A Séville, l’ONU appelle à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique”

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé lundi la communauté internationale à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique” et aux conflits internationaux, lors de la quatrième conférence internationale sur le financement du développement, organisée en Espagne.”Aujourd’hui, le développement et son grand catalyseur — la coopération internationale — sont confrontés à des vents contraires massifs”, a mis en garde M. Guterres au premier jour de cette rencontre qui se tient à Séville, dans le sud du pays, où règne une chaleur caniculaire.”Nous vivons dans un monde où la confiance s’effrite et où le multilatéralisme est mis à rude épreuve. Un monde avec une économie au ralenti, des tensions commerciales croissantes et des budgets d’aide décimés. Un monde secoué par les inégalités, le chaos climatique et des conflits déchaînés”, a-t-il poursuivi.Dans ce contexte, il faut “accélérer les investissements”, “réparer et relancer le moteur du développement”, a insisté le responsable de l’ONU, en invitant la communauté internationale à “prendre les devants” en “investissant dans les domaines ayant le plus grand impact”, comme “les écoles” et “les énergies renouvelables”.Cette rencontre se tient dans un contexte particulièrement sombre pour l’aide au développement, touchée de plein fouet par la réduction de l’aide humanitaire décidée par le président américain Donald Trump, qui a supprimé 83% des financements de programmes à l’étranger de l’agence de développement USAID.- Les Etats-Unis absents -Avec 63 milliards de dollars d’aide publique en 2024, les Etats-Unis étaient jusque-là le principal pays donateur pour de nombreuses agences et ONG, actuellement confrontées à d’importantes difficultés, d’autant que d’autres capitales, comme Paris, Londres et Berlin, ont aussi réduit leurs aides.”Dans un monde où la communauté des donateurs se réduit de manière drastique et dramatique, il est temps de faire un pas en avant et non seulement de réaffirmer notre engagement, mais aussi de le redoubler”, a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, en appelant à faire de la conférence de Séville une “opportunité” pour “corriger” cette trajectoire.Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent à cette conférence dite FfD4, la quatrième du genre depuis 2002, aux côtés des responsables des principales institutions financières internationales et de 4.000 représentants de la société civile.Parmi les dirigeants présents figurent les présidents français Emmanuel Macron et sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Les Etats-Unis n’ont envoyé personne, après avoir quitté mi-juin la table des négociations en raison d’un désaccord sur le texte soumis aux délégations, accusé d’empiéter sur leur “souveraineté”.L’objectif de ce document de 38 pages, dit “engagement de Séville”, est de trouver des solutions pour les pays du Sud, confrontés selon l’ONU à “un déficit de financement estimé à 4.000 milliards de dollars par an” pour tenir leurs objectifs de développement fixés dans le cadre de l’Agenda 2030.- Critiques des ONG -Cela “nécessitera des ressources à une échelle et à un rythme sans précédent”, a prévenu lundi le président de la Banque mondiale Ajay Banga, en appelant à la mobilisation de l’ensemble des acteurs du développement face à “l’augmentation de la dette” et aux défis posés par le changement climatique.”Nous savons qu’il n’y a pas assez d’argent au sein des gouvernements, des organisations philanthropiques ou des institutions de développement pour répondre à toutes les projections ou à toutes les promesses. C’est pourquoi nous avons besoin du secteur privé”, a-t-il souligné.L'”engagement de Séville”, qui sera formellement adopté jeudi, dernier jour de la conférence, invite pour cela à revoir l’architecture financière internationale, en accordant notamment plus de place aux pays du Sud dans les grandes institutions et en exigeant une meilleure coopération contre l’évasion fiscale.Ce document, qui ne sera cependant pas contraignant sur le plan juridique, sera complété par des annonces unilatérales dans le cadre d’une “plateforme de Séville pour l’action”, portant notamment sur la taxation des billets d’avion.L'”engagement de Séville” est d’ores et déjà critiqué par les ONG, qui regrettent un manque d’ambitions et de solidarité de la part des pays les plus riches. A leur appel, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche soir à Séville pour réclamer une annulation de la dette et une taxation des super riches.

