Discothèque de Saint-Domingue: au moins 124 morts et les sauveteurs travaillent encore
Le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue est passé à 124 morts, dont la star du merengue Rubby Perez, les équipes de secours continuant de fouiller les décombres sans guère d’espoir de retrouver des survivants.Près de 36 heures après le drame survenu dans la nuit de lundi à mardi, vers 01H00 du matin, le bilan continue de s’alourdir.”Il nous reste encore entre 24 à 36 heures de travail” sur le site, a déclaré le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez, qui a communiqué le nouveau bilan de 124 morts vers 11H00 (15H00 GMT).Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement. M. Mendez a également indiqué que “le nombre de transferts (vers les hôpitaux) reste inchangé depuis mardi après-midi”, ce qui signifie que les sauveteurs n’ont sorti que des corps des décombres depuis mardi soir. Trois cents secouristes continuent de travailler sans relâche pour dégager des blocs de béton et de la ferraille. Des équipes venues d’Israël et de Porto Rico sont également arrivées en renfort. – angoisse et douleur des proches -Des dizaines de proches s’agglutinent autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.Un brandit une photo, un autre attend tête baissée. Une liste de noms de victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Mercedes Lopez cherche un de ses fils porté disparu. “On ne nous a donné aucune information, on ne l’a trouvé ni dans les listes (de morts) ni dans les hôpitaux”, raconte-t-elle à l’AFP. “C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur”, ajoute-t-elle”Nous avons l’espoir que Dieu le sortira de là vivant”, dit Larissa Minier, qui s’accroche à un infime espoir de retrouver son frère.Les autorités ont appelé la population à faire des dons de sang pour les blessés.  M. Mendez a souligné lors du premier point dans la matinée que “l’identification des corps” était en cours et que l’Institut médico-légal aller donner des indications sur la nationalité des victimes. Il s’agit d’une des pires catastrophes de l’histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, par l’incendie d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Les médias estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n’ont pas communiqué le nombre de disparus.- Mort sur scène -Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain mais il fait bien partie des personnes décédées. Son corps a été exhumé des décombres dans la nuit, ont confirmé les autorités.La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. “L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter”, a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.- deuil national -Le Jet Set organisait un concert tous les lundis. La présence de “Rubby” avait attiré quantité de spectateurs.Plusieurs personnalités figurent aussi parmi les victimes, comme la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel. Ce dernier, âgé de 51 ans, avait remporté la série mondiale en 2011.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée de mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la tragédie.Dans un communiqué, la discothèque assure “collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (…) clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme.
Discothèque de Saint-Domingue: au moins 124 morts et les sauveteurs travaillent encore
Le bilan de l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue est passé à 124 morts, dont la star du merengue Rubby Perez, les équipes de secours continuant de fouiller les décombres sans guère d’espoir de retrouver des survivants.Près de 36 heures après le drame survenu dans la nuit de lundi à mardi, vers 01H00 du matin, le bilan continue de s’alourdir.”Il nous reste encore entre 24 à 36 heures de travail” sur le site, a déclaré le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez, qui a communiqué le nouveau bilan de 124 morts vers 11H00 (15H00 GMT).Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement. M. Mendez a également indiqué que “le nombre de transferts (vers les hôpitaux) reste inchangé depuis mardi après-midi”, ce qui signifie que les sauveteurs n’ont sorti que des corps des décombres depuis mardi soir. Trois cents secouristes continuent de travailler sans relâche pour dégager des blocs de béton et de la ferraille. Des équipes venues d’Israël et de Porto Rico sont également arrivées en renfort. – angoisse et douleur des proches -Des dizaines de proches s’agglutinent autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.Un brandit une photo, un autre attend tête baissée. Une liste de noms de victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Mercedes Lopez cherche un de ses fils porté disparu. “On ne nous a donné aucune information, on ne l’a trouvé ni dans les listes (de morts) ni dans les hôpitaux”, raconte-t-elle à l’AFP. “C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur”, ajoute-t-elle”Nous avons l’espoir que Dieu le sortira de là vivant”, dit Larissa Minier, qui s’accroche à un infime espoir de retrouver son frère.Les autorités ont appelé la population à faire des dons de sang pour les blessés.  M. Mendez a souligné lors du premier point dans la matinée que “l’identification des corps” était en cours et que l’Institut médico-légal aller donner des indications sur la nationalité des victimes. Il s’agit d’une des pires catastrophes de l’histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, par l’incendie d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Les médias estiment qu’entre 500 et 1.000 personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n’ont pas communiqué le nombre de disparus.- Mort sur scène -Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain mais il fait bien partie des personnes décédées. Son corps a été exhumé des décombres dans la nuit, ont confirmé les autorités.La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. “L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter”, a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.- deuil national -Le Jet Set organisait un concert tous les lundis. La présence de “Rubby” avait attiré quantité de spectateurs.Plusieurs personnalités figurent aussi parmi les victimes, comme la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel. Ce dernier, âgé de 51 ans, avait remporté la série mondiale en 2011.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée de mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la tragédie.Dans un communiqué, la discothèque assure “collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (…) clarifier ce qui s’est passé”.Attirés par les plages, la musique, la vie nocturne et l’architecture coloniale de Saint-Domingue, plus de 11 millions de touristes ont visité la République dominicaine en 2024, selon le ministère du Tourisme.
