L’Allemagne prête à affronter “des défis historiques” avec une nouvelle coalition

Le conservateur Friedrich Merz a dévoilé mercredi son accord de gouvernement avec les sociaux-démocrates pour “faire avancer l’Allemagne” confrontée à “des défis historiques”, de la menace russe à la guerre commerciale de Donald Trump.Désormais dotés d’une feuille de route pour les quatre ans à venir, les conservateurs du camp CDU/CSU s’apprêtent à prendre les rênes du pays dans une alliance avec le centre gauche du chancelier sortant Olaf Scholz, sévèrement battu aux législatives du 23 février.Le futur chancelier veut que le nouvel exécutif commence son travail “début mai” après avoir mené tambour battant ses négociations “dans un contexte de tensions politiques mondiales croissantes (…) où de nombreuses forces, à l’intérieur comme à l’extérieur, travaillent (…) contre nous”.L’Allemagne “est de retour sur la bonne voie”, a déclaré Friedrich Merz, répondant, en anglais, à la question d’un journaliste lui demandant s’il avait un message pour le président américain Donald Trump.La première puissance européenne fait face à une somme d’urgences rarement vues depuis la réunification : relancer l’économie en récession depuis deux ans, barrer la route au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui fait jeu égal avec les conservateurs dans les sondages, et soutenir le renforcement de la défense européenne face au désengagement américain.Autant de priorités déclinées mercredi par Friedrich Merz et ses futurs partenaires de coalition.- Avenir en jeu -Le gouvernement allemand promet un “soutien complet” à l’Ukraine sur le plan militaire et diplomatique face à la la Russie, et veut augmenter fortement les dépenses de défense dans les années à venir, indique l’accord de coalition scellé entre les deux partis.”L’agresseur russe Poutine ne montre aucune volonté de mettre fin à la guerre et de faire taire les armes”, a justifié Friedrich Merz en conférence de presse.Dans le contrat de coalition de 140 pages, les signataires soulignent “les défis historiques” auxquels fait face l’Allemagne.”La politique des années à venir déterminera en grande partie si nous continuerons à vivre dans une Allemagne libre, sûre, juste et prospère”, est-il écrit.Dans un sondage publié mercredi par l’institut Ipsos, l’AfD arrive désormais en tête des intentions de vote, à 25% soit près de cinq points de plus que son résultat record aux législatives, tandis que les conservateurs reculent à 24%.Merz promet notamment un “nouveau cap dans la politique migratoire”, affirmant notamment vouloir mettre fin à l’immigration irrégulière et suspendre le regroupement familial.La conclusion des négociations devrait rassurer les autres pays européens, impatients de voir l’Allemagne se doter d’un nouveau capitaine. “L’Europe peut compter sur l’Allemagne”, a assuré Friedrich Merz mercredi.Les Vingt-sept peaufinent leur riposte à l’avalanche de droits de douane imposés par Donald Trump, auxquels l’économie allemande, fortement dépendante des exportations, est l’une des plus exposées.- Revirement budgétaire -Selon des informations de presse, les postes de ministres des Affaires étrangères et de l’Économie devraient revenir aux conservateurs tandis que le SPD décrocherait notamment les Finances et la Défense, avec le maintien à ce poste du populaire Boris Pistorius.Le gouvernement tripartite de M. Scholz s’était effondré début novembre en raison de différends budgétaire devenus insurmontables entre son parti, les Verts et les libéraux du FDP.Un problème que n’aura pas le probable nouveau gouvernement. Face aux bouleversements mondiaux, M. Merz a réussi à faire adopter début mars un plan géant d’investissements de plusieurs centaines de milliards d’euros afin de réarmer et moderniser le pays.L’Allemagne va assouplir son “frein à l’endettement”, qui limite la capacité d’emprunt du pays, pour les dépenses militaires et pour les régions. S’y ajoute un fonds spécial – hors budget – de 500 milliards d’euros sur douze ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne. Il s’agit de rénover routes, ponts, chemins de fer, écoles, installations énergétiques.Cette initiative du futur chancelier, applaudie par ses pairs européens, lui vaut cependant d’intenses critiques en Allemagne, y compris notamment dans les rangs des conservateurs, tant Friedrich Merz s’était posé en garant de l’orthodoxie budgétaire durant la campagne.La co-présidente de l’AfD, Alice Weidel, a de nouveau accusé mercredi les conservateurs de “tromperie” et “d’avoir menti au peuple avec de fausses promesses électorales”.

