Japon: exécution du “tueur de Twitter”, condamné pour neuf meurtres

Un condamné à mort, surnommé le “tueur de Twitter”, a été exécuté par pendaison vendredi au Japon, première application de la peine capitale depuis juillet 2022 dans le pays, pour celui qui avait assassiné et démembré neuf personnes rencontrées en ligne.Takahiro Shiraishi, 34 ans, a été pendu pour avoir tué neuf personnes, dont huit femmes, après les avoir contactées via le réseau social désormais appelé X.L’homme visait les internautes qui évoquaient des projets suicidaires en ligne en leur disant qu’il pouvait les aider, et même mourir à leurs côtés. Le ministre de la Justice, Keisuke Suzuki, a précisé vendredi lors d’une conférence de presse à Tokyo, que les crimes de M. Shiraishi, commis en 2017, incluaient notamment “vol, viol, meurtre…destruction et abandon de cadavre”.”Les neuf victimes ont été battues et étranglées, tuées, volées, puis mutilées. Des parties de leurs corps ont été dissimulées dans des boîtes, d’autres jetées dans une décharge”, a expliqué M. Suzuki.Selon lui, l’assassin a agi “pour satisfaire égoïstement ses désirs sexuels et financiers”, par des meurtres qui ont “profondément choqué et inquiété la société”.”Après une réflexion approfondie, j’ai ordonné son exécution”, a-t-il conclu.- Maison des horreurs -Après les avoir attirées dans son petit appartement de Zama, dans la grande banlieue sud-ouest de Tokyo, Shiraishi avait tué ses victimes et démembré les cadavres. Le 31 octobre 2017, la police avait découvert chez lui une véritable maison des horreurs: 240 morceaux de restes humains cachés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat pour tenter de masquer les odeurs de putréfaction.Ciseaux, couteaux, une scie et divers outils de menuiserie avaient été retrouvés à son domicile.La police l’avait finalement arrêté alors qu’elle enquêtait sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans, dont le frère avait pu se connecter à son compte Twitter. Il avait remarqué sur la plateforme des échanges avec un compte suspect. Lequel s’était avéré être l’un de ceux qu’utilisait M. Shiraishi pour se présenter comme un “bourreau professionnel”.Il avait été condamné à mort en 2020 pour les meurtres de ses neuf victimes, âgées de 15 à 26 ans.Lors du procès, ses avocats avaient plaidé pour la perpétuité, estimant que ses victimes avaient exprimé des pensées suicidaires sur les réseaux sociaux, et avaient ainsi consenti à leur mort.Le tribunal n’avait pas retenu cet argument, jugeant que l’affaire a “provoqué une grande anxiété dans la société”, et l’avait ainsi condamné à la peine de mort par pendaison, seule pratique utilisée au Japon pour la peine capitale. Il avait renoncé à faire appel.”La dignité des victimes a été piétinée”, avait déclaré le magistrat, ajoutant que M. Shiraishi s’en était pris à des personnes “psychologiquement fragiles”.- Environ 100 condamnés à mort -Cette affaire avait choqué le Japon, pays où le taux de criminalité est très faible, et avait également eu un fort retentissement à l’international.L’affaire du “tueur de Twitter”, comme la presse nippone l’avait surnommé, avait ravivé au Japon des débats sur le contrôle des réseaux sociaux ainsi que sur le suicide et sa prévention. Le Japon a le plus fort taux de suicide parmi les pays industrialisés du G7.Environ 100 prisonniers condamnés à mort attendent actuellement l’exécution de leur peine et parmi eux 49 ont demandé un nouveau procès, a précisé vendredi le ministre Keisuke Suzuki.La loi japonaise stipule que les exécutions doivent avoir lieu dans un délai de six mois après l’épuisement de toutes les voies de recours.Dans les faits, les condamnés restent souvent des années, voire des décennies, dans l’attente de leur exécution, dans des conditions d’isolement strict.Le Japon et les Etats-Unis sont les seuls pays du G7, à appliquer la peine de mort, habituellement pour des personnes condamnées pour de multiples homicides.Les autorités justifient son maintien par le soutien dont elle jouit parmi la population, malgré les critiques venues de l’étranger, en particulier des organisations de défense des droits humains.La dernière exécution au Japon remontait à juillet 2022, avec la pendaison de Tomohiro Kato, condamné pour avoir tué sept personnes en 2008 à Akihabara en fonçant sur la foule avec un camion avant de poignarder des passants.

