Survivor recounts Israeli attack in Gaza that killed 15 aid workers
Gaza medic Mundhir Abed feared for his life as Israeli forces opened fire on a convoy of rescuers near Rafah last month, killing 15 of his colleagues in a brazen assault.Abed, 45, was the only survivor of the attack on March 23, in which medics from the Palestine Red Crescent Society and Gaza’s civil defence agency were gunned down as they responded to urgent calls for help following an Israeli air strike.  “I was terrified they would kill me,” Abed, a medic from the Palestine Red Crescent Society, told AFP. He had been in the first ambulance sent to the area after distress calls came in from residents. What followed, he said, was a sudden and violent ambush.Still visibly shaken, Abed recalled being with driver Mustafa al-Khawaja and paramedic Ezzedine Shaat — both now dead — as their ambulance, sirens blaring and lights flashing, drove toward the strike site.”As soon as we reached the area, sudden and heavy gunfire from Israeli soldiers directly hit the vehicle,” he said.”I dropped to the floor in the back of the vehicle to shield myself. Then I heard no more sounds from my colleagues — only the rattle of death.”Abed said he panicked as the gunfire continued and was unable to use his phone. Then, he said, he heard voices speaking Hebrew.”The vehicle door was opened, and there were armed Israeli special forces in full military gear. They pulled me out of the vehicle,” Abed said.- Stripped, beaten -“They forced me to the ground, face down, stripped me completely, interrogated me, and beat me with their weapons on my back, chest and feet.”He said he caught a glimpse of fellow paramedic Asaad al-Mansoura.”He was stripped of his clothes, kneeling, blindfolded,” Abed said. “After that I didn’t see him again and I don’t know his fate.”Mansoura remains missing.The incident has sparked international condemnation and renewed scrutiny over the risks facing aid workers in Gaza, where war has raged since Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel triggered an Israeli military campaign.A military official told journalists that troops were firing at “terrorists”.Two hours after the initial attack, the Israeli military said its forces received a report about a convoy “moving in the dark in a suspicious way towards them” without headlights, prompting further fire from a distance.”They thought they had an encounter with terrorists,” the official said.But the Red Crescent released mobile phone footage recovered from one of the slain medics that appeared to contradict the army’s initial account. The video shows ambulances moving with headlights and emergency lights clearly switched on.Abed said that when a second team from Gaza’s civil defence arrived to assist after the initial strike, they too came under fire.After collecting his personal information, he said Israeli soldiers ordered him to assist them.- ‘Intent to kill’ -“One of them untied my hands, gave me a vest and a pair of pants, and ordered me to help them,” he recounted.He was taken to a group of displaced civilians nearby.”I saw Israeli tanks surrounding the area, and quadcopter drones flying overhead. The bombing was terrifying,” he said.Soldiers ordered him to calm the civilians and separate them — men on one side, women and children on the other.Muhammad al-Mughayyir, head of logistics at the Gaza civil defence agency, said his team had rushed to the scene after receiving a distress call from Red Crescent staff whose vehicle had been struck.Within 15 minutes, the civil defence agency lost contact with its own team.It wasn’t until March 27 that the first body, of Anwar al-Attar who led the civil defence unit, was found. Search crews recovered the remaining bodies three days later. Some had been handcuffed and buried in the sand, according to the Red Crescent.Red Crescent President Younis al-Khatib on Monday called for an international investigation, saying that the entire team “had been shot in the upper body with intent to kill”.Israel’s army chief, Lieutenant General Eyal Zamir, has ordered an internal inquiry, the military said.But whatever the outcome, Abed says he will never forget what he lived through.”It’s a day I’ll never forget because of the torment I witnessed and lived through,” he said.
