Droits de douane: l’UE a proposé aux Etats-Unis une exemption totale pour les biens industriels

L’Union européenne a proposé aux Etats-Unis une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, dont les voitures, a indiqué lundi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, afin de tenter d’éviter une guerre commerciale.”Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (…) L’Europe est toujours prête à conclure un bon accord” avec les Etats-Unis, a déclaré Mme von der Leyen lors d’une conférence de presse à Bruxelles.Mais “nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts” face à l’offensive commerciale de Donald Trump, a prévenu la cheffe de l’exécutif européen.A Luxembourg, à l’issue d’une réunion avec les ministres européens du commerce, le commissaire européen Maros Sefcovic a précisé avoir évoqué cette proposition de droits de douane nuls dès le 19 février avec ses homologues américains, plusieurs semaines avant les taxes annoncées par les Etats-Unis.Cette exemption de taxes aurait concerné “l’automobile, les produits chimiques, pharmaceutiques”, et le “reste des produits industriels”, a-t-il déclaré.Les relations commerciales de l’UE sont de la compétence exclusive de la Commission européenne, qui négocie au nom des Etats membres et en coordination avec eux.Donald Trump a lancé une offensive protectionniste sans équivalent depuis les années 1930, avec une série de hausse de taxes douanières, dont 20% pour les marchandises de l’Union européenne.La Commission européenne essaie de négocier avec Washington tout en préparant des mesures de rétorsion si les discussions n’aboutissent pas.Les droits de douane nuls évoqués par Ursula von der Leyen font écho à la proposition samedi du milliardaire américain Elon Musk d’une “zone de libre-échange” entre l’Europe et l’Amérique du NordMembre de l’administration Trump, le patron de Tesla est confronté à la chute des ventes de ses véhicules électriques dans le monde.La proposition d’Elon Musk a été saluée par la France lors de la réunion de ministres européens à Luxembourg. “C’est une excellente idée”, a réagi le ministre français du commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck a de son côté pointé du doigt les divergences au sein de l’administration Trump. “C’est ridicule”. Elon Musk devrait dire à Donald Trump “qu’il faut arrêter les absurdités” et “le gâchis” de la guerre commerciale, a lancé M. Habeck.

