C1: Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia, artistes en démonstration
Chacun dans son style, les Parisiens Désiré Doué et Khvicha Kvaratskhelia ont régalé le Parc des Princes de buts et de gestes sublimes, mercredi contre Aston Villa (3-1), permettant au PSG de forcer la décision contre une équipe bien regroupée.Au point même d’éclipser Ousmane Dembélé, auteur d’une partition plus discrète, mais aussi d’une passe décisive lors du troisième but de Nuno Mendes.Paris est mené 1-0 contre le cours du jeu depuis quatre minutes, quand Désiré Doué surgit pour relancer son équipe et apposer sa patte sur la rencontre. Et quelle patte !Excentré sur la gauche de la surface, lui qui occupait jusque-là plutôt l’aile droite, Doué provoque et crochette pour se recentrer. Il décoche une frappe qui paraît d’abord lente au vu de ses standards habituels, lui qui a déjà mis quelques boulets de canon en lucarne depuis le début de la saison.Très enroulé, légèrement lobé, le tir semble flotter pendant une éternité avant de retomber sur l’arrête inférieur de la barre puis dans le but. Surpris par la trajectoire, le gardien argentin Emiliano Martinez, bête noire des Bleus en finale du Mondial-2022, n’a même pas sauté. “Je ne l’ai encore jamais affronté et l’objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible”, avait crânement déclaré Doué mardi à propos du fantasque portier. Dans sa zone technique, Luis Enrique écarquille les yeux et secoue la main, impressionné.Arrivé l’été dernier de Rennes, Désiré Doué, 19 ans, a d’abord patienté, le temps de prendre la mesure du jeu demandé, avant d’éblouir les supporters parisiens de gestes de classe mondiale réalisés parfois sous grosse pression. En étant titulaire régulier depuis quelques semaines seulement, Doué a déjà à son compteur 12 buts et 12 passes décisives toutes compétitions confondues dont trois buts en Ligue des champions, compétition qu’il découvre cette saison.- Tournis -Le jeu de l’attaquant, qui peut aussi jouer milieu de terrain, enflamme les foules, avec par exemple une roulette au milieu de terrain juste avant la pause. Mais il connaît aussi des ratés et imprécisions, des dribbles mal venus, et cela a encore été le cas mercredi soir, ce qui a parfois agacé Luis Enrique.”J’en fais parfois un peu trop, mais j’essaie de garder ma personnalité”, avait résumé l’intéressé. La conscience de sa marge de progression pourrait le mener loin: “Quand on joue, on sait qu’il y a des zones à respecter, des zones où on doit construire, lâcher le ballon, et d’autres où on a plus de liberté”. Sa sortie à la 72e minute a été triomphale, avec un public qui scande son nom.Autre ailier, autre artiste, le Géorgien Khvicha Kvaratskhelia, plus experimenté pour avoir joué la Ligue des champions avec Naples avant d’arriver cet hiver à 24 ans. Son chef d’oeuvre n’en est pas moins impressionnant, après avoir déjà donné le tournis à Cash pendant toute la première mi-temps.A la 49e minute, Paris ressort proprement le ballon pour une contre-attaque éclair mais il reste beaucoup à faire. “Kvaradonna” feinte, crochette, avant d’expédier une frappe puissante sous la barre. Là encore, “Dibu” Martinez ne peut qu’aller chercher le ballon au fond des filets.Le Géorgien, lui, sprinte vers le poteau de corner, extatique, et s’effondre les bras en croix, purgeant sans doute aussi la frustration de son but refusé contre Liverpool dans le même stade, en huitième de finale.Plus largement, celui qui a hérité du numéro 7 si emblématique de Kylian Mbappé a marqué le match par son volume de jeu, tant en attaque qu’à la récupération, avec une énergie de tous les diables. Luis Enrique l’avait d’ailleurs noté: “Sur l’aspect technique on le connaît bien, ce qui m’a supris c’est sa capacité d’adaptation sur le travail défensif, c’est le premier qui presse, qui revient en défense.”Après une période de rodage en janvier, Khivcha Kvaratskhelia a réussi l’exploit de se rendre déjà incontournable dans un effectif qui était déjà lancé à pleine vitesse.Alors, quel but est le plus beau ? “C’est le mien”, a souri Désiré Doué. “Celui de Kvara, sur son mauvais pied”, a estimé Nuno Mendes. “Ca peut être n’importe qui, c’était incroyable”, a considéré Vitinha.