Japon: exécution du “tueur de Twitter”, condamné pour neuf meurtres

Un condamné à mort, surnommé le “tueur de Twitter”, a été exécuté par pendaison vendredi au Japon, première application de la peine capitale depuis juillet 2022 dans le pays, pour celui qui avait assassiné et démembré neuf personnes rencontrées en ligne.Takahiro Shiraishi, 34 ans, a été pendu pour avoir tué neuf personnes, dont huit femmes, après les avoir contactées via le réseau social désormais appelé X.L’homme visait les internautes qui évoquaient des projets suicidaires en ligne en leur disant qu’il pouvait les aider, et même mourir à leurs côtés. Le ministre de la Justice, Keisuke Suzuki, a précisé vendredi lors d’une conférence de presse à Tokyo, que les crimes de M. Shiraishi, commis en 2017, incluaient notamment “vol, viol, meurtre…destruction et abandon de cadavre”.”Les neuf victimes ont été battues et étranglées, tuées, volées, puis mutilées. Des parties de leurs corps ont été dissimulées dans des boîtes, d’autres jetées dans une décharge”, a expliqué M. Suzuki.Selon lui, l’assassin a agi “pour satisfaire égoïstement ses désirs sexuels et financiers”, par des meurtres qui ont “profondément choqué et inquiété la société”.”Après une réflexion approfondie, j’ai ordonné son exécution”, a-t-il conclu.- Maison des horreurs -Après les avoir attirées dans son petit appartement de Zama, dans la grande banlieue sud-ouest de Tokyo, Shiraishi avait tué ses victimes et démembré les cadavres. Le 31 octobre 2017, la police avait découvert chez lui une véritable maison des horreurs: 240 morceaux de restes humains cachés dans des glacières et des boîtes à outils, saupoudrés de litière pour chat pour tenter de masquer les odeurs de putréfaction.Ciseaux, couteaux, une scie et divers outils de menuiserie avaient été retrouvés à son domicile.La police l’avait finalement arrêté alors qu’elle enquêtait sur la disparition d’une jeune femme de 23 ans, dont le frère avait pu se connecter à son compte Twitter. Il avait remarqué sur la plateforme des échanges avec un compte suspect. Lequel s’était avéré être l’un de ceux qu’utilisait M. Shiraishi pour se présenter comme un “bourreau professionnel”.Il avait été condamné à mort en 2020 pour les meurtres de ses neuf victimes, âgées de 15 à 26 ans.Lors du procès, ses avocats avaient plaidé pour la perpétuité, estimant que ses victimes avaient exprimé des pensées suicidaires sur les réseaux sociaux, et avaient ainsi consenti à leur mort.Le tribunal n’avait pas retenu cet argument, jugeant que l’affaire a “provoqué une grande anxiété dans la société”, et l’avait ainsi condamné à la peine de mort par pendaison, seule pratique utilisée au Japon pour la peine capitale. Il avait renoncé à faire appel.”La dignité des victimes a été piétinée”, avait déclaré le magistrat, ajoutant que M. Shiraishi s’en était pris à des personnes “psychologiquement fragiles”.- Environ 100 condamnés à mort -Cette affaire avait choqué le Japon, pays où le taux de criminalité est très faible, et avait également eu un fort retentissement à l’international.L’affaire du “tueur de Twitter”, comme la presse nippone l’avait surnommé, avait ravivé au Japon des débats sur le contrôle des réseaux sociaux ainsi que sur le suicide et sa prévention. Le Japon a le plus fort taux de suicide parmi les pays industrialisés du G7.Environ 100 prisonniers condamnés à mort attendent actuellement l’exécution de leur peine et parmi eux 49 ont demandé un nouveau procès, a précisé vendredi le ministre Keisuke Suzuki.La loi japonaise stipule que les exécutions doivent avoir lieu dans un délai de six mois après l’épuisement de toutes les voies de recours.Dans les faits, les condamnés restent souvent des années, voire des décennies, dans l’attente de leur exécution, dans des conditions d’isolement strict.Le Japon et les Etats-Unis sont les seuls pays du G7, à appliquer la peine de mort, habituellement pour des personnes condamnées pour de multiples homicides.Les autorités justifient son maintien par le soutien dont elle jouit parmi la population, malgré les critiques venues de l’étranger, en particulier des organisations de défense des droits humains.La dernière exécution au Japon remontait à juillet 2022, avec la pendaison de Tomohiro Kato, condamné pour avoir tué sept personnes en 2008 à Akihabara en fonçant sur la foule avec un camion avant de poignarder des passants.