Panique boursière mondiale: chute limitée à Wall Street

La Bourse de New York évolue en baisse lundi après un net recul à l’ouverture, toujours lestée par le choc des droits de douane de Donald Trump, qui s’est montré inflexible ce week-end, la chute de Wall Street étant toutefois limitée par rapport au plongeon des places asiatiques et européenne.Vers 14H30 GMT, le Dow Jones reculait de 1,91%, l’indice Nasdaq perdait 1,06% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 1,51%.La Bourse de New York s’est brièvement retournée lundi, après avoir chuté à l’ouverture comme le reste des Bourses mondiales, à fleur de peau face à la moindre informations de presse concernant la politique de l’administration américaine sur les droits de douane.”La raison pour laquelle le marché est en baisse est très claire”, souligne auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Selon lui, “le marché a besoin de réévaluer le nouveau paradigme dans lequel nous nous trouvons”.Donald Trump accuse les partenaires économiques des États-Unis de les “piller”. En conséquence, il a imposé un taux universel de 10% de taxe supplémentaire sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%). La Chine a répliqué en annonçant ses propres droits de douane: 34% de taxes sur les importations américaines à compter du 10 avril.Interrogé sur la dégringolade des marchés mondiaux à bord d’Air Force One, le président américain est resté inflexible: “Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner”, a-t-il déclaré.Les investisseurs prévoient des “bénéfices plus faibles, une inflation plus élevée, des taux d’intérêt plus élevés, une récession possible et beaucoup plus d’incertitude”, autant de perspectives faisant que “les marchés peuvent s’effondrer”, estime Adam Sarhan.Un vent de panique secoue les marchés mondiaux lundi: la Bourse de Paris chute de plus de 5%, celle de Londres de plus de 4,5% tandis que les places asiatiques ont plongé, la Bourse de Hong Kong (-13,22%) ayant connu sa plus forte chute depuis la crise boursière asiatique de 1997.”Si l’on examine l’histoire des marchés et les autres crises, aucune n’a été plus évitable et auto-infligée que la crise actuelle”, juge Jay Woods, de Freedom Capital Markets.”L’inquiétude la plus pressante du marché est que l’économie mondiale pourrait mettre longtemps à se remettre du choc des droits de douane, ce qui alimente les doutes sur la capacité à atteindre des estimations de bénéfices plus élevées”, écrit Patrick O’Hare, de Briefing.com.Signe de la nervosité des investisseurs, l’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, évoluait autour des 53 points lundi, à des niveaux plus atteints depuis la pandémie de Covid-19.Dans ce contexte, le marché obligataire continuait à jouer son rôle de valeur refuge: le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,10%, contre 3,99% à la clôture vendredi. “En raison de l’extrême quantité de ventes récentes, tout renversement potentiel pourrait être brutal, mais le risque sur les graphiques hebdomadaires reste à la baisse”, affirme Larry Tentarelli, de Blue Chip Daily Trend ReportAu tableau des valeurs, les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, connaissaient une évolution contrastée: Tesla (-5,07%), Alphabet (-0,16%), Amazon (+1,68%), Meta (+0,96%), Apple (-3,19%), Microsoft (-0,96%) et Nvidia (+0,80%). Les constructeurs automobiles américains reculaient nettement, alors que des droits de douane de 25% supplémentaires sont imposés depuis le 3 avril sur les véhicules fabriqués en dehors des Etats-Unis. General Motors perdait 3,42%, Ford 3,84% et Stellantis 3,55%.Avec la chute du bitcoin, les valeurs associées aux cryptomonnaies étaient aussi boudées comme les plateformes d’échange Coinbase (-4,34%) et Robinhood (-0,17%) ou Strategy (-6,22%), anciennement MicroStrategy, qui possède la plus grosse réserve privée de bitcoins au monde.

Panique boursière mondiale: chute limitée à Wall Street

La Bourse de New York évolue en baisse lundi après un net recul à l’ouverture, toujours lestée par le choc des droits de douane de Donald Trump, qui s’est montré inflexible ce week-end, la chute de Wall Street étant toutefois limitée par rapport au plongeon des places asiatiques et européenne.Vers 14H30 GMT, le Dow Jones reculait de 1,91%, l’indice Nasdaq perdait 1,06% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 1,51%.La Bourse de New York s’est brièvement retournée lundi, après avoir chuté à l’ouverture comme le reste des Bourses mondiales, à fleur de peau face à la moindre informations de presse concernant la politique de l’administration américaine sur les droits de douane.”La raison pour laquelle le marché est en baisse est très claire”, souligne auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.Selon lui, “le marché a besoin de réévaluer le nouveau paradigme dans lequel nous nous trouvons”.Donald Trump accuse les partenaires économiques des États-Unis de les “piller”. En conséquence, il a imposé un taux universel de 10% de taxe supplémentaire sur tous les produits importés aux États-Unis, entré en vigueur samedi.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%). La Chine a répliqué en annonçant ses propres droits de douane: 34% de taxes sur les importations américaines à compter du 10 avril.Interrogé sur la dégringolade des marchés mondiaux à bord d’Air Force One, le président américain est resté inflexible: “Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner”, a-t-il déclaré.Les investisseurs prévoient des “bénéfices plus faibles, une inflation plus élevée, des taux d’intérêt plus élevés, une récession possible et beaucoup plus d’incertitude”, autant de perspectives faisant que “les marchés peuvent s’effondrer”, estime Adam Sarhan.Un vent de panique secoue les marchés mondiaux lundi: la Bourse de Paris chute de plus de 5%, celle de Londres de plus de 4,5% tandis que les places asiatiques ont plongé, la Bourse de Hong Kong (-13,22%) ayant connu sa plus forte chute depuis la crise boursière asiatique de 1997.”Si l’on examine l’histoire des marchés et les autres crises, aucune n’a été plus évitable et auto-infligée que la crise actuelle”, juge Jay Woods, de Freedom Capital Markets.”L’inquiétude la plus pressante du marché est que l’économie mondiale pourrait mettre longtemps à se remettre du choc des droits de douane, ce qui alimente les doutes sur la capacité à atteindre des estimations de bénéfices plus élevées”, écrit Patrick O’Hare, de Briefing.com.Signe de la nervosité des investisseurs, l’indice de volatilité Vix, surnommé indice de la peur, évoluait autour des 53 points lundi, à des niveaux plus atteints depuis la pandémie de Covid-19.Dans ce contexte, le marché obligataire continuait à jouer son rôle de valeur refuge: le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,10%, contre 3,99% à la clôture vendredi. “En raison de l’extrême quantité de ventes récentes, tout renversement potentiel pourrait être brutal, mais le risque sur les graphiques hebdomadaires reste à la baisse”, affirme Larry Tentarelli, de Blue Chip Daily Trend ReportAu tableau des valeurs, les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, connaissaient une évolution contrastée: Tesla (-5,07%), Alphabet (-0,16%), Amazon (+1,68%), Meta (+0,96%), Apple (-3,19%), Microsoft (-0,96%) et Nvidia (+0,80%). Les constructeurs automobiles américains reculaient nettement, alors que des droits de douane de 25% supplémentaires sont imposés depuis le 3 avril sur les véhicules fabriqués en dehors des Etats-Unis. General Motors perdait 3,42%, Ford 3,84% et Stellantis 3,55%.Avec la chute du bitcoin, les valeurs associées aux cryptomonnaies étaient aussi boudées comme les plateformes d’échange Coinbase (-4,34%) et Robinhood (-0,17%) ou Strategy (-6,22%), anciennement MicroStrategy, qui possède la plus grosse réserve privée de bitcoins au monde.