L’Allemagne prête à affronter “des défis historiques” avec une nouvelle coalition

Le conservateur Friedrich Merz a dévoilé mercredi son accord de gouvernement avec les sociaux-démocrates pour “faire avancer l’Allemagne” confrontée à “des défis historiques”, de la menace russe à la guerre commerciale de Donald Trump.Désormais dotés d’une feuille de route pour les quatre ans à venir, les conservateurs du camp CDU/CSU s’apprêtent à prendre les rênes du pays dans une alliance avec le centre gauche du chancelier sortant Olaf Scholz, sévèrement battu aux législatives du 23 février.Le futur chancelier veut que le nouvel exécutif commence son travail “début mai” après avoir mené tambour battant ses négociations “dans un contexte de tensions politiques mondiales croissantes (…) où de nombreuses forces, à l’intérieur comme à l’extérieur, travaillent (…) contre nous”.L’Allemagne “est de retour sur la bonne voie”, a déclaré Friedrich Merz, répondant, en anglais, à la question d’un journaliste lui demandant s’il avait un message pour le président américain Donald Trump.La première puissance européenne fait face à une somme d’urgences rarement vues depuis la réunification : relancer l’économie en récession depuis deux ans, barrer la route au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) qui fait jeu égal avec les conservateurs dans les sondages, et soutenir le renforcement de la défense européenne face au désengagement américain.Autant de priorités déclinées mercredi par Friedrich Merz et ses futurs partenaires de coalition.- Avenir en jeu -Le gouvernement allemand promet un “soutien complet” à l’Ukraine sur le plan militaire et diplomatique face à la la Russie, et veut augmenter fortement les dépenses de défense dans les années à venir, indique l’accord de coalition scellé entre les deux partis.”L’agresseur russe Poutine ne montre aucune volonté de mettre fin à la guerre et de faire taire les armes”, a justifié Friedrich Merz en conférence de presse.Dans le contrat de coalition de 140 pages, les signataires soulignent “les défis historiques” auxquels fait face l’Allemagne.”La politique des années à venir déterminera en grande partie si nous continuerons à vivre dans une Allemagne libre, sûre, juste et prospère”, est-il écrit.Dans un sondage publié mercredi par l’institut Ipsos, l’AfD arrive désormais en tête des intentions de vote, à 25% soit près de cinq points de plus que son résultat record aux législatives, tandis que les conservateurs reculent à 24%.Merz promet notamment un “nouveau cap dans la politique migratoire”, affirmant notamment vouloir mettre fin à l’immigration irrégulière et suspendre le regroupement familial.La conclusion des négociations devrait rassurer les autres pays européens, impatients de voir l’Allemagne se doter d’un nouveau capitaine. “L’Europe peut compter sur l’Allemagne”, a assuré Friedrich Merz mercredi.Les Vingt-sept peaufinent leur riposte à l’avalanche de droits de douane imposés par Donald Trump, auxquels l’économie allemande, fortement dépendante des exportations, est l’une des plus exposées.- Revirement budgétaire -Selon des informations de presse, les postes de ministres des Affaires étrangères et de l’Économie devraient revenir aux conservateurs tandis que le SPD décrocherait notamment les Finances et la Défense, avec le maintien à ce poste du populaire Boris Pistorius.Le gouvernement tripartite de M. Scholz s’était effondré début novembre en raison de différends budgétaire devenus insurmontables entre son parti, les Verts et les libéraux du FDP.Un problème que n’aura pas le probable nouveau gouvernement. Face aux bouleversements mondiaux, M. Merz a réussi à faire adopter début mars un plan géant d’investissements de plusieurs centaines de milliards d’euros afin de réarmer et moderniser le pays.L’Allemagne va assouplir son “frein à l’endettement”, qui limite la capacité d’emprunt du pays, pour les dépenses militaires et pour les régions. S’y ajoute un fonds spécial – hors budget – de 500 milliards d’euros sur douze ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne. Il s’agit de rénover routes, ponts, chemins de fer, écoles, installations énergétiques.Cette initiative du futur chancelier, applaudie par ses pairs européens, lui vaut cependant d’intenses critiques en Allemagne, y compris notamment dans les rangs des conservateurs, tant Friedrich Merz s’était posé en garant de l’orthodoxie budgétaire durant la campagne.La co-présidente de l’AfD, Alice Weidel, a de nouveau accusé mercredi les conservateurs de “tromperie” et “d’avoir menti au peuple avec de fausses promesses électorales”.