Gaza rescuers say 23 killed in Israel strike on residential block
Gaza’s civil defence agency said an Israeli strike on a residential building in Gaza City killed at least 23 people Wednesday, most of them children or women, as the military said it targeted a “senior Hamas” militant.The latest strike comes weeks into a renewed offensive by Israel’s military on the war-battered territory, which has displaced hundreds of thousands, while an aid blockade has revived the spectre of famine for its 2.4 million people.The strike took place in the Shujaiya neighbourhood of Gaza City, the agency’s spokesman Mahmud Bassal told AFP.”The death toll from the Shujaiya massacre has risen to 23 martyrs, including eight children and eight women,” he said, adding that more than 60 people were wounded.”There are still people trapped under the rubble.”Ayub Salim, a 26-year-old Shujaiya resident, told AFP he witnessed the strike on the four-storey block.He said the area was hit with “multiple missiles” and was “overcrowded with tents, displaced people and homes”.”Shrapnel flew in all directions,” he said, speaking of “a terrifying and indescribable scene”.”Dust and massive destruction filled the entire place, we couldn’t see anything, just the screams and panic of the people”.Salim said the dead were “torn to pieces”.”Even now, emergency crews are still transporting the dead and the injured. It is truly a horrific massacre,” he said.A crew from the Gaza civil defence agency rushed to the scene, only to find several people trapped under the rubble, a rescuer said.”This house was home to many people who believed they were safe. It was blown up over their heads,” Ibrahim Abu al-Rish told AFP while men worked hard to clear out rubble behind him. He added that the strike hit while many children were playing inside.”The house was directly bombed, and the entire residential area was destroyed,” he said.”We pulled out the remains of women and children. There are still people buried under the rubble.”First responders and neighbours worked to break through the concrete floor of an entire storey that collapsed in the strike and trapped residents.Taking turns swinging a sledgehammer through the thick, hard surface, they eventually broke a hole through which the bodies of children were extracted and taken away wrapped in dusty blankets.- ‘Bloody massacre’ -When asked by AFP about the strike, the Israeli military said it “struck a senior Hamas terrorist who was responsible for planning and executing terrorist attacks” from the area. It did not give the target’s name and renewed its claim that the militant group uses “human shields”, which Hamas denies.Hamas condemned the strike as one of the “most heinous acts of genocide.””The terrorist Zionist occupation army has committed a bloody massacre by bombing a densely populated residential area filled with civilians and displaced people,” the group said in a statement.”These ongoing massacres against our defenceless people — with full support from the American administration, which is complicit in the aggression — represent a stain on the conscience of the international community.”The Ramallah-based Palestinian Authority’s foreign ministry condemned the strike as a “heinous massacre”.”The ministry considers it an official Israeli attempt to systematically kill our people en masse and destroy the very foundations of their existence in the Gaza Strip, thus forcing them to emigrate,” it said in a statement.Israel resumed intense strikes on the Gaza Strip on March 18, ending a two-month ceasefire with Hamas. Efforts to restore the truce have so far failed.The health ministry in the Hamas-run territory said on Wednesday that at least 1,482 Palestinians have been killed in the renewed Israeli operations, taking the overall death toll since the start of the war to 50,846.Hamas’s October 2023 attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Hossam Badran, a member of Hamas’s political bureau, told AFP on Tuesday that it was “necessary to reach a ceasefire” in Gaza.He added that “communication with the mediators is still ongoing” but that “so far, there are no new proposals”.US President Donald Trump and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Monday that new negotiations were in the works aimed at getting more hostages released from captivity in Gaza.Of the 251 hostages seized during Hamas’s attack on Israel, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.str-lma-acc-jd-lba/jsa
Pékin rejette les accusations de Kiev selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie
Pékin a rejeté mercredi les accusations ukrainiennes selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie, assurant qu’elles étaient “sans fondement”.Le président Zelensky avait annoncé mardi la capture par ses troupes de deux ressortissants chinois qui combattaient selon lui au sein de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine. Kiev a accusé la Chine de soutenir militairement la Russie qui envahit son pays depuis 2022, tout en réclamant des “explications” à Pékin. “Nous avons des informations selon lesquelles il y aurait beaucoup plus de citoyens chinois dans les unités de l’occupant”, avait affirmé M. Zelensky. “Ce type d’affirmation est totalement sans fondement. La position de la Chine sur la crise ukrainienne est claire et sans ambiguïté, et a été largement reconnue par la communauté internationale”, a réagi mercredi lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Concernant la capture de ses deux ressortissants, le porte-parole a indiqué que la Chine “est en train de procéder à des vérifications avec l’Ukraine”.”Je tiens à souligner que le gouvernement chinois a toujours demandé à ses citoyens de se tenir à l’écart des zones de conflit armé, d’éviter d’être impliqués dans des conflits armés sous quelque forme que ce soit et, en particulier, d’éviter de participer aux opérations militaires de quelque partie que ce soit”, a-t-il souligné.”La partie ukrainienne devrait apprécier à leur juste valeur les efforts et le rôle constructif de la Chine dans la recherche d’une solution politique à la crise ukrainienne”, a-t-il ajouté.- Promesse de citoyenneté russe -Le Kremlin a de son côté refusé mercredi de commenter l’annonce. “Je ne peux faire aucun commentaire sur cette question”, a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov.Un haut responsable ukrainien  a toutefois dit mardi à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que selon les premières informations, il s’agirait de personnes qui ont signé “un contrat” avec l’armée russe plutôt que de l’envoi par Pékin de troupes régulières sur le front ukrainien.L’Ukraine et les Ocidentaux ont dénoncé depuis l’année dernière l’envoi de milliers de soldats nord-coréens par PyongYang sur le front russo-ukrainien, et Kiev a publié des videos de prisonniers l’illustrant, mais c’est la première fois que l’Ukraine affirme avoir découvert des Chinois participant aux hostilités sur son sol depuis le début de l’invasion. Le président Zelensky a publié une vidéo montrant l’un de ces prisonniers de guerre présumés, un homme en tenue militaire, les mains liées, imitant des bruits de combat et prononçant des mots en mandarin. L’influent média ukrainien en ligne Ukraïnska Pravda, citant l’armée ukrainienne, a affirmé mercredi qu’un des prisonniers avait rejoint l’armée russe via un intermédiaire chinois payé “300.000 roubles” (3.100 euros), motivé par la promesse de recevoir “la nationalité russe”.Il a suivi une formation militaire avec d’autres “ressortissants chinois” dans la partie occupée de la région ukrainienne de Lougansk (est), a ajouté le média. Lors de cette formation, il n’avait pas d’interprète et se servait “de gestes et d’un téléphone” pour communiquer, selon le média.La Chine se présente comme neutre et un médiateur potentiel dans ce conflit, mais elle reste un allié politique et économique clé de la Russie, au point que les Occidentaux l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’invasion russe – qu’elle n’a jamais condamnée.Pékin est notamment accusé d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements.Â
Pékin rejette les accusations de Kiev selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie
Pékin a rejeté mercredi les accusations ukrainiennes selon lesquelles de nombreux Chinois combattent pour la Russie, assurant qu’elles étaient “sans fondement”.Le président Zelensky avait annoncé mardi la capture par ses troupes de deux ressortissants chinois qui combattaient selon lui au sein de l’armée russe dans l’est de l’Ukraine. Kiev a accusé la Chine de soutenir militairement la Russie qui envahit son pays depuis 2022, tout en réclamant des “explications” à Pékin. “Nous avons des informations selon lesquelles il y aurait beaucoup plus de citoyens chinois dans les unités de l’occupant”, avait affirmé M. Zelensky. “Ce type d’affirmation est totalement sans fondement. La position de la Chine sur la crise ukrainienne est claire et sans ambiguïté, et a été largement reconnue par la communauté internationale”, a réagi mercredi lors d’un point presse régulier Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.Concernant la capture de ses deux ressortissants, le porte-parole a indiqué que la Chine “est en train de procéder à des vérifications avec l’Ukraine”.”Je tiens à souligner que le gouvernement chinois a toujours demandé à ses citoyens de se tenir à l’écart des zones de conflit armé, d’éviter d’être impliqués dans des conflits armés sous quelque forme que ce soit et, en particulier, d’éviter de participer aux opérations militaires de quelque partie que ce soit”, a-t-il souligné.”La partie ukrainienne devrait apprécier à leur juste valeur les efforts et le rôle constructif de la Chine dans la recherche d’une solution politique à la crise ukrainienne”, a-t-il ajouté.