Bezos, Sanchez to say ‘I do’ in Venice

Amazon tycoon Jeff Bezos and Lauren Sanchez are expected to tie the knot Friday at a sumptuous, secluded ceremony attended by celebrity friends on an island in Venice’s lagoon.The tech magnate, 61, and his fiancee, 55, kicked off a three-day wedding celebration Thursday with guests including Kim and Khloe Kardashian, Oprah Winfrey and Orlando Bloom.Venice, home to the oldest film festival in the world, is used to VIPs whizzing around in speed boats, and happily hosted the star-studded nuptials of Hollywood actor George Clooney in 2014.But Bezos — one of the world’s richest men and founder of a company regularly scrutinised for how it treats its workers — is different.And the festivities have sparked protests from environmentalists and locals who accuse authorities of pandering to the super rich while the city drowns under tourists.Bezos and former news anchor and entertainment reporter Sanchez are staying at the Aman hotel, a luxury 16th-century palazzo on the Grand Canal with a view of the Rialto bridge.They will exchange vows at a black-tie ceremony on the island of San Giorgio Maggiore, according to Italian media reports.The wedding itself is expected to take place in a vast open-air amphitheatre on the island, which sits across from St Mark’s Square.The newlyweds will then be serenaded by Matteo Bocelli, the son of famed opera singer Andrea Bocelli, the reports said.Sanchez is alleged to have prepared 27 outfits to wear during the festivities.Italian designer Domenico Dolce — half of the duo Dolce & Gabbana — was seen leaving the Aman hotel on Thursday, possibly following a fitting.- ‘Enchanted’ -Wedding guests snapped by paparazzi as they hopped into boats included Jordan’s Queen Rania, US football player Tom Brady, American fashion designer Spencer Antle, singer Usher, and Ivanka Trump — the daughter of US President Donald Trump.The guests reportedly lunched together Thursday in the gardens of Villa Baslini, on the islet of San Giovanni Evangelista.The celebrations are set to end Saturday with a party likely at the Arsenale, a vast shipyard complex dating back to when the city was a naval powerhouse.Bezos and Sanchez are donating three million euros ($3.5 million) to the city, according to Veneto’s regional president Luca Zaia, and are employing historic Venetian artisans.Venice’s oldest pastry maker Rosa Salva is baking 19th-century “fishermen’s biscuits” for party bags which will also contain something by Laguna B, renowned for its handblown Murano glass.Trump and her family visited a glass-blowing workshop on the small island of Murano on Wednesday, according to the owner.”They were amazed and enchanted by the magic of glass,” Massimiliano Schiavon told the Corriere della Sera, adding that the family had had a go at blowing their own.Some locals say the A-list guests and their entourages bring good business but critics have accused billionaire Bezos of using the UNESCO site as his personal playground.And environmental activists have also pointed to the carbon footprint of the mega yachts and dozens of private jets bringing the rich and famous to the canal city.At least 95 private planes requested permission to land at Venice’s Marco Polo airport for the wedding, the Corriere della Sera said.

