Brigitte Bardot, portrait d’une affranchie

Plus qu’une actrice, Brigitte Bardot a été une star planétaire incarnant la liberté sexuelle dans les années 1960 avant de s’inventer une autre vie où elle s’est illustrée par un combat, la défense des animaux, et des positions réactionnaires.Connue mondialement, elle a façonné la légende de Saint-Tropez, de Buzios au Brésil, a imposé un style vestimentaire fait de ballerines, d’imprimés vichy et de marinières et popularisé l’image d’une femme libre “qui n’a besoin de personne”.”Je suis très fière de ma première partie d’existence que j’ai réussie et qui me permet maintenant d’avoir une notoriété mondiale qui m’aide beaucoup pour la protection animale”, racontait la star à l’AFP en 2024, à l’occasion de ses 90 ans.En rupture avec sa famille bourgeoise, celle qui va bientôt être connue par ses seules initiales (B.B.) perce au cinéma dès l’âge de 18 ans, après une formation de danseuse et du mannequinat. En 1956, elle a 22 ans et crève l’écran dans un film réalisé pour elle par Roger Vadim, son mari: “Et Dieu… créa la femme”.Pieds nus et cheveux dénoués, elle y danse un mambo fiévreux sur une table alors que sa longue jupe s’ouvre jusqu’à la taille. Le film fait scandale, est d’abord mal accueilli en France, mais devient un phénomène aux États-Unis. Un mythe est né. L’actrice, que les jeunes filles de l’époque rêvent d’imiter, va contribuer à la libération sexuelle dans une société encore très corsetée. Et devient la cible des ligues de vertus.Même Simone de Beauvoir est subjuguée. “Elle va pieds nus, elle tourne le dos aux toilettes élégantes, aux bijoux, aux parfums, au maquillage, à tous ses artifices. (…) Elle fait ce qui lui plaît et c’est cela qui est troublant”, écrit l’icône féministe.- Paparazzée -Poursuivie par des hordes de photographes, Bardot perd toute vie privée (le titre d’un de ses films) même lors de son accouchement en 1960. “L’hystérie autour de moi, c’était de la folie. La chambre d’accouchement installée dans ma maison, les photographes derrière les fenêtres, ceux qui se déguisaient en médecins pour me surprendre”, racontait-elle des années après. “J’ai associé la naissance de mon fils à ce traumatisme”, confiait-elle, revenant sur sa relation qui ne s’est développée que tardivement avec son fils unique, Nicolas, élevé par son père, l’acteur Jacques Charrier.Des maris, l’icône en aura quatre: Roger Vadim, Jacques Charrier, le millionnaire de la jet-set Gunter Sachs et l’industriel Bernard d’Ormale, compagnon des derniers jours. Ainsi que des aventures, dont une avec Serge Gainsbourg qui donnera naissance à un des titres les plus sulfureux de la chanson française: “Je t’aime moi non plus”.Elle affiche dans la vie la même liberté que son personnage dans “Et Dieu…”: “une fille de son temps, qui s’est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société”, disait d’elle Roger Vadim.Un détachement qu’elle incarne à l’écran dans “Le Mépris” (1963) de Jean-Luc Godard, où, sous le soleil de Capri, face à Michel Piccoli, elle prononce, nue, la réplique devenue culte: “Tu les trouves jolies, mes fesses? Et mes seins, tu les aimes?”. – A l’abri des regards -Usée par la gloire, à la fois “formidable et invivable”, l’actrice née le 28 septembre 1934 met brutalement fin à sa carrière en 1973 pour se consacrer aux animaux.Sa deuxième vie se déroule dans le sud de la France entre sa propriété de “La Madrague” à Saint-Tropez, tranquille village de pêcheurs qu’elle a contribué à transformer en haut lieu de la jet-set, et l’arrière-pays dans une deuxième résidence à l’abri des regards, La Garrigue. “La Garrigue c’est mon bureau, la Madrague c’est ma détente”, résumait-elle.Dans la discrétion, Bardot y recueille des animaux en perdition et y gère sa Fondation, créée en 1986. Avec pour combat: la défense des bébés phoques, l’abolition de l’abattage rituel, la fermeture des abattoirs de chevaux ou encore la défense des éléphants d’Afrique.En vieillissant, l’effrontée du XXe siècle a épousé les thèses d’extrême droite et revendiqué sa proximité avec Marine Le Pen, patronne du parti Front national (devenu RN), qu’elle soutient publiquement lors de la présidentielle de 2012, la qualifiant de “Jeanne d’Arc du XXIe siècle”.Des déclarations sur l’homosexualité, les musulmans et l’immigration lui ont valu plusieurs condamnations pour incitation à la haine raciale, brouillant durablement son image. 

