerait contre l’influence de Moscou.”Cela fait longtemps que nous sommes arrimés à l’euro, et les retombées politiques sont de plus en plus nombreuses”, juge Veselin Dimitrov, croisé par l’AFP mardi dans les rues de Sofia. Le musicien de 43 ans voit dans les manifestations anti-euro “la marque du Kremlin”.”Mais l’euro n’est pas une baguette magique qui résoudra nos problèmes systémiques”, alerte-t-il.- L’exception danoise -Mardi, le Premier ministre bulgare s’est engagé à ce que l’adoption de cette nouvelle monnaie se fasse de manière “harmonieuse” et “efficace”.La Bulgarie aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets en euro, en remplacement alors des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie, Chypre, Malte, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et, dernière en date, la Croatie en 2023. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.

La Bulgarie, 21ème pays à adopter l’euro

Un 21ème pays va bientôt passer à l’euro: les ministres des Finances de l’Union européenne ont donné mardi leur feu vert final à l’adoption de cette monnaie par la Bulgarie.Dès le 1er janvier 2026, ce pays des Balkans, le plus pauvre du bloc, abandonnera sa monnaie nationale, le lev, au profit de l’euro.”Nous l’avons fait !”, a applaudi le Premier ministre bulgare Rossen Jeliazkov sur le réseau social X, qualifiant le moment d'”historique”.”Rejoindre la zone euro, c’est bien plus que remplacer le lev par l’euro”, a renchéri le commissaire européen Valdis Dombrovskis. “Cela vise à construire un avenir meilleur et plus prospère pour la Bulgarie et ses citoyens au coeur de l’Europe”, a-t-il déclaré à l’issue du vote.Le feu vert des ministres des 27 Etats membres n’était qu’une simple formalité: la Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l’ensemble des conditions nécessaires pour adopter l’euro. Tout comme la Banque centrale européenne (BCE), qui a également émis un avis positif.- “Non à l’euro” -En Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007, la perspective d’abandonner la monnaie nationale est pourtant loin de faire l’unanimité.Au cours des dernières semaines, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis dans les rues de la capitale Sofia, brandissant des pancartes “Non à l’euro”. Certains d’entre eux ont installé leurs tentes devant les locaux de la banque nationale bulgare pour exprimer leur opposition au projet.La principale crainte est que le changement de monnaie alimente une flambée des prix, qui pourrait nourrir en retour la colère des europhobes.Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées s’opposent à l’entrée du pays dans la zone euro l’an prochain.Les partisans de l’euro y voient au contraire une étape importante, qui renforcerait l’ancrage géopolitique occidental de la Bulgarie. Et la protégerait contre l’influence de Moscou.”Cela fait longtemps que nous sommes arrimés à l’euro, et les retombées politiques sont de plus en plus nombreuses”, juge Veselin Dimitrov, croisé par l’AFP mardi dans les rues de Sofia. Le musicien de 43 ans voit dans les manifestations anti-euro “la marque du Kremlin”.”Mais l’euro n’est pas une baguette magique qui résoudra nos problèmes systémiques”, alerte-t-il.- L’exception danoise -Mardi, le Premier ministre bulgare s’est engagé à ce que l’adoption de cette nouvelle monnaie se fasse de manière “harmonieuse” et “efficace”.La Bulgarie aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets en euro, en remplacement alors des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie, Chypre, Malte, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et, dernière en date, la Croatie en 2023. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.

Gaza: les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu vont “prendre du temps”, dit le Qatar

Le Qatar a affirmé mardi que les pourparlers en cours en vue d’un accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas allaient “prendre du temps”, après l’optimisme exprimé lundi soir par le président américain, Donald Trump, quant à une possible percée.   La Défense civile gazaouie a elle fait état de la mort de 29 personnes depuis le début de la journée dans plusieurs frappes israéliennes à travers le territoire dévasté et en proie à une catastrophe humanitaireAprès 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a de son côté annoncé la mort de cinq soldats dans des combats à Beit Hanoun, ville du nord de la bande de Gaza. Au troisième jour de négociations indirectes entre Israël et le Hamas à Doha, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays médiateur, a indiqué que les négociateurs chargés de la médiation parlaient “séparément” avec les deux délégations “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Recevant lundi soir à la Maison Blanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, M. Trump a écarté tout “blocage”, affirmant “que les choses se passaient très bien”. Il s’est dit convaincu que le mouvement islamiste palestinien était prêt à accepter un accord. “Ils veulent ce cessez-le-feu”, a-t-il dit. Son émissaire, Steve Witkoff, doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.- “Plus de temps” -Les pourparlers “portent toujours sur les mécanismes de mise en oeuvre” d’un accord “en particulier les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire”  pour le territoire affamé et assiégé, a affirmé une source palestinienne proche des discussions. Selon des sources palestiniennes, ils se fondent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées lors du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé que Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien du territoire, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, a affirmé un autre responsable.- “Les bombardements continuent” – De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile”, après l’annonce de la mort des cinq soldats. Selon des médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l’explosion de deux engins explosifs contre une force d’infanterie.L’armée israélienne recense 450 soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès (sud), et au moins trois enfants et deux femmes tués dans d’autres bombardements.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, témoigne à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP montrent des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et  affirmations des différentes parties.L’attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.523 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu vont “prendre du temps”, dit le Qatar