Stocks climb, dollar holds on trade hopes and rate bets

Asian markets rose Friday on fresh trade hopes and the dollar held around three-year lows amid bets of cuts to US interest rate cuts. Easing concerns about Middle East tensions also added to the upbeat mood.With the Israel-Iran ceasefire holding for now, investors were able to turn their attention back to the economy and Donald Trump’s tariffs as a deadline for countries to strike deals with Washington approaches.Bets on a Federal Reserve rate cut jumped this week after the US president said he had candidates in mind to succeed boss Jerome Powell when he leaves next year, with reports saying he would make an announcement as early as September.That was followed Thursday by data showing the world’s top economy contracted more than previously estimated in the first quarter and consumer spending grew less than expected.Traders are now fully expecting two rate cuts this year, while there was a pick-up in bets on a third, according to Bloomberg News.Powell, who has faced pressure from Trump to move sooner, appeared to take a dovish turn in a deposition to lawmakers this week, while several other Fed officials have also hinted at a softer approach.All three main indexes on Wall Street rallied, with the Nasdaq hitting a record high and the S&P 500 within a whisker of a new closing peak.The buying continued into Asia, with Tokyo rallying more than one percent to break 40,000 for the first time since January, while Hong Kong, Shanghai, Sydney and Singapore were also well up.The prospect of lower borrowing costs sent the Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, to its lowest level since March 2022. And while it edged slightly higher Friday it remained under pressure.Trade war worries were also soothed slightly Thursday after the White House said Trump could extend his deadline for agreeing deals to avert painful tariffs.The president announced a swathe of levies on trading partners at the start of April but quickly said he would pause them until July 9 to allow for talks but few agreements have been reached so far.When asked if there would be another delay, press secretary Karoline Leavitt told reporters: “Perhaps it could be extended, but that’s a decision for the president to make.”The deadline is not critical.”The president can simply provide these countries with a deal if they refuse to make us one by the deadline.”This means Trump can “pick a reciprocal tariff rate that he believes is advantageous for the United States”, she added.The administration also signalled progress on trade with China, with US Commerce Secretary Howard Lutnick saying they had “signed and sealed” an understanding reached in Geneva last month.Those talks saw the two slash eye-watering tit-for-tat tariffs and address other key issues including China’s export of rare earths used in smartphones and electric vehicles, while Beijing was keen to see an easing of restrictions on its access to tech goods.In company news, Chinese smartphone maker Xiaomi soared eight percent to a record high in Hong Kong as it enjoyed strong early orders for its latest sports utility vehicle, its second foray into the competitive electric vehicle market.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.6 percent at 40,215.36 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.3 percent at 24,393.49Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,452.71Euro/dollar: UP at $1.1702 from $1.1701 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3738 from $1.3725Dollar/yen: DOWN at 144.34 yen from 144.44 yenEuro/pound: DOWN at 85.18 pence from 85.22 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $65.57 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $68.08 per barrelNew York – Dow: UP 0.9 percent at 43,386.84 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,735.60 (close)

Coup dur pour Albert II à Monaco: son Premier ministre jette l’éponge avant même de commencer

