US stocks hit record on US-China trade progress

Wall Street climbed into record territory Friday as the United States and China moved closer to a trade deal and Washington signalled it could reach tariff agreements with over a dozen other partners.With the Israel-Iran ceasefire holding, investors turned attention back to the wider economy and President Donald Trump’s tariff blitz.Trump imposed a 10-percent tariff on goods from nearly every country at start of April, but he delayed higher rates on dozens of nations until July 9 to allow for talks.On Thursday he said the United States had signed a deal relating to trade with China, without providing further details.China said Friday that Washington would lift “restrictive measures”, while Beijing would “review and approve” items under export controls.”While details remain sparse, the announcement removed another layer of uncertainty from the global risk environment,” said David Morrison, an analyst at financial services firm Trade Nation.”Investors welcomed the confirmation as a positive signal for supply chains and global trade, even if the implementation timeline remains vague,” he added.US Treasury Secretary Scott Bessent added Friday that Washington could reach key tariff deals with over a dozen partners in the coming months and have its trade agenda completed by early September.The United States is focusing on agreements with 18 key trading partners.”If we can ink 10 or 12 of the important 18, there are another important 20 relationships, then I think we could have trade wrapped up by Labor Day (September 1),” Bessent told Fox Business.Wall Street stocks pushed higher, with both the S&P 500 and Nasdaq Composite indices pushing into record territory.The gains came despite the US Federal Reserve’s preferred inflation measure — the core personal consumption expenditures price index — coming in at a higher-than-expected 0.2 percent increase in May.”Today’s inflation report shouldn’t be enough to give markets a significant scare, but it probably dashes the slim hopes investors had for a July rate cut,” said eToro US investment analyst Bret Kenwell.”Further, it may give investors a bit of hesitation with stocks surging into record high territory as we near quarter-end,” he added.European stock markets also rose, with the Paris CAC 40 leading the way, boosted by a rise in luxury stocks. Traders brushed off data showing that inflation edged up in France and Spain in June, even as it added to speculation that the European Central Bank might pause its interest rate-cut cycle. In Asia, Tokyo rallied more than one percent to break 40,000 points for the first time since January, while Hong Kong and Shanghai equities closed lower.- Weaker dollar -The dollar held around three-year lows Friday as traders bet on US interest rate cuts, especially after Trump hinted at replacing Fed chief Jerome Powell. The prospect of lower borrowing costs sent the Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, to its lowest level since March 2022. Weak economic data on Thursday — showing that the world’s top economy contracted more than previously estimated in the first quarter and softer consumer spending — further fuelled rate cut expectations. – Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.9 percent at 43,783.12 pointsNew York – S&P 500: UP 0.6 percent at 6,177.84New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 20,280.39 London – FTSE 100: UP 0.7 percent at 8,798.91 (close)Paris – CAC 40: UP 1.8 percent at 7,691.55 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.6 percent at 24,033.22 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 40,150.79 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 24,284.15 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,424.23 (close)Euro/dollar: UP at $1.1714 from $1.1701 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3713 from $1.3725Dollar/yen: UP at 144.81 yen from 144.44 yenEuro/pound: UP at 85.43 pence from 85.22 penceWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $65.96 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $67.17 per barrelburs-rl/js

A Carcassonne, un exercice militaire d’ampleur, “rassurant” à l’heure des tensions internationales