Israël dit s’emparer de “larges secteurs” de Gaza, 23 morts dans une frappe israélienne
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a affirmé mercredi que l’armée s’emparait de “larges secteurs” de Gaza, “réduisant et isolant davantage” le territoire palestinien, où un bombardement aérien sur un immeuble d’habitation a fait 23 morts.”De vastes secteurs sont saisis et intégrés aux zones de sécurité israéliennes, réduisant Gaza et l’isolant davantage”, a affirmé M. Katz lors d’une visite sur l’axe de Morag, récemment créé par Israël pour séparer les villes de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de Gaza.Israel Katz a également affirmé qu’Israël continuerait à augmenter la pression sur la bande de Gaza “tant que les otages ne seront pas libérés et que le Hamas ne sera pas vaincu”.Parallèlement, il a dit qu’Israël travaillait à la mise en Å“uvre du plan du président américain Donald Trump portant sur “l’émigration volontaire” des habitants de Gaza.Israël a repris ses bombardements le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.Depuis le 2 mars, un blocus de l’aide humanitaire ravive le spectre de la famine pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.Mercredi encore, une frappe israélienne a tué au moins 23 Palestiniens, dont des enfants, selon la Défense civile, dans le quartier de Choujaïya à Gaza-ville, dans le nord du territoire. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un commandant du Hamas.- Corps déchiquetés -“Plusieurs missiles” ont ciblé un immeuble de quatre étages et la zone alentour où se trouvaient des tentes de déplacés, a raconté Ayoub Salim, 26 ans, un habitant de Choujaïya.”Des éclats ont volé dans toutes les directions (…) On entendait les cris des gens paniqués”, a-t-il ajouté, décrivant “une scène terrifiante”, des corps déchiquetés et d’autres ensevelis sous les décombres. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a recensé “23 martyrs dont huit enfants et huit femmes” et plus de 60 blessés.Les secouristes ont “extrait les corps de femmes et d’enfants. Il y a encore des personnes ensevelies sous les décombres”, a indiqué l’un d’eux, Ibrahim Abou al-Rish, à l’AFP.”Le bâtiment abritait de nombreuses personnes qui se croyaient en sécurité. Il a explosé au-dessus de leurs têtes”, a-t-il dit. Plusieurs enfants jouaient à l’intérieur au moment de la frappe “qui a ciblé l’habitation et détruit toute la zone”, selon lui.- “Massacre odieux” -Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir “frappé un terroriste de haut rang du Hamas”, sans préciser son identité, et assuré avoir “pris nombre de mesures pour limiter les dommages aux civils”.Le Hamas a condamné la frappe comme “l’un des pires actes odieux de génocide”.”L’armée d’occupation terroriste sioniste a commis un massacre en bombardant une zone habitée densément peuplée de civils et de déplacés”, a-t-il affirmé.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, en Cisjordanie occupée, a condamné un “massacre odieux”, s’inscrivant dans “une tentative officielle d’Israël de tuer systématiquement notre peuple en masse et de détruire les fondements mêmes de son existence dans la bande de Gaza pour le forcer à émigrer”. L’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre afin de contraindre, selon Israël, le Hamas à libérer les otages israéliens qu’il retient encore.Mercredi, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que 1.482 personnes avaient été tuées depuis la fin de la trêve. Selon le ministère, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Un membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran, a jugé mardi “nécessaire de parvenir à un cessez-le-feu”.Lors d’une rencontre à Washington lundi avec le président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé travailler à un nouvel “accord” sur la libération des otages.Sur les 251 personnes enlevées en Israël le jour de l’attaque du Hamas, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.
