Une rare oeuvre de Paul Signac aux enchères à New York en mai

Une rare vue de Venise peinte par Paul Signac en 1905, juste après sa première visite à La Sérénissime, sera proposée aux enchères chez Sotheby’s à New York le 13 mai, a annoncé la maison de vente mercredi.Le tableau “Saint Georges. Couchant (Venise)”, estimé entre sept et dix millions de dollars, met en scène la façade lumineuse de la basilique San Giorgio Maggiore au coucher du soleil, vue de la Riva degli Schiavoni, à quelques pas de l’hôtel où séjournait l’artiste, selon Sotheby’s, qui présente cette oeuvre à Paris jusqu’à mardi.Dans cette toile, Signac donne une interprétation néo-impressionniste par petites touches colorées de Venise. Elle fait partie d’une série de tableaux de la ville italienne qu’il a réalisés entre 1904 et 1908.Toujours restée en France, elle est vendue aux enchères après 70 ans passés dans la même collection privée française, a précisé la maison de vente.Son pendant, “Le Grand Canal à Venise”, est conservé au musée d’art de Toledo, aux Etats-Unis.

Droits de douane: la France revoit en baisse sa prévision de croissance pour 2025

Le gouvernement a revu à la baisse la croissance de la France pour 2025, “compte tenu des incertitudes”, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie, quelques minutes après une nouvelle annonce de Donald Trump sur une suspension des droits de douanes pour 90 jours.Lors de la présentation du budget 2025, le gouvernement avait tablé sur une croissance de 0,9%, a rappelé Eric Lombard sur TF1. “On a décidé de (la) ramener à 0,7% compte tenu des incertitudes –et on vient d’en voir un élément aujourd’hui. Le 0,7% est ce qui sera présenté en conseil des ministres la semaine prochaine”, a-t-il dit.La Banque de France avait déjà révisé sa prévision de croissance pour 2025, en mars, à 0,7%, et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a ramené la sienne à 0,5% mercredi.Interrogé sur une éventuelle nouvelle révision à la baisse de ce taux à l’avenir, le ministre a répondu que cela “dépend(rait) des négociations qui vont s’engager avec l’Amérique et des décisions qui sont prises sur les droits de douane”. “Si on réussit à faire baisser les droits de douane, on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a-t-il ajouté.Il s’est de nouveau engagé à ne pas augmenter les impôts en 2025, “même s’il y a moins de croissance”, car “nous tenons l’axe des dépenses publiques telles qu’elles ont été votées par le Parlement”. “Nous ne ferons ni plus, parce qu’il faut tenir l’objectif de réduction du déficit, ni moins, parce que nous ne voulons pas aggraver la situation”, a-t-il argumenté.Pour 2026, “nous avons déjà dit que nous n’allions pas reconduire la surtaxe sur les grandes entreprises. Pour le reste, le sujet est complètement ouvert”, a ajouté Eric Lombard. Quant à une aide aux entreprises en difficulté en raison des droits de douane supplémentaires imposés par les Etats-Unis, comme l’ont annoncé certains pays, le ministre a répété que ces entreprises seraient “accompagnées”, mais “le temps du +quoi qu’il en coûte+ est terminé puisque la situation budgétaire ne le permet pas”.- “Rester calme” -A propos des annonces successives de Donald Trump sur les droits de douane, le ministre de l’Economie a indiqué qu'”un jeu compliqué” avait été “anticipé, avec une annonce très forte et des négociations dont on nous avait toujours dit qu’elles commenceraient à Washington lors des réunions du G7, le 22 avril”.Mais quelques minutes avant l’interview de M. Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures “effrayaient un peu”.”C’est une bonne nouvelle mais il faut rester calme”, a réagi M.Lombard quelques instants plus tard sur LCI, disant espérer trouver “un accord nouveau” avec les Américains.Pour les produits venus de Chine au contraire, les droits de douane vont encore augmenter, a assuré M.Trump, tout en prédisant “un accord” prochain avec le grand rival économique des Etats-Unis.Ce revirement intervient en plein tumulte financier dans le monde. Après plusieurs séances en montagnes russes des marchés d’actions, la dette américaine elle-même a été chahutée mercredi.Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un “début de retour à la raison économique”, après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la “grande imprévisibilité” de la politique américaine.Une imprévisibilité qui “joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis”, selon le gouverneur. “Il se trouve que ce soir, elle joue dans le bon sens et qu’on a une moins mauvaise nouvelle”, avec des droits de douane qui ne disparaissent pas mais qui sont ramenés à 10% pendant trois mois. La guerre commerciale affecterait directement la croissance de la zone euro à hauteur de 0,25 point en 2025, la France étant moins exposée que l’Allemagne ou l’Italie, selon la Banque de France.L’Italie a elle divisé par deux sa prévision de croissance pour 2025, à 0,6%, en raison des droits de douane américains, avait-elle annoncé plus tôt dans la journée.