Les commerçants de la cité médiévale de Carcassonne ouvrent à peine boutique, vendredi matin, que des soldats du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) déboulent entre les camions de livraison pour repousser un ennemi fictif, un exercice jugé “rassurant” par les habitants.Voilà trois jours que 800 militaires et une centaine de véhicules blindés de ce régiment progressent au sol et dans les airs depuis Narbonne, à une soixantaine de kilomètres à l’est, pour repousser la force ennemie qui s’est emparée de la préfecture de l’Aude, dans le cadre de l’exercice “Cathare 2025”.Ukraine, Moyen-Orient… Les tensions internationales donnent un écho particulier aux détonations, ce vendredi matin. “C’est super chouette parce qu’ils s’entraînent. On se sent protégés. Surtout avec tout ce qui se passe”, raconte Sylvie Cottun, retraitée de 62 ans, qui a eu la surprise de se retrouver tenue en joue par un fusil d’assaut alors qu’elle sortait de sa Twingo bleu délavé.”Il y a un vrai enjeu de ce côté-là”, concède le colonel Colomban de Poncharra, à la tête du 3e RPIMa et des opérations du jour. “L’armée n’attend pas que la situation dégénère pour se préparer, mais on ajuste forcément nos tactiques et nos procédures aux situations qu’on rencontre” sur les terrains d’opérations.”C’est vraiment une manœuvre de combat, de guerre, dans un scénario de haute intensité, et il est important, je pense, que les Français se rendent compte que leur armée est prête”, ajoute le colonel.- “Impressionnant” -Après une demi-heure de stationnement au coeur de la cité-forteresse classée à l’Unesco, le temps de “se réarticuler” (comprendre, en jargon militaire, se redéployer), des dizaines de parachutistes dévalent les remparts au pas de course, avant de franchir un gué – le seul point de passage encore accessible après un tir d’artillerie imaginaire ayant détruit les deux derniers ponts enjambant la rivière Aude – vers le quartier de la Bastide.Intersection après intersection, ils prennent alors le contrôle de la ville, réalisant l’un des objectifs de l’exercice d’entraînement en milieu urbain. Ils repoussent leurs adversaires, incarnés par quelque 150 réservistes, par de courtes rafales, devant des habitants qui filment aux fenêtres l’hélicoptère qui vrombit à basse altitude.”32, décrochez! 33, en avant!”, lance un officier à deux groupes de dix parachutistes. La sueur perle au soleil sur le maquillage de camouflage qui orne tous les visages.”Avec l’actualité, c’est un peu impressionnant”, dit Audrey, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille et se dirige vers le parc pour y jouer avec ses deux enfants. “D’habitude, on les voit se promener, mais là, avec les armes, le maquillage et tout l’attirail… Bon, on dit aux enfants qu’ils s’entraînent pour un spectacle, ça marche bien.”- Feu nourri -L’étau se resserre autour de la place Carnot, au centre du quartier, où la force ennemie a établi son poste de commandement, sans que cela inquiète les clients aux terrasses des cafés. “C’est un peu angoissant, mais ça ramène du monde. Les gens sont curieux de venir voir”, explique Pascale Arpin, 58 ans, qui y tient une boulangerie avec son mari. “Les touristes sont impressionnés, mais c’est rassurant.”Soudain, les tirs, sporadiques jusque-là, s’intensifient. Un long face à face s’engage dans deux des rues attenantes, avant qu’un groupe d’intervention ne déboule en direction du poste de commandement adverse, arrosant les officiers adverses d’un feu nourri.Leur chef s’agenouille, les mains sur la tête. “Pour eux, c’est la fin de la guerre”, se félicite le colonel de Poncharra. Au loin, quelques détonations continuent de retentir. “Le régiment est en train de stabiliser la situation pour être certain qu’il n’y a pas d’ennemis résiduels”

