La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste toutefois rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a relevé le chef de l’Etat.- “Dans la bonne direction” -Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a insisté le président français.En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la reconnaissance d’Israël par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. L’Arabie saoudite qui avait aussi entamé des négociations pour un rapprochement avec Israël les a en revanche suspendues depuis le début de la guerre à Gaza, conditionnant toute reconnaissance à la création d’un Etat palestinien. L’Autorité palestinienne a aussitôt salué l’annonce d’Emmanuel Macron. Une reconnaissance par la France “serait un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats”, a déclaré à l’AFP Varsen Aghabekian Shahin, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.Le président français a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle ambitionne de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. – “Pas un centime” -Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Face au “blocage humanitaire” à Gaza, où Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve, “il nous semble prioritaire de redemander urgemment un cessez-le-feu de quarante à cinquante jours”, a ajouté Emmanuel Macron dans les colonnes des quotidiens français La Croix et Libération.Pour tenter de convaincre Benjamin Netanyahu d’accepter une nouvelle trêve et le déblocage de l’aide, il demande aussi la libération d’une dizaine d’otages, “selon les discussions que les Egyptiens mènent en lien avec les Qataris et avec le Hamas”.Le président français affirme aussi que “le Hamas ne sera pas éliminé par la voie militaire”, “c’est une hydre”, et plaide pour une sortie négociée de ses principaux cadres de Gaza: “l’Egypte, le Qatar, la Turquie savent le faire et on doit les aider.”Interrogé sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron martèle que la bande de Gaza n’est “pas un projet immobilier”.”Le simplisme, parfois, n’aide pas. Je dis au président Trump: (…) +C’est vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là, notre responsabilité, c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique+”, a-t-il souligné.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.

La France pourrait reconnaître l’Etat palestinien “en juin”, dit Macron

Emmanuel Macron a annoncé mercredi que la France pourrait reconnaître un Etat palestinien “en juin” à l’occasion d’une conférence qu’elle coprésidera avec l’Arabie saoudite aux Nations-unies à New York et qui doit aussi conduire, selon lui, à la reconnaissance d’Israël par un certain nombre de pays.”On doit aller vers une reconnaissance (de l’Etat palestinien, ndlr) et donc dans les prochains mois on ira”, a déclaré le président français dans une interview à l’émission “C’est à vous” sur France 5 donnée à son retour d’Egypte mardi et diffusée mercredi.”Notre objectif, c’est, quelque part en juin, avec l’Arabie saoudite, de présider cette conférence où on pourrait finaliser le mouvement de reconnaissance réciproque par plusieurs”, a-t-il ajouté.La conférence vise à la création d’un Etat palestinien. Les appels à une “solution à deux Etats”, palestinien au côté de celui d’Israël, se sont intensifiés depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Près de 150 pays reconnaissent l’Etat palestinien. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont ainsi franchi le pas, suivis par la Slovénie en juin. La solution à deux Etats reste toutefois rejetée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Je le ferai (…) parce que je pense qu’à un moment donné ce sera juste et parce que je veux aussi participer à une dynamique collective, qui doit permettre à tous ceux qui défendent la Palestine de reconnaître à leur tour Israël, ce que plusieurs d’entre eux ne font pas”, a relevé le chef de l’Etat.- “Dans la bonne direction” -Cela permettra également “d’être clair pour lutter contre ceux qui nient le droit d’Israël à exister, ce qui est le cas de l’Iran, et de nous engager sur une sécurité collective de la région”, a insisté le président français.En 2020, les accords d’Abraham ont mené à la reconnaissance d’Israël par les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. L’Arabie saoudite qui avait aussi entamé des négociations pour un rapprochement avec Israël les a en revanche suspendues depuis le début de la guerre à Gaza, conditionnant toute reconnaissance à la création d’un Etat palestinien. L’Autorité palestinienne a aussitôt salué l’annonce d’Emmanuel Macron. Une reconnaissance par la France “serait un pas dans la bonne direction, conforme à la défense des droits du peuple palestinien et à la solution à deux Etats”, a déclaré à l’AFP Varsen Aghabekian Shahin, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.Le président français a apporté lundi au Caire son soutien au plan arabe pour Gaza, s’opposant “fermement aux déplacements de populations” face aux ambitions de Donald Trump.L’initiative arabe se veut une réponse au plan du président américain qui prévoit de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en expulser ses habitants.Préparée par l’Egypte, elle ambitionne de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer ses 2,4 millions d’habitants. – “Pas un centime” -Le plan met de facto à l’écart le mouvement islamiste palestinien et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le Hamas.Face au “blocage humanitaire” à Gaza, où Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve, “il nous semble prioritaire de redemander urgemment un cessez-le-feu de quarante à cinquante jours”, a ajouté Emmanuel Macron dans les colonnes des quotidiens français La Croix et Libération.Pour tenter de convaincre Benjamin Netanyahu d’accepter une nouvelle trêve et le déblocage de l’aide, il demande aussi la libération d’une dizaine d’otages, “selon les discussions que les Egyptiens mènent en lien avec les Qataris et avec le Hamas”.Le président français affirme aussi que “le Hamas ne sera pas éliminé par la voie militaire”, “c’est une hydre”, et plaide pour une sortie négociée de ses principaux cadres de Gaza: “l’Egypte, le Qatar, la Turquie savent le faire et on doit les aider.”Interrogé sur le projet de Donald Trump d’en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, Emmanuel Macron martèle que la bande de Gaza n’est “pas un projet immobilier”.”Le simplisme, parfois, n’aide pas. Je dis au président Trump: (…) +C’est vrai que c’est trop lent tout ça, je comprends ton impatience, peut-être ce serait formidable si un jour ça se développait de manière extraordinaire, mais là, notre responsabilité, c’est de sauver des vies, de retrouver la paix et de négocier un cadre politique+”, a-t-il souligné.”Si tout cela n’existe pas, personne n’investira. Aujourd’hui personne ne mettra un centime à Gaza”, a-t-il martelé.

