India’s Modi and UK PM Starmer ink trade deal

Prime Minister Keir Starmer praised Britain’s “unique bonds” with India as he and his Indian counterpart Narendra Modi formally signed a recently announced UK-India trade deal during talks on Thursday.Starmer hailed the agreement as a “landmark moment” for both countries as he hosted India’s leader at his Chequers country estate, northwest of London.”This is not the extent or the limit of our collaboration with India,” added the British premier, whose year-old government is struggling to fire up an economy weakened by years of stagnant growth and high inflation.”We have unique bonds of history, of family and of culture and we want to strengthen our relationship further, so that it is even more ambitious, modern and focused on the long term,” he said.Starmer and Modi announced in May they had struck a free trade agreement that the British government says will eventually add £4.8 billion ($6.5 billion) a year to the UK economy.The UK and India hope the accord will boost trade between the two countries by £25.5 billion, as well as bolstering the British economy and wages.Modi, standing alongside Starmer during a media appearance, described the deal as a “blueprint for our shared prosperity”.Britain and India are the sixth and fifth largest global economies respectively, with a trade relationship worth around £41 billion and investment supporting more than 600,000 jobs across both countries.The accord slashes tariffs on imports of UK goods into India, including whisky, cosmetics and medical devices.In return, the United Kingdom will cut tariffs on clothes, footwear and food products including frozen prawns from India.Starmer and Modi also discussed last month’s Air India disaster in which 241 people died when a London-bound flight crashed after taking off from Ahmedabad in western India, Downing Street said.Some 169 Indian passengers and 52 British nationals were killed in the June 12 crash, one of the deadliest plane disasters in terms of the number of British fatalities.Starmer told Modi the UK “will continue to support all those affected by the tragedy,” according to a readout of their meeting provided by his office.The statement did not say whether the two leaders specifically discussed allegations that the repatriation of victims had been marred by errors.- Sikh blogger -A lawyer for 20 British families said this week that one relative found that a returned coffin contained “co-mingled” remains.A different family was told a coffin contained the body of someone else entirely, not their loved one, he said, according to UK media.India’s foreign ministry has said all remains “were handled with utmost professionalism” and that it was “continuing to work with the UK authorities on addressing any concerns related to this issue”.The readout also did not mention the case of Scottish sikh blogger Jagtar Singh Johal, imprisoned in India since 2017 on accusations of being part of a terror plot against right-wing Hindu leaders.He has not been convicted of a crime and in March was cleared of one of the nine charges against him.His brother Gurpreet Singh Johal had called for the case to be “high on the agenda” during the meeting.Starmer and Modi have met twice recently, at the G7 summit in Canada last month and at the G20 meeting in Brazil last year.Modi was also due to see King Charles III during his brief stay in Britain, his fourth visit since becoming India’s leader in 2014.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La Clusaz: la justice s’oppose au projet d’une retenue d’eau