Israël dit s’emparer de “larges secteurs” de Gaza, 23 morts dans une frappe israélienne
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a affirmé mercredi que l’armée s’emparait de “larges secteurs” de Gaza, “réduisant et isolant davantage” le territoire palestinien, où un bombardement aérien sur un immeuble d’habitation a fait 23 morts.”De vastes secteurs sont saisis et intégrés aux zones de sécurité israéliennes, réduisant Gaza et l’isolant davantage”, a affirmé M. Katz lors d’une visite sur l’axe de Morag, récemment créé par Israël pour séparer les villes de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de Gaza.Israel Katz a également affirmé qu’Israël continuerait à augmenter la pression sur la bande de Gaza “tant que les otages ne seront pas libérés et que le Hamas ne sera pas vaincu”.Parallèlement, il a dit qu’Israël travaillait à la mise en Å“uvre du plan du président américain Donald Trump portant sur “l’émigration volontaire” des habitants de Gaza.Israël a repris ses bombardements le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.Depuis le 2 mars, un blocus de l’aide humanitaire ravive le spectre de la famine pour les 2,4 millions d’habitants du territoire.Mercredi encore, une frappe israélienne a tué au moins 23 Palestiniens, dont des enfants, selon la Défense civile, dans le quartier de Choujaïya à Gaza-ville, dans le nord du territoire. L’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un commandant du Hamas.- Corps déchiquetés -“Plusieurs missiles” ont ciblé un immeuble de quatre étages et la zone alentour où se trouvaient des tentes de déplacés, a raconté Ayoub Salim, 26 ans, un habitant de Choujaïya.”Des éclats ont volé dans toutes les directions (…) On entendait les cris des gens paniqués”, a-t-il ajouté, décrivant “une scène terrifiante”, des corps déchiquetés et d’autres ensevelis sous les décombres. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a recensé “23 martyrs dont huit enfants et huit femmes” et plus de 60 blessés.Les secouristes ont “extrait les corps de femmes et d’enfants. Il y a encore des personnes ensevelies sous les décombres”, a indiqué l’un d’eux, Ibrahim Abou al-Rish, à l’AFP.”Le bâtiment abritait de nombreuses personnes qui se croyaient en sécurité. Il a explosé au-dessus de leurs têtes”, a-t-il dit. Plusieurs enfants jouaient à l’intérieur au moment de la frappe “qui a ciblé l’habitation et détruit toute la zone”, selon lui.- “Massacre odieux” -Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir “frappé un terroriste de haut rang du Hamas”, sans préciser son identité, et assuré avoir “pris nombre de mesures pour limiter les dommages aux civils”.Le Hamas a condamné la frappe comme “l’un des pires actes odieux de génocide”.”L’armée d’occupation terroriste sioniste a commis un massacre en bombardant une zone habitée densément peuplée de civils et de déplacés”, a-t-il affirmé.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, en Cisjordanie occupée, a condamné un “massacre odieux”, s’inscrivant dans “une tentative officielle d’Israël de tuer systématiquement notre peuple en masse et de détruire les fondements mêmes de son existence dans la bande de Gaza pour le forcer à émigrer”. L’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre afin de contraindre, selon Israël, le Hamas à libérer les otages israéliens qu’il retient encore.Mercredi, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que 1.482 personnes avaient été tuées depuis la fin de la trêve. Selon le ministère, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Un membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran, a jugé mardi “nécessaire de parvenir à un cessez-le-feu”.Lors d’une rencontre à Washington lundi avec le président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé travailler à un nouvel “accord” sur la libération des otages.Sur les 251 personnes enlevées en Israël le jour de l’attaque du Hamas, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.
La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron
Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza. Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre aussi à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a poursuivi le chef de l’Etat.- “Pas un centime” –  Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a-t-il insisté.Emmanuel Macron a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump, mais a aussi donné des gages aux Etats-Unis en rejetant tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Interrogé mardi sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron a répondu que la bande de Gaza n’était “pas un projet immobilier”.”Le simplisme parfois n’aide pas. Je dis au président Trump (..) +c’est  vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là notre responsabilité c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique”, a souligné le président français.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.