“Tronçonneuse” ou “coupe-ongles”: les députés entament l’examen du projet de loi simplification

Les députés ont entamé mercredi soir l’examen du projet de loi dit de “simplification”, défendu par le gouvernement comme une “cure” nécessaire pour aider notamment les entreprises, mais fustigé à gauche comme “anti-écologique”.Le projet de loi, en gestation depuis environ un an, doit mobiliser les députés jusqu’à la fin de la semaine, avec plus de 1.000 amendements appelés à être étudiés.”Nous devons arrêter de tourner autour du pot et enfin entamer une véritable cure de simplification”, a déclaré à l’ouverture des débats le ministre de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, en soulignant qu’un dirigeant d’entreprise passait en moyenne huit heures chaque semaine “à remplir de la paperasse”. Lors de son passage en commission, le texte a été profondément remanié, les députés ayant supprimé des dizaines d’instances, dont les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), ou encore les “Zones à faibles émissions” (ZFE) interdites aux véhicules les plus polluants.Le gouvernement prévoit plusieurs amendements de rétablissement.”Le gouvernement sera défavorable, par principe, à toute suppression d’opérateurs ou d’agences indépendantes”, a indiqué M. Marcangeli. “Le risque principal qui nous guette dans cet hémicycle”, a-t-il averti, “c’est de céder d’un côté à la surenchère de ceux qui souhaitent manier avec violence tronçonneuse et hache et, de l’autre côté, ceux qui sont encore coincés entre le marteau et l’enclume d’une forme de soviétisme bureaucratique”.Le groupe Ecologiste et Social a défendu mercredi une motion de rejet préalable du texte, soutenue par les députés La France insoumise (LFI), socialistes et communistes. Avec 111 votes favorables mais 135 voix contre, elle a été repoussée.”L’ambition première de ce texte est totalement dénaturée”, et il est devenu “anti-démocratique, anti-écologique et anti-social”, a asséné le député écologiste Charles Fournier. “Ce n’est plus une simplification à laquelle on assiste, mais une grande liquidation.””Lors de son passage en commission, les climatosceptiques, d’Horizons au Rassemblement national, ont pris part à cette fête de la dérégulation en menant une véritable offensive trumpiste”, a aussi accusé la députée LFI Sandrine Nosbé. “Vous n’aimez pas la tronçonneuse, ça, on le savait. Mais vous n’aimez même pas le sécateur, ni même le coupe-ongles”, a rétorqué le député Guillaume Kasbarian (groupe macroniste).”La gauche, c’est le parti de la bureaucratie, c’est le parti de l’État mammouth”, a renchéri le député RN Matthias Renault. 