A Séville, l’ONU appelle à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique”

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé lundi la communauté internationale à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique” et aux conflits internationaux, lors de la quatrième conférence internationale sur le financement du développement, organisée en Espagne.”Aujourd’hui, le développement et son grand catalyseur — la coopération internationale — sont confrontés à des vents contraires massifs”, a mis en garde M. Guterres au premier jour de cette rencontre qui se tient à Séville, dans le sud du pays, où règne une chaleur caniculaire.”Nous vivons dans un monde où la confiance s’effrite et où le multilatéralisme est mis à rude épreuve. Un monde avec une économie au ralenti, des tensions commerciales croissantes et des budgets d’aide décimés. Un monde secoué par les inégalités, le chaos climatique et des conflits déchaînés”, a-t-il poursuivi.Dans ce contexte, il faut “accélérer les investissements”, “réparer et relancer le moteur du développement”, a insisté le responsable de l’ONU, en invitant la communauté internationale à “prendre les devants” en “investissant dans les domaines ayant le plus grand impact”, comme “les écoles” et “les énergies renouvelables”.Cette rencontre se tient dans un contexte particulièrement sombre pour l’aide au développement, touchée de plein fouet par la réduction de l’aide humanitaire décidée par le président américain Donald Trump, qui a supprimé 83% des financements de programmes à l’étranger de l’agence de développement USAID.- Les Etats-Unis absents -Avec 63 milliards de dollars d’aide publique en 2024, les Etats-Unis étaient jusque-là le principal pays donateur pour de nombreuses agences et ONG, actuellement confrontées à d’importantes difficultés, d’autant que d’autres capitales, comme Paris, Londres et Berlin, ont aussi réduit leurs aides.”Dans un monde où la communauté des donateurs se réduit de manière drastique et dramatique, il est temps de faire un pas en avant et non seulement de réaffirmer notre engagement, mais aussi de le redoubler”, a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, en appelant à faire de la conférence de Séville une “opportunité” pour “corriger” cette trajectoire.Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent à cette conférence dite FfD4, la quatrième du genre depuis 2002, aux côtés des responsables des principales institutions financières internationales et de 4.000 représentants de la société civile.Parmi les dirigeants présents figurent les présidents français Emmanuel Macron et sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Les Etats-Unis n’ont envoyé personne, après avoir quitté mi-juin la table des négociations en raison d’un désaccord sur le texte soumis aux délégations, accusé d’empiéter sur leur “souveraineté”.L’objectif de ce document de 38 pages, dit “engagement de Séville”, est de trouver des solutions pour les pays du Sud, confrontés selon l’ONU à “un déficit de financement estimé à 4.000 milliards de dollars par an” pour tenir leurs objectifs de développement fixés dans le cadre de l’Agenda 2030.- Critiques des ONG -Cela “nécessitera des ressources à une échelle et à un rythme sans précédent”, a prévenu lundi le président de la Banque mondiale Ajay Banga, en appelant à la mobilisation de l’ensemble des acteurs du développement face à “l’augmentation de la dette” et aux défis posés par le changement climatique.”Nous savons qu’il n’y a pas assez d’argent au sein des gouvernements, des organisations philanthropiques ou des institutions de développement pour répondre à toutes les projections ou à toutes les promesses. C’est pourquoi nous avons besoin du secteur privé”, a-t-il souligné.L'”engagement de Séville”, qui sera formellement adopté jeudi, dernier jour de la conférence, invite pour cela à revoir l’architecture financière internationale, en accordant notamment plus de place aux pays du Sud dans les grandes institutions et en exigeant une meilleure coopération contre l’évasion fiscale.Ce document, qui ne sera cependant pas contraignant sur le plan juridique, sera complété par des annonces unilatérales dans le cadre d’une “plateforme de Séville pour l’action”, portant notamment sur la taxation des billets d’avion.L'”engagement de Séville” est d’ores et déjà critiqué par les ONG, qui regrettent un manque d’ambitions et de solidarité de la part des pays les plus riches. A leur appel, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche soir à Séville pour réclamer une annulation de la dette et une taxation des super riches.

