Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise en appel vendredi contre Mohamed Lamine Aberouz, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016.Malgré les dénégations de l’accusé qui n’a jamais cessé de clamer son innocence, la représentante du parquet général a soutenu que Mohamed Lamine Aberouz se trouvait au domicile des policiers le soir de leur assassinat et qu’il a aidé Larossi Abballa à commettre son crime.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui.L’avocate générale a demandé à la cour présidée par Frédérique Aline et composée uniquement de magistrats professionnels de confirmer la décision de première instance en condamnant Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans et de le reconnaître coupable de complicité d’assassinat, de complicité de séquestration (de l’enfant du couple) et d’association de malfaiteurs terroriste.Vincent Brengarth, l’un des avocats de l’accusé, a plaidé l’acquittement en affirmant que son client n’avait “aucune responsabilité dans l’assassinat et l’attentat de Magnanville”.Dénonçant “les approximations” de l’accusation, le manque “d’éléments concrets” à charge, Me Brengarth a demandé à la cour de “ne pas trancher parmi des hypothèses”.”Il y a des zones d’ombres dans ce dossier qui demeureront éternellement et ce n’est pas à Mohamed Lamine Aberouz de les combler”, a souligné l’avocat.”La présomption d’innocence est une valeur cardinale sans aucune forme de dérogation”, a-t-il insisté.Selon la représentante de l’accusation, Naïma Rudloff, l’assassin des deux policiers, Larossi Abballa, “n’a pas pu agir seul”.”Il faut un +sachant+ et c’est le rôle de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-elle insisté en rappelant “la haine viscérale” de l’accusé “pour la police et les institutions”. “Mohamed Lamine Aberouz était sur les lieux du crime”, a-t-elle martelé.Pour appuyer sa démonstration, la magistrate a pris soin de préciser qu’elle “n’écrivait pas de roman policier”, ni n’échafaudait “des scénarios”.- Il a “fait le ménage” -“Mohamed Lamine Aberouz sait brouiller les pistes”, a-t-elle fait remarquer. Elle a rappelé que l’accusé avait “fait le ménage” après l’assassinat en supprimant son compte Telegram et en confiant ses appareils numériques à un ami.Une unique trace ADN de l’accusé (sur 245 prélèvements dans la maison des victimes) a été retrouvée sur l’ordinateur du couple assassiné mais selon des experts en génétique, cette trace ADN ne peut prouver à elle seule la présence de Mohamed Lamine Aberouz sur la scène de crime.Si l’accusation soutient qu’il s’agit d’un “ADN de contact primaire”, la défense affirme qu’il s’agit “d’un transfert” d’ADN apporté sur les lieux par l’assassin.Interrogé sur ce point crucial, les experts ont refusé de trancher. Mais, vu “la concentration d’ADN” retrouvée sur l’ordinateur des victimes, “le plus plausible” est celui d’un contact primaire, a soutenu l’avocate générale.Autre “preuve”, selon la magistrate, d’une présence d’Aberouz au domicile des policiers, un homme seul n’aurait pas pu gérer les réactions de l’enfant de 3 ans, par nature “imprévisibles”.Il fallait également un complice à l’intérieur du domicile pour signaler à Larossi Abballa l’arrivée de Jean-Baptiste Salvaing, a dit la magistrate.”Mohamed Lamine Aberouz est membre à part entière de l’Etat islamique”, a affirmé l’avocate générale à l’issue d’un réquisitoire de près de trois heures. “Il a agi en jihadiste”.Larossi Abballa, abattu par des policiers du RAID intervenus pour libérer l’enfant du couple retenu en otage, “n’a jamais eu besoin de moi” pour passer à l’acte, soutient Mohamed Lamine Aberouz depuis sa mise en examen dans ce dossier en décembre 2017.Il maintient qu’il se trouvait le soir de l’attentat à la mosquée même si aucun témoin, hormis ses frères, ne s’en souvient.Le verdict est attendu samedi.

Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise en appel vendredi contre Mohamed Lamine Aberouz, jugé devant la cour d’assises spéciale de Paris pour complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016.Malgré les dénégations de l’accusé qui n’a jamais cessé de clamer son innocence, la représentante du parquet général a soutenu que Mohamed Lamine Aberouz se trouvait au domicile des policiers le soir de leur assassinat et qu’il a aidé Larossi Abballa à commettre son crime.Le soir du 13 juin 2016, Jessica Schneider, 36 ans, fonctionnaire de police au commissariat de Mantes-la-Jolie, a été égorgée à son domicile sous les yeux de son fils de trois ans. Un peu plus tard, son compagnon, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, commandant au commissariat des Mureaux, a été poignardé de neuf coups de couteau alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui.L’avocate générale a demandé à la cour présidée par Frédérique Aline et composée uniquement de magistrats professionnels de confirmer la décision de première instance en condamnant Mohamed Lamine Aberouz à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans et de le reconnaître coupable de complicité d’assassinat, de complicité de séquestration (de l’enfant du couple) et d’association de malfaiteurs terroriste.Vincent Brengarth, l’un des avocats de l’accusé, a plaidé l’acquittement en affirmant que son client n’avait “aucune responsabilité dans l’assassinat et l’attentat de Magnanville”.Dénonçant “les approximations” de l’accusation, le manque “d’éléments concrets” à charge, Me Brengarth a demandé à la cour de “ne pas trancher parmi des hypothèses”.”Il y a des zones d’ombres dans ce dossier qui demeureront éternellement et ce n’est pas à Mohamed Lamine Aberouz de les combler”, a souligné l’avocat.”La présomption d’innocence est une valeur cardinale sans aucune forme de dérogation”, a-t-il insisté.Selon la représentante de l’accusation, Naïma Rudloff, l’assassin des deux policiers, Larossi Abballa, “n’a pas pu agir seul”.”Il faut un +sachant+ et c’est le rôle de Mohamed Lamine Aberouz”, a-t-elle insisté en rappelant “la haine viscérale” de l’accusé “pour la police et les institutions”. “Mohamed Lamine Aberouz était sur les lieux du crime”, a-t-elle martelé.Pour appuyer sa démonstration, la magistrate a pris soin de préciser qu’elle “n’écrivait pas de roman policier”, ni n’échafaudait “des scénarios”.- Il a “fait le ménage” -“Mohamed Lamine Aberouz sait brouiller les pistes”, a-t-elle fait remarquer. Elle a rappelé que l’accusé avait “fait le ménage” après l’assassinat en supprimant son compte Telegram et en confiant ses appareils numériques à un ami.Une unique trace ADN de l’accusé (sur 245 prélèvements dans la maison des victimes) a été retrouvée sur l’ordinateur du couple assassiné mais selon des experts en génétique, cette trace ADN ne peut prouver à elle seule la présence de Mohamed Lamine Aberouz sur la scène de crime.Si l’accusation soutient qu’il s’agit d’un “ADN de contact primaire”, la défense affirme qu’il s’agit “d’un transfert” d’ADN apporté sur les lieux par l’assassin.Interrogé sur ce point crucial, les experts ont refusé de trancher. Mais, vu “la concentration d’ADN” retrouvée sur l’ordinateur des victimes, “le plus plausible” est celui d’un contact primaire, a soutenu l’avocate générale.Autre “preuve”, selon la magistrate, d’une présence d’Aberouz au domicile des policiers, un homme seul n’aurait pas pu gérer les réactions de l’enfant de 3 ans, par nature “imprévisibles”.Il fallait également un complice à l’intérieur du domicile pour signaler à Larossi Abballa l’arrivée de Jean-Baptiste Salvaing, a dit la magistrate.”Mohamed Lamine Aberouz est membre à part entière de l’Etat islamique”, a affirmé l’avocate générale à l’issue d’un réquisitoire de près de trois heures. “Il a agi en jihadiste”.Larossi Abballa, abattu par des policiers du RAID intervenus pour libérer l’enfant du couple retenu en otage, “n’a jamais eu besoin de moi” pour passer à l’acte, soutient Mohamed Lamine Aberouz depuis sa mise en examen dans ce dossier en décembre 2017.Il maintient qu’il se trouvait le soir de l’attentat à la mosquée même si aucun témoin, hormis ses frères, ne s’en souvient.Le verdict est attendu samedi.