Droits de douane: la France revoit en baisse sa prévision de croissance pour 2025

Le gouvernement a revu à la baisse la croissance de la France pour 2025, “compte tenu des incertitudes”, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie, quelques minutes après une nouvelle annonce de Donald Trump sur une suspension des droits de douanes pour 90 jours.Lors de la présentation du budget 2025, le gouvernement avait tablé sur une croissance de 0,9%, a rappelé Eric Lombard sur TF1. “On a décidé de (la) ramener à 0,7% compte tenu des incertitudes –et on vient d’en voir un élément aujourd’hui. Le 0,7% est ce qui sera présenté en conseil des ministres la semaine prochaine”, a-t-il dit.La Banque de France avait déjà révisé sa prévision de croissance pour 2025, en mars, à 0,7%, et l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a ramené la sienne à 0,5% mercredi.Interrogé sur une éventuelle nouvelle révision à la baisse de ce taux à l’avenir, le ministre a répondu que cela “dépend(rait) des négociations qui vont s’engager avec l’Amérique et des décisions qui sont prises sur les droits de douane”. “Si on réussit à faire baisser les droits de douane, on peut même avoir mieux, et sinon, nous verrons”, a-t-il ajouté.Il s’est de nouveau engagé à ne pas augmenter les impôts en 2025, “même s’il y a moins de croissance”, car “nous tenons l’axe des dépenses publiques telles qu’elles ont été votées par le Parlement”. “Nous ne ferons ni plus, parce qu’il faut tenir l’objectif de réduction du déficit, ni moins, parce que nous ne voulons pas aggraver la situation”, a-t-il argumenté.Pour 2026, “nous avons déjà dit que nous n’allions pas reconduire la surtaxe sur les grandes entreprises. Pour le reste, le sujet est complètement ouvert”, a ajouté Eric Lombard. Quant à une aide aux entreprises en difficulté en raison des droits de douane supplémentaires imposés par les Etats-Unis, comme l’ont annoncé certains pays, le ministre a répété que ces entreprises seraient “accompagnées”, mais “le temps du +quoi qu’il en coûte+ est terminé puisque la situation budgétaire ne le permet pas”.- “Rester calme” -A propos des annonces successives de Donald Trump sur les droits de douane, le ministre de l’Economie a indiqué qu'”un jeu compliqué” avait été “anticipé, avec une annonce très forte et des négociations dont on nous avait toujours dit qu’elles commenceraient à Washington lors des réunions du G7, le 22 avril”.Mais quelques minutes avant l’interview de M. Lombard, le président américain a annoncé qu’il suspendait pendant trois mois des surtaxes imposées à tous les pays, sauf pour la Chine, reconnaissant que ces mesures “effrayaient un peu”.”C’est une bonne nouvelle mais il faut rester calme”, a réagi M.Lombard quelques instants plus tard sur LCI, disant espérer trouver “un accord nouveau” avec les Américains.Pour les produits venus de Chine au contraire, les droits de douane vont encore augmenter, a assuré M.Trump, tout en prédisant “un accord” prochain avec le grand rival économique des Etats-Unis.Ce revirement intervient en plein tumulte financier dans le monde. Après plusieurs séances en montagnes russes des marchés d’actions, la dette américaine elle-même a été chahutée mercredi.Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui salué sur France 2 un “début de retour à la raison économique”, après le revirement de Trump, tout en mettant en garde contre la “grande imprévisibilité” de la politique américaine.Une imprévisibilité qui “joue contre la confiance et contre la croissance, d’abord aux Etats-Unis”, selon le gouverneur. “Il se trouve que ce soir, elle joue dans le bon sens et qu’on a une moins mauvaise nouvelle”, avec des droits de douane qui ne disparaissent pas mais qui sont ramenés à 10% pendant trois mois. La guerre commerciale affecterait directement la croissance de la zone euro à hauteur de 0,25 point en 2025, la France étant moins exposée que l’Allemagne ou l’Italie, selon la Banque de France.L’Italie a elle divisé par deux sa prévision de croissance pour 2025, à 0,6%, en raison des droits de douane américains, avait-elle annoncé plus tôt dans la journée.

Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI

Plusieurs milliers dans la rue mercredi, une grève générale jeudi : l’Argentine vit 36 heures de mobilisation sociale contre la politique d’austérité du président ultralibéral Javier Milei, qui regarde surtout ailleurs, vers Washington, dans l’attente d’un nouveau prêt salvateur du FMI.A l’appel de la CGT, principale centrale syndicale, la grève de 24 heures devait paralyser à partir de minuit trains, avions, ports, banques, écoles entre autres, un mouvement à l’impact pourtant incertain.Car les bus par exemple transporteront normalement les millions d’habitants de Buenos Aires, le syndicat du secteur ne s’étant pas joint au mouvement.La compagnie Aerolineas Argentinas, dans le viseur de l’exécutif pour une privatisation, a par contre annoncé l’annulation de 258 vols jeudi, affectant près de 20.000 passagers.C’est la troisième grève générale en 16 mois de présidence Milei contre l’austérité budgétaire façon “tronçonneuse”, suggérant une récente dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d’une manifestation pour les retraites.Par contraste mercredi, autour d’un Parlement ultra-sécurisé, quelques milliers de personnes -syndicats, mouvements de gauche- ont défilé sans incident, a constaté l’AFP.Ambiance grosses caisses, pétards et saucisses grillées aux côtés de ces retraités qui chaque semaine viennent protester contre leur pouvoir d’achat rogné depuis des années, puis assommé par l’austérité de la politique Milei depuis 16 mois.Pour la CGT d’obédience péroniste (centre gauche), l’objectif de la grève est surtout de dénoncer la “spirale descendante” du pouvoir d’achat. “Le coût pour les secteurs vulnérables est infiniment plus élevé que ce suggère l’indice mensuel de l’inflation”, affirme Hector Daer, son co-secrétaire général.L’inflation, qui était de 211% sur douze mois en 2023, est désormais contenue à 66% sur douze mois.Et même la pauvreté a reculé au deuxième semestre 2024 (38%), après avoir bondi (52,9%) sous l’effet de la “thérapie de choc” – plus que tout une dévaluation – du début de mandat Milei.- Paysage social esquinté – Mais pour les syndicats, ces statistiques macro-économiques masquent la réalité de fins de mois plus dures pour une grande partie de la population, qu’elle soit ou pas sous le seuil de pauvreté (313 dollars par mois).”Je suis là pour défendre les droits des retraités, j’en ai assez de ce gouvernement !”, lançait dans la foule Carlos Salas, fonctionnaire de 63 ans, éminemment méfiant d’un éventuel prêt du FMI. “On a déjà vécu ça. C’est de l’argent pour qu’ils se le prennent !”, maugréait-il, en référence à des fuites de capitaux frais qui ont suivi par le passé des aides du Fonds.”Il n’y a pas d’antécédent d’un gouvernement ayant esquinté si profondément le paysage social en si peu de temps”, diagnostique pour l’AFP Artemio Lopez, sociologue et directeur du cabinet-conseil Equis.Le soutien à Javier Milei s’est effrité depuis deux mois, surtout depuis le “cryptoscandale” qui l’a vu en février brièvement promouvoir un projet de cryptomonnaie, avant de se rétracter, faisant s’effondrer la devise virtuelle. Mais selon plusieurs récents sondages il reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d’opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d’élections législatives de mi-mandat en octobre.Le porte-parole présidentiel Manuel Adorni a fustigé des grévistes “hors-sujet”, des syndicalistes “qui ne comprennent pas, ou au contraire comprennent très bien, que nous faisons les choses comme il faut. Et ça leur fait mal”.Reste que le gouvernement Milei, soucieux de consolider les résultats contre l’inflation, pressé de relancer la croissance (après un repli de 1,8%  l’économie en 2024), inquiet de maigres réserves de changes, mise expressément sur l’aide du FMI pour obtenir un peu de solvabilité.Cruciale, en ce sens, a été l’annonce l’annonce mardi d’un accord “technique”, ou préliminaire, désormais conclu avec le Fonds pour un prêt de 20 milliards de dollars, en vue de refinancer une dette argentine chronique. Reste à valider l’accord par le conseil d’administration du Fonds, qui doit se réunir “dans les prochains jours”, selon l’institution. 