- Promesse de citoyenneté russe -Le Kremlin a de son côté refusé mercredi de commenter l’annonce. “Je ne peux faire aucun commentaire sur cette question”, a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov.Un haut responsable ukrainien  a toutefois dit mardi à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que selon les premières informations, il s’agirait de personnes qui ont signé “un contrat” avec l’armée russe plutôt que de l’envoi par Pékin de troupes régulières sur le front ukrainien.L’Ukraine et les Ocidentaux ont dénoncé depuis l’année dernière l’envoi de milliers de soldats nord-coréens par PyongYang sur le front russo-ukrainien, et Kiev a publié des videos de prisonniers l’illustrant, mais c’est la première fois que l’Ukraine affirme avoir découvert des Chinois participant aux hostilités sur son sol depuis le début de l’invasion. Le président Zelensky a publié une vidéo montrant l’un de ces prisonniers de guerre présumés, un homme en tenue militaire, les mains liées, imitant des bruits de combat et prononçant des mots en mandarin. L’influent média ukrainien en ligne Ukraïnska Pravda, citant l’armée ukrainienne, a affirmé mercredi qu’un des prisonniers avait rejoint l’armée russe via un intermédiaire chinois payé “300.000 roubles” (3.100 euros), motivé par la promesse de recevoir “la nationalité russe”.Il a suivi une formation militaire avec d’autres “ressortissants chinois” dans la partie occupée de la région ukrainienne de Lougansk (est), a ajouté le média. Lors de cette formation, il n’avait pas d’interprète et se servait “de gestes et d’un téléphone” pour communiquer, selon le média.La Chine se présente comme neutre et un médiateur potentiel dans ce conflit, mais elle reste un allié politique et économique clé de la Russie, au point que les Occidentaux l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’invasion russe – qu’elle n’a jamais condamnée.Pékin est notamment accusé d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements.Â
Stocks volatile, oil plunges as trade war cranks higher
Wall Street rose but European and Asian stock markets tumbled along with oil on Wednesday as President Donald Trump’s trade war cranked up a notch.US President Donald Trump’s sweeping tariffs against trading partners kicked in, triggering strong retaliation from China which slapped a higher 84-percent levy on US goods.The EU announced reprisals for steel and aluminium tariffs that entered force last month, targeting more than 20 billion euros ($22 billion) of US products including soybeans, motorcycles and beauty products.Growing fears of weakened demand sent oil prices to four-year lows, with international benchmark Brent North Sea crude dropping under $60.Frankfurt fell by three percent and Paris by 3.3 percent, as goods from the European Union now face a 20 percent tariff when entering the United States.London slumped 2.9 percent, with Britain having been hit with a 10 percent levy on Saturday.Most Asian equities markets fell back into the red — Tokyo closed down 3.9 percent.Wall Street’s main indices wobbled but were up in midday trading, with Trump urging calm after most indexes fell about 10 percent over the past week. “BE COOL! Everything is going to work out well. The USA will be bigger and better than ever before!” Trump posted on his Truth Social network.IG chief market analyst Chris Beauchamp said “volatility is a given from here,” with extended rallies possible even in a bear market.”Until we see some hard data on the impact of tariffs it will be impossible to say that the low” point has been reached, he added.Any hopes of a last minute roll-back on tariffs were dashed as the United States earlier hit China — its major trading partner — with tariffs now reaching 104 percent.”The world’s largest and second largest economies are now locked in a trade war, and neither nation seems willing to back down,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.Speculation that Beijing will unveil stimulus measures helped Shanghai and Hong Kong stocks buck the downward trend in Asian equities.Pharmaceutical firms took a heavy hit after Trump said he would be announcing a major levy on the sector. Europe’s most valuable company, weight-loss drug maker Novo Nordisk, and British pharmaceutical giant AstraZeneca both fell around seven percent.