Passe d’armes diplomatiques entre Chine et Etats-Unis autour du canal de Panama

Passe d’armes diplomatiques entre la Chine et les Etats-unis autour du canal de Panama. Le secrétaire à la Défense américain affirme que les Etats-Unis doivent faire preuve “de fermeté” avec Pékin qui a dénoncé des “attaques malveillantes” de Pete Hegseth en visite dans le pays centraméricain.”Nous ne cherchons pas la guerre avec la Chine. Et la guerre avec la Chine n’est certainement pas inévitable. Nous ne la cherchons sous aucune forme. Mais ensemble, nous devons prévenir la guerre en faisant preuve de fermeté et de vigueur face aux menaces de la Chine dans cet hémisphère”, a déclaré M. Hegseth mercredi lors d’une conférence régionale sur la sécurité à Panama.Devant un parterre de responsables militaires et sécuritaires d’Amérique centrale, M. Hegseth a estimé que des entreprises chinoises “s’approprient des terres, des infrastructures critiques dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie et les télécommunications” et que “l’armée chinoise a une présence trop importante dans l’hémisphère occidental”, “exploite des installations militaires”, “exploite les ressources nationales et les terres pour alimenter ses ambitions militaires mondiales”.Lors de son arrivée mardi, dans un discours prononcé à l’une des entrées du canal interocéanique, le secrétaire à la Défense avait déjà averti que “les Etats-Unis ne permettront pas à la Chine communiste ou à tout autre pays de mettre en péril le fonctionnement ou l’intégrité du canal”. La Chine “ne se servira pas de ce canal comme d’une arme. Ensemble, avec le Panama, nous assurerons sa sécurité”, avait-il ajouté.Mercredi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Lin Jian a réagi avec virulence aux “attaques malveillantes” du secrétaire américain à la Défense “dénigrant et portant atteinte à la coopération Chine-Panama, et révélant une fois de plus la nature brutale des Etats-Unis”.Les Etats-Unis, qui ont creusé le canal et l’ont ouvert en 1914, en ont cédé le contrôle au Panama en 1999. Mais le président Trump a menacé de le “reprendre”, sans exclure le recours à la force, au motif qu’il serait en sous-main contrôlé par Pékin.- “Chantage” et “spoliation” -Les Etats-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs du canal, par lequel transitent 5% du commerce maritime mondial.Le contentieux porte sur l’exploitation par le géant hongkongais CK Hutchison de deux ports du canal de Panama, Balboa (côté Pacifique) et Cristobal (côté Atlantique).CK Hutchison a récemment conclu un accord de principe sur la vente des deux ports qu’il contrôle à un consortium américain. Mais une enquête du régulateur du marché chinois en cours n’a pas permis de sceller la transaction.Avant l’arrivée de M. Hegseth, les autorités panaméennes ont dévoilé les conclusions d’un audit affirmant que CK Hutchison avait violé le contrat de concession signé en 1997 à sa filiale Panama Ports Company et renouvelé pour 25 ans en 2021, car elle n’avait pas payé les 1,2 milliard de dollars dus à ce titre.La société de Hong Kong a rejeté mercredi les conclusions de cet audit, les estimant “contraires à la réalité”.Selon des analystes, ce rapport pourrait servir de prétexte au Panama pour retirer plus facilement la concession à CK Hutchison afin de satisfaire Washington.Le voyage de M. Hegseth fait suite à celui, en février, du secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui avait alors appelé le Panama à réduire la présence de la Chine dans le pays.Le président panaméen Raul Mulino avait annoncé à cette occasion qu’il ne renouvellerait pas l’accord commercial et économique connu sous le nom de “Nouvelles routes de la soie”, le projet phare du président chinois Xi Jinping, signé en 2017 par le Panama.Pete Hegseth a applaudi mardi cette décision “reflet de la façon” dont le gouvernement panaméen “comprend bien la menace posée par la Chine”.Mercredi, lors d’un dernier point presse avant son départ, c’est avec le Panama qu’un désaccord diplomatique s’est ouvert.Aux côtés du ministre de la Défense panaméen, M. Hegseth a ouvertement évoqué l’idée d’un retour de troupes américaines au Panama que les Etats-unis avaient envahi en 1989 pour renverser le dictateur Manuel Antonio Noriega.Evoquant des exercices de sécurité conjoints, “c’est l’occasion de relancer, que ce soit une base militaire, une station aéronavale, des endroits où les troupes américaines peuvent travailler avec les troupes panaméennes” pour “sécuriser” le canal qui relie Atlantique et Pacifique.Mais le ministre Frank Abrego a fermement rejeté l’idée: “Le Panama a clairement fait savoir par l’intermédiaire du président (José Raul) Mulino que nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou de sites de défense”.