A Séville, l’ONU appelle à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique”

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé lundi la communauté internationale à “relancer le moteur du développement” face au “chaos climatique” et aux conflits internationaux, lors de la quatrième conférence internationale sur le financement du développement, organisée en Espagne.”Aujourd’hui, le développement et son grand catalyseur — la coopération internationale — sont confrontés à des vents contraires massifs”, a mis en garde M. Guterres au premier jour de cette rencontre qui se tient à Séville, dans le sud du pays, où règne une chaleur caniculaire.”Nous vivons dans un monde où la confiance s’effrite et où le multilatéralisme est mis à rude épreuve. Un monde avec une économie au ralenti, des tensions commerciales croissantes et des budgets d’aide décimés. Un monde secoué par les inégalités, le chaos climatique et des conflits déchaînés”, a-t-il poursuivi.Dans ce contexte, il faut “accélérer les investissements”, “réparer et relancer le moteur du développement”, a insisté le responsable de l’ONU, en invitant la communauté internationale à “prendre les devants” en “investissant dans les domaines ayant le plus grand impact”, comme “les écoles” et “les énergies renouvelables”.Cette rencontre se tient dans un contexte particulièrement sombre pour l’aide au développement, touchée de plein fouet par la réduction de l’aide humanitaire décidée par le président américain Donald Trump, qui a supprimé 83% des financements de programmes à l’étranger de l’agence de développement USAID.- Les Etats-Unis absents -Avec 63 milliards de dollars d’aide publique en 2024, les Etats-Unis étaient jusque-là le principal pays donateur pour de nombreuses agences et ONG, actuellement confrontées à d’importantes difficultés, d’autant que d’autres capitales, comme Paris, Londres et Berlin, ont aussi réduit leurs aides.”Dans un monde où la communauté des donateurs se réduit de manière drastique et dramatique, il est temps de faire un pas en avant et non seulement de réaffirmer notre engagement, mais aussi de le redoubler”, a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, en appelant à faire de la conférence de Séville une “opportunité” pour “corriger” cette trajectoire.Une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent à cette conférence dite FfD4, la quatrième du genre depuis 2002, aux côtés des responsables des principales institutions financières internationales et de 4.000 représentants de la société civile.Parmi les dirigeants présents figurent les présidents français Emmanuel Macron et sénégalais Bassirou Diomaye Faye. Les Etats-Unis n’ont envoyé personne, après avoir quitté mi-juin la table des négociations en raison d’un désaccord sur le texte soumis aux délégations, accusé d’empiéter sur leur “souveraineté”.L’objectif de ce document de 38 pages, dit “engagement de Séville”, est de trouver des solutions pour les pays du Sud, confrontés selon l’ONU à “un déficit de financement estimé à 4.000 milliards de dollars par an” pour tenir leurs objectifs de développement fixés dans le cadre de l’Agenda 2030.- Critiques des ONG -Cela “nécessitera des ressources à une échelle et à un rythme sans précédent”, a prévenu lundi le président de la Banque mondiale Ajay Banga, en appelant à la mobilisation de l’ensemble des acteurs du développement face à “l’augmentation de la dette” et aux défis posés par le changement climatique.”Nous savons qu’il n’y a pas assez d’argent au sein des gouvernements, des organisations philanthropiques ou des institutions de développement pour répondre à toutes les projections ou à toutes les promesses. C’est pourquoi nous avons besoin du secteur privé”, a-t-il souligné.L'”engagement de Séville”, qui sera formellement adopté jeudi, dernier jour de la conférence, invite pour cela à revoir l’architecture financière internationale, en accordant notamment plus de place aux pays du Sud dans les grandes institutions et en exigeant une meilleure coopération contre l’évasion fiscale.Ce document, qui ne sera cependant pas contraignant sur le plan juridique, sera complété par des annonces unilatérales dans le cadre d’une “plateforme de Séville pour l’action”, portant notamment sur la taxation des billets d’avion.L'”engagement de Séville” est d’ores et déjà critiqué par les ONG, qui regrettent un manque d’ambitions et de solidarité de la part des pays les plus riches. A leur appel, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche soir à Séville pour réclamer une annulation de la dette et une taxation des super riches.