Les migrants d’Asie centrale en Russie, ligne de vie financière pour leurs pays

“Avant, les enfants jouaient dans la poussière. Maintenant on a un gymnase et du gazon”, se félicite Abazbek Abdinabiev, prof de sport au Kirghizstan. Des installations construites avec l’argent envoyé par les migrants travaillant en Russie, manne indispensable aux pays d’Asie centrale qui atteint des records.”La contribution des migrants a été énorme. Malgré l’éloignement, tous ont contribué à ce que leurs enfants en bénéficient”, raconte à l’AFP M. Abdinabiev dans la région de Batken (sud), particulièrement concernée par l’émigration.Non loin, Nour Akmatov supervise le chantier d’un bâtiment “construit avec l’argent récolté par les migrants et les villageois”, qui accueillera une bibliothèque, ainsi qu’une salle de conférence et une salle de sport réservée aux femmes.”Quand je travaillais à Moscou, je mettais trois euros par mois” dans cette caisse commune, explique le trentenaire, qui estime à 1.500 le nombre de migrants de son village y cotisant.Car l’argent gagné par les migrants centrasiatiques est vital pour leurs familles, avec des salaires moyens équivalant à 220 euros au Tadjikistan, 400 au Kirghizstan et 450 en Ouzbékistan.Ces envois représentent près de la moitié du PIB tadjik, record du monde, environ un quart du PIB kirghiz et 14% du PIB ouzbek, selon la Banque mondiale. Leur augmentation en 2024 — à un total de 5,8 milliards de dollars au Tadjikistan, 3 milliards au Kirghizstan et 14,8 milliards en Ouzbékistan — s’explique par la dépréciation des monnaies locales face au rouble, mais aussi par la hausse des salaires en Russie causée par la guerre en Ukraine. La pénurie de main d’oeuvre est en grande partie comblée par les migrants.Sans leurs transferts, le taux de pauvreté passerait de 29% à 41% au Kirghizstan, d’après les statistiques nationales.- “Embellir le pays” -Car l’argent sert aussi à construire des infrastructures quand l’Etat n’en a pas les moyens, via des systèmes d’entraide très présents dans les sociétés centrasiatiques.Le principe est partout le même: les migrants et les villageois cotisent pour réunir les fonds, parfois complétés par des financements étatiques.A Mehrobod, (nord du Tadjikistan), une bannière du gouvernement tendue au-dessus de la route rappelle qu'”embellir le pays est le devoir de chaque citoyen”.”Chaque district s’efforce de résoudre les problèmes par ses propres moyens: pour que nos enfants aillent à l’école, que les rues soient propres et bien entretenues”, résume le villageois Abdoukakhor Madjidov.Autour de lui, des ouvriers aplanissent le sol avant de goudronner, après la construction d’une école et d’un pont l’an passé.”Une personne collecte des fonds auprès des habitants, par exemple pour paver les rues. Dès qu’une rue est remise en état, on passe à la suivante”, explique M. Madjidov, chargé de récolter l’argent.Mais la Russie a perdu de son attrait depuis son offensive en Ukraine lancée en 2022. Si les migrants n’ont jamais envoyé autant d’argent chez eux, ils n’ont jamais été aussi nombreux à la quitter.Nombre d’ex-migrants interrogés par l’AFP disent espérer ne plus retourner en Russie. Ils évoquent la multiplication des contrôles violents et humiliants ou la crainte d’être envoyés en Ukraine, comme 20.000 d’entre eux naturalisés russes déjà “sur le front”, selon Moscou.”J’ai été expulsé de Russie après y avoir travaillé huit ans”, raconte Kadyrbek Tachimbekov, orientant le grutier pour saisir les poutres destinées à la construction du centre, à Batken.Le jeune homme de 29 ans fait partie des quelque 300.000 Kirghiz rentrés, de gré ou de force, entre 2023 et 2024, soit près de la moitié du contingent kirghiz.- “Moins d’immigration” -Des lois signées par le président russe Vladimir Poutine facilitent la localisation et l’expulsion des migrants après l’attentat de la salle de concert Crocus à Moscou en mars 2024 et l’arrestation de suspects centrasiatiques.Ces traitements font réagir les autorités d’Asie centrale, pourtant alliées de Moscou.Le dirigeant tadjik Emomali Rakhmon s’est inquiété des “centaines de cercueils rapatriés” de ceux partis “gagner du pain pour leur famille”, sans étayer sa pensée, entre les Tadjiks décédés dans des accidents du travail, sur la route pour relier la Russie, ou en Ukraine.Quant à son homologue kirghiz Sadyr Japarov, le retour des migrants est l’un des piliers de sa politique.”Au Kirghizstan, la situation s’est améliorée, les salaires aussi”, assurent Abazbek, Nour et Kadyrbek, les trois ex-migrants ne souhaitant plus retourner en Russie.Avec l’espoir que leurs compatriotes ne soient bientôt plus obligés de s’exiler. “On espère qu’avec cet espace culturel et sportif, les gens se cultiveront, se formeront”, explique Nour. “Et peut-être qu’il y aura moins d’émigration”.