Zelensky looks to close out Ukraine plan in meeting with Trump

Ukrainian President Volodymyr Zelensky will sit down with Donald Trump on Sunday and seek to secure the US president’s stamp of approval for a new proposal to end the nearly four-year conflict with Russia.The 20-point plan, which emerged from weeks of intense US-Ukraine negotiations, lacks Moscow’s approval, and the face-to-face in Florida follows a massive Russian missile and drone attack on Kyiv.The meeting, to be hosted by Trump at his Mar-a-Lago residence at 1:00 pm (1800 GMT) according to the White House, will be their first in-person encounter since October, when the US president refused to grant Zelensky’s request for long-range Tomahawk missiles.Zelensky said during a stopover in Canada on Saturday he hoped the talks would be “very constructive”, and said Russian leader Vladimir Putin had shown his hand with the latest assault on the Ukrainian capital.”This attack is again Russia’s answer on our peace efforts. And this really showed that Putin doesn’t want peace,” he said.- Europeans vow support -Zelensky held a conference call while in Canada with European leaders who, according to German Chancellor Friedrich Merz, pledged their full support for his peace efforts.Russia has accused Ukraine and its European backers of trying to “torpedo” a previous US-brokered plan to stop the fighting.Adding to pressure on the battlefield, Russia announced on Saturday it had captured two more towns in eastern Ukraine, Myrnograd and Guliaipole.”If the authorities in Kyiv don’t want to settle this business peacefully, we’ll resolve all the problems before us by military means,” Putin said on Saturday.He was also quoted by state news agency TASS as saying that “the leaders of the Kyiv regime are in no hurry to resolve this conflict peacefully.”EU chiefs Ursula von der Leyen and Antonio Costa, who joined Zelensky’s conference call, said the European Union’s backing for Ukraine would never falter and vowed to maintain pressure on the Kremlin to come to terms.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov told TASS that Moscow would continue its “engagement with American negotiators” and “address the root causes of the conflict”, but criticized the Europeans.”After the change of administration in the US, Europe and the European Union have become the main obstacle to peace,” Lavrov said.”They are making no secret of their plans to prepare for war with Russia,” Lavrov said, adding that the ambitions of European politicians are “literally blinding them.””Not only do they not care about Ukrainians, but they also don’t seem to care about their own population,” he said.Trump has been non-committal on the new peace proposal so far, telling Politico on Friday that Zelensky “doesn’t have anything until I approve it.”The talks will address a plan that would stop the war along its current front lines and could require Ukraine to pull troops back from the east, allowing the creation of demilitarized buffer zones.As such, it contains Kyiv’s most explicit acknowledgement yet of possible territorial concessions.However, it does not envisage Ukraine withdrawing from the 20 percent of the eastern Donetsk region that it still controls — Russia’s main territorial demand.Trump has made ending the Ukraine and Gaza wars the centerpiece of his second term as a self-proclaimed “president of peace.” But the Ukraine war has, by his own admission, proved far harder than he expected.- Security guarantees -Zelensky told reporters in Canada that security guarantees would be a focus of the Florida talks.”Security guarantees must be simultaneous with the end of the war, because we must be confident that Russia will not start aggression again,” he said.”We need strong security guarantees. We will discuss this and we will discuss the terms.”Ukraine insists it needs more European and US funding and weapons — especially drones.Canadian Prime Minister Mark Carney, who met with Zelensky on Saturday, announced CAN$2.5 billion (US$1.82 billion) in fresh economic assistance to help Ukraine rebuild once the war ends.The latest Russian attack, in which 500 drones and 40 missiles pummelled Kyiv, knocked out power and heating to hundreds of thousands of residents during freezing temperatures.Power has since been restored “to all homes in the capital”, DTEK, the largest private investor in the energy industry in Ukraine, said on Sunday.The military administration in Kherson city, just south of Kyiv, said Russia launched an attack overnight that left part of the city without electricity as well.

