Author of explosive Meta memoir to star at US Senate hearing
The former Facebook employee behind a scathing book about parent company Meta will testify Wednesday before US senators keen to establish whether the social networking giant ever collaborated with the Chinese government.Former global policy director Sarah Wynn-Williams will allege the company explored breaking into the lucrative Chinese market by appeasing Beijing’s government censors.”I witnessed Meta work ‘hand in glove’ with the Chinese Communist Party to construct and test custom-built censorship tools that silenced and censored their critics,” Wynn-Williams will say, according to testimony made public by the Senate committee.”When Beijing demanded that Facebook delete the account of a prominent Chinese dissident living on American soil, they did it. And then lied to Congress when asked about the incident in a Senate hearing,” she will add.Meta communications director Andy Stone told AFP Wynn-Williams’ testimony was “divorced from reality and riddled with false claims.””While (Meta CEO) Mark Zuckerberg himself was public about our interest in offering our services in China and details were widely reported beginning over a decade ago, the fact is this: we do not operate our services in China today,” he added.The company’s family of apps is currently blocked in China.Of particular interest at Wednesday’s hearing, headed by Republican Senator Josh Hawley of Missouri, is that Wynn-Williams contradicts what Zuckerberg has stated under oath during past congressional hearings.Wynn-Williams’s book, “Careless People: A Cautionary Tale of Power, Greed and Lost Idealism,” was released on March 11 and became a bestseller despite Meta winning an arbitration court order barring the author from promoting the work or making derogatory statements about the company.Her book recounts working at the tech titan from 2011 to 2017 and includes claims of sexual harassment by longtime company executive Joel Kaplan, a prominent Republican and ally of President Donald Trump who took over as head of Meta’s global affairs team this year.Meta took the matter to arbitration, contending the book violates a non-disparagement contract signed by Wynn-Williams when she worked with the company’s global affairs team.”The measure of how important these truths are is directly proportional to the ferocity of Meta’s efforts to censor and intimidate me,” Wynn-Williams will tell Senators.”Careless People” ranks second on a New York Times bestseller list of nonfiction books, with another title highly critical of Meta close behind.”The Anxious Generation,” which paints a dark picture of social media’s effect on children, is currently fourth on the Times bestseller list, a year after its release.
Peter Navarro, “Mr. Droits de douane” de Trump vilipendé par Musk
L’économiste américain Peter Navarro, architecte de la guerre douanière lancée par la Maison Blanche et publiquement qualifié de “crétin” par Elon Musk, est un fidèle de Donald Trump, qu’il a défendu jusqu’en prison. L’un des rares conseillers du premier mandat du président républicain à faire toujours partie de son cercle rapproché, Peter Navarro a contribué à façonner la doctrine protectionniste de Washington, notamment vis-à -vis de la Chine.Dès 2006, cet économiste formé à Harvard avait rassemblé ses idées dans un livre au ton guerrier, “The Coming China Wars” (“Les prochaines guerres de Chine”, non traduit). En 2011, un autre ouvrage qu’il a co-signé, “Death by China” arguait que Pékin violait le principe du commerce équitable en subventionnant illégalement ses exportations et en manipulant sa monnaie. La presse américaine a révélé que Peter Navarro, également professeur émérite à l’Université de Californie à Irvine, citait dans des livres un expert apparemment inventé de toutes pièces, Ron Vara, dont le nom est un anagramme du sien. Ces révélations ont été reprises mardi par Elon Musk, furieux des propos de Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire. “Navarro devrait demander à ce faux expert qu’il a inventé, Ron Vara”, a posté Musk sur son réseau X, traitant le conseiller de “crétin” et affirmant que, de tous les constructeurs, Tesla était celui avec “le plus de contenu américain”.- “Tenace” -Conseiller au commerce de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016, puis directeur du Bureau du commerce et de la politique manufacturière du président républicain, Navarro penche depuis longtemps pour des droits de douane imposés à tous les pays sans distinction.Pourfendeur des traités de libre-échange, il a poussé M. Trump à renégocier notamment ceux entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (Aléna, remplacé en 2020 par l’Aceum) et entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.Il a également vigoureusement défendu les taxes imposées sur les importations américaines d’acier et d’aluminium sous le premier mandat du milliardaire, qui ont refait surface depuis son retour au pouvoir en janvier. “Au cours de mon premier mandat, rares sont ceux qui ont été plus efficaces ou tenaces que Peter pour faire respecter mes deux règles sacrées: achetez américain, embauchez américain”, a salué Donald Trump en décembre dernier.”Il m’a aidé à renégocier des accords commerciaux injustes […] et a mis en place chacune de mes actions douanières et commerciales RAPIDEMENT”, a-t-il ajouté au moment de renommer à ses côtés son fidèle conseiller économique, alors récemment sorti de prison.