Manuel Valls lance la campagne de vaccination contre le chikungunya à La Réunion

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls, en déplacement à La Réunion, a lancé lundi la campagne de vaccination contre le chikungunya dans une pharmacie de L’Etang–Salé, dans le sud de l’île, la zone la plus touchée par l’épidémie.Autorisé depuis juin 2024 au niveau européen, le vaccin Ixchiq est le premier disponible contre cette maladie virale transmise par les moustiques tigres. Quarante mille doses sont arrivées sur l’île la semaine dernière, en priorité à destination des personnes de 65 ans et plus présentant des comorbidités.”50.000 autres doses vont arriver d’ici fin avril”, a déclaré le ministre aux journalistes en marge de la première vaccination, précisant que “le vrai sujet est la capacité de l’industriel à fabriquer” rapidement les vaccins.La campagne de vaccination sera élargie aux plus de 18 ans ayant des comorbidités dès la réception des nouvelles doses, a précisé à la presse Gérard Cotellon, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion, qui a chiffré à 15 millions d’euros les dépenses engagées au premier trimestre pour la lutte anti-vectorielle.Depuis janvier, plus de 20.000 cas de chikungunya ont été recensés à La Réunion mais “sachant que tout le monde n’a pas déclaré le fait qu’il était touché, on peut considérer qu’entre 50.000, 60.000, 70.000 personnes auraient été atteintes”, selon Manuel Valls.Après le lancement de la campagne de vaccination, le ministre s’est rendu au centre hospitalier ouest Réunion (CHOR) à Saint-Paul (ouest), où il a visité plusieurs services accueillant des malades du chikungunya.Deux décès, des personnes âgées de 86 et 96 ans, ont été confirmés et plusieurs autres sont en cours d’investigations, selon les autorités. Selon l’ARS, près de 6.000 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 17 et le 23 mars, le dernier bilan publié.Vendredi, le CHU de La Réunion a activé un “plan blanc” pour faire face à une forte pression sur les urgences. L’île Maurice, proche de La Réunion, a pour sa part annoncé vendredi qu’il imposerait un test PCR négatif au chikungunya pour les voyageurs en provenance de l’île à partir du 9 avril et jusqu’au 8 mai.