Le prince Albert II de Monaco affichait sa sérénité, mais la crise est profonde sur le Rocher: son nouveau chef du gouvernement, nommé après cinq mois de recherches, a jeté l’éponge jeudi soir, avant même de prendre ses fonctions.”Il ressort de différents échanges que j’ai eus tout récemment que des forces négatives et contraires sont d’ores et déjà à l’œuvre pour faire perdurer les pratiques archaïques du passé et m’empêcher de mener à bien la mission que le Prince Albert m’a confiée”, a déclaré Philippe Mettoux dans un communiqué à l’AFP.Il n’a pas souhaité donner de précisions, mais ces propos interviennent alors que la principauté est secouée par une bataille médiatico-judiciaire impliquant d’anciens proches du prince désormais écartés et accusés de malversations, qui dénoncent en retour une main-mise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur le Rocher.Conseiller d’Etat, ancien procureur et ancien conseiller de l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin, Philippe Mettoux, 66 ans, présentait de nombreux atouts pour Albert II, qui affiche depuis son intronisation en 2005 une volonté de politique vertueuse et de lutte contre les soupçons de malversations entourant Monaco.En début de semaine, M. Mettoux avait d’ailleurs publié un message enthousiaste sur son compte LinkedIn, “Il est incontestable que Monaco réussit dans les domaines de l’économie, de la finance, de l’attractivité, de l’innovation, du tourisme et de l’influence, selon un modèle original qui associe une monarchie active et une démocratie effective”, avait-il écrit.”Cependant, comme tous les pays, Monaco est confronté à des enjeux politiques, géopolitiques, sociétaux, sociaux, technologiques, environnementaux importants”, avait-il ajouté, tout en précisant: “J’aime les défis. Je me suis préparé”.- Les dossiers du corbeau -Mais depuis ce message, “il m’est apparu malheureusement évident que je ne disposerai pas des leviers indispensables pour écrire la nouvelle page, pourtant appelée de ses vœux par le Souverain et qui est nécessaire au rayonnement, à la stabilité et au redressement du pays”, a-t-il déploré dans son communiqué jeudi soir, appelant à une intensification de la lutte contre la corruption et le blanchiment.En matière de blanchiment, le Groupe d’action financière (Gafi) avait placé l’an dernier Monaco sur sa “liste grise”, malgré les efforts de la Principauté pour renforcer sa législation et ses instances de contrôle. Et la Commission européenne s’est alignée il y a quelques semaines, en ajoutant le Rocher à sa liste de pays à “haut risque”.Pour ce qui est de la corruption, la concentration inédite de millionnaires sur deux petits kilomètres carrés coincés entre mer et montagne a créé le marché immobilier le plus cher du monde, objet de toutes les convoitises.Les accusations volent dans tous les sens depuis la parution en 2021 du site internet intitulé “Dossiers du Rocher”, où un corbeau pointait quatre proches d’Albert II, dont son avocat personnel Thierry Lacoste et son comptable Claude Palmero, accusés de collusion et d’une trop grande proximité avec des groupes concurrents de Pastor.Une trentaine d’enquêtes sont en cours, dans une ambiance de bataille rangée qui vient d’entrer dans une nouvelle phase avec l’inculpation mercredi pour prise illégale d’intérêt en bande organisée et corruption passive de l’un des ex-proches du prince, Didier Linotte, ancien président de la plus haute cour monégasque.Attendu samedi au Japon, où il doit fêter la journée nationale de Monaco à l’exposition universelle d’Osaka, Albert II va devoir se mettre de nouveau à la recherche d’un nouveau “ministre d’Etat”, le titre officiel du chef du gouvernement monégasque.Nommé par le prince, il s’agit traditionnellement d’une personnalité détachée par la France, chargée de conduire la politique et d’assurer l’administration du tout petit territoire de 38.000 habitants.Beaucoup d’anciens préfets au profil plutôt gestionnaire s’y sont succédé, mais le profil plus politique de Didier Guillaume, qui avait été maire, président de conseil général, sénateur et ministre de l’Agriculture (2018-2020), avait vite séduit à son arrivée en septembre 2024.Depuis son décès prématuré en janvier, l’intérim à ce poste est assuré par la Monégasque Isabelle Berro-Amadeï, ministre des Relations extérieures.

Coup dur pour Albert II à Monaco: son Premier ministre jette l’éponge avant même de commencer