- Passage en prison -En janvier 2024, M. Navarro avait en effet été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour avoir refusé de répondre à une convocation et de fournir des documents à la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Avant de se constituer prisonnier, il avait dénoncé “l’instrumentalisation partisane du système judiciaire”, fustigeant “des foutus démocrates et des gens qui détestent Trump”.”Ils m’ont condamné, ils m’ont emprisonné. Mais devinez quoi! Ils ne m’ont pas brisé. Et ils ne briseront jamais Donald Trump”, avait-il lancé après sa libération, en juillet dernier.Fils d’un père saxophoniste et d’une mère secrétaire, il a d’abord été affilié au Parti démocrate. En 1992, il brigue la mairie de San Diego (Californie), échouant de peu face à la candidate républicaine.En 1996, il tente de se faire élire à la Chambre des représentants, et s’incline à nouveau face à un concurrent républicain.Â
Peter Navarro, “Mr. Droits de douane” de Trump vilipendé par Musk
L’économiste américain Peter Navarro, architecte de la guerre douanière lancée par la Maison Blanche et publiquement qualifié de “crétin” par Elon Musk, est un fidèle de Donald Trump, qu’il a défendu jusqu’en prison. L’un des rares conseillers du premier mandat du président républicain à faire toujours partie de son cercle rapproché, Peter Navarro a contribué à façonner la doctrine protectionniste de Washington, notamment vis-à -vis de la Chine.Dès 2006, cet économiste formé à Harvard avait rassemblé ses idées dans un livre au ton guerrier, “The Coming China Wars” (“Les prochaines guerres de Chine”, non traduit). En 2011, un autre ouvrage qu’il a co-signé, “Death by China” arguait que Pékin violait le principe du commerce équitable en subventionnant illégalement ses exportations et en manipulant sa monnaie. La presse américaine a révélé que Peter Navarro, également professeur émérite à l’Université de Californie à Irvine, citait dans des livres un expert apparemment inventé de toutes pièces, Ron Vara, dont le nom est un anagramme du sien. Ces révélations ont été reprises mardi par Elon Musk, furieux des propos de Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire. “Navarro devrait demander à ce faux expert qu’il a inventé, Ron Vara”, a posté Musk sur son réseau X, traitant le conseiller de “crétin” et affirmant que, de tous les constructeurs, Tesla était celui avec “le plus de contenu américain”.- “Tenace” -Conseiller au commerce de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016, puis directeur du Bureau du commerce et de la politique manufacturière du président républicain, Navarro penche depuis longtemps pour des droits de douane imposés à tous les pays sans distinction.Pourfendeur des traités de libre-échange, il a poussé M. Trump à renégocier notamment ceux entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (Aléna, remplacé en 2020 par l’Aceum) et entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.Il a également vigoureusement défendu les taxes imposées sur les importations américaines d’acier et d’aluminium sous le premier mandat du milliardaire, qui ont refait surface depuis son retour au pouvoir en janvier. “Au cours de mon premier mandat, rares sont ceux qui ont été plus efficaces ou tenaces que Peter pour faire respecter mes deux règles sacrées: achetez américain, embauchez américain”, a salué Donald Trump en décembre dernier.”Il m’a aidé à renégocier des accords commerciaux injustes […] et a mis en place chacune de mes actions douanières et commerciales RAPIDEMENT”, a-t-il ajouté au moment de renommer à ses côtés son fidèle conseiller économique, alors récemment sorti de prison.- Passage en prison -En janvier 2024, M. Navarro avait en effet été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour avoir refusé de répondre à une convocation et de fournir des documents à la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Avant de se constituer prisonnier, il avait dénoncé “l’instrumentalisation partisane du système judiciaire”, fustigeant “des foutus démocrates et des gens qui détestent Trump”.”Ils m’ont condamné, ils m’ont emprisonné. Mais devinez quoi! Ils ne m’ont pas brisé. Et ils ne briseront jamais Donald Trump”, avait-il lancé après sa libération, en juillet dernier.Fils d’un père saxophoniste et d’une mère secrétaire, il a d’abord été affilié au Parti démocrate. En 1992, il brigue la mairie de San Diego (Californie), échouant de peu face à la candidate républicaine.En 1996, il tente de se faire élire à la Chambre des représentants, et s’incline à nouveau face à un concurrent républicain.Â