Le Qatar a affirmé mardi que les pourparlers en cours en vue d’un accord de trêve à Gaza entre Israël et le Hamas allaient “prendre du temps”, après l’optimisme exprimé lundi soir par le président américain, Donald Trump, quant à une possible percée.   La Défense civile gazaouie a elle fait état de la mort de 29 personnes depuis le début de la journée dans plusieurs frappes israéliennes à travers le territoire dévasté et en proie à une catastrophe humanitaireAprès 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, l’armée israélienne a de son côté annoncé la mort de cinq soldats dans des combats à Beit Hanoun, ville du nord de la bande de Gaza. Au troisième jour de négociations indirectes entre Israël et le Hamas à Doha, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays médiateur, a indiqué que les négociateurs chargés de la médiation parlaient “séparément” avec les deux délégations “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Recevant lundi soir à la Maison Blanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, M. Trump a écarté tout “blocage”, affirmant “que les choses se passaient très bien”. Il s’est dit convaincu que le mouvement islamiste palestinien était prêt à accepter un accord. “Ils veulent ce cessez-le-feu”, a-t-il dit. Son émissaire, Steve Witkoff, doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.- “Plus de temps” -Les pourparlers “portent toujours sur les mécanismes de mise en oeuvre” d’un accord “en particulier les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire”  pour le territoire affamé et assiégé, a affirmé une source palestinienne proche des discussions. Selon des sources palestiniennes, ils se fondent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées lors du 7-Octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé que Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien du territoire, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, a affirmé un autre responsable.- “Les bombardements continuent” – De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile”, après l’annonce de la mort des cinq soldats. Selon des médias israéliens, ils ont été pris dans un accrochage après l’explosion de deux engins explosifs contre une force d’infanterie.L’armée israélienne recense 450 soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès (sud), et au moins trois enfants et deux femmes tués dans d’autres bombardements.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, témoigne à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP montrent des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et  affirmations des différentes parties.L’attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.523 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Rentrée de France Télévisions: bouger pour ne pas décliner

Des programmes pour “rassembler”, une offensive vers les jeunes, de nouveaux visages à la pelle: le groupe public France Télévisions, qui brandit la devise “Liberté, égalité, France.tv”, prépare une rentrée tout en mouvement, malgré les incertitudes du secteur.- “Réconcilier” et non fracturerCible de critiques et en plein projet de holding pour l’audiovisuel public, France Télévisions entend “contribuer à la réconciliation du pays”, a affirmé sa présidente Delphine Ernotte Cunci mardi lors de la conférence de présentation de la rentrée.Reconduite pour un troisième mandat, la dirigeante a annoncé de nouveaux programmes sur France 3 pour “rapproch(er) les médias des citoyens”: “un rendez-vous quotidien des régions” à midi avec Flavie Flament, et “Sans Filtre” avec Michel Field, une “antenne libre ouverte à tous” en deuxième partie de soirée.- “Nouvelle page” pour l’info avec SalaméL’ex-coprésentatrice de la matinale de France Inter Léa Salamé arrive aux manettes du 20H de France 2, succédant à Anne-Sophie Lapix. “Je suis un peu impressionnée, il y a un côté cathédrale!”, a lancé la journaliste depuis le plateau du JT.Laurent Delahousse reste aux commandes le week-end.Toujours côté info, Caroline Roux continue d’animer “C dans l’air” sur France 5, et pilotera un nouveau format, “Big Bang”, pour “essayer là aussi de réconcilier des points de vue opposés”, selon Delphine Ernotte Cunci. C’est Aurélie Casse qui présentera “C dans l’air” les vendredis et samedis.Ces mouvements sont emblématiques d’un marché des transferts animé comme jamais. “La télévision est en train de crever, par inertie”, a justifié le numéro 2 de France Télévisions, Stéphane Sitbon Gomez, qui assume de “renouveler tout le temps”.- Le nouveau réveil de “Télématin”Télématin change encore de tête(s): Maya Lauqué et Damien Thévenot, qui le pilotaient sur France 2 du vendredi au dimanche, passent en semaine, à la place du duo Flavie Flament – Julien Arnaud (qui part sur BFMTV).Ces derniers avaient eux-mêmes remplacé en septembre le tandem Marie Portolano – Thomas Sotto.- “Les maternelles” grandissent”Les maternelles” changent de chaîne, de visage et d’horaire. Après 9 ans aux manettes, Agathe Lecaron les cède à Marie Portolano, pour “une version XXL” en fin de journée, selon Mme Ernotte Cunci.Cette émission emblématique sur la parentalité passe de France 2 à France 4. Agathe Lecaron, elle, hérite d’un autre rendez-vous sociétal, “Bel et bien ensemble”, tous les jours sur France 2.- Vieille télé, nouveaux usagesConscient que les jeunes délaissent la télé traditionnelle, France Télévisions se tourne toujours plus vers les réseaux sociaux.France 2 diffusera le 5 octobre la finale du troisième GP Explorer, course de Formule 4 organisée par le youtubeur Squeezie et événement sur les réseaux sociaux.De même, Slash, la section de la plateforme france.tv dédiée aux jeunes, “va devenir un média social pleinement assumé”, selon Mme Ernotte Cunci.Enfin, après un accord de distribution conclu avec la plateforme Prime Video, le groupe public va “renforcer” son “partenariat avec YouTube” pour y proposer davantage de contenus, afin de toucher les jeunes.- 13 novembre, le souvenirFrance Télévisions proposera une programmation spéciale pour les dix ans des attentats islamistes du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, qui avaient fait 130 morts. “Le choix de Sonia” retracera l’histoire de la femme qui avait dénoncé à la police Abdelhamid Abaaoud, chef opérationnel des attentats. Elle vit depuis sous une autre identité.Egalement au programme, la série “Des vivants” de Jean-Xavier de Lestrade (“Sambre”), qui retrace l’histoire des otages du Bataclan.- Ca joueCôté jeux, deux nouveautés sont annoncées: “Intuition”, animé par Cyril Féraud, et “L’anneau”, “escape game” dans les Alpes françaises présenté par Laurent Luyat.En revanche, l’emblématique “Questions pour un champion” ne sera plus diffusé que le week-end. “On a pris le risque de privilégier les nouveautés françaises au détriment des anciens jeux pour nous renouveler”, a fait valoir Mme Ernotte Cunci.Cette décision est aussi guidée par un souci “d’économies” (de 5% sur les programmes hors création et information), a rappelé Stéphane Sitbon Gomez, en disant “comprendre” l’émotion des fans.