La justice française refuse la remise du militant antifasciste “Gino” à la Hongrie
La justice française a refusé mercredi de remettre à la Hongrie le militant antifasciste Rexhino Abazaj, alias “Gino”, invoquant “des risques” d’un “traitement inhumain” en prison et l’incertitude de lui garantir un procès équitable dans ce pays de l’Union européenne.Militant pour le droit au logement, Gino est accusé par la Hongrie, comme une dizaine d’autres personnes, d’avoir “brutalement attaqué des néonazis” à Budapest en février 2023 alors qu’une commémoration était organisée par des néonazis dans la capitale hongroise.La Hongrie avait ensuite émis, en novembre 2023, un mandat d’arrêt européen à son encontre.Arrêté à Paris en novembre 2024, Gino avait été incarcéré puis remis en liberté sous contrôle judiciaire le 26 mars.Avant de se prononcer sur une remise ou non, la justice française avait demandé davantage d’informations aux autorités hongroises. La réponse détaillée de la Hongrie n’a pas satisfait la cour d’appel de Paris, qui a “refusé la remise”, a annoncé le président de la chambre des extraditions lors du délibéré mercredi.- “Vidéosurveillance en continu” -Ainsi, la Hongrie a admis que Gino serait placé à l’isolement “pour sa protection personnelle”, d’après la décision dont l’AFP a eu connaissance.Sauf qu’il n’existe pas aujourd’hui de différence entre l’isolement disciplinaire et sécuritaire, souligne la cour d’appel dans son arrêt, citant des observations du Conseil de l’Europe.A l’isolement, la prison hongroise peut notamment avoir recours à “la vidéosurveillance en continu” pendant “une longue durée”. Ces conditions constituent “un risque de traitement inhumain et dégradant” pour Gino, qui encourt 24 ans d’emprisonnement, estime la cour.Concernant le droit à un procès équitable, la cour a souligné “un contexte de défaillance systémique”, questionnant notamment le mode de désignation des juges, bien que Budapest a assuré avoir “un parquet indépendant”.La cour d’appel a, entre autres, relevé “les prises à partie politiques virulentes de personnes poursuivies par le porte-parole du gouvernement” hongrois.Mercredi, la chambre des extraditions a aussi levé le contrôle judiciaire du militant. Mais “si vous franchissez les frontières”, “un autre pays peut mettre à exécution le mandat européen qui est toujours diffusé”, a prévenu le président en s’adressant à Rexhino Abazaj.”C’est une décision courageuse”, a salué Me Youri Krassoulia, l’un des avocats de Gino. “Dans cette affaire, l’indépendance des juges hongrois n’est pas assurée tant la dimension est politique”, a ajouté Me Laurent Pasquet-Marinacce, son autre conseil.- “Suivre l’exemple” – Crâne rasé, lunettes, costume foncé et cravate rouge, Gino est sorti de la salle d’audience accompagné de sa famille, sous les applaudissements de ses soutiens.”Je peux rester en France, je suis protégé du régime hongrois”, a réagi auprès de l’AFP l’Albanais qui a grandi en Italie et passé plusieurs années en Finlande, avant d’arriver en France en 2024.Le trentenaire a salué “une décision très positive” pour lui, mais également pour les autres militants.”Il y a d’autres antifascistes recherchés par la Hongrie, d’autres en prison, mais la France a montré aujourd’hui qu’elle ne doit pas être soumise à la demande d’un pays autoritaire et néofasciste”, a-t-il estimé.Les autres pays européens “peuvent décider de suivre l’exemple des juges français”, a espéré le militant, qui a reçu le soutien de plusieurs centaines de personnalités.Le groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale s’est félicité d'”une grande victoire (…) pour l’état de droit et l’antifascisme”. Il a aussi appelé, dans un communiqué, à ce que Gino soit “désormais protégé sur le territoire français”.D’autres militants avaient été arrêtés en février 2023. Comme Ilaria Salis, enseignante italienne, incarcérée plus d’un an en Hongrie, puis assignée à résidence, avant d’être libérée après son élection au Parlement européen.A l’instar de Gino, la justice italienne a refusé de remettre Gabriele Marchesi, Italien de 24 ans arrêté en novembre 2023 à Milan, à la Hongrie.Au contraire, Maja T., activiste allemand de 24 ans qui se considère non-binaire, a été remis par l’Allemagne à la Hongrie à l’été 2024.Depuis son retour à la tête du pays en 2010, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a renforcé son emprise tout en mettant au pas les contre-pouvoirs, une dérive autoritaire condamnée à plusieurs reprises par la Commission européenne et sanctionnée par la justice européenne.
