US, Saudis urge Sudan peace talks as top Riyadh diplomat visits Washington

Saudi Arabia’s top diplomat held talks in Washington on Wednesday, laying the groundwork for a visit by US President Donald Trump, which would be the first foreign trip of his second term.Foreign Minister Prince Faisal bin Farhan met with US Secretary of State Marco Rubio at the State Department, and the two called on the Sudanese army and paramilitary forces to resume peace talks.The diplomats “agreed that the Sudanese Armed Forces and Rapid Support Forces must return to peace talks, protect civilians, open humanitarian corridors, and return to civilian governance,” the State Department statement said following the meeting.The call came after the Sudanese army said last week it had retaken full control of the capital Khartoum after weeks of attacks by the paramilitaries.The RSF has been battling the army since April 2023, and the war has created what the United Nations describes as the world’s worst hunger and displacement crises. More than 12 million people have been uprooted, tens of thousands killed, and a UN-backed assessment declared famine in parts of the country.The United States under Joe Biden and the Saudis have previously sponsored several unsuccessful rounds of negotiations to end the bloody conflict.- Trump visit -Trump said last month he may visit Saudi Arabia as early as April in a reprisal of 2017, when the oil-rich, conservative kingdom was the first destination of his first term in office.The foreign minister’s visit is aimed to “prepare for Trump’s visit to Riyadh,” a source close to the Saudi government said.The source, who requested anonymity to discuss sensitive matters, said “developments in Gaza, Yemen and Syria” were also on Prince Faisal’s agenda.Rubio and his Saudi counterpart on Wednesday “discussed diplomatic efforts in Gaza to release hostages and work towards a durable ceasefire,” the State Department statement read.Palestinian group Hamas should be “completely disarmed and disempowered” after fighting ends in the territory, it added.In January, Saudi Arabia’s de facto ruler, Crown Prince Mohammed bin Salman, promised to pile $600 billion into US trade and investments.Trump later said Saudi Arabia had agreed to “spend close to a trillion dollars… in our American companies, which to me means jobs.”Trump forged close relations with Riyadh in his first term and is expected to push Saudi Arabia, home of Islam’s holiest sites, towards normalizing ties with Israel as a major foreign policy objective.Trump in his first term also boasted of having protected Crown Prince Mohammed from greater repercussions over the killing of Saudi dissident and US resident Jamal Khashoggi inside the Saudi consulate in Istanbul.