Argentine: Milei entre la colère sociale et le salut du FMI

Plusieurs milliers dans la rue mercredi, une grève générale jeudi : l’Argentine vit 36 heures de mobilisation sociale contre la politique d’austérité du président ultralibéral Javier Milei, qui regarde surtout ailleurs, vers Washington, dans l’attente d’un nouveau prêt salvateur du FMI.A l’appel de la CGT, principale centrale syndicale, la grève de 24 heures devait paralyser à partir de minuit trains, avions, ports, banques, écoles entre autres, un mouvement à l’impact pourtant incertain.Car les bus par exemple transporteront normalement les millions d’habitants de Buenos Aires, le syndicat du secteur ne s’étant pas joint au mouvement.La compagnie Aerolineas Argentinas, dans le viseur de l’exécutif pour une privatisation, a par contre annoncé l’annulation de 258 vols jeudi, affectant près de 20.000 passagers.C’est la troisième grève générale en 16 mois de présidence Milei contre l’austérité budgétaire façon “tronçonneuse”, suggérant une récente dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d’une manifestation pour les retraites.Par contraste mercredi, autour d’un Parlement ultra-sécurisé, quelques milliers de personnes -syndicats, mouvements de gauche- ont défilé sans incident, a constaté l’AFP.Ambiance grosses caisses, pétards et saucisses grillées aux côtés de ces retraités qui chaque semaine viennent protester contre leur pouvoir d’achat rogné depuis des années, puis assommé par l’austérité de la politique Milei depuis 16 mois.Pour la CGT d’obédience péroniste (centre gauche), l’objectif de la grève est surtout de dénoncer la “spirale descendante” du pouvoir d’achat. “Le coût pour les secteurs vulnérables est infiniment plus élevé que ce suggère l’indice mensuel de l’inflation”, affirme Hector Daer, son co-secrétaire général.L’inflation, qui était de 211% sur douze mois en 2023, est désormais contenue à 66% sur douze mois.Et même la pauvreté a reculé au deuxième semestre 2024 (38%), après avoir bondi (52,9%) sous l’effet de la “thérapie de choc” – plus que tout une dévaluation – du début de mandat Milei.- Paysage social esquinté – Mais pour les syndicats, ces statistiques macro-économiques masquent la réalité de fins de mois plus dures pour une grande partie de la population, qu’elle soit ou pas sous le seuil de pauvreté (313 dollars par mois).”Je suis là pour défendre les droits des retraités, j’en ai assez de ce gouvernement !”, lançait dans la foule Carlos Salas, fonctionnaire de 63 ans, éminemment méfiant d’un éventuel prêt du FMI. “On a déjà vécu ça. C’est de l’argent pour qu’ils se le prennent !”, maugréait-il, en référence à des fuites de capitaux frais qui ont suivi par le passé des aides du Fonds.”Il n’y a pas d’antécédent d’un gouvernement ayant esquinté si profondément le paysage social en si peu de temps”, diagnostique pour l’AFP Artemio Lopez, sociologue et directeur du cabinet-conseil Equis.Le soutien à Javier Milei s’est effrité depuis deux mois, surtout depuis le “cryptoscandale” qui l’a vu en février brièvement promouvoir un projet de cryptomonnaie, avant de se rétracter, faisant s’effondrer la devise virtuelle. Mais selon plusieurs récents sondages il reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d’opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d’élections législatives de mi-mandat en octobre.Le porte-parole présidentiel Manuel Adorni a fustigé des grévistes “hors-sujet”, des syndicalistes “qui ne comprennent pas, ou au contraire comprennent très bien, que nous faisons les choses comme il faut. Et ça leur fait mal”.Reste que le gouvernement Milei, soucieux de consolider les résultats contre l’inflation, pressé de relancer la croissance (après un repli de 1,8%  l’économie en 2024), inquiet de maigres réserves de changes, mise expressément sur l’aide du FMI pour obtenir un peu de solvabilité.Cruciale, en ce sens, a été l’annonce l’annonce mardi d’un accord “technique”, ou préliminaire, désormais conclu avec le Fonds pour un prêt de 20 milliards de dollars, en vue de refinancer une dette argentine chronique. Reste à valider l’accord par le conseil d’administration du Fonds, qui doit se réunir “dans les prochains jours”, selon l’institution. 