RDC: “The Herds”, un troupeau de marionnettes en marche pour le climat

Un gnou, un gorille ou encore une girafe s’élancent dans Kinshasa: ce troupeau de marionnettes en matériaux recyclés a entamé mercredi dans la capitale congolaise son périple de 20.000 km, entre l’Afrique et l’Europe, pour sensibiliser contre les menaces du changement climatique.Les animaux articulés du projet “The Herds” (“Les troupeaux”), financé par plusieurs pays européens ainsi que des fondations privées notamment américaines, traverseront d’ici le mois d’août une dizaine de pays entre l’Afrique centrale et le cercle arctique, en passant par le Nigeria, le Sénégal, le Maroc, la France ou encore la Norvège.  “Ce projet vise à donner au public un sens de ce qui est en train de se produire pour la planète, à travers le voyage de 20, puis 40, et 70 animaux d’Afrique de l’Ouest, du Maroc ou d’Europe, qui transitent pour échapper aux dommages de leur écosystème”, a déclaré le producteur du projet David Lan à Kinshasa. “La peau est faite en carton, les articulations fabriquées en caoutchouc”, explique Siphokazi Mpofu, membre du collectif sud-africain Ukwanda Puppets qui a créé les premières marionnettes. “Certains animaux vont mourir en chemin”, à cause de l’humidité par exemple, “comme dans la réalité”, poursuit l’artiste.Sur sa route, le troupeau sera rejoint au fur et à mesure par de nouvelles marionnettes représentant, toujours grandeur nature, des espèces locales comme les singes vervets au Nigeria, les loups et les cerfs rouges en Europe ou encore les rennes en Norvège.Des spectacles et des ateliers avec des organisations de défense de l’environnement sont prévus tout au long du trajet. 

