Vives condamnations après les propos anti-Israël de rappeurs au festival de Glastonbury

Le gouvernement britannique et les organisateurs du festival de Glastonbury ont fermement condamné dimanche les propos anti-israéliens proférés la veille sur scène par le duo de rappeurs britanniques Bob Vylan, et sur lesquels la police enquête.Samedi, lors de leur performance sur la scène West Holts du festival, l’un des deux membres de Bob Vylan – dont les chanteurs se présentent sous les pseudonymes Bobbie Vylan et Bobby Vylan – a appelé la foule à scander “Mort, mort aux IDF”, les forces de défense israéliennes. Leur concert était retransmis en direct par la BBC sur sa plateforme dédiée au festival.La police locale a indiqué sur X qu’elle examinait les vidéos de leur performance “pour déterminer si des infractions ont pu être commises nécessitant l’ouverture d’une enquête criminelle”.”C’était affreux, pour être honnête, et je pense que la BBC et Glastonbury doivent expliquer comment nous avons pu assister à un tel spectacle sur nos écrans”, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Wes Streeting sur Sky News.Face à la polémique, les organisateurs du festival ont également condamné ces propos dimanche.”Nous sommes consternés (…) leurs slogans ont largement dépassé les bornes et nous rappelons urgemment à tous ceux impliqués dans la production du festival qu’il n’y a pas de place à Glastonbury pour l’antisémitisme, les discours de haine ou l’incitation à la violence”, a indiqué le festival sur les réseaux sociaux dimanche.L’ambassade d’Israël avait plus tôt dénoncé sur X “la rhétorique de haine et incendiaire” exprimée durant le festival, dénoncant “la normalisation d’un langage extrémiste et de glorification de la violence”.- “profondément offensants” -Cette édition du festival de Glastonbury était scrutée du fait de la présence annoncée du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres, Liam O’Hanna, a été inculpé d'”infraction terroriste” pour avoir arboré en concert un drapeau du Hezbollah.Montés sur scène peu après Bob Vylan, ils ont accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre” et réitéré leur soutien aux Palestiniens, scandant à plusieurs reprises “Free Palestine” et appelant la foule à répéter des insultes visant Keir Starmer.De nombreux spectateurs brandissaient des drapeaux palestiniens dans le public de ce festival particulièrement populaire, qui avait attiré plus de 200.000 personnes en 2024, et dont le prix du billet s’élevait à 373,50 livres (437,5 euros) pour l’édition 2025.Avant leur prestation, le Premier ministre travailliste Keir Starmer avait estimé qu’il n’était pas “approprié” qu’il se produise au festival, mais les organisateurs avaient maintenu leur présence.”Les personnes qui n’aiment pas la politique de l’événement peuvent aller ailleurs”, avait déclaré Michael Eavis, cofondateur du festival du Somerset (sud-ouest de l’Angleterre), dans un article publié dans un journal gratuit destiné aux festivaliers.Face aux pressions, la BBC, partenaire de l’évènement depuis 1997, avait indiqué que la performance du groupe ne serait pas diffusée en direct mais qu’elle serait probablement disponible à la demande par la suite.Un porte-parole du ministère de la Culture a indiqué que la ministre, Lisa Nandy avait parlé au directeur général de la BBC au sujet du concert de Bob Vylan.De son côté, la BBC a reconnu que certains propos tenus par le duo était “profondément offensants” et que leur concert ne serait pas accessible sur ses plateformes.Interrogé sur la réaction de l’ambassade israélienne, le ministre Wes Streeting a appelé l’ambassade à “balayer devant sa porte” et à “prendre davantage au sérieux la violence de ses propres citoyens contre les Palestiniens”, évoquant notamment les violences de colons israéliens en Cisjordanie.Il a également dénoncé la situation humanitaire à Gaza, du fait des représailles militaires israéliennes lancées dans la foulée de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. Ces représailles ont fait plus de 56.412 morts, côté palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’attaque du Hamas a elle entrainé côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.