Nepal fights wildfires and pollution amidst drier winter

A dry winter is intensifying wildfires in Nepal, experts said Wednesday, as the capital Kathmandu continued to suffer from hazardous air quality that ranks it among the most polluted cities globally.Nepal has seen a significant drop in post-monsoon rainfall, with 79.4 percent less precipitation between December and February compared to the average, the Department of Hydrology and Meteorology said Tuesday.More than 1,800 wildfires have been reported across the country since January, with more than a third of them occurring within the last month.”The wildfires have increased significantly because of a dry season. There is abundance of dry fuel in the forest, so even a small fire can get uncontrollable,” Prakash Malla, a forester at the Department of Forest and Soil Conservation, told AFP.”It is challenging. The local authorities have limited resources and our terrain is also difficult,” he added.Air quality in the capital Kathmandu has been ranked the worst in the world for over a week, according to monitoring site IQAir, with some flights delayed as thick smoke blankets the city.Levels of PM2.5 pollutants — cancer-causing microparticles that enter the bloodstream through the lungs — registered above 175 micrograms per cubic metre on Wednesday, according to IQAir.A reading above 15 in a 24-hour period is considered unhealthy by the World Health Organization (WHO), and IQAir ranked Kathmandu the world’s most polluted city.Experts at Kathmandu-based International Centre for Integrated Mountain Development(ICIMOD) in a statement last week attributed the spike to forest fires, especially in the west “where many districts are in moderate to extreme drought”. “Our analysis shows that air quality in Kathmandu was not healthy even before. But the forest fires and a stagnant atmosphere has added on to the existing pollution,” ICIMOD air pollution analyst Sagar Adhikari told AFP. Adhikari said some rain is expected in the next few days and could offer relief. Nepal’s worst fire year was in 2021, with more than 6,500 wildfire incidents. That year, schools were shut for four days after air quality reached hazardous levels.Although the number of wildfires decreased in 2022, there has been a steady rise every year since. The health ministry issued a notice last week requesting Nepalis “avoid unnecessary travel” and to wear a mask when outside.The government also urged people to avoid construction and burning rubbish. The Air Quality Life Index, issued by the University of Chicago, estimated in 2024 that air pollution stripped 3.4 years off the life of an average Nepal resident.