Discothèque de Saint-Domingue: au moins 124 morts dont un Américain, les sauveteurs travaillent encore
Les équipes de secours continuaient à s’activer mercredi plus de 36 heures après l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue qui a causé la mort d’au moins 124 personnes, dont un Américain, le premier étranger recensé décédé, sans guère d’espoir de retrouver des survivants.Depuis l’effondrement de blocs de béton sur la foule dans la nuit de lundi à mardi vers 01H00 du matin, le bilan n’a cessé de s’alourdir.”Il nous reste encore entre 24 à 36 heures de travail” sur le site, a déclaré le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez, qui a communiqué le nouveau bilan de 124 morts vers 11H00 (15H00 GMT).Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement et des pelles mécaniques pour dégager l’entrelacs de blocs de béton et de la ferrailles.M. Mendez a également indiqué que “le nombre de transferts (vers les hôpitaux) reste inchangé depuis mardi après-midi”, ce qui signifie que les sauveteurs n’ont sorti que des corps des décombres depuis mardi soir. M. Mendez a souligné lors du premier point dans la matinée que “l’identification des corps” était en cours et que l’Institut médico-légal de République dominicaine aller donner des indications sur la nationalité des victimes. Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio dans un communiqué dans lequel il dit que ses pensées vont “aux familles et aux proches touchés par cet événement dévastateur (…) qui a entraîné la mort malheureuse d’au moins un citoyen américain et de résidents permanents légaux américains”.- Angoisse et douleur des proches -Trois cents secouristes continuent de travailler sans relâche depuis 36 heures, avec l’appui d’équipes venues d’Israël et de Porto Rico arrivées en renfort. M. Rubio a indiqué dans le communiqué que “les États-Unis sont prêts à soutenir nos alliés dominicains en cette période difficile”.Des dizaines de proches s’agglutinent autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.Un brandit une photo, un autre attend tête baissée. Une liste de noms de victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Mercedes Lopez cherche l’un de ses fils porté disparu. “On ne nous a donné aucune information, on ne l’a trouvé ni dans les listes (de morts) ni dans les hôpitaux”, raconte-t-elle à l’AFP. “C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur”, ajoute-t-elle.”Nous avons l’espoir que Dieu le sortira de là vivant”, dit Larissa Minier, qui s’accroche à un infime espoir de retrouver son frère.Les autorités ont appelé la population à faire des dons de sang. Il s’agit de l’une des pires catastrophes de l’histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, par l’incendie d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Les médias estiment qu’entre 500 et mille personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n’ont pas communiqué le nombre de disparus.- Mort sur scène -Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain mais il fait bien partie des personnes décédées. Son corps a été exhumé des décombres dans la nuit, ont confirmé les autorités.La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. “L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter”, a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée de mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la tragédie.
Discothèque de Saint-Domingue: au moins 124 morts dont un Américain, les sauveteurs travaillent encore
Les équipes de secours continuaient à s’activer mercredi plus de 36 heures après l’effondrement du toit d’une discothèque à Saint-Domingue qui a causé la mort d’au moins 124 personnes, dont un Américain, le premier étranger recensé décédé, sans guère d’espoir de retrouver des survivants.Depuis l’effondrement de blocs de béton sur la foule dans la nuit de lundi à mardi vers 01H00 du matin, le bilan n’a cessé de s’alourdir.”Il nous reste encore entre 24 à 36 heures de travail” sur le site, a déclaré le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez, qui a communiqué le nouveau bilan de 124 morts vers 11H00 (15H00 GMT).Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement et des pelles mécaniques pour dégager l’entrelacs de blocs de béton et de la ferrailles.M. Mendez a également indiqué que “le nombre de transferts (vers les hôpitaux) reste inchangé depuis mardi après-midi”, ce qui signifie que les sauveteurs n’ont sorti que des corps des décombres depuis mardi soir. M. Mendez a souligné lors du premier point dans la matinée que “l’identification des corps” était en cours et que l’Institut médico-légal de République dominicaine aller donner des indications sur la nationalité des victimes. Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio dans un communiqué dans lequel il dit que ses pensées vont “aux familles et aux proches touchés par cet événement dévastateur (…) qui a entraîné la mort malheureuse d’au moins un citoyen américain et de résidents permanents légaux américains”.- Angoisse et douleur des proches -Trois cents secouristes continuent de travailler sans relâche depuis 36 heures, avec l’appui d’équipes venues d’Israël et de Porto Rico arrivées en renfort. M. Rubio a indiqué dans le communiqué que “les États-Unis sont prêts à soutenir nos alliés dominicains en cette période difficile”.Des dizaines de proches s’agglutinent autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.Un brandit une photo, un autre attend tête baissée. Une liste de noms de victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Mercedes Lopez cherche l’un de ses fils porté disparu. “On ne nous a donné aucune information, on ne l’a trouvé ni dans les listes (de morts) ni dans les hôpitaux”, raconte-t-elle à l’AFP. “C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur”, ajoute-t-elle.”Nous avons l’espoir que Dieu le sortira de là vivant”, dit Larissa Minier, qui s’accroche à un infime espoir de retrouver son frère.Les autorités ont appelé la population à faire des dons de sang. Il s’agit de l’une des pires catastrophes de l’histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, par l’incendie d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Les médias estiment qu’entre 500 et mille personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n’ont pas communiqué le nombre de disparus.- Mort sur scène -Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène. Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain mais il fait bien partie des personnes décédées. Son corps a été exhumé des décombres dans la nuit, ont confirmé les autorités.La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. “L’ami et l’idole de notre genre vient de nous quitter”, a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.Le président dominicain Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée de mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la tragédie.
L’Irak signe un accord avec GE VERNOVA pour la production de 24.000 mégawatts d’électricité
L’Irak a signé mercredi un mémorandum d’entente avec le géant de l’énergie américain GE VERNOVA pour des centrales électriques au gaz et la production de 24.000 mégawatts d’électricité, au moment où le pays tente de diversifier ses sources d’énergie.”C’est le projet le plus grand et le plus moderne de l’histoire de l’Irak, avec la possibilité d’obtenir des financements extérieurs de banques internationales”, s’est félicité un communiqué des services du Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani.L’annonce intervient en marge d’une visite en Irak, pays aux immenses richesses pétrolières, d’une délégation commerciale des Etats-Unis avec 60 entreprises du secteur privé, plus grande initiative de ce genre emmenée par la Chambre de commerce américaine.”Fiers de voir les compagnies américaines GE Vernova et UGT Renewables signer des accords d’une valeur de plusieurs milliards de dollars (…) pour répondre aux besoins énergétiques de l’Irak”, a réagi sur X l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad.L’annonce intervient aussi alors que l’Irak cherche à préserver l’équilibre entre son partenariat avec Washington et son alliance avec l’influent voisin iranien, qui joue un rôle clé dans la production électrique irakienne.L’accord avec GE VERNOVA “comprend des projets de centrales électriques à Cycle Combiné Gaz d’une capacité d’environ 24.000 mégawatts (MW)”, selon le communiqué irakien qui ne donne pas plus de détails.Pays riche en pétrole, mais ravagé par des décennies de conflits, des politiques publiques défaillantes, des infrastructures en déliquescence et une corruption endémique, l’Irak et ses 46 millions d’habitants vivent au rythme de délestages électriques quotidiens.