La fin d’un mythe: Brigitte Bardot est décédée

Star planétaire, icône féminine du cinéma puis pasionaria de la cause animale coutumière des sorties polémiques : Brigitte Bardot est décédée à l’âge de 91 ans, longtemps après avoir tiré un trait sur la célébrité et le monde du 7e art.”La Fondation Brigitte Bardot annonce avec une immense tristesse, le décès de sa fondatrice et présidente, Madame Brigitte Bardot, actrice et chanteuse mondialement reconnue, qui a choisi d’abandonner sa carrière prestigieuse pour dédier sa vie et son énergie à la défense des animaux et à sa Fondation”, indique-t-elle dans un communiqué transmis à l’AFP. L’actrice de “Et Dieu… créa la femme” et du “Mépris” est décédée dimanche matin dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, a précisé la fondation à l’AFP.Hospitalisée courant octobre à Toulon (Var) pour une opération chirurgicale dont la nature n’avait pas été précisée, elle était rentrée se reposer chez elle à Saint-Tropez. Après des informations de presse faisant état d’une nouvelle hospitalisation fin novembre, elle avait tenu à rassurer sur son état de santé. Et invité “tout le monde à se calmer”.Celle que l’on surnommait par ses initiales, B.B., avait tourné le dos au monde du cinéma il y a plus de cinquante ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées dans la légende: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez (“Et Dieu… créa la femme”, 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du “Mépris” (1963).Mondialement connue, elle a façonné la légende de Saint-Tropez et de Buzios au Brésil, a imposé un style vestimentaire composé de ballerines, de marinières et d’imprimés vichy et popularisé l’image d’une femme libre “qui n’a besoin de personne”, comme elle l’a chanté pour Serge Gainsbourg.Elle fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, comme elle blonde, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse, poursuivie par les paparazzi.- “Même quand ça dérange” -Après un dernier film en 1973, elle avait quitté les plateaux pour attirer la lumière sur le combat de sa vie, celui de la défense des animaux, en créant notamment la fondation Brigitte Bardot en 1986.Ces dernières années, l’ancienne actrice se distinguait surtout pour ses prises de positions politiques et ses propos acerbes sur l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certains lui ont valu des condamnations pour injure raciale. “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, écrit de sa main et sorti début octobre chez Fayard.Elle y jugeait aussi que la France était “devenue terne, triste, soumise, malade, abîmée, ravagée, ordinaire, vulgaire…”. La droite est le “seul remède urgentissime à l’agonie de la France”, ajoutait celle qui a revendiqué sa proximité avec les idées de Marine Le Pen (Rassemblement national, RN).Ces dernières années, Brigitte Bardot vivait dans le sud de la France, entre La Madrague et une seconde maison cachée dans la verdure, La Garrigue, abritant des animaux et une chapelle privée.Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie “de la paix, de la nature”.”Maintenant je vis comme une fermière avec mes moutons, mes chèvres, mes cochons, mon petit âne et ma ponette, tous mes chiens, mes chats”, déclarait l’ancienne idole planétaire.