US stocks soar on Trump tariff reversal, oil prices jump
Wall Street stocks rocketed higher Wednesday following President Trump’s shock move to pause many new tariffs, lifting an equity market beaten down by days of losses amid rising recession worries.The catalyst came around 1720 GMT when Trump announced a 90-day pause on the most onerous new tariffs for every country except China, which was targeted with a whopping 125 percent levy.Within moments of Trump’s social media announcement, the Dow index surged ahead around 2,500 points along the way to a nearly eight-percent gain on the session.The tech-rich Nasdaq won 12.2 percent to notch its best day in 24 years.Oil prices jumped more than four percent while the dollar also strengthened.The reversals followed another down day on European bourses reflecting worsening fears of a US recession and global slowdown, in part due to expectations that widespread trade wars would reignite inflation.Instead of the onerous tariff levels unveiled last week during Trump’s “Liberation Day” event, affected US trading partners excluding China would face a 10 percent tariff rate, temporarily reverting to a level that took effect over the weekend. That move had already roiled markets.Trump singled out the world’s second-biggest economy however, saying its tariff rate would be raised to a prohibitive 125 percent “based on the lack of respect that China has shown to the world’s markets.”Trump denied that he had backtracked on the tariffs, telling reporters that “you have to be flexible.””People were jumping a little bit out of line, they were getting yippy, a little bit afraid,” Trump said. “Yippy” is a term in sports to describe a loss of nerves.”When markets are pricing in worst-case scenarios, it doesn’t take much good news to turn that opinion around,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.Hogan added that investors were waiting for any sense of a more reasonable trade process, saying this situation might “be less of a drag on economic activity and earnings.”Sam Stovall, chief investment strategist at CFRA Research, said most of the equity purchases Wednesday likely came from short-term investors looking for quick gains or traders eager to cover positions purchased prior to the shift in fortune.Investment advisors typically advise clients to avoid trading during periods of great upheaval when even major losses can be reversed if a stockholder’s approach is that of a long-term investor.Retail investors “will want to see whether this story has legs,” Stovall said. “Investors and clients have been whipsawed and they don’t like it.”- Bond market volatility -A secondary factor in Wednesday’s positive US session was the successful auction of $38 billion in US Treasury notes, said Briefing.com.Volatility in the US bond market, including a jump in yields over the last week, has rattled investors, prompting talk that US Treasuries could be losing their status as a safe haven asset.Trump’s reversal lifted the entire Dow index with Nvidia the biggest gainer at 18.7 percent. Both Apple and Boeing piled on more than 15 percent, while Disney, Goldman Sachs and Nike were among the names winning more than 10 percent.Earlier, European bourses suffered another down day as the European Union announced reprisals for steel and aluminum tariffs that entered force last month, targeting more than 20 billion euros ($22 billion) of US products including soybeans, motorcycles and beauty products.Most Asian equities markets fell back into the red. Tokyo closed down 3.9 percent.- Key figures around 2030 GMT -New York – Dow: UP 7.9Â percent at 40,608.45 (close)New York – S&P 500: UP 9.5Â percent at 55456.90 (close)New York – Nasdaq Composite: UPÂ 12.2 percent at 17,124.97 (close)London – FTSE 100: DOWN 2.9Â percent at 7,679.48 (close)Paris – CAC 40: DOWN 3.3Â percent at 6,863.02 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 3.0Â percent at 19,670.88Â (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.9 percent at 31,714.03 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 20,264.49 (close)Shanghai – Composite: UP 1.3 percent at 3,186.81 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0948 from $1.0958Â Pound/dollar: UP at $1.2810Â from $1.2765Dollar/yen: DOWN at 147.82 yen from 146.27 yen on TuesdayEuro/pound: DOWN at 85.45 pence from 85.84 penceWest Texas Intermediate: UP 4.7Â percent at $62.35 per barrelBrent North Sea Crude: UP 4.2Â percent at $65.48 per barrelburs-jmb/aha