Canicule: la France étouffe, 84 départements en vigilance orange

“C’est l’horreur”: la canicule sévit lundi sur quasiment toute la France, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés et ne devraient pas baisser avant le milieu de la semaine.”Quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui dresse ce constat d'”horreur” depuis un banc, où elle est venue respirer tôt avec son mari, avant de se calfeutrer.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule. Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34 degrés, et ira souvent jusqu’à 38 degrés, selon Météo France. Une telle extension géographique, c’est “du jamais vu”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Le record était, depuis le 23 juillet 2019, de 80 départements en alerte canicule simultanément.L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise l’organisme météorologique.Numéro vert, cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard: les collectivités déploient un arsenal de mesures pour offrir un répit à leurs administrés.- “Milliers de morts” -Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirte déjà avec les 30 degrés dans l’abri malgré un petit climatiseur d’appoint.”Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme qui n’a comme solution que “s’habiller léger”.”Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a souligné Agnès Pannier-Runacher lundi matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en œuvre des horaires adaptés.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où deux employés de voirie sont décédés samedi à Barcelone et Cordoue, les syndicats ont rappelé les entreprises à leurs obligations. Les écoles sont pour leur part restées fermées lundi dans tout le pays.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Canicule: la France étouffe, 84 départements en vigilance orange

“C’est l’horreur”: la canicule sévit lundi sur quasiment toute la France, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés et ne devraient pas baisser avant le milieu de la semaine.”Quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui dresse ce constat d'”horreur” depuis un banc, où elle est venue respirer tôt avec son mari, avant de se calfeutrer.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule. Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34 degrés, et ira souvent jusqu’à 38 degrés, selon Météo France. Une telle extension géographique, c’est “du jamais vu”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Le record était, depuis le 23 juillet 2019, de 80 départements en alerte canicule simultanément.L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise l’organisme météorologique.Numéro vert, cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard: les collectivités déploient un arsenal de mesures pour offrir un répit à leurs administrés.- “Milliers de morts” -Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirte déjà avec les 30 degrés dans l’abri malgré un petit climatiseur d’appoint.”Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme qui n’a comme solution que “s’habiller léger”.”Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a souligné Agnès Pannier-Runacher lundi matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en œuvre des horaires adaptés.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où deux employés de voirie sont décédés samedi à Barcelone et Cordoue, les syndicats ont rappelé les entreprises à leurs obligations. Les écoles sont pour leur part restées fermées lundi dans tout le pays.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Canicule: la France étouffe, 84 départements en vigilance orange

“C’est l’horreur”: la canicule sévit lundi sur quasiment toute la France, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés et ne devraient pas baisser avant le milieu de la semaine.”Quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui dresse ce constat d'”horreur” depuis un banc, où elle est venue respirer tôt avec son mari, avant de se calfeutrer.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule. Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34 degrés, et ira souvent jusqu’à 38 degrés, selon Météo France. Une telle extension géographique, c’est “du jamais vu”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Le record était, depuis le 23 juillet 2019, de 80 départements en alerte canicule simultanément.L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise l’organisme météorologique.Numéro vert, cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard: les collectivités déploient un arsenal de mesures pour offrir un répit à leurs administrés.- “Milliers de morts” -Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirte déjà avec les 30 degrés dans l’abri malgré un petit climatiseur d’appoint.”Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme qui n’a comme solution que “s’habiller léger”.”Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a souligné Agnès Pannier-Runacher lundi matin sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en œuvre des horaires adaptés.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où deux employés de voirie sont décédés samedi à Barcelone et Cordoue, les syndicats ont rappelé les entreprises à leurs obligations. Les écoles sont pour leur part restées fermées lundi dans tout le pays.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

UN chief urges aid surge in world of ‘climate chaos, raging conflicts’