Les députés entament dans la douleur l’examen du projet de loi simplification

Défendu par le gouvernement comme une “cure” nécessaire pour aider les entreprises, mais fustigé à gauche comme “anti-écologique”: l’examen du projet de loi dit de “simplification” a été entamé mercredi soir par les députés, qui n’ont toutefois pu beaucoup avancer lors d’une séance agitée.Le projet de loi, en gestation depuis environ un an, doit mobiliser les députés jusqu’à la fin de la semaine, avec plus de 1.000 amendements appelés à être étudiés.Mais seuls les quatre premiers d’entre eux, qui visaient tous à supprimer l’article premier du texte, ont pu faire l’objet d’un vote mercredi (ils ont été rejetés), la séance ayant été maintes fois suspendue dans le brouhaha.Les députés Rassemblement national ont notamment multiplié les prises de parole pour dénoncer les événements de l’après-midi au sein du Palais Bourbon. Des journalistes du média identitaire Frontières avaient dû être exfiltrés d’un rassemblement de soutien à des collaborateurs parlementaires de députés LFI, visés par un article de ce média.Les élus RN ont dénoncé des intimidations et insultes à l’égard de ces journalistes, sous les huées des députés LFI. “Le groupe Rassemblement national n’acceptera pas que les travaux puissent se poursuivre”, a déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy, réclamant que des sanctions soient prises. Plus tôt, le ministre de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, avait défendu la nécessité du texte.”Nous devons arrêter de tourner autour du pot et enfin entamer une véritable cure de simplification”, a-t-il déclaré, en soulignant qu’un dirigeant d’entreprise passait en moyenne huit heures chaque semaine “à remplir de la paperasse”. – “Tronçonneuse” versus “coupe-ongles” -Lors de son passage en commission, le texte a été profondément remanié, les députés ayant notamment supprimé des dizaines d’instances, dont les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), ou encore les “Zones à faibles émissions” (ZFE) interdites aux véhicules les plus polluants.Le gouvernement prévoit plusieurs amendements de rétablissement.”Le gouvernement sera défavorable, par principe, à toute suppression d’opérateurs ou d’agences indépendantes”, a indiqué M. Marcangeli. “Le risque principal qui nous guette dans cet hémicycle”, a-t-il averti, “c’est de céder d’un côté à la surenchère de ceux qui souhaitent manier avec violence tronçonneuse et hache et, de l’autre côté, ceux qui sont encore coincés entre le marteau et l’enclume d’une forme de soviétisme bureaucratique”.Le groupe Ecologiste et Social a défendu mercredi une motion de rejet préalable du texte, soutenue par les députés LFI, socialistes et communistes. Avec 111 votes favorables mais 135 voix contre, elle a été repoussée.”L’ambition première de ce texte est totalement dénaturée”, et il est devenu “anti-démocratique, anti-écologique et anti-social”, a asséné le député écologiste Charles Fournier. “Ce n’est plus une simplification à laquelle on assiste, mais une grande liquidation.””Lors de son passage en commission, les climatosceptiques, d’Horizons au Rassemblement national, ont pris part à cette fête de la dérégulation en menant une véritable offensive trumpiste”, a aussi accusé la députée LFI Sandrine Nosbé. “Vous n’aimez pas la tronçonneuse, ça, on le savait. Mais vous n’aimez même pas le sécateur, ni même le coupe-ongles”, leur a rétorqué le député Guillaume Kasbarian (groupe macroniste).

Les députés entament dans la douleur l’examen du projet de loi simplification

Défendu par le gouvernement comme une “cure” nécessaire pour aider les entreprises, mais fustigé à gauche comme “anti-écologique”: l’examen du projet de loi dit de “simplification” a été entamé mercredi soir par les députés, qui n’ont toutefois pu beaucoup avancer lors d’une séance agitée.Le projet de loi, en gestation depuis environ un an, doit mobiliser les députés jusqu’à la fin de la semaine, avec plus de 1.000 amendements appelés à être étudiés.Mais seuls les quatre premiers d’entre eux, qui visaient tous à supprimer l’article premier du texte, ont pu faire l’objet d’un vote mercredi (ils ont été rejetés), la séance ayant été maintes fois suspendue dans le brouhaha.Les députés Rassemblement national ont notamment multiplié les prises de parole pour dénoncer les événements de l’après-midi au sein du Palais Bourbon. Des journalistes du média identitaire Frontières avaient dû être exfiltrés d’un rassemblement de soutien à des collaborateurs parlementaires de députés LFI, visés par un article de ce média.Les élus RN ont dénoncé des intimidations et insultes à l’égard de ces journalistes, sous les huées des députés LFI. “Le groupe Rassemblement national n’acceptera pas que les travaux puissent se poursuivre”, a déclaré le député RN Jean-Philippe Tanguy, réclamant que des sanctions soient prises. Plus tôt, le ministre de la Fonction publique et de la Simplification, Laurent Marcangeli, avait défendu la nécessité du texte.”Nous devons arrêter de tourner autour du pot et enfin entamer une véritable cure de simplification”, a-t-il déclaré, en soulignant qu’un dirigeant d’entreprise passait en moyenne huit heures chaque semaine “à remplir de la paperasse”. – “Tronçonneuse” versus “coupe-ongles” -Lors de son passage en commission, le texte a été profondément remanié, les députés ayant notamment supprimé des dizaines d’instances, dont les Conseils économiques sociaux et environnementaux régionaux (Ceser), ou encore les “Zones à faibles émissions” (ZFE) interdites aux véhicules les plus polluants.Le gouvernement prévoit plusieurs amendements de rétablissement.”Le gouvernement sera défavorable, par principe, à toute suppression d’opérateurs ou d’agences indépendantes”, a indiqué M. Marcangeli. “Le risque principal qui nous guette dans cet hémicycle”, a-t-il averti, “c’est de céder d’un côté à la surenchère de ceux qui souhaitent manier avec violence tronçonneuse et hache et, de l’autre côté, ceux qui sont encore coincés entre le marteau et l’enclume d’une forme de soviétisme bureaucratique”.Le groupe Ecologiste et Social a défendu mercredi une motion de rejet préalable du texte, soutenue par les députés LFI, socialistes et communistes. Avec 111 votes favorables mais 135 voix contre, elle a été repoussée.”L’ambition première de ce texte est totalement dénaturée”, et il est devenu “anti-démocratique, anti-écologique et anti-social”, a asséné le député écologiste Charles Fournier. “Ce n’est plus une simplification à laquelle on assiste, mais une grande liquidation.””Lors de son passage en commission, les climatosceptiques, d’Horizons au Rassemblement national, ont pris part à cette fête de la dérégulation en menant une véritable offensive trumpiste”, a aussi accusé la députée LFI Sandrine Nosbé. “Vous n’aimez pas la tronçonneuse, ça, on le savait. Mais vous n’aimez même pas le sécateur, ni même le coupe-ongles”, leur a rétorqué le député Guillaume Kasbarian (groupe macroniste).