Trump rengaine ses surtaxes douanières, sauf pour la Chine
La guerre commerciale mondiale devient un duel de superpuissances: Donald Trump a annoncé mercredi qu’il suspendait ses surtaxes douanières mondiales mais augmentait celles sur la Chine, ce qui a fait décoller Wall Street.”Il faut être flexible”, a justifié le président américain lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, en reconnaissant que sa retentissante annonce d’un matraquage douanier généralisé la semaine dernière “effrayait un peu” les investisseurs, et les avait rendus “fébriles.”Il a en particulier indiqué avoir suivi le marché obligataire où la dette américaine, cette valeur refuge par excellence, a été vivement chahutée ces derniers jours.Reprochant à la Chine son “manque de respect”, Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social porter “immédiatement” à 125% la taxe frappant les importations chinoises, qu’il venait déjà de faire monter à plus de 100%.Il assure par ailleurs que “plus de 75 pays” se sont manifestés pour “négocier” une solution en matière commerciale.Ces pays n’ayant selon lui pas “riposté” contre les Etats-Unis, Donald Trump leur accorde “une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement”.Concernant la Chine, il a cependant dit qu’il “n’imaginait pas” devoir les augmenter une nouvelle fois. “Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé ça avec beaucoup de précision”, a-t-il ajouté.Le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé en trombe après cette annonce, l’indice technologique gagnant plus de 12%, le Dow Jones 7,87%.- “Stratégie magistrale” -Quelques heures avant cette spectaculaire volte-face, Donald Trump avait écrit sur Truth Social, en référence aux bonnes affaires à faire après la baisse des Bourses des derniers jours: “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”.Alors que les sondages montrent une défiance croissante des Américains envers leur imprévisible président, ses partisans ont tenté de le défendre.”C’était sa stratégie depuis le début”, a assuré le ministre des Finances Scott Bessent.L’un de ses proches conseillers, Stephen Miller, a lui vanté la “stratégie magistrale” et “l’audace” de Donald Trump, qui a selon lui pour effet d'”isoler” Pékin.Le républicain avait semé la panique dans les capitales du monde entier en annonçant il y a une semaine des surtaxes douanières sur les produits de 60 partenaires commerciaux, avec un traitement déjà particulièrement brutal de la Chine (104%). Ces droits de douane punitifs, suspendus donc sauf pour Pékin, ne sont donc restés en vigueur qu’une douzaine d’heures avant d’être suspendus, sauf pour Pékin.La deuxième puissance mondiale avait répliqué du tac-au-tac, annonçant qu’elle porterait ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non 34% comme initialement prévu, à partir de jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT).- “Détermination” -Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l’acier et l’aluminium, l’Union européenne avait adopté mercredi ses premières mesures de riposte, soigneusement calibrées, contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”.Bruxelles s’était toutefois dite prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington, cela avant que le président américain ne fasse marche arrière.Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé mercredi que la décision du président américain de suspendre les augmentations de droits de douane prévues pour la plupart des pays était une “réaction à la détermination des Européens”.Reste donc à savoir comment réagira Pékin aux attaques renouvelées de Donald Trump, qui a assuré que la Chine “voulait” un accord mais ne “savait pas comment s’y prendre”.La bagarre douanière déclenchée par Donald Trump a conduit les économistes à alerter sur les risques de flambée de l’inflation et de récession.La guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine pourrait réduire de “jusqu’à 80%” le commerce de marchandises entre les deux premières économies du globe et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde mercredi la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala.Sans même parler de l’escalade diplomatique entre les deux premières puissances mondiales, dont la relation était déjà tendue. La Chine a appelé mercredi ses citoyens à la “prudence” face aux “risques” potentiels d’un voyage touristique aux Etats-Unis.burs-aue/els/eml