L’autorisation d’un projet critiqué de retenue d’eau à La Clusaz (Haute-Savoie), destiné notamment à alimenter la station de ski en neige artificielle, a été annulée mercredi par la justice pour absence de “raison impérative d’intérêt public majeur”, a annoncé l’association France Nature Environnement (FNE) 74.Dans son jugement au fond, le tribunal administratif de Grenoble a “annulé l’autorisation environnementale” de la préfecture qui permettait “le défrichement, la destruction des espèces et le captage d’eau” sur les lieux du projet, soulignant “l’absence” d’une raison “impérative d’intérêt public majeur”, a expliqué à l’AFP l’avocate de l’association, Me Aurélie Cohendet.Ce point avait été soulevé en juin à l’audience par la rapporteure publique, pour qui le projet ne pouvait justifier de déroger à l’interdiction de détruire l’habitat d’espèces protégées, nombreuses sur le site.”Cela montre que la mobilisation citoyenne et les actions en justice, ça porte ses fruits et qu’il ne faut pas baisser les bras quand on voit des projets tellement néfastes pour l’environnement”, a réagi auprès de l’AFP Anne Lassman, la présidente de FNE 74.- “Besoin d’eau prégnant” -Le maire de La Clusaz, Didier Thévenet, a déclaré de son côté jeudi à l’AFP prendre acte “avec regret” de cette décision, susceptible selon lui de faire l’objet d’un appel de la part de la préfecture de Haute-Savoie auprès de la cour d’appel de Lyon.Si ce n’était pas le cas, “le projet tombe à l’eau définitivement. Il nous faut trouver des solutions autres, parce que le besoin en eau à La Clusaz est prégnant” pour la population, l’agriculture ou encore la lutte contre les incendies, ou encore la neige de culture car “c’est le ski qui va nous permettre de payer la transition avec le réchauffement climatique”, a-t-il dit.”Nous devons absolument trouver des solutions ou une solution qui permette la viabilité de notre station pour maintenant et pour l’avenir, et qui soit satisfaisante pour tout le monde”, a-t-il ajouté.C’est en septembre 2022 que la préfecture avait autorisé La Clusaz à entamer des travaux pour construire sa retenue, dans le massif des Aravis, sur le plateau de Beauregard, d’une capacité de 148.000 m3, destinée aux deux tiers à l’enneigement artificiel des pistes de ski et le reste à l’eau potable.Un mois plus tard, cet arrêté, contesté par des associations environnementales qui craignaient une atteinte au milieu naturel et aux espèces présentes sur le site ainsi qu’un accaparement de l’eau, avait été suspendu en urgence par la justice administrative. Le juge des référés avait alors estimé dans son ordonnance que “l’intérêt public” de la réalisation de cette retenue, “essentiellement destinée à assurer l’enneigement artificiel de la station”, était “insuffisant à remettre en cause l’urgence qui tient à la préservation du milieu naturel et des espèces qu’il abrite”.La mairie de La Clusaz avait de son côté prononcé un moratoire sur le chantier en attendant le jugement au fond. Le coût du projet était évalué à 10 millions d’euros.En octobre 2023, les pourvois en cassation de la commune de La Clusaz et celui du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, demandant l’annulation de la suspension des travaux, avaient été rejetés par le Conseil d’Etat.

La Clusaz: la justice s’oppose au projet d’une retenue d’eau

L’autorisation d’un projet critiqué de retenue d’eau à La Clusaz (Haute-Savoie), destiné notamment à alimenter la station de ski en neige artificielle, a été annulée mercredi par la justice pour absence de “raison impérative d’intérêt public majeur”, a annoncé l’association France Nature Environnement (FNE) 74.Dans son jugement au fond, le tribunal administratif de Grenoble a “annulé l’autorisation environnementale” de la préfecture qui permettait “le défrichement, la destruction des espèces et le captage d’eau” sur les lieux du projet, soulignant “l’absence” d’une raison “impérative d’intérêt public majeur”, a expliqué à l’AFP l’avocate de l’association, Me Aurélie Cohendet.Ce point avait été soulevé en juin à l’audience par la rapporteure publique, pour qui le projet ne pouvait justifier de déroger à l’interdiction de détruire l’habitat d’espèces protégées, nombreuses sur le site.”Cela montre que la mobilisation citoyenne et les actions en justice, ça porte ses fruits et qu’il ne faut pas baisser les bras quand on voit des projets tellement néfastes pour l’environnement”, a réagi auprès de l’AFP Anne Lassman, la présidente de FNE 74.- “Besoin d’eau prégnant” -Le maire de La Clusaz, Didier Thévenet, a déclaré de son côté jeudi à l’AFP prendre acte “avec regret” de cette décision, susceptible selon lui de faire l’objet d’un appel de la part de la préfecture de Haute-Savoie auprès de la cour d’appel de Lyon.Si ce n’était pas le cas, “le projet tombe à l’eau définitivement. Il nous faut trouver des solutions autres, parce que le besoin en eau à La Clusaz est prégnant” pour la population, l’agriculture ou encore la lutte contre les incendies, ou encore la neige de culture car “c’est le ski qui va nous permettre de payer la transition avec le réchauffement climatique”, a-t-il dit.”Nous devons absolument trouver des solutions ou une solution qui permette la viabilité de notre station pour maintenant et pour l’avenir, et qui soit satisfaisante pour tout le monde”, a-t-il ajouté.C’est en septembre 2022 que la préfecture avait autorisé La Clusaz à entamer des travaux pour construire sa retenue, dans le massif des Aravis, sur le plateau de Beauregard, d’une capacité de 148.000 m3, destinée aux deux tiers à l’enneigement artificiel des pistes de ski et le reste à l’eau potable.Un mois plus tard, cet arrêté, contesté par des associations environnementales qui craignaient une atteinte au milieu naturel et aux espèces présentes sur le site ainsi qu’un accaparement de l’eau, avait été suspendu en urgence par la justice administrative. Le juge des référés avait alors estimé dans son ordonnance que “l’intérêt public” de la réalisation de cette retenue, “essentiellement destinée à assurer l’enneigement artificiel de la station”, était “insuffisant à remettre en cause l’urgence qui tient à la préservation du milieu naturel et des espèces qu’il abrite”.La mairie de La Clusaz avait de son côté prononcé un moratoire sur le chantier en attendant le jugement au fond. Le coût du projet était évalué à 10 millions d’euros.En octobre 2023, les pourvois en cassation de la commune de La Clusaz et celui du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, demandant l’annulation de la suspension des travaux, avaient été rejetés par le Conseil d’Etat.