Qatar says ‘we will need time’ for Gaza ceasefire

Qatar said Tuesday more time was needed for negotiations for a Gaza ceasefire between Israel and Hamas, after US President Donald Trump voiced optimism about a possible breakthrough.”I don’t think that I can give any timeline at the moment, but I can say right now that we will need time for this,” Qatar’s foreign ministry spokesman Majed Al-Ansari said as indirect negotiations continued into a third day in Doha.Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu was in Washington, meanwhile, on his third visit to the White House since Trump returned to power.Trump, who is pushing for a ceasefire, expressed confidence a deal could be reached, saying: “I don’t think there is a hold-up. I think things are going along very well.”Qatar, a mediator along with the United States and Egypt, said the meetings in Doha were focused on a framework for the talks, while a Palestinian official close to the negotiations said no breakthrough had been achieved so far.Trump’s special envoy Steve Witkoff was set to join the talks in Doha this week.On the ground, five Israeli soldiers were killed in combat in northern Gaza — one of the deadliest days this year for Israeli forces in the Palestinian territory.Gaza’s civil defence meanwhile reported 29 killed in Israeli strikes on Tuesday.Israel and Hamas began the latest round of negotiations on Sunday, with representatives seated in separate rooms within the same building.At the White House, sitting across from Netanyahu, Trump said Hamas was willing to end the Gaza conflict, now in its 22nd month.”They want to meet and they want to have that ceasefire,” Trump said when asked if ongoing clashes would derail talks.- ‘Suddenly, an explosion’ -An Israeli official accompanying Netanyahu to Washington said the proposal under discussion was “80-90 percent of what Israel wanted.””I believe that with military and political pressure, all the hostages can be returned,” the official told Israeli media.According to Ariel Kahana of Israel Hayom daily, “President Trump and his advisers are currently exerting considerable effort to reach an agreement that would lead to the release of the hostages and could even end the war in Gaza”.However, far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir opposed negotiations with Hamas, saying that “there is no need to negotiate with those who murder our fighters; they must be torn to shreds”.Netanyahu described the loss of five soldiers in Gaza as a “difficult morning” and mourned “our heroic soldiers who risked their lives in the battle to defeat Hamas and free all our hostages”.Israeli military correspondents reported the deaths occurred due to improvised explosive devices near Beit Hanun in northern Gaza.According to the Israeli military, 450 soldiers have been killed in the Gaza military campaign since the start of the ground offensive on October 27, 2023.Gaza’s civil defence agency reported 29 people killed in Israeli strikes across the territory, including three children.Mahmud Bassal, a spokesman for the agency, said nine of those were killed in a drone strike on a camp for displaced people in southern Gaza.”I was in front of my tent preparing breakfast for my four children — beans and a bit of dry bread. Suddenly, there was an explosion,” said Shaimaa Al-Shaer, 30, who lives in the camp.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.There was no immediate comment from the Israeli military when contacted by AFP.The war has created dire humanitarian conditions for Gaza’s more than two million people.While Israel has the full backing of the Trump administration, the US leader has increasingly pushed for an end to what he called the “hell” in Gaza and said on Sunday he believed there was a “good chance” of an agreement this coming week.”The utmost priority for the president right now in the Middle East is to end the war in Gaza and to return all of the hostages,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.- Envoy trip -The US proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel, two Palestinian sources close to the discussions had earlier told AFP.Hamas was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system, they said.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the October 2023 Hamas attack that triggered the war, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,575 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The UN considers the figures reliable.burs-ser/jsa