Trump warns against ‘stupid’ panic as markets plummet

US President Donald Trump cautioned against “stupid” panic on Monday as a global stock market rout deepened after Beijing retaliated against his tariffs offensive.Shares in New York joined the slump, with all three major US indices falling more than three percent in early trading.European equities were deep in the red but Asia fared worse, with Hong Kong’s Hang Seng index crashing 13.2 percent, its biggest drop since the 1997 Asian financial crisis, and Tokyo’s Nikkei 225 falling an eye-watering 7.8 percent.A 10-percent “baseline” tariff on imports from around the world took effect Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.Minutes before the markets opened in New York, Trump posted that his tariff reforms were “a chance to do something that should have been done decades ago.””Don’t be Weak! Don’t be Stupid!… Be Strong, Courageous, and Patient, and GREATNESS will be the result!” he urged.Beijing announced last week its own 34-percent tariff on US goods, which will come into effect on Thursday.The move pushed Trump to chastise China for not heeding “my warning for abusing countries not to retaliate” as he called Beijing “the biggest abuser of them all” on tariffs.But Chinese vice commerce minister Ling Ji said the tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system.””The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday.EU trade ministers gathered in Luxembourg on Monday to discuss the bloc’s response, with Germany and France having advocated a tax targeting US tech giants.”We must not exclude any option on goods, on services,” said French Trade Minister Laurent Saint-Martin.- ‘Aggressive’ options -The 27-nation bloc should “open the European toolbox, which is very comprehensive and can also be extremely aggressive,” he said.German Economy Minister Robert Habeck likewise said Europe should be prepared to use its trade “bazooka” — a new anti-coercion mechanism allowing it to punish any country using economic threats to exert pressure on the EU.But signs of divergence emerged from Ireland, whose low corporate tax rate has attracted US tech and pharmaceutical companies.Targeting services “would be an extraordinary escalation,” said Irish Trade Minister Simon Harris.Trump on Sunday had doubled down, saying “sometimes you have to take medicine to fix something.”He told reporters aboard Air Force One that world leaders were “dying to make a deal.”Trillions of dollars have been wiped off stocks worldwide since Trump announced the tariffs last week, and the losses deepened on Monday.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon warned the tariffs “will likely increase inflation,” in a letter to shareholders Monday.”Whether or not the menu of tariffs causes a recession remains in question, but it will slow down growth,” he said.Taipei recorded its heaviest loss on record as it sank 9.7 percent.The Stoxx Europe 600 index was down five percent in early afternoon deals, with more than 1.5 trillion euros of market capitalization going up in smoke over just a few days.The main US oil contract dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021 on worries of a global recession.- Global demand ‘vanishing’ -“The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.US officials said more than 50 countries have reached out to Trump to negotiate.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said on Monday he had held a call with Trump in which they agreed to more talks on the tariffs.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.Vietnam, a manufacturing powerhouse with a big trade surplus with the United States, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46-percent tariffs.