La fin d’un mythe: Brigitte Bardot est décédée

Star planétaire, icône féminine du cinéma puis pasionaria de la cause animale coutumière des sorties polémiques : Brigitte Bardot est décédée à l’âge de 91 ans, longtemps après avoir tiré un trait sur la célébrité et le monde du 7e art.”La Fondation Brigitte Bardot annonce avec une immense tristesse, le décès de sa fondatrice et présidente, Madame Brigitte Bardot, actrice et chanteuse mondialement reconnue, qui a choisi d’abandonner sa carrière prestigieuse pour dédier sa vie et son énergie à la défense des animaux et à sa Fondation”, indique-t-elle dans un communiqué transmis à l’AFP. L’actrice de “Et Dieu… créa la femme” et du “Mépris” est décédée dimanche matin dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, a précisé la fondation à l’AFP.Hospitalisée courant octobre à Toulon (Var) pour une opération chirurgicale dont la nature n’avait pas été précisée, elle était rentrée se reposer chez elle à Saint-Tropez. Après des informations de presse faisant état d’une nouvelle hospitalisation fin novembre, elle avait tenu à rassurer sur son état de santé. Et invité “tout le monde à se calmer”.Celle que l’on surnommait par ses initiales, B.B., avait tourné le dos au monde du cinéma il y a plus de cinquante ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées dans la légende: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez (“Et Dieu… créa la femme”, 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du “Mépris” (1963).Mondialement connue, elle a façonné la légende de Saint-Tropez et de Buzios au Brésil, a imposé un style vestimentaire composé de ballerines, de marinières et d’imprimés vichy et popularisé l’image d’une femme libre “qui n’a besoin de personne”, comme elle l’a chanté pour Serge Gainsbourg.Elle fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, comme elle blonde, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse, poursuivie par les paparazzi.- “Même quand ça dérange” -Après un dernier film en 1973, elle avait quitté les plateaux pour attirer la lumière sur le combat de sa vie, celui de la défense des animaux, en créant notamment la fondation Brigitte Bardot en 1986.Ces dernières années, l’ancienne actrice se distinguait surtout pour ses prises de positions politiques et ses propos acerbes sur l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certains lui ont valu des condamnations pour injure raciale. “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, écrit de sa main et sorti début octobre chez Fayard.Elle y jugeait aussi que la France était “devenue terne, triste, soumise, malade, abîmée, ravagée, ordinaire, vulgaire…”. La droite est le “seul remède urgentissime à l’agonie de la France”, ajoutait celle qui a revendiqué sa proximité avec les idées de Marine Le Pen (Rassemblement national, RN).Ces dernières années, Brigitte Bardot vivait dans le sud de la France, entre La Madrague et une seconde maison cachée dans la verdure, La Garrigue, abritant des animaux et une chapelle privée.Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie “de la paix, de la nature”.”Maintenant je vis comme une fermière avec mes moutons, mes chèvres, mes cochons, mon petit âne et ma ponette, tous mes chiens, mes chats”, déclarait l’ancienne idole planétaire.