UN Secretary-General Antonio Guterres urged the world to “rev up the engine of development” at an aid conference in Spain on Monday at a time when US-led cuts are jeopardising the fight against poverty and climate change.Dozens of world leaders and more than 4,000 representatives from businesses, civil society and financial institutions are gathering in the city of Seville for the June 30-July 3 conference to seek fresh impetus for the crisis-hit aid sector.But the United States is snubbing the biggest such talks in a decade, underlining the erosion of international cooperation on combating hunger, disease and climate change.Guterres told delegates at the opening of the conference that two-thirds of United Nations sustainable development goals set for 2030 were “lagging” and more than $4.0 trillion of annual investment would be needed to achieve them.US President Donald Trump’s gutting of his country’s development agency, USAID, is the standout example.But Germany, Britain and France are also making cuts while they boost spending in areas such as defence.International charity Oxfam says the cuts to development aid are the largest since 1960.More than 800 million people live on less than $3.0 a day, according to the World Bank, with rising extreme poverty affecting sub-Saharan Africa in particular.Disruption to global trade from Trump’s tariffs and ongoing conflicts in the Middle East and Ukraine have dealt further blows to the diplomatic cohesion necessary for concentrating efforts on helping countries escape poverty.The crisis meant children going unvaccinated, girls dropping out of school and families suffering hunger, said Guterres.He urged the international community to “change course” and “repair and rev up the engine of development to accelerate investment” in “a world shaken by inequalities, climate chaos and raging conflicts”.A blistering heatwave that is scorching southern Europe welcomed the delegates to the Fourth International Conference on Financing for Development, an example of the extreme weather that scientists say human-driven climate change is fuelling.- ‘Colonial debt’ -Kenya’s William Ruto, Senegalese President Bassirou Diomaye Faye, Ecuador’s Daniel Noboa, Angolan leader Joao Lourenco and Sudanese army chief Abdel Fattah al-Burhan were among prominent Global South leaders in Seville.Among the key topics up for discussion is reforming international finance to help poorer countries shrug off a growing debt burden that inhibits their capacity to achieve progress in health and education.The total external debt of the group of least developed countries has more than tripled in 15 years, according to UN data.Critics have singled out US-based bulwarks of the post-World War II international financial system, the World Bank and the International Monetary Fund, for reform to improve their representation of the Global South.Painstaking talks in New York in June produced a common declaration to be adopted in Seville that only went ahead after the United States walked out.The document reaffirms commitment to the UN development goals such as eliminating poverty and hunger, promoting gender equality, reforming tax systems and international financial institutions.The text also calls on development banks to triple their lending capacity, urges lenders to ensure predictable finance for essential social spending and for more cooperation against tax evasion.Coalitions of countries will seek to spearhead initiatives in addition to the so-called “Seville Commitment”, which is not legally binding.But campaigners have criticised the text for lacking ambition and have rung alarm bells about rising global inequality.Hundreds of demonstrators braved the sizzling heat in Seville on Sunday to demand change in international tax, debt and aid policies.”Global South countries will never be able to decide how they want to do development if they are bound to the new colonial debt,” protester Ilan Henzler, 28, told AFP.

US Senate edges towards vote on Trump’s divisive spending bill

US senators could vote as early as Monday on Donald Trump’s “big beautiful” spending bill, with the president voicing confidence in its progress despite obstacles within his own party.Trump is hoping the “One Big Beautiful Bill” will help seal his legacy, extending his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion and beefing up border security — key parts of his domestic agenda.But members of his Republican Party eyeing 2026 midterm congressional elections are divided over the package, which would strip health care from millions of the poorest Americans and add more than $3 trillion to the country’s debt.”ONE GREAT BIG BEAUTIFUL BILL, is moving along nicely!” Trump posted on his Truth Social platform late Sunday.The Senate formally opened debate on the bill late Saturday, after Republican holdouts delayed what should have been a procedural vote.Senators narrowly passed the motion to begin debate, with two Republicans joining 47 Democrats in voting against it — drawing sharp rebukes from Trump.Republican Senator Katie Britt of Alabama predicted the final vote on the bill would take place on Monday. “I would think so,” Britt told CNN when asked if voting on the bill would happen then.- July 4 timeline -Trump has pushed Republican lawmakers to get the bill passed and on his desk for him to sign into law by July 4, the United States’ Independence Day.On Sunday, however, he seemed to cast doubt on that timeline, and accused the opposition Democrats of delaying proceedings for political reasons.”There are a lot of bad people in the Democrat Party,” he told Fox News in an interview aired Sunday, berating his political opponents for not backing an increase to the debt ceiling.Earlier, Trump’s tone had been even sharper.”Republicans must remember that they are fighting against a very evil, corrupt and, in many ways, incompetent (Policywise!) group of people, who would rather see our Country ‘go down in flames’ than do the right thing,” he wrote on Truth Social.Democrats are bitterly opposed to the legislation and Trump’s agenda, and have vowed to hold up the debate. They began by insisting that the entirety of the roughly 1,000-page bill be read aloud to the chamber before the debate commenced. If passed in the Senate, the bill would go back to the House for approval, where Republicans can only afford to lose a handful of votes — and are facing stiff opposition from within their own ranks.On Sunday, Republican Senator Thom Tillis, who opposes the bill, said he would not seek reelection next year, US media reported, after Trump excoriated him for his opposition to the spending plan.- Divisive cuts -Republicans are scrambling to offset the $4.5 trillion cost of Trump’s tax relief, with many of the proposed cuts to come from decimating funding for Medicaid, the health insurance program for low-income Americans.Republicans are split on the Medicaid cuts, which will threaten scores of rural hospitals and lead to an estimated 8.6 million Americans being deprived of health care.The spending plan would also roll back many of the tax incentives for renewable energy that were put in place under Trump’s predecessor, Joe Biden.On Saturday, former Trump advisor Elon Musk — with whom the president had a public falling out this month over his criticism of the bill — called the current proposal “utterly insane and destructive.””It gives handouts to industries of the past while severely damaging industries of the future,” said Musk, who is the world’s richest person, and heads electric vehicle company Tesla and space flight firm SpaceX, among others.Independent analysis also shows that the bill would pave the way for a historic redistribution of wealth from the poorest 10 percent of Americans to the richest.The bill is unpopular across multiple demographic, age and income groups, according to extensive recent polling. 