Trump orders probes of two ex-officials, accusing one of ‘treason’

US President Donald Trump ordered extraordinary Justice Department investigations on Wednesday into two members of his previous administration, including one he alleged may have committed “treason.”Trump also stripped the former officials — Miles Taylor, who worked in the Department of Homeland Security (DHS), and Christopher Krebs, the former director of the Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA) — of their security clearances.Taylor, while serving in DHS during Trump’s first term, penned an Op-Ed piece in The New York Times in 2018 under the pseudonym “Anonymous” that excoriated Trump and caused a sensation at the time.”The root of the problem is the president’s amorality,” Taylor said, accusing the president of making “half-baked, ill-informed and occasionally reckless decisions.”Taylor went on to reveal his identity after leaving the first Trump administration and wrote another book titled “A Warning.”White House Staff Secretary Will Scharf accused Taylor during an Oval Office signing ceremony on Wednesday of leaking classified information while at DHS and making “outrageous claims both about (the Trump) administration and about others in it.”The presidential memorandum signed by Trump targeting Taylor is “going to order the Department of Justice to investigate his activities to see what else might come up in that context,” Scharf said.Trump, speaking to reporters in the Oval Office, accused Taylor of saying “all sorts of lies, bad things.””I think it’s like a traitor, it’s like spying,” he said. “We’re going to find out whether or not somebody is allowed to do that.”I think it’s a very important case and I think he’s guilty of treason if you want to know the truth,” Trump said. “But we’ll find out.”Taylor, for his part, reacted to the news on X, writing: “Dissent isn’t unlawful. It certainly isn’t treasonous. America is headed down a dark path.”- ‘Big price to pay’ -Krebs was fired by Trump in November 2020 after he issued a report saying there was no credible evidence of fraud in the election won by Democrat Joe Biden and it was the “most secure in American history.”Scharf told Trump the presidential memorandum on Krebs “instructs your Department of Justice, other aspects of your government, to investigate some of the malign acts that he participated in.””This guy, Krebs, was saying, ‘Oh, the election was great. It was great,'” Trump said.”Well, it’s been proven that it was not only not great,” he said. “It was a very corrupt election.”So we’ll find out whether or not it was a safe election, and if it wasn’t, he’s got a big price to pay, and he’s a bad guy.”Since taking office in January, Trump has targeted a number of former officials he views as his political enemies, stripping them of their government security clearances or their personal security details.This is believed to be the first time, however, that he has directed the nominally independent Justice Department to open investigations into his political opponents — an exceptional move by a US president.Trump, the first convicted felon to serve in the White House, has also moved to settle scores with several large law firms that represented his political foes in the past or helped bring him to court on civil or criminal charges.

