UK defence minister meets family of murdered Kenyan womanMon, 07 Apr 2025 10:04:58 GMT

Britain’s defence minister met on Monday the family of a young Kenyan mother who was found dead in 2012 after last being seen with a British soldier, as he stressed the need to “accelerate progress” in the case.The high-profile case caused shock in the east African country and Agnes Wanjiru’s family have long urged the …

UK defence minister meets family of murdered Kenyan womanMon, 07 Apr 2025 10:04:58 GMT Read More »

African players in Europe: Iwobi ends goal drought to help sink RedsMon, 07 Apr 2025 09:53:30 GMT

Nigeria international Alex Iwobi scored for the first time in 15 matches in all competitions to help Fulham shock Premier League leaders Liverpool 3-2 at the weekend.It was the first goal for the 28-year-old midfielder since January 14, and he played a key role as the Cottagers became only the second side to defeat the …

African players in Europe: Iwobi ends goal drought to help sink RedsMon, 07 Apr 2025 09:53:30 GMT Read More »

“A un instant T, 2,6 millions de pédocriminels en ligne”, selon une experte

“Les experts estiment qu’à un instant T, il y a 2,6 millions de pédocriminels en ligne dans le monde”, expose à l’AFP la commandante de police Véronique Béchu, auteure d’un livre reconnu et membre de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Q: Comment votre livre “Derrière l’écran, combattre l’explosion de la pédocriminalité en ligne” a-t-il été reçu ? R: “On le retrouve dans des bibliothèques municipales, scolaires, il circule, il vit. L’objectif premier est atteint. Peu de personnes sont au courant de ce qui se passe en ligne pour les mineurs, même dans le monde de la protection de l’enfance. Lorsque je fais des actions de sensibilisation (magistrats, avocats, professionnels de santé etc.) mes interlocuteurs ont parfois une idée des agissements, mais n’en mesurent que peu l’ampleur. Ca fait son petit bonhomme de chemin. J’ai reçu dernièrement le Prix des auditeurs de justice, à l’École nationale de la magistrature, qui récompense un ouvrage ayant fait évoluer leurs pratiques au quotidien”. Q: Les enfants ont des smartphones très tôt, qu’en pensez-vous ? R: “Il faut parler d’écran: tablettes, ordinateurs etc, tout support numérique connecté. Selon la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) l’âge moyen d’ouverture de son premier réseau social pour un mineur en France est de 8 ans et demi. Normalement, c’est 15 ans, et entre 13 et 15 ans, c’est avec autorisation du parent qui est responsable de ce que l’enfant poste. Mais dans 13% des cas, les enfants ont entre 6 et 7 ans. C’est très, trop jeune. Il faut en moyenne moins d’une minute à un enfant pour être sollicité sexuellement sur un réseau social. Certains phénomènes pédocriminels se sont très fortement développés lors des confinements. Comme le grooming, appelé aussi pédopiégeage: mettre en confiance un enfant, pour que, de manière faussement consentie, il envoie des contenus sexuels le mettant en scène. La sextorsion: effectuer un chantage auprès du mineur qui aura envoyé ce premier contenu, soit pour le rencontrer physiquement ou pour obtenir d’autres contenus pédocriminels ou de l’argent. Les experts estiment qu’à un instant T, il y a 2,6 millions de pédocriminels en ligne dans le monde”. Q: La France est-elle suffisamment armée face aux pédocriminels en ligne?R: “La lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs en France n’a jamais été une priorité nationale. Quand j’ai écrit mon livre, j’étais à la tête d’une unité où nous étions 18 enquêteurs. Puis a été créé un office dédié à la lutte contre la violence grave faite aux enfants, l’office mineurs. Actuellement, il y a une cinquantaine de personnels et une trentaine d’enquêteurs. L’augmentation n’est pas énorme par rapport à avant. Cet office, l’année dernière, a reçu 170.000 signalements de détection d’activités pédocriminelles sur les plateformes du Net. Ça fait à peu près 465 enquêtes qui pourraient être ouvertes par jour. Je pense que si vous faites le calcul, vous avez un début de réponse. Mais, on serait 5.000 que cela ne résoudrait pas le problème. Il faut qu’il y ait de moins de victimes en amont. La priorité, c’est prévention et sensibilisation. Il faut aussi dire: l’impunité n’existe pas. Il y a des interpellations de pédocriminels en France quasiment chaque jour, quel que soit le mode de saisine du service d’enquête”.Q: Etes-vous devenue paranoïaque ?R: “Non, il faut juste être vigilant. Je ne pense vraiment pas qu’il faille mettre les enfants sous cloche. J’ai commencé avec mes enfants quand ils étaient très jeunes à leur expliquer les dangers d’internet. Pendant le confinement, mes enfants jouaient en ligne comme tous les autres enfants, mais avec cette particularité qu’ils étaient en capacité d’immédiatement identifier un comportement suspect et qu’ils savaient comment réagir: me parler, me montrer le profil. Il y a divers moyens de signaler. Déjà sur la plateforme utilisée par l’enfant, ou auprès de l’association reconnue d’utilité publique dédiée à la lutte contre les violences numériques et le harcèlement, e-Enfance. Son numéro, le 3018, depuis 20 ans. On peut aussi signaler les contenus illicites sur la plateforme Pharos et déposer plainte en cas de sextorsion à but financier sur THESEE, plateforme du ministère de l’Intérieur. Il ne faut jamais culpabiliser l’enfant quand il se passe quoi que ce soit, il se sent déjà très coupable et honteux”. 