After Iran, pressure mounts on Netanyahu to end Gaza war

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s rise in popularity during the war with Iran may already be fading, as pressure mounts at home to end the conflict in Gaza.Netanyahu claimed victory over the Islamic republic in the 12-day war that ended with a ceasefire last week, after President Donald Trump ordered US warplanes to join in bombing Iranian nuclear sites.Political scientist Assaf Meydani, in a column on Israeli website Ynet on Saturday, said that alongside a “victory for both Trump and Netanyahu” in Iran, the Israeli leader “will have to explain a series of failures”.Most notable among them, according to Meydani, is Netanyahu’s “failure to end the campaign in Gaza”, where Israel has been fighting to crush the Palestinian militant group Hamas since October 2023.”Hamas, though battered, has not been destroyed, and ‘Swords of Iron’ has become prolonged attrition,” Meydani said, using Israel’s name for its military campaign in the Gaza Strip.”The people of Israel are strong, but tensions are simmering.”Israelis fearful of the threat of a nuclear Iran rallied behind Netanyahu as he led the campaign against Israel’s longtime rival. Now that that war is over, domestic and international pressure has resumed to secure an end to the fighting in Gaza.A public opinion poll published by Israel’s Kan public broadcaster the day after Tuesday’s ceasefire with Iran suggested a rise in support for Netanyahu.But while his approval ratings went up compared to previous polls, 52 percent of respondents in the Kan survey still said they wanted Netanyahu — Israel’s longest-serving prime minister — out of office.Nearly two-thirds of those surveyed said they wanted the Gaza war to end, compared to 22 percent who favoured continuing the fighting.Israeli newspaper Maariv said Friday that its polling showed a “surge” for Netanyahu immediately after the ceasefire with Iran had “evaporated almost entirely” within days.In the coastal hub of Tel Aviv on Saturday, thousands of people gathered to demand a ceasefire deal that would bring home the dozens of hostages still held in Gaza since Hamas’s October 7, 2023 attack that triggered the war.Liri Albag, who was released from captivity in January under a short-lived truce, told the crowd that Netanyahu and Trump “made brave decisions on Iran. Now make the brave decision to end the war in Gaza and bring (the hostages) home.”- ‘Terrible failures’ -Trump wrote on Saturday on his Truth Social platform that “Netanyahu is negotiating a deal with Hamas that will include the release of the hostages.”On Sunday, he added: “MAKE THE DEAL IN GAZA. GET THE HOSTAGES BACK!!!”On the same day, Netanyahu said that the war with Iran had created “opportunities” to free the remaining hostages.Netanyahu has also faced renewed pressure from one of his political rivals, former prime minister Naftali Bennett.Criticising the Netanyahu government’s “inability to decide” on Gaza, Bennett called for “a comprehensive agreement that includes the release of all the hostages” to end “the terrible impasse and political confusion”.”Netanyahu must step down. He has been in power for 20 years… that’s far too long”, Bennett told Israel’s Channel 12 in an interview that aired on Saturday.”The people want change, they want calm,” added Bennett, who is widely expected to run for office again in the next elections, scheduled for late 2026.Gil Dickman, a prominent activist demanding action by Israel to secure the release of the hostages, said that while “the operation in Iran was a success”, Netanyahu had “failed” to “make people forget his responsibility” for failing to prevent Hamas’s unprecedented 2023 attack.Dickman, whose cousin Carmel Gat was killed in captivity and her body retrieved from Gaza in August, told AFP that Netanyahu’s “terrible failures and the abandonment of the hostages will not be forgotten”.Expressing “cautious optimism” after Trump’s recent remarks, Dickman said there was “apparently an opportunity to end the war”.”We couldn’t save my cousin, but we can still save those who are still alive in Gaza.”