Trump rengaine ses surtaxes douanières, sauf pour la Chine
La guerre commerciale mondiale devient un duel de superpuissances: Donald Trump a annoncé mercredi qu’il suspendait ses surtaxes douanières mondiales mais augmentait celles sur la Chine, ce qui a fait décoller Wall Street.”Il faut être flexible”, a justifié le président américain lors d’un échange avec la presse à la Maison Blanche, en reconnaissant que sa retentissante annonce d’un matraquage douanier généralisé la semaine dernière “effrayait un peu” les investisseurs, et les avait rendus “fébriles.”Il a en particulier indiqué avoir suivi le marché obligataire où la dette américaine, cette valeur refuge par excellence, a été vivement chahutée ces derniers jours.Reprochant à la Chine son “manque de respect”, Donald Trump a annoncé sur son réseau Truth Social porter “immédiatement” à 125% la taxe frappant les importations chinoises, qu’il venait déjà de faire monter à plus de 100%.Il assure par ailleurs que “plus de 75 pays” se sont manifestés pour “négocier” une solution en matière commerciale.Ces pays n’ayant selon lui pas “riposté” contre les Etats-Unis, Donald Trump leur accorde “une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement”.Concernant la Chine, il a cependant dit qu’il “n’imaginait pas” devoir les augmenter une nouvelle fois. “Je ne pense pas que ce sera nécessaire. Vous savez, nous avons calculé ça avec beaucoup de précision”, a-t-il ajouté.Le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé en trombe après cette annonce, l’indice technologique gagnant plus de 12%, le Dow Jones 7,87%.- “Stratégie magistrale” -Quelques heures avant cette spectaculaire volte-face, Donald Trump avait écrit sur Truth Social, en référence aux bonnes affaires à faire après la baisse des Bourses des derniers jours: “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”.Alors que les sondages montrent une défiance croissante des Américains envers leur imprévisible président, ses partisans ont tenté de le défendre.”C’était sa stratégie depuis le début”, a assuré le ministre des Finances Scott Bessent.L’un de ses proches conseillers, Stephen Miller, a lui vanté la “stratégie magistrale” et “l’audace” de Donald Trump, qui a selon lui pour effet d'”isoler” Pékin.Le républicain avait semé la panique dans les capitales du monde entier en annonçant il y a une semaine des surtaxes douanières sur les produits de 60 partenaires commerciaux, avec un traitement déjà particulièrement brutal de la Chine (104%). Ces droits de douane punitifs, suspendus donc sauf pour Pékin, ne sont donc restés en vigueur qu’une douzaine d’heures avant d’être suspendus, sauf pour Pékin.La deuxième puissance mondiale avait répliqué du tac-au-tac, annonçant qu’elle porterait ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non 34% comme initialement prévu, à partir de jeudi à 12H01 heure chinoise (04H01 GMT).- “Détermination” -Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l’acier et l’aluminium, l’Union européenne avait adopté mercredi ses premières mesures de riposte, soigneusement calibrées, contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”.Bruxelles s’était toutefois dite prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington, cela avant que le président américain ne fasse marche arrière.Le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé mercredi que la décision du président américain de suspendre les augmentations de droits de douane prévues pour la plupart des pays était une “réaction à la détermination des Européens”.Reste donc à savoir comment réagira Pékin aux attaques renouvelées de Donald Trump, qui a assuré que la Chine “voulait” un accord mais ne “savait pas comment s’y prendre”.La bagarre douanière déclenchée par Donald Trump a conduit les économistes à alerter sur les risques de flambée de l’inflation et de récession.La guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine pourrait réduire de “jusqu’à 80%” le commerce de marchandises entre les deux premières économies du globe et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde mercredi la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce, Ngozi Okonjo-Iweala.Sans même parler de l’escalade diplomatique entre les deux premières puissances mondiales, dont la relation était déjà tendue. La Chine a appelé mercredi ses citoyens à la “prudence” face aux “risques” potentiels d’un voyage touristique aux Etats-Unis.burs-aue/els/eml
Trump stuns with tariff backtrack but punishes China