US singer Chris Brown pleads not guilty in UK assault case

American R&B singer Chris Brown on Friday pleaded not guilty in a UK court to a charge stemming from an alleged London nightclub brawl in 2023.Brown, 36, in a navy blue three-piece suit and tie and wearing glasses, stood in the dock as the charge was put to him, replying: “Not guilty, ma’am.”The singer, who is on £5 million ($6.7 million) bail, made no comment as he arrived earlier to find a large group of photographers gathered outside the central London court.He spoke only during the hearing to confirm his name and date of birth and enter his plea to the charge of attempting to cause grievous bodily harm with intent.He smiled and waved to fans in the public gallery as he left.A five to seven-day long trial was fixed to start on October 26, 2026.Currently on the UK leg of an international tour, Brown spent nearly a week in jail last month before being released on bail.Police arrested the star at a five-star hotel in the northwestern city of Manchester hours after reportedly flying in by private jet.Under the terms of his bail, he will forfeit the £5 million guarantee if he fails to return for court proceedings.Judge Tony Baumgartner gave him the green light to continue his scheduled tour which began on June 8 in Amsterdam.The singer, who had a troubled relationship with Barbadian singer Rihanna, is next due to perform in London on Saturday ahead of dates in Manchester, Birmingham, Dublin and Glasgow.The tour will continue in France and Portugal in early July before a string of concerts in the US, wrapping up in Memphis in the US in October.Brown is charged in relation to an assault in which the victim was allegedly struck several times with a bottle before being pursued, punched and kicked.The alleged incident took place at the exclusive private member’s club Tape in Hanover Square in London on February 19, 2023 while Brown was touring in the UK.- Grammy winner -Other bail terms include that he should surrender his passport if he is not travelling.He is also required to live at a specific address known to the court and is not permitted to visit the nightclub where the alleged assault took place or contact the alleged victim, Abraham Diah.Shortly after being released from prison in May, Brown posted an Instagram story referencing his “Breezybowl” tour.”From the cage to the stage. Breezybowl,” he posted.Brown appeared in the dock at Friday’s London hearing with co-defendant Omololu Akinlolu, 39, also a US national, with whom he is jointly charged.Akinlolu also entered a not guilty plea to the same charge of attempting to cause grievous bodily harm with intent. Both men are also jointly charged with assault occasioning actual bodily harm .They will enter pleas to that charge on July 11, the court was told.Brown also faces a third charge of having an offensive weapon, a bottle, in public.The Grammy-winning singer is known for mid-2000s hits such as “Kiss, Kiss”.He rose from a local church choir in Virginia to sudden fame with his rich R&B voice and later rap.