India coach Gambhir faces growing pressure ahead of second England Test

Gautam Gambhir is under growing pressure ahead of the second Test against England after India’s loss at Headingley made it seven defeats in 11 red-ball matches since he became coach last year.The 43-year-old former opening batsman is facing flak from some quarters for his selections, man management and how he carries himself in press conferences.India are ushering in a new era following the retirements of Virat Kohli and Rohit Sharma, with Gambhir widely reported to have played a part in the exit of at least one of the two veteran stars. Led by new captain Shubman Gill, the visitors were beaten by five wickets in the opening Test of the five-match England series, adding to a growing sense of alarm.The second Test at Edgbaston starts on Wednesday and patience is wearing thin back home.”Gautam Gambhir is under significant pressure. The situation is becoming increasingly tense,” former India batsman Aakash Chopra said on his YouTube channel.”He has managed two wins against Bangladesh and one against Australia, but we’ve lost three matches to New Zealand, three to Australia and now one to England.”He has been losing and losing.”Gambhir, who as a player had a key role in India’s ODI World Cup triumph in 2011, succeeded Rahul Dravid in July last year.Dravid signed off a largely successful three-year tenure by winning the T20 World Cup.Gambhir was chosen as his successor almost exactly a year ago but he and his side suffered a significant bloody nose when they went down 3-0 to New Zealand.It was India’s first Test series defeat at home in 12 years.- ‘Aggressive’ -Along with chief selector Ajit Agarkar, Gambhir was criticised for leaving middle-order batsman Sarfaraz Khan out of the squad for England.Karun Nair was picked ahead of Sarfaraz, who had scores of 68 not out and 56 against a visiting England last year, and made 150 versus New Zealand in Bengaluru.Gambhir’s detractors say he is hot-headed and accuse him of acting too much on instinct.Speaking ahead of the series, Indian wicketkeeper-batsman Dinesh Karthik said that “tactically, Gauti (Gambhir) is a very good coach.”Man management is the area that I am sure he would be looking at,” he told Sky Sports’ cricket podcast.”But one thing about him is that he is looking out for his players, which is massive.”What I feel at times is that the way he is aggressive as a captain, you can’t be as a coach.”Critics don’t like Gambhir’s press conferences.Following the defeat at Headingley, Gambhir looked ruffled and snapped in reply to a question about Rishabh Pant’s centuries in each innings.The visiting batsmen scored five centuries in the match but still lost.Former batsman Sanjay Manjrekar has said that Gambhir should be kept away from the media, after the coach bit back at Ricky Ponting ahead of the tour to Australia last year.India went on to lose the series 3-1.- Bumrah mismanaged? -On the last day of the first England Test, when the hosts chased down 371, senior batsman KL Rahul and Gill’s deputy Pant were seen making the fielding changes, rather than the skipper.In the final overs it appeared pace spearhead Jasprit Bumrah rejected Gill’s idea of bringing him back into the attack.Bumrah, who will only play two more Tests in the series to manage his workload, returned figures of 5-83 in England’s first innings of 465 but went wicketless second time around.A fit, firing and content Bumrah is key to India’s chances.South African great AB de Villiers questioned whether it was “mismanagement” or injury that was the cause of Bumrah being rested at a crucial point of the match.Lack of bowling support for Bumrah and India’s lower-order collapses — from 430-3 to 471 all out in the first innings and 333-4 to 364 in the second — also hurt the team in Leeds.In a country where cricket is an obsession and every match is dissected for days afterwards, Gambhir needs to quickly find some answers.