US President Donald Trump abruptly paused tariffs on most countries Wednesday after admitting they made the markets nervous, but doubled down on a brutal trade war with superpower rival China.Following days of market turmoil, Wall Street stocks saw historic surges in reaction to Trump’s announcement that he was halting a levy hike for almost all nations for 90 days.But Trump said he was raising tariffs on China to 125 percent because of a “lack of respect.”Trump denied that he had backtracked on the tariffs, telling reporters as he welcomed a group of motor racing champions at the White House that “you have to be flexible.””People were jumping a little bit out of line, they were getting yippy, a little bit afraid,” Trump said. “Yippy” is a term in sports to describe a loss of nerves.He said he had been watching the “very tricky” state of the crucial US bonds market before his decision. “I saw last night where people were getting a little queasy.”Trump however predicted that trade deals will be made with all countries, including China. “A deal’s going to be made with China. A deal’s going to be made with every one of them,” Trump said, adding however that China’s leaders “don’t quite know how to go about it.”Trump insisted that he “can’t imagine” increasing Chinese tariffs more then he has.- China duel -Markets have lost trillions of dollars in value since Trump’s announcement of sweeping global tariffs one week ago on what he called “Liberation Day.”Trump had imposed a 10 percent baseline tariffs on all countries which came into effect on Saturday, and higher rates on key trading partners like China and the European Union that he accused of cheating the United States, which activated on Wednesday.But as markets swayed yet again, Trump said in a surprise announcement on his Truth Social network that “I have authorized a 90 day PAUSE” on the higher tariffs, while the baseline 10 percent would remain.He said that he took the decision after more than 75 countries reached out to negotiate and did not retaliate.At the same time, Trump ramped up his confrontation with China.Beijing had raised tariffs on US imports to 84 percent earlier Wednesday — in retaliation for Trump himself ramping up duties on Chinese goods to 104 percent.China’s finance minister said that “the United States simply piles mistakes on top of mistakes.”The European Union had earlier launched its own counterattack, announcing measures targeting some US products from Tuesday in retaliation for American duties on global steel and aluminum exports.The 27-nation bloc will hit more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products.But the EU notably did not retaliate against the separate “Liberation Day” tariffs of 20 percent that came into effect on Wednesday.- ‘BE COOL!’ -Wall Street stocks rocketed on Trump’s pause announcement.The S&P 500 surged 9.5 percent to 5,456.90, snapping a brutal run of losses over the past week.European and Asian stock markets had earlier tumbled along with oil and the dollar.US bond yields had also risen amid a sharp sell-off  — a major economic red light as American sovereign government debt is normally seen as a safe haven for investors in troubled times.Before his pivot, Trump said world leaders were rushing to negotiate “tailored” deals with the United States, with Japan and South Korea among those sending delegations to Washington.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.The billionaire former property tycoon has particularly raged against China, accusing it of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.The tariffs have raised tensions between the world’s two biggest economies.China warned tourists on Wednesday to “fully assess the risks” before travelling to the United States.And US Defense Secretary Pete Hegseth then warned against Chinese “threats” as he visited Panama, whose canal is at the center of a row between Beijing and Washington.burs-arp/jgc
Trump stuns with tariff backtrack but punishes China