Royaume-Uni: une loi historique sur l’aide à mourir franchit une étape clé

Les députés britanniques ont adopté vendredi en deuxième lecture une proposition de loi historique visant à légaliser l’aide à mourir pour certains malades en phase terminale, qui franchit ainsi une étape clé au Parlement.Le texte, qui doit dorénavant être examiné par la chambre des Lords, a été adopté à l’issue d’un scrutin serré, avec 314 voix pour et 291 contre.Ses partisans, rassemblés dès le début de la matinée devant le Parlement avec des pancartes “My death, my décision” (ma mort, ma décision), ont laissé éclater leur joie à l’annonce du résultat.”Ce vote envoie un message clair (…) le changement est en marche”, a réagi la directrice de l’association Dignity in Dying (Une mort digne) Sarah Wootton.A l’inverse, le directeur du groupe Care Not Killing (soigner, ne pas tuer) Gordon Macdonald, opposé au texte, a dénoncé un projet de loi “profondément imparfait et dangereux”.Le texte adopté par les députés prévoit la légalisation de l’aide à mourir pour les adultes en phase terminale, dont l’espérance de vie est inférieure à six mois, et qui sont capables de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès.Le vote est “le résultat dont beaucoup de gens ont besoin” pour avoir “le choix à la fin de leurs jours”, s’est félicitée la député travailliste Kim Leadbeater, à l’origine de cette proposition de loi.”Je ne sous-estime pas l’importance de ce jour. Il est rare que l’on nous demande de nous attaquer à des questions de moralité, d’éthique et d’humanité”, avait-elle déclaré en ouvrant les débats, défendant les “nombreuses garanties” et les “critères stricts” présents dans le texte.Selon un sondage publié jeudi par l’institut YouGov, 73% des Britanniques soutenaient la proposition de loi.- avoir le choix -Les députés ont apporté plusieurs changements notables par rapport à la version adoptée fin novembre en première lecture, où la proposition avait bénéficié d’une majorité un peu plus importante.Outre deux médecins, le dernier mot pour autoriser une aide à mourir sera dans les mains d’un collège d’experts, et non du ressort d’un juge de la Haute cour de justice, un changement fustigé par les opposants.Une personne ne pourra pas être éligible si sa santé se dégrade parce qu’elle a volontairement arrêté de se nourrir.Devant le Parlement, David Walker, 82 ans, s’est dit “tellement heureux” de l’issue du vote. “Ce n’est pas seulement pour moi, mais aussi pour tous les gens qui traversent ce que j’ai traversé”, a ajouté ému ce retraité, dont la femme, gravement malade, lui avait demandé en vain de l’aider à mourir.”Cette loi ne signifie pas que les gens doivent choisir, elle signifie que chacun a le choix. Je pense qu’il est important que chacun ait le droit de faire ses propres choix”, s’est également réjoui Emma Stirk, une étudiante de 19 ans.”Le projet de loi ne protège pas suffisamment” les personnes vulnérables qui pourraient avoir recours au suicide assisté, s’est en revanche inquiété Martha Owens, étudiante de 21 ans opposée au texte.”Nous devons changer de manière à aider les gens à vivre dignement et à vivre le mieux possible jusqu’à la fin de leur vie”, a-t-elle insisté.- Starmer a voté pour -Les partis politiques n’avaient pas donné de consigne à leurs élus. Le Premier ministre Keir Starmer a voté en faveur du texte, mais les votes ont été très partagés au sein de son gouvernement.S’il est finalement adopté dans les deux chambres, il faudra encore attendre quatre ans avant que le suicide assisté ne soit effectivement mis en place en Angleterre et au Pays de Galles.Selon une évaluation du gouvernement, entre 160 et 640 suicides assistés pourraient avoir lieu dans la première année, avant une hausse progressive jusqu’à environ 4.500 la dixième année.Actuellement, l’aide médicale à mourir est illégale et fait encourir 14 ans de prison en cas d’aide ou d’incitation en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.En Ecosse, où une personne aidant quelqu’un à mourir peut être poursuivie pour homicide volontaire, les députés ont adopté le mois dernier en première lecture un projet de loi pour légaliser le suicide assisté.L’île de Man est devenue en mai le premier territoire britannique à légaliser une forme d’aide à mourir.