Trump warns against ‘stupid’ panic as markets plummet

US President Donald Trump cautioned against “stupid” panic on Monday as a global stock market rout deepened after Beijing retaliated against his tariffs offensive.Shares in New York joined the slump, with all three major US indices falling more than three percent in early trading.European equities were deep in the red but Asia fared worse, with Hong Kong’s Hang Seng index crashing 13.2 percent, its biggest drop since the 1997 Asian financial crisis, and Tokyo’s Nikkei 225 falling an eye-watering 7.8 percent.A 10-percent “baseline” tariff on imports from around the world took effect Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.Minutes before the markets opened in New York, Trump posted that his tariff reforms were “a chance to do something that should have been done decades ago.””Don’t be Weak! Don’t be Stupid!… Be Strong, Courageous, and Patient, and GREATNESS will be the result!” he urged.Beijing announced last week its own 34-percent tariff on US goods, which will come into effect on Thursday.The move pushed Trump to chastise China for not heeding “my warning for abusing countries not to retaliate” as he called Beijing “the biggest abuser of them all” on tariffs.But Chinese vice commerce minister Ling Ji said the tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system.””The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday.EU trade ministers gathered in Luxembourg on Monday to discuss the bloc’s response, with Germany and France having advocated a tax targeting US tech giants.”We must not exclude any option on goods, on services,” said French Trade Minister Laurent Saint-Martin.- ‘Aggressive’ options -The 27-nation bloc should “open the European toolbox, which is very comprehensive and can also be extremely aggressive,” he said.German Economy Minister Robert Habeck likewise said Europe should be prepared to use its trade “bazooka” — a new anti-coercion mechanism allowing it to punish any country using economic threats to exert pressure on the EU.But signs of divergence emerged from Ireland, whose low corporate tax rate has attracted US tech and pharmaceutical companies.Targeting services “would be an extraordinary escalation,” said Irish Trade Minister Simon Harris.Trump on Sunday had doubled down, saying “sometimes you have to take medicine to fix something.”He told reporters aboard Air Force One that world leaders were “dying to make a deal.”Trillions of dollars have been wiped off stocks worldwide since Trump announced the tariffs last week, and the losses deepened on Monday.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon warned the tariffs “will likely increase inflation,” in a letter to shareholders Monday.”Whether or not the menu of tariffs causes a recession remains in question, but it will slow down growth,” he said.Taipei recorded its heaviest loss on record as it sank 9.7 percent.The Stoxx Europe 600 index was down five percent in early afternoon deals, with more than 1.5 trillion euros of market capitalization going up in smoke over just a few days.The main US oil contract dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021 on worries of a global recession.- Global demand ‘vanishing’ -“The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.US officials said more than 50 countries have reached out to Trump to negotiate.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said on Monday he had held a call with Trump in which they agreed to more talks on the tariffs.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.Vietnam, a manufacturing powerhouse with a big trade surplus with the United States, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46-percent tariffs.

Trump warns against ‘stupid’ panic as markets plummet

US President Donald Trump cautioned against “stupid” panic on Monday as a global stock market rout deepened after Beijing retaliated against his tariffs offensive.Shares in New York joined the slump, with all three major US indices falling more than three percent in early trading.European equities were deep in the red but Asia fared worse, with Hong Kong’s Hang Seng index crashing 13.2 percent, its biggest drop since the 1997 Asian financial crisis, and Tokyo’s Nikkei 225 falling an eye-watering 7.8 percent.A 10-percent “baseline” tariff on imports from around the world took effect Saturday but a slew of countries will be hit by higher duties from Wednesday, with levies of 34 percent for Chinese goods and 20 percent for EU products.Minutes before the markets opened in New York, Trump posted that his tariff reforms were “a chance to do something that should have been done decades ago.””Don’t be Weak! Don’t be Stupid!… Be Strong, Courageous, and Patient, and GREATNESS will be the result!” he urged.Beijing announced last week its own 34-percent tariff on US goods, which will come into effect on Thursday.The move pushed Trump to chastise China for not heeding “my warning for abusing countries not to retaliate” as he called Beijing “the biggest abuser of them all” on tariffs.But Chinese vice commerce minister Ling Ji said the tit-for-tat duties “are aimed at bringing the United States back onto the right track of the multilateral trade system.””The root cause of the tariff issue lies in the United States,” Ling told representatives of US companies on Sunday.EU trade ministers gathered in Luxembourg on Monday to discuss the bloc’s response, with Germany and France having advocated a tax targeting US tech giants.”We must not exclude any option on goods, on services,” said French Trade Minister Laurent Saint-Martin.- ‘Aggressive’ options -The 27-nation bloc should “open the European toolbox, which is very comprehensive and can also be extremely aggressive,” he said.German Economy Minister Robert Habeck likewise said Europe should be prepared to use its trade “bazooka” — a new anti-coercion mechanism allowing it to punish any country using economic threats to exert pressure on the EU.But signs of divergence emerged from Ireland, whose low corporate tax rate has attracted US tech and pharmaceutical companies.Targeting services “would be an extraordinary escalation,” said Irish Trade Minister Simon Harris.Trump on Sunday had doubled down, saying “sometimes you have to take medicine to fix something.”He told reporters aboard Air Force One that world leaders were “dying to make a deal.”Trillions of dollars have been wiped off stocks worldwide since Trump announced the tariffs last week, and the losses deepened on Monday.JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon warned the tariffs “will likely increase inflation,” in a letter to shareholders Monday.”Whether or not the menu of tariffs causes a recession remains in question, but it will slow down growth,” he said.Taipei recorded its heaviest loss on record as it sank 9.7 percent.The Stoxx Europe 600 index was down five percent in early afternoon deals, with more than 1.5 trillion euros of market capitalization going up in smoke over just a few days.The main US oil contract dropped below $60 a barrel for the first time since April 2021 on worries of a global recession.- Global demand ‘vanishing’ -“The market’s telling you in plain language: global demand is vanishing, and a global recession is on the cards and coming on fast,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.US officials said more than 50 countries have reached out to Trump to negotiate.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said on Monday he had held a call with Trump in which they agreed to more talks on the tariffs.Benjamin Netanyahu, prime minister of Israel — hit with 17 percent tariffs, despite being one of Washington’s closest allies — was due on Monday to become the first leader to meet Trump since last week’s announcement.Vietnam, a manufacturing powerhouse with a big trade surplus with the United States, has already reached out and requested a delay of at least 45 days to thumping 46-percent tariffs.