Canicule dans les écoles: le ministère rappelle les consignes

Possibles fermetures temporaires d’écoles en cas de vigilance rouge canicule mais pas d’anticipation générale des vacances scolaires: le ministère de l’Education a rappelé dimanche dans une instruction aux recteurs les mesures à prendre face aux très fortes chaleurs attendues.”Il faut qu’on soit très vigilants quand on a des températures telles que ce qui est annoncé”, a indiqué la ministre de l’Education Elisabeth Borne sur France 3.Le ministère a rediffusé dimanche aux recteurs son instruction sur les mesures à prendre en cas de très fortes chaleurs. Mais le gouvernement exclut d’avancer le début des vacances scolaires d’été, prévu en fin de semaine, a-t-elle dit. “On doit être pragmatique, prendre des décisions au cas par cas dans chaque territoire”, a indiqué Mme Borne. “Quand on a des écoles qui sont bien isolées naturellement, elles peuvent accueillir les élèves”, a-t-elle ajouté.Et “s’il y a un problème, il faut à la fois permettre à des parents qui le peuvent de pouvoir garder leurs enfants à la maison, et en même temps avoir des solutions pour ceux qui le peuvent pas”, selon la ministre.Selon les consignes rappelées dimanche par le ministère, les établissements scolaires doivent “adapter leur organisation et l’utilisation des lieux en fonction de l’exposition au soleil, afin d’accueillir les élèves dans des espaces préservés de la chaleur”.En cas notamment de passage en vigilance rouge, “les autorités préfectorales pourront décider, si nécessaire, de la fermeture temporaire de certains établissements scolaires afin de garantir la sécurité des élèves et des personnels”.”Des aménagements spécifiques du fonctionnement des écoles et établissements scolaires pourront être mis en place en concertation avec les collectivités locales”, selon le ministère. “Dans ce cadre, lorsque cela est possible, les parents pourront garder leurs enfants à domicile s’ils le souhaitent”, précise sa note.Par ailleurs, alors que les élèves de première passent leurs oraux de français, et les élèves de terminale leur grand oral, le ministère de l’Education demande “d’utiliser, dans la mesure du possible, des salles à l’ombre pour les épreuves” du baccalauréat.Les établissements doivent également s’assurer que “les candidats disposent d’eau potable et/ou leur permettre de sortir de la salle pour se désaltérer”. La fédération de parents d’élèves FCPE avait demandé vendredi à la ministre de l’Education Elisabeth Borne de donner “d’urgence” des “consignes claires” aux personnels pour adapter l’accueil des élèves. Une grand partie du bâti scolaire “est inadaptée” aux fortes chaleurs, avait-elle souligné.Des fermetures d’écoles ont déjà été décidées pour faire face à la chaleur écrasante. A Tours, où des maximales comprises entre 36°C et 38°C sont attendues jusqu’en milieu de semaine, toutes les écoles fermeront lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels” et la municipalité “recommande fortement aux parents de garder leurs enfants à la maison” lors des deux prochains jours.La quasi-totalité du pays est plongée dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine. 