US President Donald Trump abruptly paused tariffs on most countries Wednesday after admitting they made the markets nervous, but doubled down on a brutal trade war with superpower rival China.Following days of market turmoil, Wall Street stocks saw historic surges in reaction to Trump’s announcement that he was halting a levy hike for almost all nations for 90 days.But Trump said he was raising tariffs on China to 125 percent because of a “lack of respect.”Trump denied that he had backtracked on the tariffs, telling reporters as he welcomed a group of motor racing champions at the White House that “you have to be flexible.””People were jumping a little bit out of line, they were getting yippy, a little bit afraid,” Trump said. “Yippy” is a term in sports to describe a loss of nerves.He said he had been watching the “very tricky” state of the crucial US bonds market before his decision. “I saw last night where people were getting a little queasy.”Trump however predicted that trade deals will be made with all countries, including China. “A deal’s going to be made with China. A deal’s going to be made with every one of them,” Trump said, adding however that China’s leaders “don’t quite know how to go about it.”Trump insisted that he “can’t imagine” increasing Chinese tariffs more then he has.- China duel -Markets have lost trillions of dollars in value since Trump’s announcement of sweeping global tariffs one week ago on what he called “Liberation Day.”Trump had imposed a 10 percent baseline tariffs on all countries which came into effect on Saturday, and higher rates on key trading partners like China and the European Union that he accused of cheating the United States, which activated on Wednesday.But as markets swayed yet again, Trump said in a surprise announcement on his Truth Social network that “I have authorized a 90 day PAUSE” on the higher tariffs, while the baseline 10 percent would remain.He said that he took the decision after more than 75 countries reached out to negotiate and did not retaliate.At the same time, Trump ramped up his confrontation with China.Beijing had raised tariffs on US imports to 84 percent earlier Wednesday — in retaliation for Trump himself ramping up duties on Chinese goods to 104 percent.China’s finance minister said that “the United States simply piles mistakes on top of mistakes.”The European Union had earlier launched its own counterattack, announcing measures targeting some US products from Tuesday in retaliation for American duties on global steel and aluminum exports.The 27-nation bloc will hit more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products.But the EU notably did not retaliate against the separate “Liberation Day” tariffs of 20 percent that came into effect on Wednesday.- ‘BE COOL!’ -Wall Street stocks rocketed on Trump’s pause announcement.The S&P 500 surged 9.5 percent to 5,456.90, snapping a brutal run of losses over the past week.European and Asian stock markets had earlier tumbled along with oil and the dollar.US bond yields had also risen amid a sharp sell-off  — a major economic red light as American sovereign government debt is normally seen as a safe haven for investors in troubled times.Before his pivot, Trump said world leaders were rushing to negotiate “tailored” deals with the United States, with Japan and South Korea among those sending delegations to Washington.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.The billionaire former property tycoon has particularly raged against China, accusing it of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.The tariffs have raised tensions between the world’s two biggest economies.China warned tourists on Wednesday to “fully assess the risks” before travelling to the United States.And US Defense Secretary Pete Hegseth then warned against Chinese “threats” as he visited Panama, whose canal is at the center of a row between Beijing and Washington.burs-arp/jgc
Partenariat avec une université israélienne: Sciences Po Strasbourg à nouveau bloqué
Des étudiants de Sciences Po Strasbourg ont repris mercredi leur action de blocage de l’établissement, pour protester contre la décision du Conseil d’administration de leur école de maintenir un partenariat avec une université israélienne, qu’ils accusent de soutenir la politique du gouvernement israélien à Gaza. Déjà en vigueur pendant plusieurs semaines au début de l’année puis suspendu en mars dans l’attente des conclusions d’un rapport, le blocage a repris tôt mercredi matin. Il fait suite à la décision, approuvée mardi soir par le conseil d’administration de l’Institut d’études politiques (IEP), de maintenir le partenariat avec la Lauder School of Government de l’Université Reichman en Israël, malgré les conclusions contraires de ce rapport.En milieu de journée, une centaine d’étudiants ont pris part à une assemblée générale sur les pelouses faisant face à l’entrée de l’IEP. A l’unanimité – moins