Cigales ou fourmis, des Américains face aux droits de douane

Certains s’achètent le dernier iPhone avant que son prix ne s’envole, d’autres font le dos rond et surveillent encore plus qu’avant leurs dépenses: les consommateurs américains se préparent à affronter les surtaxes massives de Donald Trump sur les produits étrangers.Sur le parking d’un magasin près de la capitale Washington, une sexagénaire range ses courses dans sa voiture. “J’ai dépensé 50 dollars, d’habitude c’est le double”, dit-elle à l’AFP.”Les prix vont continuer à augmenter avec les droits de douane, et j’aurai besoin de cet argent pour acheter de la nourriture la semaine prochaine et la suivante”, explique cette retraitée qui a préféré rester anonyme.Son chariot est modérément rempli, en sortant de Costco, une chaîne connue pour vendre de gros volumes à prix cassés. “Je vis dans un appartement. Je ne peux pas faire de réserves. Je n’ai ni la place ni l’argent”, raconte-t-elle.Les Etats-Unis entrent mercredi dans une phase majeure de l’offensive lancée par le président Donald Trump sur les droits de douane, avec des surtaxes massives ciblées sur certains pays producteurs.Cela touchera les appareils électroniques fabriqués en Chine (+104% en cumulé sur les produits chinois), les vêtements confectionnés au Vietnam (+46% de droits de douane), la vanille de Madagascar (+47%), le thé du Japon (+24%), le riz au jasmin de Thaïlande (+36%) ou encore le vin européen (+20%).- “Mauvais” -Dans la banlieue de Washington, Charles pousse son chariot avec empressement. “Les droits de douane sont mauvais, qu’ils soient mis en place par des démocrates ou des républicains”, lance l’homme de 59 ans qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Il anticipe la nouvelle vague à sa manière: “J’achète un iPhone demain.”Keith Taylor, lui, l’a fait il y a quelques jours. “Je n’achèterai pas d’autre appareil électronique tant que la situation ne sera pas stabilisée.”Avant de grimper dans son SUV rutilant, cet employé d’une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle explique faire plus attention à ses dépenses depuis quelques mois: éviter certaines enseignes, surveiller les promotions…Un peu plus loin, dans un magasin de l’enseigne japonaise Uniqlo, Elisabeth Bradley, 40 ans, se considère comme “privilégiée”.Directrice d’une agence numérique, elle pense pouvoir encaisser des hausses de prix: “Ce n’est pas le cas de beaucoup de gens”.Mais elle aussi a commencé à ajuster sa manière de consommer.Elle a fait l’acquisition d’une voiture électrique du constructeur suédois Volvo il y a deux semaines pour éviter la surtaxe. Et envisage d’acheter des vêtements à l’avance pour ses enfants parce que “ça va devenir plus cher”.- “Beaucoup de bruit” -Dans un quartier populaire de New York, à la sortie d’un autre Costco, Anastasia Nevin dit être déjà “en mode survie”.”J’ai deux enfants. j’essaie juste de m’en sortir. C’est dur”, confie-t-elle, s’imaginant réduire ses achats si les prix continuent à augmenter.Les ménages américains ont été essorés par la forte inflation post-Covid. Les prix ne sont pas descendus depuis et ont juste augmenté moins vite. “C’est déjà très difficile, donc imaginez ce que ça va donner”, souffle Sauad, qui n’a donné que son prénom.D’autres consommateurs ne redoutent toutefois pas l’orage annoncé.”Je suis doué avec les courses, je sais trouver les bonnes affaires”, assure un homme dans la banlieue de Washington. “Il faut juste rester calme et voir ce qui arrive”, temporise un autre client de Costco.”Je fais confiance à Dieu pour pourvoir à mes besoins”, sourit une femme.Une jeune femme qui vient d’acheter un grand carton de couches pour son bébé de six mois ne pense pas que l’inflation sera pire que sous Joe Biden, le prédécesseur de Donald Trump. “Il y a beaucoup de bruit autour de cette histoire”, estime-t-elle, convaincue que le président se sert avant tout des droits de douane comme levier de négociation “pour obtenir de meilleures conditions” commerciales des autres pays, et donc que les droits de douane devraient par la suite descendre.A New York, Jean Brown considère aussi que “cela ne sera pas si catastrophique”. “Les prix changent tout le temps. Il faut juste s’adapter.”