Foot/C1: le PSG impressionne encore face à Villa (3-1)

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, a encore impressionné mercredi et a pris une option pour les demi-finales en battant en quart de finale aller Aston Villa (3-1), grâce à trois buts somptueux de Doué, Kvaratskhelia et Mendes.Ce premier acte avant le retour à Villa Park mardi prochain a été une nouvelle fois une démonstration technique et collective des Parisiens tout au long du match, pouvant laisser penser qu’ils vont jouer leur deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions. Encore une fois, ils ont été menés au score et ont réussi à renverser le match: “Je crois que le résultat est le reflet” du match, de “la combativité et de nos efforts”, a réagi Luis Enrique devant la presse. “Nous avons trouvé les ressources pour retourner” la situation “contre une équipe très bonne”, a-t-il souligné suite à ses retrouvailles avec Unai Emery après la remontada avec le Barça en 2017.Une démonstration dans le jeu qui aurait pu mériter un score plus large tant les coéquipiers d’Achraf Hakimi – capitaine en l’absence de Marquinhos suspendu  – ont dominé les joueurs de Birmingham. Avec ce succès, le Paris de Luis Enrique poursuit sa période prolifique, lancée en janvier avec le succès face à Manchester City (4-2), en montrant encore une fois tout son talent collectif. “Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, avait prévu mardi le technicien espagnol, qui a décidé de laisser sur le banc Bradley Barcola pour la première fois de la saison en Ligue des champions.- Martinez sifflé tout le match -Irréprochables dans le repli défensif, empêchant les Villans de construire leurs actions, les Parisiens ont étouffé les Anglais dans leurs 40 mètres. Il a semblé impossible aux hommes d’Unai Emery de ressortir le ballon à cause de l’intensité du pressing. Sous les yeux des anciennes stars du PSG comme Javier Pastore ou Ezequiel Lavezzi, les Parisiens ont couru ensemble, en symbiose, comme un ballet – à l’image de leur second but.La recrue Géorgienne Khvicha Kvaratskhelia a conclu magnifiquement dans un angle très fermé une action et une remontée de balle collective de plus 40 mètres après une récupération, faisant lever le Parc (49e). Ce quart de finale aller a été un match à sens unique avec de multiples tirs parisiens (11 dont 5 cadrés rien qu’en première période), Villa marquant contre le cours du jeu. Sur une erreur de Nuno Mendes, qui a trop tardé à passer le ballon au milieu de terrain, les Villans ont marqué sur leur première véritable occasion grâce à Morgan Rogers (1-0, 35e) sur un centre de Youri Tielemans, rendant fous de joie le prince William et son fils George dans les gradins du Parc des princes, ainsi que les 2.000 supporters anglais qui avaient fait le déplacement. Mais pour un petit temps seulement: quatre minutes. Sans paniquer et avec encore un état d’esprit impeccable, Paris a égalisé sur une frappe enroulée et somptueuse de Désiré Doué, 19 ans, qui a encore éclaboussé le match par sa technique et sa qualité de frappe. L’ancien Rennais a laissé le gardien des Villans, le champion du monde argentin Emiliano Martinez, planté sur ses appuis (1-1, 39e). Sifflé à chaque prise de balle par le Parc des Princes à la suite de la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus en 2022 et de ses provocations, il n’a rien pu faire non plus sur le troisième but parisien de Nuno Mendes en toute fin de match (90+2e).Avec 28 buts, Paris égale son record en Ligue des champions sur une saison, avant le quart de finale retour mardi à Villa Park: “On ne va pas calculer, il faut aller gagner ce match, on va profiter des espaces d’Aston Villa qui va devoir attaquer, mais je le répète le mot calcul n’existe pas dans notre vocabulaire”, a insisté Luis Enrique. 