Israël rappelle ses négociateurs après la réponse du Hamas à une proposition de trêve

Israël a annoncé jeudi le rappel pour consultations de ses négociateurs engagés au Qatar dans les discussions de cessez-le-feu avec le Hamas, alors que la pression internationale s’intensifie pour mettre fin à près de deux ans d’une guerre dévastatrice à Gaza.”A la lumière de la réponse transmise ce matin par le Hamas, il a été décidé de rappeler l’équipe de négociation en Israël pour poursuivre les consultations”, a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. La veille, le mouvement islamiste palestinien avait déclaré avoir répondu à une proposition de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, ravagée par plus de 21 mois de guerre et menacée de famine.Pendant ce temps, les bombardements et tirs israéliens ont tué jeudi au moins 40 personnes dans le territoire palestinien assiégé, dont des enfants et des personnes venues recevoir de l’aide, selon la Défense civile locale.Israël fait face à une pression croissante pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens à Gaza, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale. Le Hamas a dit mercredi avoir transmis sa réponse à une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, associé à une libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Ces otages avaient été enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d’envergure à Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts et provoquant une catastrophe humanitaire. Le Forum des familles d’otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa “vive inquiétude” après le rappel des négociateurs, estimant que “chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages”.Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, n’ont à ce jour abouti à aucun résultat concret.Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l’entrée de l’aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d’où l’armée israélienne devrait se retirer, ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.- “Les enfants tombent” -Israël, qui refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent, a indiqué mercredi avoir “accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de (l’émissaire américain Steve) Witkoff”, mais que “c’est le Hamas qui refuse”.Les Etats-Unis ont annoncé que M. Witkoff devait tenir des pourparlers en Europe cette semaine sur un cessez-le-feu et un “corridor humanitaire” pour acheminer l’aide à Gaza. Il pourrait ensuite voyager au Moyen-Orient.Israël, qui assiège Gaza depuis octobre 2023, a imposé un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, médicaments et carburant.Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'”il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture” et de l’eau pour lui et sa famille.”Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture”, affirme une autre vidéaste de l’AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont appelé Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, se disant “profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”.- Les gens “meurent de faim” -Selon le patron de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une “grande proportion” de la population à Gaza “meurt de faim”.Mardi, un hôpital du territoire palestinien a annoncé le décès de 21 enfants en 72 heures, morts de malnutrition ou de faim.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant mercredi qu”‘à Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, accusant le Hamas d’empêcher la distribution de l’aide et de la piller. Le Hamas rejette ces accusations.Jeudi, les autorités israéliennes ont indiqué qu’environ 70 camions d’aide avaient été déchargés la veille aux points de passage et que plus de 150 “avaient déjà été récupérés par l’ONU et des organisations internationales à Gaza”.Les agences humanitaires affirment que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Israël rappelle ses négociateurs après la réponse du Hamas à une proposition de trêve