“A un instant T, 2,6 millions de pédocriminels en ligne”, selon une experte

“Les experts estiment qu’à un instant T, il y a 2,6 millions de pédocriminels en ligne dans le monde”, expose à l’AFP la commandante de police Véronique Béchu, auteure d’un livre reconnu et membre de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise). Q: Comment votre livre “Derrière l’écran, combattre l’explosion de la pédocriminalité en ligne” a-t-il été reçu ? R: “On le retrouve dans des bibliothèques municipales, scolaires, il circule, il vit. L’objectif premier est atteint. Peu de personnes sont au courant de ce qui se passe en ligne pour les mineurs, même dans le monde de la protection de l’enfance. Lorsque je fais des actions de sensibilisation (magistrats, avocats, professionnels de santé etc.) mes interlocuteurs ont parfois une idée des agissements, mais n’en mesurent que peu l’ampleur. Ca fait son petit bonhomme de chemin. J’ai reçu dernièrement le Prix des auditeurs de justice, à l’École nationale de la magistrature, qui récompense un ouvrage ayant fait évoluer leurs pratiques au quotidien”. Q: Les enfants ont des smartphones très tôt, qu’en pensez-vous ? R: “Il faut parler d’écran: tablettes, ordinateurs etc, tout support numérique connecté. Selon la Commission nationale informatique et liberté (Cnil) l’âge moyen d’ouverture de son premier réseau social pour un mineur en France est de 8 ans et demi. Normalement, c’est 15 ans, et entre 13 et 15 ans, c’est avec autorisation du parent qui est responsable de ce que l’enfant poste. Mais dans 13% des cas, les enfants ont entre 6 et 7 ans. C’est très, trop jeune. Il faut en moyenne moins d’une minute à un enfant pour être sollicité sexuellement sur un réseau social. Certains phénomènes pédocriminels se sont très fortement développés lors des confinements. Comme le grooming, appelé aussi pédopiégeage: mettre en confiance un enfant, pour que, de manière faussement consentie, il envoie des contenus sexuels le mettant en scène. La sextorsion: effectuer un chantage auprès du mineur qui aura envoyé ce premier contenu, soit pour le rencontrer physiquement ou pour obtenir d’autres contenus pédocriminels ou de l’argent. Les experts estiment qu’à un instant T, il y a 2,6 millions de pédocriminels en ligne dans le monde”. Q: La France est-elle suffisamment armée face aux pédocriminels en ligne?R: “La lutte contre l’exploitation sexuelle des mineurs en France n’a jamais été une priorité nationale. Quand j’ai écrit mon livre, j’étais à la tête d’une unité où nous étions 18 enquêteurs. Puis a été créé un office dédié à la lutte contre la violence grave faite aux enfants, l’office mineurs. Actuellement, il y a une cinquantaine de personnels et une trentaine d’enquêteurs. L’augmentation n’est pas énorme par rapport à avant. Cet office, l’année dernière, a reçu 170.000 signalements de détection d’activités pédocriminelles sur les plateformes du Net. Ça fait à peu près 465 enquêtes qui pourraient être ouvertes par jour. Je pense que si vous faites le calcul, vous avez un début de réponse. Mais, on serait 5.000 que cela ne résoudrait pas le problème. Il faut qu’il y ait de moins de victimes en amont. La priorité, c’est prévention et sensibilisation. Il faut aussi dire: l’impunité n’existe pas. Il y a des interpellations de pédocriminels en France quasiment chaque jour, quel que soit le mode de saisine du service d’enquête”.Q: Etes-vous devenue paranoïaque ?R: “Non, il faut juste être vigilant. Je ne pense vraiment pas qu’il faille mettre les enfants sous cloche. J’ai commencé avec mes enfants quand ils étaient très jeunes à leur expliquer les dangers d’internet. Pendant le confinement, mes enfants jouaient en ligne comme tous les autres enfants, mais avec cette particularité qu’ils étaient en capacité d’immédiatement identifier un comportement suspect et qu’ils savaient comment réagir: me parler, me montrer le profil. Il y a divers moyens de signaler. Déjà sur la plateforme utilisée par l’enfant, ou auprès de l’association reconnue d’utilité publique dédiée à la lutte contre les violences numériques et le harcèlement, e-Enfance. Son numéro, le 3018, depuis 20 ans. On peut aussi signaler les contenus illicites sur la plateforme Pharos et déposer plainte en cas de sextorsion à but financier sur THESEE, plateforme du ministère de l’Intérieur. Il ne faut jamais culpabiliser l’enfant quand il se passe quoi que ce soit, il se sent déjà très coupable et honteux”. 