US Treasury chief defends tariffs, warns against aligning with China

US Treasury Secretary Scott Bessent warned countries Wednesday against closer alignment with China on trade, as he defended President Donald Trump’s move to remake the world’s biggest economy through market-shaking tariffs.Bessent told a summit of bankers in Washington that economies potentially eyeing closer ties with Beijing over the US shift may want to think twice, saying “that would be cutting your own throat.””They just keep producing and producing, dumping and dumping, and it’s going somewhere,” he added.Bessent’s remarks came hours after Trump’s fresh tariffs on dozens of countries — including many US allies — kicked in, and shortly after Beijing unveiled equally steep counter tariffs.Trump’s latest action took new US tariffs on Chinese products this year to a staggering 104 percent, piling atop earlier duties.Shortly after the levies took effect, US government bonds saw a sharp sell-off, despite usually being seen as a safe financial asset in uncertain times, as investors priced in a likely US recession and sought to cover losses on equity markets.For now, Bessent said he is gearing up for talks with around 70 partners, adding that Trump could probably reach tariff deals with US allies.”And then we can approach China as a group,” he added.The Treasury chief stressed that Trump’s country-specific tariff levels are “a ceiling” if governments did not retaliate, suggesting Trump would hold off from further hikes if he did not face pushback.Bessent said China chose to escalate the situation.Despite financial market upheaval, he added that the US economy remained “very solid” and in “pretty good shape.”- ‘Main Street’s turn’ -Bessent also said the Treasury Department would work on reforms involving bank regulation.”Wall Street has grown wealthier than ever before, and it can continue to grow and do well,” he told the American Bankers Association’s Washington Summit.”But for the next four years, the Trump agenda is focused on Main Street. It’s Main Street’s turn,” Bessent added, referring to smaller businesses, investors and institutions.”For too long, financial policy has served large financial institutions, at the expense of smaller ones. No more,” the former hedge fund manager added.The Trump administration has been pursuing an economic policy, including tariffs, with a stated aim of transforming the US economy by boosting domestic industrial sectors and pushing for deregulation.Bessent flagged the need as well to ensure that Trump’s tax cuts from his first presidency did not expire, saying this would help support the economy.

US Treasury chief defends tariffs, warns against aligning with China

US Treasury Secretary Scott Bessent warned countries Wednesday against closer alignment with China on trade, as he defended President Donald Trump’s move to remake the world’s biggest economy through market-shaking tariffs.Bessent told a summit of bankers in Washington that economies potentially eyeing closer ties with Beijing over the US shift may want to think twice, saying “that would be cutting your own throat.””They just keep producing and producing, dumping and dumping, and it’s going somewhere,” he added.Bessent’s remarks came hours after Trump’s fresh tariffs on dozens of countries — including many US allies — kicked in, and shortly after Beijing unveiled equally steep counter tariffs.Trump’s latest action took new US tariffs on Chinese products this year to a staggering 104 percent, piling atop earlier duties.Shortly after the levies took effect, US government bonds saw a sharp sell-off, despite usually being seen as a safe financial asset in uncertain times, as investors priced in a likely US recession and sought to cover losses on equity markets.For now, Bessent said he is gearing up for talks with around 70 partners, adding that Trump could probably reach tariff deals with US allies.”And then we can approach China as a group,” he added.The Treasury chief stressed that Trump’s country-specific tariff levels are “a ceiling” if governments did not retaliate, suggesting Trump would hold off from further hikes if he did not face pushback.Bessent said China chose to escalate the situation.Despite financial market upheaval, he added that the US economy remained “very solid” and in “pretty good shape.”- ‘Main Street’s turn’ -Bessent also said the Treasury Department would work on reforms involving bank regulation.”Wall Street has grown wealthier than ever before, and it can continue to grow and do well,” he told the American Bankers Association’s Washington Summit.”But for the next four years, the Trump agenda is focused on Main Street. It’s Main Street’s turn,” Bessent added, referring to smaller businesses, investors and institutions.”For too long, financial policy has served large financial institutions, at the expense of smaller ones. No more,” the former hedge fund manager added.The Trump administration has been pursuing an economic policy, including tariffs, with a stated aim of transforming the US economy by boosting domestic industrial sectors and pushing for deregulation.Bessent flagged the need as well to ensure that Trump’s tax cuts from his first presidency did not expire, saying this would help support the economy.

Pentagon chief in Panama vows to counter China ‘threat’