Charles III héraut de la paix en Italie pour ses 20 ans de mariage

Charles III s’est posé en héraut de la paix et de la démocratie mercredi devant le Parlement italien à Rome, où il est en visite d’Etat, avant de fêter son 20e anniversaire de mariage avec Camilla lors d’un dîner de gala.”La paix ne doit jamais être tenue pour acquise”, a affirmé le roi d’Angleterre, premier monarque britannique à avoir l’honneur de s’exprimer devant les deux chambres du Parlement réunies en session conjointe.”La Grande-Bretagne et l’Italie sont aujourd’hui unies dans la défense des valeurs démocratiques”, a affirmé le roi âgé de 76 ans, qui s’est d’abord exprimé dans la langue de Dante avant de poursuivre en anglais.”Nos pays sont tous deux aux côtés de l’Ukraine (…) et ont accueilli des milliers d’Ukrainiens cherchant refuge”, a-t-il ajouté.Le roi, qui effectue en Italie sa 18e visite officielle mais sa première depuis son couronnement en 2023, a également mis en avant la coopération de Londres avec Rome et Tokyo sur le projet d’avion de combat du futur. Ce projet “créera des milliers d’emplois dans nos pays et en dit long sur la confiance que nous plaçons les uns dans les autres”, a-t-il souligné.Fervent militant du développement durable et de la lutte contre le réchauffement, le souverain a aussi évoqué les bouleversements climatiques de la planète qui provoquent “des sécheresses en Sicile et des inondations dans le Somerset”.”Les tempêtes extrêmes, qui ne surviennent normalement qu’une fois par génération, reviennent maintenant chaque année. D’innombrables espèces végétales et animales sont menacées d’extinction”, a-t-il déploré.- Théâtre -Cette visite d’Etat de quatre jours intervient moins de quinze jours après que Charles a été brièvement hospitalisé pour des effets secondaires de son traitement contre le cancer.Mercredi matin, Charles a eu une brève rencontre privée avec la Première ministre Giorgia Meloni, dans le cadre champêtre de la Villa Doria Pamphili.Après une inspection de la garde d’honneur, ils ont posé pour une photo alors que les drapeaux britannique, italien et de l’UE flottaient sur le toit de la villa. Mme Meloni défend l’aide à l’Ukraine depuis l’invasion russe en février 2022 malgré de fortes oppositions au sein de sa coalition ultraconservatrice.Le roi a ensuite été conduit à bord de sa Bentley à Testaccio, un quartier populaire de Rome. Dans un ancien abattoir accueillant des événements culturels, il a rencontré des étudiants en théâtre qui ont interprété un extrait d””Othello” de Shakespeare en italien.A l’extérieur du lieu, la plupart des habitants du quartier semblaient indifférents à sa venue.- Dîner de gala -Benedetta Ciarlo, 21 ans, s’est montrée plus enthousiaste, d’autant qu’elle est venue spécialement de Bénévent, près de Naples, pour voir le roi.”Mon personnage royal préféré était le prince Philippe, maintenant c’est Charles,” a-t-elle dit.Pendant ce temps, Camilla a rendu visite à des écoliers apprenant l’anglais et a distribué des prix aux gagnants d’un concours littéraire du British Council.En marge de leur visite, le roi Charles et la reine Camilla ont pu rencontrer le pape François, en convalescence après une pneumonie. “Le pape a exprimé ses meilleurs voeux à Leurs Majestés à l’occasion de leur anniversaire de mariage et a souhaité en retour un prompt rétablissement à sa majesté” Charles III, a indiqué le Vatican dans un communiqué.”Leurs Majestés étaient ravies que le pape soit en assez bonne santé pour les accueillir et qu’il ait pu leur exprimer ses meilleurs voeux en personne”, a déclaré un porte-parole du palais de Buckingham. La rencontre avait été initialement annulée à cause de l’état du souverain pontife.Le couple royal a ensuite célébré son 20e anniversaire de mariage lors d’un dîner de gala au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République Sergio Mattarella, en compagnie de 150 invités. “Je dois dire que c’est vraiment très gentil de votre part, Monsieur le Président, d’organiser ce petit dîner romantique aux chandelles pour deux”, a plaisanté Charles lors de son toast, dans lequel il a alterné entre l’anglais et l’italien.Au menu du dîner figuraient des pâtes farcies aux aubergines, du loup de mer et des artichauts frits, à la romaine. 