Settlement champion Huckabee confirmed as US Israel envoy

The US Senate on Wednesday confirmed Mike Huckabee, an evangelical Christian who has said Israel enjoys a divine right to the West Bank, as ambassador to Israel.Huckabee will head to the US embassy in Jerusalem as Israel seizes large areas of Gaza, part of a renewed military campaign that has had President Donald Trump’s blessing.The Senate voted largely on party lines to confirm Trump’s nominee, with one Democrat, John Fetterman, supporting him. Israeli Foreign Minister Gideon Saar quickly spoke with Huckabee by telephone to congratulate him, calling him a “true friend of the Jewish state.”Far-right Finance Minister Bezalel Smotrich, who is a West Bank settler, on X voiced hope for working with Huckabee on “advancing our shared values and common goals.”Trump told reporters after the vote that Huckabee is “going to be a great ambassador to Israel.””He’s going to bring home the bacon,” Trump said, using a popular idiom for achieving success, before clarifying that bacon, which is not kosher in Judaism, “isn’t too big” in Israel.Huckabee, a Baptist minister who served as governor of Arkansas and ran for president in 2008, has long been an outspoken supporter of Israel, backing calls to annex the West Bank before such talk became increasingly mainstream.On a 2017 visit to a settlement in the West Bank, which was seized by Israel in the 1967 war, Huckabee said there was “no such thing as an occupation.” He later said that Israel “has title deed to Judea and Samaria,” using a biblical term for the West Bank.Grilled about his remarks at his confirmation hearing by Democratic Senator Chris Van Hollen, Huckabee denied that he was backing the expulsion of Palestinians.”I’ve never, never indicated that that was a part of that. I simply referenced the biblical mandate that goes all the way back to the time of Abraham, 3,500 years ago,” Huckabee said.Huckabee in his hearing repeatedly said that he would defer to Trump and not set policy based on his personal beliefs.Trump, before taking office, backed a ceasefire in the Gaza war, which started with the unprecedented Hamas attack on Israel on October 7, 2023.But he also vowed full-fledged support to Israel including expediting arms shipments.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has expanded settlements in the West Bank, which are considered illegal under international law, but stopped short of a formal annexation backed by some of his far-right supporters.Huckabee has also been a television talk-show host and plays guitar in a classic-rock cover band.His daughter, Sarah Huckabee Sanders, served as Trump’s press secretary in his first term and now serves as governor of Arkansas.

Mutiny brewing among Republicans over Trump budget

Republican leaders raced Wednesday to pass a budget that will tee up Donald Trump’s sweeping proposed tax cuts, as a rank-and-file rebellion over spending threatened one of the US president’s signature policies.Both chambers of Congress are Republican-led but right-wing fiscal hawks in the House of Representatives are angry over what they see as insufficient cuts in the blueprint passed Saturday by the Senate.The two sides need to adopt identical versions of the budget before they can move on Trump’s domestic agenda, led by an extension of his expiring 2017 tax cuts.”Republicans, it is more important now, than ever, that we pass THE ONE, BIG, BEAUTIFUL BILL,” Trump posted on social media, with House leadership eyeing an evening vote on the resolution’s final passage. “The USA will Soar like never before!!!”House Speaker Mike Johnson has pledged to get the budget framework to Trump’s desk before Congress breaks for two weeks on Thursday, putting Republicans on the clock. But several of his members have said they will reject the resolution, with many more undecided, a headache for Johnson as he bids to muscle it through his fractious, thin 220-213 majority.”Republicans have a historic, once-in-a-generation opportunity to deliver relief to hard working families and set our country back on the path of prosperity,” he told reporters in an appeal for party unity.”The American people desperately need us to take this action, and we will.”- ‘Unserious and disappointing’ -The House produced its own budget plan in February, featuring $1.5 trillion in cuts and raising the national borrowing limit by $4 trillion to cover the cost of renewing Trump’s tax cuts through 2034. Senators made changes when they passed their version, requiring their committees to find as little as $4 billion in reductions and envisioning a $5 trillion hike in the debt ceiling. House Budget Committee Chairman Jodey Arrington — one of a number of senior Republicans who have raised eyebrows by breaking with the leadership — called the Senate resolution “unserious and disappointing.” Trump intervened personally on Tuesday, summoning around two dozen holdouts to the White House to bring them into line.US media, citing sources in the room, reported that the president committed to spending cuts that would go far beyond the Senate plans — whatever ends up on the statute books.Johnson said the talks were making “great progress” and added that a lot of skeptical lawmakers had seen their concerns answered.To tee up chamber-wide votes on legislation, lawmakers must first pass what is known as “a rule” — a text governing how the action will play out on the House floor.Johnson scored a qualified victory when the budget passed this key test in the afternoon, although it crossed the line by the narrowest of margins — 216 votes to 215 — with three Republicans voting no.Support for the “rule” does not always translate into votes for final passage and at least two other Republicans have indicated they would toe the line on the preliminary vote but vote no when it counts.