Israël a annoncé jeudi le rappel pour consultations de ses négociateurs engagés au Qatar dans les discussions de cessez-le-feu avec le Hamas, alors que la pression internationale s’intensifie pour mettre fin à près de deux ans d’une guerre dévastatrice à Gaza.”A la lumière de la réponse transmise ce matin par le Hamas, il a été décidé de rappeler l’équipe de négociation en Israël pour poursuivre les consultations”, a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. La veille, le mouvement islamiste palestinien avait déclaré avoir répondu à une proposition de trêve de 60 jours dans la bande de Gaza, ravagée par plus de 21 mois de guerre et menacée de famine.Pendant ce temps, les bombardements et tirs israéliens ont tué jeudi au moins 40 personnes dans le territoire palestinien assiégé, dont des enfants et des personnes venues recevoir de l’aide, selon la Défense civile locale.Israël fait face à une pression croissante pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens à Gaza, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale. Le Hamas a dit mercredi avoir transmis sa réponse à une proposition de cessez-le-feu de 60 jours, associé à une libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Ces otages avaient été enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive d’envergure à Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts et provoquant une catastrophe humanitaire. Le Forum des familles d’otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa “vive inquiétude” après le rappel des négociateurs, estimant que “chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages”.Les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, ouverts à Doha le 6 juillet sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, n’ont à ce jour abouti à aucun résultat concret.Selon une source palestinienne, la réponse du Hamas comprend des amendements proposés aux clauses sur l’entrée de l’aide humanitaire, des cartes des zones de Gaza d’où l’armée israélienne devrait se retirer, ainsi que des garanties sur la fin de la guerre.- “Les enfants tombent” -Israël, qui refuse de donner des garanties sur un cessez-le-feu permanent, a indiqué mercredi avoir “accepté la proposition qatarie ainsi que la proposition actualisée de (l’émissaire américain Steve) Witkoff”, mais que “c’est le Hamas qui refuse”.Les Etats-Unis ont annoncé que M. Witkoff devait tenir des pourparlers en Europe cette semaine sur un cessez-le-feu et un “corridor humanitaire” pour acheminer l’aide à Gaza. Il pourrait ensuite voyager au Moyen-Orient.Israël, qui assiège Gaza depuis octobre 2023, a imposé un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, médicaments et carburant.Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP habitant à Gaza-ville, raconte qu'”il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture” et de l’eau pour lui et sa famille.”Les enfants tombent en marchant par manque de nourriture”, affirme une autre vidéaste de l’AFP, Salma Al-Qaddoumi, en évoquant ses trois neveux âgés de 4 à 12 ans.Les agences de presse AFP, AP et Reuters, ainsi que la BBC, ont appelé Israël à “autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza”, se disant “profondément inquiets du fait que, désormais, la faim menace leur survie”.- Les gens “meurent de faim” -Selon le patron de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, une “grande proportion” de la population à Gaza “meurt de faim”.Mardi, un hôpital du territoire palestinien a annoncé le décès de 21 enfants en 72 heures, morts de malnutrition ou de faim.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant mercredi qu”‘à Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, accusant le Hamas d’empêcher la distribution de l’aide et de la piller. Le Hamas rejette ces accusations.Jeudi, les autorités israéliennes ont indiqué qu’environ 70 camions d’aide avaient été déchargés la veille aux points de passage et que plus de 150 “avaient déjà été récupérés par l’ONU et des organisations internationales à Gaza”.Les agences humanitaires affirment que les autorisations accordées par Israël sont limitées et que la coordination pour acheminer les camions constitue un défi majeur en zone de guerre.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Trump se rend à la Fed, dont il invective abondamment le patron