- Bond yields rise -“Perhaps even more alarmingly, US Treasury markets are also experiencing an incredibly aggressive selloff… adding to the evidence that they’re losing their traditional haven status,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.The sharp rise in yields on US government bonds triggered similar increases to borrowing costs in the UK and Japan.”It feels like no asset class has been spared as investors continue to price in a growing probability of a US recession,” Reid added.The rising yields may be an indication that investors need to sell bonds to cover losing positions in equity markets, which have fallen sharply in recent weeks. “When a few asset classes come under pressure, losses can pile up for investors and traders who are then forced to sell other investments including haven assets like government bonds,” said XTB research director Kathleen Brooks.Foreign exchange markets were similarly rattled on Wednesday — Beijing has allowed the yuan to weaken to a record low against the dollar, while the South Korean won also hit its weakest since 2009 during the global financial crisis.The dollar took a knock against the euro and the yen. – Key figures around 1530 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 37,806.08 pointsNew York – S&P 500: UP 0.6 percent at 5,010.71New York – Nasdaq Composite: UP 1.3 percent at 15,459.11London – FTSE 100: DOWN 2.9 percent at 7,679.48 (close)Paris – CAC 40: DOWN 3.3 percent at 6,863.02 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 3.0 percent at 19,670.88 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.9 percent at 31,714.03 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 20,264.49 (close)Shanghai – Composite: UP 1.3 percent at 3,186.81 (close)Euro/dollar: UP at $1.1062 from $1.0959 Pound/dollar: UP at $1.2785 from $1.2766Dollar/yen: DOWN at 144.86 yen from 146.23 yen on TuesdayEuro/pound: UP at 86.52 pence from 85.78 penceWest Texas Intermediate: DOWN 4.5 percent at $56.93 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 4.2 percent at $60.19 per barrelburs-rl/gv
Chikungunya à La Réunion: “épidémie généralisée et majeure”, qui continue de progresser
L’épidémie de chikungunya à La Réunion est “généralisée et majeure” et “poursuit sa progression”, a souligné mercredi Santé publique France, faisant état de près de 6.300 nouveaux cas dans la dernière semaine de mars.Depuis le début de l’année, un total de 27.521 cas de chikungunya ont été recensés sur l’île, a noté l’agence sanitaire publique. Du 24 au 30 mars, 6.289 nouveaux cas de ce virus transmis par les moustiques ont ainsi été comptabilisés, a-t-elle précisé. Si elle touche davantage le sud et l’ouest de La Réunion, “l’épidémie continue de s’étendre sur tout le territoire et l’analyse combinée de tous les indicateurs laisse penser que le pic épidémique ne semble pas encore atteint”, a souligné SpF.Les indicateurs en médecine de ville, aux urgences ainsi qu’à l’hôpital ont ainsi poursuivi leur hausse fin mars, selon son bulletin. L’impact des hospitalisations et des cas graves s’observe chez les personnes fragiles, les nourrissons, les personnes âgées, les personnes avec des pathologies chroniques et les femmes enceintes, chez qui la maladie peut être grave.Jusqu’alors, 189 hospitalisations dépassant 24 heures ont été signalées, dont près de la moitié concernait des personnes de plus de 65 ans, et un quart des moins de 6 mois, a précisé l’agence sanitaire.Et 36 cas graves ont été enregistrés pour l’instant: 19 seniors de plus de 65 ans, une personne avec des comorbidités et 16 nourrissons de moins de 2 mois.Depuis début 2025, deux décès de personnes de plus 75 ans ont été directement liés au chikungunya. Plusieurs décès sont en cours d’investigation pour savoir s’ils sont imputables à la maladie.Il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie, mais une campagne de vaccination a été lancée lundi par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, venu dans l’île.Les 40.000 premières doses du vaccin Ixchiq (Valneva) sont destinées à des personnes de 65 ans et plus présentant des comorbidités, qui peuvent se faire vacciner gratuitement.La campagne de vaccination sera élargie aux plus de 18 ans ayant des comorbidités dès la réception de 50.000 nouvelles doses, attendue “fin avril”, selon le ministre.Vendredi, le centre hospitalier universitaire (CHU) a annoncé l’activation du plan blanc face à “une situation de tension persistante concernant la disponibilité des lits d’hospitalisation (et) une augmentation très importante de l’activité des (…) urgences depuis plusieurs jours”.Avant la flambée actuelle, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé depuis 2010 à La Réunion. Une grande épidémie y avait touché 260.000 personnes et fait 225 morts entre 2005 et 2006.