Municipales à Paris: Place Publique investit son chef de file pour “unir à gauche”, sans LFI

Le parti Place Publique de Raphaël Glucksmann a investi lundi pour la première fois un chef de file pour les municipales à Paris, Saïd Benmouffok, dans l’optique d’unir la gauche dès le premier tour, sans LFI.”Il faut qu’on apporte un souffle nouveau pour que Paris reste à gauche en 2026″, a déclaré l’AFP Saïd Benmouffok, coordinateur de la section parisienne de Place publique, qui compte 1.500 adhérents sur les 11.000 au niveau national.C’est la première fois que le parti fondé en 2018 par Raphaël Glucksmann investit un chef de file pour les municipales à Paris, afin de “prolonger la dynamique des élections européennes” qui ont placé l’eurodéputé en tête dans la capitale, a souligné Saïd Benmouffok.”Place Publique va discuter avec les forces de gauche (PS, PCF, Ecologistes) pour trouver un rassemblement le plus large possible, dès le premier tour, car personne ne peut gagner Paris tout seul”, a ajouté ce professeur de philosophie de 41 ans qui fut conseiller de la maire socialiste Anne Hidalgo pendant cinq ans.”Mais il n’y aura pas d’alliance avec LFI”, a précisé Saïd Benmouffok, comme l’ont également fait savoir les candidats à la primaire socialiste du 30 juin, Rémi Féraud, Emmanuel Grégoire et Marion Waller.L’écologiste David Belliard, tout juste investi par son parti, prône lui une union de toute la gauche, y compris LFI.Le chef de file de Place Publique entend porter “une gauche attachée aux liens entre la justice sociale, l’écologie et la démocratie”.”S’il doit y avoir une incarnation forte à gauche, ça doit être à travers la force des idées. Rachida Dati, c’est l’inverse. C’est l’incarnation sans les idées”, a-t-il taclé.

UK defence minister meets kin of murdered Kenyan woman, urges ‘progress’ in caseMon, 07 Apr 2025 13:43:33 GMT

Britain’s defence minister on Monday met the family of a young Kenyan mother who was found dead in 2012 after last being seen with a British soldier and stressed the need to “accelerate progress” in the case.The high-profile case caused shock in the east African country and Agnes Wanjiru’s family have long urged the UK …

UK defence minister meets kin of murdered Kenyan woman, urges ‘progress’ in caseMon, 07 Apr 2025 13:43:33 GMT Read More »