C’est tout sauf une visite de courtoisie: Donald Trump se rend jeudi au siège de la Fed, la puissante banque centrale américaine, dont il ne cesse d’invectiver le patron Jerome Powell, traité de “nigaud” qui tarderait trop à baisser les taux.Le président républicain, qui avait nommé le patron de la Réserve fédérale pendant son premier mandat (2017-2021), avant qu’il ne soit reconduit par le démocrate Joe Biden, est attendu à 16H00 locale sur place (20h00 GMT), selon l’agenda publié par la Maison Blanche.Elle n’a toutefois donné aucun détail sur l’objectif de la visite ni sur une éventuelle rencontre avec Jerome Powell, que Donald Trump invective sans relâche.”Il est tout le temps en retard, il devrait avoir baissé les taux d’intérêt plusieurs fois”, a par exemple déploré mardi l’ancien promoteur immobilier, en ajoutant: “Les gens n’arrivent pas à acheter de maison parce que ce gars est un nigaud. Il maintient des taux trop élevés et il le fait sans doute pour des raisons politiques.”La banque centrale américaine a maintenu les taux d’intérêt stables cette année, repoussant l’idée d’une baisse, dans un contexte rendu incertain par l’offensive protectionniste mondiale de Donald Trump, qui pourrait faire grimper les prix.Les taux directeurs de la Fed — qui guident les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises — sont compris entre 4,25% et 4,50% depuis décembre.La Banque centrale européenne, à laquelle Donald Trump se réfère souvent pour dénigrer la politique monétaire de la Réserve fédérale, a elle baissé progressivement son taux directeur, passé de 4% en juin 2024 à 2% aujourd’hui.- Indépendance -S’il fait monter la pression sur l’institution indépendante qu’est la Fed, le président américain a toutefois reconnu récemment qu’il était très peu probable qu’il renvoie son patron, après avoir pourtant menacé de le faire.Un tel licenciement serait sans précédent, et nécessiterait, de la part du gouvernement fédéral, de prouver l’existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré Jerome Powell, 72 ans.Donald Trump a par exemple évoqué une possible “fraude” dans des travaux de rénovation menés au siège de la banque centrale.La mission de la Réserve fédérale, dont les décisions et commentaires ont un impact immense sur les marchés du monde entier, est de juguler l’inflation tout en assurant de bonnes conditions pour l’emploi aux Etats-Unis. L’institution et son chef bénéficient d’un statut les mettant, en théorie, à l’écart des pressions politiques.Le ministre des Finances américain, Scott Bessent, a annoncé lundi qu’un audit de l’institution de la Réserve fédérale dans son ensemble devait avoir lieu.”Je pense qu’il a fait du mauvais travail, mais de toute façon, il va bientôt partir”, a-t-il déclaré mardi au sujet de Jerome Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026.Les taux d’intérêt sont le principal outil des banques centrales pour orienter l’économie. Baisser les taux encourage l’activité, mais peut faire monter les prix.Augmenter les taux permet de lutter contre l’inflation, mais peut freiner la croissance.

Trump se rend à la Fed, dont il invective abondamment le patron

C’est tout sauf une visite de courtoisie: Donald Trump se rend jeudi au siège de la Fed, la puissante banque centrale américaine, dont il ne cesse d’invectiver le patron Jerome Powell, traité de “nigaud” qui tarderait trop à baisser les taux.Le président républicain, qui avait nommé le patron de la Réserve fédérale pendant son premier mandat (2017-2021), avant qu’il ne soit reconduit par le démocrate Joe Biden, est attendu à 16H00 locale sur place (20h00 GMT), selon l’agenda publié par la Maison Blanche.Elle n’a toutefois donné aucun détail sur l’objectif de la visite ni sur une éventuelle rencontre avec Jerome Powell, que Donald Trump invective sans relâche.”Il est tout le temps en retard, il devrait avoir baissé les taux d’intérêt plusieurs fois”, a par exemple déploré mardi l’ancien promoteur immobilier, en ajoutant: “Les gens n’arrivent pas à acheter de maison parce que ce gars est un nigaud. Il maintient des taux trop élevés et il le fait sans doute pour des raisons politiques.”La banque centrale américaine a maintenu les taux d’intérêt stables cette année, repoussant l’idée d’une baisse, dans un contexte rendu incertain par l’offensive protectionniste mondiale de Donald Trump, qui pourrait faire grimper les prix.Les taux directeurs de la Fed — qui guident les coûts d’emprunt des particuliers et des entreprises — sont compris entre 4,25% et 4,50% depuis décembre.La Banque centrale européenne, à laquelle Donald Trump se réfère souvent pour dénigrer la politique monétaire de la Réserve fédérale, a elle baissé progressivement son taux directeur, passé de 4% en juin 2024 à 2% aujourd’hui.- Indépendance -S’il fait monter la pression sur l’institution indépendante qu’est la Fed, le président américain a toutefois reconnu récemment qu’il était très peu probable qu’il renvoie son patron, après avoir pourtant menacé de le faire.Un tel licenciement serait sans précédent, et nécessiterait, de la part du gouvernement fédéral, de prouver l’existence de fautes graves ou de malversations de la part du très pondéré Jerome Powell, 72 ans.Donald Trump a par exemple évoqué une possible “fraude” dans des travaux de rénovation menés au siège de la banque centrale.La mission de la Réserve fédérale, dont les décisions et commentaires ont un impact immense sur les marchés du monde entier, est de juguler l’inflation tout en assurant de bonnes conditions pour l’emploi aux Etats-Unis. L’institution et son chef bénéficient d’un statut les mettant, en théorie, à l’écart des pressions politiques.Le ministre des Finances américain, Scott Bessent, a annoncé lundi qu’un audit de l’institution de la Réserve fédérale dans son ensemble devait avoir lieu.”Je pense qu’il a fait du mauvais travail, mais de toute façon, il va bientôt partir”, a-t-il déclaré mardi au sujet de Jerome Powell, dont le mandat s’achève en mai 2026.Les taux d’intérêt sont le principal outil des banques centrales pour orienter l’économie. Baisser les taux encourage l’activité, mais peut faire monter les prix.Augmenter les taux permet de lutter contre l’inflation, mais peut freiner la croissance.