Foot/C1: le PSG impressionne encore face à Villa (3-1)

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, a encore impressionné mercredi et a pris une option pour les demi-finales en battant en quart de finale aller Aston Villa (3-1), grâce à trois buts somptueux de Doué, Kvaratskhelia et Mendes.Ce premier acte avant le retour à Villa Park mardi prochain a été une nouvelle fois une démonstration technique et collective des Parisiens tout au long du match, pouvant laisser penser qu’ils vont jouer leur deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions. Encore une fois, ils ont été menés au score et ont réussi à renverser le match: “Je crois que le résultat est le reflet” du match, de “la combativité et de nos efforts”, a réagi Luis Enrique devant la presse. “Nous avons trouvé les ressources pour retourner” la situation “contre une équipe très bonne”, a-t-il souligné suite à ses retrouvailles avec Unai Emery après la remontada avec le Barça en 2017.Une démonstration dans le jeu qui aurait pu mériter un score plus large tant les coéquipiers d’Achraf Hakimi – capitaine en l’absence de Marquinhos suspendu  – ont dominé les joueurs de Birmingham. Avec ce succès, le Paris de Luis Enrique poursuit sa période prolifique, lancée en janvier avec le succès face à Manchester City (4-2), en montrant encore une fois tout son talent collectif. “Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, avait prévu mardi le technicien espagnol, qui a décidé de laisser sur le banc Bradley Barcola pour la première fois de la saison en Ligue des champions.- Martinez sifflé tout le match -Irréprochables dans le repli défensif, empêchant les Villans de construire leurs actions, les Parisiens ont étouffé les Anglais dans leurs 40 mètres. Il a semblé impossible aux hommes d’Unai Emery de ressortir le ballon à cause de l’intensité du pressing. Sous les yeux des anciennes stars du PSG comme Javier Pastore ou Ezequiel Lavezzi, les Parisiens ont couru ensemble, en symbiose, comme un ballet – à l’image de leur second but.La recrue Géorgienne Khvicha Kvaratskhelia a conclu magnifiquement dans un angle très fermé une action et une remontée de balle collective de plus 40 mètres après une récupération, faisant lever le Parc (49e). Ce quart de finale aller a été un match à sens unique avec de multiples tirs parisiens (11 dont 5 cadrés rien qu’en première période), Villa marquant contre le cours du jeu. Sur une erreur de Nuno Mendes, qui a trop tardé à passer le ballon au milieu de terrain, les Villans ont marqué sur leur première véritable occasion grâce à Morgan Rogers (1-0, 35e) sur un centre de Youri Tielemans, rendant fous de joie le prince William et son fils George dans les gradins du Parc des princes, ainsi que les 2.000 supporters anglais qui avaient fait le déplacement. Mais pour un petit temps seulement: quatre minutes. Sans paniquer et avec encore un état d’esprit impeccable, Paris a égalisé sur une frappe enroulée et somptueuse de Désiré Doué, 19 ans, qui a encore éclaboussé le match par sa technique et sa qualité de frappe. L’ancien Rennais a laissé le gardien des Villans, le champion du monde argentin Emiliano Martinez, planté sur ses appuis (1-1, 39e). Sifflé à chaque prise de balle par le Parc des Princes à la suite de la finale de la Coupe du monde perdue par les Bleus en 2022 et de ses provocations, il n’a rien pu faire non plus sur le troisième but parisien de Nuno Mendes en toute fin de match (90+2e).Avec 28 buts, Paris égale son record en Ligue des champions sur une saison, avant le quart de finale retour mardi à Villa Park: “On ne va pas calculer, il faut aller gagner ce match, on va profiter des espaces d’Aston Villa qui va devoir attaquer, mais je le répète le mot calcul n’existe pas dans notre vocabulaire”, a insisté Luis Enrique. 