Les migrants d’Asie centrale en Russie, ligne de vie financière pour leurs pays

“Avant, les enfants jouaient dans la poussière. Maintenant on a un gymnase et du gazon”, se félicite Abazbek Abdinabiev, prof de sport au Kirghizstan. Des installations construites avec l’argent envoyé par les migrants travaillant en Russie, manne indispensable aux pays d’Asie centrale qui atteint des records.”La contribution des migrants a été énorme. Malgré l’éloignement, tous ont contribué à ce que leurs enfants en bénéficient”, raconte à l’AFP M. Abdinabiev dans la région de Batken (sud), particulièrement concernée par l’émigration.Non loin, Nour Akmatov supervise le chantier d’un bâtiment “construit avec l’argent récolté par les migrants et les villageois”, qui accueillera une bibliothèque, ainsi qu’une salle de conférence et une salle de sport réservée aux femmes.”Quand je travaillais à Moscou, je mettais trois euros par mois” dans cette caisse commune, explique le trentenaire, qui estime à 1.500 le nombre de migrants de son village y cotisant.Car l’argent gagné par les migrants centrasiatiques est vital pour leurs familles, avec des salaires moyens équivalant à 220 euros au Tadjikistan, 400 au Kirghizstan et 450 en Ouzbékistan.Ces envois représentent près de la moitié du PIB tadjik, record du monde, environ un quart du PIB kirghiz et 14% du PIB ouzbek, selon la Banque mondiale. Leur augmentation en 2024 — à un total de 5,8 milliards de dollars au Tadjikistan, 3 milliards au Kirghizstan et 14,8 milliards en Ouzbékistan — s’explique par la dépréciation des monnaies locales face au rouble, mais aussi par la hausse des salaires en Russie causée par la guerre en Ukraine. La pénurie de main d’oeuvre est en grande partie comblée par les migrants.Sans leurs transferts, le taux de pauvreté passerait de 29% à 41% au Kirghizstan, d’après les statistiques nationales.- “Embellir le pays” -Car l’argent sert aussi à construire des infrastructures quand l’Etat n’en a pas les moyens, via des systèmes d’entraide très présents dans les sociétés centrasiatiques.Le principe est partout le même: les migrants et les villageois cotisent pour réunir les fonds, parfois complétés par des financements étatiques.A Mehrobod, (nord du Tadjikistan), une bannière du gouvernement tendue au-dessus de la route rappelle qu'”embellir le pays est le devoir de chaque citoyen”.”Chaque district s’efforce de résoudre les problèmes par ses propres moyens: pour que nos enfants aillent à l’école, que les rues soient propres et bien entretenues”, résume le villageois Abdoukakhor Madjidov.Autour de lui, des ouvriers aplanissent le sol avant de goudronner, après la construction d’une école et d’un pont l’an passé.”Une personne collecte des fonds auprès des habitants, par exemple pour paver les rues. Dès qu’une rue est remise en état, on passe à la suivante”, explique M. Madjidov, chargé de récolter l’argent.Mais la Russie a perdu de son attrait depuis son offensive en Ukraine lancée en 2022. Si les migrants n’ont jamais envoyé autant d’argent chez eux, ils n’ont jamais été aussi nombreux à la quitter.Nombre d’ex-migrants interrogés par l’AFP disent espérer ne plus retourner en Russie. Ils évoquent la multiplication des contrôles violents et humiliants ou la crainte d’être envoyés en Ukraine, comme 20.000 d’entre eux naturalisés russes déjà “sur le front”, selon Moscou.”J’ai été expulsé de Russie après y avoir travaillé huit ans”, raconte Kadyrbek Tachimbekov, orientant le grutier pour saisir les poutres destinées à la construction du centre, à Batken.Le jeune homme de 29 ans fait partie des quelque 300.000 Kirghiz rentrés, de gré ou de force, entre 2023 et 2024, soit près de la moitié du contingent kirghiz.- “Moins d’immigration” -Des lois signées par le président russe Vladimir Poutine facilitent la localisation et l’expulsion des migrants après l’attentat de la salle de concert Crocus à Moscou en mars 2024 et l’arrestation de suspects centrasiatiques.Ces traitements font réagir les autorités d’Asie centrale, pourtant alliées de Moscou.Le dirigeant tadjik Emomali Rakhmon s’est inquiété des “centaines de cercueils rapatriés” de ceux partis “gagner du pain pour leur famille”, sans étayer sa pensée, entre les Tadjiks décédés dans des accidents du travail, sur la route pour relier la Russie, ou en Ukraine.Quant à son homologue kirghiz Sadyr Japarov, le retour des migrants est l’un des piliers de sa politique.”Au Kirghizstan, la situation s’est améliorée, les salaires aussi”, assurent Abazbek, Nour et Kadyrbek, les trois ex-migrants ne souhaitant plus retourner en Russie.Avec l’espoir que leurs compatriotes ne soient bientôt plus obligés de s’exiler. “On espère qu’avec cet espace culturel et sportif, les gens se cultiveront, se formeront”, explique Nour. “Et peut-être qu’il y aura moins d’émigration”.

Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

Alerte canicule sur le sud-est de la France: chaleurs étouffantes et risques d’incendies

Avec des températures attendues jusqu’à 40°C et des risques “sévères” d’incendies, la canicule s’est abattue vendredi sur le sud de la France, où quatre départements sont en vigilance orange, et s’étendra samedi à une large partie du Sud-Est, voire au-delà les prochains jours.Cette vague de chaleur sévit également dans le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte ce week-end. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.  En France, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales ont basculé à midi en vigilance orange, avec comme “facteur aggravant” les températures de surface de la mer Méditerranée qui pourront “influer l’effet des températures minimales, rendant plus étouffantes les nuits”, selon Météo-France.Des températures entre 35 et 38°C, localement 39°C voire plus à l’intérieur des terres, sont prévues. Mais la chaleur pourrait encore s’aggraver et surtout s’étendre, avec, à partir de samedi midi, dix départements supplémentaires en vigilance orange: les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, la Haute-Corse, l’Isère, le Rhône, le Var et le Vaucluse.Samedi, les températures matinales seront comprises entre 19 et 26°C près de la Méditerranée, avant d’atteindre les 34 à 38°C, voire ponctuellement les 40°C.Il s’agit d’un “épisode caniculaire précoce”, dont la durée et l’extension géographique progressive vers le nord imposent “une vigilance particulière”, insiste Météo-France, qui juge “probable” l’extension de la vigilance orange au cours des prochains jours.- Massifs forestiers interdits -La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Depuis plusieurs jours déjà, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Dans les Bouches-du-Rhône, département le plus exposé au risque feu de forêt en France métropolitaine selon la préfecture, 14 massifs forestiers sur 26 ont été fermés, avec “interdiction stricte” d’y pénétrer. Une interdiction partielle a été prise dans sept autres massifs, où les travaux sont autorisés uniquement en matinée.Les pompiers des Bouches-du-Rhône, confrontés depuis plusieurs jours à de nombreux départs de feu pour l’instant limités, ont annoncé “des dispositifs préventifs prépositionnés sur le terrain entre massifs et axes routiers afin de permettre une intervention massive en cas de départ de feu”.Dans le Vaucluse, la préfecture, invoquant un “risque d’incendie de forêt jugé très sévère”, a également décrété une interdiction d’accès aux massifs de la vallée du Rhône.Dans le Gard, la préfecture, qui craint des températures jusqu’à 40°C samedi, a annoncé une extension des horaires des accueils de jour, avec distribution de bouteilles d’eau, mise à disposition de salles climatisées et de douches, ainsi que le renfort du Samu social. Le préfet du Gard appelle également à “une très grande vigilance” pour tous ceux qui travaillent à l’extérieur et demande aux employeurs de “prendre en compte les risques induits par les conditions climatiques” et d'”adapter le travail en conséquence”.A Nîmes, le public du Festival qui se déroule dans les arènes romaines de la ville, pourra “à titre exceptionnel rentrer avec ses bouteilles d’eau”, et la ville a aussi prévu d’en distribuer sur place.A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales jusqu’à la fin de l’épisode caniculaire et la mise à disposition d’une cartographie des lieux publics climatisés.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur met les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs pour équiper les classes.”On a l’impression qu’il n’y a pas d’anticipation. La canicule, ça ne date pas d’aujourd’hui et ça ne va pas s’arrêter là”, témoigne auprès de l’AFP Aline Rossi, mère d’élèves d’un groupe scolaire public du centre-ville de Marseille dont plusieurs parents se sont mobilisés vendredi auprès de la mairie pour demander au moins un ventilateur par classe.A Nice, un communiqué émanant de plusieurs partis de gauche dénonce “des classes en surchauffe, mal équipées, et ignorées par la municipalité”, soulignant que “84% des écoles ont des températures qui dépassent les 30°C”.La ville a mis en place une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées.tsc-max-du-alc-jra/so/jpa

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn

Retraites: la CFDT dit stop aux négociations, Bayrou prêt à “trancher”