Plop ! Au Vietnam, la mode du pickleball rend les riverains fous

Une balle et une raquette rigides et des millions de pratiquants: au Vietnam, où la mode du pickleball se répand à la vitesse d’un smash, le bruit provoqué par ce sport loisir use les nerfs des riverains et préoccupe les autorités sanitaires.En plein essor aussi en Amérique du Nord, le pickleball ou tennis léger s’est répandu comme une traînée de poudre depuis deux ans au Vietnam, avec pas moins de 16 millions de pratiquants selon la fédération PPA Tour Asia.A mi-chemin entre le tennis, le ping-pong et le badminton, la discipline, imaginée au départ pour les enfants, offre convivialité et simplicité de pratique.Seul défaut: chaque rebond de la balle de plastique dur sur la raquette produit un “plop” sonore, comparable à celui d’une bouteille de champagne que l’on débouche.”Ca me rend folle”, témoigne Hoa Nguyen, 44 ans, qui habite près d’un complexe de plusieurs courts dans la banlieue nord de Hanoï.Une nuisance accrue par le fait que les milliers de courts aménagés depuis deux ans à travers le pays l’ont le plus souvent été au pied de tours d’immeubles, où le son et les vivats des spectateurs résonnent à l’infini.”Les gens jouent jusqu’au milieu de la nuit. Impossible de dormir, ca fait plop-plop-plop sans arrêt”, ajoute Mme Nguyen, qui dit avoir déposé plusieurs fois plainte, en vain.Le phénomène a pris de telles proportions que le pickleball est selon l’application officielle iHanoi devenu la première cause de plaintes pour bruit dans la capitale vietnamienne, devant les klaxons.- “Danger” sanitaire -La pression monte pour que les autorités fassent au minimum appliquer la loi contre les nuisances nocturnes. Les médias d’Etat eux-mêmes se sont emparés du sujet, évoquant un “danger” sanitaire.”Le bruit constant des balles n’est pas seulement gênant, il provoque également du stress, perturbe le sommeil et augmente les risques cardiovasculaires”, souligne ainsi le média VTC sur son site, ajoutant que “les gens sont hantés par le bruit des plop”.Avec à terme des risques pour la performance économique du pays.”Avec le bruit de ces balles, je n’arrive pas à me concentrer. Mon esprit est vide”, déplore Duong, un lycéen de Hanoï âgé de 16 ans, inquiet pour son avenir professionnel.Gérante d’un dortoir pour ouvriers à Ho Chi Minh-Ville, mégapole qui compte pas moins de 1.000 courts, Lam Thanh, 50 ans, fait déjà les comptes.”Beaucoup de locataires sont partis car ils ne supportaient plus le bruit”, s’inquiète-t-elle. “Le bruit des raquettes, les exclamations, les cris, les plaisanteries, ça nous épuise.”Pham Duc Trung, 37 ans, entraîneur de pickleball à Hanoï, fait valoir que cette discipline est un loisir populaire par excellence.”La raquette est légère, la balle est légère, tout le monde peut y jouer, les adultes comme les enfants”, souligne-t-il. Et même, “le bruit de la balle sur la raquette est plutôt agréable”, juge-t-il. Un avis que tout le monde au Vietnam n’entend pas de cette oreille.