Droits de douane: Wall Street s’envole après de nouvelles annonces de Trump

Après une ouverture mitigée, la Bourse de New York a connu une volte-face spectaculaire mercredi suite à l’annonce par Donald Trump d’une pause sur certains droits de douane, et alors que les marchés européens avaient déjà fermé, inquiets de la guerre commerciale lancée par le président américain.A Wall Street, le Dow Jones s’est envolé de 7,87%, l’indice Nasdaq de 12,16% et l’indice élargi S&P 500 de 9,52%.”C’est le moment décisif que le marché attendait”, a écrit dans une note Gina Bolvin, de Bolvin Wealth Management Group.La place américaine s’est enflammée après que le président américain, Donald Trump, a annoncé mercredi sur son réseau Truth Social qu’il allait ramener provisoirement à 10% les droits de douane imposés à la plupart des pays.”Du fait de la volonté de plus de 75 pays de négocier, j’ai autorisé une pause de 90 jours” sur une partie des droits de douane réciproques imposés à de nombreux partenaires commerciaux des Etats-Unis, a écrit M. Trump.Les marchés financiers, y compris Wall Street, ont nettement souffert depuis le 2 avril, date de l’annonce par Donald Trump d’une vague massive de droits de douane sur ses partenaires commerciaux, d’un montant minimum de 10% mais pouvant monter bien au-delà.”Les marchés étaient impatients de repartir à la hausse à la moindre bonne nouvelle”, a commenté auprès de l’AFP Art Hogan, B. Riley Wealth Management.L’indice Nasdaq a connu sa plus forte hausse en séance depuis 2008, selon l’agence Bloomberg.En outre, Wall Street a regagné plus de 4.500 milliards de capitalisation boursière en un jour, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Ces nouvelles annonces ne concernent cependant pas la Chine, accusée par le président américain d’un “manque de respect (…) à l’égard des marchés mondiaux”. En conséquence, les droits de douane américains sur les produits chinois sont désormais relevés à hauteur de 125%, a annoncé Donald Trump.”La Chine sera consciente du fait qu’elle est désormais isolée dans ce processus”, ce qui pourrait la pousser à négocier avec les Etats-Unis, estime M. Hogan.Déjà fermés avant ces annonces, en Europe, les marchés boursiers ont franchement reculé. Paris a perdu 3,34%, Francfort 3,00%, après avoir tous deux cédé plus de 4% durant la séance. Londres a lâché 2,92% et Milan 2,75%.”Nous vivons un changement de régime économique dont personne ne connaît encore l’issue. Les marchés craignent une croissance américaine et mondiale plus faible, une inflation plus élevée et des bénéfices moins importants pour les entreprises”, résume Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de Tikehau Capital.Le pétrole se retourneLes cours du pétrole, en grande difficulté en début de séance, se sont envolés mercredi après l’annonce d’une pause sur les droits de douane.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a gagné 4,23% à 65,48 dollars et le West Texas Intermediate (WTI) américain a bondi de 4,65% à 62,35 dollars.Ils avaient pourtant chuté de plus de 5% en début de séance, le Brent de mer du Nord atteignant même brièvement un plus bas depuis février 2021.”C’est une marée qui emporte tout le monde et fait grimper les prix de manière générale”, a commenté auprès de l’AFP John Kilduff, d’Again Capital.Cependant, “la Chine ne bénéficie” pas de ce revirement, ce qui signifie que “le marché du pétrole continuera d’en souffrir”, ajoute l’analyste.Le marché obligataire se calmeSur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans a terminé stable par rapport à la veille, à 4,30% après être monté jusqu’à 4,51% dans la nuit.Donald Trump a reconnu mercredi qu’il surveillait la chute du marché américain de la dette avant de décider de sa pause, ajoutant devant la presse avoir constaté mardi soir que ses surtaxes douanières “effrayaient un peu”.L’aversion de ces derniers jours pour le marché obligataire était peu commune, car les obligations d’État, perçues comme plus sûres, sont souvent plébiscitées en période d’incertitude, avec un rendement garanti pour les investisseurs.La dette allemande, référence en Europe, continuait d’ailleurs à jouer ce rôle, avec un taux d’intérêt à dix ans à 2,58%, contre 2,62% la veille en clôture.Le dollar a lui aussi repris des couleurs après les annonces de Donald Trump. Au fixing, à 21H00 GMT, le billet vert grappillait 0,07% face à l’euro, à 1,0951 dollar. Un peu plus tôt, avant les déclarations de M. Trump, il lâchait plus de 1% face à la monnaie unique.bur-emb-fcz-ni/tu/eml