Le prince Albert II de Monaco affichait sa sérénité, mais la crise est profonde sur le Rocher: son nouveau chef du gouvernement, nommé après cinq mois de recherches, a jeté l’éponge jeudi soir, avant même de prendre ses fonctions.”Il ressort de différents échanges que j’ai eus tout récemment que des forces négatives et contraires sont d’ores et déjà à l’œuvre pour faire perdurer les pratiques archaïques du passé et m’empêcher de mener à bien la mission que le Prince Albert m’a confiée”, a déclaré Philippe Mettoux dans un communiqué à l’AFP.Il n’a pas souhaité donner de précisions, mais ces propos interviennent alors que la principauté est secouée par une bataille médiatico-judiciaire impliquant d’anciens proches du prince désormais écartés et accusés de malversations, qui dénoncent en retour une main-mise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur le Rocher.Conseiller d’Etat, ancien procureur et ancien conseiller de l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin, Philippe Mettoux, 66 ans, présentait de nombreux atouts pour Albert II, qui affiche depuis son intronisation en 2005 une volonté de politique vertueuse et de lutte contre les soupçons de malversations entourant Monaco.En début de semaine, M. Mettoux avait d’ailleurs publié un message enthousiaste sur son compte LinkedIn, “Il est incontestable que Monaco réussit dans les domaines de l’économie, de la finance, de l’attractivité, de l’innovation, du tourisme et de l’influence, selon un modèle original qui associe une monarchie active et une démocratie effective”, avait-il écrit.”Cependant, comme tous les pays, Monaco est confronté à des enjeux politiques, géopolitiques, sociétaux, sociaux, technologiques, environnementaux importants”, avait-il ajouté, tout en précisant: “J’aime les défis. Je me suis préparé”.- Les dossiers du corbeau -Mais depuis ce message, “il m’est apparu malheureusement évident que je ne disposerai pas des leviers indispensables pour écrire la nouvelle page, pourtant appelée de ses vœux par le Souverain et qui est nécessaire au rayonnement, à la stabilité et au redressement du pays”, a-t-il déploré dans son communiqué jeudi soir, appelant à une intensification de la lutte contre la corruption et le blanchiment.En matière de blanchiment, le Groupe d’action financière (Gafi) avait placé l’an dernier Monaco sur sa “liste grise”, malgré les efforts de la Principauté pour renforcer sa législation et ses instances de contrôle. Et la Commission européenne s’est alignée il y a quelques semaines, en ajoutant le Rocher à sa liste de pays à “haut risque”.Pour ce qui est de la corruption, la concentration inédite de millionnaires sur deux petits kilomètres carrés coincés entre mer et montagne a créé le marché immobilier le plus cher du monde, objet de toutes les convoitises.Les accusations volent dans tous les sens depuis la parution en 2021 du site internet intitulé “Dossiers du Rocher”, où un corbeau pointait quatre proches d’Albert II, dont son avocat personnel Thierry Lacoste et son comptable Claude Palmero, accusés de collusion et d’une trop grande proximité avec des groupes concurrents de Pastor.Une trentaine d’enquêtes sont en cours, dans une ambiance de bataille rangée qui vient d’entrer dans une nouvelle phase avec l’inculpation mercredi pour prise illégale d’intérêt en bande organisée et corruption passive de l’un des ex-proches du prince, Didier Linotte, ancien président de la plus haute cour monégasque.Attendu samedi au Japon, où il doit fêter la journée nationale de Monaco à l’exposition universelle d’Osaka, Albert II va devoir se mettre de nouveau à la recherche d’un nouveau “ministre d’Etat”, le titre officiel du chef du gouvernement monégasque.Nommé par le prince, il s’agit traditionnellement d’une personnalité détachée par la France, chargée de conduire la politique et d’assurer l’administration du tout petit territoire de 38.000 habitants.Beaucoup d’anciens préfets au profil plutôt gestionnaire s’y sont succédé, mais le profil plus politique de Didier Guillaume, qui avait été maire, président de conseil général, sénateur et ministre de l’Agriculture (2018-2020), avait vite séduit à son arrivée en septembre 2024.Depuis son décès prématuré en janvier, l’intérim à ce poste est assuré par la Monégasque Isabelle Berro-Amadeï, ministre des Relations extérieures.

Coup dur pour Albert II à Monaco: son Premier ministre jette l’éponge avant même de commencer