US Defense Secretary Pete Hegseth said Wednesday during a visit to Panama that the United States does not seek war with China, but will counter what he called the threats it poses in the Americas.Hegseth made the remarks in a speech to a regional security conference a day after visiting the US-built Panama Canal, which President Donald Trump has threatened to seize because of what he calls China’s excessive influence over the waterway.The United States says it is a threat to its national security and the region as a whole for a Hong Kong company to operate ports at either end of the canal linking the Atlantic and Pacific, and through which five percent of all global shipping passes.”We do not seek war with China. And war with China is certainly not inevitable. We do not seek it in any form,” the secretary said.”But together, we must prevent war by robustly and vigorously deterring China’s threats in this hemisphere,” the former Fox News anchor said in his speech.Hegseth asserted that China-based companies are capturing land and infrastructure in strategic sectors like energy and telecommunications, and that China has too large a military presence in the hemisphere. “Make no mistake, Beijing is investing and operating in this region for military advantage and unfair economic gain,” Hegseth said.Panama, under pressure from the Trump administration to reduce alleged Chinese influence in the waterway, has accused the Hong Kong firm that runs the ports at either end of the canal of failing to meet its contractual obligations and pushed for it to pull out of the country.On Wednesday that firm, Panama Ports Company, rejected an audit that said it had failed to pay $1.2 billion due under its concession.A Panamanian audit released this week said it found “many breaches” of the concession awarded to Panama Ports Company (PPC), a subsidiary of Hong Kong conglomerate CK Hutchison.PPC denied the finding, saying any suggestion it “has failed to pay approximately $1,200 million balboas ($1.2 billion) to the Panamanian State is absolutely contrary to reality.”- ‘Significant investments’ -Panama has denied US assertions that China exercises undue control over the waterway, but faced with Trump’s repeated threats to seize the canal, launched the audit in January.The United States built the more than century old canal and handed it over to Panama in 1999.PPC won the concession to operate one port on the Pacific side and another on the Atlantic side in 1997, and then renewed for another 25 years in 2021.Panama state comptroller Anel Flores concluded that Panama did not receive $1.2 billion it was owed under the contract, adding that PPC benefited from many tax exemptions and had irregularities in a previous audit.But the company said on Wednesday that it has more than met its contractual obligations, having made “significant investments that exceed $1,695 million balboas” — which it said was confirmed by authorities in a 2020 audit.CK Hutchison last month announced a deal to offload 43 ports in 23 countries — including its two on the Panama Canal — to a consortium led by US asset manager BlackRock for $19 billion in cash.A furious Beijing has since announced an antitrust review of the deal.

Trump’s NASA chief pick says will ‘prioritize’ Mars mission

NASA will prioritize sending astronauts to Mars, President Donald Trump’s pick to lead the US space agency said Wednesday, shifting focus beyond a long-planned return to the Moon — but insisting both were achievable.Though NASA’s “Artemis” Moon mission was announced in Trump’s first term, he has since openly mused about heading straight to Mars, prompting concerns that China or others could fill the gap on the lunar surface.The notion has gained traction as Elon Musk — the world’s richest person and SpaceX chief who has long eyed a human mission to Mars — became a key Trump ally and advisor.”We will prioritize sending American astronauts to Mars,” businessman Jared Isaacman told the Senate committee overseeing his appointment.”And along the way, we will inevitably have the capabilities to return to the Moon and determine the scientific, economic and national security benefits for maintaining a presence on the lunar surface,” he said.Musk founded his successful space company with the idea of making humanity a multiplanetary species.Isaacman, an e-payments billionaire, is a close Musk ally who has flown to space twice with SpaceX as a private astronaut.He did not appear to view a bid for Mars as incompatible with the Artemis mission, telling senators he did not see any “tough trades here.””I absolutely want to see us return to the Moon,” he said, adding that he did not think NASA would have to make “a binary decision of Moon versus Mars, or Moon has to come first versus Mars.””I think we could be paralleling these efforts and doing the near impossible, which is exactly why the American taxpayers funded NASA in the first place,” he said.A “first step” would be a return to the Moon, he said, adding: “we should be doing both.”Texas Senator Ted Cruz underscored the strategic value of the Moon when it came to US national security back on Earth.”We must stay the course — an extreme shift in priorities at this stage would almost certainly mean a red moon, ceding ground to China for generations to come,” the Republican, whose state hosts NASA’s massive Johnson Space Center, told the hearing.”I am hard pressed to think of a more catastrophic mistake we could make in space than saying to Communist China, ‘the Moon is yours,'” Cruz continued.But Isaacman insisted both a moonshot and a Mars-shot were possible.”We can chart a course for Mars in line with the president’s vision to return to the Moon before the Chinese can get there,” he said.Isaacman has also reportedly intervened at the last moment to prevent NASA from suffering the deep cuts made at other agencies by Musk’s so-called Department of Government Efficiency.