Des élus républicains menacent de retarder le budget voulu par Trump

Partisans de coupes encore plus profondes dans les dépenses publiques américaines, des élus républicains au Congrès menacent mercredi de torpiller une résolution budgétaire pourtant ardemment désirée par Donald Trump, qui y voit le moyen de financer certaines de ses mesures-phares au plus tôt.La résolution, qui n’est pas un budget en soi mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à prévoir pour l’Etat fédéral, doit être présentée au vote à la Chambre des représentants dans l’après-midi, après avoir été adoptée par le Sénat samedi.Son adoption par la chambre basse ouvrirait la voie au travail en commissions pour élaborer un budget et inclure certains points de son programme, comme l’extension des crédits d’impôts massifs adoptés lors de son premier mandat.Mais plusieurs élus républicains, fervents partisans d’une réduction du déficit, ont affirmé qu’ils rejetteraient la résolution, car la version adoptée par le Sénat ne prévoit que 4 milliards de dollars de coupes dans les dépenses fédérales, quand ils souhaiteraient se rapprocher des 1.500 milliards de dollars.”On nous dit: +Faites nous confiance+, il y a une promesse de coupes des dépenses. Mais excusez-moi si je ne fais pas confiance à Washington”, a déclaré mercredi l’un d’entre eux, l’élu texan Chip Roy.- “Fermez les yeux” -Face à la mutinerie qui couve dans les rangs républicains, Donald Trump en personne exhorte ses troupes à voter la résolution actuelle.”Républicains, il est plus important que jamais d’adopter cette unique, grande et belle loi”, a-t-il écrit mercredi matin sur son réseau Truth Social. “Les Etats-Unis vont prospérer comme jamais.”Donald Trump avait convoqué la veille une vingtaine d’élus récalcitrants à la Maison Blanche avec la volonté de les faire rentrer dans le rang.Selon plusieurs médias américains, le président leur aurait promis qu’il réduirait les dépenses publiques bien au-delà des objectifs du Sénat, quel que soit le contenu du texte.Mais de nombreux experts budgétaires avertissent que pour parvenir à de telles réductions, il faudra passer par des coupes majeures dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé de nombreux Américains aux revenus modestes.L’opposition démocrate s’époumone déjà contre toute atteinte à ce programme ou à la sécurité sociale, qui verse des retraites et des aides publiques.Au cours d’un discours devant un parterre de républicains mardi soir, Donald Trump a insisté: “Juste au cas où il y aurait quelques républicains par ici: vous devez le faire. Fermez les yeux et allez-y. C’est un projet de loi phénoménal. Arrêtez de vous faire remarquer”.- Vacances -Le patron de la majorité à la chambre basse, Mike Johnson, s’escrime aussi à convaincre son groupe, fort de 220 élus contre 213 députés démocrates, mais divisé.”Les républicains ont une occasion historique, qui ne se présente qu’une fois par génération, de soulager les familles qui travaillent dur et de remettre notre pays sur le chemin de la prospérité”, a-t-il martelé devant la presse.Face à l’opposition en bloc des démocrates, le “speaker” sait qu’il ne peut se permettre de perdre plus de trois voix dans son camp. Lors d’un vote de procédure en début d’après-midi, trois élus républicains ont déjà voté contre, tandis que d’autres avaient déjà annoncé que s’ils votaient pour lors de ce vote de procédure, ils se prononceraient bien contre lors du vote de passage.Un rejet du texte verrait la navette parlementaire repartir de zéro, une nouvelle version devant être adoptée par les deux chambres.Le temps presse en outre, puisque la chambre basse part vendredi en vacances parlementaires pour deux semaines.Certains élus auraient préféré se pencher sur le texte après la pause, mais les responsables républicains s’inquiètent que le programme législatif de Donald Trump affiche déjà un certain retard par la faute du Congrès.