Canicule dans les écoles: le ministère rappelle les consignes

Possibles fermetures temporaires d’écoles en cas de vigilance rouge canicule mais pas d’anticipation générale des vacances scolaires: le ministère de l’Education a rappelé dimanche dans une instruction aux recteurs les mesures à prendre face aux très fortes chaleurs attendues.”Il faut qu’on soit très vigilants quand on a des températures telles que ce qui est annoncé”, a indiqué la ministre de l’Education Elisabeth Borne sur France 3.Le ministère a rediffusé dimanche aux recteurs son instruction sur les mesures à prendre en cas de très fortes chaleurs. Mais le gouvernement exclut d’avancer le début des vacances scolaires d’été, prévu en fin de semaine, a-t-elle dit. “On doit être pragmatique, prendre des décisions au cas par cas dans chaque territoire”, a indiqué Mme Borne. “Quand on a des écoles qui sont bien isolées naturellement, elles peuvent accueillir les élèves”, a-t-elle ajouté.Et “s’il y a un problème, il faut à la fois permettre à des parents qui le peuvent de pouvoir garder leurs enfants à la maison, et en même temps avoir des solutions pour ceux qui le peuvent pas”, selon la ministre.Selon les consignes rappelées dimanche par le ministère, les établissements scolaires doivent “adapter leur organisation et l’utilisation des lieux en fonction de l’exposition au soleil, afin d’accueillir les élèves dans des espaces préservés de la chaleur”.En cas notamment de passage en vigilance rouge, “les autorités préfectorales pourront décider, si nécessaire, de la fermeture temporaire de certains établissements scolaires afin de garantir la sécurité des élèves et des personnels”.”Des aménagements spécifiques du fonctionnement des écoles et établissements scolaires pourront être mis en place en concertation avec les collectivités locales”, selon le ministère. “Dans ce cadre, lorsque cela est possible, les parents pourront garder leurs enfants à domicile s’ils le souhaitent”, précise sa note.Par ailleurs, alors que les élèves de première passent leurs oraux de français, et les élèves de terminale leur grand oral, le ministère de l’Education demande “d’utiliser, dans la mesure du possible, des salles à l’ombre pour les épreuves” du baccalauréat.Les établissements doivent également s’assurer que “les candidats disposent d’eau potable et/ou leur permettre de sortir de la salle pour se désaltérer”. La fédération de parents d’élèves FCPE avait demandé vendredi à la ministre de l’Education Elisabeth Borne de donner “d’urgence” des “consignes claires” aux personnels pour adapter l’accueil des élèves. Une grand partie du bâti scolaire “est inadaptée” aux fortes chaleurs, avait-elle souligné.Des fermetures d’écoles ont déjà été décidées pour faire face à la chaleur écrasante. A Tours, où des maximales comprises entre 36°C et 38°C sont attendues jusqu’en milieu de semaine, toutes les écoles fermeront lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels” et la municipalité “recommande fortement aux parents de garder leurs enfants à la maison” lors des deux prochains jours.La quasi-totalité du pays est plongée dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine. 

La canicule s’intensifie, la quasi-totalité de la France assommée par la chaleur

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité dimanche en France, où 73 départements ont été placés en vigilance orange, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par un “épisode caniculaire intense” qui a débuté vendredi, à l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, a indiqué Météo-France.Il faudra s’attendre dimanche à des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen. Trente-deux degrés Celsius sont prévus à Paris et seuls les bords de Manche compteront des températures inférieures à 30°C, selon les météorologues.Mais le “paroxysme” de la vague de chaleur sera atteint en début de semaine.La canicule se poursuivra en lundi “avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, a ajouté Météo-France, qui prévoit que le pic de l’épisode caniculaire (lors duquel des maximales de 39°C à 40°C seront “assez fréquentes”) survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Les 73 départements en vigilance orange dimanche le seront aussi lundi, a annoncé Météo-France dans son bulletin de 06H00.Le ministère de l’Education a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, fermera toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest France.- “On vit dans le noir” -Dimanche à 10H00, les températures encore supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du Pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Dans le nord de Bordeaux, le thermomètre a vite dépassé les 30 degrés et la plage du lac a été prise d’assaut, dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec 17 villes d’Italie placées en alerte rouge (niveau 3), dont Milan et Turin. Au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures pourraient encore dépasser 40°C dimanche, à Séville et dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé dès samedi matin et mairies et préfectures multiplient les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

La canicule s’intensifie, la quasi-totalité de la France assommée par la chaleur

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité dimanche en France, où 73 départements ont été placés en vigilance orange, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par un “épisode caniculaire intense” qui a débuté vendredi, à l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, a indiqué Météo-France.Il faudra s’attendre dimanche à des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen. Trente-deux degrés Celsius sont prévus à Paris et seuls les bords de Manche compteront des températures inférieures à 30°C, selon les météorologues.Mais le “paroxysme” de la vague de chaleur sera atteint en début de semaine.La canicule se poursuivra en lundi “avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, a ajouté Météo-France, qui prévoit que le pic de l’épisode caniculaire (lors duquel des maximales de 39°C à 40°C seront “assez fréquentes”) survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Les 73 départements en vigilance orange dimanche le seront aussi lundi, a annoncé Météo-France dans son bulletin de 06H00.Le ministère de l’Education a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, fermera toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest France.- “On vit dans le noir” -Dimanche à 10H00, les températures encore supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du Pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Dans le nord de Bordeaux, le thermomètre a vite dépassé les 30 degrés et la plage du lac a été prise d’assaut, dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec 17 villes d’Italie placées en alerte rouge (niveau 3), dont Milan et Turin. Au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures pourraient encore dépasser 40°C dimanche, à Séville et dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé dès samedi matin et mairies et préfectures multiplient les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.