Charles III héraut de la paix en Italie pour ses 20 ans de mariage

Charles III s’est posé en héraut de la paix et de la démocratie mercredi devant le Parlement italien à Rome, où il est en visite d’Etat, avant de fêter son 20e anniversaire de mariage avec Camilla lors d’un dîner de gala.”La paix ne doit jamais être tenue pour acquise”, a affirmé le roi d’Angleterre, premier monarque britannique à avoir l’honneur de s’exprimer devant les deux chambres du Parlement réunies en session conjointe.”La Grande-Bretagne et l’Italie sont aujourd’hui unies dans la défense des valeurs démocratiques”, a affirmé le roi âgé de 76 ans, qui s’est d’abord exprimé dans la langue de Dante avant de poursuivre en anglais.”Nos pays sont tous deux aux côtés de l’Ukraine (…) et ont accueilli des milliers d’Ukrainiens cherchant refuge”, a-t-il ajouté.Le roi, qui effectue en Italie sa 18e visite officielle mais sa première depuis son couronnement en 2023, a également mis en avant la coopération de Londres avec Rome et Tokyo sur le projet d’avion de combat du futur. Ce projet “créera des milliers d’emplois dans nos pays et en dit long sur la confiance que nous plaçons les uns dans les autres”, a-t-il souligné.Fervent militant du développement durable et de la lutte contre le réchauffement, le souverain a aussi évoqué les bouleversements climatiques de la planète qui provoquent “des sécheresses en Sicile et des inondations dans le Somerset”.”Les tempêtes extrêmes, qui ne surviennent normalement qu’une fois par génération, reviennent maintenant chaque année. D’innombrables espèces végétales et animales sont menacées d’extinction”, a-t-il déploré.- Théâtre -Cette visite d’Etat de quatre jours intervient moins de quinze jours après que Charles a été brièvement hospitalisé pour des effets secondaires de son traitement contre le cancer.Mercredi matin, Charles a eu une brève rencontre privée avec la Première ministre Giorgia Meloni, dans le cadre champêtre de la Villa Doria Pamphili.Après une inspection de la garde d’honneur, ils ont posé pour une photo alors que les drapeaux britannique, italien et de l’UE flottaient sur le toit de la villa. Mme Meloni défend l’aide à l’Ukraine depuis l’invasion russe en février 2022 malgré de fortes oppositions au sein de sa coalition ultraconservatrice.Le roi a ensuite été conduit à bord de sa Bentley à Testaccio, un quartier populaire de Rome. Dans un ancien abattoir accueillant des événements culturels, il a rencontré des étudiants en théâtre qui ont interprété un extrait d””Othello” de Shakespeare en italien.A l’extérieur du lieu, la plupart des habitants du quartier semblaient indifférents à sa venue.- Dîner de gala -Benedetta Ciarlo, 21 ans, s’est montrée plus enthousiaste, d’autant qu’elle est venue spécialement de Bénévent, près de Naples, pour voir le roi.”Mon personnage royal préféré était le prince Philippe, maintenant c’est Charles,” a-t-elle dit.Pendant ce temps, Camilla a rendu visite à des écoliers apprenant l’anglais et a distribué des prix aux gagnants d’un concours littéraire du British Council.En marge de leur visite, le roi Charles et la reine Camilla ont pu rencontrer le pape François, en convalescence après une pneumonie. “Le pape a exprimé ses meilleurs voeux à Leurs Majestés à l’occasion de leur anniversaire de mariage et a souhaité en retour un prompt rétablissement à sa majesté” Charles III, a indiqué le Vatican dans un communiqué.”Leurs Majestés étaient ravies que le pape soit en assez bonne santé pour les accueillir et qu’il ait pu leur exprimer ses meilleurs voeux en personne”, a déclaré un porte-parole du palais de Buckingham. La rencontre avait été initialement annulée à cause de l’état du souverain pontife.Le couple royal a ensuite célébré son 20e anniversaire de mariage lors d’un dîner de gala au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République Sergio Mattarella, en compagnie de 150 invités. “Je dois dire que c’est vraiment très gentil de votre part, Monsieur le Président, d’organiser ce petit dîner romantique aux chandelles pour deux”, a plaisanté Charles lors de son toast, dans lequel il a alterné entre l’anglais et l’italien.Au menu du dîner figuraient des pâtes farcies aux aubergines, du loup de mer et des artichauts frits, à la romaine. 