The worst market crashes since 1929

Monday’s stock market collapses in Asia and Europe after China retaliated to steep US tariffs revived memories of similar market turmoil after the Covid pandemic and the last global financial crisis.Analysts called the falls “historic” and some even described it as a “bloodbath”, recalling previous collapses since the start of the last century.- 2020: Pandemic -Global stocks crashed in March 2020 after the World Health Organization declared Covid-19 a pandemic, putting much of the world under lockdown. On March 12, 2020 — the day after the announcement — Paris fell 12 percent, Madrid 14 percent and Milan 17 percent. London dropped 11 percent and New York 10 percent in the worst fall since 1987.Further falls came over the following days, with US indexes dropping more than 12 percent.The rapid response by national governments, which dug deep to keep their economies afloat, helped most markets rebound within months.- 2008: Subprime crisis -The 2008 global financial crisis was caused by bankers in the United States giving subprime mortgages to people on shaky financial footing and then selling them off as investments, fuelling a housing boom.When borrowers became unable to pay their mortgages, millions lost their homes, the stock market crashed and the banking system buckled, culminating with the dramatic bankruptcy of investment bank Lehman Brothers.From January to October that year, the world’s main stock markets fell between 30 and 50 percent.- 2000: Dot.com bubble -The start of the millennium saw the deflation of the tech bubble caused by venture capitalists throwing money at unproven companies.From a record 5,048.62 points on March 10, 2000, the US tech-heavy Nasdaq index lost 39.3 percent in value over the year.Many internet startups went out of business.- 1987: Black Monday -Wall Street crashed on October 19, 1987, on the back of large US trade and budget deficits and interest rates hikes. The Dow Jones index lost 22.6 percent, causing panic on markets worldwide.- 1929: Wall Street collapse -October 24, 1929 became known as “Black Thursday” on Wall Street after a bull market imploded, causing the Dow Jones to lose more than 22 percent of its value at the start of trade.Stocks recouped most lost ground during the day but the rot set in: October 28 and 29 also saw huge losses in a crisis that marked the beginning of the Great Depression in the United States and a global economic crisis.burs-phz/lth

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.

Droits de douane, Iran et Gaza au menu d’une visite de Netanyahu à Washington

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est arrivé lundi à Washington pour un entretien avec Donald Trump consacré à l’augmentation massive des droits de douane, les tensions avec l’Iran et la guerre à Gaza.M. Netanyahu, arrivé de Hongrie, est le premier dirigeant étranger à rencontrer le président américain depuis que ce dernier a décidé d’imposer des droits de douane supplémentaires sur une grande partie des produits importés par les Etats-Unis.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays.A son arrivée, il a rencontré le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant de la Maison Blanche au Commerce, Jamieson Greer, selon son bureau.”Je suis (…) le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël”, a déclaré M. Netanyahu avant de quitter Budapest.- “Lien vital” -“Je pense que cela reflète la relation personnelle spéciale et le lien unique entre les Etats-Unis et Israël, qui est si vital en ce moment”, a-t-il ajouté.Selon Jonathan Rynhold, directeur des études politiques à l’université Bar-Ilan de Tel-Aviv, M. Netanyahu va chercher à obtenir une exemption des droits de douane pour Israël. Une telle exemption profiterait non seulement à Israël, mais “ferait également plaisir aux républicains du Congrès (…) qui à ce stade ne sont pas disposés à affronter M. Trump sur ce sujet”, a déclaré M. Rynhold.Israël avait tenté d’échapper aux nouvelles taxes en prenant des mesures préventives mardi, à la veille de l’annonce de Donald Trump, et en levant la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses mesures, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “également un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump que Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque.”Je ne serais pas surpris si des concessions envers Israël étaient annoncées (…) et cela servirait d’exemple pour d’autres pays”, a-t-il ajouté.- Gaza, nucléaire iranien -M. Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Depuis cette date, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Sur le dossier iranien, M. Trump a appelé Téhéran à des “négociations directes” sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien et menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.”La proposition de l’Iran de négociations indirectes est une offre généreuse, responsable et sage (…). Pour l’instant, nous décidons de nous concentrer sur ce que nous avons proposé”, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Bagha, ajoutant que son pays attendait à présent la décision des Etats-Unis.”Les menaces contre l’Iran, si elles se réalisent, entraîneront une réponse rapide, immédiate et globale”, a-t-il averti.