quelques abstentions -, les participants ont approuvé la poursuite de leur mouvement pour au moins 24 heures, a constaté un journaliste de l’AFP.Sur des barrières de chantier installées près de l’entrée, ils ont affiché un drapeau palestinien et des pancartes proclamant “Non au partenariat Reichman”, ou “Décolonisons nos universités”.Le collectif “Palestine Sciences Po Strasbourg”, qui mène la fronde, est largement soutenu par les étudiants, a affirmé à l’AFP l’un de ses porte-parole, Simon Levan, par ailleurs représentant étudiant au conseil d’administration de l’IEP. En mars, a-t-il précisé, quelque 78% des élèves ont ainsi voté pour les candidats soutenus par le collectif lors de la constitution du comité chargé d’élaborer le rapport d’évaluation du partenariat controversé. Pour la présidente de l’Université de Strasbourg, cependant, “les cours peuvent et doivent reprendre”. La décision de maintenir le partenariat “est prise” et “il me semble, a été la plus démocratique possible”, a souligné lors d’une conférence de presse Frédérique Berrod, qui a appelé à la “levée du blocage”. – “Revendications politiques” -Certains revendications des étudiants sont “politiques”, a-t-elle poursuivi, or une “université ne peut pas rompre un partenariat pour des raisons politiques. Ce n’est pas le rôle de l’université”, a souligné Mme Berrod.Mardi soir, le Conseil d’administration avait approuvé le maintien du partenariat par 16 voix pour, 14 contre et trois abstentions. Il a ainsi décidé de ne pas suivre les conclusions d’un comité de 10 membres (cinq étudiants et cinq enseignants) mis en place en mars pour tenter de “dépassionner le débat”, dégager une solution consensuelle et ainsi mettre fin aux blocages.Ce comité a préconisé de mettre un terme aux échanges d’étudiants entre l’IEP Strasbourg et la Lauder School of Government, et de rechercher un “partenariat alternatif” avec une autre université israélienne.Parmi les arguments invoqués, le comité a jugé “problématique” l’enseignement du droit international à l’Université Reichman – un institut privé dont les cours sont centrés sur le contre-terrorisme, les conflits israélo-arabes et le “droit des conflits”. L'”interprétation des obligations internationales en matière de torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants” y “diffère considérablement, voire s’oppose, à ce qui est enseigné au sein de Sciences Po Strasbourg”, ont notamment estimé les membres du comité. Ils ont également dénoncé, entre autres, de “très nombreuses remises en question”, par certains professeurs de la Lauder School of Government, du droit international, de la Cour pénale internationale et des Nations unies.Avant le vote de mardi soir, le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste avait pris position dans ce débat, en annonçant que le gouvernement saisirait le tribunal administratif au cas où le partenariat serait suspendu “pour des raisons militantes”.”Le blocage n’est pas la seule manière d’action”, a estimé Mme Berrod, évoquant “une autre voie plus constructive”.Elle a proposé de “réfléchir avec des partenaires européens à la possibilité de proposer une offre de formation à destination des étudiantes et étudiants qui n’ont plus d’université à Gaza”. En attendant, du fait du blocage à Strasbourg, “l’ensemble du personnel est en télétravail” et des cours en ligne doivent être proposés aux étudiants, selon la présidente.Â
Une rare oeuvre de Paul Signac aux enchères à New York en mai
Une rare vue de Venise peinte par Paul Signac en 1905, juste après sa première visite à La Sérénissime, sera proposée aux enchères chez Sotheby’s à New York le 13 mai, a annoncé la maison de vente mercredi.Le tableau “Saint Georges. Couchant (Venise)”, estimé entre sept et dix millions de dollars, met en scène la façade lumineuse de la basilique San Giorgio Maggiore au coucher du soleil, vue de la Riva degli Schiavoni, à quelques pas de l’hôtel où séjournait l’artiste, selon Sotheby’s, qui présente cette oeuvre à Paris jusqu’à mardi.Dans cette toile, Signac donne une interprétation néo-impressionniste par petites touches colorées de Venise. Elle fait partie d’une série de tableaux de la ville italienne qu’il a réalisés entre 1904 et 1908.Toujours restée en France, elle est vendue aux enchères après 70 ans passés dans la même collection privée française, a précisé la maison de vente.Son pendant, “Le Grand Canal à Venise”, est conservé au musée d’art de Toledo, aux Etats-Unis.