Le prince Albert II de Monaco affichait sa sérénité, mais la crise est profonde sur le Rocher: son nouveau chef du gouvernement, nommé après cinq mois de recherches, a jeté l’éponge jeudi soir, avant même de prendre ses fonctions.”Il ressort de différents échanges que j’ai eus tout récemment que des forces négatives et contraires sont d’ores et déjà à l’œuvre pour faire perdurer les pratiques archaïques du passé et m’empêcher de mener à bien la mission que le Prince Albert m’a confiée”, a déclaré Philippe Mettoux dans un communiqué à l’AFP.Il n’a pas souhaité donner de précisions, mais ces propos interviennent alors que la principauté est secouée par une bataille médiatico-judiciaire impliquant d’anciens proches du prince désormais écartés et accusés de malversations, qui dénoncent en retour une main-mise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur le Rocher.Conseiller d’Etat, ancien procureur et ancien conseiller de l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin, Philippe Mettoux, 66 ans, présentait de nombreux atouts pour Albert II, qui affiche depuis son intronisation en 2005 une volonté de politique vertueuse et de lutte contre les soupçons de malversations entourant Monaco.En début de semaine, M. Mettoux avait d’ailleurs publié un message enthousiaste sur son compte LinkedIn, “Il est incontestable que Monaco réussit dans les domaines de l’économie, de la finance, de l’attractivité, de l’innovation, du tourisme et de l’influence, selon un modèle original qui associe une monarchie active et une démocratie effective”, avait-il écrit.”Cependant, comme tous les pays, Monaco est confronté à des enjeux politiques, géopolitiques, sociétaux, sociaux, technologiques, environnementaux importants”, avait-il ajouté, tout en précisant: “J’aime les défis. Je me suis préparé”.- Les dossiers du corbeau -Mais depuis ce message, “il m’est apparu malheureusement évident que je ne disposerai pas des leviers indispensables pour écrire la nouvelle page, pourtant appelée de ses vœux par le Souverain et qui est nécessaire au rayonnement, à la stabilité et au redressement du pays”, a-t-il déploré dans son communiqué jeudi soir, appelant à une intensification de la lutte contre la corruption et le blanchiment.En matière de blanchiment, le Groupe d’action financière (Gafi) avait placé l’an dernier Monaco sur sa “liste grise”, malgré les efforts de la Principauté pour renforcer sa législation et ses instances de contrôle. Et la Commission européenne s’est alignée il y a quelques semaines, en ajoutant le Rocher à sa liste de pays à “haut risque”.Pour ce qui est de la corruption, la concentration inédite de millionnaires sur deux petits kilomètres carrés coincés entre mer et montagne a créé le marché immobilier le plus cher du monde, objet de toutes les convoitises.Les accusations volent dans tous les sens depuis la parution en 2021 du site internet intitulé “Dossiers du Rocher”, où un corbeau pointait quatre proches d’Albert II, dont son avocat personnel Thierry Lacoste et son comptable Claude Palmero, accusés de collusion et d’une trop grande proximité avec des groupes concurrents de Pastor.Une trentaine d’enquêtes sont en cours, dans une ambiance de bataille rangée qui vient d’entrer dans une nouvelle phase avec l’inculpation mercredi pour prise illégale d’intérêt en bande organisée et corruption passive de l’un des ex-proches du prince, Didier Linotte, ancien président de la plus haute cour monégasque.Attendu samedi au Japon, où il doit fêter la journée nationale de Monaco à l’exposition universelle d’Osaka, Albert II va devoir se mettre de nouveau à la recherche d’un nouveau “ministre d’Etat”, le titre officiel du chef du gouvernement monégasque.Nommé par le prince, il s’agit traditionnellement d’une personnalité détachée par la France, chargée de conduire la politique et d’assurer l’administration du tout petit territoire de 38.000 habitants.Beaucoup d’anciens préfets au profil plutôt gestionnaire s’y sont succédé, mais le profil plus politique de Didier Guillaume, qui avait été maire, président de conseil général, sénateur et ministre de l’Agriculture (2018-2020), avait vite séduit à son arrivée en septembre 2024.Depuis son décès prématuré en janvier, l’intérim à ce poste est assuré par la Monégasque Isabelle Berro-Amadeï, ministre des Relations extérieures.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux hommes mis en examen et écroués