Des élus républicains menacent de retarder le budget voulu par Trump

Partisans de coupes encore plus profondes dans les dépenses publiques américaines, des élus républicains au Congrès menacent mercredi de torpiller une résolution budgétaire pourtant ardemment désirée par Donald Trump, qui y voit le moyen de financer certaines de ses mesures-phares au plus tôt.La résolution, qui n’est pas un budget en soi mais une feuille de route sur les niveaux de dépenses à prévoir pour l’Etat fédéral, doit être présentée au vote à la Chambre des représentants dans l’après-midi, après avoir été adoptée par le Sénat samedi.Son adoption par la chambre basse ouvrirait la voie au travail en commissions pour élaborer un budget et inclure certains points de son programme, comme l’extension des crédits d’impôts massifs adoptés lors de son premier mandat.Mais plusieurs élus républicains, fervents partisans d’une réduction du déficit, ont affirmé qu’ils rejetteraient la résolution, car la version adoptée par le Sénat ne prévoit que 4 milliards de dollars de coupes dans les dépenses fédérales, quand ils souhaiteraient se rapprocher des 1.500 milliards de dollars.”On nous dit: +Faites nous confiance+, il y a une promesse de coupes des dépenses. Mais excusez-moi si je ne fais pas confiance à Washington”, a déclaré mercredi l’un d’entre eux, l’élu texan Chip Roy.- “Fermez les yeux” -Face à la mutinerie qui couve dans les rangs républicains, Donald Trump en personne exhorte ses troupes à voter la résolution actuelle.”Républicains, il est plus important que jamais d’adopter cette unique, grande et belle loi”, a-t-il écrit mercredi matin sur son réseau Truth Social. “Les Etats-Unis vont prospérer comme jamais.”Donald Trump avait convoqué la veille une vingtaine d’élus récalcitrants à la Maison Blanche avec la volonté de les faire rentrer dans le rang.Selon plusieurs médias américains, le président leur aurait promis qu’il réduirait les dépenses publiques bien au-delà des objectifs du Sénat, quel que soit le contenu du texte.Mais de nombreux experts budgétaires avertissent que pour parvenir à de telles réductions, il faudra passer par des coupes majeures dans des programmes publics comme Medicaid, l’assurance santé de nombreux Américains aux revenus modestes.L’opposition démocrate s’époumone déjà contre toute atteinte à ce programme ou à la sécurité sociale, qui verse des retraites et des aides publiques.Au cours d’un discours devant un parterre de républicains mardi soir, Donald Trump a insisté: “Juste au cas où il y aurait quelques républicains par ici: vous devez le faire. Fermez les yeux et allez-y. C’est un projet de loi phénoménal. Arrêtez de vous faire remarquer”.- Vacances -Le patron de la majorité à la chambre basse, Mike Johnson, s’escrime aussi à convaincre son groupe, fort de 220 élus contre 213 députés démocrates, mais divisé.”Les républicains ont une occasion historique, qui ne se présente qu’une fois par génération, de soulager les familles qui travaillent dur et de remettre notre pays sur le chemin de la prospérité”, a-t-il martelé devant la presse.Face à l’opposition en bloc des démocrates, le “speaker” sait qu’il ne peut se permettre de perdre plus de trois voix dans son camp. Lors d’un vote de procédure en début d’après-midi, trois élus républicains ont déjà voté contre, tandis que d’autres avaient déjà annoncé que s’ils votaient pour lors de ce vote de procédure, ils se prononceraient bien contre lors du vote de passage.Un rejet du texte verrait la navette parlementaire repartir de zéro, une nouvelle version devant être adoptée par les deux chambres.Le temps presse en outre, puisque la chambre basse part vendredi en vacances parlementaires pour deux semaines.Certains élus auraient préféré se pencher sur le texte après la pause, mais les responsables républicains s’inquiètent que le programme législatif de Donald Trump affiche déjà un certain retard par la faute du Congrès.