Zelensky en Floride pour plaider la cause de l’Ukraine auprès de Trump

Volodymyr Zelensky rencontre Donald Trump dimanche en Floride pour plaider la cause de l’Ukraine et tenter de décrocher l’accord du président américain sur la dernière version du plan de paix visant à mettre fin à près de quatre ans de guerre avec la Russie.Le chef d’Etat ukrainien, qui arrive avec ses dernières propositions sur la difficile question des territoires, n’aura “rien tant que je ne donne pas mon accord”, avait déclaré le président américain au site internet Politico vendredi, plantant le décor.Donald Trump s’était néanmoins montré confiant. “Je pense que ça se passera bien avec lui. Je pense que ça se passera bien avec (le président russe Vladimir) Poutine”, avec lequel il prévoit de s’entretenir “bientôt”.Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré à l’agence de presse d’État TASS que Moscou poursuivrait son “engagement auprès des négociateurs américains afin d’élaborer des accords durables qui s’attaquent aux causes profondes du conflit”, tout en critiquant les Européens.”Après le changement d’administration aux États-Unis, l’Europe et l’Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix”, a-t-il estimé, ajoutant que les Européens “ne cachent pas leurs intentions de préparer une guerre contre la Russie”. Pour M. Lavrov, “l’ambition des dirigeants européens les aveugle littéralement : non seulement ils se désintéressent des Ukrainiens, mais ils semblent également se désintéresser de leur propre population”.Le président ukrainien a lui espéré, samedi lors d’une escale au Canada, que la rencontre avec son homologue américain soit “très constructive”, et s’est entretenu au préalable avec ses alliés européens. Ces derniers l’ont assuré de leur “plein soutien”, selon le chancelier allemand Friedrich Merz. Au Canada, M. Zelensky a obtenu une nouvelle aide économique de 2,5 milliards de dollars canadiens (1,5 milliard d’euros) de son homologue Mark Carney.Donald Trump recevra Volodymyr Zelensky à 13H00 (18H00 GMT) à Mar-a-Lago.Cette résidence privée de Palm Beach, où le républicain de 79 ans passe les fêtes, est devenue une sorte d’annexe de la Maison Blanche. Il doit y recevoir lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.”Tout le monde vient”, s’était réjoui vendredi le maître des lieux, toujours cité par Politico.- Nouvelle mouture -La dernière rencontre entre les dirigeants américain et ukrainien en octobre, quand Volodymyr Zelensky avait demandé en vain des missiles Tomahawks, n’avait pas été particulièrement chaleureuse.Le sommet en Floride suit de peu la présentation par le président ukrainien d’une nouvelle version du plan américain visant à mettre fin à la guerre, remanié après des pourparlers avec l’Ukraine, au grand dam de Moscou.Après une première version qui reprenait de nombreuses revendications russes, le Kremlin juge qu’avec cette dernière mouture Kiev cherche à “torpiller” les pourparlers.Accroissant la pression sur le terrain, la Russie a annoncé samedi avoir conquis deux nouvelles villes dans l’est de l’Ukraine, Myrnograd et Guliaipole. “Si les autorités de Kiev ne souhaitent pas régler ce différend pacifiquement, nous réglerons tous les problèmes qui se présentent à nous par la force”, a lancé samedi le président russe Vladimir Poutine. Le dirigeant russe a ajouté que “les dirigeants du régime de Kiev ne sont pas pressés de résoudre ce conflit pacifiquement”. “J’en avais déjà parlé il y a un an lors d’un discours au ministère des Affaires étrangères”, a-t-il rappelé.A la veille de cette rencontre en Floride, Moscou a envoyé des centaines de drones et des dizaines de missiles bombarder Kiev et sa région, tuant deux personnes et laissant plus d’un million de foyers sans électricité.Une attaque qui illustre “la réponse de la Russie à nos efforts de paix”, a estimé samedi Volodymyr Zelensky.Donald Trump ne cache plus son agacement face à l’étirement des négociations. Il “est extrêmement frustré par les deux camps”, avait déclaré le 11 décembre sa porte-parole Karoline Leavitt. – Donbass -Le 19 décembre, le dirigeant américain avait pressé l’Ukraine de “bouger”. Volodymyr Zelensky le convaincra-t-il d’adresser le même genre de message à Moscou, alors que la dernière version du plan paraît inacceptable pour les Russes ?Le document en 20 points propose de geler les positions sur le front sans répondre à la demande russe d’un retrait des forces ukrainiennes des quelque 20% de la région orientale de Donetsk qu’elles contrôlent encore.Et le nouveau texte ne comprend plus aucune obligation juridique de non-adhésion à l’Otan pour l’Ukraine, une autre requête capitale du Kremlin.Outre le sort du Donbass, cette région de l’est de l’Ukraine que Moscou revendique, et celui de la centrale nucléaire de Zaporijjia occupée par les soldats russes, dans le sud, les deux dirigeants devraient évoquer les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient fournir dans le cadre d’un éventuel accord de paix.Ces “garanties de sécurité doivent arriver en même temps que la fin de la guerre,” a insisté Volodymyr Zelensky samedi.Le président américain a récemment laissé entendre que selon lui, l’Ukraine avait tout intérêt à figer le plus vite possible la ligne de front face à de futures avancées russes, qu’il juge inévitables.”La Russie a l’avantage. Et elle l’a toujours eu”, a-t-il lancé le 8 décembre.Mais la paix devra préserver la “souveraineté” et “l’intégrité territoriale” de l’Ukraine a souligné samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, après un entretien téléphonique avec M. Zelensky.

Guinea junta strongman headed for victory in presidential voteSun, 28 Dec 2025 09:10:24 GMT

Guinea held a presidential election Sunday with victory all but assured for Mamady Doumbouya, a general who led the junta that seized power in the west African country four years ago.By running, the strongman is reneging on a pledge not to stand for office and to hand the country back to civilian rule by the …

Guinea junta strongman headed for victory in presidential voteSun, 28 Dec 2025 09:10:24 GMT Read More »