Justice Dept to meet Epstein accomplice Maxwell on Thursday

A top Department of Justice official was expected to meet on Thursday with Ghislaine Maxwell, the imprisoned accomplice of sex offender Jeffrey Epstein, as President Donald Trump struggles to quell fury over his handling of the notorious case.The former British socialite is serving a 20-year sentence after being convicted in 2021 of sex trafficking minors on behalf of Epstein, who died in jail in 2019 while awaiting trial in his own pedophile trafficking case.Deputy Attorney General Todd Blanche — Trump’s former personal lawyer for his hush money trial and two federal criminal cases — was to interview Maxwell at a federal courthouse in Tallahassee, Florida, multiple US media reported.”If Ghislane Maxwell has information about anyone who has committed crimes against victims, the FBI and the DOJ will hear what she has to say,” Blanche said in a statement on Tuesday. “No one is above the law — and no lead is off-limits.”Maxwell, the daughter of the late British press baron Robert Maxwell, is the only former Epstein associate who was convicted in connection with his activities, which right-wing conspiracy theorists allege included trafficking young models for VIPs.But Joyce Vance, an ex-federal prosecutor who now teaches law at the University of Alabama, said any “‘new’ testimony (Maxwell) offers is inherently unreliable unless backed by evidence.””Trump could give Ghislaine Maxwell a pardon on his last day in office, in exchange for favorable testimony now,” Vance said in a post on X. “She knows he’s her only chance for release.”The meeting with Maxwell marks another attempt by the Trump administration to defuse anger among the Republican president’s own supporters over what they have long seen as a cover-up of sex crimes by Epstein, a wealthy financier with high-level connections.- ‘A creep’ -A Wall Street Journal report on Wednesday hiked up that pressure as it claimed Trump’s name was among hundreds found during a review of DOJ documents on Epstein, even if there was no indication of wrongdoing.Trump spokesman Steven Cheung called the report “fake news” and said Trump had long ago broken with Epstein and “kicked him out of his (Florida) club for being a creep.”The same newspaper claimed last week that Trump had penned a sexually suggestive letter to Epstein, a former friend, for his birthday in 2003. Trump has sued for at least $10 billion over the story.Many of the president’s core supporters want more transparency on the Epstein case, and Trump — who has long fanned conspiracy theories — had promised to deliver that on retaking the White House in January.But he has since dismissed the controversy as a “hoax,” and the DOJ and FBI released a memo this month claiming the so-called Epstein files did not contain evidence that would justify further investigation.Epstein had committed suicide while in jail, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list,” according to the FBI-DOJ memo.- Diversion -Seeking to redirect public attention, the White House has promoted unfounded claims in recent days that former president Barack Obama led a “years-long coup” against Trump around his victorious 2016 election.The extraordinary narrative claims that Obama had ordered intelligence assessments to be manipulated to accuse Russia of election interference to help Trump.Yet it runs counter to four separate criminal, counterintelligence and watchdog probes between 2019 and 2023 — each of them concluding that Russia did interfere and did, in various ways, help Trump.Epstein was found hanging dead in his New York prison cell in 2019 while awaiting trial on charges that he sexually exploited hundreds of victims at his homes in New York and Florida.Among those with connections to Epstein was Britain’s Prince Andrew, who settled a US civil case in February 2022 brought by Virginia Giuffre, who claimed he sexually assaulted her when she was 17.Giuffre, who accused Epstein of using her as a sex slave, committed suicide at her home in Australia in April.