Deux hommes ont été mis en examen jeudi soir pour assassinat en bande organisée et écroués, quatre jours après la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, à la fin d’un mariage dans un village du Luberon, dans le Vaucluse, a annoncé le procureur de Marseille.Les deux hommes, interpellés dimanche matin quelques heures après les faits, faisaient partie d’un groupe de quatre assaillants, dont l’un a été tué et l’autre est “toujours en fuite”, selon un communiqué du procureur Nicolas Bessone.Dimanche, vers 4h15 du matin, sur le parking à la sortie de la salle des fêtes du village de Goult dans le Luberon, où une fête de mariage s’était achevée, quatre hommes cagoulés, arrivés en voiture, ont fait irruption derrière le véhicule dans lequel venaient d’entrer le couple de mariés, la nièce de la mariée et son compagnon, ainsi que le neveu de la mariée âgé de 13 ans, rappelle le procureur.”Les assaillants ouvraient le feu et touchaient mortellement la mariée, atteinte de plusieurs tirs près de la carotide. Les coups de feu atteignaient également le marié, blessé de plusieurs tirs dans le haut du corps, ainsi que le jeune garçon dans la région pulmonaire, engageant son pronostic vital dans un premier temps”, ajoute le procureur.La sœur du marié qui se trouvait dans un véhicule à proximité a également été touchée à l’épaule.Selon le procureur, l’assaillant tué a été “touché par des tirs dans le dos et la tête”, et également “percuté par un véhicule durant l’action”.Après la fusillade, ses trois complices ont pris la fuite à pied.- Hypothèse du règlement de comptes -Cinquante gendarmes de la section de recherches de Marseille et du groupement de gendarmerie du Vaucluse ont entrepris de ratisser la zone, avec l’appui du GIGN et de la section aérienne de la gendarmerie, et ont interpellé vers 11H00 du matin deux des assaillants dans une commune proche, le dernier étant “toujours en fuite”.Lundi, le parquet d’Avignon, initialement chargé de l’enquête, s’était dessaisi au profit de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Après 96 heures de garde à vue, les deux hommes interpellés ont été présentés jeudi à un magistrat instructeur et mis en examen notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en bande organisée et recel en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire.Dans son communiqué, le procureur de Marseille n’émet aucune hypothèse sur la motivation des assaillants.De source proche du dossier, le mari, originaire de Cavaillon, était connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), dont infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Dès dimanche, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants avait été envisagée, selon une autre source proche du dossier.”Je pense que c’était ciblé”, avait avancé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place.”Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté le maire de Goult, petit village d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux hommes mis en examen et écroués

Deux hommes ont été mis en examen jeudi soir pour assassinat en bande organisée et écroués, quatre jours après la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, à la fin d’un mariage dans un village du Luberon, dans le Vaucluse, a annoncé le procureur de Marseille.Les deux hommes, interpellés dimanche matin quelques heures après les faits, faisaient partie d’un groupe de quatre assaillants, dont l’un a été tué et l’autre est “toujours en fuite”, selon un communiqué du procureur Nicolas Bessone.Dimanche, vers 4h15 du matin, sur le parking à la sortie de la salle des fêtes du village de Goult dans le Luberon, où une fête de mariage s’était achevée, quatre hommes cagoulés, arrivés en voiture, ont fait irruption derrière le véhicule dans lequel venaient d’entrer le couple de mariés, la nièce de la mariée et son compagnon, ainsi que le neveu de la mariée âgé de 13 ans, rappelle le procureur.”Les assaillants ouvraient le feu et touchaient mortellement la mariée, atteinte de plusieurs tirs près de la carotide. Les coups de feu atteignaient également le marié, blessé de plusieurs tirs dans le haut du corps, ainsi que le jeune garçon dans la région pulmonaire, engageant son pronostic vital dans un premier temps”, ajoute le procureur.La sœur du marié qui se trouvait dans un véhicule à proximité a également été touchée à l’épaule.Selon le procureur, l’assaillant tué a été “touché par des tirs dans le dos et la tête”, et également “percuté par un véhicule durant l’action”.Après la fusillade, ses trois complices ont pris la fuite à pied.- Hypothèse du règlement de comptes -Cinquante gendarmes de la section de recherches de Marseille et du groupement de gendarmerie du Vaucluse ont entrepris de ratisser la zone, avec l’appui du GIGN et de la section aérienne de la gendarmerie, et ont interpellé vers 11H00 du matin deux des assaillants dans une commune proche, le dernier étant “toujours en fuite”.Lundi, le parquet d’Avignon, initialement chargé de l’enquête, s’était dessaisi au profit de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Après 96 heures de garde à vue, les deux hommes interpellés ont été présentés jeudi à un magistrat instructeur et mis en examen notamment pour assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée, ainsi que pour association de malfaiteurs en bande organisée et recel en bande organisée. Ils ont été placés en détention provisoire.Dans son communiqué, le procureur de Marseille n’émet aucune hypothèse sur la motivation des assaillants.De source proche du dossier, le mari, originaire de Cavaillon, était connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), dont infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Dès dimanche, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants avait été envisagée, selon une autre source proche du dossier.”Je pense que c’était ciblé”, avait avancé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place.”Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté le maire de Goult, petit village d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande.

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