Droits de douane: la France revoit en baisse sa prévision de croissance pour 2025
Le gouvernement a revu à la baisse la croissance de la France pour 2025, “compte tenu des incertitudes”, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie, quelques minutes après une nouvelle annonce de Donald Trump sur une suspension des droits de douanes pour 90 jours.Lors de la présentation du budget 2025, le gouvernement avait tablé sur une croissance de 0,9%, a rappelé Eric Lombard sur TF1. “On a décidé de (la) ramener à 0,7% compte tenu des incertitudes –et on vient d’en voir un élément aujourd’hui. Le 0,7% est ce qui sera présenté en conseil des ministres la semaine prochaine”, a-t-il dit.La Banque de France avait déjà révisé sa prévision de croissance pour 2025, en mars, à 0,7%, et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a ramené la sienne à 0,5% mercredi.Interrogé sur une éventuelle nouvelle révision à la baisse de ce taux à l’avenir, le ministre a répondu que cela “dépend(rait) des négociations qui vont s’engager avec l’Amérique et des décisions qui sont prises sur les droits de douane”. “Si on réussit à faire baisser les droits de douane, on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a-t-il ajouté.Il s’est de nouveau engagé à ne pas augmenter les impôts en 2025, “même s’il y a moins de croissance”, car “nous tenons l’axe des dépenses publiques telles qu’elles ont été votées par le Parlement”. “Nous ne ferons ni plus, parce qu’il faut tenir l’objectif de réduction du déficit, ni moins, parce que nous ne voulons pas aggraver la situation”, a-t-il argumenté.Pour 2026, “nous avons déjà dit que nous n’allions pas reconduire la surtaxe sur les grandes entreprises. Pour le reste, le sujet est complètement ouvert”, a ajouté Eric Lombard. Quant à une aide aux entreprises en difficulté en raison des droits de douane supplémentaires imposés par les Etats-Unis, comme l’ont annoncé certains pays, le ministre a répété que ces entreprises seraient “accompagnées”, mais “le temps du +quoi qu’il en coûte+ est terminé puisque la situation budgétaire ne le permet pas”.- “Rester calme” -A propos des annonces successives de Donald Trump sur les droits de douane, le ministre de l’Economie a indiqué qu'”un jeu compliqué” avait été “anticipé, avec une annonce très forte et des négociations dont on nous avait toujours dit qu’elles commenceraient à Washington lors des réunions du G7, le 22 avril”.Mais quelques minutes avant l’interview de M. Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures “effrayaient un peu”.”C’est une bonne nouvelle mais il faut rester calme”, a réagi M.Lombard quelques instants plus tard sur LCI, disant espérer trouver “un accord nouveau” avec les Américains.Pour les produits venus de Chine au contraire, les droits de douane vont encore augmenter, a assuré M.Trump, tout en prédisant “un accord” prochain avec le grand rival économique des Etats-Unis.Ce revirement intervient en plein tumulte financier dans le monde. Après plusieurs séances en montagnes russes des marchés d’actions, la dette américaine elle-même a été chahutée mercredi.Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un “début de retour à la raison économique”, après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la “grande imprévisibilité” de la politique américaine.Une imprévisibilité qui “joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis”, selon le gouverneur. “Il se trouve que ce soir, elle joue dans le bon sens et qu’on a une moins mauvaise nouvelle”, avec des droits de douane qui ne disparaissent pas mais qui sont ramenés à 10% pendant trois mois. La guerre commerciale affecterait directement la croissance de la zone euro à hauteur de 0,25 point en 2025, la France étant moins exposée que l’Allemagne ou l’Italie, selon la Banque de France.L’Italie a elle divisé par deux sa prévision de croissance pour 2025, à 0,6%, en raison des droits de douane américains, avait-elle annoncé plus tôt dans la journée.