C1: le FC Barcelone corrige Dortmund et se rapproche des demi-finales

Porté par son irrésistible trident offensif, Lamine Yamal, Raphinha et Robert Lewandowski, tous décisifs, le FC Barcelone a fait mercredi un grand pas vers les demi-finales de la Ligue des champions en corrigeant le Borussia Dortmund (4-0) en quart de finale aller.Le Barça, qui se devait de prendre l’avantage sur sa pelouse du stade olympique de Montjuic pour arriver en bonne position au retour au Westfalenstadion, a même fait mieux que cela. Il a signé un nouveau festival offensif avec la manière, grâce à des buts du brésilien Raphinha (25e), de l’inévitable Robert Lewandowski, auteur d’un doublé (48e, 67e), et du prodige Lamine Yamal (77e).Le géant catalan, plus que jamais en course pour un potentiel quadruplé (Liga, Ligue des champions, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne) en fin de saison, a confirmé son statut de favori à la victoire finale, et se présentera mardi face au mythique “Mur jaune” du Borussia avec un écart quasiment insurmontable. Le quintuple vainqueur de la C1, qui tente depuis plusieurs années de retrouver sa place parmi les grands d’Europe, est tout proche de rejoindre le dernier carré de la C1 pour la première fois depuis… 2019.Porté à l’époque par le génie argentin Lionel Messi, le Barça, alors dans une position similaire (victoire 3-0 à l’aller) avait coulé au retour à Anfield face à Liverpool (4-0), dans ce qui fut l’une des pires humiliations de l’histoire du club.- Lewandowski confirme son statut de bête noire -Difficile cependant d’imaginer un effondrement similaire cette année, tant les hommes d’Hansi Flick, toujours invaincus en 2025 (19 victoires, 4 nuls), semblent maîtriser leur sujet, et capables de terrasser n’importe quel adversaire.La soirée n’a cependant pas été si tranquille que le score le laisse présager pour les Blaugranas, mis en difficulté en fin de première période par le vice-champion d’Europe 2024, avant de gérer leur avance et de sceller logiquement leur succès.Emmenés par leur prodige Lamine Yamal, 17 ans, toujours aussi inarrêtable sur son aile droite, les Catalans ont imposé d’entrée une pression étouffante sur le but adverse, mais ne sont pas parvenus à tromper la vigilance du gardien suisse Gregor Kobel (5e, 7e).Ils ont ensuite trouvé la faille lors d’une combinaison sur coup franc, conclue en taclant sur la ligne par Raphinha (25e, 1-0), qui a conforté sa place de meilleur buteur de la compétition avec une douzième réalisation en onze matches, avant de voir les Allemands tenter leur chance, sans réussite, à l’image de l’ancien Rennais Serhou Guirassy, trop maladroit dans le dernier geste.Revenus des vestiaires avec de bonnes intentions, les hommes de Niko Kovac ont vu leurs espoirs douchés en seconde période par leur ex-buteur Robert Lewandowski, auteur d’un doublé (48e, 67e) pour confirmer un peu plus son statut de bête noire du Borussia, avec un total de 29 buts en 28 matches inscrits face à son ancienne équipe.Lancé dans la profondeur par son compère Raphinha, Yamal, pas rassasié malgré son implication sur les 10e et 11e réalisations de “Lewy”, est allé tromper Kobel d’un pointu astucieux (77e) pour rapprocher un peu plus les siens des demi-finales.Et confirmer, aussi, le retour au sommet du club catalan, qui semble tout proche de redevenir grand.