Royaume-Uni: une loi historique sur l’aide à mourir franchit une étape clé

Les députés britanniques ont adopté vendredi en deuxième lecture une proposition de loi historique visant à légaliser l’aide à mourir pour certains malades en phase terminale, qui franchit ainsi une étape clé au Parlement.Le texte, qui doit dorénavant être examiné par la chambre des Lords, a été adopté à l’issue d’un scrutin serré, avec 314 voix pour et 291 contre.Ses partisans, rassemblés dès le début de la matinée devant le Parlement avec des pancartes “My death, my décision” (ma mort, ma décision), ont laissé éclater leur joie à l’annonce du résultat.”Ce vote envoie un message clair (…) le changement est en marche”, a réagi la directrice de l’association Dignity in Dying (Une mort digne) Sarah Wootton.A l’inverse, le directeur du groupe Care Not Killing (soigner, ne pas tuer) Gordon Macdonald, opposé au texte, a dénoncé un projet de loi “profondément imparfait et dangereux”.Le texte adopté par les députés prévoit la légalisation de l’aide à mourir pour les adultes en phase terminale, dont l’espérance de vie est inférieure à six mois, et qui sont capables de prendre eux-mêmes la substance provoquant leur décès.Le vote est “le résultat dont beaucoup de gens ont besoin” pour avoir “le choix à la fin de leurs jours”, s’est félicitée la député travailliste Kim Leadbeater, à l’origine de cette proposition de loi.”Je ne sous-estime pas l’importance de ce jour. Il est rare que l’on nous demande de nous attaquer à des questions de moralité, d’éthique et d’humanité”, avait-elle déclaré en ouvrant les débats, défendant les “nombreuses garanties” et les “critères stricts” présents dans le texte.Selon un sondage publié jeudi par l’institut YouGov, 73% des Britanniques soutenaient la proposition de loi.- avoir le choix -Les députés ont apporté plusieurs changements notables par rapport à la version adoptée fin novembre en première lecture, où la proposition avait bénéficié d’une majorité un peu plus importante.Outre deux médecins, le dernier mot pour autoriser une aide à mourir sera dans les mains d’un collège d’experts, et non du ressort d’un juge de la Haute cour de justice, un changement fustigé par les opposants.Une personne ne pourra pas être éligible si sa santé se dégrade parce qu’elle a volontairement arrêté de se nourrir.Devant le Parlement, David Walker, 82 ans, s’est dit “tellement heureux” de l’issue du vote. “Ce n’est pas seulement pour moi, mais aussi pour tous les gens qui traversent ce que j’ai traversé”, a ajouté ému ce retraité, dont la femme, gravement malade, lui avait demandé en vain de l’aider à mourir.”Cette loi ne signifie pas que les gens doivent choisir, elle signifie que chacun a le choix. Je pense qu’il est important que chacun ait le droit de faire ses propres choix”, s’est également réjoui Emma Stirk, une étudiante de 19 ans.”Le projet de loi ne protège pas suffisamment” les personnes vulnérables qui pourraient avoir recours au suicide assisté, s’est en revanche inquiété Martha Owens, étudiante de 21 ans opposée au texte.”Nous devons changer de manière à aider les gens à vivre dignement et à vivre le mieux possible jusqu’à la fin de leur vie”, a-t-elle insisté.- Starmer a voté pour -Les partis politiques n’avaient pas donné de consigne à leurs élus. Le Premier ministre Keir Starmer a voté en faveur du texte, mais les votes ont été très partagés au sein de son gouvernement.S’il est finalement adopté dans les deux chambres, il faudra encore attendre quatre ans avant que le suicide assisté ne soit effectivement mis en place en Angleterre et au Pays de Galles.Selon une évaluation du gouvernement, entre 160 et 640 suicides assistés pourraient avoir lieu dans la première année, avant une hausse progressive jusqu’à environ 4.500 la dixième année.Actuellement, l’aide médicale à mourir est illégale et fait encourir 14 ans de prison en cas d’aide ou d’incitation en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord.En Ecosse, où une personne aidant quelqu’un à mourir peut être poursuivie pour homicide volontaire, les députés ont adopté le mois dernier en première lecture un projet de loi pour légaliser le suicide assisté.L’île de Man est devenue en mai le premier territoire britannique à légaliser une forme d’aide à mourir.

US enters first major heat wave of 2025

The United States is experiencing its first significant heat wave of the year, beginning Friday across the Great Plains and expanding into parts of the Midwest and Great Lakes over the weekend, according to the National Weather Service (NWS).The extreme heat is expected to intensify as it shifts to the East Coast early next week, with temperatures reaching the highest level on the NWS’s HeatRisk tool: Level 4, or “Extreme.””Numerous daily record highs and warm lows are likely,” the NWS said. “Light winds, sunny days, and a lack of overnight cooling will significantly increase the danger.”The capital city Washington could see highs of 99 degrees Fahrenheit (37 degrees Celsius) on Monday and 101F on Tuesday.This level of heat can be dangerous for anyone without access to effective cooling and hydration, especially those engaged in prolonged outdoor activity, the NWS warns.Designated cooling centers — including recreation centers and libraries — will be open during business hours, the mayor’s office announced. Homeless residents will have access to shelters.Overnight lows may remain around 80F in urban areas such as Washington, Baltimore, Philadelphia, and New York City.Fueled by human-caused climate change, 2024 was the warmest year on record globally — and 2025 is projected to rank among the top three.