- “Opportunités, pétrole, gaz”  -Mercredi, les autorités irakiennes ont signé un mémorandum d’entente avec le groupe UGT Renewables pour un projet d’énergie solaire d’une capacité de 3.000 MW, selon le communiqué du gouvernement irakien.Cet accord comprend également la modernisation des lignes de transport et de distribution électriques et le développement de 1000 kilomètres de nouvelles lignes à haute tension.Visant l’autosuffisance, les autorités irakiennes ont enchaîné la signature d’accords portant sur des méga-projets énergétiques qui doivent encore se concrétiser.Si Bagdad veut diversifier ses sources d’énergie, c’est que les centrales irakiennes sont actuellement ultra-dépendantes des importations de gaz iranien.Or Téhéran suspend régulièrement son approvisionnement, aggravant les délestages en Irak.Washington a aussi récemment fait savoir à Bagdad qu’il attendait des “progrès rapides” pour éliminer “tous les achats de gaz naturel iranien”.Et l’administration de Donald Trump n’a pas renouvelé le 8 mars une dérogation accordée à l’Irak pour acheter de l’électricité à Téhéran, en dépit des sanctions américaines contre l’Iran.”Nous pensons pouvoir rivaliser avec n’importe qui, si les conditions sont équitables. Les entreprises américaines souhaitent s’engager dans des projets de diversification énergétique et économique” a indiqué Steve Lutes, un responsable de la Chambre de commerce américaine, interrogé par l’AFP à Bagdad.”Il existe de nombreuses opportunités dans les secteurs pétrolier et gazier et nous voulons que les entreprises américaines les poursuivent”, a dit ce responsable, qui dirige la délégation d’entreprises américaines en visite dans la capitale irakienne.- “Indépendance énergétique” -Pour mettre fin à ses coupures d’électricité quotidiennes, l’Irak doit produire environ 55.000 MW durant les pics de consommation.La production électrique s’élève aujourd’hui à 16.000 MW, selon des chiffres officiels.Pour affronter les pics de consommation estivaux, le ministère de l’Electricité ambitionne de dépasser les 27.000 MW cet été, quand les délestages se multiplient, suite à des températures caniculaires avec des pointes qui frôlent les 50 degrés Celsius.”Le gouvernement irakien a élaboré des plans pour garantir son indépendance énergétique et répondre à la demande de la population pour une électricité stable et non interrompue”, a indiqué à l’AFP le conseiller du Premier ministre pour les Affaires étrangères Farhad Alaaldin.”L’Irak est une terre d’opportunité pour les grandes entreprises qui peuvent y opérer et y investir”, a-t-il dit.Selon des statistiques officielles américaines, le “volume total des marchandises” échangées avec l’Irak s’élevait à 9,1 milliards de dollars en 2024, incluant des exportations américaines vers l’Irak d’environ 1,7 milliard de dollars.Les accords signés mercredi interviennent en pleine crainte d’une récession mondiale, en raison des droits de douane massifs imposés par Donald Trump et qui menacent de faire chavirer l’économie mondiale. Les importations irakiennes ont été visées par des droits de douane de 39%.
Trump administration appealing order to restore AP access
The Trump administration said Wednesday that it is appealing a court ruling ordering the White House to restore the Associated Press’s access to official presidential events.The US Attorney’s Office said it was filing the appeal with the US Court of Appeals for the District of Columbia on behalf of the three senior White House officials named in the AP complaint.AP journalists and photographers have been barred from the Oval Office and from traveling on Air Force One since mid-February because of the news agency’s decision to continue referring to the “Gulf of Mexico” — and not the “Gulf of America” as decreed by President Donald Trump.On Tuesday, District Judge Trevor McFadden said the “viewpoint-based denial of the AP’s access” was a violation of the First Amendment to the US Constitution, which guarantees freedom of speech and of the press.”If the Government opens its doors to some journalists — be it to the Oval Office, the East Room, or elsewhere — it cannot then shut those doors to other journalists because of their viewpoints,” McFadden said.McFadden ordered the White House to “immediately rescind the denial of the AP’s access to the Oval Office, Air Force One, and other limited spaces… when such spaces are made open to other members of the White House press pool.”The judge put off implementation of his order for five days to give the White House time to reply or to file an appeal.AP spokeswoman Lauren Easton welcomed the court order on Tuesday restoring access.”Today’s ruling affirms the fundamental right of the press and public to speak freely without government retaliation,” Easton said in a statement. “This is a freedom guaranteed for all Americans in the US Constitution.”In its style guide, the AP notes that the Gulf of Mexico has “carried that name for more than 400 years” and the agency “will refer to it by its original name while acknowledging the new name Trump has chosen.””As a global news agency that disseminates news around the world, the AP must ensure that place names and geography are easily recognizable to all audiences,” the AP said.The 180-year-old organization has long been a pillar of US journalism and provides news to print, TV and radio outlets across the United States and around the world.