François Bayrou se dit prêt à trancher dans le dossier des retraites après que la CFDT, premier syndicat français, a décliné vendredi l’invitation faite par le gouvernement aux partenaires sociaux de reprendre des discussions, jusqu’à la mi-juillet.”Si les organisations considèrent que ça n’est plus leur heure et qu’il faut trancher, on tranchera”, a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Briançon (Hautes-Alpes). Dans le projet de budget de la Sécurité sociale, “il y aura un texte, qu’il y ait eu un accord préalable ou qu’il y ait eu seulement les travaux préparatoires à un accord”, a-t-il ajouté.En fin de matinée, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, a indiqué à l’AFP que son syndicat ne voulait “pas de nouvelles séances de négociations”, alors que “le conclave est terminé depuis lundi”.Elle a précisé que les deux ultimes points de blocage relevés par François Bayrou pour parvenir à un accord avec le patronat, sur la pénibilité et le financement global du système, étaient “deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions”.La CFDT est l’un des trois syndicats – avec la CFTC et la CFE-CGC – à avoir discuté jusqu’au terme du conclave lancé par le Premier ministre pour amender l’impopulaire réforme de 2023. Les négociations, qui devaient à l’origine se conclure fin mai, ont pris fin lundi sur un constat de désaccord avec le patronat (Medef, CPME).”L’intransigeance du patronat et son incapacité à rechercher un compromis ont refermé les discussions retraites le 23 juin dernier”, a souligné dans un communiqué l’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC), lui faisant porter “la responsabilité d’un échec de la négociation”.Mais le gouvernement les a invités à continuer à discuter, en fixant à “mi-juillet” le nouvel horizon pour aboutir.”S’il faut 24 heures de plus, peut-être qu’il faudra trois jours de moins, mais il faut aller au bout de cet accord”, a expliqué vendredi matin la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. – “Meilleurs efforts” du Medef -“A la mi-juillet, nous avons tous bon espoir que nous arrivions” à un accord sur les points d’aménagement de la réforme de 2023 restant en suspens: la pénibilité et le financement des mesures, a-t-elle affirmé.Jeudi devant la presse, M. Bayrou avait défendu des “avancées” déjà actées, comme une amélioration du calcul de la retraite pour les femmes ayant eu des enfants ou un abaissement de l’âge de départ sans décote, à 66 ans et demi contre 67 ans actuellement.Évoquant le travail du conclave “remarquablement utile”, il a jugé un compromis final “à portée de main” sur la pénibilité. Sans définir de cadre pour ces nouvelles discussions.Après la prise de parole du Premier ministre, les partenaires sociaux s’étaient montrés très prudents sur les chances de relancer un processus n’ayant pas abouti après quatre mois de discussions et quelques départs (CGT et FO côté syndical, U2P côté patronal).Tout en promettant de faire “ses meilleurs efforts”, le président du Medef, Patrick Martin, a observé que “les points de désaccords qui subsistent seront évidemment les plus difficiles à régler”.Patronat et syndicats sont “sur deux idées complètement différentes” sur la question cruciale de la pénibilité, a abondé Eric Chevée, négociateur de la CPME (petites et moyennes entreprises).- Dans la loi -Le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, avait aussi rappelé dès jeudi que “les négociations sont terminées” pour le moment, tout en soulignant: “Si le patronat passe un coup de fil en disant on est prêt à faire un dernier effort sur la pénibilité, on décrochera”.Pour Marylise Léon, “si le gouvernement veut trouver une voie d’équilibre”, cela ne peut se faire “sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu’on a proposé”, refusé par le patronat.En chute abyssale dans les sondages, en sursis jusqu’à la discussion budgétaire de l’automne, où le Rassemblement national notamment menace de le censurer, François Bayrou assure qu’il entend traduire dans la loi toute “disposition de compromis”.Une manière d’assurer à la CFDT, proche des socialistes, que chaque pas vers le patronat sera utile, ce dernier étant encouragé par ailleurs à assouplir ses positions. Un moyen aussi de prendre à revers les socialistes, qui ont annoncé maintenir leur motion de censure déposée après l’échec du conclave. Celle-ci sera examinée mardi en fin de journée, selon plusieurs sources parlementaires.De fait, le RN ayant répété qu’il ne la voterait pas, le Premier ministre sait qu’il restera à Matignon encore au moins jusqu’à l’automne.  bur-lum-boc-sac/cbn