Iranian foreign minister says Israel attack ‘betrayal’ of diplomacy with US

Iran’s foreign minister on Friday condemned the Israeli attacks against the Islamic republic as a “betrayal” of diplomatic efforts with the US, saying Tehran and Washington had been due to craft a “promising agreement” on the Iranian nuclear programme.”We were attacked in the midst of an ongoing diplomatic process,” Foreign Minister Abbas Araghchi told the UN Human Rights Council in Geneva ahead of a crunch meeting with European foreign ministers.Araghchi, making his first trip abroad since the strikes began, denounced Israel’s attack as an “outrageous act of aggression”.US Special Envoy Steve Witkoff had planned to meet Araghchi in Oman on June 15 but the meeting was cancelled after Israel began the strikes days before.”We were supposed to meet with the Americans on 15 June to craft a very promising agreement for peaceful resolution of the issues fabricated over our peaceful nuclear programme,” said Araghchi.”It was a betrayal of diplomacy and unprecedented blow to the foundations of international law,” he said.Israel began its campaign on Friday saying the operation was aimed at halting Tehran from obtaining an atomic bomb, an ambition Iran denies having.Iran said Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.Iranian strikes launched in response have also caused damage in Israel, where at least 24 people have been killed and hundreds wounded, according to the government.Araghchi described the attacks by Israel as an “unjust war imposed on my people” that had killed “hundreds”.Pointing to the risk of radiation after strikes on atomic plants, he said: “Attacks on nuclear facilities are grave war crimes.””Iran rightfully expects each and everyone of you to stand for justice and rule of law,” he added.

Bangladesh’s lead over Sri Lanka nears 200 in first Test

Bangladesh edged ahead of Sri Lanka on day four of the first Test in Galle on Friday, extending their lead to 187 runs with seven wickets in hand.  The visitors finished at 177-3 after a strong partnership of 68 between opener Shadman Islam and skipper Najmul Hossain Shanto. All-rounder Milan Rathnayake dismissed Shadman for 76 but veteran campaigner Mushfiqur Rahim, fresh off a first-innings century, joined his captain to steady the innings.The duo built an unbroken 49-run partnership for the fourth wicket to put their side in the driver’s seat heading into the final day. Bangladesh off-spinner Nayeem Hasan earlier took five wickets to halt Sri Lanka’s first-innings charge, with the visitors dismissed for 485 after lunch to trail by 10 runs.Nayeem was well supported by Hasan Mahmud, who finished with 3-74.Sri Lanka looked set for a useful lead after the first session, reaching 465-6 with Kamindu Mendis and Rathnayake stitching together a gritty 84-run stand for the seventh wicket.However, Sri Lanka then surrendered the momentum with a lower-order collapse, losing their last four wickets for 15 runs. Rathnayake had shown commendable defiance for his 39 but was undone by an inside edge onto the stumps off Mahmud.Kamindu followed in the next over with Sri Lanka’s score unchanged, falling to Nayeem’s off-spin as the ball kicked off the surface and caught the left-hander by surprise.His composed 87 included eight fours and a six but he fell with a third hundred against Bangladesh within sight.Nayeem said he “really enjoyed” Kamindu’s wicket.”Very happy with that ball that got him,” he said. Nayeem also removed debutant Tharindu Rathnayake for a duck with another sharp off-break that went through the gate as Sri Lanka lost three wickets for just one run in 10 deliveries.He then bowled Asitha Fernando (4) to close out Sri Lanka’s innings.The last Test draw at the Galle cricket ground was between the same two sides in 2013.”I think the game is open for both sides,” Kamindu said.”If we are able to get three wickets early, then we are up for a challenge.” Brief scores:Bangladesh 1st innings: 495 all out (Mushfiqur Rahim 163, Najmul Hossain Shanto 148; Asitha Fernando 4-86)Sri Lanka 1st innings: 485 all out (Pathum Nissanka 187, Kamindu Mendis 87, Dinesh Chandimal 54; Nayeem Hasan 5-121, Hasan Mahmud 3-74)Bangladesh 2nd innings: 177-3 (Shadman Islam 76, Najmul Hossain Shanto 56)Toss: Bangladesh